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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Nettoyage à l'Est

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Maes Hughes

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Maes Hughes


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MessageSujet: Nettoyage à l'Est   Nettoyage à l'Est EmptyVen 2 Sep 2016 - 16:20

Ah là là, et lui qui avait cru qu'ils ne retournaient absolument jamais dans cette région et que les seuls à y faire un tour aujourd'hui étaient les bougres chargés des patrouilles. Ceux-là n'avaient vraiment pas été efficaces, pour avoir laissé passer tant de personnes à travers les mailles du filet ! Voilà où en était maintenant, sur le point de devoir mobiliser d'autant plus de troupes pour commettre un second massacre, comme si celui d'il y a quelques n'avait pas suffit, le souvenir encore brûlant dans leur mémoire à tous. Maes se massa un peu la nuque avec un gros soupir, avançant entre les rangées de tentes, les caisses d'armement, les artilleries blindées et l'équipement. Peu de choses, si on comparait à ce qu'il y avait comme matériel lors de la guerre. Le soleil était terrible, malgré la période de l'année, il faisait si chaud ici que l'on s'en rendait malade, il fallait boire sans cesse et éviter de rester trop longtemps en plein soleil. Tout en marchant, il tourna la tête pour observer l'immense ville, à moitié écroulée, en ruines, se trouvant à ses portes. Combien de poches de résistants restait-il encore ? Cela n'en finira jamais ?

Entrant dans un bâtiment en dur, lui aussi presque écroulé, il salua les autres soldats présents, penchés sur des plans ou buvant un café rapidement avant de repartir au travail. Il y avait une petite garnison de soldats "normaux", comme Hughes, cependant, eux étaient là en appui, en renfort et pour couvrir. Ils ne combattaient pas, c'était le boulot des Alchimistes d'Etat, à nouveaux mobilisés. C'était eux qui se chargeaient de traquer tous les résistants et fugitifs se dissimulant dans les ruines et les caches du désert pour les tuer, tous les Ishbals et sympathisants revenus sur les lieux en douce pour tenter de repousser les militaires foulant leurs terres. Maes déposa ce qu'il tenait sur un bureau de fortune, prenant une gourde d'eau pour étancher la soif, sortant d'une patrouille de trois heures. Revenant vers les autres, il leur indiqua ce qu'il avait repéré avec sa patrouille, un groupe assez important avait trouvé refuge au sud-est de la ville, non loin de leur propre position, il y avait aussi des femmes et des enfants avec eux. Une attaque fut aussi planifiée, le plus haut gradé commença à lister ce dont ils avaient besoin et comment s'organiser.

Levant la tête, il croisa le regard de Roy, lui aussi penché sur la table en train de donner des indications aux autres Alchimistes d'Etat, pour l'attaque du lendemain. S'il était troublé, agacé ou triste d'être de retour ici, il n'en laissait strictement rien paraître, en tout cas. C'était le deuxième jour qu'ils passaient dans le coin et la journée précédente avait déjà été très chargée en morts, les résistants ayant essuyé un premier assaut dès le début de la matinée, avec de très lourdes pertes. Aujourd'hui, les rebelles s'étaient fait beaucoup plus discrets, eux aussi devant sans doute préparer un assaut et leurs défenses. Quant à demain... Roy prit un crayon pour noter l'emplacement où devront se trouver les Alchimistes, afin d'être le plus efficace possible. C'était tellement inique ! Et c'était leur métier. C'est à ce moment que Hughes remarqua que Edward se tenait près du colonel, légèrement en retrait, écoutant attentivement bien qu'il ait l'air un peu malade. Avec ce qu'il avait vu hier, pas étonnant. Une fois la réunion terminée, les Alchimistes allèrent chacun s'entraîner, se repérer, prendre du repos ou travailler leurs techniques. Maes rejoignit son meilleur ami et Edward, jetant un regard à la carte.

– Tout devrait être terminé assez vite, on ne va pas rester des mois ici. Tu retrouveras vite ton frère et Winry, ne t'en fais pas, Edward.

Il tendit la main pour lui ébouriffer un peu les cheveux avec un sourire paternel. On lui avait trouvé un manteau blanc cassé identique aux leurs, à sa taille, sans lui faire porter néanmoins leur uniforme. Un collègue à Maes lui avait aussi donné une arme à feu, "au cas où", Edward sachant bien s'en servir également, en tant que membre de l'armée. Tournant la tête vers Roy, il le dévisagea un instant, retrouvant son sérieux.

– Tu penses qu'on pourrait en arriver au même scénario que la dernière fois ? demanda-t-il en baissant la voix. Qu'une autre guerre pourrait éclater ?
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Roy Mustang

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MessageSujet: Re: Nettoyage à l'Est   Nettoyage à l'Est EmptySam 17 Sep 2016 - 23:07

Difficile de dire, pour le moment, combien de personnes avaient été tués durant la première offensive de la veille. Le commandant Xérès penchait pour une bonne cinquantaine étant donné les mouvements de troupes ennemies repérés dans le secteur auparavant, Roy tiquant un peu devant le chiffre. Même si plus de Ishbals et sympathisants étaient revenus par rapport à ce qu'ils avaient escompté, pouvait-on penser qu'il y ait en tant, regroupés par secteur, dans les ruines poussiéreuses de la ville ? Ce genre d'information était pourtant capitale et les patrouilles ne ramenaient encore rien de probant. Il tapota la carte en désignant le secteur dont il s'était occupé la veille avec les autres alchimistes présents ici, ajoutant que cette partie de la ville avait été presque entièrement rasée durant la première guerre et qu'il n'y avait pas assez de cachettes possibles pour avoir dissimulé un groupe d'une telle importance. A moins, bien sûr, qu'il n'y ait des caches sous le sable et les ruines, c'était possible également. Quelles infrastructures avaient pu être refaites après la fin de la guerre ? Cette région n'avait pas été suffisamment surveillée, une faute qui allait sans doute retomber sur le QG Est, qui l'avait en charge.

Un autre de ses confrères tira un peu la carte pour l'exposer plus à la lumière puis ajouta qu'ils devraient éviter de se séparer sur certaines zones plus sensibles tant qu'on ignorait quels pièges avaient pu concevoir leurs ennemis. Pouvaient-ils avoir des snipers ? Détourner des armes était d'une facilité aberrante, depuis l'expansion du marché noir, on pouvait tout imaginer. Même si le transport et la vente des armes était plus difficile depuis le renforcement des moyens de l'armée contre la contrebande, s'en procurer était encore possible. Long mais possible. Réfléchissant un moment, ils définirent peu à peu l'itinéraire du lendemain, selon les rapports des patrouilles et leurs propres forces, combinant alchimie et armes plus ordinaires pour se protéger puis attaquer. Échaudé par la précédente guerre, le colonel n'ignorait pas les erreurs à ne plus commettre pour restreindre au maximum les blessures ou la mort de ses camarades. Levant brièvement la tête à un moment, il croisa le regard de Hughes, revenu de patrouille, puis reporta ensuite les yeux sur la carte. Ils passèrent encore un long moment à préparer l'offensive puis chacun retourna se reposer ou s'entraîner. Bien... Roy se redressa et adressa un faible sourire à son meilleur ami, lorsqu'il vint à son tour. Seul Edward était resté, en retrait.

– Tout devrait être terminé assez vite, on ne va pas rester des mois ici. Tu retrouveras vite ton frère et Winry, ne t'en fais pas, Edward.

Humph... Il avait bien de quoi s'en faire, au contraire. Le colonel grimaça assez fort en fermant les yeux un bref instant, prenant la carte pour la plier soigneusement, pendant que Maes ébouriffait les cheveux d'Edward avec un sourire qui se voulait rassurant. En devenant Alchimiste d’État, Edward avait su dès le départ qu'il pouvait être mobilisé à tout instant pour servir d'arme humaine, un instant qu'il avait sans doute redouté comme jamais. Néanmoins, l'enfer, il l'avait déjà vu, avec son frère. Tenter une transmutation humaine et en voir l'échec, être projeté face à la Vérité, c'était une expérience encore plus marquante et terrible que de se retrouver sur le champ de bataille à tuer pour le compte de Bradley. Eux, en tant qu'adultes, n'allaient pas oublier, certes, mais ils pouvaient se reconstruire et continuer à vivre, le regard tourné vers l'avenir, leurs buts et projets, sans se laisser dévorer par le passé. Alors qu'Alphonse et Edward, eux, ne pouvaient plus détacher le regard de leur passé et courraient après ce qu'ils avaient perdu. Roy rangea la carte et lança un regard à Hughes, qui avait retrouvé un air plus grave et sérieux. Il avait repéré une difficulté supplémentaire durant sa patrouille ?

– Tu penses qu'on pourrait en arriver au même scénario que la dernière fois ? demanda-t-il en baissant la voix. Qu'une autre guerre pourrait éclater ?

– Seulement si nous ne ferons pas correctement notre travail, répondit-il d'un ton neutre. Tu as raison, ça ne prendra sans doute pas des mois, cependant, si on veut que ça passe vite, il faut aussi faire vite notre travail.

Il lança un regard de biais à Edward, réfléchissant à ce qu'il faudra faire demain pour l'écarter indirectement. Il y avait trop d'autres soldats qui pourraient signaler aux QGs qu'ils écartaient vite faite Edward des combats alors qu'il était Alchimiste d'Etat, cela ne ferait que lui créer des ennuis voire lui faire perdre son titre, il fallait être plus discret. La veille, le commandant Xérès avait attendu qu'ils soient rendus assez loin pour capturer le gamin et le pousser à l'abri dans des ruines à l'écart en lui ordonnant de rester là et de ne plus en bouger jusqu'à ce qu'ils viennent le chercher. Au moins, tous les alchimistes d'Etat étaient d'accords sur le fait qu'on ne peut pas pousser un gamin de quatorze ans à tuer de sang-froid des femmes, des enfants, des hommes cherchant à reprendre leurs terres sacrées. Il n'était pas vraiment un soldat, même s'il en avait le titre. S'ils étaient suivis par la garnison, qui avait pour ordre de les couvrir, ce sera plus compliqué de simplement laisser Edward à l'écart dans un coin, ils devront trouver autre chose. Repartant avec Maes, et Edward du coup qui ne l'avait plus lâché depuis leur arrivée ici, Roy prit une des gourdes d'eau avant de s'asseoir dans un coin avec le petite et le lieutenant-colonel.

– Le gouvernement a largement sous-estimé le nombre de partisans dans la population pour la cause Ishbale. La plupart de ceux que nous avons combattu hier étaient des citoyens d'Amestris, quelques uns ont été capturés pour être interrogés. On pense qu'il peut exister tout un réseau, pour le ravitaillement en nourriture et arme des personnes réfugiées dans ces ruines, un réseau qui prendrait ses sources dans tout le pays.

Difficile à démanteler, donc, ce devait être de la même ampleur que la contrebande et le marché noir. Roy appuya la tête contre le mur de brique derrière lui, buvant un peu à la gourde et ramenant une jambe contre lui, réfléchissant aux moyens qu'il faudrait déployer pour arriver à un tel résultat. Il donna ensuite la gourde à Edward, posant son bras contre lui.

– Faut aussi réfléchir à ce qu'on va faire de toi demain, ajouta-t-il à voix basse en lançant un regard à Edward. Je sais que ça ferait hurler ta copine, enfin bon, tu ne peux pas réduire ton automail en miettes ? Ils seraient bien obligés de te renvoyer d'ici.
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Edward Elric

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MessageSujet: Re: Nettoyage à l'Est   Nettoyage à l'Est EmptyMar 3 Jan 2017 - 8:14

*Inspire puis expire calmement, comme avait dit mamie Pinako après la première opération,* s'enjoignit Edward en fermant un instant les yeux. Se concentrer sur sa respiration, inspirer, retenir quelques secondes puis relâcher avec lenteur. Recommencer ensuite. Voilà. Garder le contrôle de soi-même et une expression neutre. Ne pas vomir, crier, pleurer ou gémir. Être adulte. Il savait très bien que ça pouvait arriver avant de s'engager dans l'armée et s'était lancé en connaissance de cause. Voilà, on respire et on garde le contrôle. Légèrement en retrait du groupe, il écoutait vaguement la discussion en cours, glacé alors qu'ils étaient au milieu du désert et que la fournaise frôlait les cinquante degrés le matin. Son automail, par bonheur, supportait aussi bien les chaleurs extrêmes que le froid, il n'avait pas donc pas à souffrir de ça. Cela dit, il y avait bien autre chose de plus grave à supporter. Serrant son manteau blanc cassé contre lui, il regarda la carte de loin, où des cercles tracés au crayon à papier indiquaient les poches de résistance dans la ville. Il fallait tuer, assassiner, encore et encore. Tuer et encore tuer, comme dans ce que lui avait raconté le lieutenant. Il y repensait souvent, maintenant, comparant ce qu'elle lui avait dit avec ce qu'il voyait.

Le désert les encerclait et cette ville n'était plus qu'un vaste champ de ruines, bien qu'il était visible que des travaux sommaires avaient été réalisés dans certains quartiers pour rendre ces ruines habitables, créer des caches, des réserves et des abris. Rien ne pouvait justifier ce nouveau massacre, à part la volonté acharner de faire disparaître à jamais les derniers représentants de la race Ishbale. A vous faire vomir ! Que leur avaient-ils bien fait, tous ces gens, pourquoi continuer à les combattre ? Edward leva un peu le regard vers le colonel, debout à côté, penché sur la carte et exposant avec les autres les forces et faiblesses de leurs ennemis afin de préparer l’attaque suivante, pour le lendemain, troisième jour de cette guerre affreuse. Ou de « nettoyage », comme se plaisait à l’appeler l’État-Major. Joli terme pour désigner le bain de sang qui allait encore affliger ce bout de désert. A la fin de la réunion, Edward était sur le point de vomir pour de bon, même le sourire, habituellement réconfortant, de monsieur Hughes ne parvenait pas à lui remonter un tantinet le moral. Lorsqu’il voyait ce qui se passait ici, il n’avait qu’une envie, c’était de se révolter !

– Tout devrait être terminé assez vite, on ne va pas rester des mois ici. Tu retrouveras vite ton frère et Winry, ne t'en fais pas, Edward.

Ce n’était pas pour lui, qu’il s’en faisait, c’était pour tous ces gens qu’on massacrait sans raison ! Edward ferma un peu les yeux en grimaçant lorsque monsieur Hughes lui ébouriffa les cheveux avec un sourire, le cœur au bord des lèvres. Peut-être, c’était son travail, oui, il savait très bien depuis le départ qu’il risquait d’être mobilisé, non, il ne pouvait pas juste l’accepter comme ça ! Du sang, il estimait en avoir déjà assez vu coulé, il avait littéralement pataugé dedans, l’avait respiré, en avait été recouvert, et il ne le supportait plus. Leur quête pour retrouver leurs corps justifiait-elle qu’on participe à ce genre de massacre ? Il ne le pensait pas. Et à côté des deux militaires, l se sentait encore plus enfant et vulnérable. Sa place n’était pas ici et il le savait. Tout le monde le savait… La veille, un autre Alchimiste d’État l’avait même jeté à l’écart dans les ruines en lui ordonnant de ne plus bouger de là jusqu’à ce qu’on vienne le chercher, afin qu’il ne participe pas au combat.

– Tu penses qu'on pourrait en arriver au même scénario que la dernière fois ? demanda-t-il en baissant la voix. Qu'une autre guerre pourrait éclater ?

– Seulement si nous ne faisons pas correctement notre travail, répondit-il d'un ton neutre. Tu as raison, ça ne prendra sans doute pas des mois, cependant, si on veut que ça passe vite, il faut aussi faire vite notre travail.

Ah, parce que ce qui se passait là, ce n’était même pas une guerre, pour eux ?! Remarque, en un sens, oui, parce que pour qu’il y ait « guerre », il fallait bien que les deux camps aient une chance de se défendre et l’emporter sur l’autre. Donc non, en effet, ce n’était pas une guerre, juste un vulgaire génocide. Edward tourna la tête vers les autres soldats en se demandant ce qu’ils pensaient de tout ça et s’ils acceptaient qu’on se serve d’eux pour tuer des enfants, des femmes, des familles toutes entières. Le devoir d’un soldat était de se battre contre un autre soldat, d’un pays agressif, pas d’aller massacrer des civils, ou bien il n’avait strictement rien compris au rôle d’un militaire. Monsieur Hughes l’incita tout à coup à les suivre et aller s’asseoir un peu plus loin, dans un coin à l’écart. Le jeune garçon s’installa sur les restes de ce qui devait être autrefois un muret ou quelque chose du genre, toujours silencieux, ce qui était étonnant lorsqu’on le connaissait. Essayer de parler maintenant le ferait vomir ou hurler, ce n’était pas le bon plan. L’Alchimie n’était pas faite pour le meurtre… Les Alchimistes d’État étaient envoyés pour massacrer alors qu’ils pourraient tellement aider à reconstruire cette région blessée.

– Le gouvernement a largement sous-estimé le nombre de partisans dans la population pour la cause Ishbale. La plupart de ceux que nous avons combattu hier étaient des citoyens d'Amestris, quelques uns ont été capturés pour être interrogés. On pense qu'il peut exister tout un réseau, pour le ravitaillement en nourriture et arme des personnes réfugiées dans ces ruines, un réseau qui prendrait ses sources dans tout le pays.

Le marché noir ? Au moins, il y a avait de nombreux citoyens d’Amestris qui accomplissaient le vrai travail à leur place, aider la population de cette région et tenter de ramener la paix, autant que possible. Edward ne bougea un peu que lorsque Mustang lui tendit la gourde, buvant un peu puis la passant à monsieur Hughes à son tour.

– Faut aussi réfléchir à ce qu'on va faire de toi demain, ajouta-t-il à voix basse en lançant un regard à Edward. Je sais que ça ferait hurler ta copine, enfin bon, tu ne peux pas réduire ton automail en miettes ? Ils seraient bien obligés de te renvoyer d'ici.

– Ce sera un peu trop visible, si je fais ça, marmonna-t-il. A la limite, il ne fonctionnera plus en recevant une balle dedans.

Peu de chances que Winry hurle vraiment, à vrai dire, elle sera plutôt soulagée qu’il revienne vivant et entier, ce n’est pas comme s’il avait cassé son automail après avoir foncé dans un piège idiot ou s’être encore battu sauvagement. Edward referma un peu son manteau blanc contre lui, toujours glacé même s’il faisait une chaleur infernale, puis sursauta un peu lorsque le lieutenant-colonel lui passa un bras autour des épaules en lui souriant. Il comprenait de moins en moins comment eux deux arrivaient à rester si calmes et à conserver la tête froide avec ce qui arrivait ici. C’était un massacre, bon sang ! Ils étaient là, dans les ruines d’une ville démolie lors de la première guerre il y a des années et qui en subissait encore aujourd’hui, à préparer des plans pour anéantir les survivants d’une population déjà saignée à blanc et les partisans d’Amestris voulant les soutenir. Ce n’était pas rien ! Même s’il était jeune, il ne pensait qu’en devenant adulte, il arriverait à accepter ce qui se passe ici pour autant.

– Comment pouvez-vous rester si calmes en voyant ce qui se passe ici ?! siffla-t-il, la gorge serrée. Ça ne vous fait plus rien ?
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