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 Exorcisme public ! La folie de Duncan !

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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyDim 9 Mar 2014 - 16:42

L’exorcisme… Quel ministère difficile et en même temps magnifique. La foi des personnes s’en remettant au prêtre pour se faire libérer d’un mal que l’on appelle dans la foi catholique une possession est surement une des pépites que donne à contempler cette mission critique du prêtre. Cela est d’ailleurs une des raisons pour laquelle il n’y a qu’un seul prêtre ayant autorisation de combattre le démon par diocèse. Ah l’exorcisme… Duncan n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi son évêque lui a confié ce ministère. Avait-il un charisme particulier ? Avait-il commis une bêtise ? Voulait-il le tester pour voir ce qu’il avait dans le ventre . Était-il le seul prêtre de son diocèse à croire encore au démon et à toutes les horreurs qu’il pouvait imposer au monde ?

Le démon… Quelle immonde créature… Ce dernier pouvait prendre possession du corps et de l’âme d’un mortel s’approchant trop de lui. Et cela juste pour assouvir son propre plaisir et pour causer la perte de l’humanité. Le démon… Source du péché et de la déchéance de l’homme. Sans lui, Adam et Ève seraient encore dans le paradis, le jardin d’Éden. Sans lui, Job n’aurait pas enduré toutes ses souffrances. Sans lui, le Christ n’aurait peut-être pas dû mourir sur une croix… Mais le démon était bel et bien présent dans le monde. Prenant de multiples formes: pornographie, orgueil, luxure, avarice, satanisme, profanation d’Église, massacre d’humain… Le démon… Surement le plus grand fléau de l’humanité…

L’exorcisme… Quel ministère difficile et en même temps magnifique. Ce dernier était peut-être la seule arme de l’Église contre la puissance des ténèbres, contre l’ange de lumière, contre Lucifer. L’exorcisme… Quelle joie de sauver des âmes damnées par le prince des ténèbres. Cette joie, Duncan ne l’avait pas encore vécu. Son premier exorcisme n’avait pas encore eut lieu. Cependant, il savait que cela n’allait pas être de tout repos. Essayez donc d’éteindre un incendie avec la foi simplement. C’était un peu ça le rôle d’un exorcisme. Alors si ce dernier n’avait pas la foi… Il n’y arriverait surement pas…

Le démon… Quelle immonde créature… Ce dernier était si difficile à combattre que cela causait des cheveux blancs au jeune prêtre qu’était Duncan. Il n’avait malheureusement pas encore réussi à trouver un véritable cas d’exorcisme majeur. Et pourtant ce n’était pas faute d’avoir tenté et essayé. Ce dernier se faisait comme discret. Pourtant, les rapports du Vatican laissèrent présager qu’il agissait de manière directe sur le monde d’aujourd’hui. Des rumeurs sur des buveurs de sang étaient de plus en plus rapportées au service du saint-Siège relative aux activités ésotériques et aux pratiques démoniaques. L’évêque de Duncan l’avait alors chargé de faire un exposé, court mais précis, aux médias de son pays pour expliquer la position du Saint-Siège et prévenir la foule de se protéger de ce genre de créature issue tout droit du monde des enfers. Le jeune prêtre avait mis pas mal de temps avant d’accepter cette mission, mais il sentait comme une motion de l’Esprit le poussant à réaliser cette commande du Cardinal primat d’Écosse.

Le jeune prêtre était à son bureau en train de réfléchir à son angle d’attaque lorsqu’il se rappela la vidéo d’un certain malade qui avait tenté de se faire cramer dans un hangar en compagnie d’une jeune enfant innocente et surement toute gentille. L’exorcisme ne mit pas longtemps à trouver cette dernière et décida de l’uploader sur son ordinateur histoire de ne pas être bloqué par une panne internet au début de la conférence. Cela serait un élément qui lui ferait perdre en crédibilité et réduirait son message à un simple délire de l’Église voulant encore une fois contrôler les consciences. Chose qui risquerait de faire perdre toute confiance à l’abbé Duncan Maccampbell.

Duncan: *Espérons que tout se passe bien… Ce n’est pas comme si je jouais mon avenir avec cette conférence… Après tout, je ne suis qu’un simple prêtre diocésain et rien d’autre… Qui écoutera la voix d’un gamin comme moi ? Je ne risque surement rien.*

Le jeune prêtre tournait le problème dans tous les sens. Il ne voyait pas vraiment comment aborder la chose. Une simple conférence ne ferait aucun bruit, aucun effet. Un exorcisme public pourrait être quelques choses d’intéressant . Mais son évêque lui donnerait-il l’autorisation ? Devait-il le mettre au courant ? Non… Il le ferait et prouverait au monde que le démon existe bel et bien. Quitte à perdre son autorisation de célébrer les sacrements et à se faire excommunier de l’Église pour désobéissance flagrante et usage illicite d’un rituel de l’Eglise Catholique Romaine.

Le jeune prêtre se décida rapidement et continua la préparation de sa conférence/exorcisme publique. Il savait très bien qu’il allait devenir un être que l’Église s’empresserait de renier. Mais il en avait marre de voir le monde se jeter de plus en plus dans la gueule des ténèbres. La conférence serait peut-être la piqure de rappel que le monde attendait depuis si longtemps.

Quelques semaines avant, le jeune vicaire envoya les invitations à différentes personnes y comprirent le docteur Cullen avec qui il avait eu une très belle discussion à ce sujet lors de sa première hospitalisation. Ce dernier serait sûrement intéressé à voir le point de vue de l’Église sur ce sujet-là et peut-être que cette conférence permettra de le ramener à la fois chrétien.

Le jour de la conférence ne tarda pas à arriver. Le jeune Duncan avait revêtu tout spécialement sa longue soutane noire aux trente-trois boutons. Il avait préparé dans une petite boîte un surplis blanc et une étole pastorale violette. Ainsi que de l’eau bénite, un crucifix et le rituel de l’exorcisme. Il plaça le tout sur la table de conférence et attendit patiemment que la salle se remplisse. Lorsque l’heure fut arrivée. Le jeune prêtre se mit à genoux en se tournant vers la croix et se signa. Puis, d’une voix lente, il récita un pater et un ave avant de se lever et de se tourner vers la foule présente. Il y avait radio, télé, homme politique, représentant d'autres culte. Cette conférence devait être la première d’un cycle de trois que le diocèse donnait pour la formation des fidèles.

Duncan: - Le démon n’existe pas. Oui… Voilà bien la première chose que je voudrais vous dire aujourd’hui.

Le jeune prêtre se tue et laissa s’écouler quelques secondes avant de reprendre de la même voix lente et posée.

Duncan: - Du moins, c’est ce que la société veut faire croire. Cependant voilà, cela n’est pas vrai. Le démon existe bel et bien. Et pour vous le prouvez j’ai décidé de procéder à quelque chose de rarement publique, un exorcisme !

Le jeune prêtre eut à peine le temps de finir sa phrase que la lumière de la salle s’éteint et que l’alarme à incendie retentit. Décidément… Cela n’était pas son jour. La salle fut alors évacuée et la conférence tout bonnement annulée. Le jeune prêtre ses vut convoqués par son évêque qui lui expliqua que cette alarme venait simplement de lui. Le prince de l’Église passa au moins deux heures à sermonner le jeune prêtre et à lui faire comprendre de ne plus jamais recommencer ce genre de chose. Procéder à un exorcisme en public… Mais quelle folie… L’évêque fit aussi comprendre au jeune prêtre qu’il était suspendu pour une durée de cinq mois. Il n’avait plus le droit de dispenser les sacrements sauf danger de mort pendant ce laps de temps. Cependant, il pouvait continuer à résider dans son presbytère.  

Duncan rentra alors chez lui et se mit à genoux devant le Christ en croix… Il murmura alors.

Duncan: - Seigneur… Je ne comprends pas… Que voulez-vous de moi ? Qu’ai-je fait de mal pour mériter cela ?

(Répond qui veut sinon le Rp se clôture-là : p. Ce n’est pas aujourd’hui que je tuerais mon personnage : p.)
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyDim 9 Mar 2014 - 19:28

Il faut croire qu'il y avait certaines personnes au monde qui ne savaient pas se tenir tranquilles... Carlisle regarda d'un air effaré les journalistes qui rechargeaient les batteries de leurs caméras avant de s'installer dans la salle. Lorsqu'il avait vu l'invitation de Duncan, il avait sauté au plafond en manquant de s'étouffer, réduisant en miettes sans faire exprès le stylo-plume qu'il tenait en main. Puis il avait juré si fort qu'il avait réussi à en alerter toute sa famille, avant d'insulter le prêtre de tous les noms d'oiseaux appris au cours de sa vie depuis plus de 300 ans. Toujours debout près de l'entrée de la salle, il se demandait comment empêcher ça. Ce petit humain était un malade, et dangereux... Comment empêcher la conférence ? Il devait bien y avoir quelque chose à saboter, quelque part.

Il rentrait, et commençait à dériver vers les sous-sols lorsqu'il vit passer l'évêque et l'entendit discuter avec son adjoint, qu'il allait empêcher ce "petit idiot" de faire des conneries. Ah, au moins, il n'était pas le seul. Soulagé, Carlisle finit par suivre les autres à l'intérieur de la salle. Il n'en revenait pas de voir un comportement si irréfléchi et suicidaire. Il avait presque envie de lui coller quelques baffes pour lui remettre les idées en place. N'avait-il donc jamais entendu parler de la Conférence de Ceallagh ? Et de sa disparition toujours inexpliquée ? Il le couva d'un regard bien lourd alors qu'il arrivait sur la scène. Im-bé-cile. Les multiples coups qu'il avait reçu sur la tête avaient dû lui abîmer le cerveau ! Il doutait même que ce soit récupérable. Il ferma les yeux un instant pour se calmer, excédé.

Duncan - Le démon n’existe pas. Oui… Voilà bien la première chose que je voudrais vous dire aujourd’hui.

Carlisle jeta un coup d'œil vers la porte. Il s'attendait presque à voir rentrer un des gardes d'Aro, quelque chose qui interrompt la cérémonie, les lumières qui s'éteignent, puis, lorsque la lumière reviendra, le jeune prêtre étendu au sol, victime d'une crise cardiaque foudroyante. On marmonnera un peu, puis l'histoire s'en terminera là. Un humain stupide de plus sur la longue liste des victimes des Italiens. Il croisa les bras, attendant. Et cela ne manqua pas. alors que le jeune prêtre venait d'annoncer son intention de faire un exorcisme, l'alarme incendie se déclencha tout à coup.

Le médecin se leva très tranquillement et se dirigea vers la sortie, remerciant mentalement l'évêque. Il avait sûrement sauvé la vie du petit vicaire, bien qu'il ne se doute pas que ça aille jusqu'ici. Il retrouva sa voiture et et rentra chez, lui, roulant presque lentement jusqu'à Beith. Arrivé au village, il se gara à côté de l'église et coupa le moteur. Il surveillait le retour du jeune idiot, patientant en tapotant le volant. Les habitants du village vaquaient à leurs occupations, tranquillement. Il patienta deux bonnes heures avant de le voir enfin. Il semblait comme abattu en rentrant dans le presbytère. S'il croyait en avoir fini...

Carlisle sortit, ferma sa voiture, et suivit à grands pas. Il sonna puis entra directement, trouvant rapidement le prêtre à genoux devant une croix de bois. Il se racla la gorge pour attirer son attention, tâchant de ne pas paraître trop agacé. Il ne voulait pas l'effrayer, juste lui mettre un peu de plomb dans la tête. Ce n'était pas pour rien si on naissait avec cerveau et pas avec un petit pois ! Et il fallait apprendre à s'en servir.

- Vous êtes fier de vous, j'imagine ? lança-t-il.

Maccampbell ne daigna même pas bouger, ni parler, ni réagir. Carlisle leva les yeux au ciel, s'avança et le prit par le bras pour le remettre vite fait debout avant de l'obliger à lui faire face et le regarder dans les yeux.

- Je peux savoir ce que vous espériez ? Ce que vous attendiez ?! Vous vous êtes conduit comme un gosse ! Certaines choses ne doivent pas être dites en public.

Duncan - Que me voulez-vous ? Vous me connaissez à peine. Pourquoi vous occuperiez vous de moi ? De toute façon... Je croyais que ces choses n'existaient pas pour vous...

Ne pas le baffer tout de suite. Ni crier. On était tout de même dans un presbytère. Carlisle soupira longuement, désespérant de lui faire comprendre le danger dans lequel il se fourrait. S'il continuait ainsi, il allait mourir, purement et simplement. Pourquoi ne parvenait-il pas à s'en rendre compte ?

- Peut importe ce que je crois ou non. Vous êtes jeune, et vous n'avez certainement pas les épaules assez solides pour assumer certaines choses.

Duncan - Assumer quoi ? Les histoires de buveurs de sang, de démons et tout le tralala ne sont que foutaises pour vous. La seule chose que je ne peux pas assumer aujourd'hui c'est mon impossibilité de célébrer les sacrements. Cependant, je suis prêt à refaire cette conférence s'il le faut !

Il avait été mis à pied et il continuait tout de même à faire sa forte tête ? Un peu exaspéré, Carlisle le poussa à s'asseoir dans un fauteuil près de la cheminée, où un feu crépitait faiblement. Il ne comprenait décidément pas... Le dernier à avoir effectué une séance de ce genre avait été torturé, enlevé, mordu, puis assassiné. Sa femme avait été tuée. leurs deux enfants aussi. Et le nom de cette famille discréditée, traînée dans la boue, montrée du doigt comme des fous furieux.

- Pourquoi avez-vous besoin de faire ça ?! Vous n'y comprenez rien... Ce sont des forces qui vous dépassent, et vous n'êtes pas armé pour les combattre !

Duncan - Pourquoi ? Pourquoi ? Pour donner aux hommes une chance de se battre contre le satan... Mais vous m'avez l'air bien informé de ce monde... Me cacheriez-vous quelque chose ?

Carlisle s'approcha de lui, et s'assit sur le fauteuil en face. S'il n'abandonnait pas maintenant, ce sera trop tard. Et viendra une nuit où, alors qu'il dormira tranquillement, deux ou trois ombres se glisseront dans sa chambre, mettant fin à sa carrière. Cela passera pour un accident ou un suicide. Il sera enterré, amen et adieu.

- J'ai combattu ce monde. Mon père l'a combattu. Et j'ai obtenu bon nombre d'informations. Assez pour savoir que vous foncez dans un mur. Vous ignorez même ce que vous combattez, mon pauvre ami. Je dois vous reparler de ces loups mutants qui ont attaqués Paris ? Et de la petite de Bethel, qu'on a retrouvé ?

Il s'était légèrement penché pour le regarder droit dans les yeux. L'affaire de Paris avait secoué le monde entier, et surtout, le fait qu'on ait retrouvé l'enfant disparue. La fillette de Bethel. Connaissant Jane, il savait qu'elle devait copieusement maudire la situation.

Duncan - Que savez-vous donc ? Qui sont ces ombres ? Pourquoi aurais-je peur de mourir en martyr ? Le Seigneur me fortifiera !

Il se leva d'un bond et courut au-dehors. Carlisle soupira et le suivit plus lentement. Il faudrait quelque chose pour le convaincre que cette route n'était pas faite pour lui. Pour qu'il cesse de s'accrocher, de se battre. Ils étaient sous l'ombre d'un grand chêne, alors qu'un orage s'annonçait. Le docteur regarda Duncan un long moment, pensif.

- Ecoutez, vous risquez de vous perdre... Pourquoi ne suis-je pas resté pasteur, selon vous ? D'accord, je ne l'étais pas devenu par choix, mais la fin fut plus abrupte que prévu.

Il le rejoignit, restant silencieux un moment avant de reprendre.

- Il y a différentes manières de combattre. Je vous ai dit que je n'y croyais pas pas, ce n'est pas exactement vrai... Dans tous les cas, un exorcisme ne vous protégera pas, même contre ces loups. Et vous êtes jeune. Vous n'avez pas encore assez d'expérience ni de force, comme il m'en manquait cruellement lorsque j'ai été pasteur.

C'est sûr que courir derrière un vampire assoiffé, même vieux, n'était pas le meilleur de la sécurité. Il n'y avait pas pensé, sur le moment, voulant juste arrêter ces créatures. Il revoyait encore cet inconnu à la peau pâle et aux yeux noirs, se retourner, le plaquer au sol violemment. Il s'était débattu avec l'énergie du désespoir, perdant sa croix dans l'affaire et appelant ses amis. Puis le vampire s'était penché et l'avait mordu... Plus que la douleur, c'était la honte et la peur qui l'avaient terrassé.

- Bref, tout ça pour vous dire qu'une autre conférence ne vous mènerait à rien. Vous risquez de vous y brûler.
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyLun 10 Mar 2014 - 16:26

Le jeu du démon était bien étonnant. Il vous prenait à part pour vous soudoyer des actes interdits, déconseillés. Tout cela pour une seule et unique raison, bruler les ailes de sa victime. Cette expérience, Duncan venait de la vivre avec la conférence. Amertume, tristesse, douleur remplissait à ce moment précis l’esprit du jeune clerc. On aurait dit que des poignards étaient en train de transpercer le coeur de l’homme de Dieu. Douleur et tristesse, deux fruits souvent indissociables l’un de l’autre, deux fruits provenant de l’oeuvre du démon ou du péché. Ces sentiments étaient en train de s’insinuer dans le coeur du jeune homme. Sa seule raison de vivre à ce moment précis était sa confiance en Jésus, sa foi en Dieu. Cela, le démon ne pouvait pas le renverser, le détruire. Duncan avait donné sa vie à l’Église à cause de sa foi. Et jamais, il ne perdrait sa seule raison de se lever le matin, d’enfiler sa longue soutane, de vivre son célibat. Sa foi était pour Duncan un peu comme la colonne de nué guidant les hébreux lors de leur fuite d’Égypte. Elle était un peu comme l’étoile guidant les rois mages lors de la nativité du Seigneur. Elle était un peu comme le fil d’Ariane guidant le voyageur dans la nuit. Duncan aurait-il seulement pu survivre à cette épreuve s’il n’avait pas eueut foi en Dieu ?

Quelqu’un tira alors le jeune prêtre de sa méditation. Cette personne avait jugé bon de bousculer Duncan en lui tirant le bras. Le garçon ne reconnut pas dès le début la personne qui était venu lui faire la leçon. Cependant, comme perdu dans ses pensées, il ne tenta même pas de chasser la personne de son domicile. La voix familière du docteur Cullen résonna alors dans la pièce.

Dr Cullen: - Je peux savoir ce que vous espériez ? Ce que vous attendiez ? ! Vous vous êtes conduit comme un gosse ! certaines choses ne doivent pas être dites en public.

Comme un gosse, comme un enfant, mais pour qui se prenait donc ce médecin. Avait-il aussi passé un diplôme de psychologue en plus de sa formation théologique et médicale ? Comment pouvait-il seulement imaginer qu’il était la bonne personne pour remettre Duncan à sa place ? N’avait-il pas compris que le suspens prononcé par l’évêque était déjà une sanction assez pesante sur le vicaire de la paroisse ?

Duncan: - Que me voulez-vous ? Vous me connaissez à peine. Pourquoi vous occuperiez vous de moi ? De toute façon... Je croyais que ces choses n'existaient pas pour vous…

Nan, mais cela était vrai. Le médecin lui avait soutenu il y avait à peine un mois de ça qu’il ne croyait pas en la damnation de l’âme. Comment d’un coup, il pouvait se croire investit d’une parole d’autorité lui permettant de remettre le jeune vicaire à sa place. C’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité. Le médecin n’avait pas reçu du Seigneur la mission d’être l’ange gardien de l’abbé. Pour qui se prenait-il ?

La conversation dura encore une bonne dizaine de minutes. Cela tournait un peu en rond. Carlisle n’était apparemment pas propice à se raisonner et à laisser le jeune prêtre gérer sa vie telle qu'il l’entendait. Cependant Duncan ne comptait pas baisser les bras aussi rapidement. Il n’était pas encore né celui qui pourrait se dire capable de le raisonner et de le ramener dans le droit chemin. Pour le jeune prêtre, le seul chemin qui était valable était celui de la vérité, de l’unique Vérité, le Christ !

Le vicaire, surement pris d’un saut d’humeur, décida de sortir dehors pour prendre l’air. Il ne savait vraiment pas comment faire comprendre au bellâtre aux yeux d’or qui lui servait de médecin qu’il n’était pas nécessaire de rester sur son dos. S’il devait mourir pour la Gloire de Dieu, ce n’était pas le sermon d’un incroyant qui allait le faire changer d’avis.

Dr Cullen: - Il y a différentes manières de combattre. Je vous ai dit que je n'y croyais pas, ce n'est pas exactement vrai... Dans tous les cas, un exorcisme ne vous protégera pas, même contre ces loups. Et vous êtes jeune. Vous n'avez pas encore assez d'expérience ni de force, comme il m'en manquait cruellement lorsque j'ai été Pasteur. Bref, tout ça pour vous dire qu'une autre conférence ne vous mènerait à rien. Vous risquez de vous y brûler.

Le jeune Duncan tourna le dos au médecin ne sachant plus vraiment quoi répondre, quoi dire. Si même un homme avec un tel charisme n’avait pas la force de combattre les ténèbres qui était-il donc pour se dresser contre elle ? Le prêtre sentait au plus profond de lui que les paroles de Carlisle étaient là pour le protéger, mais il ne pouvait se résoudre à laisser tomber son combat contre le démon, contre les suceurs de sang. Mais comment faire passer cette idée ? Comment expliquer à la seule personne au monde qui éprouvait apparemment un peu de sympathique pour l’abbé Maccampbell qu’il ne renoncerait jamais ?

Duncan: - J’entends… J’entends bien vos propos. Mais comprenez que je sois dans le doute vous concernant. Vos propos sont contradictoires depuis la première fois que je vous aie rencontré. Qui êtes-vous vraiment ? Pourquoi manquiez-vous de force ? M’avez-vous vraiment tout dit vous concernant ? Qu’est-ce qui vous a fait arrêter ? Avez-vous vous été vous-même damner ? Vous parlez avec tellement de facilité de ce sujet qu’on dirait que vous le vivez de l’intérieur. Et cela, je ne peux me l’expliquer. Comment pouvez-vous parler aussi bien d’une réalité que vous avez fui comme un petit chien apeuré ? Expliquez-moi donc ! Arrêtez de me prendre pour un enfant ! Si vous voulez protéger ma vie, soyez vraiment honnête avec moi ! Dites-moi tout ce que vous savez sur ce sujet ! Avez-vous déjà été attaqué par un être surnaturel ? Par un démon ? Comment connaissez-vous leur puissance ?

Duncan avait peut-être oublié de mesurer la puissance et la portée des mots qu’il venait d’employer. Mais il voulait comprendre. Le jeune prêtre voulait savoir quel risque il encourait en poursuivant dans cette direction. Seulement, voilà, sa personnalité était-elle que quelques remords lui montèrent dans le coeur. Duncan avait peur de blesser le médecin, la seule personne qu’il commençait à considérer comme un ami.

Duncan: - Désolé… Excusez les mots que j’ai employés. Mais je veux comprendre. Je suis désolé, si je vous blesse dans ma façon de m’adresser à vous. Mais je dois savoir ce que je dois combattre ! C’est bien parce que je vous respecte que je me sois permis d’être aussi honnête et direct avec vous ! Éclairez donc ma lanterne. Si le Seigneur vous a mis sur ma route, ce n’est pas pour rien je pense !
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyLun 10 Mar 2014 - 17:26

Duncan se contenta de lui tourner le dos, comme en proie au trouble. Carlisle soupira, laissant son regard dériver sur la petite place ombragée, les pavés, les fleurs qui bordaient les chemin, l'immense chêne qui les couvrait de son arbre, le vent qui agitait légèrement les feuilles. Il ne savait plus comment s'y prendre. Une fois la guerre finie, ce sera l'heure du ménage. Et si jamais Maccampbell se faisait trop remarquer d'ici là, il y passera, lui et bien d'autres. Carlisle en avait assez de voir tous les humains envers qui il avait de la sympathie mourir de vieillesse, disparaître de sa vie car il devait partir, ou avoir un accident, une maladie. Dans le cas du prêtre, ce sera assassiné. Un parmi d'autres.

Duncan - J’entends… J’entends bien vos propos. Mais comprenez que je sois dans le doute vous concernant. Vos propos sont contradictoires depuis la première fois que je vous aie rencontré. Qui êtes-vous vraiment ? Pourquoi manquiez-vous de force ? M’avez-vous vraiment tout dit vous concernant ? Qu’est-ce qui vous a fait arrêter ? Avez-vous vous été vous-même damné ? Vous parlez avec tellement de facilité de ce sujet qu’on dirait que vous le vivez de l’intérieur. Et cela, je ne peux me l’expliquer. Comment pouvez-vous parler aussi bien d’une réalité que vous avez fui comme un petit chien apeuré ? Expliquez-moi donc ! Arrêtez de me prendre pour un enfant ! Si vous voulez protéger ma vie, soyez vraiment honnête avec moi ! Dites-moi tout ce que vous savez sur ce sujet ! Avez-vous déjà été attaqué par un être surnaturel ? Par un démon ? Comment connaissez-vous leur puissance ?

Carlisle ne bougea pas, les yeux fermés. Il hésitait à tout lui dire, mais savait qu'il le faisait, ils mourront tous les deux. Et Carlisle ne voulait pas abandonner sa femme, ses enfants, ses deux petites-filles. D'un autre côté, on pouvait aussi dire que le prêtre était destiné à mourir avant trente ans... Il l'avait dit lui-même, il ne renoncera pas, il refera une autre conférence. Il continuera, jusqu'à attirer sur lui le regard rouge de sang du clan Volturi. Il attirera leurs foudres sur lui. Il mourra comme Ceallagh. Il disparaîtra de la circulation, sans bruits ni heurts. Et il voudrait tout connaître ? Si c'était le cas, il lui faudra choisir entre la damnation ou la mort. Dès maintenant. Carlisle n'avait pas envie de le voir périr de la main des Italiens. Il était si jeune ! Il n'avait même pas trente ans, avait à peine vécu, et il lui faudra céder dès maintenant. Ce ne sera pas une mort en martyr, comme il le croyait. Ce sera une mort dans l'ombre, rapide et silencieuse, glaciale et sans visage.

Il garda alors le silence, hésitant. Comment devait-il réagir ? Duncan pensait qu'il avait fui cette réalité, alors qu'il en était simplement devenu un élément. Il avait échoué, autrement dit. Il avait cru pouvoir combattre ce "mal", s'était précipité à sa suite avec des armes ridicules et inutiles. Il en était mort. Il était alors un enfant, lui aussi, comme Duncan aujourd'hui. Un enfant qui avait voulu bien faire et qui s'était fait avoir. Il porta inconsciemment la main à son cou, sur la trace de morsure blanche, toujours plus froide que le reste de sa peau. La mort ou la transformation ? Il fallait choisir. Duncan pouvait comprendre, oui. Puisque son attitude le condamnait, autant tout lui expliquer, puis lui demander de choisir sa route. Carlisle ne le tuera pas lui-même, il s'y refusait. Même si ce serait plus charitable.

Duncan - Désolé… Excusez les mots que j’ai employés. Mais je veux comprendre. Je suis désolé, si je vous blesse dans ma façon de m’adresser à vous. Mais je dois savoir ce que je dois combattre ! C’est bien parce que je vous respecte que je me sois permis d’être aussi honnête et direct avec vous ! Éclairez donc ma lanterne. Si le Seigneur vous a mis sur ma route, ce n’est pas pour rien je pense !

Carlisle se retourna enfin vers lui. Il n'arrivera pas à le convaincre d'abandonner, encore moins de tout oublier. Et bien soit. Il se rapprocha de lui, le regard un peu plus sombre.

- Vous êtes bel et bien un enfant, murmura-t-il. Et il aurait mieux valu pour vous que vous le restiez, voyez-vous. Mais puisque vous refusez d'abandonner...

Il le prit par le poignet, sans crier gare et le serra pour l'entraîner avec lui, retournant à l'intérieur du presbytère. Peu importe à présent qu'il sente la froideur de sa peau, ou même sa force. Son comportement le condamnait, mais il lui restait à choisir entre la mort ou la transformation. Beaucoup d'humains se retrouvaient un jour dans cette situation, même si très peu avaient le choix. Il poussa Duncan jusque dans sa chambre, car les volets étaient fermées. Il referma la porte derrière lui, sans plus se soucier de paraître plus menaçant que de coutume.

- J'ai aussi été un enfant, commença-t-il d'un ton très calme, debout devant la porte, les yeux fixés sur le jeune homme. Pasteur et exorciste, oui, je l'ai été. Mais j'étais aussi Inquisiteur de l'Eglise. J'avais pris la suite de mon Père. Et quand je vous dis Inquisition, je vous parle de la vraie, l'unique. Pendaisons, tortures et bûcher étaient ses armes. Des centaines de personnes ont péries sous son ordre. C'était au 17ème siècle... En Angleterre, au 17ème siècle.

Il laissa passer une minute pour que le prêtre essaye de digérer ce qu'il venait de lui dire. Carlisle, lui, avait littéralement l'impression de revivre cette époque, sa vie humaine. Il gardait un ton serein et mesuré. Lui devant la porte, les fenêtres fermées, son interlocuteur ne pouvait s'enfuir.

- Comme tous les Enfants, je voulais bien faire, débarrasser le monde du mal. Mais condamner des personnes que je savais innocentes me rebutait. J'ai cherché, étudié, et finalement trouvé une véritable bande "d'êtres surnaturels", vivant cachés dans les bas-fonds de Londres. J'avais vingt-trois ans à l'époque. Et l'enfant que j'étais s'est mis à leur poursuite. Avec des armes inutiles, croix en bois, eau bénite, et prières. Bien évidemment, je me suis fait avoir... Vous devinez la suite. Le vampire que je suivais devait être très vieux, mais plus fort que moi, cela va sans dire. L'enfant est mort, ce jour-là.

Son ton s'était fait bien plus sombre sur les deux dernières phrases. Mais puisque Duncan voulait comprendre, il allait comprendre. Charge à lui de réussir à l'accepter. Il finit par reprendre après un long silence.

- Je savais que mon père m'aurait fait tuer sans une once d'hésitation, voyez-vous. J'ai pris la fuite, me cachant dans les recoins les plus désolés. J'avais honte de celui que j'étais devenu. Il n'était pas question pour moi de tuer des humains, alors j'ai trouvé une alternative. Chasser des animaux. Uniquement des animaux. Jamais je n'ai tué un humain depuis le jour de ma "mort". C'est possible si on possède un minimum de volonté.

Il montra alors ses yeux d'or liquide, d'un geste lent et calculé, avant de laisser retomber sa main.

- Et aujourd'hui, je vous vois là, quasiment au même âge, bourré des mêmes principes, persuadé des mêmes choses. Je vous vois courir vers la mort les yeux fermés... Car vous êtes déjà condamné. Cette conférence ratée, même si elle n'a pas eu lieue, fera parler d'elle, ne serait-ce qu'à cause de son achoppement. Il existe un clan qui veille à ce que les humains ne soient au courant de rien. Avec votre comportement, vous avez attiré leur regard.

Il prit une petite inspiration, puis soupira.

- Je ne vous ôterais pas la vie. Ma vocation est de soigner, pas de tuer. Mais eux le feront. Sauf si vous choisissez une autre voie. Vous vouliez la vérité, la voilà.
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyMar 11 Mar 2014 - 14:29

HJ a écrit:
Désolé de la piètre qualité du rp...

Les paroles de Duncan pouvaient paraître dures à la première venue. Mais voilà, c’était la motion qui habitait son coeur. Le jeune homme venait de mettre Carlisle devant un choix cornélien. Mais cela, le prêtre ne le savait pas encore. Céder à la tentation du savoir, au désir de comprendre le monde alors que l’homme n’avait pas pour but cela. Voilà bien le péché que venait de commettre Duncan. Lui qui désirait combattre le démon venait de tomber dans son piège. Lui qui était ministre de la miséricorde allait avoir besoin d’un pardon si grand qu’il ne pourrait provenir que de Dieu. Vouloir comprendre l’incompréhensible, mais quelle preuve d’orgueil ! Le jeune clerc venait de prouver une nouvelle fois son immaturité, son enfance humaine et spirituelle. Il n’était qu’un avorton, un avorton que le Seigneur connaissait depuis le sein de sa mère, mais un avorton quand même. Sa vie était ridiculement courte en comparaison de celle du docteur Cullen et pourtant Duncan pensait avoir plus de sagesse que ce dernier. Sa vie était ridicule face à la folie de ses actes.

Dr Cullen: - Vous êtes bel et bien un enfant. Et il aurait mieux valu pour vous que vous le restiez, voyez-vous. Mais puisque vous refusez d'abandonner...

Le poignet de Duncan se trouva alors enfermé dans une prison de glace. Prison résistante mais pourtant douce. Le jeune prêtre sentait la résolution de Carlisle et en même temps sa douceur, son désir de ne pas lui faire de mal. Ce geste, quoique brutal, plongea Duncan dans un climat de confiance. Cette attitude du médecin était un signe pour lui qu’il allait enfin comprendre. Que ses yeux allaient s’éclairer face à la ténèbre du monde qui l’entourait, face aux incompréhensions qui persistait à assombrir sa vie donnée à Dieu.

Carlisle emmena le jeune humain dans la maison. Il prie la direction d’une pièce plutôt sombre. Les volets fermés et le manque de lumière donnaient une impression d’enfermement qui fit perdre le peu de confiance que venait de gagner Duncan. S'était-il trompé sur Carlisle ? Ce dernier n’allait-il pas se débarrasser de lui purement et simplement ? Le jeune prêtre examina rapidement la pièce et comprit que la fuite était impossible. La seule issue possible était bloquée par la carrure du Cullen. Mais dans quelle merde venait de se mettre le ministre de l’Église ?

Duncan: *J’apprendrais à tourner sept fois la langue dans ma bouche avant d’exiger de comprendre l’incompréhensible. Seigneur protégez-moi ! Seigneur aidez le pauvre pécheur que je suis !*

Une longue litanie de prière venait de commencer dans l’esprit de l’homme de Dieu. Litanie demandant au Seigneur de l’accompagner, de le soutenir, de devenir son roc, sa citadelle imprenable comme le disaient si bien les paroles du psalmiste. Mais qu’avait-il donc fait ? Pourquoi Duncan n’avait-il donc pas comprit qu’il aurait mieux valu se taire plutôt que de poser de telle question ? Qu’est-ce qu'avait pu traverser l’esprit du jeune homme pour qu’il commette cette faute irréparable ?

Dr Cullen: - J'ai aussi été un enfant. Pasteur et exorciste, oui, je l'ai été. Mais j'étais aussi Inquisiteur de l'Église. J'avais pris la suite de mon Père. Et quand je vous dis Inquisition, je vous parle de la vraie, l'Unique. Pendaisons, tortures et bûcher étaient ses armes. Des centaines de personnes ont péri sous son ordre. C'était au 17ème siècle... En Angleterre, au 17ème siècle.

Les paroles du docteur ramenèrent un peu de calme dans le coeur du prêtre qu’était Duncan. Ainsi donc, il ne décéderait pas aujourd’hui. Carlisle avait apparemment décidé d’ouvrir son coeur à l’enfant qu’il avait en face de lui. La fin de ses premières paroles laissa un petit doute chez l’exorciste. 17ème siècle, le médecin n’était-il pas en train de se foutre littéralement de sa poire ? Il ne pouvait pas être si vieux…

Duncan: *Réfléchissons… Réfléchissons… Cela explique son cursus scolaire un peu hors normes. Mais quand même, un suceur de sang ne peut pas être aussi… Aussi… Aussi…*

Le mot « beau » n’arrivait pas à germer dans l’esprit du prêtre. Ce qualificatif lui semblait contre nature lorsqu’il comprit ce qu’était réellement la personne qui l’avait déjà soigné par deux fois. Le reste de l’explication du médecin ne fit que confirmer la conclusion que Duncan venait de formuler dans son coeur. Ainsi donc les immortels, les vampires existaient bel et bien. Ainsi donc il était possible de perdre son âme et de continuer à vivre dans le monde d’aujourd’hui. Ainsi donc, il ne s’était pas trompé… Cependant, sa vie était en danger et cela à cause de sa stupidité.

Dr Cullen: - Je ne vous ôterais pas la vie. Ma vocation est de soigner, pas de tuer. Mais eux le feront. Sauf si vous choisissez une autre voie. Vous vouliez la vérité, la voilà.

Hum, ce final tout du moins intéressant eut le mérite d’avoir l’effet d’un coup de jus sur le jeune Duncan. Apparemment sa vie était un tantinet en danger. Le genre de danger qu’apparemment même un être immortel craignait. Le jeune prêtre se demanda dans quel drap il s’était mis. On lui laissait maintenant le choix: la mort ou quoi . Le clerc se rendit compte que Carlisle n’avait pas été très précis sur ce sujet. La mort ou l’enfermement ? La mort ou l’esclavage ? La mort ou la torture ? La mort ou quoi ? Duncan hésita à poser une question à ce sujet. Cela sembla pour autant un tantinet mal placé. Sans savoir pourquoi, le jeune homme se mit à genoux devant le crucifix de la chambre et rentra en prière.

Duncan: - Oh Dieu très Saint ! que voulez-vous donc de moi ? que dois-je choisir ? Oh Marie, toi qui es la mère de notre Seigneur ! Toi qui as été conçu sans le péché ! Intercède pour moi auprès de Dieu. Oh mon ange gardien, donne-moi ton divin conseil !

Le jeune homme se redressa rapidement et se mit à tourner en rond dans la pièce. Que devait-il choisir ? Qu’impliquait ce choix cornélien que le vampire lui laissait . Le jeune homme était complètement perdu. Perdu à l’image de Job dans son combat spirituel contre le démon. Perdu à l’image des apôtres lors de la mort du Seigneur. Perdu à l’image de Duncan dans cette situation précise quoi.

Le prêtre tourna son regard vers Carlisle, ouvrit la bouche deux secondes. Aucun son ne réussit à sortir de la bouche du jeune homme. Ses doutes, son questionnement, sa peur le paralysaient complètement. Il venait de perdre la fougue qui le caractérisait il y avait à peine un quart d’heure. Il était devenue une simple créature réfléchissant aux petites possibilités de survies qui s’offrait à lui. Au bout d’un autre quart d’heure, le clerc réussit à reprendre un peu de courage et à poser la question qui le turlupinait à son interlocuteur.

Duncan: - Quel choix ai-je vraiment ? Vous voulez me faire croire que l’on pourrait venir me tuer à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Il me suffit alors de mettre au courant la police et ils me protégeront. Non, ce n’est pas si simple .
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyMar 11 Mar 2014 - 18:00

Carlisle s'appuya discrètement contre la porte, le souffle coupé. Qu'avait-il fait... Il venait ni plus ni moins que de tout révéler à un humain. Un humain qui soit était déjà condamné, mais un humain tout de même. Si jamais les Volturi l'apprenaient... Il ne s'effrayait pas pour beaucoup de choses, mais la perspective de perdre toute sa famille à cause de sa propre faute lui donnait des cauchemars. Il n'avait pas pu s'en empêcher... Duncan lui rappelait tellement celui qu'il avait été autrefois qu'il n'avait pas pu s'empêcher de le prévenir, le mettre en garde, et de se mettre en danger lui-même. Il jeta un coup d'œil douloureux au prêtre qui était maintenant en proie à la plus grande agitation, puis qui tomba tout à coup à genoux pour prier.

Les mains de Carlisle se crispèrent sur la poignée. Maintenant... La raison lui commandait de le tuer dès maintenant, tout de suite, et de faire passer cela pour un accident. C'est ce qu'il devait faire. Il connaissait parfaitement la loi, ainsi que les conséquences pour ceux qui s'en écartaient. Il repensa à Esmée, à chacun de ses enfants, à Renesmée, à Ashley... Ils risquaient tous de souffrir par sa faute, parce qu'il avait voulu empêcher un jeune humain de faire la plus grande erreur de son existence. Il devrait le tuer. Maintenant. Et n'arrivait pourtant pas à bouger, à se décider. Il ne pouvait pas. Il s'était toujours interdit de tuer, il ne pouvait pas commencer aujourd'hui.

Duncan finit par se relever et tourna en rond dans la pièce, alors que Carlisle se débattait toujours avec ses principes. Il ne le tuera pas, c'était hors de question. Jamais il ne pourrait faire ça. Mais, que faire à présent ? Le transformer tout de suite ? Cela, il le pouvait... Cette transformation arracherait Duncan à la sentence des Volturi, tout comme Carlisle et sa famille. Il l'avait déjà fait, il avait déjà mordu Esmée et chacun de ses enfants, à l'exception d'Alice et Jasper. Il se contrôlait assez pour mordre Duncan sans le tuer. et pourtant, il n'arrivait toujours pas à bouger, incapable de prendre une décision.

Duncan - Quel choix ai-je vraiment ? Vous voulez me faire croire que l’on pourrait venir me tuer à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Il me suffit alors de mettre au courant la police et ils me protégeront. Non, ce n’est pas si simple.

Carlisle haussa un sourcil, incrédule et bouche bée, se sentant si loin des pensées du jeune humain que cela lui en donnait presque le vertige. Il se redressa, sur le coup, les mains toujours dans le dos, tenant la poignée.

- La police ? ne put-il s'empêcher de répéter. La "police" ? Non, ce n'est pas aussi simple, en effet...

Il se tut, un long moment. Expliquer le reste le répugnait. Duncan avait un choix à faire, à présent. Et le médecin allait assumer les siens. Il soupira en se mordant les lèvres, ne pouvant s'empêcher de se revoir au même âge. De ressentir à nouveau la terreur qui l'avait envahi lorsque ce vampire l'avait plaqué au sol et mordu. Qu'était-il devenu ? Où avait-il couru ensuite ? Vivait-il toujours ? Carlisle n'avait plus repensé à son créateur depuis lors. Il n'avait jamais rien su de lui, même si chez chaque vampire, une part de l'esprit reste attachée à celui qui vous a transformé.

- Les vampires ont des lois. enfin, une seule, mais qui se décline sur de multiples facettes. Il faut garder le secret sur notre existence. Et notre "police" est moins tolérante que celle des humains, et certainement plus rapide. J'aurais voulu pouvoir vous convaincre sans... Sans en arriver là.

Il s'interrompit à nouveau puis soupira.

- C'est un choix entre la mort... Ou nous rejoindre. Devenir un vampire. Ce n'est sans doute pas un véritable "choix", mais rare sont ceux d'entre nous qui ont eu le loisir de réclamer la mort. Celui qui m'a mordu ne m'a pas demandé mon avis. Mais je vous le demande. J'ai pour principe de ne pas transformer ceux qui ne sont pas mourants.

Mourants, blessés à mort, malades... Tous ceux qui frôlaient la tombe et étaient sur le point de succomber.

- Je suis désolé.
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyVen 14 Mar 2014 - 13:08

Dr Cullen: - C'est un choix entre la mort... Ou nous rejoindre. Devenir un vampire. Ce n'est sans doute pas un véritable "choix", mais rare sont ceux d'entre nous qui ont eu le loisir de réclamer la mort. Celui qui m'a mordu ne m'a pas demandé mon avis. Mais je vous le demande. J'ai pour principe de ne pas transformer ceux qui ne sont pas mourants. Je suis désolé.

La mort… Duncan pensait que cette constante du genre humain ne lui arrivait que tardivement. Qu’il aurait peut-être la grâce de mourir d’un coup à quatre-vingt-dix ans. Mourir en plein milieu de l’Eucharistie. Rejoindre le Seigneur au moment même où ce dernier rejoignait le peuple de Dieu dans le pain Eucharistique. La mort… Duncan pensait bien échapper encore un long moment à cette dernière…

Le choix qu’avait à faire le jeune clerc n’en était pas vraiment un. Soit il mourrait, il disparaissait définitivement. Soit il se condamnait à la damnation éternelle, au bûcher de l’enfer, à l’excommunication totale de l’Église. Le choix qu’avait à faire le jeune clerc n’en était vraiment pas un. Les paroles du Deutéronome revinrent alors à la mémoire de Duncan: « Je mets devant la mort et la vie, choisit la Vie ! ». Mais de quelle vie parlait le Seigneur ? Non, ce choix n’était vraiment pas logique pour Duncan. En effet, ce dernier avait toujours eu peur de la mort. La religion avait été pour lui une accroche pour garder espoir en sa survie. Et aujourd’hui, il devait renoncer à cette dernière ou plonger dans sa peur la plus abyssale.

Duncan: - en sommes, vous me proposez de choisir entre ma plus grande frayeur et ma plus grande crainte, de choisir entre le plus grand ennemi de la vie et l’ennemie que je combats en tant qu’exorciste…

Ces mots s'étaient échappés de la bouche du prêtre si calmement que cela surprit le garçon. Un silence de plomb s’installa alors entre les deux hommes. Duncan contemplait le visage calme et serein du docteur. Sur ce dernier, un sourire daigna enfin se dessiner. Ce dernier était comme un soleil qui venait rompre la noirceur de la nuit qui commençait à habiter l’humain.

Dr Cullen: - Dites-vous que j'ai été un ancien Inquisiteur, et que je m'en suis sorti, au final.

Un rire nerveux s’échappa du jeune homme. Rire qui témoignait de son anxiété, de sa peur, de ses doutes. Rire qui montrait bien que le choix qu’il avait devant lui n’était pas naturel. Que ce choix était tout bonnement contre nature. Il était contre l’ordre de la raison. Contre l’ordre de la pureté. Contre l’ordre de la foi !

Duncan: - Si je choisis la damnation. Combien de temps j’aurais avant de… Enfin vous comprenez avant quoi !

Transformation, ce mot, Duncan n’osait pas le prononcer. Son esprit avait comme apposait un tabou, une censure. Ce mot était devenu en deux secondes un mot tellement puissant que le fait même de l’évoquer dans son esprit effrayait considérablement l’homme de Dieu.

Dr Cullen: - Notre monde est en guerre. Donc, avant que le clan dont je vous parlais soit libre... Un peu de temps, je pense. Sauf si vous parlez avant. Auquel cas, nous mourrons tous les deux. Si vous vous taisez, vous avez un bon délai devant vous.

Un bon délai, cela voulait tout dire et ne rien dire. C’était comme dire à un enfant que son père allait rentrer de guerre rapidement. Cette dernière pouvait se prolonger d’une manière indéfinie. Le garçon aurait toujours l’espoir que la guerre finit le lendemain… Un bon délai… Ces mots paraissaient si naturels lorsqu’il était prononcé par Carlisle Cullen. Pour autant, ces mots conditionnaient le moment où la damnation serait effective sur le garçon. Serait effective… Duncan sourit… Son choix venait d’être fait sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Son esprit préférait l’immortalité de son âme que le néant de la mort. Serait effective… Quelle drôle de réaction pouvait avoir les humains par moments… Serait effective…

Duncan: - Je choisis… Je…

Non, ce mot ne pouvait décidément pas sortir de la bouche du garçon. Il était comme scellé au plus profond de son coeur. Non… Il ne pouvait pas se résigner à cela. Il ne pouvait pas aller contre sa foi. Quelle folie allait-il faire… Non… Il ne pouvait pas devenir vampire… Non… Il ne pouvait pas devenir ce qu’il avait toujours combattu. Pourquoi son esprit avait-il déraillé comme cela ? Pourquoi le démon le tourmentait de cette manière ? Pourquoi ? Non, Duncan ne devait pas choisir l’immortalité de la damnation.

Duncan: -Vous venez de me dire que vous ne tuiez pas d’humain… Alors comment pouvez-vous me… … Enfin vous aurez compris. De plus, je souhaiterais rencontrer un autre vampire. Une personne que j’ai connue ou que j’ai pu enterrer mais qui est vampire aujourd’hui. Qui me dit que vous ne vous moquez pas de moi à ce moment précis ? Je veux une véritable preuve que vous ne vous moquez pas de moi…

Le prêtre s’assit doucement se prit la tête dans les mains. Il ne savait plus vraiment où il en était. La seule idée qui lui venait à l’esprit était qu’une personne mal intentionnée était en train de lui faire une farce, une caméra cachée pour un show télé… Non, tout cela ne pouvait pas être vrai du tout. Tout cela ne pouvait être qu’un fruit de son imagination.

Duncan: -Je dois rêver… Je vais me réveiller dans deux secondes. Tout cela n’est que le fruit de ma fatigue et de mon découragement d’avoir été suspens… NON CE N’EST PAS POSSIBLE… OU ALORS C’EST UNE HALLUCINATION DU DEMON… VADE RETRO SATANAS ! SATAN ARRETE DE ME TOURMENTER !

Duncan se leva rapidement sorti une étoile violette qu’il enfila et une bouteille d’eau bénite ! Il récita alors en latin les prières d’exorcisme et de libération d’une maison, puis, il se tourna vers Carlisle pensait avoir en face de lui un démon de l’enfer !

Duncan: - Demon, je veux ton nom ! Arrête de tourmenter le serviteur de Dieu que je suis ! Tout cela n’est pas possible… DEMON JE VEUX TON NOM ! Je t’ordonne de m’obéir et de quitter ce monde !

Les derniers relents de cohérence venaient apparemment de quitter le prêtre. Un délire immense était en train de se jouer dans l’imaginaire de l’exorcisme. Tout ne devait être qu’un coup monté. Non cela ne pouvait pas être réel. L’évêque devait lui aussi être possédé d’ailleurs ! C’était la seule chose qui expliquait son comportement le jour de la conférence ! Duncan se mit alors rapidement à genoux et pleura amèrement !

Duncan: - qu’ai-je fait… Seigneur qu’ai-je fait ?
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptySam 15 Mar 2014 - 11:23

Un silence s'était installé... Carlisle attendit que son interlocuteur retrouve ses moyens, ou plutôt, qu'il arrive à intégrer ce que le médecin venait de lui dire. Il savait que ce n'était pas facile, et qu'on ne pouvait rester stoïque face à ça. Avec ça, c'était un prêtre. Si on lui avait laissé le choix, le médecin aurait refusé tout net. Il aurait plutôt supplié la mort qu'elle vienne le chercher dès maintenant plutôt que de laisser le vampire le transformer. Il avait son père, sa vocation, sa foi, ses amis, toute une vie humaine qu'il aurait refusé de jeter aux orties, même pour l'immortalité. Las, il s'agissait d'un choix qu'on ne lui avait pas laissé. Les vampires qui l'avaient eu se comptaient sur les doigts d'une seule main. Bella, oui... Et qui d'autre ? Ni lui, ni aucun de ses enfants, ni Ashley. Personne parmi les Volturi. Personne parmi tous ceux qu'il connaissait.

Duncan - En sommes, vous me proposez de choisir entre ma plus grande frayeur et ma plus grande crainte, de choisir entre le plus grand ennemi de la vie et l’ennemie que je combats en tant qu’exorciste…

Dit comme cela, cela paraissait effrayant, même si ce n'était que la pure vérité. Carlisle repensa à sa famille et à ce qu'il avait vécu. L'ennemie combattue... Oui, mais d'un autre côté, même cette damnation avait apporté de bons côtés. Il avait une famille. Une grande famille, comme il l'avait toujours rêvé. Et même s'ils n'étaient pas de son sang, il les considérait comme tel. Il exerçait un métier qu'il aimait, cette damnation l'ayant arraché, littéralement, à sa vocation. Tout n'était pas si noir.

- Dites-vous que j'ai été un ancien Inquisiteur, et que je m'en suis sorti, au final.

Le jeune homme se mit à rire, et même un humain aurait vu sans peine à quel point il était tendu. Il croyait peut-être aux démons et aux vampires, mais entre y croire et y être confronté, il y avait une différence. On ne pouvait rester calme lorsqu'on se retrouvait face à un vampire plusieurs fois centenaire, qui vous annonçait tranquillement que vous devez mourir ou devenir comme lui, sans autre option possible. Et encore, Carlisle faisait ça de la manière douce. Il prenait le temps de lui expliquer calmement, de répondre à ses questions, il lui laissait des pauses pour digérer l'affaire. Il y avait pire, comme moyen d'aborder ce genre de situations. Sans vouloir être désobligeant, Carlisle doutait fortement que Aro ait pris le temps d'exposer ce choix ainsi. Il aurait sûrement fait mourir Duncan de peur bien avant.

Duncan - Si je choisis la damnation. Combien de temps j’aurais avant de… Enfin vous comprenez avant quoi !

Carlisle grimaça légèrement. Lui voulait lui accorder un délai, lui laisser le temps de s'y préparer. Mais le problème restait, encore et toujours, les Volturi. Il ne mettrait pas sa famille en danger pour Duncan. Si les Italiens se montraient trop menaçant, le délai se fera bien plus court que prévu à la base.

- Notre monde est en guerre. Donc, avant que le clan dont je vous parlais soit libre... Un peu de temps, je pense. Sauf si vous parlez avant. Auquel cas, nous mourrons tous les deux. Si vous vous taisez, vous avez un bon délai devant vous.

Un bon délai, ce n'était guère précis, mais Carlisle ne pouvait rien lui dire de mieux. Tout dépendait des événements en cours, du comment les choses allaient tourner, en faveur de qui, pourquoi, quand, et où. L'attaque sur Paris avait déjà bouleversé l'ordre habituel. Les Volturi étaient débordés, appelés partout. es humains se levaient, parlant d'une telle façon que Carlisle ne pouvait que les soupçonner d'être alliés à Aro. Et d'autres détails, encore et encore. Tout s'accélérait, et le médecin vivait dans la peur constante que leur famille soit attaquée à leur tour.

Duncan - Je choisis… Je…

Il s'interrompit aussitôt, mais le médecin ne le brusqua pas. On ne pouvait se décider très vite, car les conséquences étaient très lourdes, et surtout irréversibles. Une fois transformé, il fallait accepter sa nouvelle condition, ou bien trouver le moyen de mourir pour de bon, ce qui n'était plus très difficile dans le contexte actuel. Comme Rosalie, qui avait été amère et froide si longtemps avant de retrouver un peu de chaleur dans sa vie. Elle avait énormément souffert, il le savait, sans doute plus que n'importe quel autre membre de sa famille. Voilà si peu de temps qu'elle recommençait à sourire et à rire. Si peu de temps qu'elle n'appelait plus désespérément la mort. Elle avait plongé dans une dépression profonde et violente qui avait duré plusieurs dizaines d'années. Ses rares sourires lui étaient pris par Emmett. Et le bonheur lui était revenu grâce à Ashley. Chez Rosalie, ne plus pouvoir être mère avait failli la perdre à jamais. On pouvait si aisément devenir fou lorsqu'on touchait ses rêves du bout des doigts avant qu'ils ne vous soient brutalement arrachés.

Duncan - Vous venez de me dire que vous ne tuiez pas d’humain… Alors comment pouvez-vous me… … Enfin vous aurez compris. De plus, je souhaiterais rencontrer un autre vampire. Une personne que j’ai connue ou que j’ai pu enterrer mais qui est vampire aujourd’hui. Qui me dit que vous ne vous moquez pas de moi à ce moment précis ? Je veux une véritable preuve que vous ne vous moquez pas de moi…

Carlisle le couva du regard, alors qu'il s'asseyait, la tête entre les mains. Des preuves, il pouvait lui en fournir facilement, à condition de vouloir le terroriser un peu un plus. Il pouvait écraser du métal avec une pression du doigt, lui faire sentir que son cœur ne battait plus, ou même, solution extrême, l'emmener lors d'une chasse. Mais ça, c'était hors de question. Même s'il se contrôlait, il ne prendra pas de risques avec ça, c'était un sujet trop sérieux pour qu'on fasse joujou avec.

Duncan - Je dois rêver… Je vais me réveiller dans deux secondes. Tout cela n’est que le fruit de ma fatigue et de mon découragement d’avoir été suspens… NON CE N’EST PAS POSSIBLE… OU ALORS C’EST UNE HALLUCINATION DU DÉMON… VADE RETRO SATANAS ! SATAN ARRÊTE DE ME TOURMENTER !

Hein ? Bouche bée, Carlisle le regarda se lever d'un bond et se précipiter sur un flacon et une étole violette. Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre que le jeune homme en était revenu à sa première idée, qu'un vampire était un démon sorti tout droit des enfers, et que par conséquent, Carlisle n'était là que pour le tuer ou le damner. Bon. Autant le laisser hurler, ça lui éclaira peut-être l'esprit... Il retint un long soupir alors que Duncan récitait ses prières en latin à toute vitesse. Si ça l'aidait. Il finira bien par se rendre compte de lui-même que ces "armes" valaient peu de choses, pour ne pas dire rien.

Duncan - Démon, je veux ton nom ! Arrête de tourmenter le serviteur de Dieu que je suis ! Tout cela n’est pas possible… DÉMON JE VEUX TON NOM ! Je t’ordonne de m’obéir et de quitter ce monde !

Les rituels d'exorcisme avaient changés, en quelques siècles. Carlisle se contenta d'attendre sans bouger. Il avait presque envie de répondre "Carlisle Cullen", tout naturellement, mais ce n'était pas le moment de jouer. Le prêtre finit par tomber à genoux en pleurant, ce qui lui coupa toute envie de s'amuser. Il ne bougea pas durant un moment, réfléchissant à ce qu'il devait faire. Il pourrait partir, mais vu son état, il craignait que le petit ne se suicide. Bon, que faire...

Il finit par se rapprocher doucement et s'agenouilla pour être à la hauteur du jeune homme. Il posa ses mains sur ses épaules, improvisant pour le moment. Il ne pouvait pas le laisser tout seul, il risquait de faire une énorme connerie.

- Ce n'est ni un rêve ni un cauchemar. Reprenez-vous...

Il le prit par les bras pour le faire se relever et le fit asseoir sur son lit. Il était dans un sale état, ce qui n'était pas vraiment étonnant. Carlisle réfléchit rapidement, cherchant une solution qui n’achèverait pas de le traumatiser totalement. Il avait dit plus tôt qu'il voulait une preuve, rencontrer quelqu'un d'autre. Il pouvait sans doute voir Ashley, mais Carlisle doutait qu'il soit bon pour sa santé mentale de voir une fillette qu'il avait dû enterrer. Mais d'un autre côté... Aujourd'hui, Ashley pouvait marcher, courir, rire. Elle allait beaucoup mieux, et avait enfin une famille, des parents. Bon.

- Très bien, venez.

Il le fit se lever et l'entraîna avec lui. Au-dehors, il ne restait plus grand-monde, les gens étaient rentrés chez eux pour déjeuner. Carlisle fit monter le prêtre dans sa voiture, puis s'installa au volant. Il conduit normalement pour aller chez lui, se garant dans l'allée du garage. Tout le monde devait être là, à cette heure, et Renesmée n'avait pas cours aujourd'hui. Il aida le prêtre à descendre, puis l'entraîna à l'intérieur de la maison. Ils furent accueillis par des bruits de jeux, quelques rires, l'odeur de la cuisine, pour Nessie. Carlisle fit signe à sa famille que tout allait bien, même si Edward faillit bien s'étouffer.

Il prit le bras du prêtre pour le conduire à l'étage. Une fois là-haut, il s'arrêta un instant, puis le regarda droit dans les yeux. C'était plus calme ici, même s'il sentait sa famille très tendue.

- Vous souvenez-vous de la petite Ashley ? Ashley Jackson ?
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptySam 15 Mar 2014 - 18:10

Des mains se posèrent alors sur les épaules du prêtre. La douceur de ces dernières calmèrent rapidement les larmes qui continuaient encore de couleur sur le visage de Duncan. Ces larmes qui symbolisait son questionnement, son désespoirs, sa perte de foi peut-être ? Comment pouvait-il encore croire en Dieu après ce qu’il venait de vivre ? Comment pouvait croire en l’homme avec ce qu’il venait d’entendre ? Foi en Dieu, foi en l’homme… C’était pourtant cela le moteur invisible de sa vie, de son ministère, de son coeur à coeur avec le Seigneur.

La voix de Carlisle marqua comme une rupture avec la scène précédente où le prêtre avait tenté de chasser ce qu’il croyait être une créature du démon, une créature de l’ennemie. La voix douce et posée du vampire fut comme le murmure d’une brise légère. Duncan commençait presque à se demander comment il avait pu traiter cette homme de cette manière là ? Comment il avait pu croire qu’il soit un ennemie de la foi ?

La foi… Quel mot barbare dans ce genre de situation. Parler de cette chose qu’était la confiance en Dieu lorsque le choix qui s’offrait à vous était la damnation ou le néant éternel était fort bien compliqué. C’était un peu comme parler de feu de camp à un grand brûlé, comme parler de nourriture à un vampire.

Carlisle releva le jeune prêtre et le fit s’asseoir sur le seul lit de la pièce. Un silence de plomb se fit alors entre les deux hommes. Silence marquant surement un moment de réflexion intense pour Carlisle. Pour Duncan se fut simplement une épreuve de plus, une raison de plus de sombrer dans les doutes et les questions que cette situation lui mettaient sous le nez. Choisir entre la mort ou la mort semblait bien impossible à l’enfant qu’était Duncan lorsqu’il comparait la durée de sa vie à celle de Carlisle. Choisir entre la damnation et la damnation était en fin de compte le seul choix que le prêtre entrevoyait devant lui. Après tout, lorsqu’il regardait sa vie. Il était encore loin de mériter l’élévation sur les autels. Il était encore loin d’un Saint François ou d’un Bienheureux Charles de Jésus.

Carlisle: - Très bien, venez.

Le vampire ne laissa alors pas vraiment le choix à son ami de fortune. Il traina Duncan dans sa voiture et le conduisit quelque part… Ca y était. Le temps était venu à l’exorciste de quitter la scène, de se faire conduire près d’une rivière. Là-bas, Carlisle se débarrasserait surement de son corps rapidement et ferait alors croire à une fuite en bonne et dû forme de la ville. Ca y était, Duncan pensait bien que l’heure de sa mort était arrivée.

Les mauvaises pensées de Duncan s’éclipsèrent rapidement lorsqu’il vit le contour d’une somptueuse maison. Carlisle avait apparemment décidé d’emmener son protéger chez lui pour lui expliquer quelque chose. Pour lui donner d’autres preuves ? Peut-être… Le serviteur de Dieu n’en savait guère plus. Il l’espérait simplement.

Une fois arrivée à l’intérieur de la somptueuse maison, le vampire le guida à l’étage. Duncan pouvait sentir la tension qui régnait dans le lieu où devait résider une bonne dizaine de personne… de vampire… Sa mort serait surement douloureuse…

Carlisle: - Vous souvenez-vous de la petite Ashley ? Ashley Jackson ?

Duncan réfléchit deux secondes. Ce nom lui était bien familier. Il avait célébré la sépulture chrétienne de cette petite de douze ans il n’y avait pas si longtemps que ça… Ce deuil l’avait d’ailleurs pas mal secoué lorsqu’il avait apprit l’handicap de la petite… Mais pourquoi donc le vampire lui parlait de cette enfant ?

Duncan: - Je ne comprend pas bien… Pourquoi me parler d’une petite que j’ai enterré il y a peu de temps… Je n’ai rien pu faire pour consoler les enfants de l’orphelinat… J’ai été un incapable lors de ses funérailles…

Un silence se fit alors dans la pièce. Un silence marquant bien une certaine gène dans l’atmosphère.

Carlisle: - Ma fille ne l'a pas laissé partir.

Duncan ne comprit pas vraiment ce que cela pouvait signifier. Voulait-il qu’il aide sa fille à faire la démarche de deuil ?

Duncan: - Je ne comprend pas ce que vous voulez dire par cela ? Votre fille ne l’a pas laissé partir… Elle n’a pas encore fait son deuil ? Je ne pense pas être en état pour aider votre enfant à accepter la mort d’une innocente alors que je me prépare moi-même à perdre la vie !

Carlisle: - De un, vous n'allez perdre la vie, de deux... Ashley n'est pas morte.

Cette petite n’était pas morte… Qu’avait-il donc pu faire pour cela ? Non… Le docteur devait se moquer de lui. Une caméra devait se situer dans la pièce et il allait bientôt lui révéler qu’il le trompait depuis son retour au presbytère… Ce n’était pas possible autrement… Personne n’était revenue à la vie depuis… depuis… depuis Jésus lui-même.

Duncan: - Arrêtez donc de vous moquer de moi… Cela n’est pas possible. J’ai vu son corps dans le cercueil !
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptySam 15 Mar 2014 - 19:54

Rosalie posa la boîte de photos sur ses genoux et sourit à Ashley, assise sur lit à côté d'elle. Aujourd'hui, moment de tranquillité. Elle avait passé la matinée à coiffer Ashley avec tout ce qu'elle demandait, lui montrant comment on pouvait s'amuser à prendre soin de son apparence. A présent, elle pouvait se permettre de passer du temps à ça, de tester différents styles. Elle pouvait jouer autant qu'elle le voulait, se défouler, courir partout, se dépenser comme elle aurait dû pouvoir le faire durant sa vie humaine. Rosalie adorait ces instants où, le soir, elle était allongée sur le lit ou dans le canapé, sa fille blottit contre elle, et qu'elle lui lisait une histoire. Cette enfant réchauffait son cœur resté glacial si longtemps. Elle était la flamme qui lui avait tant manqué, qu'elle avait tant appelé jusqu'ici.

Elle ouvrit la boîte, sortant quelques photos. Des souvenirs, des moments de bonheur, des mariages, tout ce qui avait constitué leur vie jusqu'ici. Elle tira d'abord la photo de son tout premier mariage avec Emmett. Rosalie se souvenait d'avoir passé des heures à se préparer, tellement elle était heureuse d'accomplir un de ses rêves. Même la vieille photo ne pouvait ternir la beauté vampirique certaine, ni leurs sourires. Ils se trouvaient sous un grand dais, dans un parc magnifique empli de fleurs.

- C'était en 1937, dit-elle en lui montrant mieux la photo. Emmett nous avait rejoint depuis peu de temps. Là, c'est mamie et papy, derrière, tu vois ? Edward est ici. Alice et Jasper n'étaient pas encore là, Bella non plus.

Elle rangea la photo et en sortit quelques autres, racontant à Ashley les anecdotes se rattachant à chaque photo, lui dévoilant ce qu'avait été leur vie jusqu'à ce jour, afin qu'elle comprenne, qu'elle se sente intégrée. Tout était encore très nouveau, pour elle, mais Rosalie faisait en sorte de l'initier en douceur à leur monde. Elle lui racontait comment elle avait appris à jouer du panneau lorsqu'un bruit très caractéristique la coupa. Un cœur humain.

Elle se leva aussitôt et fila à la fenêtre. Carlisle était revenu, mais pas seul. Le prêtre de Beith était avec lui. Elle savait qu'il se passait de drôles de choses avec lui depuis quelques temps, qu'il se posait beaucoup de questions, et si leur père l'avait ramené ici aujourd'hui, ça ne pouvait signifier qu'une seule chose... Rose retint un grognement, ne voulant pas effrayer Ashley. Elle réajusta sa robe noire sans manche, les voiles de la jupe frôlant ses jambes à chaque mouvement qu'elle faisait. Carlisle fit entrer le prêtre, et elle soupira légèrement avant de s'agenouiller pour se mettre à la hauteur de Ashley.

- Tu dois rester ici, ma puce, dit-elle en l'embrassant sur le front. Papy a ramené un humain à la maison. Il faut que tu restes calme, d'accord ?

Elle lui sourit pour la rassurer, ses yeux toujours aussi remplis d'étoiles lorsqu'elle regardait celle qui était devenue son enfant. Enfant dont venait de parler Carlisle, justement. Ils étaient montés jusqu'ici. Rose se redressa, se demandant pourquoi leur père lui racontait tout. Qu'avait-il deviné ? Ou fait ? elle mit une bonne minute à se souvenir de son nom.

Duncan - Je ne comprend pas bien… Pourquoi me parler d’une petite que j’ai enterré il y a peu de temps… Je n’ai rien pu faire pour consoler les enfants de l’orphelinat… J’ai été un incapable lors de ses funérailles…

Le visage de Rosalie se figea dans une moue de colère. Il pourrait crier ça encore plus fort, cet imbécile ! Ashley pouvait tout entendre, et cela risquait de la blesser. Elle attira la petite à elle en lui murmurant de ne pas écouter. Enterrée... Il venait ici pour parler de l'enterrement ! Ashley en avait réchappé de si peu, elle n'avait pas besoin qu'on vienne lui parler de cercueil ou de funérailles ! Elle devait oublier tout ça, oublier la maladie. Oublier cette période où elle n'avait eu droit à rien, pas même au minimum : une famille.

Duncan - Je ne comprend pas ce que vous voulez dire par cela ? Votre fille ne l’a pas laissé partir… Elle n’a pas encore fait son deuil ? Je ne pense pas être en état pour aider votre enfant à accepter la mort d’une innocente alors que je me prépare moi-même à perdre la vie !

Le regard de Rose virait lentement à l'orage. C'est cela, qu'il en rajoute encore un peu ! Il pouvait se préparer à perdre la vie, ça oui ! Rosalie n'était déjà que fort peu patiente de nature, mais lorsqu'on venait la provoquer chez elle, lorsqu'on venait blesser sa fille, elle ne répondait plus de rien. Elle espérait fortement que ce prêtre inepte allait fermer sa grande bouche avant qu'elle ne s'en charge elle-même. Enfin... Il allait sûrement comprendre qu'il serait malvenu d'insister après ce que Carlisle lui disait, et ce qu'il lui avait déjà réveler. Il allait comprendre, s'excuser, et tout ira bien.

Duncan - Arrêtez donc de vous moquer de moi… Cela n’est pas possible. J’ai vu son corps dans le cercueil !

...

Il...

Était...

Mort.

Rosalie se pencha rapidement et fit un bisou à Ashley, souriant de toutes ses dents, et lui caressant tout doucement la joue, avant de la faire asseoir sur le lit.

- Reste ici, ma puce, d'accord ? Maman revient tout de suite.

Sur ce, elle se redressa et sortit de la chambre, refermant la porte derrière elle, et se dirigea tout droit vers ce prêtre imbécile, folle de rage, et l'agrippa brutalement par le col des deux mains sans prévenir. Elle lui jeta son regard le plus mauvais, un grognement sourd montant de sa poitrine.

- Vous avez fini ?! hurla-t-elle en le secouant tout le long de sa question. Pour qui vous prenez-vous ?! Ça vous amuse de rappeler tout cela ?! D'essayer de la choquer ?! Alors que vous n'avez RIEN fait ! Ni vous ni personne !

Elle plaqua Duncan contre le mur et se rapprocha de lui, son visage se retrouvant à quelques centimètres à peine du sien.

- Qu'avez-vous fait, vous , murmura-t-elle d'une voix plus glaciale que la mort ? Vous avez prié ? Vous lui avez cherché une place au cimetière ? Vous avez entendu qu'elle meure, tranquillement assis dans votre église ? Ni vous ni personne n'êtes venus lui tenir la main à l'hôpital ! Alors qui êtes-vous pour vous permettre de recracher tout cela, comme si ce n'était rien ?!

Ses poings se crispèrent sur la veste du prêtre.

- Ce que vous avez vu dans le cercueil était dans une poupée, rien de plus. Ashley est sous ma protection, désormais. Et si vous tenez à la vie, je vous conseille ne plus jamais essayer de la choquer ou de la traumatiser.
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptySam 15 Mar 2014 - 23:52

Les paroles que venait de prononcer Carlisle ramenèrent les souvenirs des funérailles au jeune prêtre. Un cercueil blanc au milieu de l’allée centrale… Une Église archi bondé… Une jeune femme blonde qui n’était autre que la directrice de l’orphelinat installée au premier rang… Une ambiance aussi pesante que la chaine attachant les pieds d’un prisonnier… Quelques paroles de l’homélie que Duncan avait prononcée…

Tristesse… Angoisse… Peur… Colère… Tous ses sentiments se succédaient dans l’esprit du clerc à la manière d’un chapelet égrené par une petite devote dans le fond de l’Église. Tous ses sentiments n’arrangeaient rien à la situation que vivait Duncan, à la passion qu’il était en train de vivre en ce moment précis. Pourquoi donc Carlisle lui rappelait-il tout cela ? Pourquoi lui rappelait-il ses funérailles que le jeune prêtre n’avait pas supportées. Cette célébration qui l’avait profondément ébranlé dans sa foi.

Non, cet homme qui avait célébré les funérailles n’était pas vraiment lui. Ou plutôt, ce n’était plus vraiment lui aujourd’hui. Dans la vie du jeune prêtre, il y eut un avant et un après Ashley Jackson. Il y eut un avant et un après l’enterrement de cette âme innocente. Le soir de ce deuil, Duncan n’avait pas supporté rester enfermer seul au presbytère. Il était sorti en civil. Sans aucun accoutrement religieux pour se changer les idées. Comprenez ici qu’il était sorti au bistrot du coin pour noyer ses doutes, ses questionnements, sa colère, sa tristesse dans l’alcool. Non, ce soir-là l’homme de Dieu avait été méconnaissable.

Les cris strident d’une jeune femme que Duncan ne reconnut pas de suite sortir le prêtre de ses tristes souvenirs. La nouvelle venue avait apparemment décidé de faire comprendre une leçon à Duncan, ou plutôt de passer ses nerfs sur une personne qui ne comprenait plus vraiment ce qu’il était en train de vivre. Cela était tellement facile que l’attitude de la jeune Cullen en devenait presque risible…

Rosalie: -Vous avez fini .! Pour qui vous prenez-vous ?! Ça vous amuse de rappeler tout cela .! D'essayer de la choquer .! Alors que vous n'avez RIEN fait ! Ni vous ni personne ! Qu'avez-vous fait, vous. Vous avez prié . Vous lui avez cherché une place au cimetière . Vous avez entendu qu'elle meure, tranquillement assis dans votre église . Ni vous ni personne n'êtes venus lui tenir la main à l'hôpital ! Alors qui êtes-vous pour vous permettre de recracher tout cela, comme si ce n'était rien ?!

Oui qu’avait-il donc fait ce jour-là ? Qu’avait-il pu faire ? Priez les Saintes et les Saints de Dieu d’intercéder à la faveur d’un miracle impossible . Prendre trois heures de prière d'affilée dans la chapelle pour confier l’âme de la petite Ashley aux mains du Seigneur . Prendre le temps de préparer son homélie . Rester encore trois heures à côté du cercueil pour veiller la petite et prier le Seigneur pour son âme . De faites, ils n’avaient rien fait qui pouvait sembler utile aux yeux d’un incroyant, aux yeux d’une femme qui aimait un enfant. Il n’avait rien fait qui puisse redonner vie à celle qui était partie rejoindre notre Père du ciel. Et pourtant il avait tant fait… Personne cependant ne le saurait vraiment… Ce que vous avez vu dans le cercueil était dans une poupée, rien de plus. Ashley est sous ma protection, désormais. Et si vous tenez à la vie, je vous conseille ne plus jamais d'essayer de la choquer ou de la traumatiser.

Que pouvait-il donc bien répondre à ces accusations complètement cohérentes qui sortaient de la bouche d’une femme ayant l’attitude d’une mère aimante pour les enfants dont elle s’occupait ? Que pouvait-il bien lui répondre ? Non, Duncan n’était pas venu lui tenir la main à l’hôpital. Non, il n’avait pas tenté de la guérir. Oui, il était assis dans son Église a accompagné une jeune fille dépressive qui désirait quitter ce monde au moment où la petite Ashley était morte. Mais ça c’était peut-être, non surement irrecevable pour une mère aimant son enfant. Duncan devait garder cela au plus profond de son coeur et demander pardon pour ce manque de présence auprès de la petite. Demandé pardon alors qu’il savait bien qu’il n’y était pour rien. Que sa présence avait peut-être été plus utile dans son Église. Demander pardon pour un péché qu’il n’avait pas commis. Mais c’était bien la seule solution pour ne pas envenimer la situation. C’était la seule solution pour revenir à la question qui l’habitait aujourd’hui. Quel choix devait-il faire pour sa propre vie ?

Duncan: - J’entends dans vos paroles les cris désespérés d’une mère aimant son enfant. J’y reconnais les cris que Marie, la mère de notre Seigneur, a dû surement pousser le jour où le Christ est mort pour nous sur la croix. J’entends dans vos paroles la rancoeur que vous avez contre moi et contre l’Église, contre moi et contre le monde, contre moi et contre la maladie dont souffrait Ashley.

Duncan regarda Rosalie dans les yeux. Des larmes commençaient à couler des yeux de l’humain. Larme de joie et perle de bonheur de voir une personne aimée si tendrement une enfant. Larme de tristesse et perle de malheur de n’avoir rien pu faire avant. Larme de feu et perle de colère contre lui-même et contre sa foi !

Duncan: - Pardon… Veuillez me pardonner moi, l’Église, le monde ! Veuillez pardonner mon absence ! Je ne comprends plus vraiment la situation. Mais je comprends que vous aimez cette enfant et j’en suis heureux ! Pardonnez simplement les erreurs que j’ai commises ! Je ne pourrais rien faire pour me racheter. Je ne pourrais rien faire si ce n’est offrir ma vie pour aider cette enfant.

Ces mots venaient de sortir de la bouche de l’humain d’une manière si naturel. Son choix venait d’être posé grâce au témoignage d’amour que venait de donner la mère adoptive de l’enfant. La mort n’était apparemment pas le choix qu’il devait faire aujourd’hui !

Duncan: - Carlisle, permettez que je vous appelle comme ça ! mon choix est fait ! Transformez- moi ! J’offrirais ma vie pour rattraper l’erreur que j’ai commise avec cette enfant ! J’offrirais mon paradis pour aider cette enfant et bien d'encore ! que Dieu me pardonne cette folie.

Les larmes continuaient de couler en abondance dans les yeux de l’homme de Dieu qui ne savait plus vraiment s’il était encore maitre de son destin. S’il pouvait encore dire que ce choix venait de lui et non de la culpabilité qu’il éprouvait pour avoir laissé cette enfant abandonnée à elle-même.

Duncan: - Offrez- moi simplement un délai pour que je puisse me préparer et préparer mon départ. Offrez-moi un délai pour que je puisse quitter les ordres. Car de toute façon, une fois transformé, je ne pourrais plus exercer mon ministère de prêtre ! Je perdrais l’autorité nécessaire ! Je serais damné par l’Église que j’aime tant ! Mais je n’ai pas vraiment le choix ! Je dois expier ce péché que j’ai commis !

Voilà donc son choix posé. Voilà donc comment allait se terminer l’humanité d’un serviteur de Dieu ayant été un peu trop ardent à la mission. Toutes les vérités n’étaient apparemment pas bonnes à dire et à entendre pour le monde. Ou plutôt, le monde n’était pas encore prêt à accepter toutes les vérités. Duncan venait de le comprendre au moment même où son choix venait de se poser. Il tourna alors son regard vers Carlisle.

Duncan: - comment cela va-t-il se faire maintenant ? Qui me transformera ? Vous ? Oui, j’espère que ce sera vous ! Je vous demande de le faire ! C’est bien ma dernière requête ! Acceptez-vous de m’aider dans cette nouvelle étape de ma vie ? Acceptez vous de m’aider à comprendre la folie qui m’habite aujourd’hui même en acceptant de devenir ce que j’ai toujours combattu.
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyDim 16 Mar 2014 - 14:41

Renesmée n'avait jamais prit de douche avec une attelle au poignet, et découvrit aujourd'hui que c'était loin d'être un exercice facile. Après avoir glissé trois fois, perdu la bouteille de shampoing deux fois, insulté le pommeau de douche quatre fois, râlé cinq fois en lavant ses cheveux, et gémit une fois, elle put enfin s'en sortir, propre comme un sou neuf. D'accord, la prochaine fois, elle demandera à maman ou papa de lui laver les cheveux, c'était promis. Elle se sécha, enfilant son peignoir. Le soleil entrait à flot par la fenêtre de sa chambre. On était samedi, tous ses devoirs étaient faits, et elle se voyait déjà passer toute la journée dehors au soleil, sur la place du village, avec ses amis du collège. A moins qu'elle ne reste avec Ashley, pour jouer dans toute la maison. Peut-être Marylou viendra-t-elle les voir ?

Papa - Nessie, tu veux de l'aide pour t'habiller ?

Elle hocha la tête, en train de se battre avec son armoire à vêtements. Son père prit tranquillement les affaires et l'aida à se vêtir, alors qu'elle se tenait à son épaule avant de glisser les jambes dans sa jupe. Elle adorait les vêtements que lui achetaient tante Alice, elle avait l'impression d'être une petite princesse. Après avoir pris son petit-déjeuner, elle passa une bonne partie de la matinée à apprendre à jouer aux échecs avec son père. Et se fit rétamer une bonne quinzaine de fois. Elle essayait de monter une stratégie lorsque la porte d'entrée s'ouvrit, et que papy entra avec un humain. Oooh, c'était leur professeur de religion !

Papa - Carlisle... Qu'est-ce que tu...

Heu, il se passait quoi ? Nessie les regarda monter, perplexe. Il se passait quoiiiii ? Sa famille paraissait inquiète et sur les nerfs. Elle se glissa près de l'escalier, écoutant attentivement. et finit par comprendre. Son professeur savait tout, ou avait deviné, mais il était dans le secret. Ça voulait dire qu'il allait devenir un vampire, lui aussi ? Que papy allait le transformer ? Il était vraiment d'accord ? Elle grimpa quelques marches, attentive au moindre bruit. Ils parlaient d'Ashley, et de sa mort. Nessie grimaça. On avait emmené sa classe à l'enterrement. Voir le cercueil blanc l'avait bouleversé, alors qu'elle savait que celle qu'on enterrait aujourd'hui était chez elle, bien vivante, en train de devenir un vampire. On avait célébré ses funérailles alors qu'elle était en pleine transformation.

Il y eut tout à coup des cris, et un bruit sourd. Renesmée sursauta et redescendit de quelques marches, en entendant Rose hurler. Sa famille évitait d'énerver tata, d'habitude. elle faisait peur lorsqu'elle était en colère ! En plus, Mr Maccampbell était humain, elle risquait de lui faire vraiment très très mal. Elle grimaça en montant l'escalier pour de bon, s'avançant discrètement sur le palier. Rosalie avait plaqué son prof de catéchisme contre le mur, c'était effrayant.

Tante Rose - Qu'avez-vous fait, vous ? Vous avez prié ? Vous lui avez cherché une place au cimetière ? Vous avez entendu qu'elle meure, tranquillement assis dans votre église ? Ni vous ni personne n'êtes venus lui tenir la main à l'hôpital ! Alors qui êtes-vous pour vous permettre de recracher tout cela, comme si ce n'était rien ?!

Nessie se mordit les lèvres, bouleversée. Elle savait que Ashley avait été très malade avant d'arriver chez eux, mais on lui avait pas expliqué ce qu'elle avait exactement. Le directeur du collège leur avait juste dit que leur camarade avait une maladie du sang et qu'elle était décédée à l'hôpital. Nessie pouvait entendre la douleur dans la voix de sa tante lorsqu'elle parlait de ça. Le prêtre se défendit, demanda pardon. Il pleurait, comme s'il avait peur, ou qu'il regrettait. Pour Renesmée, le voir dans cet état était une première. Elle n'avait jamais vu un adulte pleurer, dans sa courte vie. Depuis un peu plus d'un an qu'elle était venue au monde, jamais un adulte n'avait pleuré devant elle.

Mr Maccampbell - Pardon… Veuillez me pardonner moi, l’Église, le monde ! Veuillez pardonner mon absence ! Je ne comprends plus vraiment la situation. Mais je comprends que vous aimez cette enfant et j’en suis heureux ! Pardonnez simplement les erreurs que j’ai commises ! Je ne pourrais rien faire pour me racheter. Je ne pourrais rien faire si ce n’est offrir ma vie pour aider cette enfant.

Nessie s'avança encore, la bouche légèrement entrouverte. Elle ne comprenait pas quelles erreurs il avait commise, ni pourquoi il devrait offrir sa vie pour aider Ashley. Elle n'était plus malade, aujourd'hui ! Elle allait bien, elle souriait, elle s'amusait, et Rose veillait sur elle jour et nuit. Elle resta à l'écart, silencieuse. Elle ignorait tout du début de cette histoire, et sentait que le tout lui échappait.

Mr Maccampbell - Carlisle, permettez que je vous appelle comme ça ! Mon choix est fait ! Transformez- moi ! J’offrirais ma vie pour rattraper l’erreur que j’ai commise avec cette enfant ! J’offrirais mon paradis pour aider cette enfant et bien d'encore ! Que Dieu me pardonne cette folie.

Hein ?! Il voulait devenir un vampire ?! Mais, mais... Et la vie qu'il avait ? Son métier ? Tout ce qu'il faisait aujourd'hui ? Ses amis ? Sa famille ? Il abandonnait tout ça ? Il abandonnait une vie où l'on pouvait courir sans crainte au soleil ? Une vie de rencontres, avec des amours, des amitiés ? Il voulait partir hors du temps pour l'éternité ? Il ne voulait plus vieillir ? Il voulait être éjecté du monde ? Il voulait abandonner la chaleur, le temps, la vie ? Mais pourquoi ? Pourquoi choisissait-il ça ? Qu'est-ce qui le poussait ? Il n'avait pas commis d'erreur avec Ashley, puisqu'elle était déjà condamnée... Alors pourquoi ? Pourquoi vouloir tout quitter ? Partir ? Il n'était pas malade, il n'était pas blessé, il n'était pas mourant. Il avait tout à perdre.

Mr Maccampbell - Offrez- moi simplement un délai pour que je puisse me préparer et préparer mon départ. Offrez-moi un délai pour que je puisse quitter les ordres. Car de toute façon, une fois transformé, je ne pourrais plus exercer mon ministère de prêtre ! Je perdrais l’autorité nécessaire ! Je serais damné par l’Église que j’aime tant ! Mais je n’ai pas vraiment le choix ! Je dois expier ce péché que j’ai commis !

Mais il avait pas commis de péché ! Ashley allait mourir... C'était horrible à dire, cruel à voir, mais la maladie la condamnait depuis sa naissance. En plus, il avait pas le droit de tout quitter comme ça ! Il... Il était humain, lui. Il avait une vie normale, il pouvait se lier avec n'importe qui sans avoir besoin de mentir ni de se cacher. Il n'avait pas besoin de se demander à quelle espèce il appartenait vraiment. Il avait le choix !

Mr Maccampbell - Comment cela va-t-il se faire maintenant ? Qui me transformera ? Vous ? Oui, j’espère que ce sera vous ! Je vous demande de le faire ! C’est bien ma dernière requête ! Acceptez-vous de m’aider dans cette nouvelle étape de ma vie ? Acceptez vous de m’aider à comprendre la folie qui m’habite aujourd’hui même en acceptant de devenir ce que j’ai toujours combattu.

Mais, mais... Renesmée secoua la tête puis 'avança, posant ses mains sur les bras de Rose, lui demandant dans un murmure de lâcher le prêtre. Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle comprenne, et que lui aussi comprenne. Elle avait peur qu'il regrette. Elle fit sa moue toute triste à tante Rose pour qu'elle laisse sa victime tranquille. Une fois fait, elle prit la main de Mr Maccampbell et le tira avec elle. Au passage, elle rassura sa famille du regard. Elle serra la main du prêtre pour qu'il la suive en bas. Elle l'emmena dans sa chambre, pour être sûre de ne pas être dérangée. Une fois à l'abri, elle se retourna pour lui faire face, les yeux brillants.

- Pourquoi ? demanda-t-elle en se rapprochant d'un pas. Qu'est-ce que vous voulez expier ? Pourquoi vous voulez partir, vous aussi ? Vous êtes vivant et en bonne santé ! Ashley... Ashley, elle allait mourir... Elle était malade. Papy a été attaqué. Mamie avait voulu se suicider. Mon papa était malade aussi, maman avait donné sa vie pour moi... Ma tante Rose, qui vous a crié dessus, elle avait été agressé, son mari aussi, il était mourant. Mais vous, vous allez bien ! Vous êtes humain, vous allez le droit de vivre sans vous cacher.

Alors qu'une vie dans l'ombre était le lot de tous les vampires. Elle s'interrompit un instant, le cœur battant, respirant un peu trop vite. Elle leva le regard pour croiser celui du prêtre.

- En plus, vous n'avez pas le droit de quitter les ordres ! C'est vous qui nous aviez expliqué, au premier cours de catéchisme, que c'était important pour vous. Ce n'était que du vent, alors ? Votre foi sera du vent si vous changez de nature ?

Elle n'était pas loin de lui en vouloir, et cela devait se sentir dans sa voix. Elle pointa la croix qu'il portait du doigt puis laissa retomber son doigt en soupirant.

- Si vous arrêtez d'être prêtre une fois transformé, ce sera comme si vous avez basé votre vie sur du vent...
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyMar 25 Mar 2014 - 15:49

HJ: Désolé de la réponse médiocre.

Teint livide… Transpiration… Jambes flageolantes… Voilà quelques caractéristiques physiques permettant de comprendre ce que pouvait ressentir à ce moment précis le jeune prêtre. Les mots qu’il avait prononcés étaient comme un coup de poignard en plein coeur. Renoncer à son ministère de prêtre, renoncer à être le relai de Jésus pour les hommes et les femmes de ce temps était pourtant la seule solution qu’il entrevoyait devant lui. Exercer un ministère qui nécessite la pureté du coeur ne pouvait pas être le rôle d’un vampire, d’un être damné, condamné au feu éternel.

Les larmes continuaient de couler le long du visage de Duncan. Larmes symbolisant le regret d’avoir voulu en savoir trop, regret d’avoir voulu aller trop loin. Les larmes continuaient de couler le long du visage de Duncan et cela marquait bien l’amertume qui habitait son coeur lorsqu’il dut envisager de quitter ce pour quoi il avait désiré donner sa vie. Il allait devenir ce qu’il n’avait jamais compris. Il allait devenir quelqu’un d’autre. Le jeune prêtre allait se renier en faisant cela.

Perdu dans ses pensées, Duncan ne sentit pas que Rosalie l’avait reposée sur le sol. Ce ne fut que la sensation de chaleur émanant des mains de la petite fille qui lui fit reprendre conscience de ce qui se passait autour de lui. Cette dernière avait apparemment décidé de l’emmener autre part dans la maison. Duncan était trop faible psychologiquement pour résister, pour montrer un tant soi peu de résistance.

Une fois dans la chambre de l’enfant, cette dernière se retourna vers son hôte et Duncan put enfin la reconnaitre. Elle faisait partie de ses élèves en cours de catéchisme. Que faisait donc une vivante parmi des immortelles ? Certains Cullen mangeaient-ils des enfants ?

Miss Cullen: - Pourquoi ? Qu'est-ce que vous voulez expier ? Pourquoi vous voulez partir, vous aussi ? Vous êtes vivant et en bonne santé ! Ashley... Ashley, elle allait mourir... Elle était malade. Papy a été attaqué. Mamie avait voulu se suicider. Mon papa était malade aussi, maman avait donné sa vie pour moi... Ma tante Rose, qui vous a crié dessu, elle avait été agressé, son mari aussi, il était mourant. Mais vous, vous allez bien ! Vous êtes humain, vous allez le droit de vivre sans vous cacher. En plus, vous n'avez pas le droit de quitter les ordres ! C'est vous qui nous aviez expliqué, au premier cours de catéchisme, que c'était important pour vous. Ce n'était que du vent, alors . Votre foi sera du vent si vous changez de nature . Si vous arrêtez d'être prêtre une fois transformé, ce sera comme si vous avez basé votre vie sur du vent…

Les mots de la petite percutèrent le coeur de l’homme de Dieu. Elle venait en deux secondes d’ébranler tout ce qui pouvait constituer sa vie. Elle venait de détruire toutes ses certitudes. Les mots de la petite lui remémorèrent son ordination. La sagesse était apparemment un charisme premier chez les enfants. Comment Duncan avait-il pu oublier cela ? Comment avait-il pu s’oublier ? Comment avait-il pu oublier Dieu ?

Le jeune prêtre se mot doucement à genoux et prit les mains de la petite entre les siennes. Il la regarda droit dans les yeux. Les larmes qui coulaient de ses yeux n’étaient alors plus des larmes de tristesse. Les larmes qui coulaient de ses yeux témoignaient maintenant de la joie de rencontrer une petite comme elle. Duncan sourit doucement.
Non, son changement de nature ne pouvait entrainer sa perte de foi en Dieu. Non, son changement de nature ne pouvait entrainer la perte de son ministère de prêtre. Duncan ne pourrait sûrement plus exercer en public. Cela ne l’empêchait pourtant pas de rester prêtre pour l’éternité. Les mots du Christ transpercèrent alors la bouche de l’homme de Dieu dans un fin murmure.

Duncan: - Tu es sacerdos in aeternum !

« Tu es prêtre pour l’éternité… Prêtre pour l’éternité… Prêtre à jamais… » Cela marquait profondément son être de manière indélébile. Le sacrement de l’ordre ne pouvait pas être détruit par la mort et la transformation. Le sacrement de l’ordre ne pouvait pas être détruit si l’on choisissait de ne pas renier Dieu.

« Tu es prêtre pour l’éternité… » Non, il ne pouvait décidément pas quitter les ordres. Cette petite venait de faire comprendre à Duncan la bêtise qu’il allait commettre. Cependant, la transformation n’était plus facultative. La transformation était peut-être un moyen que lui donnait Dieu pour attirer de nouvelles âmes à lui.

Duncan qui tenait encore les mains de la petite souriait maintenant comme un bébé qui voyait la personne qui venait de le tirer d’une situation impossible à surmonter.

Duncan: - Je suis désolé de t’avoir blessé petite. Non tu as bien raison. Je suis prêtre pour l’éternité et je ne peux pas quitter les ordres. Merci à toi… Je crois que j’aurais fait la plus grande erreur de ma vie. Cependant, je ne pourrais quand même pas renoncer à la transformation. C’est soit cela, soit la mort. Je ne peux mourir et laisser une petite telle que toi sans cours de catéchisme. Je ne peux mourir et quitter cette vie si tôt. Mais je ne peux rester humain et mettre en jeu la survie de ta famille. Voilà pourquoi je choisis de devenir vampire.
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyVen 4 Avr 2014 - 11:34

Son prof s'était laissée tomber à genoux et lui avait prit les mains. Voir un adulte pleurer était décidément perturbant... Qu'allait-il faire, alors ? Elle avait beau essayer de comprendre, elle n'y parvenait pas. Pourquoi voulait-il quitter les ordres ? Pourquoi, alors qu'il venait d'y entrer ? Après tout ce qu'il lui avait dit, cette idée lui paraissait totalement absurde ! Il était humain, il pouvait faire tout ce qu'il voulait. Et en plus, il n'était même pas malade, donc il pouvait continuer. A part sa maman, Nessie n'avait aucun exemple en tête, aucun vampire qui n'avait choisi de son plein gré la transformation, en toute liberté, pas parce qu'il y avait une menace au-dessus de sa tête. Et encore... Même sa mère n'avait pas eu le choix. Si elle était restée humaine, on l'aurait tué. Se dire cela était terrible.

Mr Maccampbell - Tu es sacerdos in aeternum !

Renesmée cligna des yeux, ébahie. Hein ... ? Tu es quoi ? Elle était quoi ? pourquoi il lui parlait en chinois ? Nessie s'amusait à apprendre plusieurs langues - toutes celles que parlait aussi son père, en fait - mais elle ne parlait pas Chinois. Par contre, elle parlait Anglais, Hindou, Italien et Espagnol. Et son papa lui apprenait le Français et l'Allemand, en ce moment. Mais le Chinois, heu, non, ce n'était pas en projet. Puis, pourquoi il lui parlait as Anglais, comme tout le monde ? Il déprimait ? Ou il ne savait plus ce qu'il disait ? Ça devait être ça, le choc lui avait engourdit le cerveau. Nessie ne cessait de le fixer, comme pour repérer les signes d'une crise de nerfs ou d'une trop grande fatigue. Mais ça ira ! Son papi était médecin, il pourra le soigner, ou lui donner des calmants, ou, heu... Bah, le soigner, quoi. Ou le pousser à se reposer... On faisait quoi, dans ces cas-là ? Renesmée n'était pas souvent malade, alors elle en savait peu. Quand elle était trop sur les nerfs, elle filait tout simplement dans les bras de son père ou ceux de sa mère. Voilà, c'était ça ! Il faudrait que Mr Maccampbell aille se réfugier dans les bras de sa maman et ça ira mieux !

Mr Maccampbell - Je suis désolé de t’avoir blessé petite. Non tu as bien raison. Je suis prêtre pour l’éternité et je ne peux pas quitter les ordres. Merci à toi… Je crois que j’aurais fait la plus grande erreur de ma vie. Cependant, je ne pourrais quand même pas renoncer à la transformation. C’est soit cela, soit la mort. Je ne peux mourir et laisser une petite telle que toi sans cours de catéchisme. Je ne peux mourir et quitter cette vie si tôt. Mais je ne peux rester humain et mettre en jeu la survie de ta famille. Voilà pourquoi je choisis de devenir vampire.

Elle eut un léger frisson en repensant à cette règle. Mort ou transformation. Bon, ça oui, elle le savait parfaitement. Personne ne doit être au courant, personne ne doit savoir, personne ne doit deviner, personne ne doit s'approcher, restez dans l'ombre, vivez dans la nuit, buvez du sang, ne vous mêlez jamais aux autres, n'ayez pas d'amis humains, déménagez souvent, partez à l'autre bout du monde, mentez, trichez, que personne ne vous approche. C'était la Loi, ce qui leur permettait de vivre en paix. Et la raison pour laquelle elle avait si hâte de grandir. Elle voulait vivre pleinement au soleil, avoir des amis à qui elle ne mentira pas, elle voulait aimer.

- Mais c'est papi qui va vous mordre, alors ? Et ce sera quand ? Vous voulez pas rester encore un peu humain avant ? Parce que... On peut plus sortir, après, quand on se maîtrise pas.

Elle pensait à Ashley, qui restait à la maison et ne sortait que bien entourée. Elle lui fit un sourire timide, tout de même contente qu'il ne se renie pas lui-même. Les vampires perdaient déjà quasiment tout, alors il était inutile qu'ils abandonnent ce qu'ils pouvaient conserver.

- Heu, mais vous savez au moins ce que ça implique, d'être transformé ?
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Duncan Maccampbell
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyLun 7 Avr 2014 - 15:53

HJ: désolé de la petite taille du rp...

« Tu es sacerdos in aeternum ! » Ces mots signifiaient toute la grandeur de la vocation de prêtre, de l’ordination sacerdotale. Ces mots signifiaient la grandeur de l’engagement que fessait un ministre ordonné le jour où il était consacré au Seigneur par l’imposition des mains et la prière d’ordination. « Tu es prêtre pour l’éternité ! » Pas pour un jour, une semaine, vingt ans… Non, pour l’éternité. Cela signifiait que le ministère de prêtre se poursuivait aussi dans le paradis, dans la Jérusalem céleste. Ce sacrement marquait l’homme d’une manière indélébile. Et cela, Duncan l’avait tout simplement oublié. Il aura fallu la parole d’une enfant pour le remettre dans le droit chemin, pour lui faire ouvrir les yeux. À croire que le Seigneur montrait sa puissance, sa grandeur en passant par les plus faibles, les plus petits.

« Tu es sacerdos in aeternum ! » Cette phrase, Duncan l’avait si longuement médité pendant sa formation qu’elle était encrée dans son coeur au fer rouge. Et pourtant il l’avait oublié deux secondes en face de son délire, en face de sa folie. Cette petite Renesmée avait cependant été la petite lumière éclairante la longue et lente agonie du jeune clerc. Renoncer à son ministère aurait été la plus dure épreuve de sa vie. Cette petite avait vraiment un don pour faire prendre conscience aux personnes de l’importance des mots, de l’importance de leur promesse. On ne rigolait pas avec cela et la reprise de parole de la petite allait lui faire comprendre cela d’une manière encore plus flagrante.

Renesmée: - mais c'est Papi qui va vous mordre, alors ? et ce sera quand ? Vous voulez pas rester encore un peu humain avant ? Parce que... On peut plus sortir, après, quand on se maîtrise pas. Heu, mais vous savez au moins ce que ça implique, d'être transformé .

Papi ? Le docteur Cullen était son grand-père . Mais qui pouvait être le père de cette petite ? Duncan ne comprenait plus vraiment bien la situation… Mais laissons tomber cela pour l’instant. Les questions que venait de poser la petite n’étaient pas si bête. Qui le transformerait ? Comment cela se faisait-il ? Les mots de la Vierge lors de l’annonce de l’Ange avaient traversé du prêtre d’une manière si naturelle qu’un petit rictus lui traversa le visage.

Duncan: - mon enfant… J’admire ton inquiétude pour moi. Mais je pense que nous devrions retourner vers Carlisle pour justement éclairer ma lanterne concernant tout cela. Non ? Tu ne crois pas . Je voulais simplement te dire une chose. Tu te souviens des paroles que Jésus à prononcer sur la croix . « Mon père, je m’abandonne à toi ! » Voilà bien ce qui caractérise mon état d’esprit à l’instant même. J’ai une confiance aveugle en ton pèr... heu grand-père. Aussi, retournons près de lui.

À l’instant même Duncan se releva et retourna d’un pas lent en direction du salon. La petite le suivait doucement. Une fois dans la pièce de départ, Duncan se posa sur le sofa en face de son médecin. Puis, d'une voix calme mais un tantinet apeurée il lui posa une série de questions.

Duncan: - combien de temps me reste-t-il vraiment en tant qu'humain ? cela fait-il mal ? non, je ne désire pas le savoir en fin de compte. Si je connaissais le procédé à l’avance je serais capable de me dégonfler et de m’enfuir loin. Promettez-moi simplement une chose. Et une fois transformé ? Devrais-je vraiment tuer des innocents pour survivre ? Qu’est-ce qu'implique ma transformation Carlisle ? Serais-je libre ?

Duncan posa ses mains sur ses genoux. De léger tremblement les secouait doucement…
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MessageSujet: Re: Exorcisme public ! La folie de Duncan !   Exorcisme public ! La folie de Duncan ! EmptyJeu 10 Avr 2014 - 22:23

Carlisle aurait sans doute dû vérifier que Rose n'était pas dans les parages avant d'aborder le sujet de Ashley... Il n'eut pas le temps d'arrêter sa fille avant qu'elle ne prenne le jeune humain au collet, le secouant, folle de rage et de chagrin. Elle lui hurla dessus, avant que le médecin n'ait pu lui demander de se calmer et de le reposer par terre. Toute la colère et l'amertume de rose ressortait si fort dans ses paroles. Toute sa peine de ne jamais avoir eu eu ses propres enfants, sa peine pour Ashley, sa joie de l'avoir adopté, l'ardeur qu'elle mettait à la défendre. Peiné, il assista à sa tirade, voyant Ashley du coin de l'œil mettre le nez en-dehors de la chambre. Comment calmer Rose ? Le sujet était sensible, pour elle. Plus sensible que pour n'importe qui d'autre...

Cependant, elle finit par se calmer un peu. Carlisle retint un soupir de soulagement, se tenant toutefois encore prêt à intervenir si jamais elle décidait de lui arracher la tête, ou pire. On ne dirait pas ainsi, mais Rosalie était sans doute bien la plus dangereuse d'eux tous. Lorsqu'elle devait défendre quelqu'un, se venger, protéger une personne, elle usait d'une ardeur qu'on ne lui soupçonnerait pas. Et le fait qu'elle soit toujours restée à part n'arrangeait rien. Voilà si peu de temps qu'elle recommençait à prendre goût à la vie. Si peu de temps qu'elle recommençait à sourire et à rire. Si peu de temps qu'elle n'appelait plus la mort à grands cris.

Duncan - Pardon… Veuillez me pardonner moi, l’Église, le monde ! Veuillez pardonner mon absence ! Je ne comprends plus vraiment la situation. Mais je comprends que vous aimez cette enfant et j’en suis heureux ! Pardonnez simplement les erreurs que j’ai commises ! Je ne pourrais rien faire pour me racheter. Je ne pourrais rien faire si ce n’est offrir ma vie pour aider cette enfant.

Il pleurait, et selon Carlisle, entrait sûrement dans une phase de délire. Il venait de subir un sacré choc, et il fallait bien avouer que devoir faire face à une Rosalie furieuse qui ne rêvait que d'une chose, écraser chacun de vos os très lentement, cela ne devait pas aider à la concentration. Il s'approcha, autant inquiet pour sa fille que pour Duncan. La première car ses colères pouvaient déboucher sur de grosses phases de dépression nerveuse. Le second car il était extrêmement fragile.

Duncan - Carlisle, permettez que je vous appelle comme ça ! Mon choix est fait ! Transformez- moi ! J’offrirais ma vie pour rattraper l’erreur que j’ai commise avec cette enfant ! J’offrirais mon paradis pour aider cette enfant et bien d'encore ! Que Dieu me pardonne cette folie. Offrez- moi simplement un délai pour que je puisse me préparer et préparer mon départ. Offrez-moi un délai pour que je puisse quitter les ordres. Car de toute façon, une fois transformé, je ne pourrais plus exercer mon ministère de prêtre ! Je perdrais l’autorité nécessaire ! Je serais damné par l’Église que j’aime tant ! Mais je n’ai pas vraiment le choix ! Je dois expier ce péché que j’ai commis !

L'assommer, non, trop brutal quand même... Un sédatif ? Un calmant ? De la morphine ? Il en avait dans sa trousse. Ou encore un somnifère Car là, ce n'était plus possible, il lui fallait quelque chose pour qu'il redescende sur terre et se calme ! Rosalie sera sûrement ravie de l'assommer mais il aimerait éviter les solutions un peu trop frappantes. En attendant, il risquait de faire des choses qu'il risquait de regretter ensuite. Quitter son ministère de prêtre... Mais bien sûr. Carlisle soupira légèrement, alors qu'il lui demandait qui allait le mordre, comment, en combien de temps, etc.

Avant qu'il ne puisse lui répondre, Nessie arriva à son tour et emmena Duncan avec elle. Il ne tenta pas de les arrêter, dépité, désespéré, et à moitié mort de fatigue. Il alla s'asseoir dans le salon pour patienter. Qu'avait-il fait ... ? Aider un futur nouveau-né ne le gênait pas, mais il n'avait pas prévu que les choses se passent ainsi. Aussi... Brusquement. Aussi vite. Beaucoup trop vite. D'accord, pour Bella, ils avaient trop lentement et s'étaient tous mis en danger. Mais Duncan avait droit à un délai, ne serait-ce que quelques semaines, quelques mois, voire un an. Qu'il puisse se préparer à l'idée. Il réfléchit à tout cela jusqu'au moment où le jeune prêtre revint s'asseoir en face de lui. Il lui fit un sourire compatissant.

Duncan - Combien de temps me reste-t-il vraiment en tant qu'humain ? Cela fait-il mal ? Non, je ne désire pas le savoir en fin de compte. Si je connaissais le procédé à l’avance je serais capable de me dégonfler et de m’enfuir loin. Promettez-moi simplement une chose. Et une fois transformé ? Devrais-je vraiment tuer des innocents pour survivre ? Qu’est-ce qu'implique ma transformation Carlisle ? Serais-je libre ?

Carlisle le regarda un moment dans les yeux. En effet, lui expliquer dès maintenant comment se déroulait précisément une transformation, décrire la douleur, évoquer la souffrance absolue, cela le fera au mieux fuir, au pire mourir de peur, ce qui n'était pas du tout le but recherché. Bon, par quoi commencer ?

- Pour moi, il vous reste facilement quelques mois. Une fois transformé, vous ne serez pas seul, mais il vous faudra beaucoup de courage et de volonté pour ne tuer aucun innocent. C'est très difficile, à cause de la soif violente qu'éprouve les nouveaux-nés, les tous jeunes vampires, mais c'est possible. Je l'ai fait, et mes enfants aussi.

Il s'interrompit un instant pour lui lancer un sourire encourageant puis poursuivit.

- Et oui, vous serez libre. Vous pouvez vivre comme vous l'entendez, du moment que la loi n'est pas brisée. Mais... Enfin, si vous voulez rester parmi les humains, cela implique de déménager assez souvent. Et dans des endroits peu ensoleillés. Personne ne doit savoir ce que nous sommes, vous l'avez sans doute déjà compris.

Il se leva et soupira, réfléchissant à ce que leur réservait l'avenir. Tout allait bien se passer. Il suffisait de rester calmes et de faire les choses en douceur.
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