Nouvel Horizon
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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Une crise n'est jamais loin !

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MessageSujet: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptySam 15 Nov 2014 - 22:58

Renesmée claqua la porte d'entrée en revenant de l'école, jetant dans un coin son sac de cours et sa veste trempée par la pluie. Week-eeeeend ! Elle esquiva de justesse son grand-père qui sortait de la cuisine et faillit percuter sa grand-mère qui arrivait juste derrière lui. Eh, oh là ! Attention quand on marche ! Ce genre d'incidents était plus régulier depuis que plus personne ne pouvait l'entendre débouler à l'avance, et s'écarter pour ne pas lui rentrer dedans. Elle courut jusqu'au salon, s'arrêtant dans un dérapage digne d'une patineuse sur glace professionnelle et se rétablit en battant des bras. La petite bouille de ses grands-parents étaient dans un siège de bébé, battant légèrement des pieds sous sa couverture, près de la cheminée. Renesmée trottina jusqu'à elle, pour lui sourire et lui faire des grimaces. Coucou, chérie ! Elle fit un bisou sur la joue toute chaude du bébé, qui gazouilla comme un oiseau. Elle était à croquer, cette choupinette, et elle ferait mieux de bien en profiter. Avec des parents aussi surprotecteurs...

Elle acheva son sketch tout à fait ridicule quand Esmée revint. Nessie fit un dernier bisou à la petite, puis courut vers les escaliers, montant quatre à quatre. Elle commença par aller se sécher les cheveux dans la salle de bain, puis alla dans la chambre de son petit frère. Il était allongé dans son lit, battant des bras vers le mobile au-dessus de lui. Elle se pencha et le prit dans ses bras, toujours aussi émue quand elle sentait ce petit corps chaud contre le sien, et l'embrassa sur le sommet du crâne. elle avait toujours rêvé d'avoir un petit frère à couver, protéger et câliner, et ce rêve s'était réalisé. Sentant sa couche humide, elle le coucha pour le changer, heureuse de pouvoir s'occuper de lui et de se comporter en une véritable grande sœur. Tout en enlevant sa couche trempée, elle entreprit de lui raconter sa journée au collège, un récit fort détaillé de son premier cours d'éducation sexuelle.

- Il faut se protéger ! C'est la règle d'or ! Tu vois, toi et moi, on est là parce que maman n'a jamais pensé à ça. C'est très courant, ce genre de trucs.

Elle lui mit une nouvelle couche, après l'avoir lavé avec des petites lingettes qui sentaient la lavande. Elle poursuivit sa lancée, tout sourire, tout en chatouillant son frère et en fredonnant parfois des comptines que tante Rose lui avait chanté, quand elle était petite. Une fois finit, elle reprit son frère dans ses bras et redescendit avec lui, plus doucement, pour retourner au rez-de-chaussée.

- En fait, tu verras que les adultes nous disent souvent des trucs qu'ils ne prennent même pas la peine d'appliquer eux-mêmes, ajouta-t-elle en s'asseyant dans le salon et en allumant la télé.

Les infos se lancèrent automatiquement sur un procès, l'un des premiers procès. S'ensuivit aussitôt le hurlement d'une femme, qu'on accusait d'être un vampire. Elle était totalement affolée, serrée par deux policiers qui la traînaient dans le tribunal, alors qu'elle criait plus fort que jamais. Et son autre grand-père était là... Charlie était là. A pointer un doigt accusateur sur elle, en la traitant de vampire devant les caméras, en hurlant qu'il fallait la brûler. Lindsay ferma les yeux dans son couffin, puis se mit à pleurer. Gabriel l'imita presque aussitôt, poussant des cris de détresse. Et Nessie, qui resta choquée un moment de voir son grand-père menacer cette femme en direct, éclata aussi en sanglots. Elle serra son petit frère contre son cœur, pour le rassurer, et se leva pour aller prendre la main de la petite.

- Là, ça va aller, balbutia-t-elle en faisant tout pour ignorer la télé. Maman ! cria-t-elle ensuite. Papi est un assassin !

Elle se blottit sur une chaise, à côté de la table où était posé le siège de Lindsay, en berçant doucement son petit frère. Le procès était en direct, à la télé. Ils entendaient tout... Elle ferma les yeux, protégeant Gabriel d'un bras, et tenant la main de la petite dans son autre main.

- N'écoute pas, murmura-t-elle à son frère. Ce n'est pas ton grand-père. Juste un criminel.
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Alex Louis Armstrong

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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptyMer 26 Nov 2014 - 17:09

Emmett bavait littéralement. Il avait la bouche grande ouverte, le regard allumé et gaga, la langue qui sortait à moitié, penché en avant sur sa chaise. Gagaaaaah.... Sa femme était trop beeeellle !!! Elle posait depuis bientôt minutes, sous l'œil du photographe qui la prenait dans tous les sens, dans une robe rouge qui épousait merveilleusement bien ses formes. Emmett avait complètement oublié qu'il était censé repartir avec leur fils, pour rendre visite à la famille. Il venait de déposer Ashley à l'aéroport, elle partait en voyage scolaire avec sa classe de collège, et avait ensuite amené sa belle, merveilleuse, fantastique femme pour le court-métrage où elle devait tourner, à Seattle, après avoir réussi un casting. Il aurait dû partir aussitôt avec son bébé, mais voilà, voir cette femme dans cette robe trèèès moulante l'avait freiné tout net. Il la regardait d'un air béat, comme s'il assistait là au plus magnifique spectacle au monde, souriant comme un allumé. Il lui fallut longtemps avant de s'arracher à ce spectacle et de reprendre le landau en main.

- Allez, mon poussin ! sourit-il largement à son fils de trois mois. On laisse maman travailler, et on va chez papi et mamie !

Il installa son fils dans la voiture, au-dehors, et démarra aussi sec, prenant la route de Forks. En chemin, pour occuper les trois heures, il mit un peu de musique et chanta tout le trajet, encouragé par les petits bruits que faisait son adorable bébé en souriant. Quand il sera plus grand, Emmett lui apprendra à chanter aussi, c'était décidé ! Lui-même avait une voix de ténor d'opéra, qui résonnait dans son corps très musclé de géant. Il était formidablement heureux, même si le mode s'agitait pour des conneries. Ashley grandissait, son fils était si mignon qu'il ferait fondre la terre entière, et sa splendide femme commençait à beaucoup intéresser les caméras, tandis que lui-même grimpait dans son boulot. Que demander de mieux, de plus génial encore ? Il sifflota, chatouillant la joue de son fils tout en conduisant.

Une fois arrivé à Forks, il prit le petit directement dans ses bars et fonça jusqu'à la porte pour éviter la pluie, ouvrant et entrant comme s'il était encore chez lui, tout excité de les revoir. Ça faisait quand même longtemps ! Il courut jusqu'au salon, où des cris s'élevaient, et entra avec un air triomphant, brandissant son fils à bout de bras comme le vieux singe avait brandit Simba, lançant d'un ton fort et joyeux :

- Je vous présente mon fils ! Il s'appelle Alec !

Le petit fit un "areuh" tout mignon qui le fit fondre, alors qu'il souriait de plus belle. Le petit ne semblait par perturbé d'être ainsi présenté, il avait déjà l'habitude, avec son père. Rose, elle, en faisait jamais ça, ayant bien trop peur de lui faire mal ou de le faire tomber. Bella lui faisait face, son propre fils dans les bras, le fixant avec de très gros yeux. Et bah quoi ? Il ramena son bébé plus près de lui, alors qu'il apparaissait on ne peut plus minuscule dans ses énormes bras, taillés comme des troncs d'arbre. Son bébé, trop chou, trop mignon, trop à croquer. Coucou, bébé, regarde papa !

- Alec ? J'ai mal entendu... Alec, comme... Alec ?

- Bah, ouais, évidemment ! Arrête l'alcool, frangine, ça te va pas du tout.

- Mais je bois pas ! Mais... Alec, quoi ! Alec, comme... Protège-toi, j'en connais un qui va être furieux.

Il éclata de rire, puis déposa avec une extrême douceur son bébé, allongé dans sa propre veste, alors qu'il essayait d'attraper ses pieds. Les mains libres, il fondit sur Lindsay pour la chatouiller, embrassa Bella sur les deux joues, ainsi que son fils, puis attrapa Nessie dans ses énormes bars pour la serrer contre lui, l'embrassant partout sur le visage. Il la serra contre lui, les yeux fermés, puis la relâcha, tout content, reprenant son fils contre lui. Il faisait plein de petits sons avec la bouche, et Emmett fondit un peu plus, tout joyeux de le tenir dans ses bras.

- Mais il va rien me faire ! Au contraire, il devrait être content ! C'est un beau prénom, non ?

- Heu... Je suppose. Je crois. Je sais pas. Désolée, mais j'ai l'image d'Alec Volturi en tête et j'ai du mal à trouver ce prénom... normal ou beau.

Il rit de plus belle, amusé de la voir hésiter. Mais si, c'était un prénom normal, et qui ira très bien à son fils ! Fils qu'il ramena à hauteur de son visage pour frotter son petit nez et le faire rire, heureux comme un roi, puis le recala dans ses bras, jouant avec lui.

- Mais ça lui va très bien, à mon bébé ! Hein, mon chéri ? Hein que tu aimes bien ton prénom ? Je te montrerais ta maman à la télé, tu verras, tu seras tout fier d'elle. Et toi, Bellanounette, tu deviens quoi ? Et les jumeaux ? Sont toujours aussi tendus ?
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptyVen 28 Nov 2014 - 22:44

Bella était plongée dans un de ses cours, à essayer de déchiffrer les lettres et les mots qui se suivaient les uns après les autres. La fatigue la gagnait de plus en plus, les nombreuses heures de sommeil volées par Gabriel se faisant ressentir maintenant qu’il se calmait petit à petit. Voilà un détail que la jeune femme avait oublié : les besoins humains. Lorsque Renesmée était née, ils étaient vampires et n’avaient pas besoin de dormir, manger, boire, se reposer… Mais ici, c’était différent. Et ils le sentaient. En plus de cela, leur fille grandissait beaucoup plus vite que Gabriel qui était humain. Lui grandissait normalement, vieillissait au jour le jour et ne prenait pas six mois d’un coup. Autant de petits détails qui faisaient que cette grossesse et cette naissance étaient différentes même si Bella avait acquis certains automatismes grâce à Renesmée.

Refermant son cours d’un geste sec, la jeune femme bâilla longuement à s’en décrocher la mâchoire, maudissant son souhait d’étudier la biologie. Oui, elle aimait ça, oui, elle avait suivi des cours plus poussés, oui, elle adorait chercher la solution, étudier les détails… Mais il y avait des jours ou elle en avait ras-le-bol. Bella passa automatiquement dans la chambre de Gabriel, en face de la leur, pour vérifier que tout allait bien. Il dormait encore à poings fermés, sa bouille rose, ses joues, son regard innocent… Ses lèvres s’étirant en un grand sourire inconsciemment, l’étudiante attrapa le baby phone en activant le premier de manière à pouvoir descendre l’esprit tranquille.

Rejoignant l’étage du dessous, Bella se remplit un verre de jus d’orange dans la cuisine pour se réveiller un peu lorsqu’elle entendit Renesmée ouvrir la porte d’entrée en balançant ses affaires çà et là sans s’en préoccuper davantage. Pas la peine de lui hurler dessus, qu’elle respire, elle était en week-end ! Elle lui dit bonjour mais ce « bonjour » fut étouffé par le léger cri de surprise de Carlisle et Esmée qui sortaient de la pièce et venaient de manquer de percuter la nouvelle-venue. Nessie… Aussi maladroite que sa mère, la pauvre. S’il y avait bien une chose que Bella regrettait d’avoir légué à sa fille, c’était sa maladresse. Pourquoi ne pas avoir eu la chance d’être plus adroite, comme son père ? Enfin, elle s’en accommodait… Ils étaient habitués à avoir des batteries de pansements à la maison depuis sa naissance – ou depuis qu’ils connaissaient Bella, plutôt.

Voulant rincer son verre, la jeune mère constata qu’il y avait de la vaisselle à nettoyer. Evidemment, et comme à chaque fois que l’on doit étudier ou travailler pour ses examens, elle eut une envie irrésistible de tout nettoyer. Pour rendre service, prise d’une frénésie ménagère, juste parce qu’elle le voulait. Et puis, plus honnêtement, parce que Bella en avait marre de bosser, mais elle n’allait pas l’avouer. Se retroussant les manches, elle se mit donc au travail, plus qu’heureuse d’avoir autre chose à faire, même s’il y avait plus rapide que la vaisselle à la main. Perdre du temps ? Mais nooon, pas du tout ! S’appliquant à nettoyer consciencieusement chaque ustensile, Bella fouilla le fond de l’évier pendant cinq bonnes minutes après avoir terminé ce qu’elle avait sous la main.

Bella – C’est tout ? lâcha-t-elle d’un ton dépité en regardant l’évier vide.

Bella s’essuya les mains et rangea toute la vaisselle avec un manque de motivation considérable, n’ayant plus du tout envie de travailler aujourd’hui, déçue d’avoir fini de tout nettoyer aussi vite. Bon, bah, quand il faut y aller… Ou pas. L’étudiante allait remonter lorsqu’elle entendit des cris de bébé. D’abord Lindsay, seule, puis Gabriel suivit très vite le mouvement. Qu’est-ce qui se passait ? Bella se précipita dans le salon et vit, avec horreur, les trois enfants en pleine crise, Renesmée tenant la main de la fille d’Esmée et Carlisle d’une main et son frère dans ses bras de l’autre. A la télévision, on voyait Charlie. Charlie, et l’Inquisition. Charlie à un procès. Charlie qui accusait une femme innocente d’être un vampire…

Nessie – Maman ! cria-t-elle ensuite. Papi est un assassin !

Automatiquement, Bella éteignit la télévision, ne voulant plus voir cette scène, ces images, et se précipita sur les enfants pour serrer Renesmée dans ses bras, prenant Gabriel ensuite pour le calmer en le berçant tandis qu’Esmée accourait vers Lindsay pour la calmer à son tour. Du calme, c’est fini. Ne plus paniquer, ne plus pleurer, c’était terminé… Charlie. Charlie… Elle ne le reconnaissait plus, il avait tellement changé. Il avait ses raisons, de bonnes raisons sans aucun doute, mais de là à tomber dans un comportement aussi extrême…

Bella – Du calme, murmura-t-elle. C’est fini, maman est là, vous ne craignez rien…

Mais rien à faire, ils pleuraient toujours. Bella continua à les bercer tous les deux, les serrant dans ses bras, les embrassant, luttant elle-même contre le choc qu’elle avait eu en voyant son père ainsi. Du calme, ça allait passer, ce n’était qu’un choc et rien de plus. Leur « papi » avait changé, mais ils n’avaient pas à s’inquiéter vu qu’ils ne le verraient plus… Sûrement, du moins.

Emmett – Je vous présente mon fils ! Il s'appelle Alec !



Bella se tourna vers son beau-frère qui brandissait un bébé d’un air triomphant. Elle avait bien entendu ? Mais non. Et quand était-il arrivé ? Qu’avait-il vu ? Depuis combien de temps les observait-il sans rien dire ? Et il annonçait ça comme ça ? Et puis… Et puis Alec ! Alec, quoi ! Elle n’avait pas bien entendu, si ? Elle espérait sincèrement avoir mal entendu, sinon une certaine personne ne le prendrait pas très bien…

Bella – Alec ? J'ai mal entendu... Alec, comme... Alec ?

Oui, bon, il y a sûrement une meilleure manière d’accueillir la nouvelle, il fallait sûrement se réjouir pour lui, être heureux… Mais, là, désolée, Bella n’était pas vraiment dans le même état d’esprit que lui. Ce n’est pas pour dire, mais elle était légèrement en train de gérer une crise, là ! Et lui, il débarque comme ça en annonçant qu’il avait un fils qui s’appelait Alec…

Emmett – Bah, ouais, évidemment ! Arrête l'alcool, frangine, ça te va pas du tout.

Bella – Mais je bois pas ! Mais... Alec, quoi ! Alec, comme... Protège-toi, j'en connais un qui va être furieux.

Emmett éclata de rire sans prévenir et… fit une succession de mouvements que Bella ne parvint même pas à suivre. Elle sentit son beau-frère l’embrasser sur les joues sans réagir, se laissant faire sans avoir le temps de riposter tant il allait vite. Pauuuuse ! Revenons en arrière deux minutes. Bella était tranquillement occupée à faire la vaisselle, Nessie était occupée à… elle ne savait plus quoi, elle jouait avec son frère et là, catastrophe. Charlie à la télévision, procès d’une femme qu’on accuse de vampirisme, début de crise, gestion de la crise… Et Emmett qui annonce qu’il a un garçon. Elle avait loupé un épisode, là, non ?

Emmett – Mais il va rien me faire ! Au contraire, il devrait être content ! C'est un beau prénom, non ?

Hein ? Beau prénom ? De quoi il parlait ? Aaaah, oui, son fils, qui s’appelle Alec. Bon, doucement, elle allait y arriver, ça faisait juste un peu trop d’un coup, il faut la pardonner.

Bella – Heu... Je suppose. Je crois. Je sais pas. Désolée, mais j'ai l'image d'Alec Volturi en tête et j'ai du mal à trouver ce prénom... normal ou beau.

Emmett rit de nouveau, comme si Bella venait de dire la bêtise du siècle. Mais c’était vrai ! Comment pouvait-on trouver ce prénom « beau » ? Techniquement, il avait été donné à Alec à la fin du dix-septième siècle, cela signifiait donc qu’il était extrêmement vieux. Et qui sait ce que ce prénom signifiait, à cette époque, hein ? Enfin, c’était beau, oui, si ça leur faisait plaisir. C’était juste choquant lorsque l’on connaissait l’autre personne qui portait ce même prénom, et la vie qu’il avait actuellement… Sans parler de son caractère. Un tantinet névrosé, renfermé sur lui-même, à toujours s’enfoncer même quand on l’avertissait… Mais oui, si Emmett persistait à vouloir donner ce prénom à son fils, libre à lui.

Emmett – Mais ça lui va très bien, à mon bébé ! Hein, mon chéri ? Hein que tu aimes bien ton prénom ? Je te montrerais ta maman à la télé, tu verras, tu seras tout fier d'elle. Et toi, Bellanounette, tu deviens quoi ? Et les jumeaux ? Sont toujours aussi tendus ?

Maman à la télé ? Hein ? Rose passait à la télévision ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? Elle était… déjà lancée ? Ils avaient tous les deux une carrière, quelque chose de fixe ? Bella se souvenait encore de la « discussion » qu’elle avait eue avec sa belle-sœur le jour où elle avait appris qu’elle était enceinte de Gabriel. Constater, aujourd’hui, qu’elle était lancée dans sa carrière professionnelle et qu’elle réussissait alors qu’eux étaient encore dans leurs études était… déprimant ? D’un coup, Bella se sentit beaucoup plus petite, jeune, inexpérimentée. Même les jumeaux étaient plus matures qu’eux…

Bella – Heu… Je… J’étudie la biologie à domicile, pour pouvoir m’occuper de Gabriel comme il est encore très jeune. Et on travaille un peu à côté pour pouvoir voler de nos propres ailes après nos études. Pour les jumeaux, heu…

Bella fit un geste las de sa main libre, l’autre tenant Gabriel tout en le berçant, pour montrer à quel point les jumeaux étaient toujours tendus. Ils ne pouvaient pas oublier trois cents ans de vie à Volterra, toujours sur le qui-vive, prêt à se battre, en l’espace d’un an. C’était impossible. Mais Emmett ne pourra pas le comprendre, il fallait le vivre pour le concevoir et en être convaincu.

Bella – Ils ne peuvent pas tout oublier en trois cents ans, surtout avec tout ça. Donc un peu, mais on n’y peut rien, même toi. Mais parlons d’autre chose, je n’ai pas envie qu’ils hurlent en nous entendant. Tu as dit que Rosalie passait à la télé… Qu’est-ce qu’elle fait là-bas ? Elle a gagné un concours ou… un truc du genre ?

Bella fit une courte pause, remarquant qu’il manquait quelque chose. Ou plutôt, quelqu’un. Où était Ashley ? Avec sa mère ? Mais elle aurait voulu voir Renesmée comme elles s’entendaient bien, non ? Rester avec Rosalie qu’elle voyait tous les jours… Lançant un regard interrogateur à Emmett, Bella rajouta :

Bella – Heu… Où est Ashley ? Je pensais qu’elle pourrait jouer avec les enfants, comme tu as vu qu’ils sont un peu… Ca ne leur aurait pas fait de mal. Et pourquoi ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt ? Qu’est-ce que tu deviens, toi ?
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Alex Louis Armstrong

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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptyMar 2 Déc 2014 - 18:14

Le colosse chatouilla la joue de son bébé avec un immense sourire que n'importe qui d'autre aurait qualifié d’immensément niais. Et alors ? Lui, ça lui convenait tout à fait, et si ça faisait rire son bébé, il était prêt à faire le clown toute la journée ! Cet enfant était un vrai trésor. Il avait les adorables cheveux tous blonds de sa maman, qui faisaient des vagues comme les cheveux de son papa, et il avait les grands yeux de sa Rose. Le monde pourrait biens 'effondre ou prendre feu, rien ne pourrait gâcher le bonheur d'Emmett en cet instant. Il était marié, avait une femme qu'il chérissait, une fille qu'il adorait, un fils qu'il aimait profondément, un travail qui le faisait frémir, que pourrait-il demander de plus ? Jamais il n'aura autant aimé la vie qu'en cet instant, d'autant plus que sa femme était enfin heureuse. Il pourrait partir décrocher la Lune pour qu'elle conserve son magnifique sourire ! Ils étaient heureux, en famille, adultes et bien partis pour une longue vie avec leurs enfants. Car des enfants, ils en auront d'autres, c'était sûr et certains ! Ashley allait être l'aînée d'une grande et belle fratrie. Et leur petit Alec, premier enfant biologique, était comme l'annonce d'un miracle, le miracle de la vie. Il sourit encore plus largement, si heureux qu'il pourrait en étouffer.

– Heu… Je… J’étudie la biologie à domicile, pour pouvoir m’occuper de Gabriel comme il est encore très jeune. Et on travaille un peu à côté pour pouvoir voler de nos propres ailes après nos études. Pour les jumeaux, heu…

Il releva la tête, alors que sa little sister faisait un vague geste de la main. Roh, allez, un peu de précision ! En plus, c'était peut-être lui qui n'avait pas les yeux en face des trous, mais il la trouvait carrément déprimée, la frangine. Bizarre, d'ailleurs, comment pouvait-elle être triste alors qu'elle avait eu un enfant ? Depuis sa grossesse, et surtout depuis qu'elle avait leur petit dans les bras, Rosalie n'avait jamais autant sourit. Même mieux, elle s'était épanouie, avait commencé à sortir, se faire des amis, goûter enfin la vie à fond, et brillait aujourd'hui comme une étoile. A côté, Bella paraissait très sombre. Enfin , peut-être qu'elle juste épuisée ! C'était marrant, ça, elle était encore dans ses études ? Pas trouvé de vrai boulot ?

– Ils ne peuvent pas tout oublier en trois cents ans, surtout avec tout ça. Donc un peu, mais on n’y peut rien, même toi. Mais parlons d’autre chose, je n’ai pas envie qu’ils hurlent en nous entendant. Tu as dit que Rosalie passait à la télé… Qu’est-ce qu’elle fait là-bas ? Elle a gagné un concours ou… un truc du genre ?

Un concours ? Ah, nop, mauvaise réponse ! Il secoua la tête, tout en fondant littéralement lorsque son fils attrapa son doigts avec ses minuscules poings pour l'examiner. Emmett adorait lorsqu'il faisait ça, et rêvait du moment où il sera assez grand pour que le géant puisse lui apprendre à faire du vélo, jouer au baseball, et regarder des bêtises à la télé avec lui ! Il voulait l'emmener partout en balade en lui tenant la main, à son petit chou, tout lui montrer, tout lui expliquer.

– Heu… Où est Ashley ? Je pensais qu’elle pourrait jouer avec les enfants, comme tu as vu qu’ils sont un peu… Ça ne leur aurait pas fait de mal. Et pourquoi ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt ? Qu’est-ce que tu deviens, toi ?

– Ah, nous, on devient plein de trucs ! dit-il d'un ton enjoué, toujours concentré sur son fils. J'avais hâte de vous revoir, pour vous présenter le petit, et tout ça ! L'existence est trop super, et on peut faire tellement de choses maintenant qu'on est tous humains !

Il s'assit sur le canapé avec sa frangine et sa mignonne nièce à croquer, lui ébouriffant largement les cheveux au passage. Son petit Alec était maintenant occupé à jouer avec un fil du tee-shirt de son père, littéralement fasciné. Emmett caressa ses doux cheveux blonds du bout des doigts, attendri, tout en le berçant légèrement. Se penchant, il déposa un baiser sur son front, faisant sourire le petit. Puis il releva la tête vers sa petite sœur, avec un soupir de satisfaction.

– Ashley est partie en voyage scolaire avec sa classe ! Tu sais qu'elle est entrée en cinquième ? Elle s'est fait des copines, et on a même pu l'inscrire à un club de badminton. Tu aurais vu sa petite bouille quand Rose a signé les papiers ! Elle n'avait jamais pu faire de sport de sa vie, à cause de sa maladie, et elle en est encore tout excitée. Et elle est très protectrice avec son petit frère, c'est adorable à voir.

Il fondit aussi sec sur son bébé pour l'embrasser sur les deux joues, le portant comme s'il tenait entre ses bras le plus précieux des trésors au monde. Il avait été si attendu et désiré, cet enfant. Le souvenir de sa naissance restera l'un des plus beaux souvenirs d'Emmett, comme celui de sa femme.

– De mon côté, je suis devenu garde du corps, et flic. Je joue les gros bras ! Je vais un peu partout pour protéger des gens que l'agence m'indique, et autrement, je fais respecter la loi sur nos îles. C'est un boulot génial, on voyage pas mal, et on va dans des hôtels bien chics quand le client est riche. Puis il y a  de l'action, au moins ! Pour Rose, elle a bossé dans un institut pour enfants handicapés, puis un photographe l'a remarqué, et lui a proposé de participer à un casting pour une série télévisée qui va bientôt sortir. Et elle a eu le premier rôle ! Elle a commencé le tournage aujourd'hui, et moi, j'en ai profité pour venir vous voir ! Hein, que tu es fier de ta maman, mon bébé ?

Il rit en voyant son fils lever ses petits yeux innocents vers lui. Il continua à le bercer, et le mouvement finit par endormir son tout petit, qui ferma les yeux, et les poings sur un bout de son tee-shirt. Emmett attrapa la télécommande et zappa pour retrouver la chaîne du cinéma. Il y avait des infos en boucle, et on parlait de sa femme à la télé, en ce moment. il tomba enfin sur l'émission qu'il voulait et pointa vivement l'écran pour Bella au moment où sa femme apparue. Elle entrait dans un studio de cinéma, vêtue d'une longue robe blanche assez simple, souriant aux photographes et aux caméras. Emmett lui envoya un baiser d'un geste très emphatique, un grand sourire aux lèvres.

– Je suis marié à une étoile ! Et on va remplir la maison de petits gamins tous blonds, tu verras ! Ce petit bout de chou est le premier, mais il sera pas le dernier. Et c'est ça qui est formidable ! Être parent, c'est le rêve absolu, je ne pouvais pas demander mieux. Et ma Rosalie est enfin heureuse. Enfin. Toi, je trouve bizarre que t'ais l'air aussi déprimée, d'ailleurs ! Une jeune mère, ça doit sourire plus que ça, non ?

Il lui jeta un regard interrogateur, se demandant bien ce qui pouvait ne pas aller, puis enchaîna très vite, souriant d'un air mutin.

– Edward ne te touche pas assez ?
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptySam 6 Déc 2014 - 21:16

Emmett – Ah, nous, on devient plein de trucs ! dit-il d'un ton enjoué, toujours concentré sur son fils. J'avais hâte de vous revoir, pour vous présenter le petit, et tout ça ! L'existence est trop super, et on peut faire tellement de choses maintenant qu'on est tous humains !

D’accord, Emmett, toujours aussi enjoué. La vie humaine lui faisait du bien, c’était clair, même s’il n’avait jamais eu l’air de souffrir de la vie vampirique. Elle s’assit avec lui, Gabriel et Renesmée dans le canapé du salon pour éviter de rester debout bêtement. Bella berçait son fils pour le calmer, l’apaiser et faire oublier cette crise malgré les images qui persistaient dans sa mémoire. Emmett, pas Charlie. Emmett. Charlie ne faisait que son boulot, c’est tout. Attendrie, la jeune mère regardait son beau-frère jouer avec son fils, littéralement subjugué par ce petit être qui s’agitait dans ses bras. Qu’il s’entende bien avec un enfant, elle le savait. Qu’il soit aussi bon père, qu’il ne fasse aucune bourde, rien, c’était presque étonnant. Le bébé était si petiiiiit, il faut la comprendre ! Une petite bouille dans les bras d’un géant tel qu’Emmett…

Emmett – Ashley est partie en voyage scolaire avec sa classe ! Tu sais qu'elle est entrée en cinquième ? Elle s'est fait des copines, et on a même pu l'inscrire à un club de badminton. Tu aurais vu sa petite bouille quand Rose a signé les papiers ! Elle n'avait jamais pu faire de sport de sa vie, à cause de sa maladie, et elle en est encore tout excitée. Et elle est très protectrice avec son petit frère, c'est adorable à voir.

Bella sourit à l’évocation de cette scène, l’imaginant très bien. Elle avait connu Ashley au tout début, alors qu’elle venait d’être transformée, terrorisée, effrayée par le sang et ne supportant donc que très difficilement les repas lorsqu’ils devaient chasser. Elle-même avait essayé de l’aider, de l’écouter, de la rassurer, mais rien n’y faisait. Alors maintenant, savoir que la petite Ashley allait bien, qu’elle vivait enfin comme une enfant normale devait vivre, qu’elle pouvait jouer, rire, et qu’elle était dans une famille aimante qui allait la protéger et ne jamais l’abandonner… C’était formidable. Comme un espoir irréel, un rêve qui se réalisait, un peu comme pour Rosalie qui avait toujours regretté de ne jamais pouvoir tomber enceinte. L’humanité leur réussissait, aucun doute là-dessus. Ils semblaient avoir tourné la page et ne plus se soucier du monde vampirique, même la guerre en cours avait l’air de ne pas les toucher.

Emmett – De mon côté, je suis devenu garde du corps, et flic. Je joue les gros bras ! Je vais un peu partout pour protéger des gens que l'agence m'indique, et autrement, je fais respecter la loi sur nos îles. C'est un boulot génial, on voyage pas mal, et on va dans des hôtels bien chics quand le client est riche. Puis il y a de l'action, au moins ! Pour Rose, elle a bossé dans un institut pour enfants handicapés, puis un photographe l'a remarqué, et lui a proposé de participer à un casting pour une série télévisée qui va bientôt sortir. Et elle a eu le premier rôle ! Elle a commencé le tournage aujourd'hui, et moi, j'en ai profité pour venir vous voir ! Hein, que tu es fier de ta maman, mon bébé ?

En effet. Ils étaient lancés dans la vie active, avaient des projets et les réalisaient déjà. Emmett était garde du corps, policier, Rosalie venait de décrocher un rôle dans un film, Ashley grandissait et était inscrite dans une école et avait une activité extrascolaire. Lorsque Bella les regardait, comme cela, elle ne pouvait s’empêcher de dire qu’ils avaient tout prévu depuis des mois, des années, comme si le retour à la vie humaine n’avait été qu’une formalité. Comme si leur vie vampirique avait été une simple parenthèse qu’ils venaient de fermer pour reprendre leur vie là où ils s’étaient arrêtés. En soi, c’était extraordinaire, magnifique et elle était heureuse pour eux. Ils avaient ce qu’ils voulaient, ce dont ils avaient rêvé depuis toujours et prenaient les choses à bras-le-corps. Sans se planter.

Et eux, dans tout ça ? Ils avaient deux enfants, vivaient encore chez Carlisle et Esmée avec les jumeaux et continuaient leurs études. Comparant les deux situations, Bella comprenait beaucoup mieux pourquoi Rosalie l’avait traitée d’immature le jour où elle avait appris que sa belle-sœur était enceinte. Ils n’avaient pas les mêmes projets, ne pensaient pas de la même manière, comme bloqués à l’âge adolescent alors que leur vie s’accélérait à vue d’œil sans qu’ils ne contrôlent rien.

Le petit Alec s’était endormi dans les bras de son père et Emmett attrapa la télécommande. Ah non, pas touche ! Prête à cacher les yeux et les oreilles de ses enfants, Bella se mordit les lèvres en hésitant à regarder la télévision… et constata que son beau-frère avait immédiatement zappé pour passer sur la chaîne de cinéma. Ouf. Des informations étaient données à longueur de temps, à propos des films qui sortaient ou qui allaient sortir, ainsi que les séries télévisées, donc aucun risque que Charlie apparaisse sur l’écran. Soudain, Emmett pointa l’écran. On voyait une femme, souriant aux journalistes, dans une robe blanche alors que des flashs l’éclairaient çà et là. Rosalie. Son beau-frère lui envoya un baiser à travers l’écran avec un grand sourire, comme si on venait de lui offrir son cadeau de Noël à l’avance.

Emmett – Je suis marié à une étoile ! Et on va remplir la maison de petits gamins tous blonds, tu verras ! Ce petit bout de chou est le premier, mais il sera pas le dernier. Et c'est ça qui est formidable ! Être parent, c'est le rêve absolu, je ne pouvais pas demander mieux. Et ma Rosalie est enfin heureuse. Enfin. Toi, je trouve bizarre que t'ais l'air aussi déprimée, d'ailleurs ! Une jeune mère, ça doit sourire plus que ça, non ?

Bella se sentit blêmir d’un seul coup. Mais comment avait-il… ? Mais enfin, elle n’avait rien dit ! Rien du tout ! Et il débarquait, racontait tout ce qu’il avait vécu, et il lui demandait l’air de rien ce qui se passait et pourquoi elle n’allait pas bien. Mais enfin, Charlie était apparu à la télévision et venait de provoquer quelqu’un, de condamner une jeune femme parce qu’elle était une soi-disant vampire ! Et avec ça, les enfants avaient tout vu… Non mais oui, Emmett avait raison, une jeune mère doit sourire plus que ça. Dans un monde où son père et sa mère ne se déchirent pas. Bella n’eut pas le temps de répondre, Emmett ayant enchaîné très vite avec un sourire mutin :

Emmett – Edward ne te touche pas assez ?

Bella – Emmett !

Bella s’était écriée et avait essayé de boucher, inutilement, les oreilles de ses enfants. Non mais eh ! Il ne pouvait pas dire de telles choses devant eux ! Surtout Renesmée… Gabriel n’était pas assez grand pour comprendre, ce qu’avait dit Emmett était à double-sens et il ne comprendrait pas. Mais Nessie, par contre… Ses joues s’empourprant, Bella reprit très vite :

Bella – Il n’y a aucun problème de ce côté-là. Je vais très bien, je suis juste un peu fatiguée, c’est tout. Ca arrive à tout le monde, non ? Bon, pas à toi, je le concède… Mais moi, si.

La jeune mère foudroya son beau-frère du regard, lui interdisant clairement de faire une seule remarque de ce genre tout de suite. De un, les enfants étaient toujours là, de deux, elle n’avait pas envie de dire devant ses beaux-parents qu’elle n’était pas au mieux de sa forme. Avec Carlisle et Edward dans le coin, ils n’allaient pas la louper s’ils savaient qu’elle n’était pas bien… Petit problème avec Edward qui pouvait lire dans ses pensées. Il fallait qu’elle change de sujet, absolument, et qu’elle pense à autre chose. Berçant Gabriel, l’embrassant sur le front, elle lui fit un sourire attendri avant de reprendre :

Bella – Nous ne sommes pas aussi avancés que vous, on avance beaucoup plus lentement, en tâtonnant. Mais je suis contente de voir que vous allez bien, vraiment ! Tu as l’air si épanoui, heureux, et j’avoue que je suis étonnée de te voir si… Enfin, tu es grand, quoi, et il est si petit ! J’aurais peur de le briser en mille morceaux… Je ne doute pas que tu sois un bon père, hein ! Je vois bien que tu t’en sors admirablement bien, mais heu…

Bella avait l’impression de s’enfoncer en parlant comme ça, mais les paroles étaient sorties toutes seules ! Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser une telle chose, Emmett était vraiment grand et ce petit bout était si fragile… Alors, oui, pardon, mais c’était impressionnant. Sentant qu’elle rougissait de nouveau, se concentrant sur Gabriel et sur Renesmée dont elle caressa une mèche rebelle pour l’aplatir, la jeune mère rajouta :

Bella – Désolée. Heu… Pourquoi ne pas aller annoncer cette nouvelle aux jumeaux ? Je suis sûre qu’Alec sera ravi d’apprendre que tu as donné son prénom à ton fils… Edward doit être en haut aussi, si tu veux le lui dire.
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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptySam 6 Déc 2014 - 23:05

– Emmett !

Il faillit bien éclater de rire, ne se retenant qu'à très grande peine, et s'étouffant à moitié, plaquant une main sur sa bouche. Bah quoiii ! Il avait bien le droit de demander, c'était très important ! Personne ne pouvait se rendre compte des très graves traumatismes subies par une personne lorsqu'on lui imposait des contraintes en-dessous la ceinture ! DONC, il fallait qu'il s'assure que Bella allait bien de ce côté-là, CQFD ! Edward devait faire gaffe, et prendre exemple sur son frère chéri ! Car oui, jamais Emmett ne laissera sa belle Rose être malade car il ne se sera pas assez occupé d'elle, jamais ! Il avait même appris par cœur, pendant qu'il était vampire, toutes les positions du kamasutra, juste pour la combler ! D'ailleurs, il avait pu essayer pleins pleins de positions avec elle, surtout lors de leurs premières années de vie commune, et il ne se lassait toujours pas d'explorer le corps de sa belle dans tous les sens et avec pleins de jouets qu'il avait acheté sur Internet ! Il en avait toute une petite caisse, sous le lit de leur chambre.

– Il n’y a aucun problème de ce côté-là. Je vais très bien, je suis juste un peu fatiguée, c’est tout. Ça arrive à tout le monde, non ? Bon, pas à toi, je le concède… Mais moi, si.

Fatiguée ? Mais on pouvait pas être fatigué ! Il fallait profiter de la vie, de l'existence, de la mer, du soleil, des humains, des bébés, des femmes, des enfants, des vieillards, du ciel bleue, des vagues, de la forêt, de la montagne, de tout ce qu'il y avait de bon, de beau et de chic sur terre ! Lui n'était absolument JAMAIS fatigué, il avait bien trop de choses à tester et à découvrir ! Et puis, maintenant, il avait son fils, son bébé tout mignon et trop craquant, qu'il adorait et vénérait, qui était si chou qu'il pourrait le croquer avec de la crème, son amour, son enfant, son fils, son petit trésor ! Il en devenait gaga, de cet enfant, c'était un amour !

– Nous ne sommes pas aussi avancés que vous, on avance beaucoup plus lentement, en tâtonnant. Mais je suis contente de voir que vous allez bien, vraiment ! Tu as l’air si épanoui, heureux, et j’avoue que je suis étonnée de te voir si… Enfin, tu es grand, quoi, et il est si petit ! J’aurais peur de le briser en mille morceaux… Je ne doute pas que tu sois un bon père, hein ! Je vois bien que tu t’en sors admirablement bien, mais heu…

Il sourit de plus belle, éclatant de rire. Bien sûr qu'il était un bon père ! Qui pourrait en douter ! Il faisait rire son bébé tous les jours, il lui donnait le biberon, il jouait avec lui, il lui donnait le bain un jour sur deux, alors OUI, il était un bon père ! Même su que son bébé, il allait fier d'avoir un gentil papa, et une superbe maman ! Car sa maman, c'était une véritable princesse, et Emmett était son prince ! Ensemble, ils peuvent donner le meilleur du monde à leurs enfants ! Ils gagnaient bien leurs vies, et pouvaient rendre heureux leurs petits, faire en sorte qu'ils ne manquent de rien. Il sourit à son fils endormi, imaginant tout ce qu'il pourra faire pour qu'il grandisse le mieux possible.

– Désolée. Heu… Pourquoi ne pas aller annoncer cette nouvelle aux jumeaux ? Je suis sûre qu’Alec sera ravi d’apprendre que tu as donné son prénom à ton fils… Edward doit être en haut aussi, si tu veux le lui dire.

– Ouais, je dois annoncer un truc aux jumeaux ! Tiens, prends le petit, doucement, tout doucement, il est fragile, mon bébé ! Ne le réveille pas.

Il le fit glisser dans son bras libre, avec mille précautions, très lentement. Il prit un soin infini à ne pas le réveiller, attendri devant sa petite bouille d'ange endormi, plongé dans de merveilleux rêves. Il s'assura que Bella tenait bien les deux petits anges, puis se leva d'un bond, se frottant les mains avec un air narquois. A présent... Niark niark. Il sourit d'un air de psychopathe en mal de victimes.

– Excuse-moi, chantonna-t-il d'une voix d'ange, je reviens !

Il quitta le salon en courant et fila dans l'escalier très vite. A l'assaut ! Il trouva très vite Jane, occupée à lire dans un coin, et se jeta sur elle en la soulevant sans crier gare, la plaquant contre lui en prenant soin de lui cacher les yeux, riant comme un dingue, puis retourna en courant dans les escaliers. Elle hurla, se débattant, et commença à déverser un flot gratiné d'insultes.

– Alec, descend, j'ai capturé ta sœur ! hurla-t-il.

Il rejoignit Bella, alors que Jane se débattait toujours pour se libérer. Allez, pas de panique, il était obligée de faire ça, elle ne serait jamais descendue sinon ! Et puis, il fallait bien qu'elle s'amuse un peu aussi ! Bella le fixa avec un air à moitié halluciné, alors qu'il déposait sa proie par terre et la gardait dans ses bras, en prenant bien garde à rester dans son dos, pendant qu'il la serrait contre lui. Pas envie de se bouffer son don, ça ira !

– Qu'est-ce que tu... ? Non, non, ne dis rien. Mais appeler Alec comme ça, c'était pas le bon plan...

Une seconde lus tard à peine, Alec débarqua à son tour, furieux, très blême, et levant déjà une main pour l'assommer. Emmett brandit aussitôt le sienne pour l'arrêter, très vite, avant d'être assommé et de ne plus pouvoir s'expliquer, alors que la fumée noire commençait déjà à fuser vers lui.

– Eh, attends ! J'avais un truc à te demander !

– Un peu de temps pour écrire ton testament, je suppose ?

Gloups, il était furieux. Bella grimaça, toujours assise dans le canapé, et lui lança un regard du genre "t'étais prévenu". Emmett recula d'un pas et annonça très vite qu'il avait eu un fils, qu'il avait le même prénom que lui, et que Rose et lui voudraient que ce soient les jumeaux le parrain et la marraine de leur fils. Après ça, il sourit, sans se rendre compte de l'air à la fois choqué et incrédule du garde Volturi et du gros silence qui s'était installé. La fumée noire voletait autour de lui sans le toucher, et il eut un petit sourire.

– Tu te fous de moi ?!

– Bah non, c'est vrai ! On trouvait ça joli, comme prénom, et on a pensé à vous après la naissance du petit ! Ce serait bien, non ? Tu peux accepter ?

Tout le monde était sous le choc, à présent, sauf son bébé qui semblait sur le point de se rendormir. Il eut un sourire assez gêné, n'osant plus bouger, de peur d'effleurer la fumée noire, toujours en place, et toujours menaçante. C'est que c'était dangereux, ce truc-là ! Il relâcha Jane doucement et la laissa filer contre son frère, levant les mains comme si on venait l'arrêter pour le jeter en prison.

– Tu peux pas ramasser ton don ? Ce serait gentil.

– Quand tu te seras expliqué ! C'est quoi cette histoire ?!

Il s'était à moitié mis devant sa jumelle, alors que la fumée se resserrait atour du géant. Heu, hum, help ? Il voulait pas mourir iciii ! Il reprit son souffle, puis expliqua que Rose avait accouché il y a  trois mois de cela, qu'ils avaient appelé Alec car ils aimaient bien ce prénom, et qu'ils s'étaient dit ensuite qu'eux deux, les jumeaux, pourraient être le parrain et la marraine. On aurait dit qu'Alec venait d'avaler un citron entier, ce qui faillit faire rire Emmett mais il se retint, vu que la fumée lui arrivait maintenant à la taille, menaçant de l'engloutir tout entier. D'accord, pas l'énerver, pas bouger. Bella prit tout à coup la parole d'une petite voix.

– Alec... Je sais, tu es furieux, mais tu connais Emmett. Ne tente pas le diable et arrête ton don, il y a des enfants et ils sont beaucoup plus fragiles que nous.

– Quoi, tu préfères que je le tue dehors ? répliqua-t-il d'un ton las.

– Dis, tu fais trop Volturi et pas assez enfant, là, donc si tu pouvais... Je suis désolé d'avoir un peu kidnappé ta sœur, mais tu serais jamais venu sinon !

Alec lui jeta un regard noir, mais finit par retirer son don, le faisant disparaître d'un geste de la main. Le géant eut un immense soupir de soulagement, puis lui sourit. Il récupéra son fils puis reprit son souffle, détestant cette incroyable sensation de vulnérabilité qu'il avait eu pendant un moment.

– Tu peux le prendre dans tes bras ? demanda-t-il à Jane.

– Je n'ai jamais tenu un bébé dans mes bras de toute ma vie, répondit-elle d'une voix blasée.

Roh ! mais c'était pas possible, ça ! Bella eut le même air choquée, son fils blotti tout contre elle, qui suçait son pouce en fermant les yeux.

– Même Lilwen ? Jamais, vraiment ?

Retrouvant toute sa bonne humeur, il attrapa Jane par le poignet pour la faire asseoir sur le canapé à côté de Bella, évitant son jumeau au passage pour éviter de se faire trucider, et s'agenouilla devant le canapé, puis lui prit les mains pour qu'elle se place bien, tout sourire, et lui montra comment tenir le petit. On ne pouvait pas vivre sans avoir tenu un bébé contre soi, c'était impossible ! Il sourit aussi au frère de la Volturi, indifférent aux très fortes ondes de meurtre qu'il sentait fondre sur lui.

– Tu vois, c'est pas compliqué ! En plus, il est tout mignon, et il va avec tout le monde en souriant. Allez, quoi, ce serait génial si tu pouvais être marraine ! Tu l'as jamais été, c'est l'occasion, et ça te ferait du bien de voir un petit tout mignon qui t'appellerait marraine, non ? T'as encore le temps avant de rentrer à Volterra ! Profite un peu de la vie humaine.

Il sourit et échangea un clin d'œil avec Bella, tout à fait détendu à présent. Puis il alla dans la cuisine, voyant l'heure défiler, fit chauffer le biberon de son petit, puis revint et le donna à Jane.

– Tiens, tu lui donnes ?
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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptyDim 7 Déc 2014 - 13:29

Jane rangea son portable et s'installa dans le fauteuil avec un livre qu'Alec lui avait conseillé, devant la cheminée. Elle venait d'appeler Félix pour avoir des nouvelles, et fixer la date où ils devaient venir les voir. Tout le monde était encore un peu sous le choc des changements qui avaient affecté les vampires, elle l'avait senti dans la voix du géant du clan, même s'il en parlait de façon très tranquille. Peut-être que lui n'était pas choqué, mais tous les autres, si, et elle aurait voulu voir la tête de Caïus lorsqu'il avait vu tout ce qui se passait.  Mais elle ne pouvait pas trop se réjouir non plus... L'idée de devoir boire du sang d'Aro pour redevenir vampire suffisait à la faire reculer, elle n'en avait pas la moindre envie, c'était horrible ! Elle aimerait mieux souffrir encore quelques jours en hurlant plutôt que ça. Enfin... Ils avaient encore un peu de temps devant eux. Elle doutait qu'Aro veuille les mordre aussi vite, il voudra d'abord assurer ses arrières.

Elle était plongée dans son roman, suivant les aventures d'un héros un peu naïf mais très enthousiaste, lorsque des lourds bruits de course dans les escaliers se firent entendre, comme si un éléphant s'amusait à sauter dessus. Mais rah, un peu de calme, dans cette maison, ce n'était pas permis ?! Elle se concentrait sur sa lecture lorsqu'Emmett surgit tout à coup dans la pièce et la souleva d'un coup, la plaquant contre lui et mettant une main sur ses yeux. Elle poussa un hurlement de rage et de surprise, tout en l'insultant de tous les noms. Mais qu'il la lâche, cet espèce de cinglé ! Elle se débattit, alors qu'il repartait avec elle, et l'insulta encore plus fort, de noms qu'on entendait même plus depuis un siècle. Alec ! Cet espèce de cinglé était en train de l'enlever ! Mais qu'est-ce qu'il voulait ?! L'emmener où ?! Pour faire quoi ?!

Emmett – Alec, descend, j'ai capturé ta sœur ! hurla-t-il.

Elle eut un brusque temps d'arrêt, alors qu'elle essayait de se défaire de lui. Il appelait Alec lui-même, là, il était sérieux ?! Il allait se faire démolir en une seconde ! Il la remit par terre et elle vit qu'ils étaient dans le salon, avec Bella, deux bébés, et un Emmett qui la serrait par derrière pour l'empêcher de partir. Sale type ! C'était lâche, en plus d'être idiot ! Elle lui envoya un coup de coude dans les côtes avec rage, parfaitement indignée. Depuis quand on attrapait les gens comme ça ?! Il était complètement stupide ou juste suicidaire ?!

Bella – Qu'est-ce que tu... ? Non, non, ne dis rien. Mais appeler Alec comme ça, c'était pas le bon plan...

Elle ne croyait pas si bien dire. Alec arriva presque aussitôt et elle fit infiniment soulagée, car lui au moins allait pouvoir l'aider ! Elle lui lança un sourire on ne peut plus lumineux alors qu'il lançait son don, la fumée noire se répandant aussitôt et la contournant avec agilité pour se ruer sur Emmett. Il aurait dû s'y attendre, ce parfait imbécile ! Elle sourit encore plus en voyant les efforts de son frère pour ne pas la toucher elle et se contenter d'Emmett. Il fixait le Cullen d'un air extrêmement froid. Quel abruti, ce type, n'importe qui d'autre aurait compris d'office que s'attaquer à elle, ça revenait à s'en prendre à son frère directement ! Tout le monde le savait ! Sauf lui, c'était pire qu'affligeant. Emmett qui glapit aussitôt en levant une main, s'écriant qu'il voulait lui demander quelque chose.

Alec – Un peu de temps pour écrire ton testament, je suppose ?

Emmett recula avec elle, alors qu'elle s'apprêtait à lui écraser le pied, et balança d'un coup très vite qu'il avait eu un fils, qu'il l'avait appelé Alec, et qu'il voulait que ce soit eux son parrain et sa marraine. Paroles qui mirent un peu de temps avant de monter jusqu'à son cerveau tant elle était choquée. Comment avait-il appelé son fils ? Il n'avait pas osé ! Il n'avait quand même pas fait ça ! Elle jeta un regard au bébé, que tenait Bella, complètement incrédule. Il avait osé ! Et on pouvait savoir pourquoi ? Comment avait-il pu avoir une telle idée ?! Et puis, être sa marraine... Même pas en rêve ? Il les avait bien regardé ? Ils n'étaient ni de sa famille, ni ses amis, ni quoi que ce soit du genre ! Qu'avait-il fumé, avant de prendre une telle décision ? la moquette de sa chambre ? Ce devait être très fort, en tout cas ! Dire que Rosalie l'avait suivit dans son délire... Il la relâcha tout à coup, et son frère lui ouvrit une brèche pour qu'elle puisse le rejoindre. Elle courut se réfugier derrière lui, s'accrochant à son bras et à son épaule, tout en jetant un regard noir à Emmett. Il avait dû tomber sur la tête, ou avoir un accident, ça expliquerait tout.

Emmett – Tu peux pas ramasser ton don ? Ce serait gentil.

Alec – Quand tu te seras expliqué ! C'est quoi cette histoire ?!

Elle hocha vigoureusement la tête pour approuver son frère. Emmett reprit donc l'histoire depuis le début, et elle sentit un mélange d'exaspération et de lassitude monter en elle. Il avait vraiment osé... Elle soupira, s'appuyant une seconde sur son frère. Il était complètement cinglé ! Il pouvait bien appeler son fils comme il le voulait, peu importe, mais leur demander d'être parrain et marraine, ça, c'était de la bêtise absolue. Elle secoua la tête, toujours accrochée à son frère, à moitié désespérée. Il était... mais vraiment... C'était peut-être pathologique ? Ou incurable ? Comment pouvait-on soigner une personne aussi gravement atteinte ?

Bella – Alec... Je sais, tu es furieux, mais tu connais Emmett. Ne tente pas le diable et arrête ton don, il y a des enfants et ils sont beaucoup plus fragiles que nous.

Et alors, c'était lui qu'ils comptaient foutre à terre, pas les gamins ! Alec savait viser, merci bien, il avait eu assez d'années pour apprendre, et il ne touchera pas les enfants s'il ne le voulait pas ! En colère ou pas, il se maîtrisait parfaitement !

Alec – Quoi, tu préfères que je le tue dehors ?

Emmett – Dis, tu fais trop Volturi et pas assez enfant, là, donc si tu pouvais... Je suis désolé d'avoir un peu kidnappé ta sœur, mais tu serais jamais venu sinon !

Elle leva les yeux au ciel, alors que son jumeau soupirait et fasiiat disparaître son don. Pas assez enfant et trop Volturi, hein ? Ils étaient des Volturi ! Il serait peut-être temps qu'il s'en rende compte ! Elle recula d'un pas, restant cependant bien près de son frère. Abruti... Il n'arrivait même pas à voir qu'il jouait avec sa santé. Un peu plus, et il aurait passé trois jours à baver dans le coma. Dommage, oui... Elle aurait plus que ravi que son frère ne l'y jette, ne serait-ce que pour avoir la paix ! Et ça n'aurait pas fait de mal non plus à la famille Cullen, un moment de tranquillité aurait été bienvenue. Elle le regarda aller prendre son bébé dans ses bras, en se demandant d'où venait cette envie d'avoir un enfant. Elle-même ne se voyait pas du tout mère, même si elle grandissait enfin. Elle avait déjà son frère auprès d'elle, c'était suffisant.

Emmett – Tu peux le prendre dans tes bras ?

Qui ça ? Elle regarda tour à tour Bella et Alec et comprit qu'il s'adressait à elle. Bon, il n'avait toujours pas compris que non, elle ne pouvait pas... Elle serra les dents, fermant les yeux une micro-seconde, puis lui dit qu'elle ne pouvait pas, qu'elle n'avait jamais tenu un bébé dans ses bras une seule fois de toute son existence. Et as la peine d'avoir l'air aussi choqué ! A quelle occasion aurait-elle pu le faire, on se le demande ? le dernier tout petit enfant qu'elle avait pris contre elle était un enfant immortel qu'elle avait ensuite jeté dans les flammes avec son créateur. C'était un autre genre.

Bella – Même Lilwen ? Jamais, vraiment ?

Lilwen ? Pourquoi Lilwen ? elle avait ses deux parents pour s'occuper d'elle, alors pourquoi Jane aura-t-elle eu besoin de le faire ? elle n'était pas dans ce clan pour jouer les nourrices ! Elle allait répondre ça quand Emmett la tira tout à coup par le poignet et la fit asseoir à côté de Bella, juste avant de lui coller son fils dans les bras. Ce ne fut qu'à cause de ça qu'elle se retint de justesse de le torturer, trop surprise. mais elle ne savait pas faire ça, elle ! Il lui fit se mettre d'une autre façon, et elle hésita à lui balancer un coup de pied en pleine figure. Comment il pouvait rester souriant alors qu'il avait Alec derrière, furieux, et prêt à le tuer ? Certains humains étaient définitivement cinglés. Elle grimaça lorsque le petit bougea, ayant l'impression qu'il allait tomber.

Emmett – Tu vois, c'est pas compliqué ! En plus, il est tout mignon, et il va avec tout le monde en souriant. Allez, quoi, ce serait génial si tu pouvais être marraine ! Tu l'as jamais été, c'est l'occasion, et ça te ferait du bien de voir un petit tout mignon qui t'appellerait marraine, non ? T'as encore le temps avant de rentrer à Volterra ! Profite un peu de la vie humaine.

Profiter de la vie humaine n'incluait pas forcément de se faire enlever par des gros balourds qui mettaient leurs enfants dans les bras en vous demandant d'être marraine ! Il se leva tout à coup et fila dans la cuisine, lui laissant le petit. Mais eh ! Reviens ici tout de suite pour le reprendre ! Indignée, elle échangea un regard exaspéré avec son frère, tenant le bébé sans savoir quoi en faire. Elle lui jeta un coup d'œil, pas tout attendrie lorsqu'il lui sourit.

– Je suis censée en faire quoi ? marmonna-t-elle.

Bella souriait, à côté d'elle, comme attendrie. Jane lui lança un coup d'œil de biais, voir ça n'aidant pas à arranger son humeur. Emmett revint peu de temps après, en lui donnant un biberon qu'il venait de faire chauffer. Et ensuite ? Il ne pensait tout de même pas qu'elle allait...

Emmett – Tiens, tu lui donnes ?

– Ce n'est pas la peine de rêver, lança-t-elle en reposant le biberon sur la table basse. Reprends-le.

Elle lui rendit son enfant, se levant et le lui mettant dans les bras, puis s'esquiva aussitôt pour rejoindre Alec, qui la récupéra pour la serrer contre lui, situation déjà beaucoup plus normale et habituelle. Elle lui sourit, alors qu'il l'embrassait sur la joue, puis se retourna vers Emmett, toujours dans les bras de son frère.

– On ne peut pas être son parrain et sa marraine ! Quand on tient ce rôle, ça inclue de voir l'enfant assez souvent, de le voir grandir, et ça ne pourra pas être notre cas. On va retourner à Volterra, redevenir vampires, alors comment veux-tu ? C'est totalement impossible ! Et on choisit un membre de sa famille, ou un ami proche, dans ces cas-là. Donc ça ne peut pas être nous, d'office.

Alec l'enlaça un peu plus, sans doute pour la détendre, ou parce qu'il avait besoin de se détendre lui, ou les deux. Elle lui rendit son sourire, étant parfaitement bien dans ses bras, plutôt que dans ceux d'Emmett. Elle se doutait que son frère avait aussi eu peur, en l'entendant hurler, cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Elle soupira, alors que son frère relevait la tête et rendait un regard très noir à Emmett.

– Je vais bien, murmura-t-elle à son frère, respire.
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MessageSujet: Re: Une crise n'est jamais loin !   Une crise n'est jamais loin ! EmptyVen 19 Déc 2014 - 17:57

– Tu te fous de moi ?!

Emmett – Bah non, c'est vrai ! On trouvait ça joli, comme prénom, et on a pensé à vous après la naissance du petit ! Ce serait bien, non ? Tu peux accepter ?

Il était fou. Complètement fou ! Quelque chose de très dur avait dû lui tomber sur le crâne! Ce n'était pas possible, sinon, à moins qu'on ne lui ait fait avaler du poison et qu'il délire complètement. Pourquoi avoir fait ça ? pourquoi Rose et lui avaient fait ça ? Il n'y avait pas assez de prénoms sur le calendrier ?! Il aurait pu appeler son gamin n'importe comment ! Mais prendre son prénom... Ce né'tait même pas un prénom Américain, mais Anglais, pour commencer, et quelle idée ! Mais du calme. On respire et on remet les choses dans l'ordre. Il relâcha enfin Jane et Alec lui ouvrit un passage pour qu'elle puisse le rejoindre. Elle vint aussitôt se réfugier dans son dos et s'accrocha à lui, alors qu'il retenait un soupir soulagé. N'importe quel abruti sait pourtant qu'il ne vaut mieux pas tenter de s'en prendre à sa jumelle lorsqu'il se trouvait dans le coin. Sauf Emmett, visiblement... Il l'achevait tout de suite où il attendait encore un petit peu ?

Emmett – Tu peux pas ramasser ton don ? Ce serait gentil.

– Quand tu te seras expliqué ! C'est quoi cette histoire ?!

Il lui jeta un regard noir, de plus en plus impatient, et le Cullen se décida enfin à s'expliquer calmement. Il était... La bêtise à ce point-là était donc possible ? Être parrain, bah voyons ! On choisissait un membre de la famille, en général, ou un ami proche, et pas quelqu'un qu'on ne reverra jamais ! Peut-être était-il ami avec Félix, mais pas avec eux deux, ils n'auront aucune raison de se revoir quand ils seront redevenus vampires. C'était d'une stupidité... Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, après tout, même appeler son fils comme ça, mais s'il croyait pouvoir les nommer parrain et marraine, il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Il hésita à l'assommer pour de bon, se demandant si cela allait énerver tout le monde ou si on le remerciera pour cette paix bienvenue, au moins pour un temps. Il penchait vraiment pour la première solution, encore outré parce qu'il avait osé faire. On ne touchait pas à Jane, point barre ! Et celui qui voulait essayer s'exposait à de graves ennuis et à une rancune éternelle. Si il n'avait pas su qu'Emmett était un tel crétin, il l'aurait envoyé au tapis depuis déjà longtemps ! Bella fit tout à coup un petit bruit et il lui jeta un rapide coup d'œil, s'apercevant qu'elle était assise non loin avec deux bébés dans les bras. L'un des deux était Gabriel, bien sûr, mais le deuxième... Sans doute le fils d'Emmett.

Bella – Alec... Je sais, tu es furieux, mais tu connais Emmett. Ne tente pas le diable et arrête ton don, il y a des enfants et ils sont beaucoup plus fragiles que nous.

– Quoi, tu préfères que je le tue dehors ?

Il n'allait pas toucher les enfants, il n'était pas crétin à ce point ! Cette fumée lui obéissait, il maîtrisait son pouvoir, et il ne touchera pas les bébés ni Nessie s'il ne le voulait pas. Bella devra au moins se souvenir de ça... Mais il ne rajouta rien de plus, se contentant de jeter un regard noir à Emmett lorsqu'il lui balança qu'il était désolé d'avoir kidnappé sa sœur. Il en avait l'air, en effet ! Que dirait-il, lui, si on kidnappait ses enfants ou sa femme ? Mais soit. Ne pas crier, ni hurler, ni s'énerver. Il retira son don d'un geste vif de la main, faisant disparaître la fumée dans le néant. Il recula avec Jane, alors que le Cullen allait reprendre son fils, maintenant libéré. Celui-là... Mais enfin, Jane n'avait rien, c'était l'essentiel. Il la gardait bien derrière lui, pour la défendre au cas où l'autre idiot se remettrait en tête de la jeter sur son dos.De son côté, Nessie aussi restait collée à sa mère, sans bouger d'un pouce.

Emmett – Tu peux le prendre dans tes bras ?

Qui ? Jane ? Il tourna la tête vers elle, alors qu'elle refusait en soupirant. Il se retint de lever les yeux au ciel, foudroyant Emmett du regard. Pas besoin d'en rajouter, maintenant ! En plus, c'était vrai que Jane ne s'était jamais occupée d'un bébé, et non, pas même Lilwen, comme le souleva Bella. Elle avait Marcus et Renée pour s'occuper d'elle, d'autant plus que son enfance s'était déroulée en parallèle de leur propre rébellion. Pas l'idéal, dans un tel contexte... Et le château n'était pas non plus une garderie géante ! Il n'y avait aucun enfant, à part Lilwen, et eux deux si on voulait suivre le sens strict du terme. Et surtout pas de bébé... Ils ne survivraient pas deux jours là-bas, preuve en avait été faite avec la fille de Renée, Allison. Il allait suggérer à Jane de repartir, lorsqu'Emmett lui attrapa tout à coup le poignet pour la tirer dans le canapé. Eh, là ! Eut-il été vampire qu'il l'aurait envoyé valser à l'autre bout du pays, cet espèce de *** ! Il grimaça lorsque Jane reçut le bébé dans les bras. Il allait la mettre mal à l'aise !

Emmett – Tu vois, c'est pas compliqué ! En plus, il est tout mignon, et il va avec tout le monde en souriant. Allez, quoi, ce serait génial si tu pouvais être marraine ! Tu l'as jamais été, c'est l'occasion, et ça te ferait du bien de voir un petit tout mignon qui t'appellerait marraine, non ? T'as encore le temps avant de rentrer à Volterra ! Profite un peu de la vie humaine.

Merci, très cher Emmett, d'enfoncer encore le clou et de leur rappeler qu'ils étaient des morts en sursis. Merci, également, de rappeler qu'ils avaient manqué bien des choses tout à fait normales de l'humanité. Merci de rappeler que ni lui ni Jane n'auront jamais d'enfants, quoi qu'il arrive. Merci pour tout ça ! Il échangea un regard exaspéré avec sa sœur, les poings serrés, terriblement tendu. Il le regarda filer vers la cuisine, puis soupira. Et maintenant ? Il avait intérêt à récupérer son môme très vite, ils n'étaient pas faits pour ça, point final.

Jane – Je suis censée en faire quoi ?

Il haussa légèrement les épaules, tout en la regardant. Voir un bébé dans les bras de sa sœur n'arrivait même pas à l'attendrir. Emmett revint, avec un biberon, et le donna à Jane pour qu'elle fasse boire le petit. Bien sûr ! Pourquoi pas lui chanter une berceuse pour l'endormir, pendant qu'on y était ?!

Jane – Ce n'est pas la peine de rêver, lança-t-elle en reposant le biberon sur la table basse. Reprends-le.

Elle lui rendit le gamin puis fila dans ses bras. Il la réceptionna avec douceur, la serrant aussitôt contre lui. Là, tout va bien... Il l'embrassa sur la joue, soulagé de la sentir contre lui. Et qu'Emmett ne s'avise même plus de la toucher ! Il le regarda en biais, méfiant, et encore furieux. Il ne se rendait jamais compte de ce qu'il faisait, mais vraiment jamais ! Même Félix était plus mature que lui !

Jane – On ne peut pas être son parrain et sa marraine ! Quand on tient ce rôle, ça inclue de voir l'enfant assez souvent, de le voir grandir, et ça ne pourra pas être notre cas. On va retourner à Volterra, redevenir vampires, alors comment veux-tu ? C'est totalement impossible ! Et on choisit un membre de sa famille, ou un ami proche, dans ces cas-là. Donc ça ne peut pas être nous, d'office.

Alec resserra son emprise, fermant les yeux une seconde. Si jamais Emmett lui avait fait mal... Elle était plus fragile maintenant ! Plus que lui, avec sa carrure ! Et pourtant, ça ne l'avait pas empêché de al soulever comme un vulgaire sac et de la secouer dans tous les sens. Il était tellement inconscient ! Et il ne respectait rien ! Jane lui murmura de respirer, qu'elle allait bien. Il lui caressa la joue, avec un maigre sourire, et l'embrassa sur le front, avant de se retourner vers Emmett.

– La prochaine fois que tu fais ça, je te promet que je m'arrangerais pour que tu passes deux mois entiers dans le coma, dit-il d'un ton glacial. Maintenant, tu ferais mieux de t'occuper de Bella plutôt que de nous, vu qu'elle déprime.

Il tourna les talons et entraîna sa sœur jumelle avec lui, vers des eaux plus calmes.
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