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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Enfin un remède ?

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MessageSujet: Enfin un remède ?   Enfin un remède ? EmptyVen 8 Aoû 2014 - 19:56

[Avec les réactions de Marcus et d'Aro]

Les jours passaient, le nombre de mort augmentaient, et la panique également. Fièvres, douleurs, difficultés à respirer et à marcher. Les humains étaient de plus en plus nombreux à devoir rester sous oxygène. Et les symptômes empiraient peu à peu. Maintenant, beaucoup crachaient du sang, paralysés lentement, ne pouvant plus quitter leur lit, dépendant des personnes plus fortes physiquement qui devaient tout prendre en charge. Il y avait eu une grosse panique à la maison lorsque Renesmée s'était mise à tousser et cracher du sang, pliée en deux, incapable de respirer seule, les membres très raides. Marylou et Nahuel avaient à peine tenu plus longtemps avant d'être touchés à leur tour par cela. Puis tous trois avaient fini par ne plus pouvoir quitter leur lit. Nahuel avait abandonné la partie en dernier, plus résistant que les deux filles, mais finalement abattu par la maladie. Dans le monde, la peur était à son comble, la mort partout.

Carlisle avait regardé les informations. Certains cimetières manquaient de place pour accueillir tous les morts, et les pays pauvres étaient encore plus touchés, car la population n'avait pas accès à des médicaments susceptibles de stopper la fièvre ou de fluidifier le sang, pas assez de vitamines. Résultat, les décès se multipliaient, de plus en plus vite ces derniers temps. Les gouvernements, impuissants, étaient manipulés par les Volturi pour le moment, afin de gérer la situation. Inutile d'oser essayer d'imaginer le travail que devait avoir Aro pour garder calme tout ce monde... Mais qui pourrait reprocher aux humains d'avoir peur ? le médecin ignorait le nombre exact de morts. Il y en avait tant, partout, dans le monde entier, que dresser ne serait-ce qu'un premier bilan était impossible. Mais ce qu'il pouvait entrevoir était déjà effroyable. La pandémie était plus meurtrière que jamais, et gagnait chaque jour en ampleur.

Du côté des vampires, les choses s'aggravaient aussi. Désormais, la famille toute entière de Carlisle était fourrée dans un lit, ne pouvant plus marcher, ni même boire. Marcus, toujours impassible, avait pris les choses en main pendant que Carlisle restait à l'hôpital. Il ne rentrait plus chez lui, à présent, entièrement concentré sur sa tâche, se pressant de travailler avant d'en devenir tout à fait incapable à son tour. Il devait trouver, et seul cet objectif le maintenait debout.

Cela, et la peur pour sa famille. Ils étaient tous allongés, meurtris, ne pouvant plus marcher, parlant à peine, ne buvant que lorsque quelqu'un les y aidait. Quand Marcus venait le rejoindre, il était peu loquace sur sa famille. Certains Cullen, disait-il, avait refusé, tout d'abord, qu'il les aide à se nourrir. Il n'en avait pas fait grand cas, comme il l'avait expliqué, les laissant agoniser dans leur lit jusqu'à ce qu'ils acceptent de l'aide. Carlisle avait légèrement grincé en l'entendant présenter les choses de cette manière, mais le vieux vampire s'était contenté d'hausser les épaules.

Marcus - C'est leur bêtise, avait-il dit de sa voix très grave et posée. Je ne suis pas leur père. S'ils refusent de boire, ce n'est pas mon problème mais le leur.

Aro, que le médecin avait contacté, n'avait pas eu la même philosophie avec Jane, Alec et Orlin, d'après ce qu'il avait compris. Eux trois avaient été priés de boire, et manu militari, Aro ne s'était pas demandé s'ils acceptaient ou non de l'aide. De toute façon, ni les jumeaux ni Orlin, à l'instar de la famille de Carlisle, ne devaient être en état d'opposer la moindre résistance. D'autant plus que Aro devait être encore plus à cran, ces derniers temps, avec tout ce qu'il y avait à gérer.

Car le temps filait vite, très vite. Carlisle était de plus en plus épuisé. Agenore avait dû cesser les recherches, confiné dans une chambre d'hôpital, très mal en point. Le médecin travaillait avec l'aide de Marcus, et Aro lorsqu'il le pouvait. détail qu'il l'avait un peu choqué, au début, car il n'aurait pas cru que le chef des Volturi puisse s'intéresser de près ou de loin à la médecine ou à l'art de guérir. Mais il faut croire qu'en trois millénaires de vie, il avait dû s'ennuyer assez pour en apprendre sur ce domaine. Carlisle était même ébahi de voir qu'il avait le même niveau que Marcus et lui sur les sciences. Il avait sans doute dû vexer Aro en le lui disant, car il avait paru outré. Mais à qui la faute ? On imaginait plus aisément Aro en train de tuer quelqu'un qu'en train de chercher un vaccin dans un laboratoire pour sauver des gens.

- C'est bon, désolé, s'était-il excusé, face à lui. Je ne croyais pas que tu t'intéressais à ça.

Les recherches avançaient, encore lentement, mais il y avait un progrès. Carlisle avait réussi à isoler le code génétique responsable de l'immunité physique dans l'ADN d'un vampire. Il avait récupéré un peu d'ADN de Alec pour cela. Aro emmenait toujours les jumeaux avec lui lorsqu'il venait au laboratoire, soit pour les garder à l'œil, soit pour qu'ils testent certains "médicaments" destinés aux vampires. Carlisle avait violemment protesté quand il avait su que Aro comptait faire les test sur ses enfants, comme de rats de laboratoire, mais il n'avait pu le faire changer d'avis.

Un matin, de la neige tomba doucement sur Forks, une chute très précoce et inhabituelle. Carlisle s'appuyait sur la table pour ne pas s'effondrer. Il était au point de rupture. Assis sur une chaise de laboratoire, il surveillait un liquide assez épais et mauve dans une éprouvette, en train de chauffer. Il voyait trouble, et avait toutes les difficultés du monde à se tenir droit malgré tout. Aro était près de lui, surveillant le liquide du coin de l'œil, et couvrant une feuille de calculs. Marcus, lui, était assis près des jumeaux, tous deux allongés.

- Aro... souffla-t-il... C... Combien...

Il ne put terminer sa phrase, et fut presque reconnaissant au chef des Volturi de lui prendre la main pour savoir ce qu'il voulait. Carlisle regarda l'éprouvette légèrement fumante, troublé, tremblant de tous ses membres. Il y avait une odeur un peu bizarre. L'odeur... L'odeur qu'avaient Nessie et Nahuel. Une odeur hybride, très étrange, à la fois chaude et froide, une odeur indiscernable, comme si elle échappait à toute compréhension. N'en pouvant plus, il laissa reposer sa tête sur la paillasse, contre son bras, épuisé.
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MessageSujet: Re: Enfin un remède ?   Enfin un remède ? EmptyVen 8 Aoû 2014 - 23:06

[Avec réacs et autorisations d'Alec]


Aro releva un instant les yeux, pour voir ce que faisaient Jane et Alec. Et la réponse, pas grand-chose. Ils étaient allongés sur un lit de camps, visiblement exténués. Il eut un léger soupir. Voilà plusieurs jours qu'ils étaient de plus en plus mal. Eux, et les autres vampires. Les jeunes avaient cédé en premier, affalés sur des lits ou canapés, ne pouvant plus se nourrir seuls, en croyant étouffer alors que c'était impossible pour un vampire. Puis la pandémie avait gagné encore plus de terrain, touchant de plus en plus durement des vampires plus âgés. Maux de tête, douleurs, difficulté à marcher, sensation d'étouffement, impossibilité à marcher et à se nourrir. Les appels de leurs espions affluaient du monde entier. Tout partait en va-l'eau, la situation était grave. Aro savait que, bien sûr, personne de leur race ne pouvait mourir de cette pandémie, réalité qui avait bien du mal à rentrer dans le crâne de certains vampires.

Il tendit la main pour atténuer la chaleur du bec à gaz sous l'éprouvette, afin de ne pas faire bouillir le produit. Geste qui lui rappela la stupéfaction de Carlisle quand il l'avait vu prendre part aux recherches. Un ébahissement franchement vexant, par ce qu'il sous-entendait. L'éternité vous offrait l'occasion d'apprendre bien des choses,a lors pourquoi, dans les plus de trois mille ans qu'il avait vécu, n'aurait-il pas pu s'intéresser un jour à a médecine ? Aro était très curieux de nature, et aucun domaine n'y avait échappé jusqu'alors. Les sciences était pourtant l'une des choses qu'il défendait le plus vertement, avec les arts. Le docteur s'était excusé, et il n'avait plus été question de ça par la suite.

De toute façon, il était temps de donner un coup d'accélérateur à cette histoire. faire pression sur autant de gouvernements humains à la fois était très lassant, à la longue, même si nécessaire pour éviter des émeutes ou des ennuis. Aro observa ses calculs, sourcils légèrement froncés. Maintenant que Carlisle avait réussi à isoler le génome qui les intéressait, les choses devenaient plus faciles. Il fallait se baser sur cela pour créer un remède. Créer un produit qui affecterait directement cette petite partie d'ADN, qui pourra la modifier, agir dessus.

- C'est quoi ces gémissements ? demanda-t-il tout à coup en relevant la tête.

Marcus lui désigna la porte du placard d'un signe négligent du pouce. Ah, oui, juste, ils avaient enfermé deux ou trois humains pour faire boire les jumeaux, et aussi Carlisle mais il avait refusé. Rah là là... Ce n'est pas comme si le sang humain avait le même goût avec tout ce qui se passait ! Mais soit, inutile de créer encore une polémique sur le sujet, ce n'était pas le moment. D'ailleurs, il doutait que Carlisle soit capable d'argumenter pour le moment. Il avait plutôt l'air de mourir d'envie de s'affaler de tout son long sur la paillasse et ne plus bouger. Aro retint un léger soupir, puis regarda le produit.

Son odeur était très difficile à discerner. Un liquide mauve, bien plus épais que d'autres produits qu'ils avaient déjà testé et qui étaient restés sans effet. Il pinça les lèvres, déjà las. Encore un autre produit qui allait rester sans rien faire, il était prêt à le parier. Mais soit. Ils allaient le laisser encore un peu chauffer, puis le verser dans un verre, et tester. Et qu'on ne vienne pas dire qu'il était cruel à le faire sur les jumeaux. Ils ne pouvaient pas mourir de cela, ni l'un ni l'autre. Un médicament inutile ne leur faisait rien du tout, à part les agacer lorsqu'il les forçait à avaler. C'était leur rôle, après tout. Lui voulait bien prendre n'importe qui d'autre si ça gênait Carlisle qu'il utilise ses enfants, mais il savait que le petit docteur allait faire une crise quoi qu'il arrive.

Carlisle - Aro... souffla-t-il... C... Combien...

Hum ? Il lui prit la main pour savoir ce qu'il voulait. Combien de temps encore à faire chauffer le produit avant de le retirer du feu. Il allait lui répondre lorsque le médecin déclara forfait et posa sa tête sur la table. Bon... Aro finit par retirer le produit du feu, humant son odeur. Il refroidissait déjà... On aurait presque dit du beurre fondu. C'était épais, d'un mauve délicat. Il n'y avait plus aucune odeur qui s'en dégageait.

- Carlisle, tu...

Il s'interrompit en voyant l'allure piteuse du médecin. Bon, d'accord, laissons-le tranquille. Il s'approcha des lits de camps avec le produit mauve et regarda les jumeaux. Peu de chances que ça fonctionne enfin, mais il fallait tester. Déposant le verre sur une petit table, il passa un bras sous les épaules d'Alec pour qu'il se redresse, le maintenant. Il gémit, les yeux fermés. Tout en le tenant, Aro récupéra le verre et l'approcha des lèvres du jeune garçon.

- Allez, bois.

Son fils rouvrit à peine les yeux, n'ayant sans doute plus la force de protester. Il but le produit, lentement, par à-coup, faiblement. Puis, brutalement, il hoqueta puis se tendit brutalement, surprenant Aro qui resserra sa prise sur lui. L'instant d'après, Alec hurlait à la mort, comme s'il subissait une seconde transformation. Il maintint plus fort le garçon dans ses bras, qui avait les traits tordus dans une grimace de souffrance absolue, se débattant, criant. Jane avait sursauté puis tenté de se lever, mais Marcus avait réagi et l'avait prise dans ses bras pour l'empêcher de tomber.

Alec était plus tendu que jamais, se débattant sous la souffrance, criant parfois, ce qui parvint à paniquer Aro l'espace d'un instant. Il le tenait toujours, le serrant contre lui, cherchant ce qui se passait, puis Alec grimaça tout à coup, portant une main à sa gorge. Ses yeux étaient devenus d'un coup très noirs, alors qu'il avait bu à peine une heure plus tôt. Il tremblait violemment, la main serrée sur sa gorge.

- Tu veux prendre du sang ?

Il le laissa une bref seconde pour aller chercher un humain dans le placard et le tendre à Alec, pour qu'il puisse se nourrir. Il avait aussi soif que s'il n'avait pas bu depuis des mois. Aro le soutint de nouveau pour qu'il puisse boire, sentant que la crise s'apaisait. Mais lorsqu'il eut vidé l'humain, il s'affaissa d'un seul coup.Le chef du clan le récupéra avant qu'il ne s'effondre au sol, de plus en plus perplexe. mais qu'est-ce qui se passait ? Il l'allongea, rejetant le cadavre plus loin, puis sursauta violemment lorsqu'Alec frémit et qu'un nouveau son retentit, un son qui n'avait rien à faire là, un son provenant du garçon, un son oublié depuis des siècles.

Un battement de cœur.

Alec était inconscient, mais c'était bien son cœur qui battait. Le sien, pas celui de leurs prisonniers, pas celui de sa victime qui s'était arrêté à jamais. C'était le sien. Aro était profondément choqué, Marcus aussi. Il resta sans bouger à contempler Alec, hallucinant, sans pouvoir articuler un seul mot. Carlisle s'était rapproché en titubant, tombant à genoux, incapable de tenir. Aro posa sa main sur le front d'Alec. Il dormait, ou était évanoui. Son cœur battait, d'une façon hiératique, mais il battait.

- Voilà un remède intéressant, Carlisle... Je me demande si...

Il fallait faire des test. Comprendre ce qu'implqiuait tout cela. Humain. Ce liquide mauve pouvait faire redevenir un vampire humain. Mais sous quelles conditions ? Et qu'en était-il pour les dons ? Les gardait-on ? Fouillant l'esprit d'Alec, il sentit son pouvoir, sentit qu'il était toujours là. Il fallait réfléchir à tout cela. Organiser les étapes. Alec avait bu, puis avait eu besoin de boire du sang humain en urgence. Voilà au moins qui était clair.

- Il a toujours son don. Il faut tester sur d'autres vampires... Savoir comment ça se passe exactement avant de sortir tout ça d'ici. Marcus, tu t'en charges ?

Pendant qu'il se levait, il répéta l'opération sur Jane, et la veilla pendant la crise. Inutile qu'elle reste vampire si son frère était humain. Il la re-transformera ensuite...
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MessageSujet: Re: Enfin un remède ?   Enfin un remède ? EmptySam 9 Aoû 2014 - 19:03

La main de Jane serrée dans la sienne était maintenant son seul point de repère réel. Tout le reste se confondait, les sons, les odeurs, les couleurs. Il voyait mal, ne réagissait même plus lorsqu'on le forçait à se nourrir, ayant de toute façon du mal à avaler. Mais Jane était près de lui, il le savait, et cela le rassurait. Elle était là, c'était tout ce qui comptait vraiment à ses yeux. Il lui serrait les mains, gardant les yeux fermés pour mieux résister. Il se concentrait sur elle pour chasser le mal, et parce qu'il n'y avait aucun meilleur remède pour lui comme pour elle. Il rouvrit à moitié les yeux, la vue trouble. Ils étaient encore dans le laboratoire, à l'hôpital de Forks. Aro les emmenait à chaque fois avec lui, pour qu'ils testent les produits qu'il mettait au point avec Carlisle. Soit, ça passait encore, mais il pouvait s'épargner de les couver, en revanche, c'était de l'abus de faiblesse !

Il se retourna avec difficulté, sans lâcher la main de Jane qui semblait dormir. Il se sentait épuisé, comme si on l'avait roué de coups et laissé pour mort sur le bitume. Aro et Carlisle travaillaient toujours, plongés dans des expériences que Alec ne comprenait pas. Il soupira longuement, refermant les yeux. Quand cette histoire allait-elle finir ?! Il en avait plus qu'assez, et surtout assez de servir de cobaye. Il aurait même été heureux de retourner à Volterra pour reprendre leurs vies, comme avant. Les tours dans la ville, les combats, la loi à faire appliquer, la vie au château... Il en arrivait à regretter cette vie, preuve que ça allait très mal !

- Jane, murmura-t-il.

Il la tenait, oui, mais il avait sans cesse besoin de s'assurer qu'elle était toujours là, près de lui, que personne n'avait profité de la situation pour la lui arracher. C'était une de ses plus grandes craintes, et elle était sa plus grande raison de se battre ! Il tourna la tête pour la regarder, effleurant sa joue du bout des doigts, tout en lui offrant un beau sourire. Il ne se souciait pas de Marcus qui restait près d'eux, ni d'Aro qui trifouillait ses éprouvettes. Tout cela n'avait aucune importance dans ces moments où il pouvait contempler sa sœur à loisir et lui transmettre toute l'affection et l'amour qu'il avait pour elle. Il la fit se rapprocher, pour sentir son odeur, et être encore plus près d'elle, afin de pouvoir lui murmurer des mots apaisants en cas de besoin.

Il y eut tout à coup du mouvement, et Aro revint près du lit. Quoi encore ? Qu'est-ce qu'il voulait ? Le voyant avec un nouveau produit, il faillit soupirer très longuement, se retenant juste pour ne pas inquiéter sa sœur. Elle avait besoin de repos, de calme, pas de soucis supplémentaires, et il aimerait que Aro évite de lui en donner, merci bien ! Non mais, il en avait assez fait, alors qu'il lui foute la paix. Elle avait trop encaissé à sa place, il pouvait, il devait la protéger, elle en avait assez fait. Aro l'aida à se redresser et il ferma les yeux en gémissant, sans pouvoir se retenir, à cause du mal de tête. Le regrettant aussitôt car il aurait pu alerter Jane.

Aro - Allez, bois.

Bon... Il ne protesta pas, et avala lentement le produit, la gorge nouée par la maladie, et surtout pressé d'en finir et d'avoir la paix, le temps qu'il continue ses petites expériences avec Carlisle. Le liquide, épais, coula lentement de sa gorge, puis, très brutalement, une vive douleur s'empara de lui, et il ne put s'empêcher de crier. Crier, hurler même, car une douleur encore plus forte que la transformation le prit au ventre, saisissante, brutale, violente. Il hurla encore, incapable de s'en empêcher, incapable de se taire pour ne pas affoler sa sœur. Il avait si mal qu'il en tremblait, fort, de façon incontrôlable, plié en deux, s'accrochant d'instinct à ce qu'il trouvait, à savoir le bras d'Aro pour le moment. Il haletait, pétrifié, glacé et brûlant à la fois, les dents serrés pour essayer de ne plus crier.

Puis une autre douleur arriva. La soif. Une soif brûlante, qui lui déchira la gorge, une soif si forte qu'il ne se souvenait pas d'en avoir connu une pareille, même lorsqu'il était nouveau-né. Il haleta, une main serrée sur sa gorge, ne pouvant même pas parler. La soif l'obsédait, maintenant, il avait l'impression qu'il allait en mourir. Aro lui approcha tout à coup un humain évanoui de la bouche. La soif était telle que personne n'aurait pu s'empêcher de boire. Et c'est ce qu'il fit, par pur instinct. Il but. Le sang apaisa la brûlure, oui, mais ce n'était pas fini. Il trembla encore, s'affaissant d'un coup sur le côté.

- Jane...

Il ferma les yeux sans pouvoir s'en empêcher, le noir l'envahit, comme s'il était victime de son propre don. Il sombra dans les ténèbres sans comprendre ce qui lui arrivait, sans pouvoir se retenir à rien.


Des heures avaient dû passer, lui semblait-il. Un léger sursaut de conscience l'effleura, mais il garda les yeux fermés. Il ne comprenait pas comment il avait pu ainsi perdre conscience, c'était impossible, pour un vampire ! Il voulut bouger, mais était bien trop faible pour cela. Et l'incompréhension régnait en maître. Si sa gorge ne le brûlait plus, son corps tout entier lui faisait mal, comme s'il avait beaucoup d'os cassés. Il se força à ouvrir les yeux, se sentant encore plus épuisé après ce simple effort. Une curieuse envie de vomir le tenaillait. Son souffle était irrégulier, échappant à son contrôle. Il se sentait bizarre... Faible, ne pouvant pas bouger. Très faible. Il voulut remuer mais eut juste un gémissement étouffé. Où était sa sœur ? Il ramena son bras contre lui, puis remarqua un détail assez... Assez... Son cœur... Battait...

Bon, stop, retour en arrière ! Il avait mal senti, ce n'était pa spossible ! Il plaqua une main contre son torse, mais sentait les battements irréguliers et faibles de son cœur. Mais ce n'était pas possible ! Il toucha sa peau, maintenant plus douce et chaude. Regarda ses mains, ses poignets, striés de petites veines bleues. Il... Il vivait... Non. Il devait halluciner, là ! Il retomba sur le lit de camps, sonné, ne remarquant même pas la grande agitation qu'il y avait dans le laboratoire, où d'autres tests étaient en cours. Jane ? La bile lui monta en bouche, puis il referma les yeux, avec le souffle court. Et se ré-évanouit.
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