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 Gardes du corps

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Maes Hughes

Lieutenant-colonel

Maes Hughes


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MessageSujet: Gardes du corps   Gardes du corps EmptyDim 27 Sep 2015 - 11:54

Deux enfants discutaient avec un air très excités, près de leurs parents qui se tenaient la main, sur la banquette, en leur répétant parfois de se calmer un peu. De l'autre côté, sur une banquette un peu sale, un vieil homme fumait sa pipe en portant un regard mélancolique sur es longues terres de l'Est, les dents serrées sur le bout de la pipe en bois. Hughes croisa une jambe sur l'autre tout en lisant le journal, plongé dans un long article sur car. Le journaliste avait tout retracé, depuis le premier meurtre jusqu'aux récentes révélations et aux portraits qui avaient été affichés à Central puis dans toutes les divisions. Un Ishbal, un guerrier, musclé et grand, la peau brune et les yeux rouges sanglant, le visage marqué d'une grande cicatrice blanche en forme de croix. Il était recherché dans tout le pays, maintenant. Il se frotta un peu la barbe en regardant le portrait du tueur. La sécurité avait été renforcée au maximum, surtout depuis que le pays avait commencé à préparer les festivités, pour la venue du prince d'Aerugo.

Maes partait dans l'Est accompagné du sous-lieutenant Ross et du sergent Brosh, deux subordonnés du commandant Armstrong, qui venaient d'être désignés pour être les gardes du corps du jeune Fullmetal Alchemist. Aucun doute qu'il sera lui aussi une cible très bientôt, même s'il n'était même pas alchimiste d'Etat lors de la guerre. Ce tueur ne fera aucune différence, même si Edward était encore un enfant. Il replia le journal avec un petit soupir, jetant un regard par la grande fenêtre. Ils venaient de dépasser East City et filaient à présent vers Resembool, le village de naissance des frères Elric et de leur amie d'enfance, une jeune fille charmante, même si elle n'était pas aussi mignonne que sa petite Elicia ! Il eut un grand sourire en songeant à son bébé, absolument ravi. Elle venait d'avoir trois ans ! Trois année que sa petite bouille chérie était venu agrandir le beau foyer qu'il formait avec sa femme. Dieu qu'ils les aimaient tant, toutes les deux. Il posa le journal près de lui sur la banquette puis croisa les bras, son manteau noir cachant un peu son uniforme. Il savait que les civils n'aimaient guère voir les soldats trop près, bien que Maes ne soit que simple employé de bureau.

– Dites-nous, lieutenant-colonel, lança tout à coup le sergent Brosh en se penchant un peu, souriant. A quoi ressemble le jeune Fullmetal Alchemist ? J'ai entendu parler de lui, à Central, mais je voudrai me faire une ide plus précise.

– Oh, c'est un très bon gamin ! dit-il avec un large sourire. Très agité, mais il a du talent, c'est certain, je suis sûr que vous allez bien vous entendre avec lui. Il faut juste éviter de parle de sa petite taille, pour ne pas l'énerver. Il est très susceptible là-dessus.

D'ailleurs, il faudra que les frères Elric reviennent déjeuner à la maison ! Ainsi que leur amie, Winry, il leur proposera en arrivant, il sera ravi de les accueillir la prochaine fois qu'ils viendront à Central. Ils discutèrent un long moment du jeune alchimiste, avant que la conversation ne dérive sur Scar. En arrivant à la gare de Resembool, ils partirent à pieds pour la maison des Rockbell, Maes rangeant son journal dans son sac. Il y avait un vent assez frais, aujourd'hui, mais le paysage était beau, dans cette région. Ils virent plusieurs fermiers dans les champs ou poussant des groupes de moutons, leur jetant parfois des regards curieux avant de s'en aller vaquer à leurs occupations. Un panneau, à l'entrée du chemin menant à la maison des Rockbell, indiquait la présence d'un atelier de fabrication et réparation d'automails. Il grimpa les quelques marches avant de frapper à la porte, suivi par les deux militaires. Ce fut madame Rockbell qui vint leur ouvrir, leur jetant un regard où se mêlait surprise et méfiance.

– Bonjour madame, sourit-il d'un ton poli. Je suis le lieutenant-colonel Hughes et voici le sous-lieutenant Ross et le sergent Brosh. Je viens de Central, afin de confier Edward Elric à la garde de ces deux personnes, pour sa protection.

Elle eut un faible sourire puis demanda si le tueur courait toujours. Il hocha la tête pour approuver, alors qu'elle s'écartait pour les laisser entrer. Il vit beaucoup de photos, à s adroite près de la porte, épinglées sur un grand panneau en liège. On y voyait les deux frères et Winry, enfants, courant partout, faisant la sieste tous ensemble ou s'amusant. Il eut un sourire attendri, regardant tout cela pendant que la vieille dame appelait les jeunes. Il se retourna lorsque Winry entra, la saluant avec chaleur. Il l'avait vu une fois ou deux mais ne lui avait jamais parlé, bien qu'Edward lui ait dit beaucoup de bien d'elle. Il lui serra la main avec chaleur en se présentant, saluant ensuite Alphonse et Edward lorsqu'ils arrivèrent.

– Comment vas-tu ? reprit-il avec animation. Je suis venu vous une petite visite pour le travail. Voici Denny Brosh et Maria Ross, des subordonnés du commandant Armstrong. Ils vont être tes gardes du corps tant que le tueur sera toujours dans la nature. On a eu de nouvelles informations et la sécurité est renforcée, autour des Alchimistes d'Etat.

Il laissa les deux militaires se présenter à leur tour, alors que Denny semblait plus que ravi de rencontrer enfin le plus jeune alchimiste de l'armée. Ça allait sûrement très bien se passer, le commandant Armstrong lui avait dit le plus grand bien de ces deux personnes et leur faisaient une entière confiance. Ils étaient compétents et fiables, Edward ne risquait rien avec eux.

– Tu dois rester prudent, dit-il d'un ton plus sérieux. Des Alchimistes puissants ont déjà été tués par cet homme et récemment, il enlevé le commandant Madless, dans la région Nord. Si tu as l'intention de parcourir encore le pays, tu ne dois pas le faire seul.
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Alphonse Elric

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MessageSujet: Re: Gardes du corps   Gardes du corps EmptyLun 5 Oct 2015 - 12:08

Ce n’était pas là-dedans non plus. Alphonse soupira longuement en reposant un énième livre, prenant le suivant, désabusé. Il y avait pas mal de choses sur la pierre philosophale, racontant comment l’utiliser, quelles en étaient ses propriétés légendaires, qui étaient les grands Alchimistes qui l’avaient utilisé, mais rien sur la façon de la fabriquer ni où la trouver. Il feuilleta le nouveau livre, assis en tailleur par terre dans la chambre où dormait Edward, près d’une caisse de livres, avec son frère et Winry. Leur amie était occupée avec ses machines et lui-même avait le nez fourré dans ses recherches. Des schémas, des témoignages, des dessins et gravures, tout y passait mai sils ne trouvaient toujours rien. Mais ne pas désespérer. Surtout ne pas désespérer ! Son frère lui avait promis qu’ils retrouveront leurs corps ensemble et Alphonse avait confiance en lui, il ne mentait jamais. Il posa un regard affectueux sur Edward, qui lisait avec un air très concentré, sourcils légèrement froncés. Oui, il avait une entière confiance en lui, il ne pouvait que croire en lui en le voyant ainsi, prêt à tout. Edward lui redonnait toujours de la force, quand il doutait, Alphonse croyait en sa promesse.

Den vint trottiner près de lui et le jeune homme lui frotta la tête, son armure grinçant un peu au passage. Le chien s’allongea près d’eux, se relevant néanmoins presque aussitôt quand ils entendirent frapper à la porte. Ce devait être un client pour mamie Pinako. Alphonse tendit el bras pour prendre un crayon et prendre quelques notes, sur un carnet, d’après ce qu’il voyait dans le livre actuel. On avait trouvé des traces de la pierre, à une époque, dans une ville minière du Sud, cela valait peut-être le coup d’aller y faire un tour ? On ne savait jamais. Il griffonnait un plan quand mamie Pinako vint frapper à la porte de la chambre, ouvrant ensuite en leur disant que trois militaires étaient là, pour voir Edward. Alphonse couva aussitôt son frère d’un air inquiet, en se levant. Il était toujours terrifié qu’on ne vienne chercher son frère pour l’envoyer à la guerre, comme rame humaine. Il le suivit avec Winry, malade d’inquiétude, mais se détendit considérablement en reconnaissant monsieur Hughes. Il le salua avec bonheur, sincèrement content de le revoir, en refermant la porte derrière lui. Den s’était aussi glissé dans la pièce, allant renifler les trois soldats avec curiosité.

– Comment vas-tu ? reprit-il avec animation. Je suis venu vous une petite visite pour le travail. Voici Denny Brosh et Maria Ross, des subordonnés du commandant Armstrong. Ils vont être tes gardes du corps tant que le tueur sera toujours dans la nature. On a eu de nouvelles informations et la sécurité est renforcée, autour des Alchimistes d'Etat.

Oh ? Parfait ! Alphonse hocha la tête avec enthousiaste, ravi de savoir que son frère allait être protégé. Il échangea un regard équivoque avec Winry, très content. Il était très inquiet pour son frère depuis que ce tueur courait en liberté. Edward était en grand danger ! Le sergent Brosh déclara qu’il était content de rencontrer le plus jeune alchimiste de l’armée, avec un sourire sincère. Ils avaient l’air agréable, tous les deux, le sous-lieutenant Ross avait un beau sourire. Il ne dit rien pendant qu’il se présentait, satisfait que l’armée donne cette protection à Edward. Son frère n’était pas très prudent, de base, en plus… Alphonse avait toujours envie de hurler quand il le voyait faire des trucs stupides ou irrationnels sans prendre garde à sa vie. Ce n’était pourtant pas compliqué d’être prudent ! N’est-ce pas ?

– Tu dois rester prudent, dit-il d'un ton plus sérieux. Des Alchimistes puissants ont déjà été tués par cet homme et récemment, il enlevé le commandant Madless, dans la région Nord. Si tu as l'intention de parcourir encore le pays, tu ne dois pas le faire seul.

– Il n’est jamais seul, monsieur Hughes, affirma Alphonse, nous sommes toujours avec lui. Mais je suis ravi de vous savoir ici, ajouta-t-il pour les deux autres militaires.

Il proposa ensuite qu’ils prennent tous une tasse de thé, au moins avant que le lieutenant-colonel ne doive repartir. Edward était sûrement furieux de devoir se coltiner des gardes du corps mais c’était pour son bien, il n’allait tout de même pas s’en plaindre. Il aida mamie Pinako à préparer du thé, soulagé. Ce tueur était très dangereux… Il avait si peur que son frère meurt, il avait déjà cru le perdre à jamais et ne supporterait pas de recommencer. Amenant du thé sur la table, il s‘assit à son tour, à côté de Winry, posant la théière et les tasses devant chacun.

– Vous dites que cet homme a enlevé le commandant Madless ? C’est un Alchimiste d’Etat ? Tu le connais, Edward ?
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MessageSujet: Re: Gardes du corps   Gardes du corps EmptySam 31 Oct 2015 - 19:41

Les anciens l'avaient nommé la pierre de la sagesse et du pouvoir, selon la légende, elle aurait conféré une puissance incroyable à l'homme qui l'avait amené dans ce village, ce qui lui avait permis d'apporter des bienfaits aux habitants, une meilleure hygiène de vie et des techniques de récole poussées. Edward tourna la page pour lire la légende plus en détails, mordillant pensivement le crayon qu'il avait dans la bouche. La pierre de légende, rouge, brillante, puissante... Ce livre n'apportait rien de plus que ce qu'ils savaient déjà. Les pouvoirs de la pierre et leurs usages, sa puissance, mais rien sur la façon de la créer ou les endroits où en trouver une, c'était décourageant. S'appuyant contre le mur, il tourna une autre page, parcourant les lignes du regard dans l'espoir de trouver au moins un détail qui les mettrait dans la voie. Alphonse lisait aussi, assis un peu plus loin, prenant parfois des notes. Edward savait très bien qu'il ne fallait pas se décourager mais ne rien trouver était si rageant ! Il jeta un œil vers Winry, le nez plongé dans ses pièces et ses machines, reportant ensuite le regard sur son propre livre.

Voilà déjà un bout de temps qu'ils étaient à Resembool, occupés à étudier la montagne de documents qu'ils avaient récoltés durant ce dernier mois, au fil de leurs voyages. Livres scientifiques, recherches alchimiques à décoder, témoignages, histoires et légendes... Le mois dernier, il avait pu profiter de son statut d'alchimiste d'état pour mener une expérience dans un des laboratoires de l'armée mais ça n'avait guère été très concluant. Le bonhomme qui l'avait reçu était resté planté dix bonnes minutes en examinant sa montre et ses papiers avant de le laisser entrer, lâchant d'un ton méprisant qu'il était "incroyable que l'armée laisse des minus obtenir ce titre". Edward avait bien failli l'étriper sur-place et l'aurait fait si son frère ne l'avait pas retenu au dernier moment. Il grogna à ce souvenir, touchant par-dessus sa poche la bosse que formait sa montre. Il ne supportait pas qu'on le traite de minus ! Il jetait son livre sur une grosse pile et en prenait un autre lorsque mamie Pinako entra dans la chambre après avoir frappé, annonçant qu'il y avait trois militaires en bas, pour lui. Eh, il n'avait rien fait ! Qu'est-ce que l'armée lui voulait, cette fois ? Edward se leva avec un soupir, les mains dans les poches, descendant l'escalier avec Al et Winry. Il fut accueilli par l'air enthousiaste du lieutenant-colonel Hughes et deux autres soldats, un homme et une femme, qu'il ne connaissait pas. Soulagement instantané.

– Comment vas-tu ? reprit-il avec animation. Je suis venu vous une petite visite pour le travail. Voici Denny Brosh et Maria Ross, des subordonnés du commandant Armstrong. Ils vont être tes gardes du corps tant que le tueur sera toujours dans la nature. On a eu de nouvelles informations et la sécurité est renforcée, autour des Alchimistes d'Etat.

Des. Gardes. Du. Corps ?! ..... QUOIIII ?! Il en resta bouche bée, fixant alternativement les deux militaires, complètement choqué, à des lieux de pouvoir afficher l'air ravi de Winry ou exprimer le contentement d'Alphonse. Des gardes du cooorps ! Non mais des gardes du corps ! On venait de lui coller des gardes du corps ! Des gardes du corps ! L'armée lui mettait des gardes du corps sur le dos ! A lui ! Le sergent Brosh lui fit un grand sourire, debout bien droit et les mains dans le dos, déclarant qu'il était ravi de rencontrer le plus jeune Alchimiste d'Etat de l'armée. Non mais des gardes du corps... Il resta planté sur-place pendant qu'ils se présentaient tous les deux et ajoutaient qu'ils étaient recommandés par le commandant Armstrong. Peut-être, mais qui, à la base, avait ordonné qu'on lui mette des nounous sur le dos ? Ça ne pouvait pas venir de ce fourbe de colonel, il était encore cloué à l'hosto. Quoi que... En fait, non, il en aurait été parfaitement capable ! Il était tellement manipulateur, fourbe, malhonnête, beau parleur et tout, ce genre de plan machiavélique pouvait très bien venir de lui ! Edward l'imagina un instant avec un corps de serpent et une langue fourchue, en train de rire comme un démon. Ouais, ça lui allait parfaitement, heureusement que monsieur Hughes n'était pas comme ça, sinon ce serait infernal.

– Tu dois rester prudent, dit-il d'un ton plus sérieux. Des Alchimistes puissants ont déjà été tués par cet homme et récemment, il enlevé le commandant Madless, dans la région Nord. Si tu as l'intention de parcourir encore le pays, tu ne dois pas le faire seul.

– Il n’est jamais seul, monsieur Hughes, affirma Alphonse, nous sommes toujours avec lui. Mais je suis ravi de vous savoir ici, ajouta-t-il pour les deux autres militaires.

Enlevé le commandant Madless... Ce nom lui disait quelque chose... Ah, oui, c'était ça, c'était le nom de l'alchimiste fou dont le Colonel lui avait déjà parlé, lorsqu'Edward lui avait demandé rapidement comment étaient les autres alchimistes d'état. Il était revenu au QG, peu de temps après la réussite de son examen, passant chercher un dernier dossier avant de rentrer à Resembool et annoncer à son frère et Winry qu'il avait réussi, qu'il était officiellement un petit toutou de l'armée. Ayant croisé le colonel, il lui avait demandé et c'était là qu'il avait appris pour le commandant du Nord, qui lui aussi avait tenté une transmutation humaine et en était revenu vivant. Edward avait aussitôt voulu le rencontrer, quitte à partir sur-le-champs pour North City, mais il avait vite déchanté en apprenant que le commandant serait incapable de lui raconter quoi que ce soit. Le colonel lui en avait dit un peu plus lorsqu'il l'avait à moitié supplié, lui racontant que le commandant était devenu à moitié fou, son esprit déchiré en plusieurs "personnalités", personne ne savait comment il avait pu réussir l'examen alors qu'il était inutile à cette armée ni pourquoi on le gardait. Edward avait vu un nouvel espoir se briser tout net, oubliant même d'en parler à Al et Winry, en rentrant, lancé alors dans sa nouvelle vie, après avoir brûlé leur maison.

Pourquoi Scar avait-il enlevé le commandant au lieu de le tueur, tout simplement ? Pourquoi avait-il pu entrer dans l'armée et y rester depuis ? Pourquoi n'avait-il pas été jugé alors que le haut commandement savait visiblement ce dont il s'était rendu coupable ? Perdu dans ses pensées, il suivit tout le monde lorsque son petit frère proposa du thé, partant derrière mamie Pinako pour en préparer. Il ne comprenait pas et cela l'énervait. Il n'avait plus jamais repensé au commandant depuis mais son enlèvement faisait rejaillir en surface toutes les questions qu'il avait pu se poser alors. Le colonel n'avait rien pu lui dire de plus et Edward ne s'était jamais rendu au Nord, pensant qu'il était inutile d'interroger un homme qui ne pourra rien lui raconter. S'asseyant à table, il se frotta les yeux, remerciant Winry du bout des lèvres lorsqu'elle servit le thé. Madless, Scar, les Alchimistes d'Etat, quel était le lien ? Al s'assit à côté de lui, visiblement plus détendu que ce matin. Edward en avait même oublié ses gardes du corps, préoccupé par e problème de Scar et du commandant. Il y avait sûrement un lien avec sa transmutation ratée ! Pourquoi l'enlever, sinon, et ne as le tuer comme tous les autres ? Seul cet échec le différenciait des autres alchimistes d'état. Il avait dû être un très grand scientifique, pour que la Vérité choisisse de lui ôter la raison.

– Vous dites que cet homme a enlevé le commandant Madless ? C’est un Alchimiste d’Etat ? Tu le connais, Edward ?

– En fait, oui, dit-il en hochant la tête. Je suis désolé, je ne vous en jamais parlé, mais j'ai su ça dès le début, juste après mon examen pour être Alchimiste d'Etat. Le colonel m'a raconté qu'il avait faite une transmutation humaine quand il était jeune et que ça lui avait torturé l'esprit au point de le rendre fou. Mais il a quand même obtenu la licence ensuite et il est toujours dans l'armée.

Il baissa le regard sur son thé, y ajoutant une petite pierre de sucre avant de touiller et boire une gorgée. Il sentait qu'Alphonse devait être très surpris, tout comme Winry mais il n'avait véritablement plus repensé à leur en parler, comme cette piste avait été étouffer dans l'œuf. Comme bien d'autres. Reposant sa tasse, il jeta un coup d'œil à son automail, le regard plus sombre.

– On lui a arraché la raison, mais il est revenu vivant... je voulais l'interroger mais il n'aurait rien su nous dire et j'ai abandonné cette piste. Mais il y a forcément un lien ! Pourquoi Scar se serait-il contenté de l'enlever, au lieu de le tuer ? Il savait peut-être quelque chose. Le commandant Madless doit posséder ou savoir un truc très utile à l'armée, sans quoi il aurait été jugé et condamné pour ce qu'il a fait.

Il referma son poing mécanique, l'autre main serrée sur sa tasse de thé, regardant ensuite Winry qui tait assise en face de lui. Tout cela devait sûrement l'inquiéter, encore.

– Tu as déjà visité le Nord, Winry ? Si c'est possible, je voudrait faire un tour à North City, il y a sûrement des choses à apprendre. Qu'en dis-tu ?
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MessageSujet: Re: Gardes du corps   Gardes du corps EmptyJeu 31 Déc 2015 - 0:18

[HJ: Désolée du temps de réponse :/. Merci encore à Edward pour les réac'. ^^

Le boulon 48… Ah, là. Elle tourna sa clef, serrant davantage ce boulon avant de prendre une autre pièce. La vis 40, maintenant. Elle fronça les sourcils avant de commencer à la chercher. Et bien ? Elle se redressa afin d’avoir une vue d’ensemble tout en déposant sa clef sur sa table. Elle soupira avant de prendre la vis suivante. Après tout, la table serait plus claire. Petit, petiiiiiit… Elle grimaça avant de finalement voir quelque chose de métallique briller à ses pieds. Elle se baissa pour le prendre et sourit en voyait la petite vis numérotée. Elle se retint de sauter de joie face à sa trouvaille avant d’entreprendre de mettre sa découverte au bon endroit, s’extasiant face au son que cela produisait. Ce même son mélodieux… Hum, bref. Elle prit un boulon, qu’elle avait aussi pris le soin de numéroter afin de ne pas faire d’erreur, parce qu’elle savait que cela pouvait avoir de mauvaises conséquences.

Elle prit sa loupe et la positionna correctement, concentrée sur ce qu’elle faisait tandis qu’elle entendit du bruit derrière elle. De griffonnement et de pages qui se tournent. Elle en avait presque oublié qu’elle n’était pas seule dans la pièce, tant elle était perdue dans ses pensées et la mécanique. Elle était d’ailleurs en tenue de travail. Il fallait être à l’aise, pour faire ce genre de trucs. Elle posa son tournevis avant de s’emparer d’une clef à l’œil à 12 pans. Elle prit son boulon numéro… 50 ? Mais…  Elle fronça à nouveau les sourcils… C’est pas vraiii ! Elle poussa un soupir alors qu’on toquait à la porte avant d’entrer. Elle se retourna, frustrée alors que mamie Pinako leur annonça que trois militaires étaient là, pour Edward. Elle fronça les sourcils, commençant à sentir une légère inquiétude lui venir par rapport à son ami. Que se passait-il ? Qu’avait-il fait ? Il y avait un problème avec le tueur ? Elle descendit en même temps que les frères Elric avant d’arriver en première. Elle fut immédiatement saluée par un homme, qui lui serra la main chaleureusement tout en se présentant. Elle se souvenait de l’avoir déjà vu sans pour autant lui avoir parlé. Monsieur Hughes salua ensuite ses meilleurs amis tandis qu’elle restait en retrait, près d’Alphonse.

Monsieur Hughes- Comment vas-tu ? reprit-il avec animation. Je suis venu vous une petite visite pour le travail. Voici Denny Brosh et Maria Ross, des subordonnés du commandant Armstrong. Ils vont être tes gardes du corps tant que le tueur sera toujours dans la nature. On a eu de nouvelles informations et la sécurité est renforcée, autour des Alchimistes d'État.

Il allait… Des gardes du corps ? C’était vrai ? Elle se sentait sourire, alors que toute l’inquiétude qui l’habitait depuis qu’elle savait pour ce tueur s’en allait. Il allait être protégé ! Enfin ! Elle échangea un regard avec Alphonse. Elle eut du mal à cacher sa joie face à cette excellente nouvelle, bien qu’elle savait que ça ne plairait sûrement pas à son ami… Tant pis, il serait un peu plus en sécurité ! Elle sourit tandis que le sergent Brosh et le sous-lieutenant Ross se présentèrent à leur tour. Elle resta muette, mais ne pouvait se défaire de son sourire, très soulagée à l’idée qu’Edward reçoive une protection digne de ce nom par l’armée. Armée qui jusqu’à présent ne lui inspirait pas plus confiance que ça. Ils marquaient enfin un point dans son estime.

Monsieur Hughes- Tu dois rester prudent, dit-il d'un ton plus sérieux. Des Alchimistes puissants ont déjà été tués par cet homme et récemment, il enlevé le commandant Madless, dans la région Nord. Si tu as l'intention de parcourir encore le pays, tu ne dois pas le faire seul.

D’accord avec lui ! Tout à fait d’accord, en fait. Surtout avec ce tueur. Mais ça allait, maintenant ! Vu qu’il avait des gardes du corps, n’est-ce pas ? Il n’allait pas encore faire des trucs stupides… Pas vrai ? Bon, elle se faisait sûrement des illusions, connaissant son ami.

Alphonse-Il n’est jamais seul, monsieur Hughes, affirma Alphonse, nous sommes toujours avec lui. Mais je suis ravi de vous savoir ici, ajouta-t-il pour les deux autres militaires.

Al’ proposa ensuite du thé et Winry suivit la foule tandis que mamie Pinako et Alphonse le préparait avant de finalement, au bout de quelques minutes, il déposa la théière et une tasse de thé devant chacun d’entre eux avant de s’asseoir entre la jeune Rockbell et Edward. La jeune fille se releva avant de prendre la théière pour servir tout le monde à tour de rôle en tournant autour de la table, répondant avec un sourire aux remerciements qu’elle recevait.  

Alphonse- Vous dites que cet homme a enlevé le commandant Madless ? C’est un Alchimiste d’État ? Tu le connais, Edward ?

Edward- En fait, oui, dit-il en hochant la tête. Je suis désolé, je ne vous en jamais parlé, mais j'ai su ça dès le début, juste après mon examen pour être Alchimiste d'État. Le colonel m'a raconté qu'il avait faite une transmutation humaine quand il était jeune et que ça lui avait torturé l'esprit au point de le rendre fou. Mais il a quand même obtenu la licence ensuite et il est toujours dans l'armée.

Oui ? Elle stoppa net ses mouvements lorsqu’il répondit, surprise. Elle posa son regard sur Edward alors qu’il regardait sa tasse prit du sucre et touilla. Elle remarqua l’ironie de la situation. Dehors, un tueur était dans les rues et eux, ils prenaient le thé, comme si de rien n’était… il savait ça depuis le début, mais n’avait pas cru bon de leur en parler ? Elle retint un soupir avant de s’asseoir une fois la théière posée.

Edward- On lui a arraché la raison, mais il est revenu vivant... je voulais l'interroger, mais il n'aurait rien su nous dire et j'ai abandonné cette piste. Mais il y a forcément un lien ! Pourquoi Scar se serait-il contenté de l'enlever, au lieu de le tuer ? Il savait peut-être quelque chose. Le commandant Madless doit posséder ou savoir un truc très utile à l'armée, sans quoi il aurait été jugé et condamné pour ce qu'il a fait.

Scar tuait les alchimistes d’état, Edward en était un aussi… Ce qui lui valait d’être en danger, mais un peu moins maintenant. Seulement, le fait qu’il n’ait pas tué le commandant Madless ne rimait à rien. Ça n’avait pas de sens. Elle ne savait que ce qu’on lui disait. Et de ce qu’elle comprenait, il y avait pas mal d’incohérence dans le tableau. Elle regardait sa propre tasse tout en commençant à fixer le liquide chaud qui s’y trouvait. Elle tentait de comprendre, mais il y avait beaucoup de données absentes. Elle porta finalement la tasse à ses lèvres.

Edward- Tu as déjà visité le Nord, Winry ? Si c'est possible, je voudrais faire un tour à North City, il y a sûrement des choses à apprendre. Qu'en dis-tu ?

Hum ? Elle posa son regard sur lui, pensive. Elle n’y avait jamais été, non. Mais c’était réputé pour être la région la plus froide d’Amestris. Elle fronça les sourcils, posant ses yeux sur  sa grand-mère qui n’avait pas l’air trop trop d’avis à ce qu’ils y aillent.

-Jamais visité, dit-elle. Mais… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Comment dire… Tes automails ne sont pas adaptés aux températures du nord. Mais vraiment pas.

C’était assez gênant, d’ailleurs. Parce qu’elle ne pensait pas savoir comment faire pour les adapter. Les températures étaient bien trop froides. Les automails d’Edward étaient résistants aux coups, solides. Mais… Solide voulait dire lourds.  Mais fragile face au froid.

Edward- Comment ça, pas adapté, faut un truc spécial, comme de l'huile ? Tu pourrais le changer ?

Winry baissa la tête, commençant à rougir face à son incompétence dans le domaine... Elle n'avait jamais mis les pieds dans le Nord et n'avait même jamais quitté sa grand-mère pour en apprendre davantage. Elle se doutait que les matériaux changeaient, mais ne savait dire le type dont elle aurait besoin... Et était gênée parce que cela pouvait coûter cher à Edward si ses automails n'étaient pas adaptés, ça, elle en était certaine.

-C'est un peu plus compliqué qu'une huile différente. C'est le matériel qui change, pour s'adapter aux températures. Et ce qui est assez gênant c'est que je ne saurais pas le faire, non... Je ne m'y connais pas assez pour ça, j'ignore le type de matériel qui résisterait à un tel changement de température.

Elle n'osait même plus le regarder, tant c'était gênant d'affirmer ainsi qu'elle en était incapable. Surtout qu'ils n'étaient pas seuls... Elle leva légèrement son regard tandis que son ami faisait la moue avant de marmonner :

Edward- Bon, tant pis pour le Nord.

… Il lâchait aussi facilement l’affaire ? Il était du genre têtu, et la jeune fille s’étonnait donc qu’il ait aussi facilement lâché l’affaire. Le fait d’aller dans le nord pourrait être dangereux, mais Winry ne put s’empêcher de se sentir coupable d’être aussi... Incapable d’améliorer, d’adapter les automails d’Edward. Elle baissa la tête avant de soupirer légèrement. Elle voulait apprendre, s’améliorer pour être plus utile encore. Winry posa son regard sur son ami, puis sur le thé qui était devant elle. Avant de finalement regarder Monsieur Hughes, le regard reconnaissant. Elle ne savait pas vraiment que faire pour le remercier, parce qu’en mettant des gardes, il le protégeait. Même si le jeune homme ne l’appréciait pas, et c'était le cas, connaissant son ami. Mais elle était désormais bien plus rassurée qu’elle n'oserait l'avouer.

-Merci, dit-elle à Hughes les larmes aux yeux avant de penser à la famille de Monsieur Hughes, n’étaient-ils pas eux aussi en danger ? Le tueur ne cherchait peut-être qu’à tuer les alchimistes, mais ne pouvait-il pas s’en prendre aux militaires en général ? Rien que pour chercher à atteindre son but. Mais qu’en est-il de vous et de votre famille ? N’êtes-vous pas aussi en danger ? Vous pensez que les quelques militaires comme garde du corps suffisent vraiment à la protection des Alchimistes d’État ?

Mais… Elle se demandait comment elle pourrait se rendre utile. Elle savait qu’Edward chercherait à l’éloignée du danger, mais elle, tout ce qu’elle voulait, c’était se rendre utile, aider et protéger son ami qui était, aujourd’hui plus que jamais, en danger. Elle refusait de le perdre à cause d’un statut et donc, de l’armée… En fait, non, elle refusait de le perdre tout simplement. Le fait de le perdre à cause de l’armée, comme ses parents, ne ferait que compliquer davantage la perte du jeune homme surtout qu’elle n’était pas très copine avec l’armée depuis. Elle retint un soupir tandis qu’elle posa quelques secondes son regard sur sa tasse avant de reprendre, inquiète :

-Que puis-je faire pour aider aussi, à le protéger ? Je ne veux pas rester sans rien faire, je veux aider aussi.
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MessageSujet: Re: Gardes du corps   Gardes du corps EmptyLun 18 Jan 2016 - 16:53

– Il n’est jamais seul, monsieur Hughes, affirma Alphonse, nous sommes toujours avec lui. Mais je suis ravi de vous savoir ici, ajouta-t-il pour les deux autres militaires.

Ah ah, pas de problème ! C'était un plaisir, pour ça, il aimait bien, Edward et voulait qu'il aille bien. Acceptant un thé avec reconnaissance, il s'installa à la table de le salle à manger avec tout le monde, posant son manteau sur sa chaise en s'étirant longuement. Les petits moments de détente devenaient rares, en ce moment, il avait tellement de boulot ! Son bureau croulait sous les dossiers à s'occuper, à tel point qu'il envisageait très sérieusement d'engager un assistant ou une secrétaire pour l'aider à trier et s'occuper de tout ce fatras, cela lui faciliterait grandement la vie et il aurait plus de temps pour s'occuper de son sucre d'orge d'amour chéri ! Il fondit en un instant en pensant à sa merveilleuse petite fille, tout en remerciant pour le thé qu'on leur servit. Sa belle petite princesse adorée, papa reviendra très vite à la maison, c'était promis, juré, craché. Un peu de patience, mon cœur ! Il sourit de plus belle en prenant ses lunettes pour les essuyer vite fait, soupirant de bonheur à chaque fois qu'il songeait à sa femme et sa filles. Elles représentaient à elles seules tout le bonheur du monde. La grand-mère de Winry servit des petits gâteaux avec le thé avant de s'asseoir, près d'Alphonse. Après cela, Maes devra reprendre le train pour rentrer, en faisant un saut à East City au passage, puis retour à Central, au travail. Une grimace vint remplacer le sourire lorsque la montagne de dossiers s'imposa à lui une fois de plus. Arf, ouais, il devait trouver une personne pour l'aider, ce n'était plus possible de gérer seul.

– Vous dites que cet homme a enlevé le commandant Madless ? C’est un Alchimiste d’Etat ? Tu le connais, Edward ?

– En fait, oui, dit-il en hochant la tête. Je suis désolé, je ne vous en jamais parlé, mais j'ai su ça dès le début, juste après mon examen pour être Alchimiste d'Etat. Le colonel m'a raconté qu'il avait faite une transmutation humaine quand il était jeune et que ça lui avait torturé l'esprit au point de le rendre fou. Mais il a quand même obtenu la licence ensuite et il est toujours dans l'armée.

Ah oui, le fameux commandant fou du Nord avait une solide réputation auprès de ses pairs, c'est juste. Maes hocha la tête pour confirmer en goûtant une petite gorgée de thé avant d'y rajouter un sucre. Roy lui avait dit qu'il était le seul alchimiste avec la licence à être dispensé des fameux examens annules, d'ailleurs ! Pourquoi ? Personne n'en avait aucune idée. Ôtant ses lunettes pour les nettoyer rapidement, le jeune père jeta un coup d'œil à Edward ne les remettant sur son nez, lui trouvant un air bien sombre. Allons, il n'avait rien à voir avec Madless. Le commandant ne se souvenait plus de la personne qu'il avait voulu ramener à la vie, ce qui était déjà une bien lourde peine. Qui avait-il tant aimé, au point de vouloir la ramener ? Une petite amie, un frère, une sœur, un parent, un excellent ami ? Personne ne le saura jamais et le principal intéressé était devenu incapable d'expliquer ce pan de sa vie. Hughes trouvait ça terrible, oui, d'oublier une personne qui avait dû être extrêmement chère à ses yeux.

– On lui a arraché la raison, mais il est revenu vivant... je voulais l'interroger mais il n'aurait rien su nous dire et j'ai abandonné cette piste. Mais il y a forcément un lien ! Pourquoi Scar se serait-il contenté de l'enlever, au lieu de le tuer ? Il savait peut-être quelque chose. Le commandant Madless doit posséder ou savoir un truc très utile à l'armée, sans quoi il aurait été jugé et condamné pour ce qu'il a fait.

Ouaip, il n'y avait en effet quasiment rien sur le commandant, dans les dossiers du tribunal. Aucun jugement, sinon un bref document sur son renvoi du front, à Ishbal, vers le Nord, sans que le motif soit indiqué. Il avait dû passer quelques jours en prison avant d'être cantonné au QG de North City, en toute logique. Et ensuite ? Il restait là, inutile sur les champs de bataille, sans doute guère plus utile pour le travail du bureau, étant donné qu'il était devenu incapable de rester concentré plus de trois minutes et souffrait d'une mémoire défaillante. Restant au QG Nord en oubliant même qu'il faisait parti de l'armée ! Ce type était fou, complètement fou, devenu incapable de prendre la pleine mesure de ce qu'il vivait, oubliant des pans entiers de sa mémoire. Hughes soupira un peu en secouant la tête, la main serrée sur l'anse de sa tasse. Pauvre homme, en un sens. Il n'y avait vraiment aucun moyen de le guérir, au moins un peu ? Maes n'y connaissait pas grand-chose en alchimie, il ignorait si on pouvait se remettre après ce genre d'incidents.

– Tu as déjà visité le Nord, Winry ? Si c'est possible, je voudrait faire un tour à North City, il y a sûrement des choses à apprendre. Qu'en dis-tu ?

– Jamais visité, dit-elle. Mais… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Comment dire… Tes automails ne sont pas adaptés aux températures du nord. Mais vraiment pas.

Ah bon, pourquoi ? Le lieutenant-colonel jeta un coup d'œil curieux à la jeune fille, intéressé. Etant aussi doué en alchimie qu'il l'était en automail, il serait bien content d'en apprendre un peu plus ! Beaucoup portaient ce genre de prothèses, dans le pays, surtout avec les très nombreuses guerres contre les pays voisins. Le regard du soldat glissa sur le bras de fer d'Edward, l'examinant, en se demandant ce qui n'irait pas, une fois au Nord. Le métal, c'était du métal, non ? Une prothèse métallique ne pouvait pas souffrir d'engelures, au moins ! Alors qu'eux, pauvres humains qu'ils étaient, souffraient beaucoup de ça, il fallait être né dans ces montagnes pour aimer y vivre.

– Comment ça, pas adapté, faut un truc spécial, comme de l'huile ? Tu pourrais le changer ?

– C'est un peu plus compliqué qu'une huile différente. C'est le matériel qui change, pour s'adapter aux températures. Et ce qui est assez gênant c'est que je ne saurais pas le faire, non... Je ne m'y connais pas assez pour ça, j'ignore le type de matériel qui résisterait à un tel changement de température.

Oh, d'accord, heureusement qu'il ne devait pas donner de conseils sur le sujet, mais à sa décharge, Edward était le premier porteur d'automails qu'il côtoyait véritablement. Croisant une jambe sur l'autre, appuyé avec décontraction sur le dossier de sa chaise en bois, Maes renversa un peu la tête en arrière pour boire une longue gorgée de thé, pendant que le gamin blondinet faisant la moue en abandonnant son idée de se rendre au Nord. Il ira bien un de ces jours ! Même s'il n'y avait pas grand-chose à y faire, la région était grande, très peu peuplée, réputée comme très dure et dangereuse, il y avait bien plus d'ours et de loups que d'habitants. La forteresse de Briggs valait le coup d'œil, soit, mais ce n'était pas le bon endroit pour faire du tourisme, surtout vu les gugusses qui peuplaient ce truc. Central était bien plus paisible, Hughes aimait bien cette ville. C'était grand, calme, il y avait toujours quelque chose à faire, un endroit où sortir le soir, on était en sécurité et le QG de la ville avait quand même une sacrée classe. Le tribunal était plus austère que le reste, mais tout de même, c'était une ambiance que le militaire adorait, à la fois stricte et prestigieuse. Tout était très carré et droit, à Central, il y a avait de l'ordre partout, c'était magnifique. Que réclamer de plus ? Reposant sa tasse, il remarqua le regard brillant de la petite Winry, levé vers lui.

– Merci. Mais qu’en est-il de vous et de votre famille ? N’êtes-vous pas aussi en danger ? Vous pensez que les quelques militaires comme garde du corps suffisent vraiment à la protection des Alchimistes d’État ?

Bien sûr ! Ils étaient tous sur leurs gardes et savaient qu'ils devaient être prudents, donc pas d'inquiétude, avec des gardes du corps, tout ira très bien, à partir de maintenant. Quant à lui, sa famille ne risquait rien ! Maes n'était pas un alchimiste et certainement pas une de ces bêtes de foires, comme il disait à Roy pour le simple plaisir de l'énerver. Les types normaux comme lui ne faisaient pas le poids dans certains combats et il n'en avait pas honte, très loin de là.

– Que puis-je faire pour aider aussi, à le protéger ? Je ne veux pas rester sans rien faire, je veux aider aussi.

– C'est mignon, sourit-il en lui faisant un clin d'œil, mais tu ne peux pas aider pour ça. Faut se fourrer dans les pattes des alchimistes quand il se battent, c'est mauvais pour la santé. Et pas d'inquiétude pour ma famille non plus ! Personne va s'en prendre à eux.

Il eut un petit rire, jetant un coup d'œil à sa montre pour vérifier l'heure. C'est bon, il avait encore du temps avant de devoir reprendre le train, c'était bien de ne pas être très pressé.

– D'ailleurs, tous les trois, faudra que vous veniez déjeuner à la maison ! Ma fille t'a encore réclamé, Alphonse, tu dois bien lui plaire.
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MessageSujet: Re: Gardes du corps   Gardes du corps EmptyDim 7 Fév 2016 - 16:02

– En fait, oui, dit-il en hochant la tête. Je suis désolé, je ne vous en jamais parlé, mais j'ai su ça dès le début, juste après mon examen pour être Alchimiste d'Etat. Le colonel m'a raconté qu'il avait faite une transmutation humaine quand il était jeune et que ça lui avait torturé l'esprit au point de le rendre fou. Mais il a quand même obtenu la licence ensuite et il est toujours dans l'armée.

Oh... Alphonse resta silencieux, tête baissée, alors que le lieutenant-colonel approchait. Donc le commandant avait commis cette même erreur impardonnable qu'eux deux et en avait payé le prix. Si la Vérité lui avait pris sa santé mentale, qu'est-ce qui était le plus important pour lui ? La raison ? La logique ? Une bonne mémoire ? Ce devait être quelque chose comme ça, Alphonse penchait pour la raison et la logique, l'intelligence. Il avait dû aimer à un point fou la recherche et la science, au point d'en faire la plus grande passion de toute son existence, c'était devenu si important pour lui que la Vérité avait choisi de la lui arracher, en punition pour son acte. Edward avait lui aussi un air assez sombre, devant songer à leur propre transmutation. Cependant, Alphonse ne comprenait pas comment le commandant avait pu devenir Alchimiste d'Etat et le rester. Il aurait dû emprisonné ! Sans oublier les examens psychologiques, jamais il n'aurait pu les franchir... Il aurait aimé qu'Edward songe à leur en parler avant, même si ce n'était pas une piste exploitable ! Cela restait important, un gros mystère, puisque rien n'aurait pu lui permettre d'obtenir la licence, étant donné son état. Peut-être était-il en plus impliqué dans des affaires du gouvernement et de l'armée, qui justifierait qu'on le garde "sous la main" pour le moment. Le jeune homme n'en savait rien, lui, peut-être le commandant possédait un atout particulier ou un secret.

– On lui a arraché la raison, mais il est revenu vivant... je voulais l'interroger mais il n'aurait rien su nous dire et j'ai abandonné cette piste. Mais il y a forcément un lien ! Pourquoi Scar se serait-il contenté de l'enlever, au lieu de le tuer ? Il savait peut-être quelque chose. Le commandant Madless doit posséder ou savoir un truc très utile à l'armée, sans quoi il aurait été jugé et condamné pour ce qu'il a fait.

Décidément, lui et Edward pensaient souvent aux mêmes choses au même instant. Alphonse aurait voulu sourire, s'il avait pu avec ce corps de fer, heureux, par ces petites démonstrations, de voir qu'il était toujours aussi proche de son frère. Il ignorait si son grand frère réalisait à quel point Alphonse était attaché à lui et craignait de le perdre, il était sa seule raison de vivre, de supporter cette existence, dans cette armure, de repousser l'envie de briser le sceau de sang qui le retenait sur cette terre et d'en finir à jamais. Il porta un regard affectueux sur son frère, proposant ensuite une autre tasse de thé aux nouveaux gardes du corps de son frère. Le lieutenant Ross avait un très beau sourire et un air doux, elle dégageait une aura de calme et une certaine douceur, bien qu'il ne doute pas qu'elle puisse aussi être déterminée et compétente, étant donné qu'elle travaillait pour l'armée. Elle le remercia d'un hochement de tête, avec cependant un regard très curieux. Oh, ils devaient s'interroger sur le pourquoi de cette armure. Alphonse fit mine de ne rien remarquer, un peu gêné, afin de ne pas lancer ce sujet.

– Tu as déjà visité le Nord, Winry ? Si c'est possible, je voudrait faire un tour à North City, il y a sûrement des choses à apprendre. Qu'en dis-tu ?

– Jamais visité, dit-elle. Mais… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Comment dire… Tes automails ne sont pas adaptés aux températures du nord. Mais vraiment pas.

Pourquoi, les automails du Nord n'étaient pas comme ceux des autres régions ? Qu'est-ce qui changeait ? Tout le monde tourna le regard vers Winry avait un air curieux, sauf mamie Pinako qui continua très tranquillement à siroter sa tasse de thé, déjà au courant de ce qu'allait expliquer sa petite-fille. Même Den se rapprocha, venant poser sa tête contre le genoux en fer d'Alphonse, qui lui gratta doucement les oreilles et la tête. Le chien agita la queue, posant un peu sa tête contre la jambe du jeune garçon, semblant content de se faire câliner. Au début, Al avait cru que Den ne le reconnaîtrait plus, dans cette armure, et refuserait qu'il l'approche mais il n'avait absolument pas changé de comportement, continuant de venir vers lui et de jouer lorsque Alphonse le pouvait. Il aimait beaucoup les chiens, bien plus qu'Edward qui avait toujours eu du mal avec eux. Il fallait dire que les chiens avaient une fâcheuse tendance à lui sauter dessus.

– Comment ça, pas adapté, faut un truc spécial, comme de l'huile ? Tu pourrais le changer ?

– C'est un peu plus compliqué qu'une huile différente. C'est le matériel qui change, pour s'adapter aux températures. Et ce qui est assez gênant c'est que je ne saurais pas le faire, non... Je ne m'y connais pas assez pour ça, j'ignore le type de matériel qui résisterait à un tel changement de température.

Edward fit la moue, abandonnant le sujet avec un haussement d'épaules. Allons, pas de défaitisme, il ira au Nord ès que Winry en apprendra plus sur ce sujet ! Elle travaillait déjà très bien et en apprenait un peu plus tous les jours, Alphonse était convaincu qu'elle deviendra bien vite une des meilleurs créatrices d'automails du pays, tant elle y mettait du courage et de la volonté. Il ne faisait pas de doute qu'elle sera, à l'avenir, soit ingénieur, soit une mécanicienne très réputée. En fait, il faudrait qu'elle puisse trouver un maître pour poursuivre son apprentissage et explorer de nouvelles possibilité. Chez qui pourrait-elle se rendre ? Il avait déjà entendu parler d'une ville, dans le sud, qui était réputée pour accueillir un nombre très importants d'ateliers d'automails mais ne se souvenait plus du nom. Sinon, il y avait aussi Central qui devait regorger d'ateliers et de professeurs potentiels, elle devrait se renseigner, à moins qu'elle préfère se tourner vers des villes modestes et non pas vivre dans des très grandes villes, comme Central. Il y avait aussi mamie Pinako qui avait besoin de sa petite-fille, ici, accepterait-elle qu'elle aille travailler au loin et se débrouiller seule avec l'atelier Rockbell ? Alphonse songeait que oui, mamie ne voulait que le bonheur de sa petite-fille, la voir progresser, mais il fallait tout de même lui en parler avant.

– Merci. Mais qu’en est-il de vous et de votre famille ? N’êtes-vous pas aussi en danger ? Vous pensez que les quelques militaires comme garde du corps suffisent vraiment à la protection des Alchimistes d’État ?

Là, ce n'était pas certain, bien que le lieutenant-colonel semblait convaincu que si. Pour Alphonse, un homme, un tueur, maîtrisant lui aussi l'alchimie ne se sera pas arrêter facilement par des soldats "ordinaires", bien qu'il soit énormément soulagé de cette aide supplémentaire. Beaucoup de dégâts pouvaient être causés à cause de l'alchimie, ce n'était pas une force anodine ! Ils étaient très bien placés pour le savoir.

– Que puis-je faire pour aider aussi, à le protéger ? Je ne veux pas rester sans rien faire, je veux aider aussi.

– C'est mignon, sourit-il en lui faisant un clin d'œil, mais tu ne peux pas aider pour ça. Faut se fourrer dans les pattes des alchimistes quand il se battent, c'est mauvais pour la santé. Et pas d'inquiétude pour ma famille non plus ! Personne va s'en prendre à eux.

Oh, tant mieux alors. Alphonse hocha doucement la tête, soulagé, pendant que lieutenant-colonel riait doucement. Il avait raison, interférer dans un combat entre alchimistes était toujours très risqué, mieux valait être prudent. Den grogna un peu en ôtant sa tête, se grattant très vite l'oreille puis retournant se coucher dans un coin de la pièce, absolument pas concerné par toutes ces histoires d'alchimie, d'assassin et de danger. Le jeune croisa les mains sur la table, espérant que tout se passe bien pour son frère, pour eux tous, que tout soit réglé dans les meilleurs délais. Il s'inquiétait aussi un peu pour le colonel, qu'il avait appris à apprécier, du moins à respecter, pas comme Edward qui passait son temps à le descendre dès qu'il en avait l'occasion. Il avait toujours eu du mal avec la hiérarchie, alors que Alphonse était beaucoup plus posé et réfléchi, bien plus respectueux envers les adultes et les hauts gradés que ne l'était son grand frère.

– D'ailleurs, tous les trois, faudra que vous veniez déjeuner à la maison ! Ma fille t'a encore réclamé, Alphonse, tu dois bien lui plaire.

Vraiment ? C'était touchant, il est vrai qu'il avait beaucoup joué avec la fille de monsieur Hughes, lors de leur première visite, elle ne l'avait pas lâché de toute la soirée et il s'était occupé d'elle avec beaucoup d'attention et d'amusement, il adorait jouer avec les enfants. Il accepta donc l'invitation avec plaisir, convaincu que Winry s'entendra aussi très bien et vite avec la famille du lieutenant-colonel, la petite sera sûrement contente de la rencontrer. Ils ne pouvaient vraiment programmer une date pour le moment, se contentant de promettre de passer dès leur prochaine visite à Central, sans fautes. La discussion dériva ensuite vers d'autres sujets, plus banaux, sur un peu tous les horizons. Ils profitaient de cet après-midi plutôt calme, monsieur Hughes était de bonne compagnie et ils riaient beaucoup. Autant se détendre tant qu'ils le pouvaient.
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