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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Scandale à Forks

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MessageSujet: Scandale à Forks   Scandale à Forks EmptyJeu 21 Mar 2013 - 15:25

[HJ : Avec l'accord d'Emmett et Caïus.]

Charlie avala son petit-déjeuner en quatrième vitesse, alors que Bella dormait encore. Lui, éviter sa fille ? Pas du tout. Il voulait simplement prendre un petit peu de temps pour réfléchir à tout cela, pour avoir un peu de paix, se retrouver seul avec ses pensées. Il avait beau avoir accepté que sa fille allait devenir l'épouse du bellâtre trop pâle, il avait du mal à digérer cette histoire. Il laissa à peine un mot rapide à sa fille pour s'excuser de ce départ précipité et lui souhaiter une bonne journée, avant de se jeter dans sa voiture de patrouille et démarrer en trombe pour filer au commissariat.

Son travail lui permit de se poser et de réfléchir. Sa fille qui allait se marier ! Rah, bon sang... Il n'en revenait pas. Sa petite fille, enfin ! Sa Bella, sa fille. Il l'avait à peine retrouvé qu'elle repartait déjà. Il soupira de lassitude, reprenant un dossier commencé deux jours plus tôt. La fugue de la gamine Italienne. Impossible de la retrouver ! Pas de traces ni rien, personne ne l'avait vu. Carlisle était plus qu'inquiet pour elle. Une petite de cet âge, toute seule dans la forêt ! Un de ses adjoints lui apporta un nouveau dossier. Une plainte. Il l'ouvrit pour jeter un oeil et faillit s'étouffer. Suite à la mort d'un jeune garçon, James Beers, sa famille portait plainte contre Edward Cullen qui avait frappé le petit, et contre le docteur Carlisle Cullen, qui n'avait rien fait pour sauver l'enfant. Témoin du drame, le grand frère de la victime, Riley.

Charlie déposa très lentement le dossier, comme s'il craignait de se brûler. Ouh là. Edward en voyou. Carlisle Cullen en médecin corrompu.. Voilà, il savait que cette famille était louche ! Il se leva et appela sèchement son équipe. Là, pour le coup, il allait réagir très rapidement. Il frémit violemment. Et dire que Bella aimait... Il secoua la tête et tous se mirent en route vers la villa blanche.

Malgré l'heure très matinale, la villa était allumée, et il y avait visiblement de l'agitation à l'intérieur. Charlie sonna, puis frappa presque aussitôt, durement. Lorsqu'Emmett vint lui ouvrir, il se tenait très droit sur le seuil, son équipe derrière lui. Il eut l'air perplexe, puis eut un sourire et lança :

Emmett - Je ne savais pas que le président venait nous rendre visite, je vais prévenir Carlisle.

Charlie lâcha un soupir exaspéré, puis rajouta bien fort qu'il devait voir le docteur et Edward. Il patienta, et lorsque les deux concernés furent face à lui, il leur déclara d'un ton ferme :

Charlie - Messieurs Carlisle et Edward Cullen, vous êtes présentement en état d'arrestation. Vous allez devoir nous suivre au commissariat.

Il fit un signe à ses hommes de menotter les deux hommes et de les pousser dans l'une des voitures. Il eut la brève impression, un instant, qu'Emmett allait dire ou faire une connerie car Carlisle lui lança un regard noir avant qu'on ne le fasse grimper dans la voiture. Charlie lui demanda ensuite d'aller chercher Alec. Pas question de le laisser ici, dans une telle famille d'accueil ! Lorsque le garçon arriva, Charlie lui attrapa la main, alors que les autre Cullen paraissaient ébahis, et déclara qu'il ne le laissera pas ici, qu'il n'était pas en sécurité, avant de le pousser dans la voiture où le médecin et son fils, menottés et silencieux, étaient installés.

Toute la troupe arriva au commissariat. Charlie s'assit à son bureau, ses accusés devant lui. Il avait fait asseoir Alec tout prêt. Un de ses adjoints avait même posé une couverture sur les épaules de l'enfant, le trouvant pâle et épuisé. Charlie expliqua alors le fond de l'affaire, posément, avec professionnalisme, sans tenir compte de l'air effaré d'Edward et éberlué de Carlisle. Il tapait tout rapidement sur son ordinateur, alors que des membres de son équipe et son adjoint surveillaient les prévenus.

Il soupira légèrement puis fouilla son portefeuille pour retrouver la carte de Caïus. Il la fit tourner quelques secondes entre ses doigts, puis tourna la tête vers Alec, tâchait de prendre un air rassurant.

Charlie - Je vais contacter ta famille en Italie, petit. Je ne peux te laisser à la garde de cette famille dans de telles circonstances.

Décrochant son téléphone, il composa rapidement le numéro. Il dû attendre quelque peu, puis parvint à joindre la famille Italienne. Il tomba sur une femme et lui demanda poliment de lui passer monsieur Caïus Volturi, de la part du chef de police Charlie Swan, à Forks. Il attendit encore quelques secondes, puis eut son correspondant.

Charlie - Allô, monsieur Volturi ? Ici le chef Swan. Navré, nous n'avons pas encore retrouvé votre nièce. J'appelle pour un autre problème.

Il lui expliqua rapidement la situation, et ce qui s'était passé le matin même.

Caïus - Merci Chef Swan, moi et le père du garçon arriveront rapidement récupérer mon neveu !

Charlie acquiesça, puis annonça à Alec que son père et son oncle venaient le chercher le plus rapidement possible. Il revint ensuite sur les deux Cullen, les fixant d'un regard noir.
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Damon Raven

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Damon Raven


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MessageSujet: Re: Scandale à Forks   Scandale à Forks EmptyJeu 21 Mar 2013 - 16:36

Aro et Caïus étaient toujours en pleine discussion sur les façons de faire pour récupérer le jeune Alec à Volterra. Ils ne savaient pas vraiment comment faire. Aucune idée discrète ne traversait l'esprit du maître de la garde. Une énième crise de colère allait de nouveau s'emparer de lui quand la standardiste du château arriva avec un téléphone. Elle lui annonça que c'était le chef Swan qui essayait de le joindre. Caïus se remémora alors le père de Bella avec qui il venait de vivre un dîné haut en couleur. Il récupéra le combiné et sourit à l'annonce de cette nouvelle.

Le chef de la garde fit part de ces informations à Aro qui s'empressa de prendre la main de son frère pour prendre une décision. Il fut conclu rapidement que les deux italiens se rendrait à Forks. Les deux hommes partirent donc accompagné d'une vingtaine de garde en direction de l'aéroport de Rome. Une fois là-bas, leur avion privé qui était toujours prêt à partir, les embarqua et prit la direction de Seattle. Ce ne fut que quelques heures plus tard que le groupe d'Italien arriva à Seattle, puis à Forks.

Une fois dans la ville, les deux frères prirent la direction de la police, ils entrèrent à l'intérieur en laissant leur escorte dehors. Les Italiens sourirent en voyant, assis devant le chef de la police, deux membres du clan Cullen. Aro s'approcha alors d'Alec et le serra dans tes bras. Le chef du clan Volturi faisait très bien le père heureux de revoir son enfant. Pendant ce temps, Caïus remercia Charlie de les avoir prévenus et lui annonça que Jane était tout bonnement rentré chez son père en Italie. Le chef de la police pouvait donc arrêter les recherches la concernant. Aro remplit rapidement les papiers que lui tendait Charlie et les deux frères Volturi repartirent sans avoir adressé la parole à Carlisle ou Edward.

Le groupe d'Italiens reprirent alors la direction de l'Aéroport. Une fois arrivée, l'avion décolla directement en direction de l'Italie. Aro devait jubiler intérieurement d'avoir récupéré le dernier membre des jumeaux en sorcellerie. Pour Caïus, une certaine joie lui parcourait l'esprit. L'arrivée d'Aro et de son frère à Forks pour aller le rechercher devoir l'avoir fait souffrir intérieurement.

La famille italienne venait d'être reconstitué. Les jumeaux allaient être réunis d'ici peu de temps. Le clan allait reprendre sa pleine puissance. Le don de Chelsea empêcher les jumeaux de faire la moindre connerie. Autant dire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
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MessageSujet: Re: Scandale à Forks   Scandale à Forks EmptyJeu 21 Mar 2013 - 20:17

Carlisle termina de réparer la vitre dans le salon, à l'étage, et se redressa, rangeant ses affaires. Voilà qui était fait. Mais plus il réfléchissait à cette histoire, moins il y croyait. Que Jane ait fui Caïus après l'avoir attaqué passait encore, mais qu'elle ne soit pas revenue récupérer son frère ? Totalement et strictement impossible ! Il veillait aussi sur Alec, histoire de l'empêcher de faire la moindre bêtise.

A peine plus tard, Emmett vint l'avertir que Charlie et une équipe de policiers étaient là. Ils voulaient les voir, lui et Edward. Carlisle haussa les sourcils et s'essuya vite fait les mains. Que se passait-il encore ? Ils auraient retrouvé Jane ? Il secoua aussitôt la tête, rejetant cette idée. Jane était un vampire, et l'humain capable de la rattraper n'était pas encore né. Il descendit, appelant son fils au passage alors qu'il se préparait pour partir chercher Bella en voiture, comme à son habitude. Il rentrait se changer, prendre ses affaires, puis grimpait dans la Volvo récupérer sa fiancée et partir avec elle au lycée. Lui et son fils arrivèrent devant Charlie et ses hommes.


Charlie - Messieurs Carlisle et Edward Cullen, vous êtes présentement en état d'arrestation. Vous allez devoir nous suivre au commissariat.

...

Quoi ?

Choqué, Carlisle eut un brusque temps d'arrêt, de même que sa famille qui était arrivée derrière lui. Les arrêter ? Eux deux ? Mais pourquoi, bon sang ?! Qu'avaient-ils faits ? Dans quelle histoire tordue les avait-on impliqués, et assez grave pour être arrêtés ? Ils restaient tous discrets, ne se mêlant jamais des affaires des autres. On lui passa les menottes, à lui et à son fils. Il remarqua le mouvement d'Emmett du coin de l'oeil, et lui jeta un regard noir. Non ! Pas question de bouger ! Il aurait pu, tout comme Edward, briser très facilement les menottes, mais faire ça ne ferait que les faire remarquer un peu plus. Et ils avaient déjà les Italiens sur le dos, inutile d'en rajouter une couche.

Curieusement, Charlie crut bon d'emmener aussi Alec. Carlisle échangea un regard avec son fils. Il lui parla, à voix trop basse pour des humains, voulant une explication à ce qui se passait, ses lèvres frémissant à peine. Et il comprit. Une plainte. contre eux. Il grimaça, de plus en plus ennuyé. Comment se sortir de là ? Edward était bien évidemment innocent, mais il était en revanche vrai qu'un jeune James Beers était décédé à l'hôpital il y a peu. Mais pourquoi l'accuser lui ? Il n'avait vu l'enfant qu'une seule fois.

Au commissariat, il fut assis en face du bureau avec son fils. Alec avait l'air encore plus paumé qu'eux. Le médecin voulut s'expliquer mais Charlie ne leur en laissa pas le temps et leur déroula toute l'affaire. Hum, ça ne sentait pas très bon, tout cela. Il garda un air impassible, pensant très fort pour son fils qu'il avait intérêt à faire de même et à ne pas s'emballer.


Charlie - Je vais contacter ta famille en Italie, petit. Je ne peux te laisser à la garde de cette famille dans de telles circonstances.

Alec blêmit nettement alors que Charlie prenait le contact avec l'Italie. Carlisle était désolé pour lui. Aro avait déjà remis la main sur Jane, et il allait en être de même pour Alec. Et ce qui devait arriver arriva. Les Volturi débarquèrent et récupèrent Alec. Ils ne leur adressèrent pas la parole, et Carlisle se contenta de leur couler un regard soupçonneux. Ce n'étaient tout de même pas eux qui... Un regard vers Edward lui confirma que non, ils n'y étaient pour rien.

Ils furent placés en garde à vue. Carlisle s'assura que le gardien humain était trop loin pour les entendre puis se tourna vers son fils, baissa la voix jusqu'à un murmure.


- Bon... Tu sais ce qu'il nous reste à faire. On va appeler Esmée pour qu'elle organise les choses avant qu'on ne sorte puis... Désolé, mais il va falloir "enlever" Bella.
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Edward A. Cullen
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MessageSujet: Re: Scandale à Forks   Scandale à Forks EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:11

Il faisait nuit noire, mais l'aube n'allait guère plus tarder à pointer. Bella marmonnait dans son sommeil, parlant de lui, de Renée, du mariage... Amusé, Edward jouait avec une mèche de ses cheveux, effleurant parfois son front et son visage d'une touche légère comme une plume. elle était si belle lorsqu'elle dormait, avec ses paupières tressautant sous l'assaut des rêves, ses lèvres frémissantes, son souffle paisible et régulier. Il ne se lassait pas de l'observer, chaque nuit depuis un an. Et dire qu'elle en avait été si gênée, au début, en apprenant qu'il venait la voir en douce. Depuis, il restait toujours avec elle.

Voyant que l'heure approchait, il embrassa Bella sur le front puis, très tendrement, sur les lèvres, avant de se redresser, sauter par la fenêtre, et partir en courant à travers les bras jusque chez lui. Comme tous les matins, il allait passer deux ou trois heures à la villa, se changer, préparer son sac, puis repartir en voiture chercher sa fiancée. Ils étaient en Juin, et Edward pouvait passer moins de temps avec Bella, tant elle était prise par ses révisions pour le bac. Il avait plus que hâte d'être à cet été pour l'épouser, entamer une toute nouvelle existence avec elle ! Cette perspective le mit d'excellente humeur alors qu'il enfilait une chemise propre.

Carlisle était à l'étage, occupé à réparer la vitre du salon, alors que ses soeurs bavardaient et riaient dans la salle de bain en se maquillant mutuellement. Ses frères étaient dans le salon avec Esmée, plus tranquilles. Enfin, autant qu'Emmett pouvait être tranquille. Edward descendit les rejoindre tout en fourrant distraitement ses affaires dans son sac. Plus qu'un mois ! Un mois, et il achèverait un énième cycle lycée, tout comme Rose et Emmett l'an passé.

Il regardait les informations lorsqu'il capta les pensées de Charlie. venant vers eux. Il se leva, tout à coup effrayé. Il était arrivé quelque chose à Bella ?! Elle s'était blessée ? Elle était malade ? Elle allait pourtant bien cette nuit ! Emmett fila ouvrir, insensible à toute atmosphère lourde et tendue. Charlie était venue avec toute son équipe.


Emmett - Je ne savais pas que le président venait nous rendre visite, je vais prévenir Carlisle.

Charlie ajouta qu'il voulait le voir lui avec Carlisle. Perplexe, il s'approcha. et lut les pensées de Charlie. Sur le coup, il ne parvint à réaliser. Qu'est-ce que... C'était quoi ? Cette histoire... Choqué, il entendit à peine Charlie leur annoncer, à lui et à son père, qu'ils étaient en état d'arrestation. Et ne réagit même pas lorsqu'on le menotta. C'était quoi, cette histoire ?! Il n'avait jamais frappé personne ! Pas plus que Carlisle n'aurait laissé mourir un enfant, responsable ou pas de son état ! Il jeta un regard perdu vers sa famille alors qu'on les poussait dehors avant de les faire monter dans une voiture.

Charlie revint en tenant Alec par la main. Le télépathe eut un rictus. Charlie ne comptait visiblement pas laisser Alec dans "une famille bizarre et de voyous". S'il savait... Alec aurait pu tous les mettre au tapis en l'espace de trois secondes, avec son don, s'il l'avait voulu. Il faisait parti des vampires les plus dangereux au monde. Ils filèrent au commissariat, après qu'Edward ait murmuré à son père de quoi on les accusait.

Les heures suivantes furent digne d'un mauvais feuilleton. Charlie agissait comme s'il ne les connaissait pas, tapant son rapport. Carlisle lui envoyait des avertissements mentaux, histoire qu'il ne fasse aucune connerie pour le moment. Puis le père de Bella se décida alors à appeler Aro pour lui demander de venir récupérer son "fils". Edward faillit bien en briser ses menottes. La situation dégénérait totalement ! Déjà que Caïus avait sûrement kidnappé Jane, le clan allait maintenant reprendre son jumeau. Il était assez affligé, tout de même. Près tout ce que les deux gosses avaient faits pour échapper à leur créateur...

Aro et Caïus se déplacèrent en personne pour venir reprendre Alec. Edward retint un soupir. Et voilà. Même Alec devrait s'en douter, à présent. Ni lui ni Jane ne pourront plus se révolter, c'était fini. Lui et Carlisle furent ensuite enfermés. Edward suivit les pensées de son père et s'affaissa peu à peu. Oui... Oui, il savait que c'était la seule chose à faire. Ils avaient déjà beaucoup trop attirés l'attention, et cette histoire de ne faisait qu'en rajouter.


Carlisle - Bon... Tu sais ce qu'il nous reste à faire. On va appeler Esmée pour qu'elle organise les choses avant qu'on ne sorte puis... Désolé, mais il va falloir "enlever" Bella.

Edward hocha lentement la tête. Bien évidemment, pas question de l'abandonner une seconde fois ! Carlisle eut le droit de passer un coup de fil à Esmée. Il imaginait bien ce qui allait se produire ensuite. Disparition de toutes traces, quelques affaires embarquées et hop. Adieu Forks... Ils reviendront, comme toujours, mais dans trois ou quatre siècles. Voir plus. C'était dommage, il aimait beaucoup cette ville. Elle leur avait permis de sortir en plein jour, dans un cadre agréable, avec des forêts regorgeant de proies intéressantes. Et surtout, surtout, c'était à Forks qu'il avait rencontré Bella ! Son ange, cette superbe femme qui avait accepté, pour sa plus grande joie, de l'épouser.

Carlisle revint. Sa famille était sur les dents, prête au départ. C'était loin d'être la première fois, et ils étaient passés maître dans l'art de disparaître très rapidement. Il échangea un regard avec Carlisle et hocha la tête. Les cellules de garde à vue se situaient derrière le commissariat, assez isolés. Sortir discrètement leur fut un jeu d'enfant. Ils se séparèrent, Carlisle fila à la villa et lui-même courant au lycée. Bella avait sûrement dû beaucoup s'inquiéter ! Non seulement il n'était pas venu la chercher, comme à son habitude, chez elle, mais en plus il n'y avait pas eu trace de la famille Cullen au lycée. Il n'y aurait plus jamais trace des Cullen au lycée de Forks... Ils devaient disparaître, être effacés de la mémoire de tous ceux qui les avait connu. S'envoler en fumée, comme à chaque fois. Se faire oublier.

Il ne pleuvait plus, mais le ciel était lourd et gris. un orage se préparait, sans nul doute. Edward se glissa entre les bâtiments, aussi discret qu'un fantôme, invisible aux humains, ayant totalement laissé tomber le masque, la comédie de l'être humain. Il était entièrement à ses réflexes de vampire, usant force et vitesse avec discrétion, les yeux noirs. Quiconque l'aurait vu en cet instant n'aurait pu croire qu'il était humain. Il observait les allées et venues, surveillant l'heure. Bella finissait plus tard aujourd'hui. Lorsque la cloche sonna, il se tenait prêt. Se glissant dans les ombres, il repéra Bella, marchant vers son prochain cours en rangeant un livre dans son sac. S'en voulant d'avance, il la saisit brusquement, sans lui faire mal toutefois, par la taille et lui plaqua une main gelée sur la bouche pour l'empêcher de crier avant de partir se réfugier dans un coin. Son coeur avait fait un brusque bond et elle s'était débattue alors qu'il l'avait soulevée. Il l'appuya contre un mur.


- C'est moi ! Désolé... Calme-toi, tout va bien, c'est juste moi.

Il attendit qu'elle reprenne un minimum de contenance avant de la relâcher, s'assurant qu'elle n'allait pas s'effondrer. Il était si nerveux qu'il tremblait violemment, la fixant d'un regard désespéré. Elle lui demanda ce qui se passait, clairement affolée. il lui raconta tout, n'omettant aucun détail, et conclut sur ce qu'ils devaient faire à présent. La fuite. Disparaître. Elle rougissait, puis pâlissait. Lui-même n'était guère mieux, livide comme un cadavre. Il s'efforça de reprendre le contrôle de lui-même, afin d'apaiser sa fiancée.

- Les Quileutes protégeront Forks, et donc ton père, si on part. Cependant... Veux... veux-tu venir avec nous ? Je ne saurais t'abandonner à nouveau, Bella, je t'aime, et je veux passer ma vie avec toi. Mais cela veux dire que tu ne reverras jamais ta famille et tes amis. Je... je suis sincèrement désolé...

Bella prit mal le fait de devoir tout quitter ainsi, aussi brusquement, aussi brutalement. Mais elle lui rétorqua qu'elle ne pouvait vivre sans lui, sans eux, sans lui, et qu'elle aurait dû disparaître à cause de sa transformation, de toute façon. donc elle venait. Il l'enlaça et la serra contre lui, lui répétant mille fois qu'il était désolé. Puis il lui prit son portable et le réduit en une poussière fine, avant de répéter l'opération sur le sien. Ensuite, il prit Bella sur son dos et fila à plein vitesse, pour retrouver sa famille.

La maison avait nettoyée, vide de toute traces. Ils brûlèrent certains papiers et dispersèrent les cendres. Réduisent en miettes tous leurs portables. Alice était allée chercher des affaires de Bella chez elle et fourra le tout dans la voiture. Ils s'installèrent, vérifièrent une dernière fois que tout était bon puis partirent, écrasant les pédales d'accélérateur. Où allaient-ils ? ils n'en savaient strictement rien. Ils se contentaient de suivre Carlisle, dans cette énième disparition.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Scandale à Forks   Scandale à Forks EmptySam 23 Mar 2013 - 20:04

[18 230 caractères, 152 lignes... Désolée xD]

Bella se réveilla sans Edward, comme d’habitude. Elle savait qu’il partait avant que son réveil ne sonne pour aller se changer. Après tout, s’il arrivait au Lycée avec les mêmes vêtements que le jour précédent, les autres allaient se poser des questions. Certes, pas après deux jours, mais plus, si. Surtout qu’il avait toujours des vêtements propres, lisses… Non, il devait se changer tous les jours. Ils devaient faire si attention, tous les jours, au moindre détail qui pourrait choquer les humains. Elle n’arrivait pas à imaginer tout ce qu’ils devaient faire, tout ce à quoi ils devaient penser. Et, en fin de compte, elle ne préférait pas y penser maintenant, elle en aurait largement le temps après. Pour l’instant, son esprit était tout entier préoccupé par ses révisions et les examens qu’elle préparait. A cause de cela, d’ailleurs, elle ne voyait Edward que très peu – pour le plus grand bonheur de Charlie – car il la déconcentrait par sa seule présence. Vivement sa transformation, il ne pourrait pas tricher, comme cela ! Si ? Mais nooon, il ne pourra plus. Enfin… Elle l’espérait. Tout du moins, Edward n’entendrait plus le cœur de Bella s’affoler, il ne verrait plus ses joues s’empourprer, il ne devrait pas veiller sur elle à tout bout de champ. C’était déjà cela de gagné.

Lorsqu’elle descendit, Charlie était déjà parti travailler et semblait avoir pris son petit-déjeuner d’après les vestiges qui trônaient dans l’évier de la cuisine. Elle se fit cuire deux toasts rapidement, Edward n’allait pas tarder et elle devait être prête, avoir mangé, et s’être brossé les dents avant son arrivée. L’heure approchait, il allait sonner à la porte d’une minute à l’autre. Mais… Dix minutes passèrent. Puis vingt. Toujours pas d’Edward. Que se passait-il ? Elle composa son numéro de mémoire, sans même prendre la peine de le chercher dans sa liste. Mais… Pas de tonalité. Son téléphone était-il coupé ? Ou alors, était-ce le sien qui faisait des siennes ? Dans le doute, elle essaya avec le fixe mais eut le même résultat. Bon, pas de panique. Il avait sûrement une bonne raison et il allait la lui donner en cours, au Lycée. Bella allait juste se faire des films les deux premières heures car elle arriverait tout juste au Lycée et Edward n’avait pas les mêmes cours qu’elle le matin. Pas de panique. Respire. Elle sortit de la maison, se précipita vers sa voiture… Puis revint vers la maison, réalisant qu’elle avait oublié ses clefs. Il faut dire qu’elle ne prenait plus sa voiture, maintenant. Mais bref. Grimpant dans sa voiture, elle jeta un dernier coup d’œil dans le rétroviseur, au cas où. Mais toujours aucune Volvo argentée… Pas de panique, ce n’est rien.

Une heure passa, au ralenti. Puis une deuxième. Allez, à la pause, elle le verrait. Bella pourrait voir sa démarche si féline, elle sentirait à nouveau son parfum délicat et envoutant, elle verrait ses yeux aux pupilles dorées. Il aurait sûrement un regard inquiet, préoccupé, mais il serait là. Elle se concentra à nouveau sur le cours, bien qu’elle ne comprenne strictement rien aux mathématiques, et la deuxième heure passa un peu plus rapidement. Lorsque la cloche retentit, Bella se précipita vers les couloirs, convaincue qu’Edward l’attendait à la sortie, adossé au mur tel un Apollon. Mais… Rien. Personne. Bon sang, ou était-il ?! Dans un geste complètement stupide, elle sortit son téléphone et composa encore son numéro, l’appelant. Mais toujours aucune tonalité, elle tomba directement sur sa messagerie. Tant pis, elle passait aux messages. Mais ses mains tremblaient tellement, plus vraiment à cause de la panique, mais aussi de la colère, qu’elle n’arrivait pas à écrire. Du calme. Elle se dirigea vers son deuxième cours, peut-être y était-il. Après tout, il ne répondait que très rarement lorsqu’il était au Lycée, tout comme elle. Respire. Ce n’est pas le moment de paniquer, il y a bien d’autres choses plus importantes. Après tout, ce n’est qu’un détail, son fiancé qui ne donne pas de nouvelles, c’est fréquent. Il a une vie, même s’il a dit à plusieurs reprises que sa vie se résumait à Bella.

Mike – Eh ! Bella ! Tu viens pas en cours ? Où est Edward ?

Bella – Heu… Si, je viens. Et je ne sais pas où il est, je n’ai pas encore pu le croiser depuis ce matin.

Il ne manquait plus que lui. Bella n’avait pas envie de lui parler, elle n’avait pas non plus d’explication valable à lui fournir concernant l’absence d’Edward. Mais, avec ce qu’elle avait répondu, il la laisserait tranquille même si elle allait le suivre. Il fit d’ailleurs la moue dès qu’il entendit sa réponse, vexé qu’elle l’ait remballé comme cela, sûrement. Bah, tant pis ! Elle n’était plus à une parole près, elle était… fiancée, après tout. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela, elle ne devait pas s’inquiéter de ce détail-là en plus de l’absence de son cher fiancé et de son Bac qui approchait. Respirer, ne pas s’énerver, ne pas paniquer. Décidant de ne pas passer une journée pire que celle qui l’attendait donc, elle fourra son téléphone dans son sac, déterminée à ne pas répondre à Edward avant la pause déjeuner – au cas où Monsieur déciderait de la rappeler – et elle suivit Mike, sous son regard éberlué. Ils avaient Biologie, maintenant. Le cours où elle avait rencontré Edward… Stop ! Ne pas penser à cela ! Le cours. Le cours. Le cours. D’ailleurs, cela tombait bien, Monsieur Banner leur faisait passer un test aujourd’hui, sur une expérience. Au moins, Bella ne serait pas seule pour l’expérience et elle aurait l’esprit occupé.

Mais le cours se termina. Le temps de midi arriva. Et toujours pas d’Edward. Pire : aucun des Cullen n’était présent ! Que se passait-il ? Pourquoi cette soudaine absence ? Ils ne lui feraient pas, à nouveau, un coup pareil… Edward n’allait pas revenir sur sa décision, pas maintenant ? Pas après l’avoir harcelée pour qu’elle accepte sa demande en mariage ? Mais non, pas de panique. Bella s’incrusta avec les autres, sans les Cullen pour une fois, et ils l’aidèrent à penser à autre chose. Elle essayait de faire bonne figure, de faire croire qu’elle avait reçu des nouvelles et qu’ils étaient partis aider un membre de leur famille en urgence. Cependant… Même si elle essayait de s’en convaincre, elle aussi, les autres voyaient bien qu’elle était inquiète. Elle ne parla pas beaucoup pendant le déjeuner, jeta des regards réguliers par-dessus son épaule, juste au cas où. Mais rien. Le temps de midi passa, et les Cullen n’étaient toujours pas là. Bella sortit à nouveau son téléphone de son sac, juste au cas où. Tant pis pour sa détermination, tant pis pour sa décision, elle n’en pouvait plus. Elle s’excusa auprès des autres et s’isola pour appeler Edward, une énième fois. Elle ne composa plus le numéro cette fois, mais sélectionna son prénom directement dans la liste. Messagerie, une nouvelle fois. Elle n’allait pas raccrocher. Après le « bip » sonore légendaire, elle dit, tentant de maîtriser sa voix même si la colère s’y entendait, mêlée à l’inquiétude :

Bella – Edward Anthony Masen Cullen, auriez-vous l’obligeance de donner de vos nouvelles à votre fiancée ? Fiancée qui, je vous le rappelle, est bientôt en examens et s’inquiète deux fois plus à cause de vous. Merci.

Sur ce dernier mot, Bella raccrocha et fourra à nouveau son téléphone dans son sac. Juste à temps car la sonnerie retentit, annonçant la fin du temps de midi et la reprise des cours. Elle n’en avait aucune envie, préférant aller à la Villa Blanche pour vérifier que tout n’avait pas disparu comme la dernière fois. Cette pensée lui fit mal, lui provoqua une douleur atroce, mais elle se reprit juste à temps car Angela l’interpella pour lui dire qu’ils allaient en cours. Bella lui sourit difficilement mais la suivit sans mot dire, il fallait bien qu’elle continue et… Rester seule dans les environs était particulièrement dangereux pour elle. Les deux heures suivantes passèrent beaucoup plus lentement, elle n’écouta même pas ce que disait le professeur, tant elle était absorbée par le paysage. Elle essayait d’y déceler une ombre, un animal, des cheveux bruns, une peau particulièrement blanche. N’importe quoi. Mais rien. La fin du cours arriva, deux heures plus tard, sans qu’elle ne le remarque vraiment. Elle remballa ses affaires, plus lentement cette fois. Trop lentement, le professeur la pressa et la mit littéralement à la porte. Elle sortit, des bouquins dans les bras, sans les ranger tout de suite. Elle s’en voulait un peu du message qu’elle avait laissé à Edward… Si c’était grave et qu’elle l’avait engueulé, pour quoi passerait-elle ? Pour qui ? Ils la détesteraient. Et ils le pourraient. Mais… Lorsqu’elle sortit de la classe, toujours personne. Pas d’Apollon au regard furieux adossé au mur, personne. Pas de voix fluette à entendre, pas de timbre doux à l’oreille dans les environs, pas de vague étrange l’apaisant instantanément, pas de blague sur sa maladresse, pas de remarque sur son teint livide. Personne…

Bella fut dans la cour très rapidement, il ne pleuvait plus et elle rangeait son dernier livre dans son sac, arrivant à sa salle de cours. Soudain, quelque chose de violent la prit par la taille et une main froide, gelée se plaqua sur sa bouche. Elle ne pouvait plus parler, elle ne pouvait pas crier. Et les Cullen n’étaient pas là… Victoria était sûrement au courant de quelque chose, elle avait dû apprendre que Bella était seule à présent et que les Cullen l’avaient abandonnée une seconde fois. Elle fut plaquée contre un mur, dans un coin… Bella se débattait de plus belle, comme si c’était son dernier recours, sa dernière chance de s’en sortir vivante. Elle ne voulait pas sombrer encore une fois. Et elle entendit une voix veloutée, un timbre magnifique bien que très inquiet. Sa voix. Edward était là. Il était livide, il avait la même tête qu’un cadavre. Il était effrayant, inquiétant. Mais il était là. Elle n’aimait pas le voir comme cela mais ne pouvait rien dire pour l’instant. Il l’avait soulevée, après tout, elle s’était sentie plus que désespérée, à bout. Pourquoi ? Parce que sa journée avait été mauvaise et elle venait de hurler sur Edward… Quelle image aurait-il eu de sa fiancée ?

Edward – C'est moi ! Désolé... Calme-toi, tout va bien, c'est juste moi.

Edward tremblait, il semblait vraiment perturbé, inquiet et mal. Que s’était-il passé ? Pourquoi n’avaient-ils pas été présents de la journée ? Pourquoi avait-il éteint son téléphone ? Ne tenant plus, alors qu’elle reprenait consistance difficilement, Bella dit d’une voix tremblante :

Bella – Que s’est-il passé, Edward ? Que se passe-t-il ? Où sont les autres ? Et ton téléphone, pourquoi l’as-tu coupé ?

Il n’en fallut pas plus. Edward lui raconta tout ce qu’il s’était passé. Il lui détailla l’arrivée de Charlie, l’accusation, la plainte, les heures dans le commissariat et leur évasion. Puis… Il conclut par leur disparition nécessaire de Forks. Tout quitter. Comme la dernière fois, comme ils l’avaient déjà fait à plusieurs reprises. Bella se sentit défaillir, elle ne voulait pas les perdre une nouvelle fois. Elle ne le supporterait pas… Cette fois, c’était définitif, elle ne pourrait pas survivre sans eux. Elle vit trouble pendant quelques instants, de longues minutes à son sens, mais la voix d’Edward la « ramena » à la surface.

Edward – Les Quileute protégeront Forks, et donc ton père, si on part. Cependant... Veux... veux-tu venir avec nous ? Je ne saurais t'abandonner à nouveau, Bella, je t'aime, et je veux passer ma vie avec toi. Mais cela veut dire que tu ne reverras jamais ta famille et tes amis. Je... je suis sincèrement désolé...

Edward avait dit « on » ? Ils ne comptaient pas partir sans elle ? Ils n’allaient pas l’abandonner une nouvelle fois ? Mais… Cela voudrait dire… Bella allait devoir tout abandonner. Plus de Charlie, plus d’amis. Plus sa famille. Et Renée… Qu’allait-elle dire ? Comment allait-elle réagir ? De plus, ils devraient disparaitre, tout simplement. Ne plus donner signe de vie, ne plus donner de nouvelles, disparaitre de la circulation, tout perdre. Et Jacob… Jake… Elle devait lui dire au revoir aussi. Il avait mal pris l’annonce du mariage, très mal même, elle lui en voulait encore. Mais si Bella devait tout abandonner, tout quitter sans prévenir et sans dire adieu. Comment Jake allait-il réagir ? Ne pas penser à cela… Du calme. Elle aurait le temps d’y penser par après.  De toute façon, elle ne pouvait pas les faire trainer, les ralentir. Qu’avaient-ils le choix de faire, sinon cela ? Ils étaient recherchés… Et Charlie n’allait sûrement pas tarder à réaliser leur évasion. Il se dirigerait sûrement vers la Villa après être venu au Lycée, pensant à Bella. S’attendant à la retrouver ici. Bah… Au pire, elle aurait tout de même dû y passer, non ? A cette disparition…  Elle n’aurait pas pu revoir Charlie avant une bonne centaine d’années. Donc, autant le faire maintenant, suite à un tel évènement. Tâchant de reprendre ses esprits, de ne pas montrer le choc qu’elle subissait en cet instant précis, elle répondit à Edward :

Bella – Je vous suis. Je ne peux pas vivre sans toi, sans vous, Edward. C’est impossible… Je n’ose même pas l’imaginer. Et puis, j’aurais quand même dû disparaître avec ma transformation. Et je n’aurais pas pu l’annoncer à Charlie… C’est peut-être mieux maintenant, comme ça. Je ne peux pas ne pas venir. Je vous suis.

Bella ne dit rien de plus, réalisant tout ce que cela engendrait. Edward l’enlaça, la serra dans ses bras en lui répétant mille fois au moins qu’il était désolé. Elle ne répondit pas, refermant ses mains sur sa chemise tandis qu’elle avait l’impression que… S’il avait pu, il aurait pleuré. Bella, quant à elle, se retenait pour ne pas laisser ses larmes couler, pour ne pas faire attention à son cœur qui se serrait alors qu’elle réalisait qu’elle devait tout quitter. Edward se détacha d’elle délicatement, lui prit son portable et le réduit en poussière. Il fit la même chose avec le sien. Au revoir… C’était le début des adieux, que personne n’aurait vu. Angela… Jessica… Charlie, Jake. Tout le monde. Et ses amis, les personnes qu’elle avait rencontrées à Forks. Sa mère. Edward la prit alors sur son dos et ils filèrent. Ils foncèrent vers la Villa Blanche alors qu’elle s’accrochait à lui, perdue dans ses pensées. Il n’y aurait plus rien. Plus personne. Elle devait tout quitter.

Lorsqu’ils arrivèrent à la Villa, Bella eut l’impression de faire un bond d’un peu plus d’un an dans le passé. Tout était vide, il n’y avait plus aucun meuble, et les voitures des Cullen étaient chargées. Esmée aidait Carlisle à faire disparaître les dernières traces. Ils brûlèrent ensuite des dossiers, des papiers qui contenaient elle ne savait quoi et ils en dispersèrent les cendres. Tout avait disparu. C’était comme il y avait un an. Exactement comme ce jour où elle était venue à la Villa, constatant que tout était vide. Désert. Plus aucune trace des Cullen ne subsisterait ici, sauf dans les mémoires des gens qui les avaient connus. Mais ce ne serait l’histoire que de quelques années, dans quatre-vingts ans tout au plus. Ensuite, plus personne ne se souviendrait d’eux. Ils allaient disparaitre.

Et elle avec… Isabella Marie Swan allait disparaitre, être effacée et oubliée par tous. Et Charlie… Jake… Renée… Comment allaient-ils réagir ? Survivraient-ils, seulement ? Elle s’en voulait intérieurement, elle ne voulait pas leur infliger cela. Charlie allait très mal le prendre, il allait peut-être même passer sa vie à la rechercher, à rechercher sa fille enlevée par son futur gendre. S’il savait ce qu’ils faisaient en cet instant précis… Elle aurait voulu, ne serait-ce qu’une fois, lui dire à quel point il allait lui manquer. Elle aurait voulu lui laisser un mot, lui dire qu’elle allait très bien, que tout irait très bien. Que sa fille, que sa Bella, s’en sortirait. Qu’elle serait protégée, hors de danger avec les Cullen. Que, de toute façon, si elle restait à Forks, elle risquait véritablement sa vie avec tous les vampires du coin. Sans oublier Victoria. Elle voulait les rassurer, leur dire qu’elle l’avait choisi. Si Charlie savait ce qu’il avait déclenché… S’il avait su à quel point il s’était fait manipuler, s’il avait su qu’il venait de se faire piéger et de bannir les Cullen de la ville, et sa fille par la même occasion.  Si seulement il avait su. Mais Bella ne pouvait rien dire, elle ne pouvait même pas l’appeler. Et elle ne le pourrait plus jamais. Que lui avait-elle dit, la dernière fois qu’elle l’avait vu ? Quels avaient été les derniers mots qu’elle avait prononcés à ses amis, à Jake, à Renée ? L’envie de pleurer était plus forte, insoutenable.

Bella ne suivit que très brièvement et distraitement les mouvements que faisaient les Cullen, elle ne réalisa même pas qu’ils mettaient ses affaires dans leur voiture. Alice était donc passée chez elle. Elle suivit Edward lorsqu’il lui ouvrit la portière de la voiture, montant avant lui tandis qu’il faisait le tour de la voiture pour entrer de l’autre côté. Lorsqu’il la rejoignit dans la voiture, elle lui prit la main et posa sa tête sur son torse. Il ne fallait pas pleurer. Ne pas craquer, pas maintenant. S’ils réalisaient à quel point ce départ lui était douloureux, ils risquaient de vouloir la laisser, de tenter de la convaincre de ne pas les suivre, que ce n’était pas une vie pour elle. Lorsque la voiture démarra enfin, Bella releva la tête pour regarder dehors, pour la dernière fois. C’était la dernière fois qu’elle voyait ce paysage, qu’elle verrait le climat pluvieux de Forks. C’était la dernière fois qu’elle voyait les maisons où habitaient ses amis, qu’elle voyait le chemin qu’elle empruntait pour rentrer chez elle, pour venir chez les Cullen, pour aller à la Push. Forks était une bourgade si minuscule que tout se regroupait, que tout le monde connaissait tout le monde. Et tout cela, c’était fini. Ils partaient. Elle ne reverrait plus cet endroit avant des années, avant des siècles. Bella ignorait où ils allaient, mais ce détail lui importait peu pour le moment. D’ailleurs, elle n’osait pas le demander… La réponse qu’on lui donnerait ne ferait que lui rappeler cette réalité, cette atroce réalité. Tout était terminé. Adieu Forks. Adieu cette vie. Adieu tout le monde…
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