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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Mandat d'arrêt et accusation

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Maître du Hasard

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Maître du Hasard


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MessageSujet: Mandat d'arrêt et accusation   Mandat d'arrêt et accusation EmptySam 13 Déc 2014 - 16:06

[PNJ Caméraman]

Vera – Merci, on arrive ! dit-elle en raccrochant. Vite Julien, attrape ta caméra !

Sans plus attendre, l’homme d’une trentaine d’années, nommé Julien, attrapa sa caméra comme venait de le lui dire sa patronne. Enfin un peu d’action ! Il ne savait pas où, quoi, ni pourquoi, mais il savait qu’il devait se taire et suivre sans traîner pour commencer. Ensuite, il pourrait poser les questions lorsqu’ils seraient en chemin pour ne pas perdre de temps. Ils grimpèrent dans une camionnette frappée des initiales de la chaîne et refermèrent les portes coulissantes tandis que le moteur s’enclenchait déjà. En route !

- Où allons-nous ? demanda-t-il enfin à sa patronne.

Vera – Chez la famille Cullen ! Carlisle Cullen, dont on parle depuis longtemps. Une arrestation, un membre de l’Inquisition nous a prévenus et veut que l’information soit diffusée dans tout le pays ! dit-elle en se retournant, un grand sourire aux lèvres.

Le docteur Cullen ? Mais il n’avait absolument rien fait ! Il avait même déjà soigné Julien, une fois, et c’est grâce à lui que le caméraman était encore là aujourd’hui. Mais ne rien dire et se plier aux règles, même s’il se sentirait très mal une fois là-bas… Depuis le début de l’Inquisition, plus encore depuis l’annonce d’Aro Volturi, les choses semblaient avoir pris un autre tournant. Raison pour laquelle Vera et Julien avaient été envoyés dans ce trou paumé où personne n’aurait imaginé, un jour, qu’il y aurait un tel pic d’activités, de tournages et d’informations croustillantes…

Vera – On y est, descends !

Oui, oui, du calme, on arrive. Devant eux, deux patrouilles de police étaient déjà arrivées et semblaient les attendre. Julien, lui, eut la gorge nouée en voyant s’élever, face à lui, l’immense Villa Blanche où vivaient Carlisle Cullen et sa famille. Sa patronne lui lança un regard noir, micro en main, comme si elle s’apprêtait à faire un discours. Heu… Oups, c’est vrai, il devait filmer. Posant la caméra sur son épaule, il l’alluma et commença à filmer Vera.

Vera – Flash d’informations spécial, annonça-t-elle de sa voix claironnante et fière. Nous nous trouvons ici en face de la Villa de Carlisle Cullen, auteur du remède contre la pandémie. Nous avons été avertis par une source sûre qu’il allait y avoir une arrestation et, comme vous le voyez derrière moi, les voitures sont déjà là. Ils bougent ! Viens, rapprochons-nous, dit-elle un ton plus bas pour Julien.

Julien lui emboîta le pas, réprimant ses tremblements et son malaise à force d’habitude. Ils venaient d’une chaîne nationale, alors pas d’amateurisme permis, ils devaient être professionnels avant tout. En plus, ils étaient en direct, alors… Deux hommes en uniforme sonnèrent et on vint leur ouvrir, une femme aux cheveux bruns, plus long, qui devait sans doute avoir la trentaine. Ou plus. Ou moins. Pour l’avoir vue déjà quelques fois au bras du docteur Cullen, Julien sut qu’il s’agissait de sa femme. Vera lui murmura de ne rien louper et de faire un gros plan sur le visage de la femme, de filmer tous ceux qui parlaient et de les suivre. Mais ça va, il savait faire son boulot !

Policier – Voici un mandat d’arrêt contre Alec et Jane Volturi, annonça-t-il d’un air dur et impassible. Ils sont accusés de sorcellerie et nous avons ordre de les arrêter immédiatement. Laissez-nous entrer. Fouillez la maison.

Les… Les enfants ? Ils étaient venus arrêter des enfants ?! Mais des enfants ! Restant neutre, se retenant de réagir contre cette scène odieuse, Julien continua à filmer en suivant les personnes qui parlaient, ne loupant aucun élément de tout ce qui se passait. Vera et lui suivirent l’équipe qui grimpait les escaliers, quelques hommes restant au rez-de-chaussée au cas où les enfants cherchaient à s’échapper. Des enfants… Qui s’échappaient… Cette idée était ridicule. Mais soit.

Les policiers leur ordonnèrent soudain de rester en arrière et de les attendre dans le couloir, butant contre une porte fermée à clef. Sans ménagement, ils l’enfoncèrent en la réduisant en morceaux. S’ensuivirent une série de cris, Julien dirigea la caméra vers l’origine de cette horreur sans oser entrer. Vera, elle, avait considérablement blêmi et ne disait rien, pour une fois. Que se passait-il, dans cette pièce ?! Le calme revint d’un coup alors que… les enfants sortaient de la chambre. Les enfants… Ils… Ils avaient tué les policiers ?

Vera – Nous… Nous n’avons rien fait ! bégaya-t-elle. Ils… Ils… Nous… Nous ne faisions que suivre les ordres, laissez-nous en vie…

- Qu’avez-vous fait ? demanda-t-il très vite pour masquer sa peur. Comment des enfants comme vous ont pu venir à bout de… tous ces policiers ?

Vera lui lança un regard terrorisé, étonné, comme si c’était la première fois qu’elle le voyait. Son regard s’éclaira ensuite et elle devint encore plus blanche si c’était possible, se reculant jusqu’à rencontrer le mur, s’y agrippant comme s’il s’était agi d’une bouée. Heu… Julien avait loupé un épisode, à première vue.

Vera – Il… Il vous a mordu, c’est ça ? Vous êtes des vampires, et Aro Volturi vous a mordus... C’est ça, n’est-ce pas ? Dites-le ! Avouez-le !
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Damon Raven

Général de division

Damon Raven


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MessageSujet: Re: Mandat d'arrêt et accusation   Mandat d'arrêt et accusation EmptySam 20 Déc 2014 - 13:10

– Hein ? marmonna Caïus d'un ton morne en tournant la tête vers son frère. Pourquoi moi ?

Marcus – Tu devais te rendre à Seattle, non ? Alors passe donc voir si si tout va bien à Forks. Je veux m'assurer que Lilwen sera en sécurité en s'y rendant.

Il soupira longuement, puis fit un vague geste de la main. Oui, oui, c'est bon, il passera là-bas promis. Marcus sembla satisfait et le laissa tranquille, alors que Caïus faisait la moue. Fallait-il qu'il l'aime, son frère, pour perdre du temps à aller voir si la voie était sûre pour sa très chère nièce insupportable. Enfin bref, peu importe, autant y aller vite fait pour se débarrasser de ça. Il partit peu de temps après avec son équipe, passant tout le trajet à échanger des messages amoureux avec Athenodora. Une occupation bien plus intéressante que de regarder par le hublot ou écouter des nouvelles sans intérêt pour lui. Il ne prêtait aucune attention non plus aux gardes qui l'accompagnait, et eux-même veillaient à ne pas le déranger. Braves toutous. Il aurait sans doute jeté dans le vide le premier qui aurait osé l'ouvrir un tantinet.

Arrivé à l'aéroport, il grimpa dans la voiture qui l'attendait, déjà fatigué de ce qu'il devait faire. De quoi Marcus avait-il peur ? Que voulait-il qu'il se passe dans cet affreux trou paumé et pluvieux, au juste ? Il avait autre chose à faire, et il ne voyait pas ce que Lilwen pouvait bien risquer. Elle était à moitié vampire, donc pas si fragile que ça, et les humains ne voyaient pas la différence, de toute façon. Et elle pouvait bien se défendre toute seule ! Lui était tout à fait d'accord lorsqu'elle réclamait de pouvoir s'entraîner. Elle faisait parti du clan, elle devait donc être à même de se battre et de porter l'honneur de la famille ! Las, Marcus et Renée refusaient catégoriquement, et Aro s'en fichait tellement qu'il en rentrait même pas dans le débat, laissant Marcus gérer comme il voulait. Dommage... Il fit mettre la radio, et de la musique classique envahit l'habitacle. Il sourit légèrement et ferma les yeux, détendu. Il parvint à en oublier son ennui jusqu'au moment où la voiture s'arrêta dans un chemin de la forêt. Bon...

– Restez là, vous autres, dit-il en sortant de la voiture.

Il inspecta les alentours, vides de toute présence humaine, puis vint vers la villa blanche. Des odeurs écœurantes de nourriture humaine flottaient encore dans l'air. Humph. Il fit le tour de la maison, pressé. Bon, voilà, rien à signaler, il pouvait donc partir ! Il allait filer lorsqu'il vit une voiture de flics se garer devant la maison. Qu'est-ce qu'ils fichaient ici, ceux-là ? Les écoutant, il les entendit prononcer le nom des jumeaux. Caïus faillit gémir, levant les yeux au ciel. Et sa journée tranquille, alors, tout le monde s'asseyait dessus ?! Ces foutus humains... Bon, de quoi accusaient-ils les mômes, cette fois ? En plus, s'il ne réglait pas cette histoire, c'était encore lui qui allait se faire engueuler. Rah. Les petits flics entrèrent dans la maison dès que deux journalistes vinrent les rejoindre. Il grogna, exaspéré, puis fit le tour de la maison avant de sauter sur la véranda du deuxième étage, puis du troisième. BON, ces crétins... Il approchait de la chambre lorsqu'il entendit les flics hurler à s'en arracher les poumons. Tiens, Jane était de mauvaise humeur ?

S'approchant, il vit par la fenêtre ouverte la petite blonde écraser les cinq policiers par terre sous son pouvoir. Ravissant spectacle qu'il observa tout à loisir, sans se montrer. Les humains ne mirent pas longtemps avant de craquer et mourir, la bouche grande ouverte sur un dernier hurlement d'angoisse. Tss, tss, vraiment pas solide, ces petites bêtes là. Les jumeaux sortirent de la chambre, et il y entra à son tour, refermant la fenêtre. Il s'avança jusqu'à la porte, enjambant les cadavres. Grandir lui faisait du bien, à la gamine, elle pouvait tuer plus de personnes d'un coup, à présent. A moins qu'elle n'ait simplement eu besoin de se défouler. Ce pouvoir était génial.

Journaliste – Nous… Nous n’avons rien fait ! bégaya-t-elle. Ils… Ils… Nous… Nous ne faisions que suivre les ordres, laissez-nous en vie…

Journaliste – Qu’avez-vous fait ? demanda-t-il très vite pour masquer sa peur. Comment des enfants comme vous ont pu venir à bout de… tous ces policiers ?

Il ouvrit la porte, avec un petit soupir blasé. Bon, les couvrir, faire comprendre à la télé que non, ces gamins n'étaient pas avec eux. L'humaine balbutia encore autre chose, alors que le cameraman le remarquait et avait un sursaut avec sa caméra. Caïus s'approcha avec lenteur, empruntant exprès les codes des films de vampire qu'il avait vu, pour jouer. La démarche, le sourire de psychopathe, comme il savait si bien le faire, le regard du genre "Je vais vous liquider...".

– Qu'on attribue la mort de mes proies à des gosses est vexant, dit-il en s'approchant un peu plus. Vous nous avez dérangé, je m'apprêtais à les frapper un peu, ces chers gamins.

L'humaine recula encore un peu plus, sans doute prête à s'évanouir, alors que son petit collègue blêmissait aussi. Mourir dans l'exercice de ses fonctions, n'était-ce pas une très belle mort ? Celle dont tout le monde rêvait ? Ce gosse aurait mieux fait de se porter pâle, avant de venir ici, cela lui aurait évité de croiser la route de Caïus.

Journaliste – Que voulez-vous à ces enfants ?

– Eux ? Et bien, je m'ennuyais depuis que le clan les a relâchés... Et j'avais soif.

Il tourna la tête vers les gamins, tout sourire, puis frappa Alec à la tempe lorsqu'il se mit devant pour protéger sa sœur. Comme c'était mignon ! Le gosse en fut à moitié assommé, et Caïus en profita pour l'attraper et plongea ses crocs dans son cou, aspirant doucement son sang - pour ne pas le tuer - tout en le tenant contre lui. Il repoussa Jane violemment contre le mur lorsqu'elle voulut aider son frère, puis laissa retomber le gosse, le laissant allonger par terre, à gémir, une main sur sa morsure. Oups, il avait dû lui prendre un tout petit trop de sang. Il frotta ses mains puis rattrapa l'humaine qui venait de s'enfuir et la traîna à nouveau près des enfants, souriant au petit cameraman.

– Alors, chérie, on s'enfuit en abandonnant des enfants ?

Il la prit par le cou et le broya d'une seule prise, la jetant ensuite dans un coin, morte. Voilà qui était fait. Restait l'autre humain. Il lui prit sa caméra et la jeta aussi, la brisant au sol, avant de l'attraper par le col et de l'attirer contre lui, une goutte de sang perlant encore sur ses lèvres. Au même moment, Carlisle arriva et se précipita sur Alec, le soulevant dans ses bras pour l'emmener, avec Jane. Quel compassion, ce docteur.

– Pourquoi ne t'es-tu pas enfuis, toi ?

Le petit lui attrapa le bras pour tenter de lui faire lâcher prise, toujours très blême. Hum... Courageux, cet humain. Un peu idiot, mais courageux.

Journaliste – Je... Je ne voulais pas les laisser seuls, ce sont des enfants ! Quitte à mourir de la main d'un monstre, je sais qu'ils sont en vie.

Caïus lui sourit un peu plus largement. Ouais, on pourra en faire quelque chose, ce type, il avait des capacités. Sans répondre de suite, il le jeta sur son épaule et le tint en l'emmenant avec lui. En route ! Il sauta par la fenêtre et fila dans les bois. Le gamin hurlait à plein poumons en se débattant. Roh, la ferme ! Il n'allait pas mourir, c'était une bonne nouvelle, non ? Enfin, si, mais pas de la même façon qu'il avait dû imaginer. Après une rapide marche, Caïus le descendit et le plaqua contre un arbre, puis dégrafa très tranquillement son col avant de le repousser, dévoilant son cou.

– Ça va faire un peu mal, mon petit, sourit-il en pliant le col de la chemise, puis en repoussant ses cheveux derrière son oreille. Mais c'est très rapide, rassure-toi. Juste quelques jours à agoniser, le temps que mon propre sang fasse son œuvre en toi.

Caïus l'appuya un peu plus puis se pencha, reniflant l'odeur de son sang, en suivant les veines de son cou. Il lécha légèrement l'une des d'entre elles, s'amusant comme un fou. Mmh, pas mauvais ! Il posa les lèvres sur la peau tendre, lui faisant sentir ses dents, le tout très lentement, pour bien lui laisser le temps d'avoir peur. Il se rapprocha de lui puis planta ses dents dans le cou du gamin, lentement, perçant la peau pour atteindre son sang. Sang chaud et doucereux, avec un goût fruité, et but, les yeux fermés. Après cela, il se détacha de son cou, ouvrit son propre poignet, puis mit la blessure contre les lèvres du petit.

– Bois, lui ordonna-t-il d'une voix dure.

Il appuya un peu plus pour faire couler le sang, et sourit lorsque le futur vampire aspira le sang. C'était un réflexe, chez les nouveaux transformés, l'appel du sang était fort à ce moment-là. Il le laissa boire un moment, sentant son sang passer dans le corps de l'autre, les attachant tous les deux par une chaîne mystérieuse. Une fois fait, il le laissa glisser au sol, hébété, les lèvres pleines de sang, et à moitié évanouit. La blessure de Caïus s'était refermée aussitôt et il remit sa manche en place. Il se pencha et le jeta à nouveau sur son épaule. Son nouveau jouet n'était plus en mesure de faire quoi que ce soit, de toute façon, le sang de Caïus était en train de le transformer. Revenant vers ses gardes, qui écarquillèrent les yeux en le voyant, il jeta le petit sur la banquette arrière de la voiture.

– En route.
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