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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Comme ce conte...

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Alix Lanx
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MessageSujet: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:35

La nuit tombait. Les trois randonneurs, deux adultes et une petite fille joyeuse, montaient leur tente dans la neige. Des sourires heureux ornaient leurs visages rougis par le froid. Une fois le campement établi, ils commencèrent une bataille de neige dans le soleil couchant. Des rires résonnaient dans l'immense silence. Ils finirent par allumer un feu et se raconter des histoires.

- "Et la jeune fille retrouva l'amour d'une famille. Elle passa le plus beau noël depuis qu'elle était orpheline." fini Élisabeth.

L'enfant regarda sa mère avec des yeux pleins d'admiration. Elle avait mille questions à poser. Elle voyait la jeune fille marcher dans la neige, cherchant ses parents morts depuis longtemps. Elle compatissait mais ne comprenait pas ce monde solitaire, elle qui avait toujours été entourée de ses parents aimants.

- "Maman, pourquoi elle sait pas que ses parents ils sont là-haut?" demande-t-elle.
- "Ma chérie, elle est trop jeune pour comprendre..."commença sa mère.
- "Comme toi, poussin" fini son père avec un grand sourire.

Il la prit ensuite dans ses bras et la fit voler sous les rires d'Elisabeth. Il la regarda ensuite dans les yeux et lui fit un grand sourire.

- "Allez, poussin, il est l'heure d'aller se coucher!" dit Emile.

L'enfant parti se rouler en boule dans son duvet avant de vite gagner le pays des songes. Emile se retourna vers sa femme et la regarda d'un air grave. Ce soir c'était la pleine lune, ce qu'il avait oublié, négligé. Il craignait pour la vie de sa fille et de son épouse. Un faible sourire étira les lèvres d'Elisabeth. Elle comprenait le danger que représentait son mari, mais elle l'aimait malgré ça. Elle l'enlaça et lui donna un baiser rassurant.

- "Ecoutes, je sais que c'est dangereux, mais je resterais à tes côtés, toujours je te soutiendrais. Je t'aime..."
- "Moi aussi, moi aussi, c'est justement ce qui me fait peur..."

Soudain, la lune se lève, rousse comme le soleil. Elle illumine la nuit de son éclat rouge. C'est une lune rousse, une lune qui décuple la puissance des lycan, mais aussi leur folie. Emile écarquille les yeux en voyant cet astre maudit. Il commence à se tordre de douleur, son visage s’allonge pour laisser place à un museau.

Elisabeth, effrayée, recule de plusieurs pas et empoigne son couteau qui est fait d'argent, une précaution. La silhouette de son mari à fait place à celle d'un monstre de plus de deux mètres. Elle pointe son couteau devant elle, mais elle sait que cela ne servirait à rien. Il est trop fort...

Emile n'arrive plus à contenir ce démon qui s'empare de son corps. Il voit sa femme et le démon jubile, il à soif de sang, il a soif de meurtres. Essayant de reprendre le contrôle de son corps, il se jette malheureusement sur sa femme. Le démon rit, un rire effrayant, qui réveille la petite fille.

Elle regarde avec effrois le monstre démembrer sa mère qui hurle de douleur. La peur se lit dans ses yeux turquoise. Elle recule dans la tente, met ses mains sur son visage et essaye d'oublier la vision de sa mère éventrée.

Emile reprend conscience. Il regarde avec horreur le corps de sa femme sauvagement déchiqueté. Il hurle, un hurlement de douleur, un hurlement qui déchire le coeur. Sans plus penser à rien, il empoigne la lame d'agent qui lui brûle la main. Il est fou, fou de tristesse.

- "Désolé, ma fille..." chuchote-t-il avant de s'enfoncer la lame dans le coeur.

Il vient de tuer sa femme, son amour. Il vient de laisser sa fille seule, seule face au monde...



Tu venais de voir tes parents mourir... Tes larmes coulaient abondamment. Le soleil se levait sur le carnage. Tu sors et regarde la neige devenue rouge. Il y a des viscères un peu partout. Une odeur de mort plane au dessus de la plaine. Tu vois quelque chose briller dans la neige. Tu t'approches et vois un collier. Tu le prends et le fais tourner entre tes doigts. Il représente une lune celte. De petits saphirs ornent la lune faite d'argent. Elle est ronde, pleine comme cette nuit. Tu le passes à ton cou. Il appartenait à ta mère. C'était un cadeau de ton père. Plusieurs fois tu avais voulu le porter et plusieurs fois ta mère te disait qu'il t'appartiendrait plus tard.

Tu avances sans regarder derrière toi. Tu dois oublier. Le soleil fait briller la neige. C'est le 25 décembre. Tu le sais, tu attendais ce jour avec impatience, comme toujours. Mais tu n'auras plus la joie de fêter cette fête qui est désormais maudite pour toi. Alors tu avances. Tu as froid, la neige fond sur ton manteau rouge. Il se met à neiger. Tu regarde avec admiration ces flocons danser dans la faible brise hivernale.

Tu tends tes mains et observe avec tristesse ces petites étoiles fondre dans tes mains rougies par le froid. Tu tremble, tu as froid. Et tu sais que si tu ne trouve pas vite une source de chaleur, tu mourras. Mais à quoi bon essayer de chercher ce que tu ne trouveras jamais? Autant laisser la vie te quitter et rejoindre tes parents.

*Crois tu vraiment qu'ils voudraient que tu abandonnes ainsi?* murmure une voix.

Tu ne sais pas d'où elle vient, mais tu sais qu'elle a sûrement raison. Mais tu ne veux pas lutter, tu veux mourir. A quoi bon vivre sans l'amour d'une famille aimante? Et ce noël que tu ne passeras jamais... C'est comme ce conte... Cette fille qui avait perdu ses parents tragiquement. Cette fille qui voulait mourir... Ta vie ressemblait désormais à ce conte...

Tu ne veux vraiment plus survivre, malgré ce que te dit la voix. Tu es faible, tu es orpheline... Tu as peur. Pleurant, tu te laisse tomber dans la neige. Ainsi, tu pourras mourir sans réellement souffrir. Tu sens déjà la morsure du froid entailler tes vêtements trempés. Tes lèvres sont désormais bleues et tu as du mal à lutter contre ce sommeille.

Tu entre-vois des flocons rouges sang avant de sombrer dans le néant. Néant dont tu ne sais pas si un jour tu en sortiras...
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Carmen Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:36

Carmen se cacha derrière un arbre, tous les sens aux aguets. Elle allait se faire avoir, c'était quasiment sûr. Il la cherchait. Il avait pratiqué ce genre de traque pendant des années avant leur rencontre. Comme une ombre, elle se glissa sur la neige, silencieuse. Tout à coup, deux bras puissants l'encerclèrent et la soulevèrent. Elle poussa un cri de surprise et d'effroi puis éclata de rire, s'accrochant à son époux pour l'embrasser.

"- Ce n'est pas juste, maugréa-t-elle. Tu gagnes toujours."

Elle profita qu'il la portait contre sa poitrine pour capturer ses lèvres et l'embrasser langoureusement. Ils venaient de chasser, juste tous les deux, et les lèvres d'Eléazar avaient encore le goût de l'ours qu'il venait de tuer. C'était Noël. Irina le passait chez son dernier petit ami en date et sa famille. La pauvre allait sûrement devoir, à un moment ou un autre, manger réellement ce qu'il y avait dans son assiette, afin de ne pas éveiller les soupçons. Pauvre soeur, Carmen ne voudrait pas être à sa place.

Eléazar la redéposa sur ses pieds, puis rentra en premier au chalet. Carmen aimait, après une partie de chasse, passer un peu de temps seule à se balader dans le parc, à courir ou rêvasser. Lorsqu'on disposait d'une vie infinie, on pouvait se permettre ces moments dont les humains manquaient cruellement. Elle se mit à courir, sillonant ce parc magnifique et étendu, couvert de neige. Parfois, elle aimerait tout de même retrouver l'Espagne de son enfance, des contrées ensoleillés bien que montagneuses. Elle avait déjà proposé à Eléazar de partir en vacances là-bas mais il avait refusé. L'Espagne était proche de l'talie, et il ne tenait pas vraiment à croiser des membres de son ancien clan, bien qu'il n'en garde pas un mauvais souvenir.

Elle dévalait une pente lorsqu'une tache rouge attira son attention. Elle changea de trajectoire, et tomba nez à nez sur une fillette endormie dans la neige. Carmen se précipita sur elle, chassant la neige qui commençait déjà à la recouvrir. S'endormir ainsi était synonyme de mort, mais par miracle, la petite respirait encore. Elle la souleva et l'emporta sous un abri. Là, elle lui enleva ses vêtements mouillés pour l'habiller avec ses propres habits. Puis la frotta vigoureusement pour faire circuler le sang dans son corps.

Cette petite s'était sûrement perdue. Elle la souleva dans ses bras et partit à toute vitesse, effrayée à l'idée qu'elle ne meure de froid contre elle. Elle espérait aussi qu'aucun humain ne la voit, car elle ne portait plus qu'une chemise, un pantalon, et des bottes d'hiver, ayant habillée l'enfant avec son pull et son manteau, plus une écharpe. Ce qui lui fit penser que dans précipitation, elle avait oublié de prendre les habits de la petite. Tant pis, elle lui en fournirait d'autre.

Le coeur de l'enfant battait faiblement mais il battait. Carmen arriva enfin en vue du chalet et accéléra l'allure, soulagée. Il fallait plonger d'urgence la fillette dans un bain chaud, toute habillée, frotter ses lèvres, ses poignets et ses chevilles avec quelques gouttes d'alcool, puis masser pour faire bien circuler son sang.

"- Tanya, Kate ! cria-t-elle en entrant dans la maison. Eléazar !"
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Eléazar Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:37

Eléazar repéra sa compagne, qui tentait de se faire la plus petite possible. Il eut un sourire sournois en se glissant derrière son dos, sans qu'elle le remarque. Puis bondit, l'encerclant de ses bras, la soulevant du sol. Elle cria, puis se retint à lui.

Carmen - "Ce n'est pas juste. Tu gagnes toujours."

Ils s'embrassèrent fiévreusement, oublieux du reste du monde. Ils n'avaient chassés que tous les deux, en ce jour de Noël. Ce matin-là, Tanya n'avait pas eu la moindre envie de mettre le pied dehors, tout comme Kate. Cette dernière avait allumé un feu, bien qu'il ne réchauffait personne dans la maison. Lorsqu'Eléazar lui en avait fait la remarque, elle lui avait simplement répondu que c'était joli et que cela donnait une meilleure atmosphère au chalet. Pourquoi pas.

Il déposa sa femme au sol puis la laissa filer. Lui rentrait au chalet. Carmen aimait ces moments de solitude et de tranquillité, ce en quoi il la comprenait parfaitement. Il ne se pressa guère pour rentrer, cherchant ce qu'ils allaient faire de la journée. Il faudrait qu'il s'entraîne un peu avec Kate pour ne pas perdre tous ses réflexes. On ne sait jamais. Il trouva les deux soeurs installées dans le salon, devant la cheminée, tranquilles. Il chercha un instant Irina avant de se souvenir qu'elle passait Noël chez son petit ami humain et sa famille. Elle allait sûrement adorer, coincée avec toutes ces odeurs de nourriture humaine.

Il s'assit à son tour avec un léger soupir et ferma les yeux. Il demanderait plus tard à Kate de s'entraîner avec lui. Pour le moment, il ne voulait pas déranger les deux soeurs ou même faire quoi que ce soit. Tout à coup, il entendit le souffle précipité de sa femme, son pas très reconnaissable, et le très faible bruit d'un coeur. Puis le hurlement de Carmen :

- "Tanya, Kate ! Eléazar !"

Il sursauta et se leva d'un bond, tout comme les deux soeurs. Carmen apparut brusquement, en chemisette, tenant dans ses bras une fillette affreusement pâle. Eléazar comprit à peine les explications confuses de son épouse, mais s'activa avec elle. Ils longèrent la petite dans une baignoire remplie d'eau brûlante et frottèrent ses membres avec énergie. Durant toute l'opération, Carmen raconta comment elle avait découvert la petite fille.

La gamine avait repris quelques couleurs. Ses joues s'étaient teintées de rouge et elle respirait un peu mieux. Ils la séchèrent, puis Carmen la déshabilla pour lui faire enfiler un pyjama et la coucher. Eléazar observa la petite, perplexe.

- Comment a-t-elle pu se perdre dans cette partie du parc ? Elle a peut-être fuguée. Il faudrait alerter la police, ses parents doivent être morts d'inquiétude.
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Tanya Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:38

Tanya observait les efforts de Kate pour allumer un feu décent, alors que les deux tourtereaux Espagnols s'habillaient pour sortir chasser. Il avait neigé toute la semaine, plus la nuit dernière, et il gelait à pierre fendre. Le froid ne la dérangeait pas, mais pour elle, ce n'était pas un temps à sortir. Néanmoins, elle aimait beaucoup cette période de fêtes, les décorations étaient toujours magnifiques dans les villes et villages.

Elle s'installa dans son fauteuil préféré alors que Kate poussait un cri de victoire. Tanya ne voyait pas trop l'intérêt d'allumer un feu, mais elle devait reconnaître que cela donnait un air plus chaleureux au salon. Le jour se levait à peine, Carmen et Eléazar risquaient d'avoir du mal à dénicher les animaux, à part peut-être les loups. Elle rêvassa un instant, prise par l'idée de monter un beau sapin couvert de guirlandes, comme elle adorait le faire à une époque. Sa soeur s'était installée à son tour, dans l'autre fauteuil. Cela allait être une matinée paisible.

Plus tard, Eléazar revint, et s'installa avec elles. Carmen avait encore dû partir dans une de ses expéditions solitaires dans les montagnes. Elle lisait tranquillement lorsque qu'elle entendit Carmen revenir en courant et hurler :


- "Tanya, Kate ! Eléazar !"

Ils se levèrent tous les trois d'un bond, et Eléazar se précipita sur sa femme qui venait de débouler dans le salon, portant dans ses bras une fillette inanimée et visiblement vêtue avec les vêtements de l'Espagnole. Tanya écarquilla les yeux, stupéfaite. Le couple se précipita à l'étage, et elle les suivit avec Kate. Ils s'occupèrent de la gamine, à coup d'eau chaude, de quelques gouttes d'alcool et de massages vigoureux. Un instant, à les voir ainsi à genoux autour de la baignoire, Tanya eut la curieuse impression de parents s'affairant à sauver leur enfant malade. Ne sachant comment les aider, elle dénicha un pyjama qui pourrait aller plus ou moins bien à la petite.

Carmen semblait bouleversée. Elle sécha la gamine, l'habilla et la coucha dans le lit de sa propre chambre, où ils se retrouvèrent tous. Tanya croisa les bras, affichant le même air perplexe que son frère d'adoption.


Eléazar - Comment a-t-elle pu se perdre dans cette partie du parc ? Elle a peut-être fuguée. Il faudrait alerter la police, ses parents doivent être morts d'inquiétude.

Tanya hocha la tête. Effectivement, c'était une bonne idée.

"- Je m'en charge, dit-elle en tirant son portable de sa poche."

Tout en faisant, elle jeta un oeil inquiet à Carmen, qui vérifiait si la petite respirait bien. Elle n'avait pratiquement rien compris à ses explications tant elles étaient rapides et confuses.
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:38

Tu te réveilles, désorientée. Tu es dans un grand lit, affublée d'un pyjama dix fois trop grand pour ton petit corps d'enfant de sept ans. Sept ans... Tes parents ne te verrons jamais passer le cap des huit ans, ni des neuf... ni de rien... Tu respires un grand coup pour reprendre contenance, ce n'est pas le moment de flancher, de pleurer.

Tout est calme, trop calme. C'est comme s'il n'y avait personne. D'un mouvement de jambes, tu sors du lit. N'étant plus sous les chaudes couettes, tu frissonnes légèrement. Tu tournes la tête à droite, puis à gauche. Que cherches tu au juste? Tu ne le sais pas... pourtant tu cherches.
Silencieusement, tu descends le grand escalier. Tu arrives dans un grand salon. En son centre trônait fièrement une cheminée allumée. Tu t'approches et tends la main vers les flammes, comme si si tu voulais les saisir. Tu t'accroupis et approches plus ta main des danseuses rougeoyantes. Tu es maintenant dangereusement proche des flammes. Tu les observes danser gracieusement sur ces bûches, source de leur inspiration divine. Tendant encore plus la main, tu sens la chaleur venir te lécher les doigts. Dans les premières secondes, cela n'est pas douloureux, puis, petit à petit, tu sens la douleur envahir tes doigts devenus rouges. Les flammes touches presque le bout de ta petite main d'enfant. Tu souffres, la douleur est grande, tu ressens enfin ce que tu voulais ressentir hier en tombant dans la neige: la souffrance.

Puis, tu retires ta main rouge, ensanglantée. Ce n'est pas malin... Tu es encore plus blessée maintenant... Peut-être que tu veux mourir, mais mourir par les flammes est trop douloureux... Non, tu veux une mort douce et lente... lente mais pas trop, douce mais un minimum douloureuse... Tu es sûrement devenue folle... Le choc à sûrement été trop grand pour toi, si fragile...

Tu te relèves et aperçois des photos posées sur la cheminée. Toutes représentent des personnes d'une beauté incroyable. Pourtant, quelque chose t'interpelle... des yeux dorés? Pourtant ils ne se ressembles pas du tout! Qui sont-ils? Et où es-tu vraiment? Tu commence à avoir peur. Cette dernière grimpe rapidement, ton coeur s'affole dans ta cage thoracique. Mais où es-tu tombée?

Tu te sens épiée, surveillée, cela fait monter ton anxiété. Tu es maintenant tremblante. Tu serres ton collier de tes deux mains, bien que la droite te fasse énormément souffrir. Et s'ils te tuaient? Oui, ils pourraient exaucer ta demande... Mais... maintenant que tu y penses, veux-tu vraiment quitter la vie? Quitter ce monde sans n'avoir réellement existé? Tu ne sais plus... Tu es perdue...

Comme ce conte...


    Elle es perdue dans les limbes de sa jeune mémoire. Elle se pose tant de questions. Que veut-elle vraiment? Vivre ou rejoindre ses parents? La jeune fille ne sais plus...



Tu baisses la tête, fermant les yeux. Tu retiens tant bien que mal les larmes qui menaces de dévaler tes joues. Elle sont là pour la douleur, mais aussi pour la peur et la tristesse... Tu ne sais plus, tu es perdue... Tu veux mourir, pourtant c'est la vie qui te tend la main, chaleureuse...
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Carmen Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:38

Il était dix-neuf lorsque Carmen et Eléazar sortirent enfin du poste de police de Denali. Ils en savaient un peu plus maintenant, et l'histoire les glaçait. On avait retrouvé les parents de la petite, nommée Alix Lanx. Apparemment, la mère avait été attaquée par un animal sauvage et le père se serait suicidé. Selon un témoin, le couple et leur fille étaient parties pour quelques jours de camping à l'occasion de Noël. Après que les Denali aient signalés la découverte de l'enfant, on avait envoyé des équipes à la recherche des parents, qui étaient revenues avec la macabre nouvelle.

L'inspecteur, ne sachant pas trop quoi faire de la petite, avait accepté de la laisser à la garde du couple pour le moment. Le fait qu'ils soient une famille respectable et sans histoires avait sans doute beaucoup pesé dans la balance. Carmen s'installa sur le siège passager de la voiture de son époux et consulta son portable. La fillette dormait toujours mais respirait régulièrement, tout comme son cœur. Eléazar lui prit la main tout en conduisant et la serra. Il allait être... difficile d'expliquer à Alix ce qui était arrivé à ses parents, ainsi que tout le reste. Il faudra procéder avec calme et douceur. Lorsqu'ils arrivèrent au chalet, Carmen déclara qu'il valait mieux qu'elle y aille seule, au début. Voir trop de monde d'un seul coup, a fortiori des inconnus, effrayerait encore plus la fillette. Elle passait dans le hall d'entrée lorsqu'une odeur de sang lui monta au nez. Inquiète, elle bifurqua aussitôt et se dirigea vers le salon. La petite était là, blessée à la main, serrant un collier, pâle et tremblante.

« - Alix ? Appela-t-elle le plus doucement possible. »

La fillette sursauta, bien que l'Espagnole n'ait pas voulu l'effrayer. Elle leva une main et fit un sourire rassurant, restant pour le moment à distance.

« - N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je m'appelle Carmen. Je me doute que tu dois avoir peur ou être perdue, mais je vais tout t'expliquer, d'accord ? Tu veux bien parler avec moi ?»
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:39

Tu es recroquevillée sur toi même; tu serres si fortement ton collier qu'il est maintenant couvert de sang. Tu avais peur... et tu réfléchissais en même temps. Tu réfléchissais sur la vie, la mort, ces entités que tu ne connaissais pas vraiment. Tu avais peur parce que l'on t'épiais sûrement. Tu étais peut-être devenue paranoïaque... Quoi qu'il en soit, tu étais complétement crispée, tu n'arrivais pas à te détendre... Tu secouas rapidement ta tête de gauche à droite pour chasser les mauvaises pensées. Mais cela n'y faisait rien tu avais toujours en tête ces images... Tes parents, morts, devant tes yeux, à un jour de noël et quatre de ton anniversaire...

C'était un monstre, ce monstre qui les avait tués... Ce monstre bipède, noir avec des yeux d'un jaune effrayant... Il avait une étrange ressemblance à un loup... Qu'est-ce que c'était? Jamais tu n'avais vu pareille créature. Et il avait prit du plaisir à tuer ta mère, tu l'avais vu dans ses yeux ! Si jamais tu retrouves cette chose, tu te jures de la tuer !

Soudain, tu entends quelqu'un entrer. On t'appelle et tu sursautes, effrayée. Une femme se tiens devant toi. Elle est d'une beauté inégalable, bien que ses iris de cette couleur étrange t'effrayent un peu. Elle tend une main et sourit. Puis, elle parle, encore. Elle ne te fera pas de mal et s'appelle Carmen... Elle t'invite ensuite à parler avec elle... Tu ne sais pas... Tu ne veux pas parler... Tu ne veux rien dire. Tu veux que le silence reste et demeure la seule chose que tu prononceras. C'est ainsi...

*Idiote! Te murer dans le silence ne servira à rien!*

Encore cette voix... Mais qui est-elle?
Tu relèves les yeux pour croiser ceux dorés de le femme. Lentement, tu secouas la tête de droite à gauche. Tu ne voulais rien dire, tu ne voulais rien entendre d'autre de ce que tu avais vu. C'en était trop... Jamais plus tu ne parleras... Tu deviendras muette, ne prononçant plus un son. Tu ne communiqueras plus avec personne, tu resteras seule, car tel est ta volonté...

*Une volonté plus qu'idiote! Non, vraiment, comment vivre dans le silence?*

Tu ignores la voix.

*A moins que... Sais-tu encore parler? Sais-tu encore dire un seul mot?* la voix s'affole.

Pourquoi s'inquiéter? Bien sûr que tu sais encore parler! Enfin... Tu crois...
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Carmen Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:39

La petite avait l'air terrorisée, bien que Carmen n'avait pas une attitude menaçante, loin de là. Que pourrait-il lui faire peur chez elle ? Peut-être ses yeux... Ses yeux d'or liquide dû à sa chasse récente. Et il était heureux qu'elle ait chassé car avoir un humain sous son toit demandait un certain contrôle. Les trois soeurs avaient plus l'habitude qu'elle, parce que d'une part plus âgées, d'autre part habituées à fréquenter des humains, parfois intimement.

Alix secoua lentement la tête de gauche à droite, ses mains ensanglantées serrées autour d'un collier. ce dernier détail ne l'aidait guère mais elle passa outre. Elle s'agenouilla, pour se mettre à hauteur de l'enfant. Bien sûr, elle devait encore être sous le choc, mais elle devait savoir où elle était et pourquoi elle y était. Le moment était venu de faire preuve de psychologie enfantine. Elle tenta de se remémorer sa propre enfance et les relations qu'elle avait eu avec les enfants, lorsqu'elle était humaine, pour trouver les mots justes et l'attitude à adopter.

"- Tout d'abord, Alix, il faut que tu saches que tu n'as rien à craindre de moi ou des personnes vivant dans cette maison. Il y aussi mon mari et nos trois soeurs. Tu es dans notre chalet, à Denali. Je t'ai retrouvée alors que tu t'étais endormie dans la neige et emmenée ici pour te ranimer."

L'enfant semblait toujours aussi perdue et effrayée. Carmen se coupa à l'odeur du sang. Elle aimerait soigner cette main mais craignait de braquer la fillette, déjà bien repliée sur elle-même. Le plus difficile restait à dire... Carmen ne savait par où commencer. Elle se lança en tâchant de rester douce et calme, appréhendant la réaction de la petite.

"- Ecoute, ma petite... Aujourd'hui, pendant que tu dormais, nous avons été voir la police pour signaler que je t'avais trouvée dans le parc National. Et nous avons appris que... Que tes parents ont eu de gros problèmes dans la montagne. Ils ont été attaqués... Attaqués par une bête sauvage... Ils ne sont plus là, Alix. Et ils ne reviendront plus."

Elle tendait à moitié les bras, comme pour serrer la petite contre elle mais n'osant le faire.
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:39

Elle s'agenouilla devant toi, puis elle t'expliqua que jamais rien elle ne te fera. Elle dit aussi qu'ils étaient cinq. Cinq personnes aussi étranges qu'elle... Tu frissonnas avant de te ressaisir. Tu étais un peu perdue. Ainsi tu ne t'étais pas évanouis dans la neige, mais endormie. A vrai dire, tu t'en doutais un peu. Elle hésita ensuite à parler, comme si ce qu'elle avait à te dire était un sujet... trop violent pour toi.

Elle t’annonça que tes parents étaient morts, morts tués par une bête sauvage. Tu le savais déjà... Elle tendit les bras, sans plus... Les larmes montèrent, non, tu n'avais pas besoin d'une piqûre de rappel... Maintenant, elles dévalaient tes joues rapidement. Tu passa ta main non blessée dessus, pour les effacer. Tu ne savais plus vraiment comment réagir, bien qu'en ce moment ce soit la douleur qui domine. Tu ne savais pas si tu devais raconter à cette inconnue ce que tu avais vu, ou si bien tu devais rester silencieuse...

*Parles! Dis quelque chose!*

Pourquoi parler ? Tu n'as absolument rien à dire. Tu es comme vide. De plus, tu as mal. Tu as peur, pourtant, cet adulte dégage une sorte de confiance... Doucement, tu approches d'elle. Tu n'es qu'à qu'un mètre d'elle. Tu te jettes dans ses bras et déverses toutes tes larmes. Oui, ils sont morts devant tes yeux...

Comme ce conte...


    La jeune fille se laissa enlacer par la vieille dame qui la consolait du mieux qu'elle le pouvait. Jamais elle n'eut aussi mal qu'en cet instant de souvenirs...
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Carmen Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:40

Carmen s'était dirigée vers le salon, où il percevait un battement de coeur. Il déposa le dossier contenant les papiers officiels sur un secrétaire et se débarrassa de son manteau avec un soupir. Voilà, à présent, ils étaient officiellement "gardiens" d'une fillette orpheline, dont les parents avaient été tués par une bête sauvage le jour de Noël. Il entendit Carmen tenter d'expliquer la situation, et le silence de la petite.

Il revint en silence vers le salon, juste à temps pour voir la petite se jeter dans les bras de son épouse. L'odeur du sang lui monta aux narines, et il repéra presque aussitôt la main blessée d'Alix. comment s'était-elle fait ça ? Il était pourtant certain qu'il n'y avait rien, dans leur chambre, avec quoi elle aurait pu se blesser accidentellement. Un véritable aimant à ennuis, cette petite. Il s'inquiétait également de voir les effets de cette odeur sur Carmen. Mieux valait ne pas tuer la gamine dont ils avaient la charge, ça ferait mauvais genre...

Il s'agenouilla près de sa femme, observant la petite qui pleurait. Bon, par où commencer ? Il n'y connaissait rien, en matière d'enfants ! Fils unique, il n'avait jamais eu de frères ou de soeurs à s'occuper. et ce n'était pas non plus à Volterra qu'il avait pu se faire la main. Bon, à la limite, on pouvait peut-être considérer les jumeaux comme des "enfants", mais pas au point de jouer au papa ou à la maman avec eux. Ensuite, dans sa vie avec Carmen, puis à Denali, il ne s'était jamais approché non plus de gamins. Cette situation était donc totalement nouvelle pour lui, et le gênait quelque peu. Il était et restait un soldat, quoi qu'on en dise.

"- Il faudrait peut-être que la petite mange quelque chose, non ? Il est dix-neuf heures passées."

Pour être tout à fait honnête, il avait oublié comment nourrir les humains de cet âge, mais savait qu'il y avait de quoi faire dans la cuisine. Comme chez les Cullen, ils sauvegardaient les apparences. Il se leva souplement et interrogea sa femme du regard.
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Katrina Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:41

Tanya et Kate s'étaient installées dans le salon.  Tanya s'était installée dans son fauteuil favori (bien qu'elle n'avait nullement besoin, mais par habitude, probablement) et son regard commençait à se perdre dans les méandre de ses rêveries tendit que Kate eu l'idée d'allumer le feu de la grande cheminée mit en valeur en plein milieu du salon face aux trois sofas et les deux fauteuils en cuir pleine fleur.  Puisque Noël approchait à grand pas, et que pratiquement tout l'Alaska s'était transformé en énorme village de noël grandeur nature, Kate trouvait que c'était le bon moment de donner un peu de chaleur dans la villa, même si les températures hivernales n'avait aucune influence sur elle et ses sœurs.  Malheureusement, le feu en avait décider autrement, il ne voulait pas démarrer le bougre!  Elle avait tout d'abord essayer avec la méthode « traditionnelle », mais visiblement, il avait décider de ne pas vouloir manger de ce pain là !  Fulminant intérieurement, Kate décida d'utiliser les grands moyen, de cette manière, son adversaire n'allait pas lui résister très longtemps !

Pointant son doigt juste sur une brindille, elle envoya une décharge tout en essayant de ne pas en faire trop pour tout faire capoté et une flammèche  fit enfin son apparition.  Kate tout à fait satisfaite de son résultat, exulta :


- « Je t'ai eu !!! »  

Bon sans doute avait-elle eu une réaction puérile, mais c'était la première fois que l'on allumait un  feu cette année, et la cheminée était complètement glacée.  C'était une première assez réussie.  Mais à voir la réaction de Tanya, elle aurait dû faire attention de ne pas crier aussi fort, vu qu'elle sursauta la tirant de ses rêveries quelconques.

- « Oups, désolée Tanya ! »  


Après avoir rajouter quelques petites bûches, Kate se dirigea vers l'immense bibliothèque longeant tout le mur parallèle, elle sélectionna un livre sur l'art de maîtriser quelques coup bien envoyés lors d'un combat en art martiaux et alla s'assoir à son tour en face du feu qui avait très bien prit.  Il n'y avait pas à dire, mais le salon avait prit un air chaleureux surtout avec les reflets des flammes dansant au plafond et sur tout ce qui était en verre et en métal dans la pièce, c'était magnifique et très apaisant.  Ouvrant la reliure craquante du livre, elle s'apprêtait à se plonger pour la énième fois dans son livre lorsque Eléazar fît son entrée (sans Carmen, partie en promenade solitaire, sûrement), et s'installa à son tour pour attendre sa moitié.

Tous trois étaient tranquillement installés lorsqu'un bruit assez lourd se fît entendre, comme si quelqu'un courant à toute vitesse portait quelque chose d'assez lourd.  A la surprise générale, Carmen fît éruption comme si elle avait le diable au trousse !   Mais le plus surprenant, c'est qu'elle n'était pas seule, elle avait un être humain dans ses bras à entendre les battements faible de son cœur.  Carmen hurla totalement paniquée :


    - Carmen -- « Tanya, Kate ! Eléazar ! »

Tous le monde sous le choc, se leva d'un seul homme alerté par l'attitude de Carmen, Eléazar se précipita vers elle pour l'aider à se décharger de son fardeau froide, endormie, et visiblement en hypothermie.  Visiblement, l'enfant était vêtue des vêtements de Carmen, complètement sous le choc, et Tanya écarquilla les yeux, stupéfaite. Le couple se précipita à l'étage, Tanya les suivit ainsi que Kate à la remorque. Ils s'occupèrent de la gamine, à coup d'eau chaude, de quelques gouttes d'alcool et de massages vigoureux. Un instant, à les voir ainsi à genoux autour de la baignoire, Tanya  dénicha un pyjama qui pourrait aller plus ou moins bien à la petite  .  Le dit pyjama était cent fois trop grand pour la petite, mais c'était ce qui allait le plus à sa petite taille.  Seule Kate était restée en retrait, ne sachant quoi faire et comment le faire.  De plus, il y avait trop de monde dans la salle de bain pour qu'elle fasse quelque chose d'utile pour les aider.  Tous le monde parût soulagé lorsque la petite reprit quelques couleurs et que son pouls reprit de la vigueur.  Une fois la gamine plus ou moins réanimée, ils montèrent tous les cinq avec l'enfant dans les bras de Carmen pour la déposée dans le lit des appartements d'Eléazar et de Carmen. La petite était éveillée et Kate ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'ils allaient bien pouvoir faire d'elle, elle devait avoir une famille, non ?  Eléazar la devança et posa la question que probablement tous le monde se posait ici :

    - Eléazar -- « Comment a-t-elle pu se perdre dans cette partie du parc ? Elle a peut-être fuguée. Il faudrait alerter la police, ses parents doivent être morts d'inquiétude.  »

Tanya parût exactement savoir ce que voulait dire son frère, car elle prit son téléphone et appela la police.  Cette dernière demanda à sa sœur ce qu'il s'était passé et de passer le plus tôt possible pour faire de plus amples recherches.  Carmen et Eléazar partirent donc au commissariat pendant que la petite était profondément endormie sous la vigilance de Tanya et Kate qui la surveillait de très près à tour de rôle .  Cependant, à l'instant où les sœurs n'était pas proche de la petite, elle en profita pour pendre la poudre d’escampette et de descendre les escaliers toute seule, pour se diriger vers le salon.  Kate complètement alarmée couru derrière elle et la trouva très proche du feu.  D'instinct, Kate la prit par les bras et l'emporta loin du feu.  Malgré toute la délicatesse dont elle avait voulu faire preuve, la petite fille la regarda d'un air choqué et tout aussi perdu.  Kate la prit délicatement dans ses bras, la berçant pour tenter de la calmer un peu en attendant que Carmen et Eléazar reviennent.

Sur les coups des 19 heures, enfin, Carmen était de retour, la petite se réveillait complètement perdue, désorientée.  Kate avait déposé la petite à terre, la voyant apeurée et s'éloigna avec  Tanya prenant  soin de rester à l'écart afin de ne pas trop la brusquer et lui faire encore plus peur qu'elle ne l'était déjà.  Carmen, toujours elle s'approcha de la petite dont on connaissait enfin le nom, et lui annonça le plus délicatement possible ce qu'ils avaient découvert en allant à la police.  Ses parents étaient morts, assassinés !  La pauvre petite.
Alix, s'était recroquevillée sur elle même dans un coin serrant tellement fort le médaillon pendu à son coup qu'elle s'en tailla les mains.  Une odeur bizarre suivait le sang qui immaculait son vêtement, et tous le monde (du moins Kate) bloqua immédiatement sa respiration.

Eléazar pour sans doute détourner l'attention, proposa soudain de lui donner à manger.  Très bonne suggestion, Kate ne savait pas quoi donner à un enfant de cette âge.



- « Qu'avons-nous à lui donner à cet enfant, et qu'allons nous faire d'elle surtout ? »  
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Carmen Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:41

La petite était venue se réfugier dans ses bras, pleurant toutes les larmes de son corps. Carmen fit ce qu'elle put la réconforter, lui frottant très doucement le dos, retenant sa respiration à cause de l'odeur du sang, toute proche. Cela lui faisait extrêmement bizarre d'avoir une fillette dans les bras, une fillette tout juste orpheline. Il était normal qu'elle ait peur. se réveiller dans une maison inconnue et découvrir qu'elle avait perdu ses parents...

Kate et Tanya étaient juste derrière elle, l'air à la fois perdues et perplexes, mais Carmen n'y prenait même pas garde. Elle était entièrement concentrée sur la jeune Alix, cherchant à lui transmettre amour et réconfort. Eléazar s'approcha et dit d'un ton hésitant :


"- Il faudrait peut-être que la petite mange quelque chose, non ? Il est dix-neuf heures passées."


Bonne idée, ça ! Sauf qu'elle ignorait comment nourrir les humains de cet âge... Elle se creusa la tête un instant. Quelque chose de simple irait sans doute, non ? Du genre, des pâtes, ou... elle n'en savait rien, en fait, mais ils avaient des provisions dans la cuisine. Il fallait bien faire les courses de temps en temps pour rester crédibles aux yeux des humains.

Kate - « Qu'avons-nous à lui donner à cet enfant, et qu'allons nous faire d'elle surtout ? »


Carmen se leva, souleva sans effort la petite pour la prendre dans ses bras, et se tourna vers ses soeurs. Elle leur expliqua rapidement et à voix basse ce qu'ils faient et appris au commissariat, puis ajouta que c'était elle et Eléazar qui avaient la garde d'Alix pour le moment. Puis elle se dirigea vers la cuisine, et déposa Alix sur une chaise. Elle pleurait toujours doucement, silencieuse. Carmen se pencha pour être à sa hauteur et lui fit un sourire rassurant.

- Je vais te cuisiner quelque chose, d'accord ma puce ? Tu te sentiras mieux si tu manges un petit peu. Tu as envie d'un truc en particulier ?

Seul le silence lui répondit. Bon, pas de défaitisme. elle ouvrit le frigo pour inspecter ce qui s'y trouvait et grimaça, dubitative. Comment allait-elle transformer ces machins en un repas comestible ? Elle sortit un ou deux ingrédients et les examina, hésitante. Autant faire simple, surtout qu'elle n'y connaissait rien du tout.

Elle dénicha un paquet de nouilles et lu dessus comment les cuisiner. Braves humains qui mettaient des modes d'emplois partout, même sur leur nourriture ! Elle trouva aussi du jambon blanc, ce qui ferait l'affaire. En attendant que ses pâtes cuisent, elle posa devant Alix un verre, une assiette et des couverts, puis lui versa de l'eau. Elle n'avait sûrement pas faim, mais bon. Carmen pouvait sentir les regards de sa famille sur sa nuque. Un peu gênée, elle servit la petite et s'assit près d'elle.
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:41

Elle te porta jusqu'à la cuisine où elle te déposa délicatement sur une chaise. Elle te demanda ce que tu voulais manger, mais tu ne répondis rien. Seul le silence régnait. Tu étais encore en deuil  en ce jour du 25 décembre, et tu ne penses pas à reparler un jour...

Elle posa devant toi un verre ainsi qu'une assiette et des couverts. Elle fit ensuite glisser dans le plat des pâtes chaudes. Le seul truc, c'est qu'elle avait oublié le sel et le beurre... Bha, après tout, elle ne cuisinait sûrement pas comme ta maman. Tu pris la fourchette et commenças à manger doucement. Tu n'avais pas très faim mais tu ne voulais pas lui faire de peine...

Tu regardes ta main blessée... Ça fais mal. Tu lèves ensuite les yeux pour les posés dans ceux de Carmen. Tu murmure, un faible son, si bas, que tu doutas qu'elle l'entende. Ce mot voulait tout dire, et en même temps, ne signifiait rien.

"Merci..."

Ce mot qui est le dernier que tu prononceras. Enfin, si tu restes muette ou si tu meurs... Peut-être avais tu une certaine confiance en Carmen, mais les autres te faisaient peur. Ton regard dérive vers la fenêtre d'où tu aperçois la neige tomber gracieusement. Tu trouves ça beau, hélas, cela fait remonter ces images. Surprise, mais surtout effrayée de voir soudainement de la neige rouge, tu te caches les yeux avec tes mains. Mais cela est pire, car dans le noir tu vois distinctement ces images. Ta mère éventrée, ta mère hurlant de douleur et de peur... Et tes deux parents, sur le sol enneigé, morts... Que sont-ils maintenant? Que sont devenus leurs corps? Dévorés par des loups?

"Tu es une idiote!"

Pourquoi disait-elle ça?
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Tanya Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:43

Tanya suivit le mouvement, et regarda sa jeune soeur déposer la petite sur une chaise dans la cuisine. Puis lui demander ce qu'elle voulait manger. Tanya échangea un regard plus que perplexe avec Kate. Elle ne comptait tout de même pas faire la cuisine, non ? Apparemment si, car l'Espagnole se mit en quête d'ingrédients, puis d'un moyen de les combiner ensemble. Aucun d'entre eux n'osaient intervenir, par peur d'effrayer Alix, mais ils hésitaient tout de même. Peut-être par crainte d'un empoisonnement... Elle secoua la tête, mi-honteuse mi-amusée d'avoir pu penser ça.

Finalement, Carmen parvint à servir un semblant de repas à la petite. Petite qui venait apparemment de découvrir que les talents culinaires de Carmen ne volaient pas très hauts. Elle mangea néanmoins, sans doute pour ne pas faire de peine à Carmen. Puis elle murmura un "Merci" bas, si bas qu'un humain n'auraient pu l'entendre. Alix se cacha soudainement le visage de ses mains, étalant sans le vouloir du sang sur sa figure. Tanya retint sa respiration puis fila chercher sa trousse de secours à l'étage. C'était déjà assez dur d'avoir une petite humaine chez soi, mais blessée...

Elle revint dans la cuisine et posa sa trousse sur la table. Carmen fit un mouvement pour la prendre mais Tanya l'arrêta de la main, espérant lui faire comprendre ce qu'elle ne pouvait dire à haute voix. Etant plus âgée, elle avait un meilleur contrôle face au sang humain. De plus, elle s'y connaissait un minimum pour ce genre de choses. En revanche, sa soeur put l'aider en convaincant Alix de se laisser faire.

Tanya s'activa tout en réprimant sa vitesse. Ce n'était pas blessure trop profonde, il suffirait de la désinfecter et de la bander. A part pour le petit merci, Alix ne parlait toujours pas. Ce n'était pas étonnant... Elle se redressa puis regarda le reste de sa famille avant de revenir sur Alix.

- Bien, il semblerait que tu vas passer quelques temps ici... On va te préparer la chambre d'amis.
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:43

On te banda la main avant de te dire que tu allais loger ici quelques temps... Tu n'avais pas envie de rester là... Tu voulais tes parents... Mais comment les retrouver autrement que par la mort ? Tu ne sais pas... Tu regardes la femme qui a parlé. Elle est belle, ses cheveux blonds se marient superbement avec ses iris jaunes... Bien qu'elle soit belle et d'apparence menue, il se dégage d'elle une sorte d'autorité, de force que tu n'arrives pas à saisir...

Qui sont-ils vraiment? D'un mouvement fluide, tu descends de la chaise et vas t'assoir devant le feu. Ce n'est pas que tu as froid, mais voir les flammes danser sans jamais se reposer, t'apaises. Tu fermes les yeux et imagine un noël en famille. Toi ouvrant tes cadeaux devant le regard attendrit de tes parents... Puis, trois jours plus tard, vous mangeant un succulent gâteau au chocolat pour ton anniversaire...

Tu es tellement dans ton univers que tu n'as plus conscience du monde qui t'entoure. Aussi, tu ne t'aperçois pas que tu prononces ces mots...

-"Papa, maman, pourquoi ne pas avoir attendu le 28 décembre avec moi ? Pourquoi?"

Sur ces mots, tu ouvres les yeux, déboussolée. La seule chose que tu reconnais c'est le feu devant toi. Ainsi donc ce n'était pas un rêve... M'enfin ,tu en avais déjà des doutes lorsque ta main était restée dans le feu. Si cela avait été un rêve, tu n'aurais pas eu aussi mal qu'en cet instant... Tu maudis cette bête, ce monstre d'avoir tué tes parents !

*Idiote* te répète la voix.

Mais pourquoi diable disait-elle ça ?
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Katrina Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:44

 Carmen  réconforta comme elle le pouvait la petite, elle l’installa sur une chaise face à la table ronde qui trônait en face du réfrigérateur et de la cuisinière de la cuisine, celle-ci lui arrivait à la hauteur du nez, ce qui était plutôt comique à voir comme tableau.  En bonne mère de substitution, elle lui informa ensuite qu’elle allait lui préparer un dîner ( ?).  D’accord !  Celle-là, on ne lui avait encore jamais fait !  Carmen aux fourneaux !  Si la situation n’était pas aussi solennelle, Kate se serait moquée d’elle à gorge chaude ! Elle regarda sa sœur jeter un œil dans le frigo pour voir ce qu’il y avait, sorti un paquet de jambon sans couenne blanc et fourra dans les placards à la recherche de quelques chose qui pourrait faire l’affaire avec et trouva son bonheur en sortant un paquet de pâtes.  Bien, la première étape était passée, maintenant, il fallait cuire tout ça, Carmen s’appliqua à regarder le mode de cuisson et s’affaira à mettre tout cuire.  Kate avait vraiment du mal à retenir un éclat de rire en voyant cette scène !  Mais il fallait admettre que sa sœur se débrouillait plutôt pas mal à « mère poule ».  Ça  faisait du bien de voir une scène qui aurait pu passer pour inaperçue pour les humains l’amuser autant, ça la mettait de meilleur humeur vu la situation et surtout l’inquiétude qu’avait engendré l’arrivée de cette gamine à la maison. Pendant que la cuisson des pâtes se mit à mijoter, Carmen mit le couvert en face de la petite qui pleurait toujours en silence, les larmes coulant le long de ses joues roses.

Après 20 minutes de patience, Carmen n’arrêtait pas d’aller et venir entre la fillette et la toc de cuisson, elle prit la casserole et vida le contenu dans une passoire avant d’en mélanger le jambon et de remplir l’assiette de la petite qui fini par picorer un peu en grimaçant.  Apparemment, elle n’avait pas faim, ce que Kate comprenait tout à fait vu l’odeur épouvantable qui émanait de l’assiette !  Celle-ci, après en avoir vidé la moitié du contenu, murmura un « merci » à peine audible pour un humain, mais après ce qu’il lui était arrivé, c’était tout à fait normale et logique qu’elle soit dans un tel état.  Son regard se mit à dériver vers la fenêtre et se perdit dans le vide avant de se fondre en larme, couvert par ses mains dont l’une d’elle était toujours blessée. En couvrant ainsi ses yeux, Alix éparpilla un peu partout à nouveau du sang sur son visage et une partie de son vêtement de fortune Tanya se précipita vers la « pharmacie » et en sorti une trousse de secours.  Elle demanda à Kate de l’aider à persuader la petite de rester tranquille pendant les soins, ce que fît immédiatement cette dernière tout en ayant arrêté sa respiration. Une fois la chose faites, Tanya mit au courant Alix qu’elle allait dormir chez eux.  Cependant, la question était où exactement ?

Après le repas, Carmen souleva la petite et la déposa « délicatement » à terre dans le salon, près du feu ouvert (qui aurait besoin d’être réalimenté, lui aussi) et s’éloigna de peur d’effrayer la petite.  Kate quand à elle, alla chercher le plus lentement possible du bois pour réalimenter le feu pour que la petite puisse se réchauffer. Les autres se tenaient un peu à l’écart pour la surveillé sans doute.  Alix s’endormi enfin, elle était trop mignonne quand elle dormait, il fallait bien l’avoué, mais quelque chose chez cette petite mettait Kate mal à l’aise, elle n’arrivait pas à l’identifié, et ça la perturbait plus qu’elle ne l’aurait avouée.
Pendant que la petite dormait profondément, Kate demanda aux autres :


- « Combien de temps allons-nous la garder ?  Et où va-t-on la loger, nous n’avons que cette ridicule chambre qui nous sert de débarra ?!  »  

 Kate avait à peine fini de parler que la petite marmonna dans son sommeil, ce qui choqua l’assemblée qui l’entourait  


    - Alix -- « Papa, maman, pourquoi ne pas avoir attendu le 28 décembre avec moi ? Pourquoi? »

Pourquoi cette date ?  Que se passait-il le 28 décembre à part la fête des St Innocents ?  Kate demanda :

- « Elle dit quoi là ?  Pourquoi cette date ? »    

  Elle était d’une nature sans doute un peu curieuse, mais bon, peut-être que la police avait parlé de cette date à Carmen ou à Eléazar, qui sait…
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Eléazar Denali
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:45

Eléazar hésitait grandement à intervenir. Voir sa femme faire la cuisine n'était pas pour le rassurer, il connaissait es talents en la matière... A côté de lui, les soeurs semblaient prêtes à s'étouffer de rire, mais il appréciait leurs efforts pour se retenir. Inutile de vexer Carmen ou d'effrayer la gamine. De plus, sa femme adorait sûrement jouer les mères de remplacement. Il se contint donc, la regardant touiller des nouilles dans une casserole d'eau bouillante. Elle mit le couvert devant Alix tout en surveillant la cuisson. Lui-même n'était pas expert en cuisine humaine, mais enfin, il avait vécu suffisamment longtemps en Italie pour savoir qu'il fallait rajouter d'autres ingrédients dans les pâtes pour les rendre meilleures. Alix partageait visiblement son avis car elle grimaça en goûtant le contenu de son assiette. Il eut un mince sourire et croisa les bras, appuyé contre le chambranle de la porte.

Tanya se chargea finalement de soigner la main de la petite. L'odeur du sang les mettait tous sur les nerfs, ce qui n'était pas franchement recommandé. Il fronça légèrement les sourcils. Il n'y avait pas que ça... Il éprouvait un certain malaise devant l'enfant, qu'il ne s'expliquait pas. Une impression étrange et déroutante. Il en était d'autant plus troublé que les autres n'avaient pas l'air d'être gênés par quoi que ce soit.


Tanya - Bien, il semblerait que tu vas passer quelques temps ici... On va te préparer la chambre d'amis.


Oui... La chambre en question était minuscule, mais à leur décharge, ils n'avaient que peu d'amis invités à la maison. Des amis qui ne dormaient même pas de toute façon. Carmen installa la petite dans le salon. Elle s'endormait doucement. Kate sembla presque attendrie, en la regardant, bien qu'elle était inquiète.

Kate - « Combien de temps allons-nous la garder ? Et où va-t-on la loger, nous n’avons que cette ridicule chambre qui nous sert de débarra ?!  »

Il ouvrait la bouche pour lui expliquer ce qui s'était dit au commissariat lorsque la petite marmonna :

- « Papa, maman, pourquoi ne pas avoir attendu le 28 décembre avec moi ? Pourquoi? »


Oh... Il sentit Carmen se crisper et lui attrapa la main. Il savait qu'elle se sentait horriblement triste pour la petite, et c'était compréhensible. Perdre ses parents d'une telle façon, aussi jeune, il y avait de quoi être complètement traumatisé ! Kate avait l'air encore plus perplexe, tout comme Tanya.

Kate - « Elle dit quoi là ? Pourquoi cette date ? »


Il tourna la tête vers sa soeur d'adoption. Evidemment, elle ne pouvait pas le savoir. Gardant sa femme enlacée contre son torse, il se chargea de lui répondre :

"- Le 28 Décembre, c'est son anniversaire... La police a pu retrouver des informations sur elle. elle vient d'une famille tout à fait normale et sans histoire. Apparemment, ses parents avaient l'habitude de partir camper, même en plein hiver. Sauf que cette fois... Bref. On a eu, Carmen et moi, les autorisations pour la garder quelques jours, le temps qu'ils trouvent si elle a d'autres membres de sa famille quelque part. Si ce n'est pas le cas, elle sera placée en famille d'accueil."

Il se tourna vers la petite, rattrapé par son malaise. Se détachant de Carmen, sourcils froncés, il s'agenouilla et caressa la joue de la fillette du bout des doigts. Il sentit un léger frisson et se mordilla les lèvres. Se tournant vers les femmes, il ajouta :

"- Dites-moi, je suis le seul à trouver que quelque chose cloche ou non ? Son sang a une odeur étrange. Je n'avais pas eu cette impression depuis..."

Il s'arrêta net, n'osant prononcer la suite de sa phrase. Il s'apprêtait à dire "Depuis que je chassais avec les Volturi.", ce qui n'était vraiment la chose à dire dans cette maison. Il se releva souplement et revint enlacer Carmen, surveillant la réaction des autres.
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Alix Lanx
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MessageSujet: Re: Comme ce conte...   Comme ce conte... EmptyVen 18 Jan 2013 - 18:45

Tu entendis des murmures... Ils parlaient de toi. Enfin, c'est ce que tu croyais.... Tu n'entendais pas très bien, encore plongée dans les limbes de tes rêves cauchemardesques. Tu poussas un léger gémissement lorsqu'on te toucha doucement la joue et te tournas, dos au feu. Tu baillas avant de te rendormir vraiment.

Tes songes... Toujours accompagnés du même rêve. Ces yeux d'un rouge effrayant... Ces crocs luisant dans la lune... Instinctivement, tu serres ton collier dans tes mains, te recroquevillant sur toi. Tu étais en position fœtal. Tu en a marre, tu ne sais pas de quoi, mais tu en a marre...

Tu marches dans la neige. Ton âme revoit cette scène à chaque fois que tes yeux se ferment. Perdue dans la nuit, tu avances sans savoir où cela te mènera... Le paysage blanc change pour une forêt noire. Ces deux couleurs qui bercent ta vie. Tout n'est que blanc et noir chez toi... Le blanc de l'innocence... Le noir du mal... Ces couleurs que l'on retrouve partout...

Des yeux rouges, des crocs blancs, un pelage noir. Ces trois couleurs qui hantent sans cesse tes cauchemars... Tu as peur, peur du monde, peur de la vie. Mais tu as encore plus peur de mourir... Cela est normal... Tout le monde a peur de laisser sa vie derrière lui... Mais certains, à l'heure venue, n'éprouvent plus que du bonheur à enfin quitter ce monde qui les a vu naître et qui les voit mourir...

Et ces personnes étranges qui t’ont recueillie... Qui sont-elles vraiment? Ces yeux ambres... C'est une couleur qui n'existe pas à l'état naturel chez les humains. Sont-ils humains? Ou sont-ils autre chose ? Mais s'ils ne sont pas humains... Qui sont-ils ?

*Des monstres* te murmures la voix...

Cette voix... Ce n'est que le reflet de tes craintes, tu en es sûre ! Elle ne peut pas dire de choses sensées! Ce n'est que ton imagination ! Tu es trop fatiguée... Ce n'est pas une personnes pensante... Ce n'est que le reflet de tes peurs les plus profondes... Tu essayes de te persuader... Mais en vain... Tu as de plus en plus peur, mais pourquoi ? Tu n'as pas de raisons de craindre quoi que se soit...

*Tu as peur de ce qui pourrait t'arriver... Tu n'est pas vraiment toi...*

Encore une phrase sans sens. Mais cela ne s'arrêtera donc jamais ? Tu as envie d'hurler ! Tu as envie de rire, de rire d'un rire hystérique et fou. Tu perds tes repères, tu deviens folle... Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui... qu'est-ce qui te rend ainsi? Est-ce le choc de la perte de tes parents qui se réveille enfin ? La folie s'empare de ton âme, s'insinuant de partout dans ton corps. Pourtant, tu restes là, immobile, endormie.

Comme ce conte...


    La fille s’endormit, bercée au coin du feu. Elle rêva. Son songe était un cauchemar sans fin. Elle tombait, revoyait la mort de ses parents en boucle... Mais on la réveilla. C'était la vieille dame qui veillait sur elle. Souriante, elle lui murmura des mots apaisants, doux. D'un geste de la main, elle éloigna les cauchemars de l'enfant.
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