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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Ce que tu vaux [PV Orlin]

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Damon Raven

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MessageSujet: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyDim 21 Juil 2013 - 1:01

Caïus ne se souvenait pas de la dernière fois où il s'était disputé si fort avec sa femme. Cela avait bien dû arriver, mais il ne se rappelait pas quand, comment, et pourquoi, quel avait été le sujet. Cette dispute-là, en revanche, peu de chances qu'il l'oublie de si tôt ! Il n'avait jamais vu Athenodora si énervée, si emportée par ses émotions. Avec l'habituel sujet. "Tu ne t'occupes pas assez de ton fils ! Pourquoi l'avoir adopté si c'est pour l'ignorer ensuite ?"

Pourquoi ? Pour faire plaisir à son épouse et se pardonner, rien de plus ! surtout que ce gosse ne s'était révélé qu'une déception pure et simple au fil du temps. Un incapable lors des combats, malgré ses entraînements avec Démétri, une véritable chiffe molle lors des séances où Caïus avait tenté de lui fourrer deux ou trois choses dans le crâne. Même pas fichu de contrôler sa soif alors qu'il approchait de ses deux ans... Une larve ! Bête et docile, sans force de caractère. Pas d'idées propres, pas de conviction, aucun courage. Rien. Un gamin qui sonnait creux, acquiesçant à tout. Il s'en était un jour plaint à Aro, qui lui avait répondu que c'était justement son rôle de changer cela.

Caïus se demandait bien comment... Au départ, Démétri était faible et naïf. Caïus avait pris du plaisir à le former et le voir évoluer, jusqu'à en faire le meilleur. Mais il n'avait pas la même patience qu'autrefois. Il risquait de tuer Orlin en voulant l'entraîner, et là, bonjour les hurlements de sa femme ! Pas simple de trouver quoi faire d'un incompétent. Parfois, il regrettait les jumeaux. Alec... Caïus l'avait détesté, mais au moins, ce gamin ne se laissait pas faire. Caïus appréciait énormément cet état d'esprit, cette attitude consistant à ne pas rester soumis, toujours se battre.

- Oui, marmonna Caïus pour lui-même. Ce petit crétin avait au moins ça pour lui.

Les choses avaient bien changés. Alec mort, Jane végétarienne... Cet état de fait sidérait le plus jeune des trois frères. Mais soit. Au moins n'était-il plus tentée de tuer Jane. Il la haïssait, encore plus qu'Alec, et même bien plus que n'importe qui au monde. Sa simple vue lui donnait envie de vomir ! Et dire qu'Aro l'avait laissé partir ! En la gardant ici, il l'aurait fait souffrir, l'aurait tourmenté en lui rappelant tous les jours son cher frère, se serait amusé à la tourmenter, encore et encore, à la frapper, la torturer... Cette sale petite peste ! Il lui vouait une haine éternelle, et ne voulait que la voir souffrir.

Se levant, il jeta le rapport ennuyeux qu'il lisait et fit appeler son fils. Puis chargea un garde de préparer une voiture. Sa destination n'était qu'à une dizaine de kilomètres, mais hors de question de courir. Lorsqu'Orlin arriva, Caïus le saisit durement par le poignet et l'entraîna avec lui, sans le gratifier d'un seul mot. Il le projeta littéralement à l'arrière de la voiture, et le voyant prêt à parler, lui ordonna sèchement de la boucler.

Montant à l'avant, il conduit lui-même jusqu'à la petite ville de Roncola. Là-bas, ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans contrarier Aro. La mort d'un des jumeaux et le départ de l'autre n'y avait rien changé. Et il était temps de voir si son fils avait un tant soi peu mûri. Il se gara à l'ombre, derrière l'église, et observa un instant les humains qui allaient et venaient.

- Ici, nous allons pouvoir parfaire un peu ton éducation, et sans déranger personne, dit-il d'une voix cynique. Et surtout sans souci de discrétion ! T'a-t-on déjà expliqué pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyDim 21 Juil 2013 - 12:25

Quelle superbe soirée hier ! Il était tôt le matin et Orlin venait de rentrer de sa petite escapade avec Félix. Il avait passé une nuit qu'il n'allait pas oublier de sitôt. Leur partie de baseball, leur discussion. Il en avait appris des belles sur Démétri et les jumeaux ce qui l'aidait à mieux comprendre la situation actuelle et le pourquoi du comment.

C'est alors qu'Afton arriva et lui expliqua que son père souhaitait le voir. Son sang, ou plutôt son venin ne fit qu'un tour. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui vouloir...D'habitude il se contre fichait de ce qu'il faisait et de comment il évoluait. C'était vraiment étrange. Orlin lui emboita le pas et se rendit au bureau de Caïus.

A peine était-il arrivé que Caïus lui saisit violemment le poignet et l'entraina avec lui jusqu’à une voiture. Aucun mot ne fut lâché ni par l'un, ni par l'autre. Caïus le projeta violemment à l'arrière. Orlin aurait voulu demander ce qu'il se passait mais son père lui fit signe la boucler. Il ne prit pas le risque de le contrarier et ravala sa curiosité et son incompréhension. Ils se rendirent de nouveau à Roncola, là où il était il y a une heure à peine. Qu'avait-il donc en tête ? Ils s'étaient garés à l'ombre de l'église au bord d'une place où passait une foule d'humain. Orlin pu contenir sa soif, ça ne lui posait pas de problème s'il ne voyait pas de sang...


Caïus
Ici, nous allons pouvoir parfaire un peu ton éducation, et sans déranger personne, dit-il d'une voix cynique. Et surtout sans souci de discrétion ! T'a-t-on déjà expliqué pourquoi ?

Tiens, cette fameuse règle bizarre qu'il avait entendu la veille qui revenait tout à coup...Étrange. Voila l'occasion d'avoir plus de détails.

Orlin
Félix m'en a parlé. Il m'a dit que ça avait un rapport avec Jane et Alec mais je n'en sais pas plus.

Il regarda encore autour de lui. Il cherchait à comprendre ce qu'ils faisaient ici et l'idée que son père avait en tête...
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyDim 21 Juil 2013 - 13:17

Orlin - Félix m'en a parlé. Il m'a dit que ça avait un rapport avec Jane et Alec mais je n'en sais pas plus.

Son fils avait l'air on ne peut plus nerveux, comme s'il se demandait ce qui allait lui arriver. Pitoyable. Affligeant. Il n'était même pas fichu de rester calmer et impassible, de maîtriser un peu mieux que ça ses émotions. Et cela avait le don d'énerver Caïus au plus haut point. Il tapota des doigts sur le volant, observant la place. Des souvenirs à la fois agréables et effrayants se mêlaient dans son esprit. Il se concentrait sur les bons, son côté sadique se réveillant.

- Regarde cette place. C'est ici, au 18ème siècle, que Jane et Alec ont été condamnés à morts. Ici qu'ils ont été jetés au bûcher à l'âge de douze ans. Essaye d'imaginer. Le feu qui s'allume lentement et vient leur lécher la peau. La douce odeur de la chair qui brûle. Leurs hurlements, surtout ! Sais-tu que Jane a une peur phobique du feu depuis cela ? C'est pour cela qu'elle supportait beaucoup moins bien les morsures que les autres. C'était si facile de la torturer en utilisant ses peurs.

De si joyeux souvenirs ! Ah, la douce torture qui avait eu lieu à White Swan... Il aurait adoré voir la réaction d'Alec au moment où il avait reçu la vidéo montrant sa très chère sœur jumelle. Il éclata d'un rire noir et sadique, effrayant, mais si heureux de se rappeler cela.

- Bien entendu, Aro s'est précipité tout droit ici et a pu les mordre de justesse. Leur transformation a duré neuf jours... Personne n'y croyait plus. Depuis, Aro éprouve une telle rancœur contre cette ville qu'il l'a exclue des règles. Un vampire s'exposant en plein soleil ici n'aurait aucun ennui. Même si personne n'est suffisamment débile pour venir jouer à ça juste sous notre nez. Qu'en dis-tu ?

Orlin - Ça fais un bon terrain de jeu. Mais je ne vois pas l’intérêt de permettre aux vampires de s'exposer ici si on doit garder le secret, surtout à notre époque.

- Personne, à part quelques rares gardes, connaissent cette règle, de toute façon. Nous venons ici uniquement pour entraîner certains. D'ailleurs, je vais te montrer quelque chose.

Se penchant, il sortit un magnétoscope de la boîte à gants et l'enclencha, cherchant les vidéos en mémoire. Il trouva celle qu'il cherchait et eut un large sourire. Il donna le magnétoscope à Orlin après avoir enclenché ladite vidéo. Les première images montraient Jane, que l'on jetait dans un cachot, avec Gabrielle. Elle apparaissait affaiblie et malade de peur. Il voulait qu'Orlin voit ça pour qu'il se fasse une idée de ce qui l'attendait s'il osait prendre la même route que les jumeaux.

Les premiers hurlements de Jane ne tardèrent pas à résonner dans l'habitacle, ce qui le réjouis totalement. C'était tout simplement magnifique, une symphonie grandiose, un très beau spectacle particulièrement distrayant. Il le regardait parfois pour se remettre de bonne humeur. Par trois fois, le don de Jane lui échappa. Par trois fois, ses souffrances augmentèrent en conséquence. Délicieux. L'enregistrement toucha à sa fin.

Il tourna la tête pour voir la réaction de son fils. Il avait serré les poings, plus pâle, puis lança un regard noir à la vidéo et un ensuite à lui. Caïus ne perdit pas de temps. Sortant, il tira très vite son fils hors de la voiture et le souleva pour la plaquer violemment contre le mur de l’Église en le tenant par le cou, juste à sa hauteur.

- C'est comme ça que l'on traite les rebelles, mon petit, murmura-t-il à son oreille. Essaye d'imaginer la réaction d'Alec lorsqu'il a reçu cette vidéo... Imagine celle de Jane à chaque fois que ce souvenir revient en elle.

Il se pencha délicatement et mordit la nuque de son fils, aussi fort qu'il le put, et maintint pendant au moins cinq bonnes minutes. Son fils parvint à ne pas hurler, bien que tous les muscles de son corps se tendirent. Il articula tout à coup :

Orlin - Mordez aussi fort que vous le souhaitez, vous ne m’entendrez pas hurler.

Il ricana et le relâcha, le regardant d'un air goguenard.

- Bien. Maintenant, voyons si tu es moins empoté qu'auparavant. Va kidnapper un bébé et revient ici. Vite !
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyDim 21 Juil 2013 - 23:35

Caïus
Regarde cette place. C'est ici, au 18ème siècle, que Jane et Alec ont été condamnés à morts. Ici qu'ils ont été jetés au bûcher à l'âge de douze ans. Essaye d'imaginer. Le feu qui s'allume lentement et vient leur lécher la peau. La douce odeur de la chair qui brûle. Leurs hurlements, surtout ! Sais-tu que Jane a une peur phobique du feu depuis cela ? C'est pour cela qu'elle supportait beaucoup moins bien les morsures que les autres. C'était si facile de la torturer en utilisant ses peurs.

Oh là ! Où est-ce qu'il voulait en venir là !? Orlin n'avait pas du tout apprécié ce que Caïus venait de dire sur Jane ! Elle en avait pris bien assez pour son grade, pas la peine de rajouter !

Caïus
Bien entendu, Aro s'est précipité tout droit ici et a pu les mordre de justesse. Leur transformation a duré neuf jours... Personne n'y croyait plus. Depuis, Aro éprouve une telle rancœur contre cette ville qu'il l'a exclue des règles. Un vampire s'exposant en plein soleil ici n'aurait aucun ennui. Même si personne n'est suffisamment débile pour venir jouer à ça juste sous notre nez. Qu'en dis-tu ?

Qu'en disait-il ? Pas grand-chose, il n'avait écouté que d'une oreille. Il se contenta de faire une réponse plus ou moins bateau et répondit sèchement.

Orlin
Ça fais un bon terrain de jeu. Mais je ne vois pas l’intérêt de permettre aux vampires de s'exposer ici si on doit garder le secret, surtout à notre époque.

Caïus
Personne, à part quelques rares gardes, connaissent cette règle, de toute façon. Nous venons ici uniquement pour entraîner certains. D'ailleurs, je vais te montrer quelque chose.

Orlin se retourna. Caïus avait piqué sa curiosité. Son père sortit un petit caméscope du sac. Que pouvait-il bien contenir ? Caïus enclencha une vidéo. Les premières images montraient Jane se faire jeter dans un cachot. Son tortionnaire était une vampire qu'Orlin avait croisé de temps à autre. C'était une fille plutôt jolie. Mais ce qu'il voyait le rendait malade ! De quand datait cette vidéo !?

Puis vinrent les premiers hurlements. Jane était complètement terrifiée. Sa tortionnaire utilisa divers instruments de torture tous plus cruels les uns que les autres. Cette espèce de... Elle allait le lui payer ! Orlin serra les poings et jeta un regard noir à la vidéo, puis un autre à Caïus. L'enregistrement toucha à sa fin.

La réaction de Caïus ne se fit pas attendre il sortit de la voiture et saisit Orlin par le coup et le plaqua contre l'église en face laissant une belle marque dans la pierre.


Caïus
C'est comme ça que l'on traite les rebelles, mon petit, murmura-t-il à son oreille. Essaye d'imaginer la réaction d'Alec lorsqu'il a reçu cette vidéo... Imagine celle de Jane à chaque fois que ce souvenir revient en elle.

Orlin n'eut pas le temps de réagir que Caïus lui planta ses crocs dans le cou. Il retint de justesse un hurlement. Combien sa morsure dura-t-elle, 10 minutes, 15 minutes, Orlin ne savait pas. Dès qu'il le put, Orlin lâcha une ultime provocation.

Orlin
Mordez aussi fort que vous le souhaitez, vous ne m’entendrez pas hurler.

Caïus le relâcha alors et le fixa.

Caïus
Bien. Maintenant, voyons si tu es moins empoté qu'auparavant. Va kidnapper un bébé et revient ici. Vite !

Orlin, continua de le fixer droit dans les yeux. Il allait le lui ramener son bébé. Il alla le kidnapper sans aucun état d'âme sans aucun état d'âme. Après tout le fermier n'a aucun état d'âme à prendre un veau à sa mère pour le tuer ou le vendre.

Orlin
Trop facile...

Il se retourna et partit à la chasse au nourrisson. Il trouva une mère avec un landau un peu plus loin à l'écart. C'était décider, ce bébé vivait surement sa dernière heure. Il enfila sa capuche et se dirigea vers la jeune femme. Il l'approcha par derrière et sa main effleura très légèrement son dos, juste ce qu'il fallait pour permettre à son pouvoir d'agir. Orlin reussit à faire s'éloigner la mère grâce à un prétexte bidon. Il se retrouva seul avec le landeau. Il prit le nourisson dans ces bras s'assurant au passage qu'il ne criait pas. Il le cacha sous son manteau et retourna ni vue ni connu près de son père. Il lança un soupir exaspéré, provocateur, et ajouta.

Orlin
Et j'en fais quoi maintenant ?
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyJeu 25 Juil 2013 - 12:39

Orlin - Trop facile...

Caïus croisa les bras alors que son fils partait en direction de la place. Il était temps que ce morveux comprenne ! Appartenir à leur famille sous-entendait être chargé de certaines responsabilités. Protéger son clan, toujours penser à son développement et à sa puissance, et sauvegarder l'honneur. L'honneur... Voilà bien un concept avec lequel Orlin semblait avoir le plus grand mal. L'honneur n'avait aucune valeur à ses yeux, alors qu'il était pourtant la clé de tout. C'était l'honneur qui vous permettait de regarder vos ennemis bien en face, droit dans les yeux, et de leur cracher out votre mépris. L'honneur ne souffrait pas qu'on le piétine, il méritait qu'on meurt pour lui.

Il y avait autre chose. Être capable de faire souffrir sans ciller. Être capable d'écraser les autres avec une parfaite indifférence, mieux, y prendre du plaisir. Montrer à tous que vous êtes capables des pires horreurs pour défendre vos croyances sans en être perturbé plus que ça. Parce que vous valez mieux qu'eux tous réunis. Son fils finit par revenir, l'enfant dans les bras. Il soupira d'un air provoquant.

Orlin - Et j'en fais quoi maintenant ?

- Si tu poses cette question débile, gronda Caïus, c'est que tu n'as strictement rien retenu de ce que je t'ai appris jusqu'ici.

Il poussa un soupir exaspéré, de plus en plus impatient.

- Je veux savoir, Orlin, si tu es véritablement capable de nous faire honneur, ou si tu resteras éternellement un mioche incapable d'évoluer ! Montre dès maintenant ce que tu vaux, ou je te jure que ce qu'ont subis les jumeaux ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais subir moi.
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyJeu 25 Juil 2013 - 17:20

Caïus
Si tu poses cette question débile, gronda Caïus, c'est que tu n'as strictement rien retenu de ce que je t'ai appris jusqu'ici.

Que lui avait-il appris au juste durant ces derniers mois !? Il ne lui avait quasiment pas adressé la parole. Il n'y avait que Démétri qui se chargeait de son entrainement et sa mère qui lui apprenait tout ce qu'il y avait à savoir sur le monde des vampires. Alors, non, il ne lui avait strictement rien appris ! Caïus soupira exaspéré. Décidément les années ne l'avaient pas arrangé celui-là...

Caïus
Je veux savoir, Orlin, si tu es véritablement capable de nous faire honneur, ou si tu resteras éternellement un mioche incapable d'évoluer ! Montre dès maintenant ce que tu vaux, ou je te jure que ce qu'ont subis les jumeaux ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais subir moi.

Alors, c'est ça. Voilà comment il s'impose, comment il se fait respecter : à grands coups de menace de torture qui ne sont pas des menaces en l'air. Il n'avait pas l'air de réfléchir beaucoup, ou tout du moins il était impulsif, très impulsif. Et voilà, maintenant Orlin allait devoir faire du mal à ce pauvre nourrisson sans défense. Ah, il est beau l'honneur de la famille ! On s'attaque à des êtres sans défenses de manière purement gratuite ! Il réfléchit un instant à ce qu'il allait devoir faire. Il réfléchit à la possibilité de l'envoyer balader. Il n'avait pas d'idée de torture à faire subir au nourrisson et il n'avait pas l'envie non plus.

Après une seconde d'hésitation, il décida de poser le nourrissons par terre.


Orlin
Alors, faire honneur à la famille c'est torturer et tourmenter ceux qui ne peuvent pas se défendre. Je ne peux déjà pas imaginer qu'on puisse aimer faire souffrir gratuitement, mais ce n'est pas à moi de vous juger. Si vous voulez vous amuser avec le gamin, grand bien vous fasse. Mais ça, c'est vous, pas moi.
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyLun 29 Juil 2013 - 11:36

Caïus observait le gamin, d'un air détaché, posé, mais curieux de voir comment il allait réagir. C'était uniquement cela qui intéressait Caïus : sa réaction. Connaître son état d'esprit, savoir jusqu'où il était capable d'aller, ce qu'il pouvait faire. Caïus voulait savoir si on pouvait compter sur lui, s'il obéissait directement aux ordres ! En résumé, pouvait-on l'envoyer en mission quelque part l'esprit tranquille ? Aro disait peut-être qu'il était encore bien jeune, mais Caïus était impatient. Bon, certes, les jumeaux n'étaient sortis qu'après six ans. Démétri encore plus longtemps car Caïus tenait à ce qu'il soit bien entraîné avant. Même s'il avait pris conscience ensuite que lâcher un traqueur énervé par son enfermement dans la nature n'était pas spécialement une bonne idée.

Orlin finit par se décider à bouger, mais ce fut pour poser le nourrisson au sol. Bon, Aro avait raison, au final... Ce gosse était un échec, une larve, une déception, une honte... Incapable d'obéir aux ordres ! Il s'affirmait, ça oui, mais il n'avait apparemment pas compris la différence qu'il y avait entre être fort mais rester obéissant, et être un traître.

Orlin - Alors, faire honneur à la famille c'est torturer et tourmenter ceux qui ne peuvent pas se défendre. Je ne peux déjà pas imaginer qu'on puisse aimer faire souffrir gratuitement, mais ce n'est pas à moi de vous juger. Si vous voulez vous amuser avec le gamin, grand bien vous fasse. Mais ça, c'est vous, pas moi.

Caïus sourit puis écrasa le coup du nouveau-né d'un coup de talon. Le gosse mourût avant d'avoir eu le temps de pousser un seul cri. Il attrapa ensuite son fils, par le cou, presque négligemment et le souleva du sol, avant de le fixer, un léger sourire aux lèvres, lui serrant la nuque pour l'empêcher de parler ou de crier.

- Tu viens de me rappeler pourquoi on ne laisse pas sortir les jeunes en mission avant plusieurs années.Et moi qui pensais que tu avais compris que tu nous dois respect et obéissance... Et qu'il ne doit plus rester en toi la moindre once de compassion envers les humains ! Mais je vois que tu as besoin d'une piqûre de rappel.

Le reposant par terre, il le traîna avec lui par le cou jusqu'au presbytère, situé non loin de l'église. Ils y entrèrent, découvrant sur le palier le prêtre mort, le cou brisé, vidé de son sang, étendu de tout son long sur le parquet. Caïus referma la porte, tenant toujours Orlin. Quelques autres odeurs discernable de vampires se faisaient sentir. De même qu'une odeur bien plus alléchante, celle d'un être humain bien vivant et dont le sang avait une fragrance douce et sucré. Particulièrement alléchant. On entendait également son cœur, battant très vite, et l'odeur de sa peur.

L'humain se trouvait dans la cuisine. Il était debout, ses poignets liés au-dessus de sa tête par une corde fixée au plafond. Il transpirait un peu, terrorisé, jetant des regards frénétiques autour de lui. Lorsqu'ils entrèrent, il ouvrit de grands yeux, choqué, puis cria le nom d'Orlin. Ce dernier se figea, visiblement stupéfait, les yeux écarquillés. Un garde vint prendre le relais, s'emparant de son fils et le contraignant à regarder droit devant lui, en l'immobilisant. Caïus s'avança d'un pas léger. L'humain commença à s'agiter, les larmes aux yeux.

Humain - Orlin ! s'écria-t-il. C'est moi, Charles-Edward ! Tu... Qu'est-ce qui t'est arrivé ?! Ça fait des mois que je te cherche ! Je, je... Tes yeux...

Caïus le gifla violemment pour le faire taire. Le gosse gémit, se mettant à pleurer véritablement, mais baissa la tête et se tut. Parfait.

- Aucune compassion pour cette sous-espèce, Orlin... C'est une des choses les plus importantes ! Le cadeau de l'immortalité t'a été fait, ce n'est pas pour que tu le gâches avec des états d'âmes ridicules.

Il s'empara d'un petit couteau et le fit glisser doucement, presque délicatement, sur la joue de leur prisonnier. Il cria, alors que la coupure laissa échapper son sang, ruisselant sur son visage et son cou. L'odeur devint d'un coup dix fois plus forte. Caïus sourit, puis entreprit d'infliger plusieurs balafres au prisonnier, un peu partout. Front, joues, bras, jambes, torse... Il hurlait à s'en casser la voix. Caïus se tourna ensuite vers Orlin.

- Te sens-tu capable de poursuivre et de devenir enfin celui que tu dois être ? Ou dois-je passer seul à l'étape supérieure ?
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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyMar 30 Juil 2013 - 16:14

Caïus tua le nouveau-né de sang-froid. Orlin le regarda faire sans éprouver la moindre compassion. Qu'il s'amuse donc ! Ensuite il le prit violemment par le coup et le plaque contre le mur de l'église. Sa gorge était complètement obstruée, il ne pouvait plus ni respirer, ni parler, ni crier.

Caïus
Tu viens de me rappeler pourquoi on ne laisse pas sortir les jeunes en mission avant plusieurs années.Et moi qui pensais que tu avais compris que tu nous dois respect et obéissance... Et qu'il ne doit plus rester en toi la moindre once de compassion envers les humains ! Mais je vois que tu as besoin d'une piqûre de rappel.

Il le reposa par terre et le traina vers le presbytère, à quelques mètres de là. En entrant Orlin découvrit le curée de la paroisse mort, le coup brisé et vidé de son sang. Ce n'est pas tout, il y avait aussi plusieurs autres vampires. Orlin reconnu les odeurs : Santiago, Afton, Démétri et quelques autres. Mais il y a encore autre chose. Un humain vivant. Il devait saigner. Il sentait particulièrement bon, une délicieuse odeur de pain chaud, juste sorti du four. Orlin commença d'un coup avoir soif, très soif. Le cœur humain battait la chamade. Il entendait ses battements, des battements forts et rapides. Il était effrayé. Caïus le mena là ou il était détenu. Dès qu'il entra, Orlin n'eut même pas le temps de regarder ce qu'il y avait dans la pièce qu'il entendit qu'on hurlait son nom. Cette voix, Orlin la connaissait mais ne l'avait pas entendu depuis longtemps, depuis environ deux ans...
...
...

*Non ! Impossible ! Pas lui ! Pas ici !*

Le venin d'Orlin ne fit qu'un tour quand il découvrit qui était la malheureuse victime. Il se figea, complètement stupéfait, les yeux écarquillés. Il comprenait maintenant pourquoi il sentait si bon. Orlin le connaissait bien, même très bien. C'était son meilleur ami d'enfance Charles-Edward ! Mais que faisait-il ici, il était dans le Connecticut, à Bridgeport, lors de son départ ! Et la nouvelle de sa mort y était arrivée assez rapidement après sa transformation. Il n'avait quand même pas été assez stupide pour ne pas y croire et se jeter, comme lui, dans la gueule du loup !

Tout à coups Démétri s'empara d'Orlin, l’empêchant complètement de bouger et lui maintint les yeux ouvert le forçant à regarder toute la scène.


Charles-Edward
Orlin ! s'écria-t-il. C'est moi, Charles-Edward ! Tu... Qu'est-ce qui t'est arrivé ?! Ça fait des mois que je te cherche ! Je, je... Tes yeux...

Caïus l'interrompit brusquement d'un violente gifle. Orlin sursauta de stupeur ! Charles-Edward comprit la leçon baissa la tête et se tût. Orlin avait envie de hurler, de le cogner, de le fracasser, de l'anéantir, de le déchiqueter, de le torturer, de le détruire, de l'atomiser. Cependant il ne fit rien, même pas un regard noir, il savait que le moindre faux pas pourrait conduire à la mort de Charles-Edward. Il se contenta de rester stoïque, de regarder sans rien laisser transparaitre de ses émotions qui fusaient pourtant à l'intérieur de lui.

Caïus
Aucune compassion pour cette sous-espèce, Orlin... C'est une des choses les plus importantes ! Le cadeau de l'immortalité t'a été fait, ce n'est pas pour que tu le gâches avec des états d'âmes ridicules.

Caïus s'empara alors d'un couteau et le fit lentement glisser sur la joue de Charles-Edward. Un ruisseau de sang se mit alors à couler le long de sa joue et l'odeur devint 10 fois plus forte. Orlin ravala le venin qui lui monta à la bouche. Il était complètement choqué par ce qu'il voyait. Caïus posa ensuite le couteau en commença à le frapper violemment un peu partout. Charles-Edward plia sous tous ses coups, il hurlait, pleurait même de douleur. Il avait les yeux noyés de larmes mêlées à son propres sang, le visage inondé. Des hématomes commençaient à apparaitre un peu partout sur son corps. Et ils se tordaient de douleur. Orlin, n'en pouvait plus, ça c'était trop ! S'il avait su ce qui l'attendait après, il aurait torturé ce bébé sans le moindre état d'âme. Il regrettait même très amèrement de ne pas l'avoir fait quand il en avait eu l'occasion, ce qui aurait peut-être pu éviter tout cela. Il avait compris maintenant ce qu'on attendait de lui. Il ne suffisait pas d'accomplir les missions qu'on lui confiait ; il fallait aussi se montrer cruel, sans pitié, il fallait craindre le clan Volturi, et lui encore plus vu qu'il était le fils de Caïus. Tous ces petits trucs qu'on attendait de lui en plus et qu'il n'avait pas compris. Tous ces petits détails qui faisaient la différence et qu'il avait été incapable de saisir jusqu'à présent tellement une personne avec tous ces traits de caractères réunit lui paraissait inconcevable. Caïus daigna à arrêter et se tourna vers lui. Orlin était complètement abasourdi et ne pouvait détacher son regard de son meilleur ami qui souffrait.

Caïus
Te sens-tu capable de poursuivre et de devenir enfin celui que tu dois être ? Ou dois-je passer seul à l'étape supérieure ?

Sans détourner le regard, Orlin acquiesça de la tête. Démétri le lâcha et le jeune vampire marcha vers sa victime lentement. Charles-Edward était complètement assommé par la douleur, il était déjà à demi inconscient. Ce n'était pas le moment d'avoir des état d'âme. *Dis toi que ce n'est qu'un humain comme les autres. Tu en as déjà tué tellement. Un de plus ou un de moins ça ne fait aucune différence. Et puis tu le connais, c'est Charles-Edward. Tu sais qu'il ne voudrait pas que tu gâches cette chance pour lui. Tu as la possibilité de tout avoir : une famille, un amour, du pouvoir, être craint de tous. C'est là juste devant toi tu n'as qu'a tendre la main pour l'avoir. Et dis-toi que tu as ton don et qu'il te pardonnera. Il t'a toujours pardonné, même quand tu lui as fait les pires monstruosités. Rappelles-toi le camping dans le Montana et le jeu avec sur la plage de galets...*

Orlin ne se dirigea pas tout de suite vers Charles-Edward. Il savait que s'il continuait comme son père l'avait fait ça ne suffirait pas du tout. Il prépara alors la suite des hostilités. Il brancha le gaufrier et le laissa chauffer. Ensuite il mit de l'huile à bouillir et sortit le chalumeau culinaire. Le temps que tout se mette en place, Orlin reprit la volée de coups qu'avait débuté son père. Il réussit après un effort inhumain à ignorer les cris dans la pièce en renfermant son esprit sur lui-même. La température monta. Le gaufrier et l'huile devraient bientôt être prêts. Orlin se décida alors à passer au niveau au-dessus. Il ôta le haut de Charles-Edward qui se retrouva torse-nu. Puis il se saisit d'un couteau et positionna la lame froide sur son dos, parallèle à sa peau. Puis la fit lentement glisser sous sa peau. La déformation qu'elle provoquait était visible. Il la fit se balader dans la plait pendant une ou deux minutes. Charles-Edward hurla à s'en arracher les poumons. Voyant que la plaie commençait à saigner abondamment.  Il retira vite la lame et s'empara du chalumeau de cuisine : il cautérisa la blessure.

Ça y est le gaufrier était chaud, il était temps de s'en servir. Orlin, lui détacha une main et la plaça dans l'appareil. Charles-Edward essaya de se débattre en vain. Il referma l'énorme mâchoire d'acier sur son membre prisonnier et verrouilla le tout avec un élastique. Puis il se saisit de la petite casserole d'huile bouillante et la versa très délicatement sur sa jambe droite. Inutile de décrire la réaction du jeune humain, je vous laisse imaginer. Orlin se sentait malgré tout sali. Ça aurait été n'importe qui d'autre il n'aurait eu aucun remords, mais là c'était Charles-Edward ! Charles-Edward ! Charles-Edward ! Il espérait de tout son cœur qui le pardonnerait comme il l'avait toujours fait. S'il avait fait ça, c'était pour lui sauver la vie. Il espérait qu'en faisant ça, il soit transformé. S'il mourrait à cause des Volturis, il ne s'en remettrait probablement pas.


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Damon Raven

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MessageSujet: Re: Ce que tu vaux [PV Orlin]   Ce que tu vaux [PV Orlin] EmptyLun 12 Aoû 2013 - 20:46

Orlin ne baissa pas les yeux, hochant la tête. Il se décidait enfin. Caïus esquissa un sourire satisfait, et s'écarta légèrement. Pourvu qu'il ne le déçoit plus, c'était tout ce qu'il demandait ! Il avait besoin d'un fils fort, utile, obéissant. Obéissant, surtout, pour qu'il puisse lui faire confiance et l'envoyer en mission. Démétri le relâcha, puis il se dirigea lentement vers sa victime.

Victime qui n'était plus très réveillée, par ailleurs. A moitié inconscient, il se laissait pendra par les poignets, les vêtements déchirés et imbibés de sang. Il avait une très bonne odeur, pas aussi délicieuse que certains qu'on voyait parfois, mais tout de même. Il respirait lourdement, avec un rythme cardiaque élevé. Caïus sourit, d'un air sournois et dangereux.

L'humain ne mourra pas, de toute façon, même s'il était amusant de le faire croire à Orlin. Aro avait déjà prévu un plan, qui impliquait le jeune Charles-Edward, Orlin et les jumeaux. LES jumeaux, oui... Il sourit de plus belle, jubilant comme un enfant. Personne ne le savait, mais Alec n'était pas mort. A la fin d'un combat, Caïus et un autre garde l'avait maîtrisé puis traîné de force à Volterra. Depuis des mois, il était pieds et poings liés dans un placard, soigneusement enfermé.

Caïus avait pris un immense plaisir à l'attacher et le bâillonner, s'assurant qu'il reste tranquille. Il avait d'ailleurs été impressionné par le nombre d'insultes et de jurons que le jeune Volturi avait hurlé avant qu'on ne lui mette un bandeau sur la bouche. C'était si amusant ! Il aimait parfois aller le voir, juste pour le plaisir de le voir réduit à l'impuissance la plus totale, cédant chaque jour un peu plus au désespoir.

Il croisa les bras, observant distraitement Orlin qui torturait son meilleur ami. Il ne se débrouillait vraiment pas mal, le gamin ! Un bon point pour lui. Les bras croisés, appuyé contre la gazinière, Caïus était parfaitement décontracté et détendu, une fois n'est pas coutume. au bout d'un moment, il leva la main pour stopper son fils, alors que l'humain n'avait même plus la force de crier.

- Démétri, Afton, détachez-le et enfermez-le dans un des cachots de Volterra. Sans le tuer.

Il attendit que tout le monde soit parti pour faire signe à son fils d'approcher. Posément, il lui expliqua la suite du programme, puis le renvoya lui aussi à Volterra. C'était parfait. Il avait hâte d'observer la suite des opérations...
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