Kiwi [Validé]

❝ Citation qui introduit votre histoire ❞
Kiwi ne savait pas où avait disparue madame humaine gentille, mais elle n’était plus là… C’était une humaine qui sentait bon, avec la peau très fripée. La première fois qu’il avait vu, il était dans un carton, dehors, tremblant frigorifié, ne pouvant encore ouvrir les yeux, miaulant si faiblement. Mais al dame l’avait ramassé et emmené chez elle. Elle l’avait mis dans une couverture toute chaude sous une lampe chauffante et lui avait donné du lait avec un biberon. Il l’aimait, cette humaine, elle l’avait soigné, nourri, réchauffé. Elle lui avait dit que Kiwi sera son nom, maintenant. Kiwi, comme un fruit très bon. Lui était d’accord, Kiwi, c’était bien. Son humaine le caressait beaucoup, avec ses mains très ridées. Il l’aimait, oui, il venait toujours la voir quand elle était triste ou quand il voulait jouer. Son humaine l’avait aidé à grandir, passer les premiers jours de sa vie de chaton nouveau-né. C’était elle aussi qui l’avait aidé à être sevré. Puis elle n’avait plus été là… D’un coup, alors qu’il venait tout juste de commencer à manger de la pâtée et des croquettes. Un matin, il avait vu son humaine toute raide avec des gens autour d’elle. Ils l’ont emmené. Il avait miaulé et courut derrière la grosse voiture noire, sous la pluie, qui emportait son humaine.

Elle n’était jamais revenue.

La maison était vide et son humaine n’était plus là. Kiwi avait soif, faim, il attendait son humaine. Il finit par quitter son chez-lui, se faufilant par une fenêtre ouverte pour sauter dans le jardin, encore frêle et fragile. Il était encore un chaton. Courant dans l’herbe du jardin, il avait attrapé un petit mulot qui lui avait servit de repas, continuant à chercher sa maîtresse. Il avait peur… Peur d’être tout seul comme lorsqu’il était dans le carton, dehors, âgé de quelques heures et encore aveugle, privé de sa maman. Il avait esquivé les voitures, s’enfonçant dans la forêt à la recherche de sa bienfaitrice. Il fureta partout, se glissant sous les feuilles, sautant dans les branches, aux arbres, se faufilant dans les buissons. Humaine ? Où ? Il ne se décourageait, il savait qu’il retrouvera la voiture noire qui l’avait emmené. Mais la journée filant, il ne savait plus où regarder. Il avait de nouveau froid, la pluie s’était mise à tomber. Tout tremblant, il se cacha sous un buisson, tapi au sol près d’un chemin de terre. Seul, glacé, tremblant.

Son humaine avait été si gentille. Le premier soir, il était dans une pièce très chaude, enveloppé dans une couverture. Il tétait au biberon du bon lait, doux et chaud, bercé par sa maîtresse qui lui disait qu’elle allait le soigner et s’occuper de lui, qu’on ne pouvait pas laisser un petit chat sans sa maman tout seul dehors. Elle lui caressait sa petite tête du bout des doigts, pendant qu’il tétait. Kiwi avait toujours adoré les câlins. Rien ne lui faisait plus plaisir que de se blottir contre son humaine pour se faire caresser et câliner. Il voulait retrouver un peu de chaleur et d’amour… Il mit le museau en-dehors de sa cachette, miaulant faiblement. Son humaine n’était plus là.