La nuit continuait son court. La lumière de la lune et des étoiles rayonnaient dans la chambre de la petite Lilwen Volturi. La couleur pâle des rayons de l’astre de la nuit caressait le visage de l’enfant comme la main d’un ange qui tentait de consoler cette petite... Cela faisait maintenant un petit moment que les nuits de la demi-soeur de Bella était emplit de cauchemar... Une peur immense envahissait son coeur... Une peur si grande qu’elle hantait les nuits, les jours, les pensées et les paroles de la fille de Renée.
La brise légère du vent de nuit passait à travers la fenêtre entrouverte de la pièce et soufflait sur le visage de l’enfant... Cette sensation terrestre se transformait dans le cauchemar de Lilwen en une immense tornade qui aspirait ses parents et les éloignaient pour toujours d’elle.
Lilwen: - NON MAMAN... PAPA... NON... NE MOURREZ PAS... NON...
Ces cris venaient de sortir du corps endormit de la fille de Marcus. Ces paroles étaient comme une brisure dans le silence nocturne du château de Volterra. Personne pourtant ne réagit à ces sons échappés d’un cauchemar qui ne voulait pas quitter le coeur de l’enfant. Cela faisait déjà trois semaines que les nuits de Lilwen étaient habités par ses songes qui agissait comme un poison sur le moral de l’enfant et sur son caractère plutôt joyeux que l’on lui connaissait habituellement.
Lilwen: - NON... MAMAN... PAPA... NON...
Ces cris venaient de tirer Lilwen de son sommeil... La petite venait de se redresser rapidement et des sueurs froides coulaient le long du visage de l’enfant. L’angoisse, la peur, les larmes commençaient à prendre le dessus de la petite... Sans vraiment réfléchir, Lilwen se leva et se dirigea là où elle entendait du bruit. Trouver une personne de son entourage était essentielle à ce moment précis de la nuit... C’était la seule solution pour que l’enfant puisse se rendormir et recommencer son cauchemar qui se jetterait sur elle comme la misère sur le monde.
Une fois dans la salle du trône... Qu’elle ne fut pas l’horreur que vit Lilwen... Son père, son propre père en train d’ôter la vie à un homme...
Lilwen: -Pap...
Elle resta alors sur place comme tétanisé par la vision d’horreur qu’elle venait d’avoir... Non ce n’était pas possible.