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 Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...

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Lilwen Volturi
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MessageSujet: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptySam 21 Déc 2013 - 22:28

Le sang… La chair décomposée… Deux cadavres ressemblant étrangement à celui de Marcus et de René… Voilà ce qui habitait les nuits agitées de la jeune Lilwen Volturi… Depuis le début de la guerre, toutes ses nuits étaient remplies de cette vision d’horreur. La peur emplissait le coeur de l’enfant bénit de ces deux immortels. L’enfant appréhendait la mort de ses parents. Il ne passait pas une seule journée sans que cette vision, cette idée ne lui traversât l’esprit.

Cela faisait maintenant une petite semaine que la seule enfant légitime du clan Volturi vivait dans la villa des Cullens… Ses journées étaient remplies de temps de jeu avec Renesmée et de temps de solitude où les larmes parcouraient son visage. Larmes qui symbolisaient le traumatisme quotidien que l’enfant vivait au cours de ces nuits. Larmes qui lui tenaient compagnie en l'absence des seules personnes qui éprouvaient un tant soit peu d’amour pour elle… Larmes que personne ne venait essuyer… À croire que Bella n’arrivait pas à passer le cap du non-amour pour sa demi-soeur. La tristesse devenait la définition de la jeune enfant. Elle ne passait pas une seule journée sans quitter la salle commune pour s’enfermer dans sa chambre et déverser toute la tristesse de son coeur dans les larmes que pouvaient créer ses petits yeux d’hybride.

La joie, la bonne humeur qui la caractérisait il y a encore quelques jours, quelques semaines de cela n’étaient plus vraiment d’actualité… Comment passer ce cap ? Comment arracher un sourire à cette enfant ? Telle était la question qui n’habitait sûrement pas le coeur de Bella… Enfin c’était cela que s’imaginait Lilwen à chaque fois qu’elle passait à côté de sa soeur et que cette dernière l’ignorait comme s’il l’enfant n’était rien d’autre qu’une pestiférée… Pourquoi ? Pourtant la haine emplissait la pièce à chaque fois que l’enfant osait exprimer le désir de voir ses parents… Pourquoi personne ne pouvait lui expliquer, lui dire si ces derniers étaient encore en vie ? Pourquoi ?

Lilwen: -Maman… Papa… Vous me manquez… Ne mourrez pas… Ne m’abandonnez pas…

Ces mots sortaient de la bouche de la fille de l’un des trois frères Volturi comme une psalmodie, une prière qu’un moine pouvait crier à son Dieu. Ces mots étaient les premiers et les derniers qu’elle prononçait chaque jour depuis qu’elle avait été séparé de ses parents. Ces mots étaient les seules qu’elle osait prononcer dans l’isolement de sa chambre, ou entre chaque moment de répit que le temps lui accordait…

Le premier matin de la deuxième semaine de présence de la petite Volturi chez les Cullen, cette dernière se leva comme à son habitude et descendit en bas prendre son déjeuner sous la surveillance de Bella… Enfin manger le peu de chose qu’elle pouvait avaler, que son état lui permettait d’ingurgiter… Autant dire que cela ne suffisait pas à lui donner les forces nécessaires pour tenir encore longtemps. Ce qui devait se produire se produit donc ineffablement, l’enfant tomba par terre… Ces yeux s'étaient fermés… La petite venait de perdre conscience…
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyMer 1 Jan 2014 - 22:15

Lilwen à la maison. Depuis deux semaines. Bella se contentait de l’éviter depuis qu’elle était arrivée, s’occupant de Renesmée pour faire passer ces vacances et lui faire oublier le calme de la villa. Sans Jasper, Alice, Carlisle, Rosalie et Emmett, il n’y avait pas à dire : c’était calme. Beaucoup trop calme. Il n’y avait plus la même ambiance, on sentait que c’était lourd, tendu. Comme si quelque chose avait été enlevé, que la motivation et la bonne humeur s’était un peu atténuée. Rien de grave, mais c’était tout de même moins entrainant et reposant que l’ambiance habituelle. Du coup, depuis l’arrivée de sa « sœur », la jeune mère faisait plus office de surveillante que de grande sœur. Elle ne pouvait pas se comporter comme telle, c’était impossible.

Mais soit ! En parlant du loup, Lilwen descendait prendre son petit-déjeuner. Bella s’installa sur un fauteuil non loin pour la surveiller mais, avant que sa demi-sœur n’arrive à table, elle s’évanouit, tombant à terre. Eh ! Mais eh, réveille-toi ! Paniquée, Bella regarda autour d’elle, appelant Edward mais il ne répondit pas, il ne devait pas être à la Villa, elle avait oublié. Renesmée n’était pas là non plus, ni Jake. A vrai dire, maintenant qu’elle s’en rappelait, ils étaient tous les trois sortis pour prendre un peu l’air et chasser. Bella, elle, avait préféré rester à la villa aujourd’hui, n’étant pas d’humeur à sortir. Se rapprochant de la jeune hybride, elle dit :

Bella – Lilwen ? Si c’est pour que je fasse attention à toi…

Cependant, aucune réaction de Lilwen. Celle-ci semblait vraiment évanouie, faisant paniquer Bella par la même occasion car elle ignorait comment réagir à des situations pareilles. Il y avait bien une solution mais… La jeune mère ignorait si c’était la meilleure. Elle risquait gros en optant pour cette solution, même si c’était sans doute ce qui était le mieux pour Lilwen vu son état. Prenant la seule décision qui lui paraissait bonne, Bella prit Lilwen dans ses bras pour la porter jusqu’à la voiture, l’y déposant sur la banquette arrière. Direction : l’orphelinat où Rosalie travaillait. En chemin, elle voulut l’appeler mais se ravisa à chaque fois à la dernière minute. Autant le lui annoncer sur place, ce n’était pas très loin non plus. A la place, elle appela Edward pour le prévenir de son absence et arriva assez vite à l’orphelinat. Elle prit Lilwen puis alla sonner, demandant à parler à Rosalie. On la fit attendre dans une espèce de salon, sans doute en voyant qu’elle portait une enfant mal en point, et s’installa sur un fauteuil. Lorsque Bella vit sa belle-sœur arriver, elle se leva rapidement avant que celle-ci ne hurle pour s’expliquer :

Bella – Salut. Avant que tu ne hurles, je n’ai rien fait du tout. Elle s’est… Heu… Elle est tombée, comme ça, alors que je la surveillais pour manger. Je ne savais pas quoi faire, donc je me suis dit qu’il valait mieux que je te demande de l’aide.

Bella fit une pause, se tournant vers Lilwen puis vers Rosalie. Elle s’attendait à ce que sa belle-sœur lui hurle dessus ou la traite d’incapable, mais tant pis. Pour l’instant, elle préférait prévenir que guérir. Edward n’était pas là, Esmée non plus et les autres occupants ne pouvaient pas vraiment l’aider – puis ils n’étaient pas là non plus. Donc, plutôt que de faire une bêtise…

Bella – Je ne veux pas t’ennuyer, je te demande juste de l’aide vu que j’ignore quoi faire. Edward n’est pas là, Carlisle, Jaz’ et Alice ne sont pas encore rentrés, Emmett est avec toi et Renesmée et Jacob sont sortis avec Edward.
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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyMer 1 Jan 2014 - 23:04

Rosalie attacha rapidement ses cheveux en chignon, une épingle entre les deux, dégageant sa nuque. Non pas qu'elle avait chaud, mais ses mèches se révélaient souvent gênantes. Elle portait la chemise rose pâle de son uniforme, où était accroché une étiquette portant son nom et son prénom, au niveau de la poitrine, avec un pantalon noire et des chaussures plates. Terminant d'ajuster sa coiffure, elle y ajouta les épingles pour que ça tienne puis s'estima satisfaite. Son moment préférée de la journée était venu. L'heure de lever les enfants, de les faire s'habiller puis descendre au réfectoire pour manger. Elle adorait voir leurs petites bouilles endormies s'éveiller doucement, plissant les yeux sous la lumière. Tous ces enfants était comme une lumière revenue dans sa vie. Elle adorait s'occuper d'eux, gérer leurs peurs, leurs envies, leurs crises, leurs colères et leurs joies. Donner autant d'amour que possible à tous ces gamins privés de famille.

Helena - Rose, le petit Joris a été malade cette nuit, dit une de ses collègues en la croisant, les bras chargés d'édredons. Tu veux bien t'en occuper ?

- J'y vais.

Elle changea de direction et se dirigea au premier étage, là où se trouvaient les enfants de zéro à cinq ans. Tous les petits somme toute. Depuis qu'elle travaillait ici, Rosalie avait peu à peu pris en charge l'infirmerie, délaissée depuis longtemps par l'infirmier qui y avait officié une bonne vingtaine d'années. Durant sa vie vampirique, elle avait eu le temps d'étudier la médecine, et observer Carlisle lui en avait également appris. Elle entra dans la chambre de Joris, trois ans, tout tremblant sous sa couette.

- Tu as de la fièvre, mon chou. Allez, viens avec moi !

Elle tendit les bras pour que le garçonnet vienne s'y réfugier. Il vint se nicher contre elle, et elle porta avec attention jusqu'à l'infirmerie, saluant au passage les enfants qu'elle croisait, qui riaient et couraient dans les couloirs avec "Bonjour Rose !" qui lui réchauffaient le cœur. Elle avait pris soin d'apprendre le prénom de chacun, y passant ses nuits lorsqu'elle n'était pas blottie dans les bras d'Emmett. Déposant le petit garçon à l'infirmerie, elle entreprit de la rassurer, puis de lui donner un médicament. Il grimaça en voyant la pipette remplie de sirop qu'elle tenait en main et grimaça.

- Allez, hop, sourit Rosalie, amusée. On ouvre la bouche, Mr le grincheux.

Joris - Veux pas.

- Même pour me faire plaisir ?

Elle lui dédia un sourire si lumineux qu'il hésita, clignant des yeux, puis se laissa faire. Elle le recoucha dans l'un des berceaux, et était occupée à le border lorsque Helena revint, l'air pressé et débordé.

Helena - Rose, il y a une dame qui veut te voir, avec son enfant.

- Une dame ?

S'assurant tout d'abord que Joris était correctement installé, elle descendit rapidement au rez-de-chaussée. Pour y avoir la mauvaise surprise d'y trouver Bella... Cette journée avait pourtant si bien commencé, alors pourquoi sa belle-sœur venait-elle fourrer son nez ici, on se le demande ? Elle remarqua tout à coup Lilwen, arrivée chez eux deux semaines plus tôt. Rose s'enflamma aussitôt. Isabella. Marie. Swan. Cullen ! Qu'avait-elle ENCORE fait à sa demie-sœur ?! Elle ne s'arrêtera donc jamais ! Elle se précipita tout à coup vers elle, et Rose eut le plus grand mal à se retenir de la frapper.

Bella – Salut. Avant que tu ne hurles, je n’ai rien fait du tout. Elle s’est… Heu… Elle est tombée, comme ça, alors que je la surveillais pour manger. Je ne savais pas quoi faire, donc je me suis dit qu’il valait mieux que je te demande de l’aide.

Ah ? Juste tombée, comme ça ? Bah tiens ! Et pourquoi était-elle tombée ? Bella ne surveillait donc pas assez ce qu'elle mangeait ? Ou était-ce un manque criant d'affection ? Les enfants pouvaient être malades lorsqu'on leur refusait un peu d'amour, Rose le savait parfaitement, et c'est bien pour cela qu'elle fusillait sa belle-sœur du regard. Mais ne pas la tuer tout de suite... Et elle ne pouvait pas décemment la frapper dans le hall, cela risquerait d'effrayer les enfants. Elle se résigna donc, à contrecœur, de ne pas lui hurler dessus pour le moment, et s'approcha plutôt de Lilwen.

Bella – Je ne veux pas t’ennuyer, je te demande juste de l’aide vu que j’ignore quoi faire. Edward n’est pas là, Carlisle, Jaz’ et Alice ne sont pas encore rentrés, Emmett est avec toi et Renesmée et Jacob sont sortis avec Edward.

Rosalie l'ignora complètement, accroupie près de Lilwen. Elle lui dégagea le visage, repoussant ses mèches, pour contrôler sa respiration et sa température. Pauvre petit bout. Elle la prit avec la plus grande douceur dans ses bras et l'emmena, la tenant serrée contre elle, jetant un regard noir à sa belle-sœur au passage. Elle ne faisait que détruire tout ce qu'elle touche ! Bella lui répétait en boucle qu'elle n'avait absolument rien fait, que ce n'était pas la peine de la regarder comme ça. Rosalie grinça des dents.

- Oui, Bella, tu n'as rien fait, et c'est justement ça que je te reproche !

Elle s'engagea dans les escaliers en portant Lilwen, Bella la suivant de près. Heureusement qu'Edward était là, car Rosalie n'osait imaginer l'état mental de Renesmée si elle n'avait que sa mère auprès d'elle. Dans le couloir, des enfants un peu plus âgés se demandaient avec animation à quoi ils allaient pouvoir jouer dans le parc. Elle s'arrêta brièvement pour que le groupe puisse lui faire des bisous sur la joue, en guise de bonjour.

- Enlève le chocolat que tu as sur la bouche, Ethan ! lança-t-elle en souriant avant qu'il ne se sauve.

Rentrant dans l'infirmerie, où le petit Joris dormait désormais profondément dans son berceau. Elle installa Lilwen sur un lit réservé aux plus grands et l'ausculta, prenant sa tension, écoutant son cœur. Elle était affaiblie, mais pas en danger immédiat. Rosalie lui enleva ses chaussures, puis entreprit de lui faire enfiler un pyjama, histoire qu'elle reste bien au chaud. A un moment, une autre de ses collègues vint récupérer Joris, pour qu'il aille chez le médecin. Rose l'arrêta avant qu'elle ne quitte la pièce avec le petit.

- Tu peux dire à Jess de faire un plateau-repas, s'il te plaît ? Dis-lui que c'est pour une petite de l'infirmerie.

Une fois Lilwen couchée, Rosalie la borda puis recala ses oreillers, puis lui prit la main, la frottant doucement. Elle embrassa Lilwen sur le front, lui souriant d'un air doux.

- Réveille-toi, petite fleur...
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Lilwen Volturi
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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyVen 3 Jan 2014 - 16:37

En deux secondes de temps le monde qui entourait Lilwen venait de basculer. La douce luminosité de la maison des Cullen disparue pour la noirceur des cauchemars qui habitaient ses nuits depuis la séparation d’avec ses parents. Lumière… Vie… Bonheur… Joie… Tristesse… Lumière… Vie… Mort… Marcus… Renée… Mort… Feu… Mort… Voilà les images qui habitaient maintenant le subconscient de la fille d’un des rois Volturis…

L’enfant ne sentie même pas les déplacements que Bella et Rosalie lui firent parcourir. Elle entendait simplement des brides de conversation sans vraiment en comprendre le sens. Elle comprenait simplement que quelqu’un essayait de prendre soin d’elle. Se pourrait-il que ce soit sa maman qui soit revenue exprès pour elle ? Non ce n’était pas possible. Lilwen savait très bien que son papa ne faisait prendre aucun risque à sa mère… Elle était encore une fois livrée à elle-même… Seule… Toute seule… Comme un enfant abandonné au milieu d’une meute de loups… Comme une proie livrée à ses bourreaux. Personne dans la villa des Cullen ne ressentait la moindre compassion, le moindre amour pour cette enfant qui ne comprenait pas pourquoi.

Un nouveau cauchemar arriva… Marcus et Renée venait d’apprendre le malaise de leur enfant et se dirigeait donc vers l’orphelinat pour aller auprès d’elle quand soudain un monstre ressemblant étrangement à Caius s’approcha d’eux, à croire que son oncle avait encore plus traumatisé l’enfant que l’attitude inhumaine de sa demi-soeur…

Lilwen: - MAMAN… PAPA… NON… NE VENEZ PAS… NON… VOUS ALLEZ MOURIR… NON…

Ce cri qui était audible par tous sortit dans la réalité comme un appel au secours, comme un son de corne dans la brume… Cependant cela ne servit à rien et le monstre décapita les deux parents de l’enfant…

Lilwen se mit alors à pleurer dans son coma… La solitude qu’elle éprouvait était de plus en plus importante… Pourquoi donc personne ne l’appréciait ? Pourquoi personne ne l'aimait ? Pourquoi Bella ne l'aimait pas ? Qu’avait-elle donc fait pour mériter cela ? Une image apparut alors dans le subconscient de l’enfant. Cette image représentait Bella la regardant avec un regard de haine et lui disant avec des mots qui transperçait l’enfant tels des glaives: « Tu m’as volée ma mère… Je ne pourrais jamais te pardonner cela… Non Lilwen, je ne pourrais jamais… Lilwen balbutia alors quelques mots dans son sommeil.

Lilwen: - Je ne voulais pas… Je suis désolé… Je ne veux pas te prendre ta maman… Désolé… Bella… S’il te plaît pardonne-moi… Je… Je… Je ne voulais pas…

Des larmes coulaient des petits yeux fermés de l’enfant… Ses deux prunelles toujours fermées qui interdisaient l'accès à l’âme perdue de la petite Lilwen. Ces deux yeux remplis de tristesse, de larmes, de vision d’horreur… Oh qu’elle ne devait pas être belle l’âme de cette petite enfant séparée une nouvelle fois de ses parents. Cependant personne ne pouvait la voir, les yeux de la petite ne voulaient pas s’ouvrir. Lilwen n’arrivait pas à revenir dans le monde réel. Le méritait-elle d’ailleurs ? Méritait-elle sa place dans ce monde ? Méritait-elle d’avoir des parents comme Marcus et René ? D’avoir une soeur comme Bella ? Méritait-elle la vie ?
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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyJeu 9 Jan 2014 - 17:59

Lilwen était toujours évanouie, mais sa conscience semblait avoir comme des sursauts, ce qui était encourageant. Rose resta à son chevet, assise près du lit et lui tenant la main. Quand allait-elle se réveiller ? Rosalie en voulait franchement à Bella, ce coup-ci. Non seulement elle dénigrait sans cesse sa petite sœur, lui refusait un droit à exister, à être aimée, la rejetait de toute son âme, mais en plus, elle ne prêtait absolument aucune attention à sa santé. Rose ne risquait pas de lui pardonner ! Comment pouvait-on faire sciemment du mal à une enfant ?

Rosalie observa le visage de la petite Lilwen. Elle était même plus jeune que Bella, alors comment cette dernière pouvait s'amuser à lui faire du mal ?! Elle ne pensait qu'à elle, comme d'habitude, se fichant totalement de ce que pouvait ressentir sa petite sœur. Cette attitude égoïste outrait et dégoûtait profondément Rosalie, voyant de plus en plus sa belle-sœur comme une saleté sur ses chaussures. Et ce n'était même pas de l'exagération. On ne faisait pas de mal aux enfants, point barre. Cela était d'autant plus insupportable lorsque ça venait de sa propre famille. Lilwen s'agita tout à coup un peu plus fort, plongée dans un sommeil comateux et fiévreux.

Lilwen - Je ne voulais pas… Je suis désolé… Je ne veux pas te prendre ta maman… Désolé… Bella… S’il te plaît pardonne-moi… Je… Je… Je ne voulais pas…

Rosalie jeta un regard très noir à Bella puis quitta son siège, glissant ses bras dans le lit pour prendre la petite, qui pleurait dans son sommeil. S'asseyant au bord du lit, elle prit Lilwen dans ses bras, posant sa tête sur sa poitrine, la berçant. Qu'elle sente au moins qu'elle n'était pas seule, qu'elle aussi pouvait être aimé. Rosalie voulait lui communiquer qu'elle était là, juste pour elle, et peu importe les inepties que pensaient Bella. Elle leva le regard vers la femme d'Edward.

- Dis-moi, comment arrives-tu à te regarder dans une glace ?

Le ton était glacial, et sans appel. Il affichait clairement toute la répugnance de Rosalie, sans rien en cacher. Elle était dégoûtée, désespérée, outrée, indignée, et le simple fait de voir Bella se comporter ainsi la faisait vomir. Elle était comme ces dictateurs, qui refusaient aux gens leur dignité humaine. Elle déniait à Lilwen le droit de vivre et d'être aimée. Rien que pour cela, Rosalie la haïssait clairement.

- Alors ? Lilwen est une erreur, selon toi ? C'est ce que tu penses ? Qu'elle n'aurait pas dû naître ?!

Bella - Je n'ai jamais dit qu'elle était une erreur ! Je ne l'ai même jamais pensé, contrairement à ce que tu crois.

- Donc, que penses-tu ?! hurla Rosalie. Pourquoi lui refuses-tu le simple droit d'exister, d'être aimée ?!

Bella - Je lui ai jamais refusé ce droit-là ! J'ai le droit de ne pas apprécier quelqu'un, non ? Je ne te demande pas d'aimer Aro, que je sache, ou ceux qui abandonnent leur enfant.

- Moi, ce que je te demande, c'est de montrer un minimum de respect et d'attention à ta propre sœur ! Ton attitude me fait vomir !

Rosalie la fusillait du regard, de plus en plus indignée et furieuse. Elle ne pouvait comprendre cela, comprendre qu'on rejette sa propre famille sans aucune raison valable ! C'était indigne, révoltant, et même si cela venait de Bella, ce n'était pas tolérable.

Bella - Je l'ai surveillée ! Je ne l'ai pas laissée seule pendant qu'elle mangeait, non plus, je ne suis pas irresponsable à ce point-là même si tu le penses.

- Tu ne l'as pas poussé à manger correctement, tu la rejetait alors qu'elle voulait juste que tu la considères comme une petite sœur, tu ne lui parles pas, tu la surveilles dès qu'elle joue avec Nessie, tu te comportes comme un gardien de prison ! Ce n'est même plus de l'irresponsabilité, là ! Tu es juste une garce, avec elle ! A la place de ta mère, je n'ose imaginer à quel point j'aurais honte de ton comportement !

Elle ne s'était pas encore levée, même si elle brûlait d'envie de frapper un bon coup sa belle-sœur, de lui faire comprendre par des arguments plus frappants à quel point elle avait une attitude indigne. Mais ça voudrait laisser Lilwen seule au fond de son lit, ce qui était hors de question.

Bella - Je les laisse jouer ensemble sans surveillance parfois, je suis pas à ce point sur son dos non plus ! Et tu n'as pas à mêler Renée à ça, elle pense ce qu'elle veut, toi aussi.

- Je lui en parlerais à partir du moment où tu mets la santé de ta sœur en danger !

Bella - Je ne mets pas sa santé en danger, on sait qu'on doit la forcer à manger, donc on le fera.

- C'est un peu tard pour t'en soucier !

Rosalie grogna, puis reporta son attention sur la petite. Elle se calma instantanément en regardant la petite, blottie dans ses bras. Bella était une définitivement une garce, à ses yeux, et rien d'autre. Elle attendit patiemment qu'elle se réveille, se retenant pour ne pas frapper Bella.
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Renée Dwyer
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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyVen 10 Jan 2014 - 18:38

[Fait avec rosalie et Bella pour le téléphone]

Renée observa le tableau d'œil critique, devant une Sulpicia emballée. Déjà qu'elle n'était guère réceptive à la peinture... Mais lorsque ça représentait Aro et Caïus en pleine discussion, hum. Elle se contint cependant, se bornant à dire que oui, c'était très joli, et ça plaira sûrement à Aro. Mais un tableau de ce genre... Mon Dieu. Renée s'esquiva peu de temps après avec un sourire qui se voulait poli, mais qui révélait sans doute son manque de motivation. Remontant dans sa chambre, elle jeta ses talons dans un coin et courut jusqu'à la fenêtre. Leur appartement, à Marcus et elle, donnait sur les jardins intérieurs du château, envahis de roses et de dizaines de fleurs. Ils pouvaient se pencher à la fenêtre et au soleil sans risquer d'être vus par les humains.

Elle s'inquiétait plus que tout pour Marcus, mais aussi pour sa petite Lilwen. Elle soupira longuement, appuyée contre le rebord de la fenêtre. Où était Marcus en ce moment ? Que faisait-il ? S'en sortait-il ? Comment allait-il ? Quand allait-il rentrer ? Renée n'était pas habituée à rester seule longtemps. Elle détestait cela, et ne supportait guère de savoir quelqu'un qu'elle aimait loin d'elle, et en danger avec ça ! Son Marcus... Et si jamais il lui arrivait quelque chose ?! Elle soupira à nouveau, énervée à présent, et s'assit sur le rebord, les jambes dans le vide.

- Et toi, ma petite Lili...

Savoir son bébé au-loin était encore plus insupportable que de savoir son mari parti à la guerre. Sa Lilwen ! Sa petite fleur de lys, si loin d'elle, si loin de sa maman, non, ce n'était pas possible, c'était une malédiction. Son petit ange de soleil, loin... Elle ne le supportait plus. Elle était si jeune, si douce, si petite, si fragile, si mignonne, si tendre, sa petite... Son bébé... Renée avait presque envie d'en sauter par la fenêtre, même si ce serait totalement inutile. Elle voulait sa fille, voir SES filles, ce qui rendait cette guerre totalement exécrable. Son portable sonna tout à coup, et elle manqua de le lâcher dans le vide  en le sortant de sa poche. Oups. Aurait-elle eu le temps de le rattraper, en sautant ? Expérience à tester un de ces jours, même si Marcus serait capable de sauter derrière elle.

- Bonjour, dit-elle vaguement en Italien, peu motivée.

- C'est Rosalie Cullen, Madame Volturi.

- Rosal... s'écria-t-elle avec un sursaut violent avant de sentir un brusque courant d'air frais qui lui coupa brutalement la parole.

Elle atterrit sur ses pieds cinq étages plus bas, puis jeta un regard exaspéré à la fenêtre de la tour. Avait-on idée de construire des trucs aussi hauts ! Elle se recoiffa rapidement, sa robe un peu chiffonnée, et rassura la petite Cullen qui semblait inquiète.

- C'est bon, je suis juste tombée par la fenêtre.

Il lui sembla entendre sa petite Bella, derrière, qui étouffait un cri. Rosalie ne répondit rien, alors que Bella devait chercher quelque chose à tâtons, sans doute pour s'asseoir. Renée se dirigea vers l'un des bancs du jardin lorsqu'elle aperçut Corin la regarder avec de gros yeux, et elle agita la main pour la rassurer.

- Tout va bien ! cria-t-elle, alors que le soleil teintait sa peau de milliards de diamants. Donc, Rosalie, je t'écoute.

- C'est à propos de Lilwen. Elle vient de faire un malaise, elle dort près de moi.

Renée s'affola aussitôt, demandant à toute vitesse comment allait sa petite, son bébé, la chair de sa chair, son petit cœur, demandant mille détails et tout ce qu'elle pouvait. Et lorsqu'elle comprit le fin de mot de l'histoire, la colère remplaça aussi sec l'angoisse. Bella ! Fulminant, elle demanda sèchement à Rose si Bella était toujours à côté, ce à quoi la jeune Cullen lui répondit par l'affirmative.

- DONC, Bella, grogna-t-elle dans son portable, furieuse. Ça fait plaisir de te confier quelqu'un !! TA PROPRE SOEUR ! Tu n'es donc pas capable de t'occuper d'elle ?! Je te croyais responsable !! Et assez mature ! Ce n'est donc pas le cas ?! Comment PEUX-TU te comporter ainsi ?! Tu tiens à la faire mourir ?! Ou tu veux te venger car j'ai épousé Marcus ?!

Incapable de rester en place, Renée marchait de long en large dans les jardins, entre les roses et les genêts, sa colère ne disparaissant pas comme par miracle au soleil. Corin avait repassé la tête par la fenêtre, sûrement inquiète, mais Renée lui fit signe que tout allait bien. Elle se força à s'arrêter, à un moment, furieuse.

Je ne tiens pas à la faire mourir, je n'ai jamais dit ça ! Et puis ça va, elle n'a rien, j'ignorais qu'elle ne mangeait pas assez comme ça. Ça fait des mois que je ne mange plus comme une humaine. Et je ne veux pas non plus me venger, d'où sors-tu un truc pareil ?

- TU L'IGNORAIS ?! Tu te fous de moi ?!! Et je peux savoir ce que tu mets dans l'assiette de Renesmée ?!! Tu as pensé à vérifier, pour elle aussi, histoire de lui éviter un malaise ?!

Renée en était si choquée, de cette réponse abominable, qu'elle aurait été prête à supplier Marcus à genoux pour qu'il l'emmène en Ecosse.

Je... Mais c'est pas pareil, avec Renesmée. Et puis je ne suis pas la seule à surveiller Lilwen, et je ne vois pas pourquoi je devrais être sur son dos à chaque fois. Elle déprime, c'est pas ma faute.

- Donc, comme Lilwen n'est que ma fille, tu n'en as rien à foutre ?! Elle peut bien mourir, être malheureuse, ça ne te gêne pas ! Comment peux-tu être égoïste à ce point ?! Tu ne m'avais jamais autant déçue... Jamais que je n'aurais cru que tu deviennes ainsi ! Je me demande bien ce qu'il y a de plus blessant que de voir votre propre enfant se faire un aussi mauvais fond.

Je n'ai jamais dit ça, maman ! Je la surveille dans la mesure du possible, je ne vais pas la laisser mourir si je la vois, non plus, je n'ai pas changé pour ça et tu le sais.

- Non, justement, je ne le sais pas. Ou toi, tu ne le montre pas ! Et je ne sais pas ce qui est le pire...

Renée se laissa tomber sur un banc. Elle ne comprenait pas l'attitude de sa fille, et cela la outrait au plus haut point. Comment avait-elle pu changer ainsi ?! Se rendait-elle compte à quel point... Non, sûrement pas.

- Le pire, Bella, c'est que tu n'es même pas consciente d'une chose : à quel point TOI, tu serais blessée, si je me comportais comme ça avec Renesmée !

- Parce que tu crois que je n'ai pas été blessée, de mon côté ? Je n'ai pas changé, maman, quoi que tu penses. Je me suis occupée de Lilwen et je ne l'ai pas rejetée !

- Oh si, tu l'as rejetée. Tu l'as rejetée car tu as peur que je t'oublie, parce que tu es jalouse, parce que tu n'es plus ma seule fille... Comme si j'allais t'oublier ! Parce que j'appartiens à un monde différent. A cause de Marcus, aussi, sans doute. Comme tu avais eu peur, pour Allison.

Renée renversa la tête en arrière en fermant les yeux. Elle désespérait d'assister à ça, encore, et d'une façon aussi violente. Aussi terrible. Et Lilwen était au cœur de tout cela. Elle trouvait monstrueux que sa fille rejette tout sur elle plutôt que de se poser les véritables questions.

- Oh, s'il te plaît, ce n'est certainement pas moi qui vais t'accuser d'appartenir à un monde différent, j'ai commencé à... le fréquenter avant toi, pour info. Je ne t'en veux pas, tu es heureuse, et c'est ce qui compte.

- Tu ferais mieux, de m'en vouloir ! hurla Renée dans le téléphone. J'aimerais mieux ça que tu rejettes tout sur une fillette qui ne t'a rien fait !

- Je ne lui rejette rien dessus ! Ce n'est pas parce qu'on ne s'entend pas que je la rejette !

- Elle voudrait t'aimer, et tu le lui refuses ! Commence un peu par te poser les vrais questions, les choses avanceront plus vite.

Renée se releva, aussi vite qu'elle s'était assise, et recommença à déambuler dans les jardins. Elle aurait aussi pu rentrer dans ses appartements mais était trop tendue pour songer seulement à rester tranquille.

- Je ne le lui ai jamais demandé. Et qu'est-ce que ça peut faire, de toute façon ?

- N'oublie pas d'expliquer, alors, à Renesmée pourquoi elle n'a plus de grand-mère. Et pourquoi toi, tu peux dorénavant considérer Esmée comme ta mère à part entière. Pour reprendre tes termes, "qu'est-ce que ça change de toute façon" ?!

Elle avait enfin repris le chemin du château. Cette conversation était finie. Terminée. Elle allait harceler Marcus jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de récupérer leur fille, et adieu au reste. Puisque Bella ne voulait plus... Ce qu'elle venait de dire était le pire de tout, blessant comme jamais la jeune Volturi. Elle ne voulait plus en entendre, ne pas en subir davantage, ne plus supporter ce genre de paroles.

- Quoi ?! Mais non, le "qu'est-ce que ça change" est par rapport à ce que je pense de Lilwen ! Si je reste cordiale et aimable, c'est le principal, non ?

- Encore faudrait-il que tu réussisses à l'être un jour, répliqua Renée d'une voix dangereusement calme en poussant la porte du château. Car moi, vois-tu, j'ai pris soin de d'abord demander à Renesmée si elle voulait qu'on s'entende bien, je lui ai dit qu'elle pouvait m'appeler mamie. Mais puisque tu n'as même pas ce réflexe... A quoi bon ? Tu veux que je choisisse entre toi et Lilwen ? Je ne peux pas, Bella. Et si je ne peux protéger que l'une de vous deux, ce sera la plus jeune.

- Tu lui as... Je l'ignorais. Je ne te demande pas de choisir entre Lilwen et moi, je sais que c'est impossible. Seulement, je ne peux pas faire comme si... Comme s'il n'y avait rien, maman. Tu peux te mettre à ma place deux minutes, non ? Du jour au lendemain, j'apprends que tu épouses Marcus, que tu as une fille, qu'elle a tout ce qu'elle souhaitait. Comment veux-tu que je réagisse, après ?

- Tiens, j'ignorais que tu avais été maltraitée durant ton enfance... Tu es hypocrite, Bella, comme si tu avais prévenu le peuple avant de partir avec Edward ! Tu n'es pas la seule à pouvoir refaire ta vie... Et être jalouse à ce point de Lilwen, alors qu'elle n'a rien de plus que toi... Tu as grandi près de moi, tu voyais ton père souvent, il venait chez nous. Mieux, tu as eu une enfance humaine et normale ! J'en rajoute ? Être jalouse à ce point, c'est du délire.

Passant dans les couloirs du rez-de-chaussée, dans ce château vidé de tous ses gardes, elle se sentait encore plus seule. La guerre faisait rage, et pourtant, elle restait là, à essayer de démêler l'intellect compliqué de sa fille. Voir son intellect indéchiffrable.

- Parce que tu crois que je n'ai pas voulu prévenir les autres avant de partir ? Tu crois vraiment que, sans les Cullen, je ne serais pas retournée à Forks pour parler à Charlie, le rassurer ? Ou même TE rassurer ? Je le voyais peut-être, oui, mais pas autant que Lilwen ne voit Marcus. Tu as... changé, depuis que j'ai grandi. Pas en mal, loin de là, mais c'est... J'ai besoin de temps pour m'habituer, tu peux m'en accorder un peu, non ? Je ferai des efforts si tu veux, mais je ne peux pas tout oublier d'un coup.

- En attendant, je ne veux pas que Lilwen en pâtisse. Sois jalouse autant que tu veux, que veux-tu que j'y fasse ? Je vais supplier Marcus à genoux s'il le faut, mais je ne veux pas que Lilwen en soit malade.

- Lilwen est malade uniquement parce que vous n'êtes pas là.

- Et parce que tu te comporte comme une fille jalouse excessivement ! Enfin, autant en arrêter là... Je ne te cache pas que je me demande si Esmée ne sera pas une meilleure mère. Au revoir.

- Maman, non, s'il te plaît ! Ecoute, je... Je suis désolée, d'accord ? J'ai besoin de temps, c'est tout ce que je te demande. Esmée ne remplacera personne, et tu le sais aussi bien que moi. Ce n'est pas pour rien, si je n'arrive pas à tutoyer Carlisle.

- Je ne veux pas que Lilwen souffre en t'attendant. Ce serait la même chose si tu étais à sa place. Puisque tu es mère à ton tour, tu devrais au moins comprendre ça.

Elle raccrocha, puis monta les escaliers, blessée.
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Lilwen Volturi
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MessageSujet: Re: Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...    Ainsi va la vie... La tristesse n'en est que sa définition...  EmptyLun 13 Jan 2014 - 18:32

Mort… Tristesse… Séparation… Renée… Marcus… Voilà bien ce qui habitait le coma de Lilwen. La petite n’entendait pas du tout ce qui se passait autour d’elle, dans le monde réel. Elle était enfermé dans son monde comme un poisson dans son aquarium. Ce dernier ne prêtant pas attention aux surfaces extérieurs du bocal de verre lui servant de maison. La petite s’enfonçait de plus en plus dans son inconscient. Plongeant de plus en plus bas sans réussir à remonter à la surface pour reprendre sa respiration. Oppression, enfermement, obscurité… Voilà la toile de fond de l’imaginaire de la petite. Il n’y avait plus aucun soleil, plus aucun rire, plus aucun enfant. Il n’y avait plus rien qui puisse la tirer vers le haut, qui puisse la tirer vers l’extérieur. Pas même une corde… Pas même une échelle…

Les ténèbres qui environnaient la vision de l’enfant n’était pas prêt de terminer, il n’était pas prêt de disparaitre. Cette tâche d’encre empêchait la vision du monde extérieur. Si seulement quelqu’un pouvait saisir la main de l’enfant, la main de la petite. Si quelqu’un pouvait lui donner cette petite impulsion, ce petit signe qu’il était possible de remonter de sortir de ce monde de ténèbres. Mais apparemment cela n’était pas encore d’actualité. Les choix des personnes conscientes étaient orientés vers autres choses… Pour combien de temps encore ? Dieu seul le savait.

Cette sensation arriva enfin. C’était comme un cocon qui se recréait autour d’elle. L’enfant avait l’impression de revenir dans la bulle protecteur qu’était la période pré-natale. Cette étreinte était le fameux signale, la lumière dans l’obscurité, le phare au bord de la mer agité. Ce contact était peut-être ce qui allait permettre à l’enfant de remonter, de sortir de son coma.

Lilwen: - Maman…

Oui, c’était bien ce mot qui venait de sortir de l’inconscient de la petite Lilwen. Après tout, seul Renée était capable d’autant de tendresse envers l’enfant. Seule elle pouvait la serrer dans ses bras de cette manière là. La petite avait l’impression d’être redevenu l’être unique et merveilleux que son père et sa mère aimait plus que leur propre vie. Cette étreinte fut la bouffée d’air qui aida Lilwen à remonter progressivement.

Ce ne fut qu’au bout d’une dizaine de minute que la petite hybride ouvrit enfin les yeux. Le monde autour d’elle était comme flou. Elle ne reconnait rien, elle était trop épuisé, trop vidé de ses forces pour discerner correctement ce qui se passait autour d’elle.

Lilwen: -Maman ? Où suis-je ? J’ai froid…

Rosalie la prit alors dans ses bras et la consola tendrement. Bella restait dans le fond. Sa présence rassurait un peu Lilwen. La journée se finit alors tranquillement dans un silence quasi-monastique.
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