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 Car tu es hybride

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MessageSujet: Car tu es hybride   Car tu es hybride EmptyLun 2 Juin 2014 - 12:22

[Ecrit avec Marylou !]

Rosalie avait passé la journée entière à chasser dans les bois, seule, afin de pouvoir réfléchir et faire le point. Elle voulait prendre l'air, fuir un moment la villa et son atmosphère assez lourde. Avant de partir, elle s'était assurée que Ashley était bien occupée avec Emmett et Renesmée, puis avait échangé robe et escarpins contre une chemise légère et un pantalon, avec des tennis. Elle avait ensuite attaché ses longs cheveux blonds et s'était élancée dans la forêt. Elle n'avait pas vraiment soif, mais besoin de courir et d'être un peu seule, de s'isoler un moment afin de revenir avec les idées claires. Il s'était passé beaucoup de choses, dernièrement. On aurait pu croire qu'avec leur retour ici, la situation se calmerait un peu, mais ce n'était pas le cas du tout. Au contraire, tout continuait de s'enchaîner à une vitesse effroyable, à croire que la vie refusait de leur accorder un peu de repos.

Ce déménagement à Forks ne l'enchantait guère, elle devait l'avouer. Revenir ici, être obligés de se cacher à nouveau, faire attention aux endroits où ils courraient et chassaient, ne pas se faire remarquer... Elle ne pouvait même plus sortir et emmener Ashley dans des fêtes foraines ou des endroits qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de visiter à cause de sa maladie. Il ne fallait pas se montrer ! En plus de ça, Rosalie avait perdu son travail à l'orphelinat de Beith, obligée de démissionner, et voir tous les petits venir lui dire au revoir lui avait déchiré le cœur.

Mais ça ne s'était pas arrêté là, oh non. Maintenant, il y avait aussi ce Nahuel, qui avait réussi à se faire haïr par la moitié de leur famille en moins de deux minutes, surtout par Bella - comme c'est étonnant - et qui avait mise Marylou enceinte. Bon, à présent, ils savaient que c'était possible... Nessie pouvait être tout à fait rassurée ! Rosalie finit par s'arrêter au sommet d'une falaise à pic, les yeux dans le vague. Enceinte. Elle posa les deux mains sur son ventre, ne bougeant plus durant un long moment, ses yeux la brûlant. Elle ne l'aura jamais été. Ne le sera plus jamais. Elle pouvait combler son besoin de s'occuper d'un enfant, mais pas celui de porter et donner la vie. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était d'aider celles qui le pouvaient encore.

En rentrant à la villa, elle entendit de drôles de bruit venant de la chambres d'amis, où dormait Marylou. Inquiète, elle descendit et la trouva à genoux devant les toilettes, dans la petite salle de bain au fond de sa chambre. Elle pencha la tête pour vomir, plus pâle que jamais. Rosalie vint s'asseoir à côté d'elle et ramassa ses cheveux, les lui tenant. Marylou tremblait comme une feuille.

- Comment te sens-tu ?

Marylou - On a mal... Et on a grossi, regarde !

Elle souleva son haut et Rose put voir que, effectivement, elle commençait déjà à prendre du ventre. Très peu, mais tout de même. L'hybride eut de nouveau un hoquet, avec une grimace de douleur. Inquiète, Rosalie chercha à savoir si Carlisle était encore là, mais il devait déjà être parti à l'hôpital pour effectuer ses recherches. Et Nahuel ne venait plus ici. Elle passa un bras autour des épaules de Marylou, la couvant du regard.

Marylou - On a mal, gémit-elle à nouveau. C'est normal ?

- Je vais t'emmener voir Carlisle.

Elle l'aida à se relever, et lui fit enfiler une veste et des chaussures, puis la soutint, la portant presque. Qu'elle soit si mal n'était pas normal, pas normal du tout. Et elle avait peut-être une côte cassé, comme Bella ! Elle dit aux autres de ne pas s'inquiéter puis partit avec Marylou, l'emmenant à l'hôpital. Elle conduisit assez lentement pour ne pas secouer la jeune femme, qui était repliée sur elle-même, les bars serrés autour de sa poitrine et de son ventre. Rosalie se gara dans les bois, puis porta Marylou jusqu'à l'hôpital, se faufilant discrètement à l'intérieur. Elle alla jusqu'au petit laboratoire où travaillait son père, puis referma soigneusement la porte à clé, éteignant la lumière du couloir. Déposant Marylou sur un brancard, elle appela le médecin.

- Tu peux l'examiner ? Elle ne va vraiment pas bien... Je dois appeler Nahuel ?
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MessageSujet: Re: Car tu es hybride   Car tu es hybride EmptyJeu 5 Juin 2014 - 11:13

[Les éléments sont fournis par l’équipe des MJ. RP CONTEXTE.]

Si Carlisle avait choisi ce genre d’existence, c’est bien parce qu’il ne cautionnait pas le meurtre gratuit d’humains. Il l’avait refusé lors de sa vie humaine, il le refusait aujourd’hui, et était donc parfaitement dégoûté de voir ce qui était arrivé à Elena… Lorsqu’il s’était rendu à l’hôpital, la première nuit de leur travail collaboratif, elle ne s’y trouvait plus. Il restait juste son odeur, ainsi que l’odeur d’une autre humaine. S’était-elle fait surprendre, devant vider les lieux ? Il avait essayé de la joindre, sans y parvenir, puis était tout de même resté travaillé, après s’être assuré que plus personne ne traînait dans les parages, avoir fermé à clé, et baissé la lumière au maximum afin de n’attirer aucun visiteur. Elena allait sans doute l’appeler à son tour, pour savoir si elle pouvait revenir… Laissant son portable sur la paillasse, il avait poursuivi les recherches, mais aucune trace de sa collègue humaine. Pas plus que la nuit suivante.

Puis la nouvelle était tombée. Elena, pour avoir commis plusieurs erreurs, avait reçu la visite d’un des gardes Volturi, et en était morte. Il en était resté figé pendant quelques minutes, la gorge serrée, en imaginant quels avaient pu être les derniers instants de sa vie. Peine, douleur, terreur… Morte si facilement, car elle était humaine et qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur. C’était immonde. Il repensait à Agenore, si souriant et confiant, si heureux de mener ses recherches, entouré de vampire. Que dirait-il si on lui signalait qu’une de ses « collègues » du Réseau avait été tuée si facilement ? Sans doute pas grand-chose… Il serait plutôt du genre à hausser les épaules en déclarant « Et ouais, c’st la vie ! » puis oublierait l’information à peine deux minutes plus tard, comme s’il ne s’était rien passé.

Carlisle soupira longuement en regardant la chaise vide en face de lui. Il se demandait si les Volturi allaient au moins prendre la peine de faire rapatrier le corps d’Elena jusqu’à son pays natal, afin qu’elle repose aux côtés de sa famille. Il ignorait pourquoi, mais il avait comme un doute… Se pinçant les lèvres, il se replongea alors dans son travail. Voilà des jours qu’il cherchait inlassablement, maintenant seul, dans l’espoir de trouver le petit élément qui conduirait à la victoire. Quelques jours après la mort de la pauvre Elena, il avait alors songé à une autre piste. Les EDL n’avaient pas de point faible, physiquement, ou si peu que ça en devenait risible. Ils guérissaient très vite et étaient pourvus d’une endurance extraordinaire, sans compter la vitesse à laquelle ils pouvaient grossir leurs rangs. Mais pouvait-on alors les frapper de l’intérieur ?

Usant des échantillons et données médicales que les Italiens lui envoyaient régulièrement, il avait alors commencé à travailler sur le génome de ses bêtes. Il fallait comprendre d’où venait la malédiction, et travailler dessus. On pouvait créer une arme bactériologique qui ne toucherait que les loups et les anéantirait, et pour de bon cette fois. C’était un travail horrible, et Carlisle devait se raccrocher au souvenir de Nessie et Marylou revenant blessées à Beith pour être capable de poursuivre. Une journée, Agenore l’appela alors. Il travaillait sur le même axe, dans son laboratoire de Naples.

Agenore – Allô, toubib ? T’es sur ton ordi ? Je mets la webcam.

– Vas-y.

Il tourna l’écran d’ordinateur vers lui. Il faisait nuit, en Italie, et le scientifique humain semblait encore plus excité qu’à son habitude, exploit. Il lui montrait des résultats d’examens, une série de graphiques, et d’autres données. Carlisle se pencha, le cœur au bord des lèvres. Il lu tout ce que Agenore lui présentait, serrant les dents. C’était une avancée majeure, mais… Il regarda ses propres résultats, les croisant avec ceux de l’Italien durant un moment. Avec tout cela, ils avaient quelque chose, c’était indiscutable, mais serait-ce suffisant ?

– De quoi es-tu parti ?

Agenore – Le virus de la peste pulmonaire.

– Charmant…

Agenore – Ouais, mais c’est génial ! Avec ce que tu as trouvé toi, on peut créer un nouveau virus, et l’injecter aux EDL. Ce serait la fin de la guerre, Carlisle.

Le médecin resta silencieux. Oui, ce serait la fin de la guerre, mais on ne pouvait lui demander de créer en souriant un virus qui allait anéantir des centaines de personnes, même des loups. Il voulait guérir les gens, lui, pas les exterminer. Son métier était de soigner, pas de rendre malade. Il se mit néanmoins au travail, restant en liaison avec l’Italien – complètement timbré, selon lui, mais c’est un détail – et faisant tout pour avancer le plus vite possible.

La nuit était déjà avancée, lorsqu’on frappa à la porte. Il tourna la tête et vite Rose arriver, Marylou dans les bras. Elle l’allongea sur un brancard, alors que Carlisle reposait délicatement le tube à essais qu’il portait. Son regard fit la navette entre les tubes à essais et Marylou, bien vivante, enceinte… Non. Non, non, non.

Rosalie – Tu peux l'examiner ? Elle ne va vraiment pas bien... Je dois appeler Nahuel ?

– Non ! Fais-la sortir tout de suite. Maintenant.

Eux étaient des vampires, ils ne risquaient rien, mais pas Marylou. Il rouvrit la porte et poussa l’hybride dehors avec sa fille. D’accord, ce nouveau virus n’était pas encore tout à fait prêt, d’accord il n’allait toucher que les loups, mais Marylou l’était à moitié. Prendre des risques était complètement inutile. Il se leva soigneusement les mains et changea de blouse, tout en observant Marylou.

– Qu’a-t-elle ?

Il enfila des gants, juste au cas où il restait des traces, puis l’examina. Elle était épuisée, et il se doutait qu’elle devait mal dormir, n’ayant jamais eu d’enfants et ignorant comment se mettre. Elle n’avait rien de cassé, mais ce qu’elle présentait étaient les symptômes habituels de jeunes femmes fragilisées par la grossesse. Marylou n’avait que six ans, après tout. Sans compter que l’enfant se développer vite, d’où la douleur.

– Bon, il faut surtout qu’elle se détende… Les débuts sont plus douloureux. Et appelez-moi avant de venir ici, je travaille sur des souches assez dangereuses pour qui n’est pas un vampire.

Il sourit doucement à Rosalie pour la rassurer. Elle couvait beaucoup Marylou, depuis qu’elle l’avait rencontré, comme elle couvait Ashley. Il était cruel qu’elle ne puisse elle-même ne plus avoir d’enfants… Il lui parla un peu, prenant des nouvelles des autres membres de la famille, ignorant qu’un autre drame se tramait dans son dos. Sur la paillasse, les cellules abandonnées commençaient à se multiplier, à muter, le tout à une échelle microscopique, même pour un vampire. Des cellules qui s’étaient d’ores et déjà accrochées aux vêtements de Carlisle, Rosalie, et Marylou, le peu de temps qu’ils étaient en leur présence…

– Fais-lui un bain chaud pour la détendre, à la maison. Tu peux appeler Nahuel, à condition qu’il ne s’écharpe avec personne à la maison, d’accord ? Je rentrerais plus tard… Appelle-moi s’il y a un problème.
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MessageSujet: Re: Car tu es hybride   Car tu es hybride EmptyJeu 5 Juin 2014 - 21:23

Carlisle – Non ! Fais-la sortir tout de suite. Maintenant.

Elle sursauta légèrement et lui jeta un regard éberlué. Quoi ? Il ne voulait pas la soigner ? Ou même l'examiner ? C'était nouveau, ça ! Puis elle comprit en voyant les tubes à essais et les fioles de verre sur la paillasse, devant lui. Il devait utiliser des produits dangereux... Elle repoussa les jambes de Marylou bien au milieu du brancard, puis la remit dans le couloir avec son père, avant d'entrer dans une autre salle. Elle s'inquiétait énormément pour la jeune hybride. Et si elle était tombée malade ? Ou que quelque chose n'allait pas avec le bébé ? Il ne fallait pas qu'elle perde son enfant, c'était inimaginable ! La pauvre... Rose espérait que ce n'était rien, ou que Carlisle allait pouvoir la soigner. Ensuite, lorsqu'elle ira mieux, Rose l'accompagnera s'acheter de nouveaux vêtements, avec Alice. Les habits qu'avaient Bella ne lui convenait pas, sa grossesse était moins rapide. Et puis, selon Alice, les "couleurs ne convenaient pas à son teint". Rosalie était moins branchée vêtements et faisait donc confiance à son jugement.

Elle attendit que Carlisle termine de se préparer, restant près de Marylou en lui lissant une boucle de cheveux, avec un sourire. Tout allait bien se passer, tout va bien. Pour le moment, elle restait chez eux car Carlisle voulait surveiller l'évolution de sa grossesse, mais bientôt, elle formera un véritable couple avec Nahuel. Ils vivront ensemble, ils seront heureux. Elle se demandait où ils allaient pouvoir s'installer. Elle doutait qu'ils s'installent à Forks, ce n'était pas le meilleur endroit pour enlever un enfant. Carlisle se pencha enfin sur elle et Rose s'écarta d'un pas.

Carlisle – Qu’a-t-elle ?

Rosalie lui expliqua en quelques mots, alors qu'il l'auscultait. Elle ne semblait rien avoir de cassé, mais on ne sait jamais. Elle se souvenait que Bella avait eu plusieurs côtes cassées, et qu'elle ne s'en rendait parfois pas tout de suite compte. Mais Marylou était plus solide, non ? Mi-vampire-, mi-louve, elle devrait logiquement avoir moins de soucis que Bella. Elle se rapprocha à nouveau, rassurée par l'air plus paisible de Carlisle. C'est qu'il n'y avait pas de problèmes, au moins. En rentrant, Rose allait lui faire couler un bain chaud puis l'inciter à se reposer. Et sans doute appeler Nahuel, tant pis si les autres ne l'aimaient pas. Il faisait du bien à Marylou, et cet argument l'emportait sur tous les autres.

Carlisle – Bon, il faut surtout qu’elle se détende… Les débuts sont plus douloureux. Et appelez-moi avant de venir ici, je travaille sur des souches assez dangereuses pour qui n’est pas un vampire.

Elle tourna la tête vers la porte du laboratoire, dubitative. Des souches dangereuses ? Dans un laboratoire comme ça ? Ce n'était pas un peu dangereux ? Il lui demanda alors des nouvelles de la famille. Il était vrai qu'ils se voyaient peu, depuis qu'il avait accéléré ses recherches. Elle discuta à voix basse tout en massant un peu Marylou au cou pour la détendre. Ils allaient s'occuper d'elle, elle n'était pas toute seule ! Et dans quelques mois, elle aura son bébé dans les bras, un tout petit bébé, terriblement mignon, et qui fera son bonheur.

Carlisle – Fais-lui un bain chaud pour la détendre, à la maison. Tu peux appeler Nahuel, à condition qu’il ne s’écharpe avec personne à la maison, d’accord ? Je rentrerais plus tard… Appelle-moi s’il y a un problème.

– D'accord...

Elle aida Marylou à se relever, puis l'accompagna jusqu'à la voiture, en la soutenant. Tout allait bien se passer ! Juste avant de démarrer, elle appela Nahuel pour qu'il les rejoigne à la villa. Elle rentra, puis rassura les autres, leur répétant ce qu'avait dit Carlisle. Lorsque Nahuel arriva, elle les laissa en tête à tête, rejoignant Ashley afin de passer du temps avec elle. Voir son petit amour l'apaisa instantanément, lui rendant le sourire. Il suffisait qu'elle voit sa fille pour avoir le cœur réchauffé, pour se sentir bien. Elle l'occupa tout le reste de la nuit, confiante et heureuse.


Les jours qui suivirent, Rosalie continua d'aider Marylou dès qu'elle en avait besoin. Carlisle n'était quasiment plus là, car il travaillait avec les Volturi, dans un dernier combat contre les EDL, d'après ce qu'elle avait comprit. En rapport avec le virus qu'il avait trouvé. Assise dans le salon, Rosalie essayait de lire un magazine sur des voitures depuis dix bonnes minutes, mais elle n'était pas concentrée. D'ordinaire, elle arrivait à se couper de tout, mais aujourd'hui, le plus petit bruit devenait gênant. Elle se frotta le front, agacée, mais la une douleur perça soudain. Elle grimaça. Les vampires pouvaient avoir mal à la tête, maintenant ?

– Emmett, souffla-t-elle.

Il fut presque instantanément près d'elle, et la prit dans ses bras. Elle se blottit contre lui, fermant les yeux, alors qu'il lui demandait ce qui se passait, en lui frottant doucement le dos. Elle finit par lui marmonner qu'elle avait mal à la tête. Il y eut un silence, un très grand silence, puis il éclata brusquement de rire, croyant sans doute qu'elle lui faisait une blague, un rire si fort qu'il réussit à ameuter toute la famille. Elle s'écarta brusquement et plaqua les deux mains sur ses tempes, tombant à genoux.

– Arrête ! s'écria-t-elle.

Emmett cessa aussitôt de rire, s'en étranglant à moitié. Elle reprit son souffle, alors qu'il se précipitait sur elle et se mettait à genoux, lui prenant les bras, comme pour vérifier si elle était blessée. Le reste de la famille était arrivé, avec diverses expressions, de l'inquiétude à l'incompréhension. Elle se releva en se arccrochant à Emmett, un peu sonnée.

Bella – Tu... Mais un vampire peut avoir mal à la tête ? D'accord pour Alice, mais Rose...

Rose grogna comme un ours et lui jeta un regard noir.

– Tu te crois drôle ?! cria-t-elle.

Elle ferma les yeux une seconde, alors que Emmett semblait tout prêt à la soulever et à l'emmener voir Carlisle à son tour, en vitesse. Sauf qu'il était parti ils ne savaient où, et que c'était pas grave, de toute façon.

Bella – Drôle ? Je cherche à comprendre, je n'ai rien fait ou dit, là !

Elle leva les yeux au ciel et serra les dents. Elle avait toujours mal, et ne comprenait pas ce qui se passait. Se raccrochant plus fort à Emmett, elle se rendit alors compte qu'elle voyait floue. Ouh là. Non, du calme. Elle devait sûrement halluciner... Oui, c'était ça, elle devait être trop tendue, voilà tout. Elle fourra son visage dans la chemise de son mari, qui était à présent totalement paniqué, et qui ne cessait de lui demander ce qui lui arrivait.

– Tout va bien, murmura-t-elle.

Elle entendit tout à coup crier de la chambre d'amis, par Nahuel, que Marylou était bourrée de fièvre et qu'elle n'arrivait presque plus à bouger. Oubliant aussitôt ses propres problèmes, Rosalie se précipita dans la chambre, allant s'agenouiller près de Marylou et du lit.

– Tu as déjà pris un médicament ? De quoi as-tu besoin ?
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