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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Miles [Terminé]

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MessageSujet: Miles [Terminé]   Miles [Terminé] EmptyLun 15 Juin 2015 - 15:50


Miles


Qui suis-je ?


☁ Mon personnage • ❝ Le respect se gagne ❞
Je me nomme Miles et j'ai 38 ans. Si tu en doutes, vérifie par toi-même, je suis né il y a déjà un moment. J'appartiens au groupe des humains, c'est pas la joie mais je m'en contente. En ce moment, je suis célibataire et je vis à Briggs.


☁ Moi aussi j'existe ! • ❝ Citation que vous aimez ❞
Hey ! Mon prénom est celui-là, mais on m’appelle aussi pseudo(s), et j'ai un certain âge. Je fais du RP depuis 7 ans et j'adore ça, je serai d’ailleurs actif 3 jours par semaine. J'aime tout ça et je déteste plein de choses, mais tu le découvriras tout seul. Autrement, je tiens à préciser que je connais l’univers de Twilight. Ceci est une mise à jour de ma fiche. Les seuls commentaires que j'ai à faire sont ceux-ci, donc tout va bien.


RP

❝ Le respect se mérite et se conserve ❞


Ce devait être un rêve… Son grand-père était là, souriant, alors qu’il était déjà mort depuis longtemps. Miles s’approcha avec lenteur, écrasant le sable et les cailloux sous ses bottes noires, son uniforme luisant au lourd soleil de l’Est. Un petit garçon à la peau brune passa tout à coup près de lui en courant, se jetant dans les bras du vieil homme. C’était lui-même… C’était lui, enfant, avec son grand-père. Ils étaient assis devant une des maisons en pierre blanche d’Ishbal, dans une rue où passaient quelques personnes chargées de sacs de course ou effectuant leurs travaux quotidiens. Il regardait partout autour de lui, écoutant les voix étouffées, les rires d’enfant qui résonnaient au loin, le tout respirant une innocence qui le troublait. Un immense sentiment de danger lui serrait le cœur. Quelque chose allait arriver, il le sentait, il savait qu’il y allait avoir un drame dans très peu de temps ! Il croisa alors le regard de son grand-père, un regard lourd et accusateur. Il avait laissé filer le petit garçon, qui courait au loin. Les rires avaient cessé. Un murmure de peur s’était répandu dans toute la ville, tandis que son grand-père se levait, pointant un doigt sur l’uniforme bleu foncé que portait Miles.

– Amestris nous tue, dit-elle d’une voix très grave.

L’éclat d’une bombe les sépara tout à coup et Miles cria, soufflé par l’explosion, brûlé par la chaleur affreuse de la bombe qui venait de s’abattre dans la rue, entouré par les hurlements de son peuple…

Miles se réveilla en sursaut, les yeux écarquillés, en sueur, allongé sur une mauvaise couchette, le cœur battant à une allure folle. Il resta sans bouger durant un très long moment, essayant de reprendre son souffle. Peu à peu, son souffle se calma, il reprenait ses esprits. Voilà des jours qu’il faisait ce même rêve… Des jours qu’il rêvait de la guerre à Ishbal. Il avait été arrêté très tôt, comme tous les soldats de race Ishbal à Amestris. La guerre faisait rage dans l’Est, il le savait, et eux étaient là, emprisonnés, à attendre leur propre exécution. Miles savait que l’armée avait fait venir les Alchimistes d’Etat… Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Il se redressa, les mains menottées, son regard carmin troublé par les larmes. Il avait plusieurs « sangs » en lui, plusieurs origines, mais son physique faisait surtout ressortir la part Ishbale qui était en lui. Raison pour laquelle il avait été jeté en prison. Il regarda ses mains entravées, seul dans cette petite cellule. On l’avait arrêté alors qu’il était revenu au quartier général du Nord pour recevoir de nouveaux ordres. Un prétexte pour le mettre en prison, dans les bas-fonds du QG.

L’homme qui était dans la cellule d’en face avait été exécuté il y a déjà un bon mois. Sur ordre du général Anderson, parti à Ishbal depuis en renfort. Il avait cru entendre dire qu’il allait être remplacé par une femme, la générale Armstrong, nommée depuis peu. Il avait entendu parler d’elle avant son incarcération mais il n’en savait pas plus. Quelle importance, de toute façon, aujourd’hui ? Les généraux de division avaient pour ordre d’abattre et d’exécuter tous les soldats de race Ishbale de leur région d’affectation. Un bruit le tira tout à coup de ses pensées et il releva la tête, voyant avec surprise Buccaneer debout devant les grilles de sa cellule. Il ne l’avait plus revu depuis le début de son emprisonnement, mais s’était très bien entendu avec lui. Cela semblait faire parti d’une autre vie, à présent.

– Notre nouvelle générale est arrivée, annonça-t-il sans détour.

– Donc je vais mourir à mon tour, dit-il en détournant le regard.

– Elle veut te rencontrer.

Le rencontrer… ? Pour quoi faire ? Il se laissa entraîner par Buccaneer dans les couloirs, sans rien dire, marchant comme un automate. En entrant dans le bureau, il fut assez frappé par la jeunesse évidente de cette femme, mais surtout par son regard. Il la salua du bout des lèvres, attendant le verdict, se voyant déjà se balancer au bout d’une corde ou être fusillé par ceux qui étaient auparavant des amis. Elle lui rendit son regard puis lui dit aussitôt qu’elle avait besoin d’un homme comme lui à Briggs, issu de plusieurs cultures différentes et donc capable de voir la situation sous des angles différents. Qu’il pourrait devenir son assistant s’il la suivait à Briggs. Il en resta bouche bée, pétrifiée sur place, à la fixer, alors qu’elle croisait les bras, attendant une réponse. Mais il était bien incapable de parler pour le moment tant le choc était profond. Elle voulait qu’il devienne… Mais ça ne la dérangeait pas qu’il soit Ishbal, en plus de ses autres origines ? Pire que ça, elle envoyait balader tous les ordres ! Si l’état-major apprenait qu’elle lui proposait cela… Elle aussi finira fusillée. Il reprit ses esprits, réalisant qu’il restait depuis trois bonnes minutes à la dévisager bêtement, la bouche entrouverte.

– Pourquoi moi ? réussit-il à demander.

– J’ai besoin de personnel capable et compétent, à Briggs, je me fiche que tu sois d’une race ou d’une autre. Vas-tu me suivre ?

C’était peut-être ridicule, mais il faillit pleurer, sur le moment. Reconnaissance. Respect. Un respect qui se renforça au fil des années qu’il passa ensuite aux côtés de la générale, à la forteresse de Briggs. Cette femme inspirait le respect et le méritait. Une fois, il lui demanda ce qu’elle ferait si la part Ishbale en lui se révoltait contre les actes de l’armée. Elle lui avait répondu qu’elle l’attendait et acceptait le défi, qu’elle l’affronterait, en tant que supérieure hiérarchique. Cette femme se moquait des origines des gens tant qu’ils étaient capables d’accomplir leur devoir. Lui qui n’avait connu que l QG Nord, il découvrit Briggs avec le même regard de « réfugié » que beaucoup d’autres, là-bas. Il s’y retrouva, gardant des secrets comme d’autres, retrouvant une solidarité telle qu’il ne l’avait jamais connu. La seule règle était la loi du plus fort. Les faibles mouraient, les forts survivaient, mais personne ne vous lâchait tant que vous vous battiez jusqu’au bout pour atteindre vos objectifs et vous en sortir. La générale Armstrong les dirigeait et entraînait, l’une des rares femmes de la forteresse, que ses hommes ne tardèrent pas à surnommer la Reine de Briggs. Il avait un immense respect pour elle, même une certaine affection.

La guerre commençait à s’effacer des esprits, à présent, mais dans les cœurs, elle n’était pas terminée, très loin de là. Le temps filait, les mois passaient, les échos di pays et ses problèmes n’arrivaient que peu aux oreilles de Briggs, tournée vers l’immense Drachma et son armée qui n’avait de cesse de les attaquer. Sur le sommet de la forteresse, son toit glacé et enneigé, Miles vint s’asseoir sur le parapet, laissant ses jambes pendre dans le vide. La tempête venait de se terminer et le soleil matinal revenait flotter sur les hautes montagnes. Il laissa son regard s’y perdre, toujours émerveillé par ce paysage époustouflant, qui lui prenait toujours autant au cœur, même après des années. Il était là, à observer, depuis presque dix minutes lorsque Buccaneer vint le rejoindre. Il s‘assit à ses côtés, alors que Miles avait ôté ses lunettes noires pour mieux observer les montagnes.

– L’hiver a toujours été superbe, ici, déclara-t-il en ramenant sa manche relevée sur son automail.

– C’est vrai, sourit-il doucement. On se sent à l’abri, dans les montagnes. Je passerai ma vie au Nord sans problème.

– On est bien partis pour, vu ce que les autres régions pensent des soldats de Briggs. Ceux du QG Nord ont une moins mauvaise réputation. Mais je ne veux pas partir, de toute façon. Personne ne comprend la beauté de cette région, à part ceux qui y vivent !

– Ils pensent d’abord au froid. Tu n’aimes pas les autres régions ?

– L’Ouest n’est pas mal. Mais je ne pourrai pas vivre à Central. A propos, la générale doit bientôt revenir ?

–Dans quelques jours. Je m’y rends demain, à mon tour. On ne sait pas si ce monstre va repasser à l’attaque.

Elle savait très bien se défendre mais il n’oubliait ce qu’il avait vu cette nuit-là, sa supérieure hiérarchique à terre, enserrée par ces ombres noires qui l’étouffaient, qui l’avaient blessé rudement. Miles s’était fait renvoyer contre les étagères comme une vulgaire poupée de chiffons, ce truc avait une force étonnante. Tant qu’ils n’en sauront pas plus, ils ne laisseront pas leur chef sans protection. Personne n’abandonne personne, ici. Il se leva puis remit ses lunettes noires sur son nez, le regard sombre. Ce monstre pouvait bien courir, il était sûr qu’ils l’auront.



Merci, Générale


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