Nouvel Horizon
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 Tout le monde est touché

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MessageSujet: Tout le monde est touché   Tout le monde est touché EmptyVen 6 Juin 2014 - 15:32

[J’ai demandé les réactions de tout le monde ! Carlisle, Bella, Marcus, etc.]


Carlisle était décidément plus efficace lorsqu’il était motivé… En revanche, il était dommage que tout ait tourné ainsi. Aro ne put s’empêcher de grimacer en écoutant la radio, ou un présentateur à demi-paniqué expliquant qu’une nouvelle maladie se répandait à une vitesse fulgurante. L’hôpital de « la petite contrée » de Forks avait lancé une alerte, quelques jours plus tôt, après que des dizaines de ses patients commencent à présenter des symptômes analogues. Fièvre, douleur, fatigue… On avait cru à une épidémie de grippe, et d’autres hôpitaux avaient envoyé plus de médicament. Et la « grippe » s’était ensuite propagée à la ville, puis aux alentours, achevant de plonger l’état dans la panique. Aro avait aussitôt contacté Carlisle, lorsqu’ils avaient tous compris que le virus qu’ils venaient de lancer sur les EDL était le même que celui qui touchait maintenant les humains et les vampires… Pour tomber sur un Carlisle en proie à l’affolement et à la culpabilité la plus totale.

Aro avait raccroché, juste après avoir prévenu Carlisle qu’il envoyait quelqu’un le chercher, étant donné qu’il commençait lui-même à présenter des symptômes… mais Aro ne comprenait pas. Il avait contacté, durant cette semaine où tout s’était déclenché, ses informateurs du monde entier. Après qu’ils aient commencé à jeter le virus contre leurs ennemis, ils s’étaient passés presque quatre jours sans effet notoire. Puis la maladie s’était déclenchée, et avait frappé à une échelle bien plus forte que prévue. Des dizaines d’humains étaient touchés les uns après les autres, les vampires aussi. En revanche, seuls certains vampires étaient touchés… Aro ne comprenait pas encore pourquoi certains étaient malades et pas d’autres. Ce fut après une discussion avec Marcus qu’il saisit le fond de l’affaire. Seuls les plus jeunes étaient touchés, pas les autres… Ceux qui avaient moins de 500 ou 400 ans, ce qui représentait une large partie de la population vampirique.

Aro – Réguler ça, maintenant, marmonna-t-il. Les EDL ne pouvaient donc pas crever tous seuls… Ce n’est pas possible.

Dans son propre clan, Orlin était tombé malade. Il l’avait su lorsque Caïus l’avait appelé pour se plaindre que « son crétin de fils était une larve bonne à rien et même pas solide ! »… Merci, mon frère, pour cette intervention très pertinente, mais ça ne les menait à rien. Sortant du bureau d’où il avait appelé ses contacts, il retourna vite fait dans la voiture, et fit signe au chauffeur de démarrer. Ils étaient à Phoenix, là où des loups s’étaient réfugiés. Malades eux aussi, ils n’avaient guère opposés une grande résistance lorsqu’on les avait achevés. Il s’inquiétait pour les jumeaux, maintenant, assez jeunes pour qu’ils puissent avoir été touchés. Marcus grimpa à côté de lui juste avant que la voiture ne s’ébranle, l’air soucieux. Aro regarda le paysage défiler d’un air morne, tapotant sur le bras du siège.

Aro – On va récupérer Carlisle et les jumeaux en Alaska. Il faut trouver un remède à ce virus…

La route fut longue, et il en profita pour continuer à récupérer toutes les informations qu’il pouvait. Un virus qui touchait n’importe quelle race. Agenore et Carlisle avaient décidément très bien travaillé, c’était magnifique ! Il grinça des dents en se retenant de lever les yeux au ciel. Donc, un virus pouvant toucher tout le monde, si virulent, se propageant si vite qu’il allait bientôt gagner le titre de pandémie, si ce n’était déjà considéré comme tel. Il ne touchait que les humains et les jeunes vampires, admettons de moins de 500 ans, mais c’était à vérifier. Bon, une seule chose à la fois. D’abord, récupérer le médecin et les enfants. Les ramener, puis s’arranger pour que le docteur puisse réparer sa légère erreur et trouver un remède.

Aro – Arrêtez-vous à Juneau, marmonna-t-il au bout d’un très long moment, assis en silence à préparer ses plans.

Il descendit et partit le plus vite possible vers le bâtiment qu’ils avaient « emprunté », plus ou moins longuement. Il trouva le docteur assis à une table, une main crispée sur sa chemise, respirant avec difficulté, et les yeux fermés. Il s’approcha et posa une main sur son épaule. Il ouvrit à peine les yeux et les referma aussitôt, semblant faire un effort pour se reprendre. Puis il balbutia que ça allait, qu’il devait juste se reprendre cinq minutes, et qu’il pouvait très bien marcher. Aro était un peu dubitatif, mais il ne dit rien, le laissant aller dans la vouture tout seul, le surveillant jusqu’à ce qu’il y soit rentré.

Les jumeaux n’étaient pas loin non plus. Ils semblaient dans le même état que Carlisle, même s’ils respiraient encore correctement. Il les aida à se relever, puis souleva Jane, et tint Alec par la main pour les ramener eux aussi. Ce dernier commença à protester mais Aro soupira, agacé, et lui dit un peu sèchement de se tenir tranquille, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Ils repartirent aussitôt, direction Forks pour y laisser le docteur, afin qu’il puisse travailler. Aro allait y rester aussi, dans un hôtel, le temps de mettre un peu d’ordre dans ce fatras, et de s’arranger pour que Carlisle puisse tout de même travailler.

La ville de Forks, elle, n’avait pas changé, si ce ne qu’elle n’était encore plus déserte que de coutume. Ils se rendirent directement à la villa blanche. Une fois garés devant, Aro sortit et jeta un œil, vérifiant s’ils étaient eux aussi tous tombés malades. Ouvrant la porte, il saisit Carlisle par le poignet.

Aro – Tu peux marcher ?

Il le tint par le bras et l’épaule, alors qu’il vacillait dangereusement. Bon… On va dire que ça ira mieux une fois qu’il aura repris ses esprits. Il allait se reposer un peu, voir sa famille, puis tout faire pour trouver un remède. Marcus allait l’aider, de toute manière… Il avait été médecin et il connaissait très bien ce domaine, pour en avoir suivi toutes les évolutions depuis des millénaires. Carlisle releva la tête en soupirant, comme s’il comprenait qu’il devait tenir. L’une des Cullen, Bella, était sortie, pour aider son beau-père, après s’être arrêté deux secondes en le voyant. Marcus, lui, restait parfaitement blasé, comme à son habitude. Aro les laissa soutenir Carlisle et repartit vers la voiture.

Aro – J’ai fait bloquer l’hôpital, allez-y dès que possible. Je reste à Forks avec les enfants, il y a d’autres choses à régler, dans ce bazar.

Il remonta dans la voiture, vérifiant l’état des jumeaux. Maintenant, à l’hôtel. Il était temps de reprendre la main et de s’occuper d’affaires plus sérieuses.

[A Marcus ou Carlisle.]
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MessageSujet: Re: Tout le monde est touché   Tout le monde est touché EmptyVen 6 Juin 2014 - 17:58

Marcus éteignit le poste de radio, mais Aro le ralluma aussitôt, pour écouter les informations. Quel ennui… A quoi bon écouter inlassablement les mêmes inepties d’un journaliste humain en quête de sensations qui ne fera que répéter les mêmes paroles de que ses collègues ? Et ainsi de suite, sur chaque antenne de radio, chaque chaîne de télé, chaque journal, et le tout se répétera dans les conversations dénuées d’intérêt des humains, encore et encore. C’était lassant… Personne sur cette planète ne parvenait plus à ne se soucier que des choses simples, comme un moment passé dans sa famille, ou l’odeur d’une rose fraîchement éclose. Aujourd’hui, tout allait si vite, plus personne ne prenait le temps de vivre… Plus personne n’essayait de ne pas gaspiller le temps dont ils disposaient. Et il y avait cette overdose d’informations continuelle et ennuyante. Mais pourquoi se presser, après tout ? Ce n’était qu’une maladie. Qu’elle touche les vampires aussi n’était rien de plus qu’un vulgaire détail dont Marcus se souciait peu. Il suffisait de trouver un remède, alors pourquoi en faire une telle histoire ?

Aro s’agitait dans le bureau, alors que son frère se contentait de rester assis dans un fauteuil en contemplant paisiblement le feu de cheminée. Inutile de s’inquiéter. Un vampire ne pouvait pas mourir de maladie comme un humain, alors tout ira pour le mieux. Il fallait simplement s’occuper de ceux qui étaient malades et les soutenir le temps de trouver le remède. Inutile de paniquer, de stresser, ou de s’agiter dans tous les coins. Il ferma tranquillement les yeux, pensant à sa douce femme et à leur fille, pendant que son était toujours au téléphone. Curieux comme maladie, cela est vrai, très curieux. S’il en avait le courage, il serait impressionné par le talent scientifique de Carlisle et Agenore… Trouver un virus capable de toucher des vampires, c’était un exploit. Mais les vampires assez jeunes. Hum, il savait que Renée s’occupera bien de leur petite Lilwen, et qu’elle-même sera soutenue par ses belles-surs, rien à craindre de ce côté-là. Aro raccrocha, l’air exaspéré, alors que Marcus regardait maintenant par la fenêtre. N’allait-il pas pleuvoir ?

Aro – Réguler ça, maintenant, marmonna-t-il. Les EDL ne pouvaient donc pas crever tous seuls… Ce n’est pas possible.

Si, il risquait de pleuvoir, ces nuages chargés annonçaient même un orage, c’était fréquent dans cette région. Aro quitta tout à coup la pièce comme une fusée, arrachant un soupir de lassitude à Marcus qui se leva plus lentement. Il se demandait si Corin allait bien penser à arroser les parterres de roses en son absence. Il fallait en prendre soin ou elles allaient dépérir ! Elles étaient très belles, il serait dommage de les voir gâchés. Dans le pire des cas, il en replantera d’autres, de toutes les couleurs afin d’égayer la cour intérieure. Il s’assit à côté d’Aro dans la grande voiture noire et referma la portière. Peut-être que lui donner une rose l’aiderait à se détendre ? Il pourrait l’accrocher à sa boutonnière, cela lui donnera un air plus classe… A moins qu’il ne la mette dans ses appartements, sur la porte. Cela sûrement très joli. Il faudra qu’il pense à lui en cueillir une, lorsqu’ils seront rentrés, une rose rouge, ce sera parfait. Ah, et il pleuvait doucement, comme prévu.

Aro – On va récupérer Carlisle et les jumeaux en Alaska. Il faut trouver un remède à ce virus…

Mais ils allaient le trouver, inutile de s’angoisser ! Ils allaient chercher un remède, s’occuper des malades, et tout se passera bien. Il passa tout le trajet à réfléchir à comment décorer autrement la chambre de sa petite Lilwen, maintenant qu’elle grandissait. Quelle couleur lui irait le mieux ? Il lui en parlera, et ira choisir avec elle. Peut-être du bleu, avec liseré noir en frise, ce serait joli. Ils filèrent jusqu’en Alaska, jusqu’à Juneau. Carlisle semblait en sale état, les jumeaux aussi. Il attrapa très tranquillement les jumeaux, un de chaque côté, pour les serrer doucement contre lui et les réconforter. Allons, tout ira bien, ce n’était qu’un mauvais moment à passer, voilà tout. Retournant vers Forks, Marcus câlina Jane et Alec durant tout le trajet, afin qu’ils ne sentent pas trop seuls. Ils se garèrent plus tard devant la villa des Cullen, et il sortit derrière Aro et Carlisle.

Aro – Tu peux marcher ?

Marcus le remplaça aux côtés du jeune docteur, avec l’aide d’une des filles Cullen, la fille de Renée, dont il avait oublié le prénom. Mais peu importe, ce n’était pas si important… Rien n’était vraiment important dans ce monde.

Aro – J’ai fait bloquer l’hôpital, allez-y dès que possible. Je reste à Forks avec les enfants, il y a d’autres choses à régler, dans ce bazar.

Il hocha très paisiblement la tête et le laissa repartir. Raffermissant sa prise sur Carlisle, il lui fit passer les marches et rentrer dans la maison. Il devait sans doute culpabiliser le connaissant. Il culpabilisait toujours pour tout. Marcus l’aida à s’asseoir, l’air grave et solennel, comme à son habitude.

– Tout cela n’a rien de terrible, dit-il de sa voix très grave et profonde. Il suffit de trouver un remède et s’occuper de ceux qui ne sont pas bien.

Il fit le tour du canapé et se rendit lentement à la fenêtre, regardant le ciel, les mains dans le dos, le regard las.

– Repose-toi, nous irons à l’hôpital plus tard… Il est inutile de s’en faire. D’ailleurs, ici aussi, il va sans doute pleuvoir.
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MessageSujet: Re: Tout le monde est touché   Tout le monde est touché EmptyLun 9 Juin 2014 - 15:39

Edward plongea la petite serviette éponge dans l'eau froide, puis l'essora, avant de s'en servir pour mouiller le visage de Nessie, dévorée par la fièvre depuis ce matin. Fièvre plus ou moins forte selon les moments, mais qu'ils ne parvenaient pas à faire baisser. Marylou aussi était touchée par les mêmes symptômes, comme une mauvaise grippe... Les membres lourds, de la fièvre, une très grande fatigue. Edward aurait cru à un simple virus si les vampires n'étaient pas aussi touchés, si tout cela n'était pas parti de l'hôpital de Forks, s'il n'y avait pas eu les visions d'Alice. Elle les voyait tous finir dans un lit, un par un, malades et affaiblis, puis Aro arriver. Aro arriver et leur annoncer la "suite" du programme... Dès qu'il avait tout vu dans l'esprit de sa sœur, il avait commencé à paniquer, et lui avait sans cesse demander si elle avait de nouvelles visions. Mais la même chose revenait toujours.

A présent, alors qu'autrefois, personne ne connaissait l'existence de Forks, la ville était au cœur de toutes les attentions et les ragots, comme le foyer de la pandémie, là où était né le drame. Lui n'en était encore qu'aux maux de tête, comme Emmett, Bella, et tout le monde sauf Rosalie, qui avait été touchée de plein fouet avec Carlisle. Nessie se retourna dans son lit et il remonta la couverture sur elle, en déposant un baiser sur son front. Il avait beau savoir que ça allait s'arranger, il ne pouvait qu'être terrifié par ce qui les attendait. Alice et lui s'étaient jurés de ne pas en parler tant que rien n'était encore sûr, et aussi parce qu'on n'allait pas les croire. Tout pouvait encore évoluer au dernier moment.

Il se laissa tomber dans un fauteuil, alors que sa fille s'endormait. Il entendait Nahuel qui veillait Marylou, dans la chambre d'à côté, Rose qui gémissait doucement, soutenue par Emmett qui ne se préoccupait pas plus de ses maux de tête que si on lui avait annoncé que le lycée de Forks allait être repeint. Bella était au rez-de-chaussée, et Esmée devait sûrement se reposer. Il mouilla à nouveau le visage et les bras de Nessie pour lui donner un peu de fraîcheur, autant que possible. Un bruit de roue sur le gravier dehors l'arracha à ses pensées. Qui pouvait bien venir ici ? Il ne se leva pas tout de suite, préférant faire couler de l'eau dans la bouche de Nessie, ayant peur qu'elle ne se déshydrate.

– J’ai fait bloquer l’hôpital, allez-y dès que possible. Je reste à Forks avec les enfants, il y a d’autres choses à régler, dans ce bazar.

C'était la voix d'Aro ? Il fila jusqu'à la fenêtre et se pencha. Il rentrait dans la voiture, laissant Marcus et Bella dehors, soutenant Carlisle. Ça devait arriver... Il prit encore plus peur en voyant son père dans cet état, alors que Nessie se mit tout à coup à tousser derrière lui et repousser ses couvertures. Elle devait avoir trop chaud. Il la prit dans ses bras et la serra contre lui, pour lui communiquer la froideur de sa peau.

– Là, mon cœur, ça va aller, murmura-t-il en l'embrassant sur la joue.

Il remonta l'escalier avec elle, en la serrant dans ses bras. Carlisle était assis dans un canapé du salon avec Bella. Marcus, lui, était parfaitement impassible, comme à son habitude, à se demander si ce qui se passait le touchait. Il se retint de lever les yeux au ciel et s'assit à son tour, gardant sa petite fille au creux de ses bras, lui frottant doucement le dos. Elle referma les yeux, comme si elle plongeait à nouveau dans le sommeil.

– Repose-toi, nous irons à l’hôpital plus tard… Il est inutile de s’en faire. D’ailleurs, ici aussi, il va sans doute pleuvoir.

Il va sans doute pleuvoir... Il va sans doute pleuvoir... Edward grinça des dents, en l'entendant parler d'un ton si blasé et détaché de tout. Carlisle semblait aussi mal en point que Rosalie, peut-être plus. Et que pouvaient-ils faire ? Rien... Strictement rien. Selon Alice, c'était à leur père de trouver la solution, même dans son état. Il le fallait, et pourtant, Edward craignait qu'ils en arrivent à ce stade. Il porta un regard douloureux sur son père, envahi par les images de l'avenir que lui avait montré sa sœur. Il brûlait d'en parler, mais s'il le faisait, Carlisle risquait aussi de ne plus pouvoir concevoir le remède comme il le ferait habituellement. C'était cruel, mais indispensable... Il raffermit sa prise sur Renesmée, la calant du mieux possible afin qu'elle soit à l'aise.

– Carlisle... Tu es plus touché que nous, donc on devrait aussi t'accompagner, pour t'aider, pour... Enfin, faire quelque chose.

Il échangea un regard avec Bella, puis tressaillit tout à coup en entendant les pensées d'Alice,a lors qu'elle arrivait, si vive qu'on ne la penserait pas touchée. *Tu ne dois pas leur dire quoi que ce soit* lui rappela-t-elle. *Qui le croira ? Et Si Carlisle trouve autre chose, au dernier instant, ça ne se passera jamais ainsi.* Oui, c'est bon, il le savait, message reçu. Il échangea un long regard avec elle, alors qu'elle s'asseyait à côté et récupérait Nessie pour la câliner et la réconforter.

– On ne va pas te laisser tout seul à travailler sur un remède, papa, on peut venir et t'aider, non ?
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MessageSujet: Re: Tout le monde est touché   Tout le monde est touché EmptySam 12 Juil 2014 - 22:07

Tout s'était pourtant bien passé. Au début. Lorsqu'ils avaient commencé. Le virus avait été prêt et opérationnel plus tôt que prévu, et la fin de la guerre était proche. Agenore était encore plus excité que d'habitude, sautant partout au milieu des Volturi en observant le déroulé des combats. Carlisle, plus calme et impassible, avait lui aussi suivi le déroulé des opérations. Tout s'était bien passé. Le virus, extrêmement puissant et viral, s'était propagé à une vitesse folle. Jamais il n'aurait cru que les choses allaient tourner ainsi, jamais il n'aurait pu imaginer ça ! Assis, à moitié affalé sur une table, il gardait la tête baissée, défait, détruit. La radio crachotait les dernières nouvelles. Forks était très gravement touchée... La ville avait été isolée, la peur se propageait aussi vite que la maladie. Il sentit sa gorge se serrer de nouveau, y portant une main.

C'était de sa faute...

Un peu plus tard, des gardes amenèrent les jumeaux, presque inconscients. Il leur jeta un œil, sans rien dire. Il avait beau réfléchir, il ne parvenait pas à trouver une solution. Comment empêcher un virus de se propager, une pandémie de se déclencher ? C'était une nouvelle souche, et puissante pour toucher aussi les vampires. Il était terrifié devant l'ampleur du carnage, devant ce qu'il venait de lâcher dans la nature. Il n'avait eu aucune idée de ce qui risquait de se passer. Des semaine,s des mois de recherches pour... ça. Il frissonna violemment. Les yeux fermés, il avait du mal à respirer.

Bien plus tard lui sembla-t-il, alors qu'il avait perdu toute notion du temps, une main se posa sur son épaule. Il sursauta et put jeter un coup d'œil à Aro. Il refusa net tout aide pour se remettre debout et marcher, ça allait très bien aller, merci ! Avec ça, il était encore très loin d'avoir digéré sa dernière rencontre avec le chef des Volturi, et voulait l'approcher le moins possible. Il se rendit en titubant dans la voiture et s'assit. Marcus y était installé. Lui et Aro semblaient au mieux de leur forme, ce qui le fit grincer des dents. Il n'y avait décidément aucune justice en ce bas monde.

– Où allons-nous ? souffla-t-il.

Aro revint en tenant les jumeaux, et la voiture démarra. Il soupira longuement et ne dit plus rien, tête baissée. il devait trouver un moyen d'arrêter ce massacre, et pour de bon. Des humains mourraient déjà ! A cause de lui. Tout était de sa faute. La culpabilité le rongeait comme un acide, il se sentait plus mal que jamais. Un remède. Il fallait trouver un remède coûte que coûte. Une main à sa gorge, les yeux fermés, il essayait de ne pas hurler tant il n'en pouvait plus. Il ne revint à la réalité que lorsqu'il vit qu'ils étaient à Forks, à la villa blanche, chez lui. Par...fait. Il allait pouvoir travailler et trouver un remède. Il le fallait, c'était d'une urgence vitale ! Il essayait de bouger correctement, le souffle coupé, lorsque Aro ouvrit lui-même la portière et lui prit le poignet.

Aro – Tu peux marcher ?

Il le soutint, en le tenant par l'épaule. Carlisle ne dit rien, mais il pensa très fort que, pour le coup, il aurait préféré s'étaler de tout son long sur les graviers que d'être aidé par Aro. Fort heureusement, Marcus prit la relève, ce qui était nettement mieux, aidé par Bella qui était sorti. Dans quel état allait-il retrouver sa famille ? Il n'écouta même pas ce que dit le chef des Volturi avant de partir, le cœur au bord des lèvres. Il avait été incapable de les protéger à Beith, avait failli les tuer à cause de ce qu'il avait fait avec Duncan, et aujourd'hui, il les avait rendu malade. Il était littéralement terrorisé, s'en voulant à mort. Jamais il ne pourrait réparer une faute pareille. Il était parfaitement indigne d'être chef de clan, pas avec les erreurs qu'il commettait... Une pandémie. C'était une pandémie qu'il avait déclenché. C'était de sa faute.

Marcus l'aida à s'asseoir, alors qu'il tentait de reprendre son souffle, étouffant sur-place. Comment allait Esmée ? Et ses enfants ? Renesmée devait être très atteinte... Marylou aussi. Même Nahuel. Et tout cela par sa faute. Et tous ces humains touchés, qui mourraient et agonisaient ! Si seulement il pouvait échanger ces morts contre son propre décès. Si seulement sa mort pouvait arrêter tout cela et rendre la vie à ceux qui l'avaient perdu si injustement. Il voudrait pleurer, crier, et savait que ça ne servait à rien. Il devait juste se lever et se remettre au travail, très vite. Edward arriva à son tour en portant Renesmée, à moitié évanouie. Une nouvelle vague de culpabilité le frappa comme un marteau, lui rongeant l'esprit.

Marcus – Tout cela n’a rien de terrible. Il suffit de trouver un remède et s’occuper de ceux qui ne sont pas bien.

Il sursauta légèrement, puis jeta un coup d'œil incrédule au vieux vampire, debout près de la fenêtre. Marcus Volturi, ou l'art de ne jamais rien trouver de dramatique lorsque tout le monde autour de lui panique. Carlisle était si tendu et nerveux qu'il faillit en rire. Marcus lui faisait l'effet d'un très vieux gardien de pierre, immobile et impassible, parfaitement indifférent à tous les problèmes de ce monde. Et parfois, Carlisle aimerait pouvoir être aussi blasé, pouvoir se détacher un peu pour être moins touché par les évènements. Impossible pour lui, bien sûr. Il fallait des millénaires de déprime violente, pour en arriver là. Et c'était un sort qu'il ne souhaitait à personne, pas même à son pire ennemi. Personne ne pouvait envier ce que vivait à Marcus, et il doutait même que qui que ce soit puisse seulement le comprendre. On ne pouvait pas comprendre un tel chagrin, porté par un être si vieux, cela allait au-delà de leurs esprits.

Marcus – Repose-toi, nous irons à l’hôpital plus tard… Il est inutile de s’en faire. D’ailleurs, ici aussi, il va sans doute pleuvoir.

Il ferma brièvement les yeux en soupirant. Non, décidément, Marcus est et restera un être définitivement à part. Hors de ce monde, hors du temps, et s'il doit mourir un jour, ce sera en emportant toute sa peine et ses souvenirs avec lui. Le plus sage des trois frères sombrera sans que personne n'ait pu effleurer sa conscience depuis la mort de sa femme. C'était terriblement triste, aux yeux du médecin. Il ne dit rien de ses réflexions, néanmoins. Même s'il le faisait, ça ne touchera pas le vieux Volturi. Plus rien ne le touchait. Même le fait que Lilwen et Renée étaient sans doute malades aussi ne le rendait ni tendu ni désespéré. Il était si loin de tout ça.

Edward – Carlisle... Tu es plus touché que nous, donc on devrait aussi t'accompagner, pour t'aider, pour... Enfin, faire quelque chose.

Il eut un maigre sourire, très touché, alors que Alice arrivait à son tour et s'asseyait en récupérant sa nièce dans ses bras. Il ne comprenait pas pourquoi ses enfants ne lui en voulaient pas de ce qui arrivait. Tout était de sa faute, alors pourquoi ne lui criaient-ils pas dessus, en le rejetaient pas ? Ils devraient être en colère contre lui, ce serait dans la logique des choses. Son ventre se tordit un peu plus, alors qu'il était de plus en plus pétrifié. Il devrait disparaître à l'instant et emporter la pandémie avec lui. Comment osait-il seulement porter le titre de médecin ? il était une véritable honte, il ne devrait même plus vivre après ça ! Tout était de sa faute.

Edward – On ne va pas te laisser tout seul à travailler sur un remède, papa, on peut venir et t'aider, non ?

Il secoua la tête. Il ignorait dans quoi il se lançait maintenant, mais s'il devait y avoir un nouveau malheur, si la situation devait empirer, il ne voulait pas voir ses enfants dans les environs immédiats. Il leur avait fait suffisamment de mal comme ça pour en rajouter...

– Non, restez ici, j'y avais avec Marcus. Une troisième personne devrait nous rejoindre, normalement. Je... Je pense que ce sera rapide.

Il disait cela pour les rassurer, mais n'en avait aucune idée. Il en supportait plus de regarder sa famille en face alors qu'il était responsable de leurs souffrances. Il partit donc très vite avec Marcus, en route vers l'hôpital. trouver le remède était vital, il fallait agir très vite maintenant.
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