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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Pourquoi nos parents crient ?

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MessageSujet: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptyVen 30 Jan 2015 - 17:28

Lindsay appuya très fort sur ses bras pour ramper de quelques centimètres, la bouche grande ouverte sur l'effort, et parvint à se hisser un petit plus plus près de Gabriel et Alec. Tendant la main, elle attrapa un bout de papier tout brillant et tout rouge, avec des trucs dorés, qu'elle examina avec beaucoup d'attention. C'était tout joli ! Plus joli que la robe rose que maman lui avait enfilé et qui grattait. Mais elle n'arrivait pas à l'enlever. Elle mit le papier brillant dans sa bouche, allongée sur le ventre, et entreprit de le mâchouiller avec beaucoup d'application. Mais c'était pas bon, pas comme les biberons que lui donnaient ses parents. Elle tapa la couverture épaisse avec, cherchant à faire briller les jolis couleurs. Ça servait à quoi ? Comme ça marchait pas, elle entreprit alors de le mettre dans la bouche de Gabriel pour vérifier si lui il aimait bien ça. Elle, en tout cas, elle aimait pas, c'était pas bon. Le lait, ça, c'était bon, et encore plus si c'était maman ou papa qui le donnait. Elle laissa retomber le papier, curieuse, puis se rapprocha des deux garçons, attrapant son doudou au passage.

– Maah ?

Elle tendit le bras pour toucher les cheveux d'Alec, très curieuse, car ils étaient tous doux, tous fins. Les siens étaient épais, à côté, pourquoi c'était pas pareil ? Elle fit pareil avec Gabriel, passant une main sur sa tête, le nez plissés sous la concentration. Elle se remit ensuite sur le côté, jambes repliés en position fœtale et peluche serrée contre son cœur. Elle était contente que Alec soit revenu, car c'était aussi son ami, et qu'il dormait tout contre elle pendant la sieste. Elle lui fit un grand sourire joyeux, puis toucha la joue de Gabriel quand il s'allongea avec eux.

– Ag gah !

En langage bébé, cela voulait dire "Pourquoi t'es triste ?". Alec aussi était triste, depuis deux jours. Lindsay avait été réveillée comme eux avec beaucoup de cris, qui l'avait effrayée comme jamais. Elle avait pleuré jusqu'au moment où sa maman était venu la récupérer, mais Alec et Gabriel, ils avaient pas vu leur maman, ni leur papa, et c'était sa maman à elle qui était venu les chercher. Mais pourquoi ? Lâchant sa peluche, elle leur prit la main pour les tirer vers elle, voulant discuter. Puis elle gazouilla comme n petit oiseau pour leur parler, très sérieuse. S'ils comprenaient pourquoi les adultes criaient, et que leurs papas et leurs mamans ils ne venaient même pas quand ils pleuraient, alors ils pourront se débrouiller seuls, la prochaine fois, non ?
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Maître du Hasard

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Maître du Hasard


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MessageSujet: Re: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptyDim 1 Fév 2015 - 19:39

Intervention du Maître du Hasard

Les bébés sont en train de "discuter" entre eux pendant Carlisle prépare le repas avec Esmée. Il commence à se sentir mal, à avoir chaud, puis froid... Il ne veut pas le dire mais Esmée le remarque et lui touche le front : il est brûlant de fièvre. Comme il n'a rien dit, il fait un malaise et s'évanouit à moitié dans la cuisine.
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King Bradley

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MessageSujet: Re: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptySam 7 Fév 2015 - 12:11

Alec se retourna sur le ventre et eut un sourire de triomphe, tout content d'y être parvenu tout seul. Il était grand, maintenant ! il battit des jambes et tendit les bras pour essayer de se mettre debout comme papa et maman, mais ne réussit pas, essayant diverses positions, tout en palpant ses deux jambes. Comment on marchait avec ça ? Bon, déjà, se mettre assis... Heu... Il appuya sur les bras et retomba sur le côté, sur la grosse couverture repliée où il était avec ses deux amis. Mission, se mettre assis. Il observa très attentivement son papa et sa maman, assis dans un canapé, ensemble, et sa grande sœur. Alors il avait les jambes pliées là, et le milieu du corps était plié aussi, et... Alec plia les genoux, puis chercha aussi à plier le reste, se tortillant pour réussir. Après assis, il pourra se mettre debout comme papa et maman ! Et même qu'ils seront fiers, et qu'il que comme ça, il pourra marcher ! Il s'évertua un bon moment avant de renoncer à bout de souffle. Pourquoi lui il n'arrivait pas alors que papa et maman arrivaient très bien ? C'était pas juste.

Il reprit son doudou contre son cœur, bavant un peu sur la manche de la chemise toute blanche que maman lui avait mis. C'était une chemise comme celle qu'avait papa, mais à sa taille, et il l'aimait bien car comme ça, il ressemblait à papa. Rampant, il se rapprocha de ses deux amis, et sourit à Lindsay quand elle passa une main dans ses cheveux. Maintenant, il pouvait jouer avec elle et Gabriel tous les jours, il les aimait bien, c'était ses amis, et il voudrait continuer à les voir tout le temps, d'abord. Il faisait la sieste avec eux tous les jours, et au réveil, ils se disaient de quoi ils avaient rêvés. Mais il y a une nuit où il avait eu très peur. Il avait entendu beaucoup de bruit, il avait pleuré, mais personne était venu le voir avant un long moment. Il s'était cru abandonné.

– Ag gah !

Il secoua la tête avec une petite moue. Oui, c'était vrai, mais il savait pas si c'était grave. D'habitude, la nuit, quand il faisait un cauchemar ou quoi, papa ou maman venait toujours. Mais pas cette nuit-là. Lindsay lui prit la main et il lui sourit, se rapprochant d'elle. Lui et Gabriel aimaient beaucoup Lindsay. Elle était venue après eux, mais c'était la petite sœur à protéger. Ils parlèrent de cette nuit, que leurs papas et mamans n'étaient pas venus les voir quand ils pleuraient, et qu'il y avait pleins de cris en bas. Des cris effrayants, en plus... Alec avait vraiment eu très, très peur.

– Ah, souffla-t-il, la tête toute proche de celles de ses amis. Beug gah ouh.

oui, c'était ça, leurs parents étaient tous tombés malades en même temps et donc, ils n'avaient pas pu venir ! Il sourit, content d'avoir trouvé la réponse, mais Lindsay et Gabriel n'étaient pas convaincu. Il tendit les bras pour toucher Lindsay et lui fit un bisou maladroit sur la joue pour la réconforter, comme il avait vu maman le faire avec grande sœur. Va mieux ? Il se tourna vers Gabriel, gazouillant pour lui demander ce qu'il pensait de tout ça;
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MessageSujet: Re: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptyVen 20 Fév 2015 - 17:03

Il y avait plus de lumière que d'habitude, et elle entendait aussi de la musique pas belle et trop forte. Elle mit ses mains sur ses oreilles, grognant puis se ramassa sur elle-même pour ne pas trop bouger. Sa maman se déplaçait, et hier, elle avait entendu son père lui parler, lui dire d'essayer de ne pas bouger car ça faisait souffrir sa mère. Même que juste après, elle s'était sentie d'un coup beaucoup plus calme et détendue. D'accord, si ça aidait sa maman, elle voulait bien. Elle aimait sa maman. Maman la protégeait du monde extérieur, maman la nourrissait, la gardait au chaud, la portait depuis un mois. Elle rouvrit les yeux, voyant la poche l'entourer, la membrane du ventre de sa mère. Sa vision était forte, elle voyait des silhouettes à travers le ventre de maman. Et là, il y en avait plein. Beaucoup. Elle cligna des yeux, alors que maman s'asseyait, et bougea légèrement, se remettant elle aussi en position assise.

*Papa...* songea-t-elle en voyant une silhouette se pencher sur maman et elle.

Mais ce n'était pas son père, ce n'était pas sa voix ! Là, c'était une voix de femme, qui parlait à sa maman. Frustrée, elle fronça le nez et ses sourcils très fin. Elle avait appris les mots, elle aussi. Elle avait appris les mots en écoutant tout ce qui se disait autour d'elle. Elle apprenait très vite, sa conscience se développant, ses pensées s'organisant en un tout cohérent. Elle comprenait, et voulait comprendre, elle voulait savoir qui avait l'audace de menacer sa mère et de lui faire de la peine.

– Alice, tu veux quelque chose ? Ou... Je peux faire quelque chose pour toi ?

Alice... Alice, c'était le nom de sa maman. Elle avait compris, elle avait bien compris que les gens, ils avaient tous des mots qui s'attachaient à eux et qu'on appelait des noms. Elle ferma les yeux, cherchant le sien, puis réalisa qu'elle n'en avait pas. Mais pourquoi ? Pourquoi pas elle ? Pourquoi ?! Rouvrant les yeux, elle bougea de nouveau, regardant les silhouettes dans la lumière. Elle entendit d'autres voix, puis un autre nom, court comme celui de sa maman, mais qui lui plut bien. Elle le fit glisser un moment dans son esprit, puis décida qu'elle aussi pouvait s'appeler comme ça, qu'elle voulait un nom, elle aussi.

*Maman ? appela-t-elle en tendant les bras pour toucher les parois de la bulle où elle flottait. Maman ! J'ai un nom, moi aussi ! Maman, papa ! Je m'appelle Jane.*

Elle était d'un coup toute heureuse, tout à fait ravie. Elle avait un nom, donc elle n'était plus juste une chose ! Elle sourit de plus belle, claquant des dents et clignant des yeux. Elle avait un nom ! Elle était fière, car maintenant, elle n'était plus un truc. Elle était devenue comme sa maman. Un être vivant. C'était un sentiment parfaitement jouissif. Elle se ramassa sur elle-même, puis se laissa flotter, ayant deviné que ça soulageait beaucoup sa mère.

*Maman... J'ai un nom...*

Elle fermait les yeux, effleurant la paroi de son cocon, lorsqu'une image s'imposa dans son esprit. Un homme blond, une femme brune plus petite, avec les voix de papa et maman. Elle sourit, rouvrant les yeux. Papa et maman ! Maman était belle, mais c'est normal, c'était sa mère. Maman la portait et la préservait.

*Maman, je peux te protéger, j'ai des crocs ! Je suis un vampire. Maman...*
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MessageSujet: Re: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptyVen 27 Mar 2015 - 13:20

Il avait vraiment beaucoup pleuré, ce matin, car il était arrivé un drame terrible... Son doudou avait disparu ! Il s'était réveillé, son mobile était éteint, et son doudou avait disparu. Disparu, son doudou, son doudou à lui, son doudou qui s'était perdu dans le noir ! Il avait pleuré encore plus fort, alors que papa et maman avaient ouvert les volets de la chambre puis avaient cherché partout dans sa chambre. Et pleuré, pleuré, encore, jusqu'au moment où papa avait retrouvé son doudou perdu. Gabriel l'avait serré contre son cœur avec bonheur, ne le lâchant plus, même quand maman lui avait donné son biberon, et que lui continuait de garder son doudou bien contre lui, dans ses bras. Plus lâcher doudou, sinon il allait encore le perdre... Il ne l'avait pas lâché non plus quand maman l'avait habillé, ce qui n'avait du coup pas été sans mal. Il avait juste accepté de le lâcher un petit peu quand maman lui avait fait un câlin pour pouvoir se blottir contre elle. Parce que oui, sa maman, elle était mieux que son doudou, quand même.

Maman et papa, il avait cru les avoir perdu il y a pas longtemps... C'était la nuit, il faisait tout noir, et il avait entendu des cris de cauchemar plus loin. Même qu'il avait crié, effrayé, mais personne n'était venu ! Pas son papa, pas sa maman, alors qu'ils venaient toujours la nuit, mais là, personne. Il avait aussitôt cru qu'un monsieur de ses cauchemars était venu dans le monde réel et qu'il avait attrapé son papa et sa maman, en les emportant avec lui dans le cauchemar. Sa mamie était venue le prendre dans ses bras, et il s'était accroché à elle en la suppliant avec ses gazouillements de bébé d'aller sauver son papa et sa maman. Même qu'il ne savait pas comment elle avait fait, car elle était restée là avec lui, mais elle avait sauvé sa maman quand même, puisque maman était apparue après. Depuis, il vouait une admiration sans borne à sa grand-mère. Elle avait sauvé sa maman juste par la force de la pensée ! C'était une magicienne ou une fée, comme dans les contes que papa lui lisait !

En tout cas, maman, là, elle était là. Il rampa sur la couverture, puis Lindsay lui mit tout à coup du papier plein la bouche. Il goûta avec application puis recracha le tout avec une grimace. C'était pas bon, d'abord ! Il tourna la tête pour vérifier que son papa et sa maman étaient toujours bien là, mais oui, c'est bon, ils n'avaient pas disparus... Mais si ça arrivait encore, il fera quoi, lui ? Il restera ici avec grande sœur ? Ou ils alors ils seront tous seuls, dehors, abandonnés ? Il faillit pleurer à cette idée mais arrêta quand Lindsay posa sa main sur sa joue, en lui demandant pourquoi il était triste. Mais, mais, il voulait pas que son amie soit triste elle aussi, il voulait juste pas perdre son papa et sa maman ! Même Alec, il avait eu peur, lui aussi, il lui avait dit. Ils se rapprochèrent les uns des autres pour parler de cette nuit-là.

– Ah, souffla-t-il, la tête toute proche de celles de ses amis. Beug gah ouh.

Gabriel fronça le nez, guère convaincu. Les grands, ils tombaient jamais malades tous à la fois ! C'était pas possible, ça, si ? Alec lui demanda son avis, mais Gabriel ne savait pas quoi répondre. C'était possible, alors ? Mais comment ça se faisait ? Et pourquoi ? Il allait tenter de répondre lorsqu'un autre cri le fit sursauter, et il tourna la tête. Oooh, il y avait une autre petite fille ! Et plus grande qu'eux, en plus. C'était qui ? Il tendit la main pour qu'elle vienne jouer avec eux, mais la dame blonde qui leur parlait jamais la pris et partit avec elle. Déçu, il laissa retomber sa main.

– Mah ?

Il leva le regard vers sa maman, mais elle ne regardait pas vers eux. Maman ? Il regarda ses deux amis, puis se hissa sur les coudes pour ramper hors de la couverture, au moment où tata Alice revint avec la petite fille. Ils avaient une nouvelle amie ! Il trouva alors près de lui un pied avec une chaussure à talon, qu'il examina avec attention. C'était à qui, ce pied ? Il leva la tête, puis vit le visage de fée-magicienne-mamie-sauveuse. Il tapota son pied pour qu'elle le prenne dans ses bras, l'appelant avec de petits sons.
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MessageSujet: Re: Pourquoi nos parents crient ?   Pourquoi nos parents crient ? EmptyDim 12 Avr 2015 - 23:18

C’était le jour du réveillon de Noël et toute la famille s’était réunie ici pour passer les fêtes ensemble. Esmée avait commencé à préparer le repas de fête avec l’aide de Carlisle. Parce qu’un repas de fête signifiait la bonne humeur et la joie ! Mais aussi pour fêter la joie de se retrouver. Esmée souriait et était heureuse de voir tout ce petit monde. Alice était enceinte, après tout. Et bien que le petit être qu’elle portait restait une véritable énigme, il fallait fêter ça ! Commençant à préparer la dinde et à faire les entrées, elle souriait, heureuse de voir qu’une vie plus ou moins... Enfin, peut-être pas... Non, ce n’était pas une vie normale, mais c’était sa vie, leur vie.

Elle commençait à préparer la farce lorsqu’elle remarqua que le visage de son époux devint pâle, comme si quelque chose n’allait pas. Elle fronça les sourcils, remarquant que quelque chose clochait. Elle posa sa main sur le front de son mari et sentit à quel point son front était brûlant de fièvre.  Pratiquement directement après qu’elle lui ai touché le front, Carlisle s’effondra sur le sol, laissant une Esmée paniquée. Elle comprit très rapidement qu’il ne se sentait pas bien depuis un certain temps, et, le connaissant, elle se doutait bien qu’il n’avait pas voulu le lui dire.

Esmée s’accroupit face à son mari, inconscient, et l’appela, un ton inquiet dans la voix. Elle posa sa main sur son épaule, puis sur la joue droite de son époux, essayant tout en l’appelant de lui faire reprendre ses esprits en douceur.  Comme elle s’y attendait, il reprit relativement rapidement ses esprits.

- Tu t’es évanoui, dit-elle inquiète. Je vais m’occuper du dîner, et toi tu vas te reposer.

Elle se doutait qu’il ne serait pas d’accord avec ça, et devança toute réplique de la part de son époux.

- Et tu ne discutes pas. Tu n’es pas en état de m’aider et je ne veux pas que ton état n’empire.

Elle l’aida à se relever puis l’emmena jusqu’au salon afin de le faire s’asseoir sur le canapé, Esmée se mit près de lui, veillant à ce qu’il ne manque de rien, lui demanda s’il avait soif ou froid. Elle se précipita pour aller chercher un gant de toilette et une bassine afin de lui mettre le gant humide et froid sur le front pour faire baisser un peu sa température. Dès qu’elle eut posé le gant, Bella, qui était dans le salon se proposa pour lui venir en aide pour préparer le repas. Esmée fronça les sourcils, ayant tout de même peur que Bella, se blesse ou quoi que ce soit, sachant à quel point elle pouvait être maladroite...  Mais sa belle-fille assura presque aussi rapidement qu’elle ne se blessera pas et qu’elle ferait attention, rajoutant à l’attention de Carlisle qu’il pouvait se reposer sans s’en soucier.

C’est ainsi que Bella et elle-même retournèrent préparer le repas en veillant à ce que Carlisle ne se repose et en l’excluant de la cuisine sans le moindre remords. Après tout, il en faisait déjà bien assez, il avait tout à fait le droit d’être malade et de se reposer sans rien faire, sauf parler avec ses enfants. À deux, elles finirent très rapidement de préparer le plat principal et les entrées. En plus, Bella ne quitta la cuisine qu’une fois les différents pats mis au four après s’être assurée qu’Esmée n’aurait plus besoin d’aide. Cette dernière remercia d’ailleurs sa belle-fille, lui assurant qu’elle se débrouillerait seule et lui intimant l’ « ordre » d’aller s’amuser avec le reste de la famille. Et, tout en commençant à préparer le dessert : la belle bûche de Noël -qu’elle allait spécialement préparer pour l’occasion, ayant recherché la recette et s’appliquant pour la faire avec amour, Esmée ne pouvait s’empêcher d’être préoccupée par l’état de son mari. Pourquoi ne se sentait-il pas bien, tout d’un coup ? Et depuis quand ne se sentait-il pas bien ?  

Une fois qu’il n’y eut plus qu’à la mettre au frigidaire et que les entrées furent prêtes, elle le laissant quelques secondes sur le côté pour voir le plat principal, sachant que tout irait très rapidement ensuite, elle éteignit le four pour finir les 5 autres plats et les y enfournés lorsqu’ils furent prêts pour cuire, elle retira le premier plat puis mit un minuteur pour l’alerté lorsque les autres plats seraient près et dès que tout ça fut fait, elle rejoignit sa famille tout en poussant un soupir à cause de la chaleur et de la difficulté de gérer toute seule le repas du réveillon pour une famille aussi nombreuse, ainsi, elle arrivait bien plus tard que Bella, auprès d’eux, n’ayant pas écouté -ou du moins très distraitement, la discussion qui se déroulait dans le salon, Esmée écarquilla les yeux lorsqu’elle entendit une voix qu’elle n’avait jamais entendue auparavant. Qu’avait-elle loupé ? Et... À qui appartenait cette voix ? Très vite, alors qu’elle venait à peine de sortir de la cuisine, elle aperçut une petite fille, nue, d’environ deux ans courir. Elle comprit que la voix venait d’elle, mais...  D’où venait-elle ? Ce n’était... L’enfant se mit à hurler « Ton sang brûle quand on le boit ! » et Esmée fit de gros yeux tandis que Jane se fit voir en train de courir après l’enfant.

-Jane- Il y a autre chose qui va brûler si tu ne te calmes pas...

Jane attrapa la petite qui se tenait devant elle et partit dans une autre pièce avec elle. Et tandis qu’Esmée, qui, visiblement débarquait sur terre, essayait de comprendre la situation n’ayant rien écouté de tout ce qui s’était déroulé dans la pièce qui était pourtant voisine à la cuisine, elle sentit de petites tapes sur son pied et entendit des petits son venant du sol, elle sourit, néanmoins intrigué puis aperçu le petit Gabriel à ses pieds. Elle se pencha et le prit dans ses bras tandis qu’une nouvelle source sonore se fit entendre de l’autre pièce.

Un silence de mort se fit alors entendre, mais le silence ne dura pas bien longtemps, vu qu’il fut brisé par la venue de Jasper, la fillette, visiblement encore légèrement terrifiée dans les bras. Des traces de larmes de sang sur le visage de la fillette et c’est à ce moment qu’elle comprit que ce n’était pas normal. Mais... déjà voir un enfant nu, courir et crier dans la maison pouvait surprendre, surtout quand on n’avait jamais vu l’enfant en question... D’autant plus qu’elle n’avait jamais entendu sa voix et qu’elle avait éclaté soudainement. Après, c’était peut-être parce qu’elle était dans sa bulle qu’elle n’avait rien entendu ?

Esmée posa son regard sur son petit-fils et écouta ce qu’il se passait.

-Jasper- Voilà, je vous présente Mélanie, on a changé car elle a... un peu peur de Jane. Alice et Jane sont allées se laver.

-Bella- Alice va bien ?

-Jasper- Oui, l'accouchement s'est bien passé... Et Jane s'est occupée de la petite pendant que je m'occupais d'Alice.

Et le peu de doute qui lui subsistait venait de s’évaporer. Ayant rassemblé toutes les pièces du puzzle, elle finit par comprendre de Mélanie était l’enfant qu’Alice portait encore lorsqu’elle l’avait accueillie. Mais... Elle avait l’air d’avoir 2 ans, pas juste quelques minutes ! Et... Elle parlait, criait et courrait déjà ? Esmée était légèrement abasourdie lorsqu’elle eut remis toutes les pièces du puzzle en place. Ceci expliquait la réaction de chacun des membres de sa famille, le fait que Mélanie soit nue, mais pas qu’elle parle déjà et qu’elle soit aussi grande et ait des cheveux.

-Mélanie- Son sang il brûlait ! gémit-elle d'un ton terrorisé. Et son regard il était froid, elle me tenait, et j'ai cru que...

Cet enfant n’était pas humain, cela, c’était certain ; vu que ni Alice ni Jasper ne l’étaient. Après, le simple fait de penser cela était d’une évidence telle qu’Esmée s’en voulut de ne pas avoir compris directement.

-Jasper- Pour son sang, heu... Je suppose que son don doit y être pour quelque chose... Mais oublie ça pour le moment, tu es trop petite pour connaître tous les détails.

... On pouvait bien voir qu’il n’avait pas l’habitude d’avoir des enfants, en plus, répondre ça, c’est comme... Enfin, il venait de faire une grosse bourde et sans avoir eu le moindre tact. Esmée retint un soupir, il s’agissait tout de même d’un enfant ! Esmée posa son regard sur son époux tandis qu’une crise se fit entendre.  Esmée se perdit dans ses pensées, n’écoutant plus du tout ce qui suivit. Mais pourquoi Carlisle agissait toujours en évitant de dire ce genre de chose ? Et, pourquoi ne voulait-il pas se ménager un tant soit peu ?

Enfin, il fallait aussi prendre en compte qu’il s’agissait de Carlisle, son époux. Et que cela faisait partie de sa personnalité. Mais il fallait aussi prendre en compte que, étant médecin lui-même, il aurait le dire. Esmée évita de pousser un soupir, fixant le petit bonhomme toujours dans ses bras, elle sourit, même si le fait de voir sa petite bouille, ça lui faisait prendre un sacré coup de vieux, étant donné qu’il s’agissait de son petit-fils, et que sa propre fille n’était pas beaucoup plus vieille que lui. Enfin, elle avait eu une fille, et elle ne pouvait s’empêcher de sourire rien qu’à la voir babiller auprès de ses cousins. Elle finit par reposer son petit-fils pour finalement prendre sa fille dans ses bras. Avant de revenir sur terre avec un bruit sonore de minuterie. Elle reposa sa fille en vitesse puis, regardant une Bella souriante, lui dit :

- Bella ? Tu veux bien m’aider à prendre les plats ?

Esmée se dirigeait déjà vers la cuisine et sa belle-fille vint lui donner un coup de main, sortant un à un les plats, Esmée cria un « À table ! », sachant que celle-ci était déjà mise et qu’il ne restait plus qu’à manger et à vivre enfin un réveillon à peu près normal, si on oubliait qu’Alice avait mis au monde une petite fille avec l’apparence de deux ans. Esmée rajouta une chaise haute, puis alla près de Carlisle pour l’aider, ne voulant pas tenter le diable. Elle, protectrice ? Pas du tout, voyons ! Il était malade ! Et il fallait qu’il se ménage, peut importait qu’il soit d’accord ou pas. Après tout, il avait voulu lui cacher son malaise, sa maladie. Et ça, elle comptait bien le couver pour qu’il se soigne.

D’ailleurs, elle avait prévu d’appeler l’ami de son époux pour lui demander d’aller travailler à sa place.  Tout le monde se mit à table et, Esmée avec l’aide de Bella apportait les plats les uns après les autres afin de faire manger tout ce petit monde. Ainsi, le reste de la soirée se passa comme un réveillon de Noël des plus banals, tout en mangeant et en riant, ensemble. Avant de se souhaiter un joyeux Noël une fois les petits couchés, entre eux.
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