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 |  Sujet: Nâourê  Dim 20 Jan 2013 - 11:05 | |
| Genre: Masculin [] Féminin [X]
Qualités & défauts : Perspicace, intelligente, dévouée, fidèle, sensible, son éducation l’a toujours conduite à la dévotion, au respect et à la fidélité envers ses pairs et ses principes. Surtout le respect envers les Dieux comme celle de la nature. Elle défend bec et ongles ceux qui respectent la nature et à une haine profonde contre ceux qui ne respectent pas les humains et ceux de son espèce. Contre toute attente, Nour à un très grand respect vis-à-vis des humains et très peu vis-à-vis de ceux de son espèce qui ne les respectent pas. Elle est très patiente aussi, mais ne supporte pas qu’on l’a prenne pour une bonne poire !
Confiante avec méfiance envers ses pairs, rancunière, un peu contradictoire avec elle-même, un peu versatile parce qu’elle part du principe que tous le monde peux changer et qu’on ne connait personne et encore moins soi-même. Trop franche, directe, n’a pas confiance en elle, doute de tout et de tout le monde. Hyperactive. Très impulsive. On ne sait jamais comment elle va réagir, elle peut être susceptible aussi, ça dépend des jours et de ses humeurs. Don(s): Description physique et caractère: Nour est petite, très mince, fluette, de long cheveux tantôt noirs, tantôt brun clairs, elle les teints souvent suivant ses humeurs. Ils sont ondulés, elle les lissait lorsqu’elle était humaine. Très soignée, elle se maquille souvent, la plupart du temps pour contrecarrer sa pâleur originelle et fait très attention à son esthétisme. Son visage est fin, allongé, très agréable à regarder et à des mimiques adorables voire craquantes. Sa démarche est élégante, fluide et très raffinée . Ses yeux – autrefois marrons - sont d’un or liquidien lorsqu’elle vient de se nourrir et (le plus souvent) d’un or foncé, car elle refuse de devoir ôter la vie, même à des animaux, plus que nécessaire. Autrefois, il y a une éternité, c’était une fille très joyeuse, toujours souriante avec beaucoup d’humour, de sarcasme et très ironique également. La perte de sa famille lui a enlevé toute envie d’être heureuse et la joie de vivre ! Famille et amis: Nour a très peu d’amis, et n’a aucune famille dans le sens propre du terme à sa connaissance. Lorsqu’elle était encore humaine, elle était la seconde d’une famille de sept enfants dont les parents étaient prêtre et prêtresse d’Osiris et d’Isis lors du règne de Ramsès II. Toute sa famille est morte par sa faute. Depuis, elle est très solitaire et renfermée sur elle-même. Histoire:
Nâourê dont le nom signifie « fille de lumière » est née en Égypte à Louxor durant le règne du Pharaon Bâtisseur Ramsès II en 1250 avant Jésus-Christ. Elle était la seconde fille avec son frère jumeau Râmesis dont elle avait un lien fusionnel peu ordinaire parmi sept enfants. Son père, un noble prêtre doublé d’un architecte du Pharaon, était souvent absent pour honoré les Divinités et bâtir le temple d’Abou-Simbel entre-autre, son statut était très respectable et respecté. Sa mère était partagée entre s’occuper des enfants Massahouri et de son rôle de confidente de Néfertari, la femme de Ramsès. Nour (surnom donnés par ses petits frères, car elle était une véritable nounou pour eux) était donc souvent seule avec ses six frères dont le plus jeune avait à peine 5 ans. Sa vie était pleine et très heureuse, ils ne manquaient jamais de rien, étant les favoris des Dieux et de Pharaon. Lorsqu’elle ne s’occupait pas de ses petits et grand frères, elle apprenait l’écriture pour être scribe (en cachette, car les femmes n'avaient pas droit à la scolarité à cette époque) et prêtresse, succédant ainsi à la longue lignée logique de sa famille. A l’âge de 15 ans, elle fût promise à l’un de ses cousins, un garçon très peu sympathique mais promit à un grand avenir au palais royal, il était l’un des nombreux mage de Pharaon très convoité par ce dernier pour prédire les récoltes et les crues du Nil ainsi que les offrandes à faire aux Divinités.
Deux fois par année, lors des saisons des récoltes, les femmes se réunissaient pour partir dans les champs, un campement était construit alors près de ces derniers qui se trouvaient quelques fois à plusieurs kilomètres du village. Cette période de l’année était synonyme de joie et de bonheur, cela promettait une année riche en nourriture. Car en Égypte de la 29ème Dynastie, une année particulièrement bénie des Dieux donnait une bonne récolte, celle où les Dieux n’étaient pas satisfait du rôle de Pharaon, donnait une mauvaise récolte, et le peuple mourrait de faim. La plupart du temps, Pharaon donnait abondance et bonheur à son peuple, enfin, lorsqu’il n’était pas parti en quête de nouveaux territoires à gouverner, du moins. Bref, c’est lors d’une année particulièrement abondante et riche que Nour, sa mère et ses plus jeunes frères (appelés en renfort) se préparaient pour partir dans les champs que l’univers et les Dieux tourna le dos à notre jeune femme la veille de ses 19 ans. La récolte n’avait débuté que depuis quelques jours, la mère de Nour lui demanda d’aller chercher de l’eau pour faire le repas du soir, la nuit était à peine tombée, mais à l’époque, ce n’était pas un problème, il était rare que l’on se fasse agressé. Nour, docile et obéissante, prit trois Jarres d’eau et parti vers le puits qui se trouvait à un kilomètre à peu près du campement. Elle ne revit jamais sa mère, sa famille et ses amis vivants. En effet, arrivée près du puits, elle se fit mordre par un serpent...Instinctivement, Nour porta la main à l’endroit où le serpent l’avait mordue, drôle de sensation, la brûlure était méchante, et s’intensifiait de plus en plus. Elle n’était pas du genre à se plaindre ou douillette, mais la douleur était telle qu’elle ne put s’empêcher d’hurler avant de perdre connaissance. Du moins, c’est ce qu’elle crû, car lorsqu’elle se réveilla, elle se trouvait dans un endroit sombre, à l’abri de la lumière. Donc, c’est qu’elle était sans doute morte et attendait son tour pour qu’Anubis vienne la chercher pour la pesée de son cœur dans la chambre des Deux Vérités avant de rejoindre le Royaume Éternel ou de revenir sur terre sous une autre forme si son cœur était jugé bon et pur… Mais apparemment pas, elle ne pouvait pas être dans le Royaume Éternel, pas avec une telle soif ?! Elle ne pouvait pas avoir été jugée assez pure pour gagner le mérite et être bénie des Dieux, pas avec cette brûlure qui consumait sa gorge ?! C’était très loin de ce que les papyrus racontaient concernant la vie après la mort, en tout cas !
Son esprit, quand à lui, s’éclaircissait de plus en plus, ses sens aussi, elle entendait, sentait des odeurs et des bruits qu’elle n’aurait jamais perçus auparavant, c’était « étrange » en fait. Elle ouvrit enfin les yeux. Ce qu’elle vit était magnifique, des minuscules particules de poussière volait au dessus d’elle, Nour était fascinée ! Mais ce fût de courte durée, sa gorge lui rappela à son bon souvenir, elle brûlait toujours autant, et elle avait l’étrange impression que la seule façon d’éteindre ce feu serait de boire ; elle se leva donc, et bizarrement se retrouva près de la cruche d’eau plus vite qu’elle ne l’aurait cru, elle bu directement à la cruche croyant que ça suffirait, mais recracha instantanément le liquide fade, sans saveur et …. Terreux. Peut-être que l’eau n’était plus fraîche, donc elle sorti de la pièce et se retrouva sous le soleil brûlant, il devait sans doute être l’après midi, vu la position du soleil dans le ciel. Elle était déroutée, la seule brûlure qu’elle ressentait n’était pas celle du soleil, mais celle toujours plus intense de sa gorge, il fallait qu’elle boive quelque chose, mais pas de l’eau, vu le goût que ça avait, ce n’était pas terrible contrairement à sa première réaction. Elle huma l’air, ça sentait bon le soleil, le limon, l’herbe et une autre odeur qu’elle ne pouvait identifiée mais dont elle était certaine que ça l’aiderait à moins avoir mal à la gorge. Elle se dirigea donc vers elle, les yeux fermés, ne se fiant qu’à son odorat et perdit contrôle de ses actes horrifiants !
Sa brûlure n’était plus présente, et elle ouvra les yeux. Ce qu’elle vit devant elle fût le pire cauchemar dont elle n’aurait jamais eu lors de ses songes ! Sa mère, ses petits frères, ses amis, mort ! Atrocement mutilés, baignant dans leur propre sang ! Elle se releva, pour aller chercher du secours, mais en une demi-seconde, elle était à une dizaine de kilomètres de là où elle avait découvert la vingtaine de corps sans vie. Elle se regarda et s’aperçu qu’elle était couverte de sang et se rendit seulement compte que la scène d’horreur dont elle avait été témoin avait été provoquée par elle ! Complètement horrifiée, elle resta telle une statue immobile pendant elle ne savait combien de temps, mais lorsqu’elle sortit de sa torpeur, le soleil avait disparu, et elle était au milieu de nulle part. Elle était bel et bien abandonnée des Dieux, sa courte vie n’avait pas été assez pieuse et louable aux yeux des Dieux pour qu’ils lui accordent le passage au Royaume de l’Éternel. Nâourê était mauvaise, une personne tellement mauvaise qu’elle ne méritait nulle vie.
Les jours, les mois, les années passèrent, difficile à dire, mais Nour ne voulait pas se nourrir, elle tenta à maintes reprises de mettre un terme à cette souffrance autant celle physique que mentale. Cependant, une nuit, une harde de chameau sauvage passa près d’elle, et la soif aidant, elle s’attaqua à la harde absorbant entièrement jusqu’à la dernière goutte que pouvait contenir la dizaine de chameau. Elle se rendit compte qu’elle avait moins soif, même si ce n’était pas aussi satisfaisant que ce qu’elle avait pu absorber jusque là, mais c’était mieux que rien. Elle erra ainsi pendant une bonne trentaine d’années dans le désert à se nourrir de chacals, chameaux, tout animal qui lui passait par la main avant de comprendre que sa vie n’était pas forcément condamnable, qu’elle pouvait vivre (si on peut appelé ça comme ça) en se sentant moins coupable. Nour quitta son purgatoire, son lieu d'errance, laissant derrière elle sa vie paisible et heureuse pour faire enfin un projet louable à ses yeux et à ceux de ses parents qu’elle n’oubliera jamais…
Elle en profita de sa « prise de conscience » pour faire des projets, de se faire des promesses, la plus importante étant celle de ne pas rompre avec ce qu’on lui avait inculqué, ses principes, ne pas mourir idiote (elle doutait qu'elle pouvait mourir, mais bon, elle n'en savait rien après tout). Et surtout, passer inaperçue, faire le vide autour d’elle pour ne pas faire de mal à quiconque croiserait son chemin, tant qu’elle ne savait ce qu’elle était devenue et de pouvoir gérer la situation avec clarté en connaissance de cause.
Ce n’est que dans le 13ème siècle qu’elle prit conscience de sa nature, de qui elle était réellement d'après des rumeurs peu encourageantes, mais probablement exagérées. Ces siècles passés à l’écart de la civilisation et du monde humain lui avait au moins permit d’apprendre à se contrôler et de vivre plus ou moins parmi eux sans craindre un faux pas de sa part à leur égard (contrairement à ce que disaient les légendes et les rumeurs). Elle en profita pour apprendre le français, l’anglais, le droit, allant même jusqu’à suivre des cours du soir à l’université dès qu’il fût permit aux femmes de faire des études, travaillant pour les payer. Elle fût une élève brillante, décrochant plusieurs diplômes notamment comme ingénieure civile, architecte, et en littérature. Elle passe la plupart de son temps à apprendre tout ce qu'elle peut apprendre pour enrichir son intellect.
Dorénavant, elle peut se fixer un nouvel objectif : trouver un endroit où elle pourrait s’y plaire et vivre une vie d’humaine à par entière, même si elle est pleinement consciente que la sienne est terminée depuis plus de 3200 ans. Elle espère intérieurement et secrètement retrouver la joie de vivre, un semblant de vie heureuse, seule ou non et de se permettre le mot 'Pardon'. Liens RP en cours:« Flashback » Liens RP en attente : Aucun (Lien(s) RP's Terminé(s) ) |
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