Inconnus...

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Lolita sortit de la belle voiture de Rosalie. Elles avaient eut une conversation peu animée, l'enfant n'aimant guère parler à des inconnus. Bien que Rosalie ne soit plus si inconnue que ça. Il lui fallait un certain temps d'adaptation avant d'entièrement prendre confiance en elle.

Elle agrippa nerveusement la main de la jeune femme. Jeune, oui, très même, puisqu'elle n'avait que 18 ans et prennait déjà la responsabilité de prendre sous son aile une enfant turbulente, de 9 ans et demis... Cela l'impressionnait un peu à vrai dire. Elle stressait et appréhendait la rencontre avec la famille de Rosalie. Elle avait comme un très mauvais pressentiment.

Mais alors c'était vraiment effrayant. Elle ne savait pas quoi faire, ou dire. Elle n'était pas rassurée, la peur s'insinuait dans tout son corps. Mais pourquoi? Oui elle était craintive, mais... pourquoi avoir peur ?
Elle se tourna vers Rosalie.

-"Dis...Je... Je sais pas... Mais j'ai un peu peur..." murmura-t-elle.

Elle passa ensuite sa main dans ses cheveux, un tique nerveux. Elle se mordillait les lèvres. Attrapant son sac, elle serra la poignée jusqu'à s'en blanchir les phalanges. Puis, apeurée mais déterminée, elle s'avança jusqu'au perron de cette immense villa blanche. Elle stoppa un moment, admirant la structure si harmonieuse de cette bâtisse tellement grande.

De plus en plus nerveuse, elle serra ses poings, et sans vraiment le savoir, s'entailla la peau avec ses ongles longs. Elle ressentit une vive douleur qui passa très vite. Elle prit une grande inspiration, tout cela était d'un ridicule sans pareil ! Pourquoi avoir peur ? Elle souffrait déjà beaucoup trop, endeuillée par la mort de ses parents, alors pourquoi rajouter une couche de stresse et peur sur sa peine ? C'était idiot !

Elle s'intima au calme et tourna la tête vers Rosalie, l'attendant.

*Sois calme, zen, sereine ! Non mais arrête de stresser idiote !*

Ah, voilà qu'elle se parlait à elle même. Elle devait vraiment être dans tous ses états... Secouant la tête, elle sourit, pensant à qu'enfin, elle était libre de cet orphelinat ennuyant ! Et qu'enfin, elle pourrait peut-être étudier ce qui lui plaisait le plus, la médecine !

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Esmée était occupée aux préparatifs de la restauration d'une maison, quand elle entendit une voiture se garer, puis entendit une respiration supplémentaire. Elle fit de gros yeux ; une respiration ? Bella était dans la chambre d'Edward... Qui d'autre viendrais ici ? Un humain, autre que Bella ? Elle se dirigea vers la fenêtre et aperçu Rosalie accompagnée d'une petite fille. Esmée s'interrogea alors, que faisait cette fillette avec Rosalie ? Son instinct lui souffla de descendre, ce qu'elle fit. Esmée se dirigea ensuite en dehors de la Villa, ayant totalement oublié les autres membres de sa famille... Le fait que sa fille soit avec une petite-fille l'inquiétait. Esmée se dirigea à vitesse humaine vers sa fille, puis fixa la fillette. Et respira, en faisant attention à paraître humaine...

-« Rose ? Qui est-elle ? Que fait-elle ici ? »

Esmée sentît l’inquiétude monter. Elle fixa les alentours, s’attendant au pire… Esmée emmena sa fille à part.

-« Rosalie, pourquoi cette fillette est-elle ici ? Que comptes-tu faire ? »

Esmée ne comprenait pas… Que cherchait donc sa fille ? La mort ? Cette petite ne devait pas savoir qui ils étaient. Et encore moins vivre avec eux… Esmée grimaça. Sentant l’inquiétude monter de plus belle. Elle fixa Rosalie, ne cachant pas son était d’esprit à sa fille. Elle ne pouvait s’empêcher de redouter les réponses qu’elle obtiendrait… Elle soupira, puis, veillant à ce que sa fille soit seule à l’entendre, elle demanda :

-« Sait-elle qui tu es ? Réellement ? Mais que fait-elle ici !? Tu sais ce que fera Aro si elle reste ici ? Pas que du bien, ça, je suis prête à le parier… »

Elle avait peur pour Rosalie et de l’avenir… Elle ne savait pas si elle devait serrer cette fillette dans ses bras et écouter son instinct maternel, ou… Si elle devait appeler son époux pour savoir ce qu’il se passait ; quoique... Edward pourrait lui être d’un grand secours aussi… Esmée réfléchis… Puis pris peur.

-« Rosalie… Pitié, ne me dit pas que tu… »

"A fait une bêtise" ? "Veux l'adopter?" Esmée déglutis. Qu’avait-elle fait ?! Réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien faire, elle soupira, puis grimaça de ne pas trouver un moyen… Esmée posa son regard sur la fillette, puis se questionna sur la suite des événements… Allaient-ils réussir ? Cette fois encore ? Allait-elle devoir laisser sa fille faire, sans réagir ? Esmée ne savait pas quoi faire, mais alors là, pas du tout…. Elle avait peur pour Rosalie, plus qu’elle-même n’oserait se l’avouer…
Elle s’accroupit ensuite pour se mettre à hauteur de cette petite, puis respira à nouveau. Elle sourit à la petite, mais ne pouvait faire taire son inquiétude…

-« Comment t’appelles-tu ma grande ? »

Esmée attendit une réponse… Même si elle avait peur. Puis elle se demanda si elle n’en faisait pas trop, si elle ne dramatisait pas la situation ?

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Rosalie et Lolita parlèrent peu durant le trajet du retour. Rose appris que Lolita avait 9 ans et demi, elle faisait 1m42 pour 35 kg.

Arrivés à la villa, elles descendirent de la voiture. Lolita agrippa nerveusement la main de Rose.

*elle est stressée*

Et Rose n'avait pas tord car, l'enfant dit :

- Dis...Je... Je ne sais pas... Mais j'ai un peu peur...

- Ne t'inquiètes pas, ils ne sont pas méchants. Ils ne te feront pas de mal.

Lolita passa sa main dans ses cheveux puis se mordillât les lèvres, attrapa son sac et serra très fort les poignées du sac.

Elles avancèrent jusqu'au perron et s'arrêtent pour laisser le temps à Lolita d'observer.

Puis tourna la tête vers Rose comme si elle l'attendait.

Elles allèrent entrées dans la villa quand Esmée vint vers nous :

- Rose ? Qui est-elle ? Que fait-elle ici ?

Elle regarda les alentours, fixa Rose et l'emmena plus loin :

- Rosalie, pourquoi cette fillette est-elle ici ? Que comptes-tu faire ?

Elle parla plus bas pour que personne ne l'entende :

- Sait-elle qui tu es ? Réellement ? Mais que fait-elle ici ! ? Tu sais ce que fera Aro si elle reste ici ? Pas que du bien, ça, je suis prête à le parier...

Elle continua :

- Rosalie... Pitié, ne me dit pas que tu...

*mince il fallait qu'elle s'y mette*

- Maman, je ... je vais tout t'expliquer. Cet enfant était dans un orphelinat, elle a perdus ses parents douloureusement et était seule. Quand je l'ai vu, j'ai craqué, oui c'est ça j'ai succombé à son charme, j'ai donc décidée de l'adopter. Quoi que tu en penses et que vous en pensez, je l'aime.

Elle dit plus bas :

- Maman, je sais c'est une humaine, elle a 9 ans et demi, mais elle est adorable. Je l'éduquerais, je m'en occuperais. Je sais que pour la famille sauf Papa, ça ne va pas être facile, mais je l'aime beaucoup. Tu sais, elle m'a dit qu'elle voulait faire des études de médecines, papa pourra l'aider. Ne la rejetez pas s'il vous plait.

Rose semblait à la fois énervée, inquiète et elle stressée. Elle reprit :

- Maman, écoute je sais que je prends un risque énorme, Aro va me tuer, papa aussi, mais je ne pouvais pas laisser cet enfant. Pour une fois que je peux avoir un enfant pour moi. Je sais que je ne pourrais pas la transformer maintenant il faut que j'attende encore 3 ans, mais bon pas grave j'attendrais. Cette jeune fille mérite d'avoir une famille qui l'aime, qui lui donne de l'affection. Elle peut être heureuse. Ne me gâchez pas ça !

Rose se sentait vraiment mal.

Puis Esmée s'accroupit et parla à l'enfant :

- Comment t'appelles-tu ma grande ?

Sujet: Re: Inconnus... Ven 18 Jan 2013 - 23:43

Jasper fit très rapidement les devoirs que le lycée leur avait donné, des exercices de maths, une dissertation d'Anglais, et un cas pratique en sciences. Rien de bien passionnant, somme toute. Toujours les mêmes choses à étudier, à voir et à revoir, encore et toujours, dans tous les lycées où ils passaient. Il rangea le tout dans son sac puis le lança sur le lit avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise en poussant un profond soupir. On était samedi et tout était calme. Edward et Bella discutaient et s'embrassaient dans leur chambre, Alice lisait, Esmée se consacrait à ses plans, Carlisle était à l'hôpital, et Rosalie et Emmett étaient partis il ne savait où, pour une virée en amoureux.

Il regardait par la fenêtre, perdue dans ses pensées, lorsqu'il entendit le bruit de moteur caractéristique de la décapotable rouge de Rosalie. Déjà de retour ? Il ne bougea pas, le regard perdu dans le paysage. Puis il perçut l'inquiétude de sa mère et l'entendit descendre. A vitesse humaine. Ce dernier détail lui fit hausser les sourcils et il se redressa. Que se passait-il ? Il se leva, un peu inquiet, et au moment où il poussa la porte, vit en bas de l'escalier Esmée attirer Rose plus loin. Et derrières elles, Emmett auprès d'une gamine humaine... Il écarquilla les yeux sous le choc, pétrifié. Une fillette humaine ? Ici ? Il sentit le stress et l'agitation de sa soeur, et fit aussitôt le rapprochement. Non... Elle n'avait tout de même pas...

Esmée -« Sait-elle qui tu es ? Réellement ? Mais que fait-elle ici !? Tu sais ce que fera Aro si elle reste ici ? Pas que du bien, ça, je suis prête à le parier… »

Il faillit bien tomber tant le choc était important. Non. Rose ! Elle l'avait fait ! Il se prit la tête entre ses mains pour contenir son affolement et sa brusque envie de hurler sur sa soeur. Sa soeur qui annonça tout à coup qu'elle avait décidé d'adopter cette fillette, et qu'elle l'aimait. Une fillette de neuf, qu'elle disait aimer et dont elle affirmait qu'elle allait s'occuper. Mais bon sang, Rosalie était devenue cinglée ! Elle s'imaginait déjà la fillette vivre avec eux, comme si de rien n'était. Sauf que ce n'était tout simplement pas possible !

Rosalie - Maman, écoute je sais que je prends un risque énorme, Aro va me tuer, papa aussi, mais je ne pouvais pas laisser cet enfant. Pour une fois que je peux avoir un enfant pour moi. Je sais que je ne pourrais pas la transformer maintenant il faut que j'attende encore 3 ans, mais bon pas grave j'attendrais. Cette jeune fille mérite d'avoir une famille qui l'aime, qui lui donne de l'affection. Elle peut être heureuse. Ne me gâchez pas ça !

Nan, sans blague ? Carlisle allait la tuer ? C'était un bel euphémisme ça ! Il allait plutôt commencer par s'étouffer, puis hurler. Avant de découper Rosalie en tranches et de la faire cuire. Le reste de la famille écrasera les morceaux qu'il aura oublié. Esmée fila vers la petite tandis que lui-même descendait. Sa soeur était devenue folle et la situation était grave. Vraiment grave. Il arriva et fit un grand sourire.

- Bonjour tout le monde ! s'exclama-t-il en envoyant une vague de calme à tout le monde. Vous permettez ? Il faut que je parle de toute urgence à ma soeur jumelle.

Bon, elle n'était pas véritablement sa soeur jumelle, mais c'était l'histoire servie aux gens de Forks. Il attrapa Rosalie par le poignet et la tira à l'écart, tout en la calmant pour qu'elle se débatte pas. Il la poussa dans la cuisine, ferma la porte, puis fit face à Rosalie, l'agacement et la peur le reprenant en force. Il prit une seconde pour se calmer.

- Rosalie, dit-il d'un ton ferme. Avant de te hurler que tu es folle et têtue, j'aimerais m'assurer que tu saisis bien tout ! Tu viens d'adopter une fillette humaine sans consulter personne, et surtout pas Carlisle ! Elle a neuf ans, Rosalie. Neuf ans ! Tu sais très bien qu'on ne peut mordre une personne avant ses douze ou treize ans, enfin si on se réfère aux jumeaux Volturi. Tu penses vraiment être capable de garder le secret TROIS ans, Rosalie ?! Avec tout ce que ça implique ? Te forcer à manger avec elle, faire semblant de dormir la nuit, ne jamais te montrer en plein soleil devant elle ! Et tous les détails ! Ta peau glacée, les yeux qui changent de couleur ! Tu ne pourras pas garder le secret, c'est totalement impossible.

Il la fusilla du regard puis ajouta sans lui laisser le temps d'en placer une :

- Autre chose... Sache, ma très chère soeur, que tu t'es condamnée, et nous avec ! Sans parler de cette fillette ! Elle va mourir de te connaître, Rosalie. Tu sais très bien que les Volturi nous surveillent ! Que crois-tu que va faire Aro à présent ? Tu vas y laisser ta peau, celle de cette fillette, et la nôtre par la même occasion ! A moins que tu n'en ais rien à faire ?! Tu acceptes ta mort et la nôtre pour satisfaire un plaisir égoïste ?! Tu n'es pourtant pas idiote, tu sais ce que tu risques ! Non ?

Il la fixa droit dans les yeux puis, devant son manque de réaction, l'attrapa par les épaules et la secoua. Il était en colère à présent, mais la gamine ne pouvait les entendre d'ici.

- ROSALIE ! Eh oh ! Allô la Lune, ici la Terre ! Tu vas MOURIR, Rosalie, est-ce que tu comprends ? Aro ne va pas te louper ! Et il y autre chose... Rose, j'ai déjà du mal à ne pas tuer Bella. Qu'est-ce que tu crois que ça va donner avec DEUX humaines dans cette maison ? Et d'ailleurs, tu as pris cette décision seule ! Comment peux-tu être aussi égoïste ?!

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Carlisle parcourut le dossier du regard, le dernier de la journée, après une longue garde. Il tira le clavier à lui, commençant à remplir les fiches habituelles, notant ses prescriptions et recommandations, puis tout ce qui concernait les patients dont il avait la charge. Il travaillait vite et dans le calme, à l'abri dans son bureau de tous les bruits perpétuels de l'hôpital et des odeurs de médicaments mêlées à celle du sang. Cela ne le dérangeait plus, des siècles de pratique lui avait donné un certain contrôle. En attendant l'impression de documents, il lança un coup d'oeil affectueux à la série de photos, ornant son bureau, représentant sa famille. Sa femme. Ses enfants. Et quelques clichés plus récents de Bella et Edward. Sa petite famille. Il eut un sourire attendri, tout en rangeant et complétant un dossier. Parfois, oui, ses gosses adolescents étaient un peu trop remuants mais c'est comme ça qu'il les aimait. Il se leva pour tout ranger, éteignant son ordinateur. La vie était plus calme depuis peu et il comptait en profiter. On était samedi, une chasse en famille ne serait pas trop mal.

Il enfila son manteau et quitta son bureau, le verrouillant tranquillement avant de quitter l'hôpital et de se glisser dans sa Mercedes noire. Pour une fois, il roula à une allure qu'on pouvait qualifier d'ordinaire, sachant que tous ses enfants étaient en principe à la maison et que cela impliquait au minimum du grabuge, au mieux des hurlements. Comme tous les jours lorsqu'on mettait tous les enfants Cullen dans la même pièce. Il arriva rapidement chez lui et se gara près de la décapotable rouge de Rosalie. Il était à peine sorti qu'une odeur lui sauta à la gorge. Du sang. Un humain. Et ce n'était pas l'odeur de Bella. Charlie dans ce cas ? Non plus... Et puis, il ne venait jamais ici. Inquiet, il prit sa sacoche et grimpa les marches du perron. Et vit, bouche bée, une gamine humain, encore vêtue de son manteau et près d'un grand sac, près d'Emmett et d'Esmée. D'accord. Que se passait-il encore ? Il s'approcha, à vitesse humaine.

- Que se passe-t-il ? Et qui est cette enfant ?

Il prenait bien garde à masquer son désarroi et paraître le plus humain possible. Mais que faisait cette fillette ici ? Il regarda Esmée avec insistance, cherchant à comprendre la situation. Elle se redressa puis lui expliqua rapidement la situation. Cette petite, nommée Lolita Blanc et âgée de neuf ans, était une orpheline que Rosalie avait adoptée. Il dû faire appel à toute sa volonté pour rester impassible et surtout continuer de paraître humain devant la petite. et dire qu'il avait osé penser que les ennuis étaient derrière eux... Il se jura mentalement de ne plus jamais dire ça, ni même de le penser !

- Je vois, dit-il avec un sourire qui ressemblait plutôt à une grimace. Une adoption, c'est très bien.

Il n'éprouvait plus qu'une seule envie en cet instant : étriper sa fille. Il se débarrassa de son manteau et posa sa sacoche sur la table basse. Il entendit alors la voix de Jasper, venant de la cuisine à l'autre bout de la maison :

Jasper - Autre chose... Sache, ma très chère soeur, que tu t'es condamnée, et nous avec ! Sans parler de cette fillette ! Elle va mourir de te connaître, Rosalie. Tu sais très bien que les Volturi nous surveillent ! Que crois-tu que va faire Aro à présent ? Tu vas y laisser ta peau, celle de cette fillette, et la nôtre par la même occasion ! A moins que tu n'en ais rien à faire ?! Tu acceptes ta mort et la nôtre pour satisfaire un plaisir égoïste ?! Tu n'es pourtant pas idiote, tu sais ce que tu risques ! Non ?

Tiens donc, il n'était alors pas le seul à avoir saisit la gravité de la situation, ce qui le réconforta beaucoup. Il s'excusa auprès du petit groupe, sachant à présent où se trouvait Rosalie. Il allait lui aussi lui toucher deux mots ! Elle ne se rendait absolument pas compte... Ce n'était pas possible... Il atteignait la cuisine lorsque Jasper cria :

- ROSALIE ! Eh oh ! Allô la Lune, ici la Terre ! Tu vas MOURIR, Rosalie, est-ce que tu comprends ? Aro ne va pas te louper ! Et il y autre chose... Rose, j'ai déjà du mal à ne pas tuer Bella. Qu'est-ce que tu crois que ça va donner avec DEUX humaines dans cette maison ? Et d'ailleurs, tu as pris cette décision seule ! Comment peux-tu être aussi égoïste ?!

Il ouvrit la porte, découvrant Jasper qui tenait sa soeur par les épaules, crispé comme jamais. Il ferma la porte en la claquant, histoire de signaler sa présence, et poussa un profond soupir. Il s'approcha de ses enfants, les regardant tour à tour, et posa une main sur l'épaule de Jasper pour l'éloigner de sa soeur.

- J'avais espéré que ce ne soit qu'une blague, je l'avoue... Rosalie, comment as-tu pu ?! Cela t'aurait tuée de nous en parler avant ?! Est-ce que tu te rends au moins compte des conséquences de cet acte ? C'est complètement irréfléchi et idiot !

Il lui jeta un long regard navré et déçu. En un sens, il comprenait pourquoi elle avait ça. Pourquoi elle avait craqué devant cette fillette. Il comprenait parfaitement son besoin maladif d'être mère, d'avoir un enfant à protéger et aimer. En revanche, il ne comprenait absolument pas pourquoi elle avait agit sur un coup de tête, et sans leur en faire part.

- Rosalie, enfin ! Pourquoi ne nous as-tu pas parlé avant ?! Tu sais très bien qu'il y a toujours une solution ! Tu aurais pu adopter un enfant plus vieux, quatorze, treize ans. Je l'aurais transformé si tu as peur de ne pas réussir. Mais là ! Elle a neuf ans, Rosalie, neuf ans !

Il s'énervait, malgré ses résolutions de rester calme, au fur et à mesure qu'il prenait l'ampleur de la situation. Oui, c'était grave, et pas qu'un peu, il poussa un profond soupir et fusilla sa fille du regard. Pourquoi n'avait-elle pas réfléchie ?! Alors qu'elle savait qu'ils auraient trouvés une autre solution, tous ensembles ! Jasper avait raison, c'était égoïste. Et surtout dangereux. Il leva brusquement la main et lui colla une petite gifle en grognant.

- On ne pourra PAS garder le secret plus de trois ans, c'est impossible ! Non seulement tu as signé ton propre arrêt de mort, mais aussi celui de cette gamine ! Elle mourra de nous avoir connu, Rosalie ! Alors que si tu l'avais laissée, elle aurait pu grandir, quitter l'orphelinat, et avoir une vie heureuse !

Il regrettait de l'avoir frappée mais elle devait absolument comprendre à quel point son geste était grave. Et qu'il allait tous les mener à leur mort.

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Elle regarda une magnifique femme sortir de la villa et aller de suite discuter avec Rosalie. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, ne comprenant pas. Leur discussion ne semblait pas vraiment joyeuse. C'était limite si la femme n'hurlait pas sur Rose. Lorsqu'elles revinrent, la dame s'accroupit pour se mettre à sa hauteur. Beh... elle était pas si petite que ça ! Refoulant son état vexé, elle sourit.

Alors là... C'était contradictoire pour la petite Lolita. Ma grande ?! alors qu'elle avait dû se mettre à sa hauteur ? Elle pouffa avant de répondre de sa voix fluette:

Elle avait à peine finit sa phrase, que soudain, un jeune homme débarqua en trombe. Elle se sentit de suite calme. Pas normal ça. Le jeune homme se rua vers Rosalie et l'empoigna par les épaules en demandant une chose tout à fait futile. Il la tira ensuite vers la villa. Hum... Ils s'éloignaient pour parler en privé, elle en était sûre! Et ils n'allaient sûrement pas parler de cuisine ! Elle passa encore sa main dans ses cheveux...

Elle entendit une voiture se garer et elle se retourna. Un homme d'une trentaine d'année, les cheveux blonds s’accordant parfaitement avec ses yeux jaunes, sortit de la voiture. Il avait une expression étrange. Un mélange entre de la colère et de l'anxiété. Il s'approcha vite du petit groupe.

Lolita soupira... Elle ne savait pas pour quoi, mais elle sentait que cette fin de journée allait être longue, trèèès longue. Elle attrapa son bracelet à son poignet gauche et le tritura. De plus, elle voyait bien que cet homme était, mais alors extrêmement, ravi de la voir là...
Effectivement, c'était le cas, car il affirma:

Ah ouais, effectivement... très belle grimace... L'enfant ferma les yeux deux secondes, digérant sa lassitude avec amertume. Bein on voyait qu'elle était la bienvenue ! Elle se demanda même si elle ne devait pas plutôt repartir à l'orphelinat. Et puis, c'est pas comme si c'était la première fois qu'elle se faisait rejeter. De plus, elle avait déjà fugué de nombreuses fois à l'orphelinat.

Beh dites donc... elle était belle l'amour d'une famille pas aimante du tout ! Non mais ça se voyait comme le nez au milieu d'un figure ça ! Elle était l'enfant prodigue ! Le miracle absolut ! Elle ricana à sa pensée idiote.

Elle se retenait tant bien que mal que d'exploser de rire tellement elle était sarcastique en ce moment. Elle était rouge et avait du mal à respirer. Puis la bombe explosa au bout de quelques secondes. Son rire emplit le silence. Elle se tenait le ventre. Voilà qu'elle était partie dans une crise d'hilarité incontrôlable. Lorsqu'elle était dans cet état, il était dur pour elle de se calmer. De plus, un seul mot suffisait à faire remonter l'hilarité.

Elle pleurait tellement elle riait. Son souffle était saccadé, et elle avait vraiment du mal à reprendre sa respiration. Son ventre lui faisait affreusement mal, et elle manquait d'air. Mais elle riait, ne cessant d’apprécier ce moment de pure folie. D'ailleurs, son équilibre en devenait précaire. Elle chancelait, menaçant de s'écrouler. Mais elle était euphorique, riant de ses propres bêtises.

Et voilà une autre pensée qui augmentait son hilarité. Mais en y réfléchissant bien, cette couleur n'était, mais alors pas du tout, normale chez un humain. Soit ils étaient albinos, mais en jaune, soit ils adoraient les lentilles de contacte !

Riant toute seule, Lolita ressemblait à une folle en ce moment. Mais pourquoi se soucier des autres lorsque l'on rit ? Alors elle continuait, souffrant hilariquement. Elle se calma un peu. Reprenant une grande bouffée d'air, elle passa une de ses mains sur ses joues brulantes. Elle était plus rouge qu'une tomate. Ses yeux étaient en larme.

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Esmée attendit la réponse de la petite, ce qui ne se fit pas beaucoup attendre. Esmée perçue un sourire sur les lèvres de cette petite.

-Lolita- « J'm'appelle Lolita, m'dame... »

Esmée entendit ensuite quelqu'un arriver. Elle tourna le regard et vit Jasper.

-Jasper- « Bonjour tout le monde ! »

Elle sentît ensuite un sentiment de calme s'immiscer en elle. Elle grogna très bas, puis fusilla son fils du regard.

-Jasper- « Vous permettez ? Il faut que je parle de toute urgence à ma soeur jumelle. »

Esmée ne fit pas réellement attention, elle comprit qu'il disait ça pour Lolita. Ensuite, Jasper força Rosalie a aller dans la cuisine et Esmée entendit ses enfants se disputer. Elle n'eût qu'une seule envie : allez prendre part à le « discussion ». Mais elle vit tout de suite après la Mercedes noire de Carlisle arrivé. Elle vit son époux monter sur le perron et remarqua sont étonnement mais elle ne releva pas, elle savait que c'était dangereux d'avoir une humaine de plus à la Villa... Et elle commençait à avoir de plus en plus peur pour ses enfants, sa famille, son époux.

-Carlisle- « Que se passe-t-il ? Et qui est cette enfant ? »

Esmée sentît le regard de Carlisle se poser sur elle avec insistance, elle comprit rapidement qu'il attendait des explications et elle se redressa donc, pour fixer son époux avant de débuter dans ses explications, elle ne s'attarda pas dans ses explications mais veilla à ne pas oublier de détails, elle lui expliqua que Rosalie avait adoptée cette fillette et tout ce qu'elle pouvait lui dire devant elle. Elle prit soin de tout lui expliquer avec le plus de précision possible. Et termina dans un silence inquiet.

-Carlisle- « Je vois, dit-il avec un sourire qui ressemblait plutôt à une grimace. Une adoption, c'est très bien. »

Esmée vit Carlisle rentrer, puis elle fixa Lolita et lui offrit un sourire, elle cacha son inquiétude à cet instant, pour ne pas éveiller les soupçons de la fillette. Elle commença alors à questionner la fillette, afin de la mettre plus "à l'aise"... Au bout d'un moment, Esmée vit que la petite avait envie de rire. Elle se demandait bien pourquoi. Et, ce qui devait arriver, arriva. La petite éclata de rire. Esmée sursauta, puis fixa l'enfant avec un regard ahuri. Pourquoi riait-elle? Elle ne comprenait pas du tout, mais elle essaya de calmer les rires de l'enfant. Cette petite allait étouffée! Esmée la voyait chancelée, elle voulait réagir, mais ne savait pas exactement comme faire… Elle commença à revenir vers la petite, entendant encore la dispute de ses enfants puis sont mari s’y mêler. Mais Esmée commençait à se demander réellement comment réagir face à ce nouveau problème, mais aussi comment faire pour qu’elle ne meurt pas de rire, là où il n’y avait pas de raison de rire, cet enfant riait… Esmée tapa le dos de Lolita, pour essayer de la l’aider à respirer. Esmée fixa ensuite Emmett.

-« Il faut surveiller la petite, tu restes avec elle, je dois allez voir ton père… Et Rosalie, je ne tiens pas à avoir de meurtre dans la maison. »

Esmée avait fini sa phrase d’un ton ironique mais inquiet… Elle se releva de nouveau puis se dirigea vers la cuisine. Elle resta clouée sur place, surprise quand elle entendit son époux giflée Rosalie. Esmée se dépêcha d’aller près de son époux.

-Carlisle- « On ne pourra PAS garder le secret plus de trois ans, c'est impossible ! Non seulement tu as signé ton propre arrêt de mort, mais aussi celui de cette gamine ! Elle mourra de nous avoir connu, Rosalie ! Alors que si tu l'avais laissée, elle aurait pu grandir, quitter l'orphelinat, et avoir une vie heureuse ! »

Esmée pris une vitesse vampirique puis arriva dans la Cuisine et se mit près de son mari.

-« Très bien… Bon, la giflée ne servira à rien, mais le fait est que Lolita est ici…. Que fait-on à présent ? Doit-on la ramener à l’orphelinat ? »

Esmée fixa son époux puis Rosalie et enfin Jasper, à tour de rôle. Elle savait que maintenant, le mal été fait. Il suffisait de soit, convaincre Rosalie d’aller ramener cette petite, soit l’acceptée ce qui revenait à leurs meurt à tous ainsi qu’à celle de cette même petite.

-« Dans tous les cas, nous devons réagir et MAINTENANT… »

Esmée fixa maintenant Rosalie et pris un ton sérieux, cachant son inquiétude.

-« Que les choses soit claire, cette petite mourra si on ne réagis pas et qu’on la garde. Aro viendra à un moment ou à un autre… »

Esmée se tût, elle ne voulait pas que sa famille entière meurt, mais elle devait se montrer raisonnable… Son époux avait frappé Rosalie. Mais Rosalie comprenait-elle réellement les risques, ce qui se conclut de son acte ? La difficulté de ce qu’ils allaient devoir faire ? Rosalie n’avait pas l’air de prendre pleinement conscience de cet acte… Elle était têtue et, même trop. Esmée prit la main de son époux, puis la serra. Et elle attendit une réaction. Elle ne savait pas vraiment quoi dire d’autre, Rosalie avait dû avoir été assez réprimandée par rapport à son geste. Esmée sentît l’inquiétude montée de plus belle, elle ne voulait pas qu’il arrive quoi que ce soit à sa famille… Esmée serra davantage la main de Carlisle, dans un but de calmant mutuel. Mais allait-ce suffire ?

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Emmett soupira de plus belle. Mais qu'est-ce qu'elle avait fait ?! Elle était folle ?! Il tenait à elle, à sa famille... Et là... C'est bon, elle venait de signer leur arrêt de mort. Malgré tout ça, il ne pouvait lui en vouloir, oh non. Il l'aimait trop, et puis, cette petite semblait avoir beaucoup de caractère. Sincèrement, il l'appréciait déjà.

Soudain, il l'avait vu venir, elle explosa de rire. Elle riait tellement qu'elle s'en étouffait. Esmée lui tapota d'ailleurs le dos. Lolita se calma un peu mais continuait toujours de rire de bon coeur. Emmett ne comprenait pas cette soudaine hilarité mais bon, on ne sait jamais vraiment ce qu'il se passe dans la tête d'un enfant.

Emmett hocha la tête et regarda sa mère aller calmer le jeu qu'il y avait dans la cuisine. Il n'était même pas en rogne contre son père qui avait frappé Rosalie, elle avait fait une connerie... Il haussa les épaules et alla s'assoir sur les marches du perron, une habitude humaine, et y invita Lolita.

Il rit seul et passa affectueusement sa main dans les longs cheveux de l'enfant. C'était étrange, mais il se sentait comme un père pour elle... Ah, il ne pouvait que comprendre l'instinct maternel de sa femme. Finalement, le risque n'en valait pas la chandelle ? Et puis, il en était presque sûr, cette gamine lui disait quelque chose... Enfin bref... Il tourna la tête pour regarder l'enfant.

Il ne savait pas pourquoi il demandait ça, mais il le demandait. Le vampire était de nature curieuse. Et puis franchement, il ne savait pas comment meubler la conversation avec un enfant...

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Voilà, Rose s'en doutait, elle se fit prendre une grosse engueulade de la part de Jasper, Carlisle et d'Esmée. Plus une Gifle de la part de Carlisle !

*pff ils ne comprennent pas ! *

Tout d'abord, Jasper arriva le premier, il fit un grand sourire et avec son don lança une vague de calme. Puis il dit :

- Bonjour tout le monde ! Vous permettez ? Il faut que je parle de toute urgence à ma soeur jumelle.

*sa soeur jumelle ? Mais je ne suis pas sa soeur jumelle ! Ah ! Oui je suis bête c'est l'histoire inventée à Forks ! *

Il l'attrapa avec force sans qu'elle puisse dire quelque chose. Elle sentit encore une vague de calme puis se trouva dans la cuisine, Jasper ferma la porte et se retourna face à Rose.

- Rosalie, dit-il d'un ton ferme. Avant de te hurler que tu es folle et têtue, j'aimerais m'assurer que tu saisis bien tout ! Tu viens d'adopter une fillette humaine sans consulter personne et surtout pas Carlisle ! Elle a neuf ans, Rosalie. Neuf ans ! Tu sais très bien qu'on ne peut mordre une personne avant ses douze ou treize ans, enfin si on se réfère aux jumeaux Volturi. Tu penses vraiment être capable de garder le secret TROIS ans, Rosalie ? ! Avec tout ce que ça implique ? Te forcer à manger avec elle, faire semblant de dormir la nuit, ne jamais te montrer en plein soleil devant elle ! Et tous les détails ! Ta peau glacée, les yeux qui changent de couleur ! Tu ne pourras pas garder le secret, c'est totalement impossible.

* mon dieu, ils sont vraiment pessimistes ! *

Elle voulait parler, mais Jasper ne lui laissa pas le temps :

- Autre chose... Sache, ma très chère soeur, que tu t'es condamnée et nous avec ! Sans parler de cette fillette ! Elle va mourir de te connaître, Rosalie. Tu sais très bien que les Volturi nous surveillent ! Que crois-tu que va faire Aro à présent ? Tu vas-y laisser ta peau, celle de cette fillette et la nôtre par la même occasion ! A moins que tu n'en ais rien à faire ? ! Tu acceptes ta mort et la nôtre pour satisfaire un plaisir égoïste ? ! Tu n'es pourtant pas idiote, tu sais ce que tu risques ! Non ?

Il la fixa dans les yeux, l'attrapa par les épaules et la secoua.

*il est vraiment en colère ! *

Rose n'osait pas bouger.

- ROSALIE ! Eh oh ! Allô la Lune, ici la Terre ! Tu vas MOURIR, Rosalie, est-ce que tu comprends ? Aro ne va pas te louper ! Et il y autre chose... Rose, j'ai déjà du mal à ne pas tuer Bella. Qu'est-ce que tu crois que ça va donner avec DEUX humaines dans cette maison ? Et d'ailleurs, tu as pris cette décision seule ! Comment peux-tu être aussi égoïste ? !

A peine fini, Rose voulait répondre, mais la porte de la cuisine s'ouvrit sur un Carlisle énervé car, il claqua la porte ! Il poussa un profond soupir, s'avança vers Rose et Jazz, les regarda tour à tour, mis une main sur l'épaule de Jazz et l'éloigna un peu :

- J'avais espéré que ce ne soit qu'une blague, je l'avoue... Rosalie, comment as-tu pu ? ! Cela t'aurait tuée de nous en parler avant ? ! Est-ce que tu te rends au moins compte des conséquences de cet acte ? C'est complètement irréfléchi et idiot !

Il continua :

- Rosalie, enfin ! Pourquoi ne nous as-tu pas parlé avant ? ! Tu sais très bien qu'il y a toujours une solution ! Tu aurais pu adopter un enfant plus vieux, quatorze, treize ans. Je l'aurais transformé si tu as peur de ne pas réussir. Mais là ! Elle a neuf ans, Rosalie, neuf ans !

*lui aussi à l'air énervé ! *

Il fusilla Rose du regard et tout à coup leva brusquement la main et lui colla une petite gifle en grognant. Puis il reprit :

- On ne pourra PAS garder le secret plus de trois ans, c'est impossible ! Non seulement tu as signé ton propre arrêt de mort, mais aussi celui de cette gamine ! Elle mourra de nous avoir connu, Rosalie ! Alors que si tu l'avais laissée, elle aurait pu grandir, quitter l'orphelinat et avoir une vie heureuse !

*aie ! Mais il n'est pas bien ! C'est la première fois qu'il me gifle ! *

Rose respira à fond et se lança :

- Tout d'abord, papa, tu n'étais pas obligé de me gifler ! ensuite, je ne comprends pas pourquoi toi tu as des enfants et que moi je n'aurais pas le droit ! Ensuite, je sais tout Jazz, je connais les risques ! Mais je ne pouvais pas laisser cette jeune fille seule et sans famille ! Oui elle a neuf ans, mais ce n'est pas pour ça que je ne pourrais pas garder le secret ! je serais capable de gérer la même vie qu'elle ! je lui dirais la vérité plus tard ! Qui vous dit qu'on va tout mourir, si ça se trouve ça va très bien se passer ! il faut être positif dans la vie ! et pour info, je ne suis pas une égoïste, je pense à cette petite fille ! si je meure tant pis, j'aurais au moins mis du bonheur dans la vie de cette petite ! Ensuite, ce n'est pas une adoption irréfléchie et idiote ! j'aime cette enfant ! Si j'en avait parlée avant, vous auriez dit non, j'ai le droit d'avoir ma propre vie ! vous ne comprenez pas que je m'ennuie ici ! on est des vampires ok, mais il n'y a rien à faire ! avec cette enfant, je m'occuperais d'elle, j'accomplis mon désir de mère ! ça va m'occuper ! Vous m'énerver à être contre mon chemin et à ne pas me comprendre !

Rose était moitié en larmes. La porte s'ouvrit encore et Esmée entra :

-« Très bien... Bon, la giflée ne servira à rien, mais le fait est que Lolita est ici.... Que fait-on à présent ? Doit-on la ramener à l'orphelinat ? »

*ah ! Merci maman ! *

- merci maman, la giflée était qu'une option ! Certainement pas ! On ne ramène pas Lolita à l'orphelinat ! !

Esmée fixa Carlisle puis Rose et enfin Jazz et dit :

-« Dans tous les cas, nous devons réagir et MAINTENANT... »

Puis elle refixa Rose :

-« Que les choses soit claire, cette petite mourra si on ne réagis pas et qu'on la garde. Aro viendra à un moment ou à un autre... »

- oui Aro viendra, mais cette enfant je la garde quand même. S'il vient et qu'il prévoit de nous tuer, je lui dirai de me tuer moi et c'est tout. Si Lolita meurt, elle aura vécu un peu avec moi, mais de toute manière je ne l'abandonnerais pas ! Maintenant à vous de voir ! Vous savez mon opinion là-dessus ! Et je ne changerais pas d'avis !

Rose était têtue ! Mais en même temps, elle était perdue par tout ça !

*je n'aurai peut-être pas du l'adoptée ! Je ne sais plus quoi faire ! *

Invité

Edward adorait le samedi. Pas parce que c'était un jour de repos, mais parce que ce jour-là, Charlie partait souvent à la pêche, et il avait alors tout loisir d'aller chercher Bella, de la ramener chez lui, où ils pouvaient bavarder et s'embrasser à loisir dans sa chambre sans que personne ne les dérange. Non, vraiment, il adorait le samedi. Couché près de Bella, il l'embrassait sur le visage et la gorge, s'amusant de ses réflexes d'humaine, sa peau qui s'enflammait, les battements de son coeurs qui accéléraient. Il connaissait ce son si bien qu'il aurait pu le reconnaître entre mille. Il la gardait contre lui, sans même parler, savourant son odeur tout en lui résistant. Comme d'habitude.

Il entendit du monde rentrer en bas, ainsi que les pas de sa mère et de Jasper. Il n'y prêta pas attention, occupé comme il l'était à embrasser Bella, une activité bien plus intéressante à ses yeux que de surveiller les vas-et-vient des différents membres de sa famille. Quel dommage qu'il ne puisse pousser les choses. Elle était si fragile, sa Bella, et il avait peur de la briser. Il se surprit à penser à tout ce qu'il pourrait faire avec elle une fois qu'elle sera transformée et aussi forte que lui... Et bénit le ciel de ne pouvoir rougir. Heureusement qu'elle aussi ne pouvait lire ses pensées, vu la façon dont il la représentait dans ses songes les plus cachés, d'une manière fort peut Catholique.

Esmée -« Rosalie, pourquoi cette fillette est-elle ici ? Que comptes-tu faire ? Sait-elle qui tu es ? Réellement ? Mais que fait-elle ici !? Tu sais ce que fera Aro si elle reste ici ? Pas que du bien, ça, je suis prête à le parier… »

Rosalie ? Aro ? Fillette ? Ici ? Il rouvrit brusquement les yeux et fronça les sourcils, tournant la tête vers la porte. Au risque de passer pour un paranoïaque, Rosalie n'aurait-elle pas fait une toute petite connerie, ce qui pourrait entraîner de graves conséquences ? Il étudia soigneusement les pensées de sa mère et de sa soeur et sursauta, se redressant complètement cette fois. Non. Non ! Rosalie ! Elle n'avait pas osé ! Elle ne ferait jamais ça ! Elle n'était tout de même pas idiote à ce point, elle savait ce qui allait lui tomber dessus si... Jasper intervint à son tour et poussa sa soeur à l'autre bout de la maison, avant de lui mettre vertement les points sur les i.Tss, de toute façon, Rose était si têtue que ça ne changerait probablement pas grand-chose. Il se rendit alors compte de la tête effarée qu'il devait présenter à Bella et se retourna vers elle avec un petit sourire d'excuse. Il lui expliqua la situation, puis ajouta :

- Je crois qu'elle ne comprend pas le danger... Cette enfant est trop jeune pour être transformée, et garder le secret si longtemps est impossible ! Les Volturi ne vont pas la louper. Et nous avec.

Il se leva, sauta du lit et rajusta sa chemise. Puis prit la main de Bella avant de sortir de la chambre et de descendre avec elle. Ses parents, Jasper et Rosalie se disputaient dans la cuisine. Il écarquilla les yeux en voyant dans leurs pensées que Carlisle avait giflé sa fille. Oh, il devait vraiment être en colère pour le coup ! Le jour où, après s'être réfugiés chez les Denali lorsqu'il avait rencontré Bella et manqué de la tuer, il était revenu à la maison, Esmée lui avait aussi collé une baffe. Pour être parti sans lui parler et lui avoir fait peur. Il se tourna vers Bella.

- Tu veux venir ou... ?

Sujet: Re: Inconnus... Ven 18 Jan 2013 - 23:47

Samedi. Autrement dit, le jour où Charlie partait à la pêche et ne veillait pas sur Bella, ne l’empêchait pas de sortir. Depuis son retour d’Italie – ou de Los Angeles plutôt pour lui –, elle était privée de sortie et était chargée de toutes les corvées à la maison. Oh, bien sûr, cela ne changeait pas tellement les choses pour elle vu que, bien avant cette punition, elle le faisait déjà. Le seul détail qui la dérangeait était le couvre-feu, bien qu’Edward profitait de la mauvaise formulation de Charlie pour le transgresser. Ce jour-là avait été le plus long de toute sa vie, Bella avait dû être escortée jusqu’à sa chambre par Edward pour pouvoir rentrer tant elle était épuisée – bien que cela ne la dérangeait pas le moins du monde –, mais elle se souvenait parfaitement de la scène. Tout cela était encore si proche, pour elle… La jeune humaine avait l’impression qu’hier encore, elle était dans son lit, envahie de cauchemars et que le trou béant de sa poitrine menaçait de s’ouvrir à tout moment. Mais non, Edward était bien là, à côté d’elle. Ils s’embrassaient, dans sa chambre à la villa. Bella sentait ses lèvres aussi lisses que du verre se poser contre les siennes, elle sentait ses paumes froides contre son visage. Non, elle ne rêvait pas.

Bella posa alors sa tête sur le torse d’Edward, regardant par la « fenêtre » le paysage qu’offrait la forêt entourant la villa. Tout était si calme, si paisible, si… Beau. Pas une seule trace de végétation sauvage, pas un nuage de poussière ici, rien. Il faut dire que, comme ils ne dorment pas, ils avaient le temps de nettoyer… Et de le faire à fond, qui plus est. C’était sans doute grâce à cela qu’ils avaient réinvesti les lieux aussi rapidement, effaçant toute trace de leur absence. Une telle rapidité était étrange pour Bella, et douloureuse pour une simple humaine, mais c’était mieux ainsi. Elle avait retrouvé toute sa famille. Mais voilà qu’Edward s’était raidi, comme perturbé. Il ne bougeait plus, ne caressait même plus son visage. Que se passait-il ? Levant la tête vers lui, Bella l’interrogea du regard. Mais il ne répondit pas, faisant une tête de plus en plus effarée. Brisant alors le silence harmonieux de la pièce, elle dit :

Bella – Edward ? Que se passe-t-il ?

Bella avait bien entendu quelques bribes de conversation venant de l’étage inférieur, mais elle n’y avait pas prêté attention. Etant habituée à venir ici mais se sentant toujours un peu étrangère, elle essayait de se fondre dans le décor et de ne pas les écouter pour ne pas les déranger. Mais voilà qu’Edward semblait s’être « réveillé » et avait réalisé la tête qu’il tirait sous l’expression inquiète de Bella. Aussi, s’expliqua-t-il enfin après lui avoir fait un sourire d’excuse qui la fit fondre :

Edward – Je crois qu'elle ne comprend pas le danger... Cette enfant est trop jeune pour être transformée, et garder le secret si longtemps est impossible ! Les Volturi ne vont pas la louper. Et nous avec.

Les Volturi… Bella sentit un frisson lui parcourir tout le corps à l’énonciation de ce nom. Sans doute sa visite à Rome lui avait-elle fait mauvaise impression, le massacre qui allait se passer juste à côté également, et la menace de mort qui avait plané sur leurs têtes sans aucun doute. Mais… Malgré le revirement de situation, l’amabilité fausse dont les Volturi avaient fait preuve lorsqu’ils purent enfin retourner chez eux, Bella ne les aimait pas. Ils ne lui inspiraient pas confiance. Et puis, ils avaient torturé Edward… Comment pouvait-elle les aimer ? Edward s’était levé, l’entrainant par la même occasion, et lui avait pris la main. Elle hésitait vraiment à descendre, ce n’était pas à elle de juger Rosalie, ni à elle de critiquer son choix d’amener une humaine dans cette maison. Elle était donc très mal placée pour dire quoi que ce soit. Mais… Si elle restait seule, ici, elle savait que les Cullen se sentiraient épiés. De plus, il y avait une petite fille humaine, non ? Peut-être Bella pourrait-elle aider ? Aussi, lorsqu’Edward lui posa la question à laquelle elle réfléchissait depuis quelques minutes, sa réponse ne se fit pas attendre, moyennant, néanmoins, une grimace :

Edward – Tu veux venir ou... ?

Bella – Eh bien… Si je peux aider avec la petite…

Ils descendirent rejoindre les autres, Bella à côté d’Edward qui la tenait par la main. Lorsqu’ils furent dans la même pièce, elle se plaça légèrement derrière lui. Il faut dire que, même pour une humaine, la tension était palpable…

Invité

Rosalie parla enfin, se lançant dans des explications fumeuses et bancales. Bien sûr qu'il ne l'empêcherait pas d'adopter un enfant, mais il y avait des moyens de le faire. Il le lui avait dit, même si elle ne l'avait pas écouté ou fait exprès de ne pas l'entendre ! Il accepterait de transformer un jeune humain pour elle s'il le fallait. Et non, non, non, elle ne serait pas capable de gérer la même vie que la petite. Comment pourrait-elle faire pour manger normalement en cachant son dégoût, faire semblant de dormir toute la nuit, porter sans cesse des lentilles de couleur et les supporter, cacher les moments où elle allait chasser, penser à respirer et montrer tous ces petits gestes bien humains, renifler, se gratter, bouger sans cesse... Sans compter qu'elle se leurrait profondément ! Quoi qu'elle en dise, quoi qu'elle en pense, le danger était là, omniprésent. Elle ne connaissait strictement rien des Volturi. Ils étaient dangereux, c'était quelque chose qu'on ne pouvait nier ! Et surtout, surtout, sans aucune pitié. Et il ne voulait pas perdre Rosalie, il refusait de voir mourir ne serait-ce qu'un seul de ses enfants. A ce moment, Esmée entra à son tour, et vint près de lui.

Esmée -« Très bien... Bon, la gifler ne servira à rien, mais le fait est que Lolita est ici.... Que fait-on à présent ? Doit-on la ramener à l'orphelinat ? »

Rosalie - Merci maman, la gifle n'était qu'une option ! Certainement pas ! On ne ramène pas Lolita à l'orphelinat !!

Juste une option ? Il éprouvait une forte envie de lui en coller une autre, en espérant lui mettre un peu de plomb dans la cervelle ! Elle était complètement inconsciente, et cela l'effrayait. Il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer isolée avec Lolita, encerclée par les Volturi puis... Il s'empressa de chasser cette vision d'horreur de son esprit.

Esmée -« Que les choses soit claires, cette petite mourra si on ne réagis pas et qu'on la garde. Aro viendra à un moment ou à un autre... »

Rosalie - Oui Aro viendra, mais cette enfant je la garde quand même. S'il vient et qu'il prévoit de nous tuer, je lui dirai de me tuer moi et c'est tout. Si Lolita meurt, elle aura vécu un peu avec moi, mais de toute manière je ne l'abandonnerais pas ! Maintenant à vous de voir ! Vous savez mon opinion là-dessus ! Et je ne changerais pas d'avis !

Carlisle poussa un profond soupir, exaspéré. Pourquoi était-elle aussi bornée ?! Pourquoi cet acharnement à refuser de comprendre, à ne vouloir entendre ?

- Tu lui diras de te tuer toi et c'est tout ? répéta-t-il. Rassure-moi, tu ne penses pas véritablement qu'il t'écoutera ?! Tu veux que je te dise ce qui va se passer ? Dès qu'Aro saura ce qui se passe avec toi et Lolita, ils viendront ici. Ils attendront de te piéger, et une fois que tu seras tombé entre leurs pattes, tu risques de te faire torturer, toi et la petite. Ils vont te démembrer puis jeter ce qui restera de toi dans un feu.

Il prit la main d'Esmée en la voyant blêmir puis trembler.

- Il y a d'autres solutions. on pourrait placer la petite dans une famille d'accueil à Forks, comme ça, tu pourras continuer à la voir sans pour autant risquer sa vie et la tienne. Et, lorsqu'elle sera plus âgée, j'accepterais de la transformer pour que tu l'adopte pour de bon.

Il fixait Rosalie, espérant qu'elle comprenne une bonne fois pour toute qu'elle ne pouvait garder la petite auprès d'elle tant qu'elle n'aura pas grandie un peu.

Invité

Rose, voulais rajouter quelque chose, mais elle entendit un profond soupir venant de la part de Carlisle.

- Tu lui diras de te tuer toi et c'est tout ? répéta-t-il. Rassure-moi, tu ne penses pas véritablement qu'il t'écoutera ? ! Tu veux que je te dise ce qui va se passer ? Dès qu'Aro saura ce qui se passe avec toi et Lolita, ils viendront ici. Ils attendront de te piéger et une fois que tu seras tombé entre leurs pattes, tu risques de te faire torturer, toi et la petite. Ils vont te démembrer puis jeter ce qui restera de toi dans un feu.

Elle fit un soupir, regarda tour à tour les différentes personnes qui étaient dans la pièce. Soudain elle vit Bella et Edward qui entraient dans la pièce.

*oh non ! Pas encore du monde qui va crier ! *

Carlisle pris la main d'Esmée puis rajouta :

- Il y a d'autres solutions. On pourrait placer la petite dans une famille d'accueil à Forks, comme ça, tu pourras continuer à la voir sans pour autant risquer sa vie et la tienne. Et, lorsqu'elle sera plus âgée, j'accepterais de la transformer pour que tu l'adoptes pour de bon.

Il fixait Rosalie attendant une réponse.

Pendant tout le temps que Carlisle parlait, Rose réfléchissait sur le pour et le contre. Elle regarda par la fenêtre la petite Lolita qui était avec Emmett semblait l'écoutée, puis se retourna vers tout le monde et dit :

- Bien, heu... pour Aro, je ne pense pas qu'il m'écoutera, je n'ai pas envie non plus de me faire torturer. Pour ta proposition,

Elle regarda Carlisle :

- Pour ta proposition, je dirais bien que je suis d'accord mais, Aro que va-t-il dire ? Si ça se trouve, il la tuera quand même ! tu crois qu'elle sera en sécurité ?

Elle se retourna vers la fenêtre :

- J'ai besoin de réfléchir et imagine qu'elle ne se plait pas dans la famille d'accueil ? Que fait-on ? j'ai envie qu'elle soit heureuse, qu'elle mérite tout ce que une petite fille de 9 ans peut avoir.

Elle se dirigea vers la porte sans même regarder sa famille et lança :

- S'il n'y a que ça comme solution, je suis prête à en payer le prix c'est-à-dire la mettre dans une famille d'accueil mais j'espère que je ne le regretterais pas. Je vais dans ma chambre, j'ai besoin de me préparer et de réfléchir à ce que je vais dire à Lolita.

Elle partit d'un air triste et lâcha d'un air affligé :

- Si tout ce passe mal, je la reprendrais avec moi !

Invité

L'homme aux cheveux courts, et à la carrure imposante, invita la petite Lolita à venir s'assoir à côté de lui. L'enfant se déplaça, chancelante. Elle avait un mal de tête pas possible, comme si un camion lui avait roulé dessus. Avec mille précautions, elle posa son postérieur sur les marches froides. La main de l'homme, qui était plus géant qu'autre chose, passa affectueusement dans ses cheveux.

Oh oui, ça elle savait, enfin, elle le voyait, le devinait. Elle n'avait jamais été repoussée aussi violemment que sur ce plan là. Le rejet, la pire chose qui puisse lui arriver. Elle poussa un soupir inaudible, massant doucement ses tempes. Le soleil déclinait au loin, laissant lentement place à sa consœur, la lune. Même diamétralement opposés, c'est deux entités, le soleil et la lune, le jour et la nuit, formaient une famille unie, soudée.

perdue dans ses pensées, elle fut surprise lorsque la voix du géant retentit:

Lolita ne dit rien, se contentant de penser, de se souvenir. L'orphelinat... le début d'un long deuil... Elle secoua la tête, refusant d'admettre la vérité. Elle était encore jeune, innocente, pure et vierge, il était donc normal que la raison soit noyée par le rêve et l'insouciance infantile.

Elle se leva d'un bond, trébuchant au passage. Normal, elle avait encore mal à la tête. Elle avait décidé quelque chose d’extraordinaire, parce qu'elle se doutait bien que le monde à l'intérieur devait s'entre tuer en bonne et due forme. De plus, elle n'avait pas revue Rosalie revenir, et cela devait bien faire deux petites heures que ça parlait de "cuisine".
En plus, il commençait à faire froid. Maudit soit le temps de Forks. Pluvieux... Encore, si c'était de la neige... mais de la pluie ! Cette chose liquide qui mouillait jusqu'aux os ! C'était horrible, et elle n'aimait pas les orages.

Le tonnerre commençait d'ailleurs à gronder tandis que les étoiles se faisaient envahir par d'épais nuages qui ne tardèrent pas à déverser leurs flots de larmes.
Un éclaire vrilla le ciel, et l'enfant hurla et sursautant. Non, elle n'aimait vraiment pas ça. Se bouchant les oreilles et fermant les yeux, elle était tétanisée lorsque le second éclaire domina éphémèrement le ciel gris et triste.
Lolita était recroquevillée sur elle même, pleurant à chaudes larmes sa peur pour ces éclaires.

Pour essayer de dompter sa peur, l'enfant se mit à penser au soleil, aux étoiles, maîtresses de la nuit. Mais le tonnerre grondait, toujours plus fort, toujours plus proche. Voilà maintenant qu'elle était trempée, une énorme quantité d'eau tombant sur la ville.

Mais la peur prédominait toujours. Comment quelque chose pouvait-il changer aussi brutalement ?

Invité

Il attendait avec impatience une réponse qui ne viendrait jamais. La petite semblait perdue dans des pensées pas très joyeuses. Ravalant son impatience, il laissa l'enfant à ses pensées et écouta d'une oreille attentive la discussion à l'intérieur. Tout le monde y était, sauf Alice peut-être, et encore, il était sûr qu'elle ne tarderait pas à rappliquer.

Sa femme était en train de se prendre un savon magistral, mais elle se défendait avec des arguments assez solides, quoi qu'un peu beaucoup contestables. D'ailleurs, elle semblait avoir comprit le danger et avait battue en retraite... Elle avait suivit la voix de la raison, raison qui lui criait d'aller défendre les opinions de son ange. Mais il ne se leva pas, préférant garder ses distances pour arriver plus tard, lorsque le moment serait vraiment opportun.

Il regarda d'un air las et fatigué le ciel qui se couvrait. Il ne tarderait pas à pleuvoir et ils devraient alors entrer. D'ailleurs, en même temps que la pluie, tomberait la nuit. Cela sera beau que de voir des éclairs striés le ciel de leur lumières éphémères. Il aimait beaucoup ce spectacle. Et la venue d'un orage voulait aussi dire venu d'un match prochain. Mais il n'était pas très sûr que les autres voudraient jouer...
Il soupira doucement, regardant la fillette, de neuf ans à peine, se lever pour descendre maladroitement. Il pouffa silencieusement, cette maladresse lui rappelant Bella.

Soudain, un éclaire gronda dans le ciel assombrit par les nuages. Lolita sursauta en poussant un hurlement de terreur. Il fut surprit. L'enfant avait donc peur de l'orage, et ce devait être sérieux car elle commença à pleurer à chaudes larmes. Elle murmura même des mots pour essayer de reprendre contenance, mais la peur prédominait chez elle...

Elle était trempée par les trombes d'eau qui s’abattaient sur elle. Il s'avança et l'enveloppa dans son pull qu'il venait de retirer. La guidant dans la villa, il lui murmura des mots réconfortants:

Il rit mentalement à sa dernière phrase. Le beau temps, ici ? à Forks ? jamais voyons. Il revint à lui en entendant un éternuement. La petite grelottait il ne savait guère quoi faire... Perdu, il appela la seule personne envers laquelle l'enfant avait sûrement donné sa confiance:

Invité

Il pleuvait, le tonnerre gronda et Rosalie était dans sa chambre, près de la fenêtre. Elle pensait, oui c'est ça, elle réfléchissait :

* Lolita, il faut que je te dise... roh, ça ne va pas ! Mais que vais-je lui dire ? J'ai trop peur de lui faire de la peine. En même temps, je n'ai pas le choix, je n'ai pas envie de mourir !*

Rose était vraiment préoccupée, à un moment, elle entendit un gros coup de tonnerre et un hurlement. Puis des pleurs.

*mais qu'est-ce qui se passe ? Emmett lui ferais t-il peur ? *

Elle entendit Emmett dire à Lolita : "Ça va aller. Ce n'est que passager, sèche tes larmes. Dis-toi qu'après la pluie, le beau temps revient."

*Alors, Lolita a peur de l'orage c'est ça ! *

Emmett repris : "Rosalie ? Ma chérie ? Tu peux venir voir ?"

Alors, elle descendit aussitôt et se dirigea vers le salon et vis Lolita trempée, pleurant à chaudes larmes avec un Emmett un peu perdu. Elle s'approcha de Lolita et dit :

- Bin alors Lolita, qu'est-ce qui se passe ? n'ai pas peur, ici, tu es en sécurité, l'orage va passer, par contre je vois que tu es toute mouillée, je reviens je vais te chercher une grande serviette et une couverture.

Elle partit dans la salle de bain, pris une serviette et alla dans sa chambre et saisit une couverture épaisse. Elle redescendit, enleva le pull d'Emmett et mis sur elle la serviette et la couverture.

- Là, tu auras un peu plus chaud, est-ce que tu veux boire quelque chose ? ça pourrait te réchauffer. Et, il faut que je te dise quelque chose, de... sérieux. Mais nous en reparlons une fois que tu te sentiras mieux d'accord ?

Rosalie regarda Emmett et lui dit tout bas :

- Mon chéri, tu veux bien aller chercher quelque chose à boire pour la petite ? Tu seras adorable. Je préfère rester avec elle, je pense que c'est mieux pour elle que je reste avec elle.

Rose, se retourna et s'assit à côté de Lolita en frottant son dos pour qu'elle se réchauffe et qu'elle calme ses pleurs.

Invité

L'état de Washington, une région de montagnes et de grands lacs, d'immenses et sombres forêts, éternellement pluvieuse et maussade. Forks, une petite ville étriquée et humide. Le tout formant un tableau du diable, avec cette pluie qui ne cessait jamais, où la lumière ne passait pas. Perchée en haut d'un immense arbre, Victoria observait, à plusieurs centaines de mètres de distance, la villa où vivait la famille Cullen. Ces monstres qui avaient tué son unique amour ! James, son amour, son compagnon, l'homme avec qui elle avait été véritablement heureuse durant de nombreuses années ! Mort. Disparu. Détruit, brûlé, par ces êtres immondes aux jaunes et leur saleté d'humaine. Méritaient-ils seulement d'être appelés vampires ?! Elle en cracha de dégoût. Des êtres abjects et répugnants, voilà ce qu'ils étaient !

Elle les voyait, de loin, vaquer à leurs petites occupations si insignifiantes, jouant une mascarade humaine, essayant de tromper tout le monde, alors que même les humains pouvaient voir qu'ils étaient différents. des étrangers pour les humains, des fous pour les vampires. Rejeter sa véritable nature ne servait strictement à rien ! Elle vomissait devant un tel cinéma, une tromperie idiote qui ne prenait personne. Ce clan de meurtriers allait lui payer. Ils allaient payer pour lui avoir pris James. Ils allaient payer pour lui avoir arraché celui qu'elle aimait, pour avoir assassiné son compagnon. Et plus particulièrement Edward Cullen.

Une voiture rouge se gara devant la villa. Une des femmes du clan, plus une petite silhouette. Une enfant. Une humaine. Une de plus... Depuis combien de temps avaient-ils celle là ? Leur autre humaine, la compagne d'Edward, ne leur suffisait comme petit animal de compagnie ? Ils avaient visiblement besoin d'un autre casse-croûte ambulant, plus jeune celui-là, pour mettre de l'ambiance. Risible.

Elle continua de les observer, alors que l'orage arriva sur eux et se déversa soudain. La nouvelle humaine des Cullen cria de terreur, ce qui arracha un sourire narquois à Victoria. Si elle était effrayée par quelques éclairs... La gamine fut prise en charge par la femme qui l'avait amenée. Elle les voyait, par la baie vitrée. Quelle scène touchante, on aurait dire une mère avec sa fille. Une mère... Elle sourit à nouveau, plus largement cette fois.

- Riley ?

Elle avait à peine murmuré le prénom que le vampire y répondant sauta sur l'arbre d'à côté, la fixant de ces yeux carmins. Un nouveau-né de quelques mois qu'elle avait elle-même créé, pour s'en servir tel un pantin. Elle lui fit un délicieux sourire, puis lui murmura qu'il était temps d'y aller. Ils avaient du travail.