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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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May Chang

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May Chang


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MessageSujet: Aide-moi...   Aide-moi... EmptyJeu 11 Déc 2014 - 22:20

Alice se redressa légèrement puis prit le visage de son mari en coupe pour l'embrasser à pleine bouche, électrisée en sentant leurs deux corps nus se serrer l'un contre l'autre. Il s'étaient réfugiés dans une grange abandonnée, près d'une maison en vente depuis des années, couchés dans la paille et dans de vieilles couvertures. Elle était partie de Volterra la veille au soir avec son amour. Ils y étaient retournés après leur visite à la villa blanche, afin de remercier Caïus et de dire au revoir à Félix, qui leur avait fait promettre de passer de temps en temps. Elle le lui avait juré avec plaisir, car le géant était devenu un très bon ami. Même Caïus l'intimidait moins, à présent, surtout qu'il avait beaucoup aidé Jasper. Souriante, elle fit glisser sa main sur le coup de Jasper, heureuse de le sentir si plein de force et de vie, si plein de joie de vivre. Voilà si longtemps qu'elle attendait de le voir ainsi, son amour. Il la retourna sur le dos et elle s'accrocha avec sa taille avec les jambes, respirant plus rapidement par habitude.

– Ne t'arrête pas, souffla-t-elle.

Elle gémit lorsqu'il s'insinua en elle, s'accrochant à son cou de ses bras pour le rapprocher d'elle. Elle ferma les yeux alors qu'il lui faisait l'amour, comblée, heureuse, et se moquant totalement, en ce moment-même, de la guerre qui faisait rage. Peu lui importait les humains qui voulaient se battre pour rien. Seul voir Jasper en forme et près d'elle lui importait pour le moment. Il était bien occupé à la combler lorsqu'elle sentit une brusque douleur au ventre qui la fit grimacer. Il se retira aussitôt et se pencha sur elle, la prenant dans ses bras, inquiet, et la recouvrant d'une vague d'apaisement. Elle lui fit un faible sourire, une main sur son ventre encore douloureux, puis le rassura, lui disant que ce n'était rien, qu'elle allait bien. Il l'embrassa en la câlinant et elle se laissa faire, toute contente de se faire chouchouter. S'enroulant dans les couvertures, ils s'allongèrent dans la paille, blottis l'un contre l'autre.

– Maintenant que tu vas mieux, et qu'on est passé voir la famille, on va pouvoir voyager un peu, murmura-t-elle. Retourner en Amérique du Sud, là où nous nous sommes rencontrés.

Elle resta ainsi un long moment, sans plus parler ni bouger. Elle aurait pu rester ainsi des heures si son ventre n'avait pas de nouveau été douloureux. Se relevant, elle enfila très vite ses habits puis s'agenouilla, grimaçante. Depuis quand les vampires pouvaient avoir mal au ventre, on se le demande ? Ils partirent peu de temps après, mais Alice ne se sentait plus très bien. Outre ces élancements bizarre, elle se sentait bizarre. Ils coururent jusqu'à Rome, pour prendre l'avion et repartir. A l'aéroport, pendant que Jasper achetait les billets, elle alla dans les toilettes pour femme, s'enferma dans une des cabines, et souleva son haut pour examiner son ventre. Elle posa les deux mains dessus, blêmissant en le voyant anormalement gonflé. Qu'est-ce que... Elle pressa les mains, serrant les dents à cause de la douleur. Bon. Du calme. Pas de panique.

Ressortant, elle se mit en quête de son mari, marchant aussi vite qu'elle le pouvait sans attirer l'attention des humains. Il était encore occupé avec leurs billets et elle eut un gémissement presque affolé, les deux mains sur son ventre. Une petite grand-mère humaine se leva tout à coup du siège qu'elle occupait, avec un tendre sourire.

– Asseyez-vous donc, jeune fille, vous serez plus à l'aise. Cela date de combien ?

Alice la fixa avec un air tellement crétin que la mamie dû avoir de très sérieux doutes sur sa santé mentale. Puis court aussitôt se jeter dans les bras de Jasper dès qu'il revint vers elle, affolée à présent, et referma les bras sur lui avec force. Mais non, elle ne paniquait pas du tout ! Enfin, peut-être un tout petit peu, hein, trois fois rien. Elle s'accrocha à son mari en priant pour ne pas faire une crise de nerfs au milieu de l'aéroport, parlant si vite qu'il en devait sans doute pas comprendre un traître mot de ce qu'elle racontait. Elle fourra son visage contre lui, la gorge serrée.

– Dis-moi que ce n'est pas possible... Pas moi... Et pas si vite ! Même Bella, c'était moins rapide, et je... Non. N'appelle pas Carlisle.

Elle leva un regard suppliant vers lui, tentant de juguler sa panique. Ne rien dire à personne, pour le moment, non, elle le sentait très mal, personne ne devait être au courant ! Elle s'agrippa un peu plus à lui, de la détresse plein les yeux.

– Il faut qu'on parte. Loin. S'il te plaît... Ne préviens, personne, s'il te plaît...
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Edward Elric

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MessageSujet: Re: Aide-moi...   Aide-moi... EmptyMar 16 Déc 2014 - 20:12

Voilà un très long moment qu'ils n'avaient pu se retrouver ainsi, tous les deux, complètement seuls, et loin de toute vie humaine ou vampirique. Leurs vêtements en tas près d'eux, leurs doigts entremêlés, tous comme leurs corps, ils oubliaient le monde extérieur et tous ses problèmes pour ne concentrer que sur leur couple. Après des mois et des mois, jasper n'avait enfin plus cette peur de blesser sa femme en lui faisant l'amour. Bien au contraire, aujourd'hui, il ressentait pleinement tout ce qu'elle ressentait, accentuant son désir et son amour pour elle. Il pouvait savoir exactement ce qui allait la faire réagir, la toucher juste là où il savait qu'elle allait frémir, la combler comme elle le méritait. Il fit glisser sa langue dans son cou puis la fit se retourner, les yeux à demi-fermés, plein de désir pour elle. Elle était la joie de sa vie, sa source de lumière. Il aurait décroché la Lune si cela pouvait la faire sourire. Elle passa les jambes autour de sa taille, ses jambes si fines, très blanches, à la peau aussi douce que de la soie. Il ne se lassait pas de la toucher et de l'embrasser, profondément heureux.

Alice – Ne t'arrête pas, souffla-t-elle.

Il se redressa un peu avant de se glisser en elle, lui arrachant un gémissement, la gardant dans ses bras. La fatigué était loin d'eux, il ne restait que le bonheur d'être réunis. Que le plaisir, le devoir, de la combler, de lui apporter le maximum de plaisir, lui donner tout ce qu'elle désirait. Il ferait n'importe quoi pour elle, n'en revenant toujours pas de la chance qu'il avait eu de se marier avec cette lutine brune si incroyable. Il était tout occupé à la satisfaire lorsqu'il ressentit la brusque douleur qui la prit au ventre. Il se retira aussitôt, malade d'inquiétude, lui demandant ce qui se passait. Il lui avait fait mal ? C'était à cause de lui ? Qu'avait-elle ? Il l'examina sous toutes les coutures, alors qu'elle lui disait que ce n'était rien. Alice... Il poussa un long soupir et l'incita à se blottir contre lui, la câlinant pour la consoler. Il l'embrassa longuement, lui frottant le dos. Là, ça va aller... Il ignorait ce qui s'était produit, mais il se passait tant de trucs bizarres depuis que les vampires évoluaient, c'était peut-être à cause de ça ? Ils rallongea avec Alice, la serrant contre lui, l'embrassant dans les cheveux. La voir souffrir l'insupportait. Elle était toujours si gai, si pétillante, elle ne pouvait pas grimacer de douleur, pas elle ! Rien qu'à imaginer sa petite bouille souffrante vous fendait le cœur.

Alice – Maintenant que tu vas mieux, et qu'on est passé voir la famille, on va pouvoir voyager un peu, murmura-t-elle. Retourner en Amérique du Sud, là où nous nous sommes rencontrés.

Il sourit, regardant le plafond et les grosses poutres de bois. C'est ce qu'ils avaient prévu, oui. Revenir sur les lieux de leur rencontre, là où ils avaient fait leurs premiers pas ensemble. Le lac où ils avaient nagé toute une nuit pour s'amuser. La chapelle où ils s'étaient mariés. Le village où il y avait eu cette fête foraine, et où il avait vu les yeux de sa belle se remplir de toutes les étoiles de l'univers. Elle s'était amusée comme une folle, découvrant tous ces plaisirs dont on l'avait privé lorsqu'elle était humaine. Lui aussi voulait revoir tous les endroits où sa belle femme avait repris goût à l'existence, où elle avait enfin pu obtenir tout ce qu'on lui avait arraché. Il voulait courir à ses côtés, main dans la main, juste tous les deux, dans une valse qui durera éternellement. Là-bas, ensemble... Ils passeront sûrement voir leur famille, avant de filer vers d'autres paysages. Revoir Peter et Charlotte serait pas mal, aussi, ça faisait longtemps. Il allait parler lorsqu'Alice eut de nouveau mal, ce qui le fit se redresser, alarmé. mais que lui arrivait-il ?

Il la veilla de près durant tout le trajet, jusqu'au moment où ils arrivèrent à l'aéroport. Il lui murmura de l'attendre, le temps qu'il aille acheter des billets. Ces douleurs ne lui disaient rien qui vaille... Un vampire ne pouvait pas tomber malade, changements ou pas, c'était un fait établi !Alors qu'arrivait-il à sa femme ? En temps normal, il aurait demandé conseil à Carlisle, mais ici, il ne pourra pas savoir. Sans compter qu'il avait bien d'autres chats à fouetter en ce moment. Peut-être leurs amis vampires auront-ils d'autres informations ? Payant les billets, il les fourra en poche, et repartit retrouver Alice. Elle était face à une petite grand-mère humaine, et courut aussitôt vers lui en se jetant dans ses bras, affolée, malade de peur. Il sentit la bosse que formait son ventre et écarquilla les yeux, la serrant contre lui. Ce n'était pas... ce qu'il pensait, n'est-ce pas ?

Alice se mit à parler très vite, trop vite pour qu'il puisse comprendre l moindre mot. en revanche, il captait très bien sa panique et son angoisse dévorante. Il resserra son étreinte, usant de son don pour la calmer et lui éviter de sombrer dans une crise de nerfs au beau milieu du hall de l'aéroport. Et il sentait son ventre. Son ventre qui formait une petit montagne dure entre eux. mais ce n'était pas possible ! Et sa femme paniquait beaucoup trop pour qu'il puisse vérifier s'il y avait bien une seconde conscience en elle. Elle cacha son visage contre lui, dans un état comme il ne l'avait jamais vu, ce qui le fit paniquer lui-même tant il avait peur pour elle. Toujours joyeuse, toujours insouciante... la voir ainsi bouleversait.

Alice – Dis-moi que ce n'est pas possible... Pas moi... Et pas si vite ! Même Bella, c'était moins rapide, et je... Non. N'appelle pas Carlisle.

Il se mordit les lèvres, alors qu'elle levait un regard suppliant vers lui. Mais il ne pouvait la laisser comme ça ! Carlisle pourrait peut-être... Ou savoir... Non ? Elle s'agrippa un peu plus à lui à son tour, en pleine détresse. Il en avait le cœur brisé. Et ne comprenait pas comment cela pouvait être possible ! C'était à cause de ça, ses douleurs lorsqu'il lui avait fait l'amour ?

Alice – Il faut qu'on parte. Loin. S'il te plaît... Ne préviens, personne, s'il te plaît...

Il regarda autour de lui, vérifiant l'heure de l'avion, puis la soutint jusqu'aux toilettes, s'enfermant dans une cabine avec elle. D'abord être fixé. Il posa une main sur son front en lui murmurant d'avoir confiance, puis lui transmit du calme et de l'apaisement, petit à petit, jusqu'à ce qu'elle fut presque endormie dans ses bras. Puis il posa la main sous son ventre, sous son haut, se concentrant. Tout d'abord, il ne ressentit rien, puis il parvint à toucher... était-ce vraiment une conscience ? Ça ne ressemblait aucunement à ce qu'il avait ressenti pour Nessie, alors qu'elle venait juste d'être conçue. Pour elle, c'était une conscience claire, une conscience humaine, déjà construite, même si elle était en train d'être conçue. Ici, c'était... C'était... une conscience plus noire, plus sombre, comme un démon sortit tout droit de l'enfer. Il frémit et caressa la joue d'Alice, plus pâle.

– On va partir, oui, ne t'en fais pas. Je vais m'occuper de toi.

Il prit l'avion avec elle, de plus en plus inquiet tout le long du voyage, car lorsqu'ils arrivèrent, il était visible qu'elle avait pris plus de poids qu'au départ. Et la douleur qu'elle ressentait augmentait en conséquent. Ils quittèrent l'aéroport, et Jasper la prit dans ses bras, en pouvant se résoudre à la laisser marcher, et encore moins courir. Il courut aussi longtemps que possible, jusqu'au moment où sa femme lâcha un cri de douleur en portant les mains à son ventre. D'accord, pas de panique, plus courir, se poser ! Heureusement, il put dénicher une petite maison, où vivait un vieil homme, un humain, seul. Jasper hésita, mais la douleur d'Alice fut suffisante pour le convaincre. Avec du remord à fond, il envoya l'humain rejoindre ses ancêtres, et donna son sang à sa femme. La maison était isolée de tout, ce sera parfait. Il installa Alice allongée sur le lit, dans la maison qui ne comptait que deux pièces. Le lieu de vie et la salle de bain.

– On va avoir besoin d'aide, murmura-t-il en lui tenant la main. On pourrait au moins prévenir Peter et Charlotte. Qu'en dis-tu ?
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