Nouvel Horizon
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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Pas la peine de bavarder !

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Alex Louis Armstrong

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Alex Louis Armstrong


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MessageSujet: Pas la peine de bavarder !   Pas la peine de bavarder ! EmptyVen 22 Aoû 2014 - 17:25

Emmett se retourna lentement dans le lit, complètement hébété, et se frotta lentement les yeux. Il avait mal partout, comme s'il venait de se faire très soigneusement écraser par des débris de maison, qui avait joué au trampoline sur son pauvre corps. Il remua un peu, se sentant plus faible que jamais, clignant des paupières. Il marmonna quelque chose d'intelligible, épuisé, incapable de bouger plus que le petit doigt et referma les yeux. Dodo, maman, encore un petit peuuu ! Il s'étira comme un très gros chat sur son fauteuil, puis reprit peu à peu conscience de la réalité. Ce fut comme si il avait reçu un violent coup d'électricité dans tout le corps car il se redressa d'un bond, le souffle court. Il se souvenait de tout, maintenant ! Lui et Rose qui avaient filé au-dehors dès l'annonce de Carlisle. Le remède. La seconde transformation. Ashley couchée dans sa chambre, Rosalie qui s'était mise dans le canapé près d'elle, lui ici, afin que chacun puisse redevenir humain sans gêner l'autre. Humains. Humains ! Il sauta aussitôt du lit puis vacilla, beaucoup, beaucoup trop, battant des bras pour garder son équilibre, avant de s'écraser par terre dans un gros boum tonitruant qui secoua toute la maison.

Sonné, il resta un moment à plat ventre par terre, trouvant soudain la moquette très confortable. Aïïïïeuuh ! Purée, il s'était fait mal ! Il se redressa tant bien que mal, ayant juste le temps d'entendre des pas, avant que la porte s'ouvre d'un coup, à la volée. Bella et Edward entrèrent, en demandant ce qui se passait, alors que lui s'était assis sur les fesses, rajustant sa veste comme si de rien n'était. Puis il les regarda, de son nouveau regard bleu ciel. Et bah quoi, il y avait eu un autre problème ? On se détend, il n'y avait pas le feu, ni de problème. Respire, Eddie, sœurette.

- Eh, faut frapper avant d'entrer ! lança-t-il avec un grand sourire. Et si j'étais en train de faire l'amour à Rose, hein ?

Bella semblait un peu choquée. Il éclata de rire et se releva, avec un effort surhumain, alors qu'elle le dévisageait. Il se tint au mur en reprenant son souffle, tanguant encore beaucoup. La terre avait décidé de ne plus être droite, aujourd'hui. Youps. Il rendit son regard à Bella, avec un immense sourire niais. Elle avait quoiii ? Même Edward était super bizarre, là ! Ouh là là, ils devraient apprendre à se détendre, ces deux-là, qu'est-ce qu'ils pouvaient être coincés, ça devrait même pas être permis. Bella lui fit encore de plus gros yeux.

- Pourquoi tu tires une telle tronche ?

- Oh, je ne sais pas moi, peut-être parce que tu es HUMAIN ! On parlait, nous, on ignorait que vous... Enfin, t'es humain, Emmett !

Il passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus. Ouais, il était humain ! Humain, youpi ! Il rit encore plus fort, comme s'il avait bu ou était drogué, s'accrochant à tout ce qu'il trouvait pour rester debout. Son cœur battait bien trop vite et il tremblait de tout son corps de géant.

- Parler de quoi ? Pas besoin de parler, ça sert à rien ! On a été voir Aro... Il nous donné des criminels, comme il sait qu'on a été végétariens. Et Marcus nous a ramenés ici pendant qu'on dormait. Et ouais, ça a marché ! Bon, ça fait très mal, mais on est vivants !

D'avoir tué un violeur assassin n'avait pas gêné Emmett le moins du monde. En plus, la soif ressentie était si forte qu'on ne pouvait pas ne pas boire, c'était trop irrésistible, trop impossible de ne pas le faire ! Et pas si perturbant que ça, au final. Ses dernières gorgées de sang, dernières minutes vampiriques, ses derniers instants de "non-vie". Bella regarda son marinouchet, puis lit, avec un air bizarre.

- Epargne-nous les détails, s'il te plaît... Et puis, tu devrais te recoucher, tu ne tiens même pas sur tes jambes.

Il haussa les épaules, puis fila une minute dans la chambre d'à côté. Il en revint avec Rosalie dans les bras, la posant de justesse sur leur lit avant de s'écrouler à genoux, avec la tête qui tourne. Elle était encore évanouie, mais son cœur battait. Plus de pâleur si cruelle, plus cette beauté mortelle. Oh, elle était toujours très belle, mais bien plus maintenant avec les joues roses et les longs cils, la poitrine qui se soulevait régulièrement. Il posa sa tête sur la couverture, près de celle de Rose, souriant tendrement.

- On est vivants, murmura-t-il.

Rose et lui, avec leur petite Ashley. Vivants et humains. Et surtout libre, à présents. Ils faisaient à nouveau partis du temps, en famille, libres ! Bella et Edward repartirent, comme ils étaient venus, refermant la porte. Lui attendit, tranquillement, serrant la main de Rose. Lorsqu'elle donna des signes de réveil, il se redressa pour être plus près d'elle.

- Tu viens d'éclore, ma rose, chuchota-t-il à son oreille.

Il l'embrassa dans le cou, se mettant à genoux à côté du lit, humain pour elle, pour eux, et jusqu'à la fin de leurs vies.
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MessageSujet: Re: Pas la peine de bavarder !   Pas la peine de bavarder ! EmptyMer 3 Sep 2014 - 12:05

Il y a bien des choses dont on peut rêver sa vie entière, tout en sachant qu'elles sont et resteront hors de notre porté, inaccessibles, et qu'on ne fera qu'en rêver durant l'éternité, jusqu'au moment où la mort viendra nous prendre pour de bon, et que l'on s(éteindra sans savoir pu toucher ses rêves du bout des rêves. Puis, il y a ces choses, qu'on a toujours vu irréalisables, et qui se mettent soudainement à portée. Il suffit alors de tendre le bras pour les attraper et les attirer à nous, sans songer aux conditions ni conséquences, sans se soucier de rien. Comme dans un grand, dans un immense rêve. On s'agite sans fin dans un monde noir et lourd, on est entravés, on ne respire plus. On se débat, on tente de lutter pour revenir à la vie et la lumière. Puis vient un nouvel espoir. jamais Rose n'avait cru revoir la lumière. Elle avait tout perdu si jeune, elle était restée coincée dans un monde froid, dans un enfer de noirceur, aussi glacial qu'elle-même l'était devenue, il n'y avait plus rien à espérer. Puis l'espoir était revenu, sur la promesse d'une nouvelle vie.

C'était une seconde naissance. Comme si elle était jusqu'ici rester enfermée dans la poche ventrale de sa mère, et que soudain, elle voyait la lumière, qu'elle tendait la main pour l'attraper, pour la rejoindre, pour respirer enfin par elle-même, pour accéder à la vie. Et voilà qu'arrivait ce miracle toujours merveilleux d'une naissance, qu'on respirait enfin, seul, qu'on voyait de ses propres yeux. Elle avait enfin été arrachée à son monde de noirceur et de ténèbres. Elle vivait. Après des dizaines d'années où le monde l'avait exclu, où elle n'avait ressenti que souffrance et regret, elle vivait enfin. Elle vivait, elles respirait, elle avait retrouvé la clarté et la lumière, la chaleur, la joie.

Elle s'éveillait lentement, enfin, après tant d'années à souffrir ce manque. Sa première vie, celle qu'elle avait perdu, revenait en filaments très fins dans sa mémoire. Elle se revoyait, petite, dans les bras de sa mère. Puis jeune fille, dans le jardin familiale. Puis femme, prête à se marier. Elle revoyait sa mère la coiffer doucement, dans sa chambre, devant un miroir, lui dire qu'elle était fière d'elle, et que toute la vie s'ouvrait à présent devant elle. sa mère qui lui disait de la prévenir aussitôt que Rose sera enceinte. Et elle-même sourire, affirmer qu'elle sera la première au courant dès qu'elle portera la vie. Et sa mère al serrer dans ses bras en lui disant que rien ne pourra lui faire plus plaisir que de la voir mère à son tour, qu'un enfant était le plus précieux des cadeaux. Elle ouvrit les yeux.

Emmett - Tu viens d'éclore, ma rose.

Elle sentait son cœur battre avec vigueur, avec plus de force qu'il ne l'avait jamais fait. Elle le sentait, sa poitrine frémissait, se soulevait sous sa respiration. Oui, elle respirait. Sa peau dégageait une chaleur étrange, pour elle qui s'était habituée au froid glacial de la mort. Elle posa lentement une main sur son cœur, alors que son mari l'embrassait dans le cou, puis des larmes de joie roulèrent sur ses joues. Elle se sentait si bien. Si vivante, chaude, avec un teint si normal, rose, et frais. Elle vivait. Elle tourna la tête vers Emmett, touchant du bout des doigts sa joue, effleurant ses paupières, ses yeux si beaux. Elle en oubliait le doré et noir qui les avait tenu si longtemps.Elle en oubliait la pâleur cadavérique et la beauté sauvage. Elle retrouvait enfin le petit garçon qu'il avait été, celui qu'elle avait vu dans ses yeux lorsqu'elle avait trouvé, celui qui ressemblait au petit garçon de son amie Vera.

- Je t'aime, murmura-t-elle.

Elle se redressa comme elle le put, s'effondrant à moitié, puis s'accrocha à son mari comme à une bouée. Ils devaient donner un beau spectacle, par terre dans les bras l'un de l'autre, mais elle s'en moquait. Elle se moquait de tout hormis Emmett, Ashley, et leur nouvelle vie. Même si le monde s'écroulait autour d'eux, elle n'aurait pas bougé d'un pouce. Elle se moquait même que le tout le reste de la famille choisisse de rester vampires alors qu'eux étaient humains. Depuis toujours, elle admettait sans honte qu'elle les aurait quitté sans un regard en arrière si elle pouvait redevenir humaine. Ils feront ce qu'ils veulent, elle s'en moquait bien. Elle serra Emmett dans ses bras, sans cesser de pleurer, passant des doigts dans ses cheveux noirs.

- Je veux partir avec toi et Ashley, dit-elle dans un souffle. Je veux que nous nous installions chez nous, juste nous trois. Je veux qu'on vive en véritable famille, sans plus d'histoire liée au surnaturel ou à quoi que ce soit. Je veux oublier les loups et les vampires. Juste nous trois, dans une maison à nous...

Rester ici lui semblait intolérable, à présent. Il y avait bien trop de souvenirs, bien trop de douleur et de regrets. Elle en voulait plus arpenter ces couloirs en se souvenant qu'elle avait tant souffert d'être vampire, tant regretté son humanité. Elle en voulait plus de mensonges ni de faux-semblant, elle ne voulait faire semblant d'être une autre. Elle avait envie de vivre au soleil, de rencontrer des personnes, de sortir et de s'amuser. Elle voulait retrouver du travail, emmener Ashley au collège le matin, et devenir mère. Même si elle ne devait plus voir les autres, même s'ils restaient tous vampires, elle voulait partir. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec les vampires. Chacun son monde, et ce n'était plus le sien.

- On pourrait s'installer, sourit-elle en l'embrassant doucement. Trouver du travail. Ashley pourra avoir des amies de son âge. Je veux être mère, enfin. Avec toi. Je veux un bébé avec toi.

Serait-elle plus en forme qu'elle tenterait tout de suite, mais ce n'était pas le moment. Elle se contenta donc d'embrasser son mari à pleine bouche, accrochée à lui, plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été depuis sa transformation.
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