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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Un joyeux anniversaire

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MessageSujet: Un joyeux anniversaire   Un joyeux anniversaire EmptySam 25 Oct 2014 - 22:07

La joue d'Alec le brûla alors que l'autre dingue le giflait, avant de le saisir par le col. Il ferma les yeux une seconde, peiné de voir à quel point elle pouvait perdre le contrôle de ses nerfs si facilement. A son âge, elle n'était toujours pas fichue de se contrôler ?! On dirait Caïus, là, avec une telle expression de rage. Bien, maintenant, il n'avait plus qu'à la laisser hurler tant qu'elle voulait, elle allait finir par ameuter quelqu'un avec ses conneries. Il observa ses yeux dorés, plissés par la rage, la colère. Une expression qu'il connaissait si bien, pour l'avoir vu bien des fois sur Caïus, et sur lui-même. Une colère que seuls les vampires pouvaient supporter sans se mettre à hurler de rage ou faire une crise cardiaque. Elle ne se contrôlait plus, cela se voyait dans son regard, il pouvait y voir toute sa haine brûler et la dévorer. Et elle espérait combattre Aro ? C'était risible ! Si elle ne se contrôlait pas, elle n'avait aucune chance !

Irina - Tu ne comprends rien ! explosa-t-elle. Je me bats pour ma famille ! Pour détruire ce sale clan de vipères, ce nid de serpents ! Ils paieront ce qu'ils m'ont fait ! Mais toi... Toi, tu n'es rien de plus qu'une vulgaire arme ! Un jouet entre leurs mains, tu ne vaux pas mieux qu'eux tous réunis ! Mais ils seront obligé de relâcher ma famille !

Elle le rejeta à terre avant qu'il n'ait eu le temps de répliquer, s'appuyant sur lui. Il laissa échapper un bref souffle, la respiration coupée durant une minute, alors qu'elle pesait de tout son poids. Sale... Il ne parvint pas à trouver une insulte assez forte, la colère lui faisant crisser les dents. Il n'avait pas besoin qu'une sale hystérique vienne lui dire qu'il n'était qu'une arme, il pouvait très bien s'en douter seul ! Elle le gifla encore, et un léger goût de sang lui envahit la bouche. Si elle le tuait maintenant, Aro la fera torturer durant des mois avant de la tuer à petit feu. Même si elle le blessait, cela suffira. Il ne la laissera jamais respirer plus longtemps. Quand à Jane... Il n'osait imaginer la réaction de sa sœur, pour le coup. Ce qu'elle avait fait subir à Orlin apparaîtra comme un simple amuse-gueule en comparaison de ce qu'elle sera capable de faire ici. N'importe quel crétin pourrait s'en douter ! Elle était très protectrice avec lui, mais Irina semblait l'oublier.

Irina se pencha tout à coup un peu plus, et lui écorcha la joue avec ses ongles. Il s'empêcha avec force du moindre mouvement ou son, sentant quelques gouttes de sang couler sur sa joue. Il ne lui ferait pas le plaisir de gémir, pas pour une écorchure, c'était hors de question ! Il se tendit néanmoins, lorsqu'elle porta un peu de sang à sa bouche. Elle n'était pas sensée être végétarienne, cette pauvre cinglée ?! Que préparait-elle encore ? Il se raidit, se préparant au pire. Son regard s'était encore durcit, il sentait très mal la suite. Il voulut tirer encore sur ses liens, sans plus de succès, voulant s'éloigner d'elle, ne plus la voir, ne plus avoir son regard sous le nez.

Irina - Tu es sûr que tu ne veux pas appeler ton papa à l'aide ? susurra-t-elle d'un ton mielleux. Tu devrais, car sinon, nous allons devoir passer bien plus de temps ensemble que prévu.

Elle se redressa, et le frappa tout à coup brutalement à la cheville, la cassant net. La douleur remonta jusqu'à son cœur en une pointe brutale et il cria, perdant instantanément toutes couleurs, les larmes sortant sans qu'il puisse s'en empêcher. Il tremblait de tous ses membres, le cœur battant à une vitesse folle, alors que la douleur se répandait dans toute la jambe. Il serra les dents pour essayer de se contenir, de se calmer, de réguler la souffrance. Mais ce coup lui avait déjà fait perdre la moitié de sa résistance mentale. Il sentit à peine la cinglée appuyée sur sa blessure puis le couper plus profondément. Cette douleur s'ajoutait à celle de sa cheville brisée, se noyant dedans. Respire. Respire calmement. Toutes ses chances de fuite, déjà minimes à la base, avaient été réduites à néant en un coup. Il murmura le prénom de sa sœur, les poings serrés.

Irina - Tu refuses toujours d'appeler ton père au secours ?

Elle frappa à nouveau dans sa cheville, et il hurla, ses larmes se faisant de plus en plus grosses, de plus en plus importantes. Le cœur au bord des lèvres, il finit par accepter en balbutiant d'appeler Aro. Tant pis, il avait besoin d'aide, et ce n'était certainement pas chez les Cullen qu'il risquait de la trouver. Elle composa le numéro, alors qu'il s'évertuait à se calmer un peu, se focalisant sur sa sœur pour oublier la douleur. Respire. Jane... Il devait penser à elle, rien qu'à elle, oublier tout le reste. Jane. Elle était sur cette île, proche de lui. Cette idée lui redonna un peu de réconfort, assez pour qu'il puisse dire une première phase à peu près intelligible à Aro lorsqu'il décrocha.

Aro - Pour ? Il doit faire nuit, là où tu es... Et tu as une voix bizarre.

- C'est... En fait...

Il se résigna à devoir tout lui expliquer, en omettant exprès le fait que la folle lui avait brisé la cheville. Déjà que le chef du clan avait capté sa "voix bizarre"... Alec n'avait plus jamais pleuré devant lui depuis ses six ans, autant dire que ça remontait, et il ne voulait pas être vu comme ça, pas par Aro, ni par personne. Jane, cela allait, mais seulement elle, personne d'autre. Il parla de son mieux, toutes ses pensées tournées vers sa sœur, par le sentiment de sécurité qu'il éprouvait lorsqu'il était blotti dans ses bras.

Aro - Un peu blessé, ça signifie quoi, dans ton langage ? Déjà, pour que tu m'appelles comme ça...

- Non, mais ça va !

Irina lui arracha tout à coup le portable des mains, et tant mieux, car là, il s'enfonçait... Pourquoi avait-il sorti un truc aussi débile ?! Non mais ça va... Aro n'était pas crétin à ce point, et il allait lui reprocher pendant des siècles de lui avoir sorti ça ! Comment toucher le fond et continuer pourtant à creuser, voilà qui était fait. La sale folle le délivra tout à coup, mais ce fut pour le frapper si fort que même lui entendit le craquement de l'os lorsqu'il se brisa. Il hurla, ses pleurs redoublant aussitôt, et appela sa sœur dans un gémissement à peine inaudible, au bord de l'évanouissement. Il n'entendit même pas ce qui se dit ensuite, son esprit divaguant à des centaines de kilomètres de là. Le moindre mouvement était devenu un pur cauchemar. Il fut tenté de se laisser glisser dans l'inconscience, mais avait peur de ne plus se réveiller du tout. Il ne laissera pas Jane seule une seconde fois, c'était hors de question. Il voulut cesser de pleurer, mais à l'heure actuelle, cela relevait de la mission impossible.

Irina - Et si on te cassait le poignet droit ? chantonna-t-elle en appuyant dessus. A moins que tu ne préfères la jambe ?

Alec écarquilla les yeux, pas à cause d'Irina, même parce qu'il venait de voir une grande ombre surgir juste derrière elle. Une ombre aux yeux rouges dont il ne connaissait que trop bien la silhouette, et qui souleva tout à coup son bourreau de terre. Aro... Il... Comment pouvait-il être déjà là ?! Malgré tout ce qu'il pouvait bien penser de lui, jamais il ne fut autant soulagé de le voir. Incapable de bouger, à moitié inconscient, il regarda Irina se débattre, espérant que ce n'était pas un simple rêve, que son créateur était bel et bien là. Et Jane ? Où était-elle ? Il voulait la revoir, elle plus que tout, ne serait-ce que pour s'assurer qu'elle allait bien. Aro parla, mais il ne comprit pas, voyant juste qu'il détruisait Irina. C'était prévisible... Elle n'avait aucune chance...

Il ferma les yeux, le cœur au bord des lèvres, ne les rouvrant qu'en sentant la main d'Aro sur sa joue. Pour une fois, il était heureux de le voir. Mais pourquoi était-il ici ? Comment avait-il pu arriver si vite ? Il tressaillit lorsque le chef du clan pressa un tissu contre sa tête pour arrêter le sang. Il avait appelé quelqu'un, peut-être Carlisle. Aro lui prit tout à coup sa main valide, et Alec la serra par réflexe, pour avoir quelqu'un à qui se raccrocher, pour ne plus penser à la douleur. Autant il avait peur de Caïus, autant Aro n'avait jamais autant représenté la sécurité. Il ne bougea pas, chaque mouvement lui arrachant une grimace.

Aro - Je te retrouverais à l'hôpital. Je vais chercher Jane.

A l'hôpital ? Son cœur se serra, mais il ne put faire grand-chose quand l'ambulance vint le chercher. Au moins, il allait retrouver sa sœur ! Et c'était tout ce qui comptait. Il ne dt pas un mot durant le trajet, alors q'un médecin lui demandait son âge, sa taille, son poids, tout en le rassurant, lui répétant que tout allait bien se passer. Autre souci nettement plus terre-terre et ridicule, Alec n'avait jamais subi une seule opération de toute son existence, et n'était jamais entré dans un hôpital, hormis une fois ou deux, et encore, juste dans des bureaux. On le fit passer directement aux urgences, et cette fois, il ne fit aucune difficulté pour s'évanouir, cette solution étant préférable à celle qui consistait juste à paniquer.

Lorsqu'il se réveilla, il était allongé dans un grand lit, dans une chambre bleu et blanche, avec un truc bizarre dans le nez, relié à un fil, et une perfusion dans le bras. Sentant des poids, il se rendit compte qu'il avait le bras gauche prit dans une sorte d'attelle, ainsi que la cheville. Chouette, comment on pouvait marcher avec ça ? Il en réussit pas à se redresser tout de suite, la tête lourde, constatant qu'il faisait encore nuit, même si l'aube commençait à pointer.

- Jane, bafouilla-t-il d'une voix rauque.

Une main légère se glissa dans la sienne, et il eut un soupir de soulagement. Tout allait bien, elle était là, donc ça ne pouvait que bien aller. Il referma les yeux, ne pouvant les garder ouvert. Elle était là, sa sœur était là, et rien que cela suffisait à le calmer. Il ne dit plus rien durant un long moment, alors que le soleil se levait. Jane. Elle était là...

- Tu vas bien ?

Jane - Si moi je vais bien ?! Pense plutôt à toi ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Il rougit légèrement, serrant sa prise. Oui, bon, on ne pouvait pas lui reprocher de s'inquiéter pour elle ! Il tourna la tête vers elle, cherchant comment lui raconter, puis finit par se lancer doucement. Il lui expliqua son cauchemar, de cette nuit, pourquoi il était sorti, et ce qui s'était passé ensuite. Il lui fallut un peu plus de temps pour avouer ce qu'Irina avait fait et dit, mais il ne voulait pas le lui cacher. Pas à elle. Quand à Aro... Bah, il était déjà au courant de tout, de toute façon. Il conclut en lui racontant son arrivée à l'hôpital, sa peur de l'opération, puis sa joie en la sachant près de lui au réveil.

- Ça va aller, maintenant, je pense, souffla-t-il. C'est sympa, pour un anniversaire... Je n'imaginais pas nos treize ans comme ça. Mais pour une fois, j'étais content de voir arriver Aro.

Il lui sourit, simplement heureux de sentir sa main dans la sienne. Sa chaleur, sa voix, son visage, tout lui avait bien trop manqué.

- Est-ce que tu peux rester avec moi aujourd’hui ?
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MessageSujet: Re: Un joyeux anniversaire   Un joyeux anniversaire EmptySam 1 Nov 2014 - 22:24

Aro hocha la tête lorsque la secrétaire lui assura qu'il allait très vite voir le chirurgien qui s'était occupé de l'opération. On venait de sortir Alec du bloc, et de l'installer dans une chambre, où Jane l'avait aussitôt rejoint, bien entendu. Il s'appuya contre le mur en attendant avec un léger soupir. Il n'en revenait toujours pas... Comment cette pauvre folle avait-elle pu croire un seul instant qu'elle récolterait autre chose que la mort, dans sa  quête insensée ?! Il regrettait tant de n'avoir pu prendre le temps de la torturer, la faire hurler de douleur, la faire souffrir aussi bien physiquement que mentalement, jusqu'à ce qu'elle crie pour demander grâce, et qu'il l'achève finalement, mettant fin à une vie aussi misérable que pathétique. C'était si dommage, il en restait vraiment frustré. Mais comment aurait-il pu, de toute manière ? Alec était blessé, et perdait du sang. Il fallait se soucier de lui en priorité, pas de la vengeance. Il se crispa en repensant à l'état du garçon quand il l'avait retrouvé.

Le chirurgien arriva alors qu'il imaginait tout ce qu'il aurait pu infliger à la Denali. Aro l'interrogea sur le déroulé de l'opération, et sur le temps qu'il faudra pour que son fils se remette. Il ne l'avouera absolument jamais à haute voix, mais il avait vraiment eu peur pour lui, et pour Jane. Ils étaient bien plus fragiles, maintenant, il pouvait leur arriver n'importe quoi, ils pouvaient tomber malades, être blessés, ou il ne savait quoi. Malgré leurs frasques en chaîne, il s'était attaché à eux, inutile de le nier. Pour leur tempérament, leur caractère, leur volonté. Et aussi pour cette fragilité, en parallèle de tout. Et cette nuit, on avait frôlé le pire. Il échangea encore quelques mots avec le docteur, soulagé de n'avoir pas dû mordre de nouveau Alec en urgence. S'ils pouvaient grandir... Il aimerait éviter de les retrouver, une fois de plus, tellement blessés que même le venin suffit à peine à tenir leur cœur battant. Il n'avait pas oublié cette autre nuit où il avait dû les arracher aux flammes tous les deux, et les mordre pour leur éviter de mourir. Il soupira longuement, n'écoutant plus l'humain qui soulignait à présent l'importance pour le petit de se reposer. Bien sûr qu'il allait rester au calme, ce n'était même pas la peine de le dire.

- Je vous remercie, dit-il en s'éloignant, une fois que le médecin eut terminé.

Il retourna au-dehors pour s'isoler un peu et appela Corin, à Volterra. Il indiqua ce qui s'était passé, afin d'avertir qu'il prolongeait son absence, donnant des indications supplémentaires pour les affaires en cours. Elle ne fit aucun commentaire, toujours aussi professionnelles qu'à son habitude. Il allait raccrocher lorsqu'elle lui indiqua qu'il y a avait du nouveau au château. Caïus avait transformé la fameuse étudiante de Forks, celle qui avait retardé leurs plans. Elle était venue jusqu'au château, avec un groupe de touristes, et avait tiré sur Caïus avec un pistolet. Aro eut un temps d'arrêt en entendant ça. Certains humains étaient vraiment... Il leva les yeux au ciel, amusé malgré lui.

- Elle est en pleine transformation ?

- On l'entend tous hurler, oui. Votre frère voudrait savoir s'il peut, je cite, s'en occuper et jouer avec.

- Si ça lui fait plaisir, peu m'importe.

Il raccrocha, après un dernier mot, puis retourna à l'intérieur de k'hôpital. Le soleil commençait à se lever, et l'activité dans les couloirs était déjà plus importante. Il fila à vitesse humaine vers la chambre où se trouvait Alec, même s'il ne pensait pas le voir déjà réveillé. Cependant, lorsqu'il arriva, il l'entendit raconter, d'une voix faible, ce qui s'était passé à sa sœur. Il posa la main sur la poignée mais n'entra pas tout de suite, pensif. S'il avait pu, il aurait gardé Irina plus longtemps pour que Jane puisse passer sa colère dessus, mais cela aurait signifié laisser Alec blessé par terre plus longtemps. Frustration, une fois encore. Il haussa les sourcils, en revanche, lorsqu'Alec évoqua l'opération. Alors il avait peur des hôpitaux ? Là, c'était une révélation, Aro n'avait pas fait attention à ce détail lorsqu'il l'avait retrouvé, trop inquiet pour ça, et il ignorait qu'Alec pouvait avoir peur de ça.

- Ça va aller, maintenant, je pense, souffla-t-il. C'est sympa, pour un anniversaire... Je n'imaginais pas nos treize ans comme ça. Mais pour une fois, j'étais content de voir arriver Aro.

Il eut un maigre sourire. Ça, oui, il le savait. Et il était d'autant plus furieux que l'autre folle les ait attaqué aujourd'hui. Elle n'aurait mieux pu choisir son moment pour le mettre en colère et le provoquer. Si jamais elle avait tué Alec... Il ferma les yeux pour se calmer, pendant que le jeune garçon demandait à sa sœur si elle pouvait rester. Quelle question ! Il entra à son tour, refermant la porte derrière lui, et s'avança vers le lit. Voir Alec, en blouse d'hôpital, blotti dans un lit, blessé, une perfusion dans le bras, et de l'oxygène dans nez. Il était aussi pâle que lorsqu'il était vampire... Mais il était vivant. Aro s'assit près du lit, à côté de Jane, soulagé que ce soit terminé.

- Tu vas pouvoir sortir assez vite, Alec, à condition que tu restes au calme et que tu te reposes. Et que tu reposes vraiment... Tu aurais dû en parler avant si tu n'arrivais pas à dormir.

Secouant la tête avec un long soupir désespéré, il se tourna ensuite vers Jane, vérifiant d'un coup d'œil son état général. Elle devait être épuisée, il le sentait, et aussi malade d'inquiétude. Il l'attira contre lui et la serra dans ses bras, soulagé qu'elle n'ait rien eu, que l'autre folle ne l'ait pas aussi prise en otage ou blessée par simple plaisir. Gardant Jane contre lui, sur ses genoux, un bras autour de sa taille, il leur raconta alors ce qui s'était passé à Volterra, avec la petite Jalyn et Caïus, la scène où elle lui avait tiré dessus. Il ne put cacher à quel point il trouvait incroyablement bête de la part de l'humaine de faire un truc pareil. Elle aurait voulut se suicider qu'elle n'y serait pas prise autrement.

- Voilà pour les dernières nouvelles, conclut-il avec un léger sourire. Enfin bref. Vous devez vous reposer, tous les deux, et rester au calme, maintenant. Même toi, Jane. Je sais que tu vas me dire que ça va très bien, mais je sais que tu ne dors pas assez non plus.

Il les connaissait, et pouvait anticiper leurs réactions, désormais. Enfin. Il la ramènera à l'hôpital cet après-midi, il fallait d'abord qu'elle dorme un peu. Se levant, il lui prit la main, et embrassa Alec sur le front avant de sortir avec Jane. Le soleil inondait la ville, et ils prirent la voiture pour revenir. Aro restait silencieux, partagé entre l'envie d'aller traquer la dernière des Denali pour effacer de la terre cette fichue famille, ou ce qu'il en restait, et l'envie d'aller "discuter" avec Carlisle. En arrivant, il trouva la famille encore debout. La petite Alice était revenue entre-temps, elle aussi, et il la salua en hochant la tête, voyant les autres prendre leur petit-déjeuner.

- J'ai appelé Volterra, tout se passe bien pour Jasper, dit-il à Alice. Il a débloqué son don, il lui reste à apprendre à le maîtriser. Au moins, Caïus sait comment faire, vu qu'il a exactement les mêmes réactions que Démétri. Même si lui était plus jeune.

Il eut un faible sourire, puis poussa Jane dans sa chambre, l'incitant à se rallonger. Elle devait se reposer, maintenant... Il la sentait fatiguée, plus faible, et surtout, plus nerveuse que jamais. Il s'assit sur le lit près d'elle, d'abord silencieux, puis posa une main sur son épaule pour la calmer un peu. Il sentait les Cullen bien plus tendus, eux aussi, juste à côté dans la salle à manger. Peu importe qu'ils écoutent ou non.

- Je peux savoir pourquoi ni toi ni Alec n'avez daigné dire que vous étiez malades ? s'écria-t-il, agacé. Ça ne m'amuse pas, si tu veux le savoir ! Tu crois peut-être que je ne m'inquiète pas pour vous ?!

Il leva les yeux au ciel, avec un soupir exaspéré. Il n'en revenait pas de voir ça, après tant de temps, ils arrivaient encore à faire des conneries pareilles ! Ils arrivaient encore à penser que Aro se fichait d'eux, qu'il ne tenait pas à eux, ni rien... C'était incroyable ! Comment pouvait-on... Mais soit. Il pinça les lèvres pour ne pas hurler, bien que tout ressorte maintenant, la tension, la peine, et l'inquiétude.

- Dis-moi, le crois-tu vraiment ? Jane... Vous seriez de simples armes, pour moi, je ne me serais pas fatigué à vous trouver une famille d'accueil quand vous étiez petits, ni à vous protéger ensuite de Caïus ces deux dernières années. Surtout toi !

Il se pencha légèrement sur elle, l'air furieux, et en même temps un peu peiné. Il posa lentement une main sur sa joue. Il sentit aussitôt le choc qu'elle éprouvait en le voyant ainsi, ainsi que sa peur... Il sourit doucement, toujours penché sur elle.

- Tu as peur ?

Elle ne répondit pas, et il secoua la tête, sans la lâcher.

- A l'avenir, comptes-tu toujours cacher que tu es malade ?

- Je ne vais quand même pas vous appeler à chaque fois que je suis malade...

- Mauvaise réponse. Et quand vas-tu me tutoyer ?

Elle ouvrit de très grands yeux, de plus en plus choquée. Et bien ? Qu'il y avait-il de si époustouflant dans tout ça ? Elle était sa fille ! Ce serait juste logique. Lilwen ne les vouvoyait pas, elle, et cela ne choquait personne. Et pourtant, Jane songea qu'il était impossible qu'elle le tutoie, que c'était impossible comme ça. Il se retint de lever les yeux au ciel, puis sourit.

- Il faudra que tu t'y fasses... Ce sera différent, quand vous aurez grandi. Même Caïus a avoué qu'il vous verra bien mieux quand vous ne serez plus des jeunes enfants.

- Ce taré, c'est possible ?

Très spontanée, sur les sujets sensibles... Il appuya légèrement plus fort, d'abord silencieux, puis il reprit, sans plus crier cette fois.

- Il déteste les trop jeunes enfants, mais soit... Vous n'avez jamais fait l'effort on plus de vous connaître, et il serait temps d'arranger ça. Vous faites parti du même clan, Jane ! Il faudra régler ça. Autre chose, tu n'as toujours pas eu tes règles ?
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MessageSujet: Re: Un joyeux anniversaire   Un joyeux anniversaire EmptyVen 21 Nov 2014 - 13:18

Elle allait devenir complètement folle, tant l'inquiétude rongeait son esprit elle ne cessait d'imaginer en boucle le spires scénarios possibles, tournant en rond dans toute la maison, rappelant Démétri pour la cinquième fois, alors qu'il lui assurait qu'Aro était déjà parti s'en occuper. Elle y serait bien allée elle-même si elle savait où se rendre ! En ce moment-même, si elle se trouvait face à l'agresseur de son frère, elle ne répondrait plus de rien. Humaine ou pas, faible ou non, il lui restait son pouvoir, un pouvoir qui ne demandait qu'à sortir, et qui brûlait plus fort que jamais ne elle. Elle voulait tuer ses ennemis, leur faire comprendre qu'aucun d'entre eux ne sera plus jamais en sécurité s'ils touchaient à son frère ! Ignorant les Cullen, elle attendait, ne se retenant qu'avec peine pour ne pas sortir maintenant, seule, à la recherche d'Alec. Elle aurait fouillé l'île toute entière seule s'il le fallait ! Mais un bruit lui fit relever la tête, et Aro entra. Il fut à côté d'elle avant qu'elle n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche, trop vite pour que, humaine, elle puisse le voir. Il posa une main sur son front, alors qu'elle était toute prête à céder à une crise de panique.

Aro - On peut vous faire confiance, décidément !

Et son frère ?! Où était-il ? Elle posa la question d'une voix pressée et tremblante. La pensée que son frère puisse être blessé, loin d'elle, l'obsédait, elle n'aura aucun repos tant qu'elle en saura pas. Et QUI l'avait agressé ?! Qui avait seulement osé ?! A cet instant, elle regretta de ne plus être vampire, de ne plus pouvoir traquer ses ennemis, les pourchasser, les faire souffrir jusqu'à ce que la douleur le suive à chaque instant, qu'elle imprègne leurs muscles et les fasse hurler au moindre mouvement !

Aro - Il y a eu un problème, dit-il en s'essuyant. Une femme, Irina Denali, l'a torturé. Je l'ai liquidé.

Torturé. Irina. Denali. La haine l'envahit alors qu'Aro passait un bras autour de ses épaules pour la rapprocher de lui. Elle se laissa faire, au bord du vertige, à la fois soulagée que son frère soit en vie et bouillante de haine de n'avoir pu régler elle-même le compte de cette sale garce. Elle voua son âme au gémonies, serrant les dents, et brûlant d'impatience de filer à l'hôpital pour aller voir son frère. Que lui avait-elle fait exactement ?! Durant combien de temps ? Comment Aro l'avait-il tué ? Avait-il au moins ou la faire souffrir avant ? Elle s'accrocha à lui d'une main tremblante, reconnaissante. Il avait aidé son frère, Alec n'était pas mort... Elle leva la tête, lui voyant un air qu'il arborait rarement. Il était furieux, oui, mais elle ne l'avait jamais vu avec ce regard. A quoi pensait-il ? Pour un humain effrayant,a voir ce genre de personnes en face de soi devait être terrifiant. Mais pour Jane, c'était plutôt rassurant. Ils étaient bien plus faibles en tant qu'humain, et cette nuit-là, elle était heureuse de voir quelqu'un capable de les protéger. Qu'il ait pu aider Alec. C'était tout ce qui comptait, à ses yeux. Elle aurait même remercié Caïus s'il avait été tué Irina.

Elle n'écouta pas la suite, attendant juste de pouvoir partir. Elle ne devait pas perdre de temps, elle ne laissera pas son frère seul, surtout dans une situation pareille. Il n'y avait pas grand-chose qui l'effrayait, il était un peu trop téméraire, bien souvent, mais il avait une phobie. Il détestait tout ce qui se rapprochait d'un traitement médical, des opérations et hôpitaux... Il devait être plus que mal à l'aise, là-bas, elle ne pouvait pas rester ici sans rien faire ! Depuis tout petit, depuis le jour où, à quatre ans, un médecin du village leur avait jeté qu'il préférerait les empoisonner plutôt que de les soigner, son frère avait peur des docteurs et de tout ce qui s'ensuit.

Aro - Viens avec moi...

Il lui prit la main et elle sortit avec lui, courant plus que marchant, et harcelant presque Aro en cours de route pour savoir comment allait son frère. Une fois à l'hôpital, elle dû attendre qu'il sorte de la salle d'opération, et courut aussitôt le retrouver dans sa chambre. Le voir comme ça, allongé, inconscient, blessé, la bouleversa, alors qu'elle s'asseyait près du lit, touchant sa joue du bout des doigts. Elle avait peur dé déranger les fils ou elle ne savait quoi, et se contenta donc de l'embrasser sur la joue. Il était vivant, blessé, certes, mais vivant. Elle l'aidera à se remettre, il pouvait compter sur elle, elle fera tout pour qu'il se rétablisse vite et bien. Elle attendit longtemps avant qu'il n'ouvre doucement les yeux, bafouillant son prénom. Elle lui prit aussitôt la main, déçue de ne pas pouvoir le serrer dans ses bras, mais si heureuse de le voir éveillé.

Alec - Tu vas bien ?

- Si moi je vais bien ?! Pense plutôt à toi ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Incroyable ! C'est lui qui finissait dans un hôpital et c'était à elle qu'il demandait si elle allait bien ! Il rougit, alors qu'elle se retenait à grande peine de lever les yeux au ciel. Mettons sur le compte de son opération, il ne devait pas être encore bien réveillé. Elle attendit qu'il reprenne ses esprits, puis écouta le récit qu'il lui fit ensuite. La peur, l'effroi et la haine se mêlaient violemment en elle, mais plus que tout, la déception prédominait. La frustration incroyable de n'avoir pu rendre à Irina tout ce qu'elle avait fait subir à son petit frère. Et tout ça pour quoi ?! "Libérer" Eléazar et Carmen ? Quelle pauvre cinglée ! Il termina par son arrivée ici, alors qu'elle le gratifiait d'un autre baiser sur la joue pour le réconforter. Là, tout allait bien, elle était là, il n'était pas seul.

Alec - Ça va aller, maintenant, je pense, souffla-t-il. C'est sympa, pour un anniversaire... Je n'imaginais pas nos treize ans comme ça. Mais pour une fois, j'étais content de voir arriver Aro.

Elle aussi lui était profondément reconnaissante. Il l'avait sauvé. Il lui demandait si elle pouvait rester quand la porte de la chambre, laissant justement passer Aro. Il s'assit près d'elle, alors qu'elle parvenait à lui sourire, naturellement, ce qu'elle n'avait plus fait depuis bien longtemps. Alec serait sans doute mort, ou encore plus blessé, s'il n'était pas venu aussi vite. Et d'ailleurs... Comment avait-il fait pour arriver aussi vite ? Il se trouvait déjà sur l'île ou dans les alentours ? Pour y faire quoi ?

Aro - Tu vas pouvoir sortir assez vite, Alec, à condition que tu restes au calme et que tu te reposes. Et que tu reposes vraiment... Tu aurais dû en parler avant si tu n'arrivais pas à dormir.

Il savait, pour sa peur des hôpitaux, et Alec dû le remarquer aussi. Aro la prit tout à coup contre lui et l'installa sur ses genoux, la serrant dans ses bras. Elle commença par se crisper, encore très peu à l'aise dans ce genre de situations. Mais il venait de sauver son frère, alors elle pouvait bien faire un effort. Il ne lui voulait aucun mal, elle ne devrait pas être si tendue. Sentir la froideur de sa peau était étrange, tout comme la dureté de son corps. Elle se sentait encore plus fragile, dans ses bras, d'autant plus qu'elle savait comment la force d'un vampire se renforçait avec le temps. Changeant de sujet, il leur raconta ce qui s'était produit deux ou trois jours avant à Volterra. Une humaine, venue avec un groupe de touristes, avait tiré au pistolet sur Caïus. Sur Caïus. Avec un pistolet. Elle était toujours vivante après ça ?

Aro - Voilà pour les dernières nouvelles, conclut-il avec un léger sourire. Enfin bref. Vous devez vous reposer, tous les deux, et rester au calme, maintenant. Même toi, Jane. Je sais que tu vas me dire que ça va très bien, mais je sais que tu ne dors pas assez non plus.

Elle referma la bouche alors qu'elle l'avait à peine ouverte, avec une petite moue. Tss... Il n'avait même pas effleuré sa peau avant de parler, donc elle en pouvait pas l'accuser d'avoir lu sa réponse dans son esprit avant qu'elle ne la prononce. Commenta avait-il deviné ? De toute façon, même si elle ne dormait pas beaucoup, ce n'était pas si grave ! Il fallait juste qu'elle et son frère se réhabituent, et apprennent à vivre comme humains dans cette époque, en oubliant le passé. On en pouvait pas effacer si aisément des siècles passé en tant que vampires. Mais soit... Elle dû repartir avec Aro, car il voulait qu'elle se repose avant de revenir. Il n'avait pas besoin de la surprotéger ! Elle se sentait très bien, après tout, inutile de la couver comme un poussin.

En rentrant, elle croisa Alice, qui échangea deux ou trois mots avec Aro avant de s'éclipser. Elle croyait que le chef du clan allait repartir aussitôt, mais l'accompagna jusque dans sa chambre pour la pousser à se rallonger, avant de s'asseoir près d'elle. Il n'allait quand même pas vérifier qu'elle dorme vraiment ? Elle avait comme un mauvais pressentiment, qui se confirma quand elle le vit pincer les lèvres. Ça sentait très mauvais, là...

Aro - Je peux savoir pourquoi ni toi ni Alec n'avez daigné dire que vous étiez malades ? s'écria-t-il, agacé. Ça ne m'amuse pas, si tu veux le savoir ! Tu crois peut-être que je ne m'inquiète pas pour vous ?!

Si seulement elle pouvait s'enfoncer dans le lit et y disparaître, elle l'aurait fait depuis longtemps. Faute de mieux, elle se ratatina sur-place, le cœur battant la chamade. La dernière phrase mit du temps à atteindre son cerveau, tant elle était choquée de le voir en colère à ce point, pour ça. Il s'inquiétait vraiment pour... Eux ? Il avait exactement le même regard que Carlisle quand un de ses enfants faisait un truc dangereux. Elle resta silencieuse, considérant qu'il ne valait mieux pas répondre à cette question, par simple mesure de prudence. Le fait qu'elle soit humaine le rendait d'un coup bien plus impressionnant et effrayant. Comme lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois, il y a bien des années de cela.

Aro - Dis-moi, le crois-tu vraiment ? Jane... Vous seriez de simples armes, pour moi, je ne me serais pas fatigué à vous trouver une famille d'accueil quand vous étiez petits, ni à vous protéger ensuite de Caïus ces deux dernières années. Surtout toi !

Il se pencha, alors que son cœur prenait de nouveau une brusque accélération. Il posa une main sur sa joue, et elle avait beau savoir qu'il n'allait pas la frapper ou la tuer, elle en pouvait s'empêcher d'avoir peur. Le voir penché sur elle, avec ses yeux carmins, ses longs cheveux noirs corbeau, son teint de cadavre, rien n'était fait pour la rassurer. Et lui en jouait, bien évidemment ! C'était sa tactique préférée, de mettre une pression incroyable pour mieux manipuler les gens et les faire céder.

Aro - Tu as peur ?

Une fois encore, elle ne dit rien, alors qu'il secouait la tête. Cette situation était horrible, elle était complètement prise au piège, et c'était ce qu'il voulait depuis le début. Il lui demanda ensuite si elle avait toujours l'intention de lui cacher quand elle sera malade. Mais elle n'allait quand même pas lui envoyer un message à chaque fois ! Un ou deux microbes de temps en temps n'allait pas la tuer, c'était le lot de tous les humains, et avec ça, Carlisle était quand même médecin, Aro devrait avoir confiance.

- Je ne vais quand même pas vous appeler à chaque fois que je suis malade...

Aro - Mauvaise réponse. Et quand vas-tu me tutoyer ?

Le, que, quoi ?! Pardon ? Elle écarquilla les yeux, la bouche à demie-entrouverte, complètement choquée. Le tutoyer ?! Et il demandait ça comme ça, le plus naturellement du monde ! Mais non, elle ne pouvait pas faire ça ! Jamais ! Il était le chef de leur clan ! Après tous ces siècles, tout ce qui s'état passé, non, elle ne pouvait pas le tutoyer comme ça, ce n'était juste pas possible. Il sourit, alors qu'elle se demandait comment il pouvait avoir une idée pareille, qu'on avait dû le frapper à la tête au cours de la nuit.

Aro - Il faudra que tu t'y fasses... Ce sera différent, quand vous aurez grandi. Même Caïus a avoué qu'il vous verra bien mieux quand vous ne serez plus des jeunes enfants.

- Ce taré, c'est possible ?

Hum, oui, là, elle avait réagit un peu trop vite. Elle avala sa salive, pour reprendre un air plus tranquille, et ne pas garder un ton trop agressif. Mais Caïus, enfin ! Après la phase Aroïenne "je m'inquiète pour vous", c'était son frère qui s'y mettait. Stop, là, ça faisait trop d'un seul coup, elle en suivait plus. Que s'était-il passé dans le clan ces deux derniers mois ? Aro appuya un peu plus la main sur sa joue et elle eut un frisson à cause du froid.

Aro - Il déteste les trop jeunes enfants, mais soit... Vous n'avez jamais fait l'effort on plus de vous connaître, et il serait temps d'arranger ça. Vous faites parti du même clan, Jane ! Il faudra régler ça. Autre chose, tu n'as toujours pas eu tes règles ?

- Mais ça ne se demande pas, ça ! s'écria-t-elle.

Elle repoussa sa main et se redressa, assise en tailleur, reculant jusqu'au mur où était collé le lit. Il devait sûrement jubiler, intérieurement, de la voir comme ça, ou en être agacé, mais peu importe, il n'avait pas à savoir ce genre de trucs, c'était personnel ! Elle porta une main à son ventre par réflexe, respirant un bon coup pour se calmer, et cherchant surtout à changer de sujet, n'importe quoi d'autre ferait l'affaire.

- Oui, on fait parti du même clan, et oui, je n'ai jamais voulu apprendre à le connaître. La première fois que je l'ai vu, à cause de lui, j'ai failli me noyer dans un torrent. Ça décourage beaucoup les lien sociaux, et le fait qu'il passe sa vie à crier à cause de notre âge, ça n'arrange rien non plus ! Ce n'est pas nous qui avons voulu être mordus si jeunes. Pas vous non plus, mais...

Pour ça, oui, elle devait avouer que ce n'était pas Aro non plus qui avait décidé ça, c'était alors une question de vie ou de mort. Elle haussa à moitié les épaules, tête baissée, durant un moment, puis se redressa, le regardant dans les yeux.

- Comment avez-vous pu arriver si vite près d'Alec ? Il y a eu un autre problème, sur cette île ?
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MessageSujet: Re: Un joyeux anniversaire   Un joyeux anniversaire EmptyMar 25 Nov 2014 - 22:11

- Mais ça ne se demande pas, ça ! s'écria-t-elle.

Aro retint de justesse un brusque éclat de rire. D'accord, il n'aurait peut-être pas dû la provoquer ainsi, mais il s'inquiétait vraiment pour sa santé, maintenant qu'elle était devenue plus fragile. Mais, avouons-le, il avait aussi dit ça pour la faire réagir, car il adorait la voir perdre tous ses moyens, c'était toujours très drôle. Maintenant, elle pouvait rougir, et il pouvait entendre les battements désordonnés de son cœur, ce qui rendait les choses plus intéressantes. Il l'observa le repousser d'un geste et reculer contre le mur, attendri. C'était encore une enfant. Il regrettait toujours de les avoir mordus si jeunes. Pour lui, à l'époque, il était logique d'attendre au moins deux ou trois années de plus, ce qui aurait évité tous les traumatismes, la crise d'adolescence, et tout ce qui s'ensuit. Cela aurait enlevé cette fragilité, dû à leur taille, leur âge. Et ils avaient mis très longtemps à le comprendre et l'accepter. Très longtemps. Aro avait été particulièrement agacé quand il avait vu, lors de la guerre contre les EDL et le début de la pandémie, qu'il avait fallu les évacuer de force, car ils n'étaient même pas fichus de demander de l'aide quand ils en avaient besoin. Cela, c'était terrible... Jamais, jamais ils ne réussissaient à avouer qu'ils allaient mal. Pouvait-il désespérer de ce comportement ?

- Oui, on fait parti du même clan, et oui, je n'ai jamais voulu apprendre à le connaître. La première fois que je l'ai vu, à cause de lui, j'ai failli me noyer dans un torrent. Ça décourage beaucoup les liens sociaux, et le fait qu'il passe sa vie à crier à cause de notre âge, ça n'arrange rien non plus ! Ce n'est pas nous qui avons voulu être mordus si jeunes. Pas vous non plus, mais...

Elle haussa à moitié les épaules, alors qu'il souriait. Oui, sa rencontre avec Caïus n'avait pas été des plus belles, ni des plus sympathiques, mais c'était du passé, il était grand temps de tourner la page ! Et de se calmer, se faire à sa vie. Il trouvait ça mignon qu'elle soit encore si nerveuse, devant lui, elle avait changé depuis que tout ce cirque avait changé. Il l'observait, impassible, la regardant perdre tous ses moyens. D'ordinaire, elle ne se perdait pas aussi vite, mais il comprenait pourquoi elle agissait ainsi. Elle venait de passer plusieurs jours avec de la fièvre, une nuit à s'inquiéter comme une folle pour son frère, plus l'épuisement physique,, qui était encore là, ce qu'elle devait faire pour se réhabituer à l'humanité. Elle était encore affaiblie, s'il voulait résumer cela en une phrase. Et donc plus vulnérable ; même chose pour Alec. Et on en revenait à leur plus gros problème ! Pourquoi, au nom du ciel, n'étaient-ils pas fichus, ni l'un ni l'autre, de parler quand ça n'allait pas ?! C'était incroyable, ça ! Il se retint de lever les yeux au ciel, soupirant. Bon sang... Il y a des choses qu'il ne comprendra pas jamais, chez eux. Il se doutait que Jane n'en avait pas terminé, il voyait à sa posture qu'elle en avait encore sur le cœur.

- Comment avez-vous pu arriver si vite près d'Alec ? Il y a eu un autre problème, sur cette île ?

Cette fois, il leva franchement les yeux au ciel, sans pouvoir s'en empêcher, puis éclata de rire, franchement, secoué un bon moment. Et elle demandait ça comme ça ! Il rit une bonne minute avant de se reprendre, secouant la tête, à moitié désespéré.

- Jane... Tu dois bien te douter pourquoi je suis venu aujourd'hui. L'autre folle n'était pas prévue au programme, voilà tout, mais il n'y a pas eu d'autres problèmes dans le coin.

Il se rapprocha d'elle, levant une main pour qu'elle se calme. On se détend... Oui, il lui avait fait peur, toute à l'heure, mais il n'allait tout de même pas rester comme ça, sans rien dire ou faire si elle ne se soignait pas quand elle était malade ! Il l'attrapa par les bras pour qu'elle le regarde bien en face, secouant légèrement la tête. Elle était un peu trop sur les nerfs pour son propre bien, il fallait vraiment qu'elle se repose. Il la força à se rallonger, ramenant la couverture sur elle, puis posant une main sur son front pour voir si elle avait toujours de la la fièvre. Il resta silencieux un court instant, puis un léger sourire naquit sur ses lèvres.

- J'étais venu pour votre anniversaire, tu dois bien t'en douter. Puis, cette nuit, cette psychopathe a forcé Alec à m'appeler, pour son échange ridicule. Elle ne savait pas que j'étais déjà là... En un sens, c'est une chance, vu son état. Mais tu n'as pas à t'en faire, il va s'en remettre. J'ignorais sa phobie des médecins, par contre. Je comprends mieux pourquoi il refusait d'approcher Carlisle, au début.

Il eut un air pensif, un court instant, tout en bordant Jane sans même y penser, par réflexe. Puis, se rendant compte de ce qu'il faisait, il relâcha la couverture.

- Dors, maintenant. Je dois parler à Carlisle.
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