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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Rencontre familiale et torture psychologique

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Damon Raven

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Damon Raven


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MessageSujet: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptySam 16 Mar 2013 - 22:21

[HRP: J'ai l'accord des jumeaux.]

Voilà maintenant quelques jours qu'Eleazar venait de se rendre à Volterra. Obtenant par la même occasion la « semi-liberté » des jumeaux. Comment cet homme pouvait-il croire qu'Aro était aussi simple en affaire ! Ce Dénali était décidément trop bête. Mais passons, ce qui avait retenu l'attention de Caïus ses derniers jours étaient les plans familiaux de son frère. Incorporer les jumeaux à leur famille avait semblé au début quelque chose d'horrible. Mais quand le Volturi apprit qu'il n'y aurait pas de pire torture pour Alec, il accepta de suite. Les prochains jours, non, les prochaines années allaient être magnifiques aux yeux de Caïus. Il venait d'obtenir sa vengeance sur la folie de Jane, sur le franc-parler d'Alec. Il venait d'obtenir un de ses plus grands plaisirs, la torture à perpétuité.
Une autre bonne nouvelle arriva alors prêt du vieux Volturi. Son frère venait de lui demander de rendre une petite visite à Forks, histoire de vérifier si les jumeaux étaient bien arrivés, histoire de vérifier si sa part du marché concernant le retour d'Eléazar était accompli. Caïus promit alors à Aro de ne pas faire de vague, de rester calme. Le Volturi prit alors une quinzaine de garde avec en plus Chelsea et Felix.

Caïus se dirigea donc, accompagner de sa troupe, en direction de l'aéroport de Rome. Il venait d'affréter le jet privé de la famille Volturi. Un Airbus A380 que Caïus avait acheté, ne supportant pas de voler avec les humains.

Ce fut une fois à bord de l'avion que Caïus expliqua le plan à Felix et Chelsea, il fit comprendre à cette dernière qu'au moment où les jumeaux seraient présents dans son champ d'action, elle devrait augmenter au maximum la puissance de son don. Les deux gamins allaient être cernés, la puissance de Chelsea allait leur faire faire des choses qu'ils n'auraient jamais pensées, jamais imaginés. Décidément, le beau fixe était revenu dans l'humeur Caïussienne. A croire que ce qui venait de se passer à Volterra n'était que le fruit d'une fiction tapée sur un forum RPG. Ce qui bien sûr était tout bonnement impossible, sachant que ce qui se passe dans le monde n'est que la réalité et cela seulement.

Une fois que l'avion se posa à l'aéroport de Seattle, quatre voitures noires, vitres noires, chauffeurs noirs, tenues noires embarquèrent la garde et leur chef en direction de Forks. Il ne fallut que quelques minutes à l'escorte policière, demandée par Caïus du fait de ses relations aux gouvernements américains, pour rejoindre les quatre voitures immatriculé 666-Voltera-01 (et ainsi de suite pour les dernières numéros). Il ne fallut qu'une dizaine de minutes au convoi pour se rendre dans les environs de Forks. Le chérif du lieu vint lui-même accueillir le convoi. Un certain Charlie Swan, de ce que Caïus avait compris. Le policier avait insisté pour accompagner les voitures. Il était maintenant assit à côté d'un des trois frères Volturis. Ce dernier ne pouvant touché à cet humain du fait de sa promesse à Aro. Mais bon, il aurait bien le temps de se distraire de retour dans la cité italienne que son clan tenait depuis si longtemps.

Le convoi arriva alors devant la villa blanche. Caïus sortit de la voiture, accompagnée de Charlie, ce dernier étant une garantit en cas de tentative folle de ses mangeurs d'écureuils et appela Carlisle de sa voix grave et sonore. Après tout, il était d'usage de s'annoncer en débarquant quelque part non ?

Alec et Jane sortirent alors de la maison, prêt à s'enfuir de Caïus, ce fut le moment que Chelsea décida de renforcer le don. Quelques choses de sympathique se produisirent alors. Les deux jumeaux s'approchèrent à contrecoeur comme poussé par un lien invisible. Alec et Jane enlacèrent alors Caïus. Ce dernier les embrassant tendrement sur la joue et leur passant son téléphone. Leur père était au bout du fil. Le Volturi garda la main de sa nièce et de son neveu dans les siennes.. Leurs faisant comprendre ainsi qui était leur vrai famille. Bien sûr, le téléphone était passer dans la main d'Alec. Caïus se pencha alors vers sa nièce et son neveu, les embrassa chacun leur tour sur le front. Cela à la demande express d'Aro et de Sulpicia.

Aro: -Vous me manquer, mes enfants, j'espère que tout va bien pour vous.

Puis une voix féminine sortit du combiné:

Sulpicia: -Appelez-moi souvent ! je veux des nouvelles !

Caïus sourit. La réaction des jumeaux était pittoresque. Mais ce qui était encore plus drôle que la réaction des enfants, était de voir, la tête des Cullen. Ces derniers n'en revenant pas de la méthode des Volturis. Caïus rangea le téléphone et se tournant vers Carlisle lui dit:

Caïus: - Vous m'offrirez bien un rafraîchissement où l'hospitalité de votre maison ? Le chérif ici présent me disait justement qu'il avait envie d'étancher sa soif et sa faim au cours d'un repas.

Le ton qu'avait employé Caïus était sans équivoque. Ce dernier resserra la poigne sur les mains des jumeaux et les embrassa de nouveau sur le front.

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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyDim 17 Mar 2013 - 0:10

Carlisle s'inquiétait beaucoup pour Tanya et ses sœurs, ainsi que pour la petite Marie-Emmanuelle. La décision de Eléazar et de Carmen leur avait mis un sacré coup, comme après la perte de leur mère. Mais ils avaient ramenés les jumeaux avec eux, Tanya ne supportant plus leur présence. Et à présent, il tentait vainement de leur arracher quelques mots, de les mettre à l'aise. Chose pratiquement impossible lorsqu'on y pense... En arrivant à la villa, Alice leur avait fourré des vêtements plus passe-partout dans les bras que leurs uniformes noirs bien stricts. Ils avaient juste chacun l'insigne de leur clan autour du cou. Il se demandait comment les pousser à se détendre un peu, ça n'allait pas être simple.

Plus tard, alors qu'il tentait vainement de se plonger dans son travail. Alice eut tout à coup un hoquet, plongée dans une vision. Il redressa la tête, observant sa fille. Et, au vu de la tête affolé d'Edward, devina que les nouvelles étaient tous sauf bonnes ! Et il ne fut pas déçu... Alice déclara avoir vu Caïus, ni plus ni moins, venir avec Forks, avec une escorte comprenant Charlie Swan, le père de Bella ! Cette dernière manqua d'ailleurs de tourner de l’œil et Edward la rattrapa de justesse pour l'aider à s'asseoir. Le médecin était complètement effaré, aussi effaré que toute sa famille. Caïus, à Forks ! Caïus... Non mais ce n'était pas vrai. Il poussa un profond soupir et se redressa, plus calme, et rassura sa famille. Au moins, ils étaient prévenus, et ne seraient pas pris par surprise.

Le lendemain, ils durent s'organiser en vitesse. Bella n'eut même pas le temps de dire ouf qu'Edward la kidnappa presque à la sortie du lycée pour l'emmener chez les Quileutes, avant de lui-même revenir à la villa en fulminant contre Caïus. Eux-même s'étaient préparés, Mais carlisle était très nerveux. Pas aussi nerveux, toutefois, que les jumeaux, qui donnaient l'impression d'être assis sur une bombe sur le point d'exploser. Ils restaient dans le salon, accrochés l'un à l'autre, sans bouger. Il leur jetait des regards désolé tout en s'activant avec Esmée.

Le soir, ils se tenaient tous dans le salon quand Alice les prévint de l'arrivée de Caïus. Carlisle se leva et vint près de l'entrée. quatre grosses voitures noires arrivèrent, avec une escorte policière. Caïus sortit, le plus naturellement du monde, et l'appela d'une voix ferme. il n'en revenait, c'était complètement irréel ! Caïus chez eux, et accompagné de Charlie. Oh, bon sang. Les jumeaux sortir eux aussi, et avant que le docteur ne puisse ouvrir la bouche, allèrent droit dans les bras de Caïus.

Pour le coup, Carlisle s'arrêta net, complètement choqué. Celle-là, il ne s'y attendait pas, et faillit bien pousser une exclamation mi-stupéfaite mi-affolée lorsque le vieux Volturi les embrassa sur la joue et leur prit les mains, avant de leur passer son téléphone. Non, ce n'était pas possible, il hallucinait complètement. Il était devenu fou ? Mais les hoquets étouffés de sa famille derrière lui lui confirmèrent que non, il s'agissait bien de la réalité. Qu'est-ce que... Les voix d'Aro et d'une femme, sans doute Sulpicia, résonnèrent dans le combiné, achevant de plonger les Cullen dans le choc le plus complet. Comment, par quel miracle, les Volturi avaient-ils pu changer à ce point l'état d'esprit des deux enfants, comment...

Il plissa les yeux, coulant un regard plus que soupçonneux sur Chelsea. Aro n'aurait tout de même pas osé... Pas ça ! Ce serait plus que dégoûtant vis-à-vis des deux enfants. Et leur libre arbitre, dans tout cela ? Il était outré que l'on puisse traiter ainsi des membres de son propre clan. Mais il se força à rester naturel. Caïus, quinze gardes, et Charlie. Ils n'étaient pas, et c'était le moins que l'on puisse dire, en position de force.


Caïus : - Vous m'offrirez bien un rafraîchissement où l'hospitalité de votre maison ? Le chérif ici présent me disait justement qu'il avait envie d'étancher sa soif et sa faim au cours d'un repas.

Carlisle se força à hocher la tête et à sourire poliment. Comment Charlie devait-il interpréter cette visite, le comportement de Caïus avec les deux enfants ? Il laissa le Volturi entrer, accompagné de Charlie, Chelsea et Félix. Carlisle fit son possible pour rester parfaitement naturel, mais il ne pouvait s'empêcher de faire ressentir à Caïus à quel point il n'était pas le bienvenue chez lui. Et dire qu'ils allaient devoir "dîner" tous ensemble, alors que Charlie serait le seul à véritablement vider son assiette. Quelle mascarade. Mais il devait rester maître de lui, pour sa famille.

Sa famille qui, d'ailleurs, étaient si crispée qu'il eu du mal à les convaincre discrètement de passer à table. Ils avaient tout préparé en amont, prévenus par Alice. Le docteur avait énormément de difficultés à se retenir de ne pas se frotter les yeux devant la scène. Caïus Volturi, chez lui, à leur table, avec deux gardes, les jumeaux, Charlie et sa propre famille, attablés devant un rôti. il n'aurait jamais cru vivre ça de toute sa vie d'immortel... Les jumeaux étaient aussi tendus qu'eux, surtout Jane qui était assise à côté de Caïus. Alec était entre elle et le médecin, tout aussi gêné. Il fit passer les plats. Il fallait absolument sauvegarder les apparences devant Charlie.

Il se tourna à nouveau vers Caïus, s'efforçant de garder son naturel. Et en profita pour donner un léger coup de pied à Edward qui avait l'air sur le point de hurler.


- Et bien, Caïus, tu arrives de loin. Qu'est-ce qui t'amènes à Forks ?
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyDim 17 Mar 2013 - 16:24

Le repas venait de commencer et l'on pouvait sentir la pression de l'atmosphère. C'était bien la première fois, depuis la création du clan Volturi, que Caïus s'invitait à diner dans un clan rival. Le Volturi pouvait d'ailleurs sentir l'animosité se dégageant de tous les végétariens l'entourant. Charlie semblait d'ailleurs aussi un peu mal à l'aise. A croire que cet humain pouvait se douter de quelque chose. Caïus, sachant très bien qu'Edward entendait ses pensées, se mit à réfléchir à différent moyen de mettre fin au jour du père de Bella. Et puis Bella, les pensées du Volturi partirent alors dans différente façon de la transformer si jamais Edward ne réalisait pas la part du marché. La solution que préférait Caïus sur le moment était de la mordre après une immense séance de torture devant toute la garde histoire de les former sur cet art magnifique. Le maitre de la garde sentit alors un regard assassin sur son dos. Il sourit, l'effet escompté venait de se produire.

Caïus : - Et bien mon cher ami, voilà que le père de ses enfants m'envoie te porter ce courrier. Tu pourras trouver dedans tous les papiers pour leurs scolarisations. Certificat de naissance, reconnaissance de la filiation par le père des enfants, Aro ... Il a semblé à ce dernier important, que ses enfants puissent aller à l'école durant leurs séjours ici.

Après ses paroles, Caïus se tourna vers Jane et lui caressa les cheveux avant de l'embrasser sur la joue. Puis imitant tout le monde. Il se saisit du poulet qui n'avait aucun goût et le marcha délicatement. Il fallait bien faire des sacrifices lorsque l'on vous autorisait à torturer psychologiquement des enfants.

Caïus : - Edward, mon cher Edward, Aro me charge de te transmettre ses amitiés à toi et à ton amie, Bella, je crois. Il serait heureux de vous recevoir pour des vacances dans notre palais de Volterra. Je suis sûr que Bella aimerait découvrir ce pays. Surtout en plein jour et pendant la fête de la ville. Je suis heureux de constater que « l'amitié », entre nos deux familles, dure depuis si longtemps. Et sinon avez-vous songé à une date pour le grand jour ? D'ailleurs où est Bella ? J'aurais aimé la rencontré et lui baiser la main !

Puis d'une manière très malhonnête, Caïus continua sa phrase dans son esprit pour que seul Edward puisse entendre : *Je parlais bien sûr de sa transformation Edward, Aro s'impatiente !*. Un immense sourire parcourra le visage du Volturi. Il venait de produire l'effet souhaité. Cependant, l'impétueux Edward se devait de ne pas provoquer Caïus, de sa réaction dépendant la survie de son clan. Le Volturi n'était pas venu pour tuer, ni pour faire de vague.

Caïus : *Vous ne craignez rien, je n'ai pas envie de vous tuer. Alors calme-toi mon garçon ! Sauf si tu veux que je tue Charlie*

Caïus sourit, il se mit alors à songer à sa femme, son enfant. Comment avait-il pu céder si facilement que ça à Athénodora. Son désir d'adopter un enfant était présent depuis longtemps. Mais Caïus venait simplement d'y céder. Il sourit voyant de nouveau la réaction d'Edward qui ne comprenait surement plus rien.


Dernière édition par Caïus Volturi le Dim 17 Mar 2013 - 22:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyDim 17 Mar 2013 - 19:58

Les voitures arrivèrent en file et Caïus en sortit. Edward resta les yeux rivés sur lui, déjà agacé alors qu'il n'avait même pas ouvert la bouche. Il était là. Il était là. Il était là ! Lui ! Ce... Il retint un grognement, sur les nerfs. Caïus. Caïus Volturi. Chez eux. Devant la porte de leur maison. Il y avait de quoi devenir complètement dingue ! Et accompagné d'une bonne quinzaine de garde, dont Chelsea. Et merde. Ils étaient largement en infériorité, pour le coup. Il scanna leurs esprits, et buta sur celui de Chelsea. Elle utilisait son don ! Il ouvrait la bouche pour avertir Carlisle lorsqu'elle attaqua mais pas sur eux. Sur les jumeaux. Les jumeaux qui, de ce fait, filèrent tout droit dans les bras de Caïus. Il avait s'être attendu à cette réaction, la scène était on ne peut plus bizarre. Il les embrassa sur la joue et le front, leur tenant la main...

Carlisle aussi avait saisi ce que signifiait ce retournement de situation, et était outré que l'on traite ainsi des membres de son propre clan. Edward partageait entièrement son opinion. Il avait beau peu apprécier Jane, il trouvait dégoûtant que l'on asservisse les gens comme cela. Les jumeaux étaient confus, se battant en eux-même contre ce qu'ils ressentaient et ce que le don de Chelsea les poussait à accomplir.


Caïus : - Vous m'offrirez bien un rafraîchissement où l'hospitalité de votre maison ? Le shérif ici présent me disait justement qu'il avait envie d'étancher sa soif et sa faim au cours d'un repas.

Edward sursauta et remarqua seulement à cet instant la présence de Charlie. Les ennuis s'accumulaient ! Il se retint de toutes ses forces de ne pas sauter sur le père de Bella pour l'éloigner en vitesse du vieux Volturi. Lequel se pencha et embrassa à nouveau les deux enfants sur le front. Parfaite image de l'oncle gâteau. Dégoûtant. Et assez effrayant. c'était trop différent de l'image que renvoyait Caïus habituellement ! Mais pourquoi se comportait-il ainsi... Il eut sa réponse après avoir brièvement fouillé son esprit : Caïus souhaitait torturer psychologiquement Alec et Jane, leur faire comprendre que jamais ils ne pourront quitter le clan. Méthodes barbares ! Méthodes habituelles d'un clan de tarés dirigés par un fou furieux et un psychopathe !

Ce qui suivit porta la mascarade à son summum. Un repas, maintenant ! Assis en face de Caïus, il étripait plus qu'il ne découpait la tranche de viande dans son assiette. Tout le monde était sur les nerfs, tout en faisant de manger un repas que seul Charlie avalait réellement. S'il n'avait pas été là, nul doute que la situation aurait déjà virée au pugilat. Il capta soudain les pensées de Caïus, ce qu'il prévoyait pour tuer le père de Bella. Et il osait songer torturer sa fiancée ! Outré, Edward allait hurler mais un coup de pied de son père l'arrêta net, alors qu'il fusillait Caïus du regard.


Carlisle - Et bien, Caïus, tu arrives de loin. Qu'est-ce qui t'amènes à Forks ?

Caïus - Et bien mon cher ami, voilà que le père de ces enfants m'envoie te porter ce courrier. Tu pourras trouver dedans tous les papiers pour leurs scolarisations. Certificat de naissance, reconnaissance de la filiation par le père des enfants, Aro ... Il a semblé à ce dernier important, que ses enfants puissent aller à l'école durant leurs séjours ici.

Leur père. Aro. Leur père. Aro. Il les avait adoptés ? Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? Aucun des deux enfants n'en avait soufflé un seul mot ! Et tout cela à cause de Chelsea, il en était sûr et certain. Lamentable. Caïus ébouriffa les cheveux de Jane et lui fit un bisou sur la joue. La petite Volturi hésitait entre la boucler sagement ou le repousser avant de sauter trois mètres en arrière. Là, pour le coup, il soutenait entièrement Jane ! Entre elle et Caïus, son choix était vite fait.

Caïus - Edward, mon cher Edward, Aro me charge de te transmettre ses amitiés à toi et à ton amie, Bella, je crois. Il serait heureux de vous recevoir pour des vacances dans notre palais de Volterra. Je suis sûr que Bella aimerait découvrir ce pays. Surtout en plein jour et pendant la fête de la ville. Je suis heureux de constater que « l'amitié », entre nos deux familles, dure depuis si longtemps. Et sinon avez-vous songé à une date pour le grand jour ? D'ailleurs où est Bella ? J'aurais aimé la rencontrer et lui baiser la main !

*Je parlais bien sûr de sa transformation Edward, Aro s'impatiente !*

Edward lui renvoya un regard glacial, la mâchoire contractée, crispé sur ses couverts au risque de les briser. Un, il était hors de question que Bella s'approche à moins de dix kilomètres de ce vieux fou, deux, elle ne retournera jamais en Italie, pas plus que lui, trois il n'y avait AUCUNE amitié entre leurs deux clans ! Et la transformation était déjà programmée. Caïus n'avait nullement besoin de venir le provoquer chez lui !

*Vous ne craignez rien, je n'ai pas envie de vous tuer. Alors calme-toi mon garçon ! Sauf si tu veux que je tue Charlie*

Edward retint un grognement, alors que leur invité indésirable se mettait à penser à sa femme et à un gosse qu'il avait apparemment adopté. Et bien. Il y avait une sacrée ambiance, en ce moment, à Volterra ! Il tâcha de se détendre, et de garder un visage neutre. Charlie. songer que Charlie était là. Sans compter les lourds regards d'avertissement que lui jetait Carlisle.

- Bella va bien, elle se trouve chez des amis, dit-il le plus naturellement du monde. Je ne manquerais pas de lui transmettre votre invitation !

Il dédia un sourire des plus hypocrites à Caïus, le regard néanmoins furieux. Profitant que Charlie se re-concentrait sur son assiette, il baissa la voix, de manière à ce que seuls les vampires puissent l'entendre :

- La date est fixée... Bella fera partie de notre famille, elle s'intégrera sans avoir besoin de vos méthodes de barbares, comme vous le faites avec Jane et Alec. Chelsea est toujours aussi efficace, on dirait.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyDim 17 Mar 2013 - 20:44

Caïus sourit, la réaction d'Edward était puéril, si on disait de lui qu'il était impulsif, comment qualifierions nous la réaction du bellâtre Cullen. Le vieux Volturi réfléchit deux secondes qui devaient paraitre une éternité au Cullen. Le chef de la garde sentit alors la réticence de Jane. Il s'approcha de cette dernière et lui murmura à l'oreille. Charlie ne repéra rien, il était trop occupé à parler avec Esmée qui tentait, apparemment de le distraire. Seul les autres vampires pouvaient entendre.

Caïus : - Si jamais toi ou ton frère tentez la moindre chose sur ma personne, je tue Charlie et j'irais de ce pas m'occuper de Marie-Emmanuelle. Vous restez bien sagement et vous écoutez votre oncle ! Je ne vais rien faire de mal ! Je ne vais pas vous ramener à Volterra ! Alors tout doux et profitez donc du repas !

Caïus sourit, l'effet escompté eut lieu, Jane se calma d'un coup. Si elle restait calme, cela serait pour le mieux. Les Cullen avait eu aussi entendu les avertissements du Volturi. Ce dernier avait certes promis de ne pas faire de vague, cependant, une attaque contre sa personne serait considérée comme une déclaration de guerre et le clan serait décimer sur-le-champ. Le don de Chelsea empêchant Alec et Jane de s'en prendre directement à Caïus. Caïus pensa tout cela afin qu'Edward comprenne ce que pouvait impliquer le moindre faux pas de sa part. Ce gamin était peut-être pire qu'Alec au niveau de l'impulsivité.

Caïus : - La date est déjà fixée et puis-je connaitre la date de cet heureux jours où cette enfant rejoindra votre famille. Monsieur Swan, votre fille va se rejoindre nos bons amis les Cullen ? Quelle chance pour vous. Et que pensez-vous de cette nouvelle ? Et toi Edward ? J'ai cru entendre Aro me dire qu'il souhaitait que tu fasses un stage de quelques années en Italie. Ne veux-tu pas venir accompagner de Bella ?

Le Volturi jubilait intérieurement. Il connaissait certes déjà la réponse d'Edward, cependant de le voir muselé à sa chaise était une douce joie. Décidément, il était plus simple que prévu de ne pas faire de remous. Il lui suffisait d'être civilisé et de faire des sous-entendus concernant les sujets de discutions qu'il voulait aborder avec les Cullens. La présence de Charlie étant simplement une garantie de l'inaction de cette famille de bouffeur d'écureuil.

Caïus : - Peut-on appeler votre fille M. Swan ? Je souhaiterais lui proposer une bourse d'étude pour Volterra ? Une bourse illimitée pour qu'elle puisse se former dans les meilleures écoles de l'Italie. Après tout, son futur état de vie nécessite un peu de bagage derrière.

Caïus sourit et attendit la réaction.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 10:49

[HJ : J'ai eu un mail de Jane pour les réacs/paroles/pensées de Charlie, et un MP de Carlisle pour me dire de la boucler et de rester tranquille. La confiance règne... Pas de vague, papa, promis. 'fin, vais essayer...]

Il avait à peine achevé sa phrase que Caïus lui sourit, ce qui eut le don de l'énerver encore davantage. Il était rivé sur les pensées du Volturi, de manière à anticiper ses mouvements, juste au cas où. Ce dîner était un véritable calvaire ! Même Charlie commençait à trouver l'ambiance un peu lourde, mais tâchait de ne pas s'en faire et continuer de bavarder avec Alice qui savait le distraire à merveille, ainsi qu'avec Esmée. Jane hésitait toujours sur la conduite à tenir, et Caïus se pencha sur elle, ayant ressenti son malaise et sa réticence.

Caïus - Si jamais toi ou ton frère tentez la moindre chose sur ma personne, je tue Charlie et j'irais de ce pas m'occuper de Marie-Emmanuelle. Vous restez bien sagement et vous écoutez votre oncle ! Je ne vais rien faire de mal ! Je ne vais pas vous ramener à Volterra ! Alors tout doux et profitez donc du repas !

Edward pinça les lèvres, alors que Jane se calmait subitement. Étrange que Caïus utilise leur petite cousine du Nord pour menacer ses deux gardes. Il savait qu'il s'était tissé un lien entre Marie et les jumeaux, mais suffisamment puissant pour les contraindre à rester tranquilles ? La petite sadique avait donc vraiment changé. Mais les mots "écoutez votre oncle" faillirent arracher un rire de mépris au végétarien. Leur oncle ! Aro n'avait adopté les jumeaux que par intérêt, pour les enchaîner un peu plus à lui. Et son frère ne jouait le jeu uniquement pour le plaisir de faire souffrir ses "neveu et nièce". Comment pourrait-il y avoir de méthodes encore plus pitoyables, encore plus minables, encore plus grotesques. Il échangea un long regard avec Jasper. L'ancien soldat était très concentré, et Edward savait ce qu'il faisait. Il tentait d'empêcher les jumeaux de faire une bêtise et de le stopper lui au cas où il craquerait et sauterait à la gorge de Caïus.

Les pensées du vieux Volturi avaient une valeur d'avertissement. Si les Cullen tentaient quoi que ce soit, ils seraient anéantis sur-le-champs. Sans compter que les jumeaux étaient pieds et poings liés, pour le coup. Edward soupira et intercepta le regard de son père, signifiant clairement "Tais-toi, ne fais rien, pas de vague". C'est bon, il avait compris. La boucler pour la survie de sa famille, rester tranquille, ne rien dire, résister à l'envie de jeter son assiette à la tête de Caïus en lui criant de retourner faire joujou avec son clan de tarés en Italie, accompagné du psychopathe et de la larve qui lui servaient de frères.


Caïus - La date est déjà fixée et puis-je connaitre la date de cet heureux jours où cette enfant rejoindra votre famille. Monsieur Swan, votre fille va se rejoindre nos bons amis les Cullen ? Quelle chance pour vous. Et que pensez-vous de cette nouvelle ? Et toi Edward ? J'ai cru entendre Aro me dire qu'il souhaitait que tu fasses un stage de quelques années en Italie. Ne veux-tu pas venir accompagner de Bella ?

Edward grimaça. Alors là, il pouvait se brosser ! Charlie se redressa, déposant son verre, et soupira légèrement.

Charlie - Le mariage est prévu pour le 13 Août. Quand à ce que j'en pense... Si cela rend ma fille heureuse, je l'accepte. Elle est adulte et libre de ses choix. Même si je considère que nos enfants sont tout de même un peu jeunes pour se marier.

Le chef Swan jeta un regard explicite à Carlisle, puis se re-concentra sur son verre. Edward suivit ses pensées, alors qu'il découpait lentement sa viande, un peu troublé.

Charlie * Le Treize Août, oui ! Ma petite fille... J'espère qu'elle sait ce qu'elle fait. Et avec celui-là, en plus ! Je savais que ça allait finir par arriver...*

Pensif, il s'interrogeait également sur Caïus. Quelle fonction occupait-il exactement, quelle relation avait-il avec leur famille... Il trouvait étonnant, mais était agréablement surpris, que Caïus porte visiblement de l'intérêt à Bella. Il l'expliquait par le fait qu'elle allait devenir à son tour une Cullen et que Caïus les appréciait, visiblement. Edward aurait pu en rire s'il n'était pas aussi affligé. Et il comprenait beaucoup mieux l'effroi d'Alec. Devoir vivre aussi près de Caïus, avec ses frères, sous surveillance constante, et subir en plus la mascarade de l'oncle affectueux, cela rendrait malade n'importe qui au monde.

Caïus - Peut-on appeler votre fille M. Swan ? Je souhaiterais lui proposer une bourse d'étude pour Volterra ? Une bourse illimitée pour qu'elle puisse se former dans les meilleures écoles de l'Italie. Après tout, son futur état de vie nécessite un peu de bagage derrière.

Edward sursauta et jeta un regard furieux à Caïus. Stop, là ! Ça suffit ! Il n'avait pas à manipuler le père de Bella comme cela, il n'avait pas tenter de voir Bella ! Et stop, aussi, avec ces insinuations douteuses. Le château de Volterra n'était "la meilleure école" que pour former des sadiques avides de pouvoir et de destruction ! Charlie, cependant, en était soufflé.

Charlie * Et bien, ils ont des relations, les Cullen ! Quoi que ça ne devrait pas m'étonner. Qu'est-ce que je fait ? Ça peut être une chance, pour elle, mais je doute qu'elle veuille partir. Mais on peut toujours lui en parler. *

Charlie - Bella doit dîner comme nous, à cette heure. Nous pourrions l'appeler plus tard ? Et si elle s'amuse avec ses amis, elle n'a peut-être pas gardé son portable sur elle.

Oh si, elle le gardait. Edward l'avait suffisamment harcelé pour qu'elle le fasse, surtout lorsqu'elle se rendait à la Push. C'était une garantie, une sécurité. Il pouvait lui arriver n'importe quoi, et il tenait à ce qu'ils puissent se joindre à n'importe quel moment. Cependant, par pitié, que le Volturi cesse de jouer avec ses nerfs !
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 11:51

Décidément, tout allait de mieux en mieux, cet abrutit de végétarien venait donc d'organiser un mariage et pas n'importe lequel des mariages, celui du bellâtre et de son humaine d'animal de compagnie. Comment ne pas rêver mieux comme situation. Caïus pensa à quelque truc bien sadique concernant le banquet que pouvait représenter tant d'humains dans un même lieu. Il lui partagea aussi quelques repas apporté par Heidi. Le Volturi sourit, Edward avait l'air un peu plus à cran. Mais peu importait, ce n'était pas ça le plus important à ce moment précis. Après tout, Caïus venait de se mettre dans la poche le chérif Swan. Il était peut-être temps de continuer son manège.

Caïus : - Mais chérif Swan, je suis désolé de vous pousser de cette manière. Comprenez bien que je comprenne l'importance de s'amuser pour les jeunes d'aujourd'hui. Cependant, je dois bientôt partir. Alors si je pouvais l'avoir au téléphone rapidement, cela serait pour le mieux. Comprenez-vous, cette bourse est une occasion unique pour votre fille. Elle pourra aller dans les meilleures écoles du monde. N'est-ce pas Edward ? Mais enfin, je suis prêt à patienter le temps qu'il faudra. Je ne voudrais point brusquer votre enfant que je pense fortement préoccupé par sa future « entrée dans la famille Cullen ». Famille peu ordinaire que nous apprécions grandement moi et mes frères. Nous espérons bien sûr recevoir le faire-part de mariage d'ici peu de temps Carlisle ?

Caïus sourit et pensa explicitement pour Edward qu'ils avaient intérêt à satisfaire son désir d'entendre la voix de Bella. En effet, le Volturi ne savait pas si, en cas de réponse négative, il pourrait empêcher Chelsea de modifier les liens de Charlie et de lui faire apprécier voir éprouver une grande amitié pour l'Italien. Cela fit rire intérieurement Caïus, ce dernier imaginant la scène d'un Charlie voulant venir à Volterra pour rencontrer son grand ami.

Caïus : - Mais passons, je vous laisse tranquille, je ne voudrais pas paraître intrusif. Ce n'est point le but de mon voyage ici. Ma famille a toujour voulu avoir bonne étiquette de part le monde. Nous essayons de vivre simplement et d'aider les personnes qui en ont le plus besoin. Regardez ces deux enfants à table avec nous. Mon frère Aro a accepté de les adopter car ces derniers avaient perdu leur famille dans un regrettable incident. Mon frère, qui est un peu le chef de famille, ne voulut pas les laisser seuls dans leur orphelinat et accepta de donner sa vie pour les élever.

Le Volturi avait forcé le ton de sa voix pour fait croire à Charlie qu'une certaine tristesse l'habitait à l'évocation de ce drame. Le Volturi prit alors un peu de poulet supplémentaire. Il en mastiqua pour le plaisir de retrouver un geste depuis si longtemps disparut de sa mémoire. Une petite tristesse l'habita lorsqu'il repensa à tous ses banquets, fêtes auquel il ne pouvait plus participer depuis sa transformation. Trouvant maintenant la nourriture aussi bonne que le morceau de carton qui emballe la majorité des produits que l'on peut acheter de nos jours.

Caïus se tût un petit moment histoire de laisser ses dernières paroles produire l'effet escompter sur le père d'Isabella Marie Swan. Cette visite avait quelque chose de délicieux aux yeux du chef de la garde. Elle était un peu comme un venin qu'il infligeait à ces bons à rien de végétarien. Ces derniers ne pouvant rien lui faire du fait de son statut et de sa supériorité numérique. C'était surement une des choses qu'il aimait le plus dans son clan. Cette façon de gérer le monde était agréable. Seul la « Justice » comptait à leurs yeux. Et tous les moyens étaient bons pour parvenir à cela.

Ce fut Jane qui brisa le silence, demandant à son oncle si elle pouvait lui parler en privé. Sa façon de faire était intéressante. Caïus regarda alors Carlisle pour lui faire comprendre qu'il désirait un lieu où personne ne pourrait les entendre. Cela devait surement exister dans cette maison de fou.

Caïus : - Bien sûr ma nièce ! Auriez-vous un lieu approprié à cela mon cher ami Carlisle ?

Il insista sur le mot approprié. Il ne souhaitait pas, mais alors vraiment pas que cette discussion soit entendue.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 13:41

Caïus : - Et bien mon cher ami, voilà que le père de ses enfants m'envoie te porter ce courrier. Tu pourras trouver dedans tous les papiers pour leurs scolarisations. Certificat de naissance, reconnaissance de la filiation par le père des enfants, Aro ... Il a semblé à ce dernier important, que ses enfants puissent aller à l'école durant leurs séjours ici.

Carlisle réceptionna l'épaisse enveloppe, interdit. Reconnaissance de la filiation par le père des enfants, Aro ? Il avait beau garder un air parfaitement naturel, intérieurement, il menait une lutte féroce pour ne rien laisser voir de son ébahissement. Aro avait adopté les jumeaux... Par intérêt, sans nul doute. Pour mieux les asservir. Il leur jeta un coup d'oeil. Ils évitaient soigneusement de croiser le regard de qui que ce soit et semblaient plus que mal à l'aise. Cette adoption expliquait au moins la mascarade à laquelle se livrait Caïus...

Il trouvait parfaitement honteux de se conduire ici. Adopter un enfant était un acte d'amour ! Car il en fallait beaucoup pour offrir un nouveau foyer à une personne qui n'en avait jamais bénéficié ou en avait été brutalement privé. Ce n'était pas une chose que l'on prenait à la légère. Carlisle ignorait presque tout du passé d'Alec et Jane, ces derniers ne parlant que peu, et encore moins lorsqu'il s'agissait de dévoiler un peu d'eux-mêmes. Il savait juste qu'ils avaient rechapés de justesse à la mort grâce à Aro. On pourrait y voir un geste de bonté et d'amour, mais ce n'était que de l'intérêt.


Caïus : - Edward, mon cher Edward, Aro me charge de te transmettre ses amitiés à toi et à ton amie, Bella, je crois. Il serait heureux de vous recevoir pour des vacances dans notre palais de Volterra. Je suis sûr que Bella aimerait découvrir ce pays. Surtout en plein jour et pendant la fête de la ville. Je suis heureux de constater que « l'amitié », entre nos deux familles, dure depuis si longtemps. Et sinon avez-vous songé à une date pour le grand jour ? D'ailleurs où est Bella ? J'aurais aimé la rencontré et lui baiser la main !

Carlisle eut un rictus. On ne pouvait vraiment parler d'amitié entre leurs deux familles. Plutôt d'une rivalité. Ils étaient deux opposés, n'ayant strictement rien à voir, les deux extrêmes de leur monde. D'un côté, un groupe très nombreux, puissant, qui faisait force de loi, et dirigé par le vampire le plus calculateur au monde, trouvant et "collectionnant" les talents les plus fabuleux. De l'autre, sa famille, des végétariens, plus ou moins intégrés aux humains, vivant une vie simple.

Aucun des trois frères n'avait jamais compris le style de vie de Carlisle durant les quelques dizaines d'années qu'il avait passé à Volterra. Aro s'en amusait, surtout, et avait fini par renoncer à le convaincre. Caïus avait toujours trouvé son choix totalement ridicule et maintes fois, s'était disputé avec lui sur ce sujet. Marcus, lui... s'en fichait. Mais totalement. Carlisle aurait aussi pu essayer de ne boire que de l'eau qu'il n'aurait pas réagi. Enfin. Revoir Caïus après tant de temps ne lui plaisait guère, il fallait bien l'avouer, mais il gardait son calme malgré les provocations. Et il apprécierait énormément que son fils fasse de même, par ailleurs ! Ils étaient peut-être chez eux, mais si cela virait au combat, ils ne feraient pas le poids. Edward se força à répondre d'un ton neutre, puis murmura, beaucoup plus faiblement :


Edward - La date est fixée... Bella fera partie de notre famille, elle s'intégrera sans avoir besoin de vos méthodes de barbares, comme vous le faites avec Jane et Alec. Chelsea est toujours aussi efficace, on dirait.

Carlisle siffla entre ses dents et redonna à son fils un léger coup de pied sous la table. On se calme ! Edward n'avait pas tord, mais inutile de déclencher un conflit. Ils avaient déjà Aro et ses frères sur le dos, donc il n'y avait pas besoin d'en rajouter une couche, merci bien. Déjà que tout le monde était tendu. Caïus tourna tout à coup la tête vers Jane puis se pencha sur elle.

Caïus : - Si jamais toi ou ton frère tentez la moindre chose sur ma personne, je tue Charlie et j'irais de ce pas m'occuper de Marie-Emmanuelle. Vous restez bien sagement et vous écoutez votre oncle ! Je ne vais rien faire de mal ! Je ne vais pas vous ramener à Volterra ! Alors tout doux et profitez donc du repas !

Carlisle secoua la tête. Ni Jane ni son frère n'avaient encore ouverts la bouche, inutile de les menacer ! Surtout de cette façon. Néanmoins, Caïus eut l'effet souhaité. Jane s'apaisa visiblement et baissa la tête sur son assiette. Le Volturi prétendait qu'il n'allait pas les ramener à Volterra, mais cela, le médecin en doutait fort. Il était même persuadé qu'il y avait une chance sur deux pour que les jumeaux repartent avec lui dès ce soir. Pourquoi se serait-il déplacé, sinon ? Ce n'était certainement pas pour les raisons qu'il avait invoqué. Il souhaitait les rappeler à l'ordre, leur mettre la pression, et récupérer Alec et Jane. Il avait pitié pour ces deux-là. Jamais Aro ne les laissera s'éloigner de lui, leurs dons étaient trop précieux à ses yeux. Jane et son frère auront beau se débattre tant qu'ils le voudront, ils ne sortiront jamais des griffes des Volturi.

Caïus embraya à nouveau sur Bella et Edward, provoquant délibérément ce dernier. Carlisle espérait que son fils allait garder son calme, même si lui ne rêvait que d'une chose : se lever et foutre le Volturi à la porte. Le minimum, lorsqu'on s'invitait ainsi chez quelqu'un, c'était de rester courtois et de ne pas faire de vagues. De ne pas provoquer ses hôtes. Or, Caïus faisait exactement l'inverse. Agacé, Carlisle écouta à peine Charlie lui répondre.


Caïus - Peut-on appeler votre fille M. Swan ? Je souhaiterais lui proposer une bourse d'étude pour Volterra ? Une bourse illimitée pour qu'elle puisse se former dans les meilleures écoles de l'Italie. Après tout, son futur état de vie nécessite un peu de bagage derrière.

Edward sursauta, et Carlisle lui attrapa le bras quelques secondes, y appliquant une petite pression pour lui faire comprendre de garder le contrôle de ses nerfs. Il ne fallait pas oublier Charlie. Sauvegarder les apparences, encore et toujours. Charlie qui semblait ébahi de la proposition de l'Italien, et un peu hésitant. Carlisle profita de leur discussion pour indiquer discrètement à chacun des membres de sa famille de ne rien tenter de fou. Ils ne gagneraient pas un combat ! Surtout que le chef de la police risquerait d'en faire les frais.

Caïus - Mais enfin, je suis prêt à patienter le temps qu'il faudra. Je ne voudrais point brusquer votre enfant que je pense fortement préoccupé par sa future « entrée dans la famille Cullen ». Famille peu ordinaire que nous apprécions grandement moi et mes frères. Nous espérons bien sûr recevoir le faire-part de mariage d'ici peu de temps Carlisle ?

Carlisle hocha très vaguement la tête, dans un geste qui n'engageait à rien. Son fils n'avait l'air que très peu emballé à l'idée d'inviter les Volturi à son mariage, ce qui pouvait aisément se comprendre. Le médecin savait qu'Aro ne serait pas du genre à gâcher ce genre d'évènement, pas plus que Marcus. Leur frère, en revanche, c'était une toute autre histoire. Caïus enchaîna ensuite sur les jumeaux, racontant d'un ton presque tragique à Charlie que son frère les avait adoptés après qu'ils aient perdus leur famille dans un incident, que lui et sa famille vivaient simplement en voulant aider ceux qui en éprouvaient le besoin. Cela sonnait tellement faux que Carlisle se demandait comment le chef de la police ne pouvait se rendre compte de rien ! Il se tut enfin, mangeant sans laisser paraître la moindre trace de dégoût.

Les jumeaux semblaient à nouveau agités et nerveux. Ils échangeaient de longs regards, comme s'ils communiquaient par télépathie, ce qui était extrêmement troublant. Il avait envie de leur dire de ne pas s'inquiéter, que tout irait bien, mais il n'en eut pas l'occasion. Jane redressa la tête puis demanda à parler à son "oncle" en privé. Caïus le regarda alors, une étrange lueur dans les yeux.


Caïus : - Bien sûr ma nièce ! Auriez-vous un lieu approprié à cela mon cher ami Carlisle ?

Carlisle hocha la tête et se leva, leur faisant signe de le suivre et s'excusant auprès de Charlie. Selon lui, laisser Jane seule face à Caïus n'était pas une si bonne idée... Mais Alec se leva aussitôt et les suivit, attrapant la main de Jane au passage. Evidemment. Il les mena à l'étage, jusqu'à un petit salon à l'autre bout de la maison où ils seraient tranquilles. Il espérait fortement que Jane sache ce qu'elle faisait, de plus en plus sûr que le Volturi allait réussir à ramener les deux enfants avec lui, de gré ou de force.

- Voilà, ici vous serez tranquilles.

Il les laissa et referma la porte derrière lui.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 15:55

Carlisle ne mit pas longtemps pour les mener à un endroit qui semblait isolé. C'était une bonne chose. Ici au moins leur conversation ne serait pas épiée. Dans le mouvement le frère de Jane accompagna le petit groupe. Une fois arrivée devant la pièce. Caïus fit comprendre d'un signe de tête à Alec qu'il n'avait pas à rester avec eux et qu'il devait redescendre en bas. Le Volturi rajouta ses quelques paroles.

Caïus : - Retourne en bas directement Alec, ta soeur veut me parler en privé. Tu n'as donc rien à faire ici. Je te promets, sur ma vie, de ne pas la torturer. Je ne ferai jamais de mal aux enfants de mon frère. Pour une fois fait confiance à ton oncle ! On ne sacrifie jamais la famille mon neveu.

Caïus s'exprima tout à fait sincèrement. Il avait en effet promis son frère de ne pas faire de mal aux enfants. Et puis cette demande soudaine de Jane avait de quoi l'intriguer, de quoi lui poser question. Le Volturi referma la porte derrière Alec qui retourna en bas à table avec les autres convives de ce repas de fortune.

Une fois que Jane et Caïus furent seul et certain que personne ne pouvait les entendre. L'oncle de l'enfant se tourna vers elle et lui fit signe que son attention lui était accordée. Caïus s'installa sur un fauteuil de la pièce et patienta quelques secondes. Voyant que Jane cherchait encore ses mots, il lui dit.

Caïus : - Tu veux que nous laissions ton frère tranquille pour qu'il puisse tenter de s'adapter à la famille Cullen, à leur train de vie ? Je te propose une chose Jane. Revient dès ce soir avec moi et je te promets de laisser ton frère tranquille aussi longtemps qu'il restera ici à Forks. Quand penses-tu ? Je te promets de ne pas lui faire de mal et de ne pas tenter de le récupérer tant qu'il restera ici. Aro lui-même s'engage à cela. Voilà l'objet de ma visite ? Qu'en penses-tu ? Cette opportunité ne se représentera pas de si tôt. Et sera retiré dans dix minutes. Alors décide-toi vite ! Je te promets de ne pas tenter de ramener ton frère, de ne pas toucher à Marie-Emmanuelle, si tu reviens à Volterra avec moi dès ce soir !

Une fois le marché proposé. Caïus patienta quelques secondes. Cette proposition venait d'être mise sur pied à l'instant même ! Autant dire que la voyante des Cullen ne verrait quelque chose qu'une fois que Jane accepterait où non cette proposition. Le Volturi resta alors figé comme de la pierre, reprenant des caractéristiques de vampire qu'il dissimulait depuis qu'il côtoyait cette abrutit de Charlie Swan. Caïus espérait bien pouvoir rentrer rapidement à Volterra, il avait encore là-bas beaucoup de choses à accomplir. La formation d'Eléazar était l'une de ces choses.

Caïus : - Alors, Jane que décides-tu ? Le temps est presque écoulé. Et que voulais-tu me dire ? Nos hôtes vont s'étonner de notre longueur.

Caïus sourit discrètement. Il tirait les ficelles qu'il voulait, il savait normalement que cette proposition allait faire douter Jane. Elle serait capable d'accepter. Mais était-ce le bon moment pour la lui faire ? Cela était une autre question. Cependant, il fallait par moment tenté le diable pour pouvoir continuer à gouverner le monde de la manière dont les trois frères le voulaient.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 19:20

Une force invisible. Voilà, c'était cela. Une sorte de force qui les avait poussé dans les bras de Caïus alors qu'il venait de sortir de la voiture. Et à présent, Jane tentait tant bien que mal de comprendre ce qui lui avait pris. Il s'agissait de Caïus, tout de même ! Alors qu'est-ce qui leur avait pris... Ce n'était pas possible, il y avait forcément une explication plausible. Il se pencha tout à coup et leur fit un bisou sur le front. Elle sursauta mais ne put se dégager, alors qu'il leur attrapait la main. Il était devenu fou ou quoi ? Que lui prenait-il ? Il passa son téléphone à Alec et la voix d'Aro et Sulpicia s'en élevèrent. Elle tressaillit, de plus en plus perdue. Elle ne comprenait pas. elle haïssait Caïus alors pourquoi venir dans ses bras ?

Elle tenta de reprendre ses esprits mais la situation ne l'aidait guère. Du calme. Se concentrer. Essayer de comprendre. Pourquoi se comportait-il ainsi alors qu'il les haïssait ? Surtout après ce qu'elle lui avait fait involontairement. Enfin... Il resserra sa poigne sur eux, leur fit un bisou sur le front qui faillit la traumatiser à jamais, puis les entraîna avec lui à l'intérieur. Ne pas hurler, ne pas crier, ne pas se débattre, rester calme. Ils passèrent "à table", où Charlie Swan, le père de Bella, sera le seul à réellement manger. Et là, comble de l'horreur, elle dû s'asseoir à côté de Caïus... Heureusement son frère se mit à côté, ce qui la rassura un peu.

La tension était particulièrement lourde, à table. Jane regarda le contenu de son assiette d'un air dubitatif, puis se résigna, attrapant sa fourchette et grignotant plus qu'elle ne "mangeait" réellement. Elle avait l'impression de manger du carton. Caïus observait les Cullen, les Cullen observaient Caïus, et on sentait qu'ils se retenaient pour ne pas le jeter dehors.


Carlisle - Et bien, Caïus, tu arrives de loin. Qu'est-ce qui t'amènes à Forks ?

Caïus - Et bien mon cher ami, voilà que le père de ses enfants m'envoie te porter ce courrier. Tu pourras trouver dedans tous les papiers pour leurs scolarisations. Certificat de naissance, reconnaissance de la filiation par le père des enfants, Aro ... Il a semblé à ce dernier important, que ses enfants puissent aller à l'école durant leurs séjours ici.

Elle ferma brièvement les yeux, n'en revenant pas. Avait-il vraiment besoin de dire ça aux Cullen ? Révéler comme ça ce qu'Aro avait fait ? Surtout qu'elle ne savait même pas qu'il avait officialisé la chose. Il choquait tout le monde en révélant ça. Elle essayait de reprendre un air impassible, il lui ébouriffa les cheveux et l'embrassa sur la joue. Elle eut un mouvement de recul, à moitié terrorisée. Elle attrapa la main de son frère et la serra, se contrôlant pour garder le contrôle de ses nerfs et surtout, ne lancer son don contre personne par mégarde. Et surtout, pas contre Caïus.

La conversation dériva sur Bella et Edward. Caïus s'amusait délibérément à provoquer les Cullen, et surtout Edward. Elle resta silencieuse, ne voulant rien dire pour le moment. Elle se doutait que les Cullen n'étaient de toute façon pas assez idiots pour refuser de transformer Bella ! Et Caïus devait énormément s'amuser à les provoquer ainsi, les pousser à bout. Tout comme il jouait avec leurs nerfs.


Edward - La date est fixée... Bella fera partie de notre famille, elle s'intégrera sans avoir besoin de vos méthodes de barbares, comme vous le faites avec Jane et Alec. Chelsea est toujours aussi efficace, on dirait.

Elle regarda fixement Edward, la lumière se faisant d'un seul coup dans son esprit. Chelsea... Chelsea ? Mais oui, bien sûr ! Chelsea... Elle renvoya un regard glacial à la jeune femme, assise à côté de Félix. Celle-là ! S'il n'y avait pas Charlie, elle l'aurait sans foudroyé sur-place aussi sec et peu importe leur chef ! Cette espèce de... Caïus se pencha à nouveau sur elle, comme s'il avait remarqué son agitation.

Caïus - Si jamais toi ou ton frère tentez la moindre chose sur ma personne, je tue Charlie et j'irais de ce pas m'occuper de Marie-Emmanuelle. Vous restez bien sagement et vous écoutez votre oncle ! Je ne vais rien faire de mal ! Je ne vais pas vous ramener à Volterra ! Alors tout doux et profitez donc du repas !

Elle blêmit, mais se calma aussitôt. Très bien. Pas de vagues. Elle ne voulait pas que Marie-Emmanuelle souffre par sa faute. Mais qu'il arrête de se désigner comme leur oncle, par pitié. Caïus s'amusa à nouveau à son jeu favori : la provocation. Elle-même gardait la main de son frère dans la sienne, ne faisant même plus semblant de manger. C'est bon, elle avait sa dose. Elle aurait voulu quitter la table, partir d'ici, mais se douter qu'au moindre faux pas... Sans compter tous les gardes qui attendaient dehors ! Caïus avait-il vraiment besoin de venir les harceler jusqu'ici ?!

Caïus - Mais passons, je vous laisse tranquille, je ne voudrais pas paraître intrusif. Ce n'est point le but de mon voyage ici. Ma famille a toujours voulu avoir bonne étiquette de part le monde. Nous essayons de vivre simplement et d'aider les personnes qui en ont le plus besoin. Regardez ces deux enfants à table avec nous. Mon frère Aro a accepté de les adopter car ces derniers avaient perdu leur famille dans un regrettable incident. Mon frère, qui est un peu le chef de famille, ne voulut pas les laisser seuls dans leur orphelinat et accepta de donner sa vie pour les élever.

Elle mit une main devant sa bouche pour masquer son rictus. Le ton de sa voix sous-entendait qu'il considérait cela comme un drame terrible. Pourquoi racontait-il cela, quel besoin avait-il de les enfoncer ainsi... Aro ne les avait sauvés du bûcher que par intérêt ! Elle ne comprenait pas et n'en pouvait plus de cette comédie ! Brisant le petit silence qui s'était installé, elle demanda à lui parler à en privé.

Caïus - Bien sûr ma nièce ! Auriez-vous un lieu approprié à cela mon cher ami Carlisle ?

Il avait l'air intrigué, ce qui pouvait se comprendre. Elle se leva, suivant Carlisle. Alec vint à son tour et lui saisit la main. Elle lui dédia un large sourire, tout de suite plus rassurée. Ils grimpèrent les étages et entrèrent dans un salon à l'aspect confortable. Carlisle les laissa, et elle fit face à Caïus. Elle ne savait pas par où commencer. Mais avant qu'elle ne puisse se lancer, le Volturi renvoya carrément Alec, lui promettant sur sa vie qu'il n'allait pas la torturer, qu'il ne ferait jamais de mal aux enfants de son frère, de lui faire confiance... Elle n'y croyait pas trop, à ces belles paroles. Caïus referma la porte derrière lui, puis s'assit tranquillement dans un fauteuil. Elle hésita, cherchant comment lancer le sujet sans l'énerver de suite.

Cependant, il parla de suite. Elle voulait qu'ils laissent Alec tranquille ? Oui, évidemment ! Evidemment, elle ne souhaitait que le bonheur de son frère, qu'il ait une vie qui lui convienne véritablement. Mais la suite lui plut nettement moins. En résumé, si elle repartait ce soir avec Caïus, ils laisseront Alec en paix le temps qu'il restera à Forks. Il promit, très naturellement, de ne toucher ni à son frère ni à marie-Emmanuelle si elle le suivait dès ce soir...

De plus en plus pâle, elle restait face à lui, serrant et desserrant les poings, déstabilisée. Bon, ne pas se laisser avoir, pour commencer. Elle retint un soupir, alors que Caïus se figeait totalement. Fermant brièvement les yeux, elle se pinça les lèvres. Du calme. Si elle ne contrôlait pas, son don risquait de lui échapper une nouvelle fois. Et il y avait toujours ce lien, qui la contraignait à vouloir respecter Caïus plutôt que de vouloir le torturer.


Caïus - Alors, Jane que décides-tu ? Le temps est presque écoulé. Et que voulais-tu me dire ? Nos hôtes vont s'étonner de notre longueur.

Elle le fixa à nouveau, reprenant contenance.

- Alec avait déjà prévu que vous tentiez quelque chose de ce genre, dit-elle d'un ton qu'elle tâchait de rendre neutre, mais où perçait une pointe de colère. Et la réponse est non. On ne veut plus se séparer, surtout... Enfin.. Peu importe.

Elle se tut une minute, cherchant comment poursuivre. L'énervement revenait, et avec lui tous les mauvais souvenirs de ces derniers mois. Sans Alec à ses côtés, elle se sentait plus vulnérable, d'autant plus que Caïus la terrorisait.

- Pourquoi vous nous faites ça ?! finit-elle enfin par cracher, lorsque la colère supplanta la peur. Je veux dire, pourquoi cette comédie, l'adoption ? Je ne comprends pas pourquoi Aro veut s'encombrer de nous, pourquoi vous vous comportez comme ça alors que nous haïssez ! Vous ne pouvez pas tout simplement nous foutre la paix ? Normalement, nous ne devons revenir à Volterra que pour certains problèmes, et vivre en paix autrement. Et puis vous êtes...

Elle n'arrivait pas à retranscrire ses pensées. La colère retombait, laissant de nouveau place à la peur. Elle soupira, ne sachant plus où elle en était.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 21:05

[HRP: accord de Jane, Aro]

La réponse de Jane ne se fit pas attendre. Elle ne surprit nullement le maitre de la garde. Cependant, il n'allait pas jeter l'éponge si facilement. Caïus allait faire comprendre à Jane ce qu'impliquaient une réponse négative à cette offre, une réponse négative à la seule offre potable qu'elle aurait de sa vie. Un immense fou rire intérieur habitat le Volturi. Cela devait transparaitre à l'extérieur et son interlocutrice, Jane dans ce cas-là, devait pâlir un peu plus. Cette dernière connaissait bien Caïus, elle savait très bien qu'il ne lâcherait pas encore prise.

Lorsque la requête de Jane arriva à ses oreilles. Elle ne comprenait donc vraiment rien, cette gamine ne comprenait pas du tout le plan de ses trois maîtres. Comment pouvait-elle être aussi idiote ? Comment pouvait-elle être si stupide ? Mais passons ...

Caïus : - Tu n'as donc pas compris ... Enfin passons ... Désoler ma nièce, mais c'est pour ton bien.

Il appuya sur le bouton d'envoie d'un message pour prévenir les gardes dehors en leur ordonnant de rester discret. Puis d'un pas rapide il maîtrisa Jane, lui banda les yeux tout en lui mettant une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. Cette petite peste mordit Caïus, son venin se répandit dans le corps du vampire ce qui le fit grimacer. Il la passa alors par la fenêtre pour que les gardes la ramène dans le coffre de la voiture qui était rester au bord de la route.

Après une dizaine de minute de silence, Caïus simula une énorme douleur en hurlant dans la maison et brisa la fenêtre d'un coup de poing. Ce qui devait se produit se produit. Alec, Carlisle et Edward débarquèrent. Caïus avait évacué toute pensée de son esprit, seul son histoire qu'il venait d'inventer y défilait, comme unique trace d'un mensonge qui était en train de se créer. Edward prendrait cela pour la vérité. Son don n'était pas aussi aboutit que celui d'Aro.

Le maitre de la garde descendit alors en mimant une colère. Il laissa Charlie dans les bras des Cullen et s'excusa auprès de ce dernier avec ses mots.

Caïus : - Cette petite a fuis ... Elle a profité de mon âge pour m'attaquer et sortirent par la fenêtre. Elle a fuit ... Comment a-t-elle osé ? Désolé M. Swan, je vais devoir y aller. Je vous confie les recherches, prévenez-moi sur ce numéro.

Il transmit sa carte avec ses coordonnées, ses pensées étaient toujours bourrées de haine pour l'enfant qui « c'était enfuis avec violence ». Il sortit toujours mimant une colère. C'était surement une des choses dans lesquelles il était passé maitre en trois mille cinq cents ans de carrière. Il monta alors dans sa voiture de fonction avec tous les gardes, rejoignit à toute vitesse la dernière voiture et partirent en direction de l'aéroport de Seattle. Laissant Alec sous la puissance du don de Jasper, cela permettrait à Caïus de rentrer en Italie avant que ce gamin ne prenne sa chasse.

Une fois l'aéroport gagné, toute la troupe monta dans l'avion. Jane fut installé en face de celui qui venait d'orchestrer son enlèvement. En absence de Jasper, Jane était entièrement sous le don de Chelsea ce qu'il l'empêchait de t'attaquer celui qu'elle considérait comme « son oncle bien aimé ». Il ne fallut que quelques heures pour rejoindre Rome. Puis quelques autres heures pour arriver à Volterra. Cette excursion avait porté plus de fruit qu'Aro ne l'aurait cru. Il serait surement surpris et heureux de revoir sa fille.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 22:50

Caïus : - Mais chérif Swan, je suis désolé de vous pousser de cette manière. Comprenez bien que je comprenne l'importance de s'amuser pour les jeunes d'aujourd'hui. Cependant, je dois bientôt partir. Alors si je pouvais l'avoir au téléphone rapidement, cela serait pour le mieux. Comprenez-vous, cette bourse est une occasion unique pour votre fille. Elle pourra aller dans les meilleures écoles du monde. N'est-ce pas Edward ? Mais enfin, je suis prêt à patienter le temps qu'il faudra. Je ne voudrais point brusquer votre enfant que je pense fortement préoccupé par sa future « entrée dans la famille Cullen ». Famille peu ordinaire que nous apprécions grandement moi et mes frères. Nous espérons bien sûr recevoir le faire-part de mariage d'ici peu de temps Carlisle ?

Une famille peu ordinaire, pour le coup, le shérif était entièrement d'accord ! D'ailleurs, il commençait à se sentir assez mal à l'aise. inutile d'être devin pour voir que tous les Cullen étaient sur les nerfs, surtout Edward qui paraissait fou de rage. Avait-il loupé quelque chose ? Un message, un indice, qui lui serait passé sous le nez et ne serait compréhensible que pour les Cullen ? Enfin, il se faisait sans doute des films... Carlisle n'était pas le genre à s'embarquer dans des plans douteux, et cet homme, Caïus Volturi, Italien s'il avait bien suivi, n'avait pas l'air non plus d'être le genre à s'embarquer dans des histoires louches. De plus, il était aimable, souriant, affectueux et attentif envers son neveu et sa nièce.

Caïus : - Mais passons, je vous laisse tranquille, je ne voudrais pas paraître intrusif. Ce n'est point le but de mon voyage ici. Ma famille a toujours voulu avoir bonne étiquette de part le monde. Nous essayons de vivre simplement et d'aider les personnes qui en ont le plus besoin. Regardez ces deux enfants à table avec nous. Mon frère Aro a accepté de les adopter car ces derniers avaient perdu leur famille dans un regrettable incident. Mon frère, qui est un peu le chef de famille, ne voulut pas les laisser seuls dans leur orphelinat et accepta de donner sa vie pour les élever.

Charlie eut un sourire attendri. C'était un merveilleux geste, en effet. Adopter un enfant était une magnifique preuve d'amour ! Surtout que les frères et soeurs étaient souvent séparés lors d'adoption. Ici, on les avait laissés ensembles. Il couva les deux jeunes d'un regard empli de compassion. Être orphelins si jeunes devait être très dur. Il était heureux qu'ils aient trouvés un toit. Et en Italie, ils étaient très portés sur la famille, il savait cela.

Un petit silence s'installa, et Charlie en profita pour savourer un instant ce qu'il mangeait. Famille bizarre, peut-être, mais en tout cas, ils savaient faire la cuisine ! Il nota mentalement à les remercier à la fin du repas. Tout à coup, la fillette Italienne rompit le silence en demandant à son oncle de pouvoir lui parler.

Caïus : - Bien sûr ma nièce ! Auriez-vous un lieu approprié à cela mon cher ami Carlisle ?

Quel oncle attentif ! Il acceptait aussitôt d'écouter sa nièce, alors même qu'ils étaient au milieu du repas. Charlie trouvait cela beau, cette solidarité familiale, typiquement Italienne. De plus, c'était assez rare dans les familles puissantes, comme semblait l'être la famille Volturi. Avec un sourire, il embraya la conversation avec ses voisines de table.

Plus tard, ils entendirent soudain un grand cri venant des étages. Charlie eut un violent sursaut et se leva. Caïus redescendit, visiblement furieux et agité. Edward le fixait avec attention, comme s'il cherchait à percer son crâne pour lire ses pensées. Carlisle semblait plutôt perdu, et le gosse, le jumeau de la petite, complètement affolé.

Caïus : - Cette petite a fuis ... Elle a profité de mon âge pour m'attaquer et sortirent par la fenêtre. Elle a fuit ... Comment a-t-elle osé ? Désolé M. Swan, je vais devoir y aller. Je vous confie les recherches, prévenez-moi sur ce numéro.

Charlie attrapa la carte comme un automate, bouche bée, et le regarda sortir. Elle avait fuit ? Elle avait fuit ?! Mais pourquoi ? et comment ? Il avait du mal à croire qu'une gosse aussi frêle ait pu s'en prendre à un grand type baraqué comme l'était l'Italien. Une fugue, à présent... Bon, il y avait forcément une explication logique ! Alors du calme et agissons avec professionnalisme et sérieux. Il enfila sa veste et fourra la petite carte dans sa poche.

- Bon, ne vous en faites pas, ça va s'arranger. Elle n'a pas pu aller bien loin, de toute façon. Je vais lancer des recherches tout de suite, je n'aime pas du tout l'idée qu'une gamine de cette âge traîne seule dans les bois en pleine nuit. - Se tournant vers Alec, il ajouta d'un ton plus doux - Ne t'en fais pas, petit, on va retrouver ta soeur.

Il salua ses hôtes d'un signe de tête et partit à son tour, déterminé à retrouver l'enfant.
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MessageSujet: Re: Rencontre familiale et torture psychologique   Rencontre familiale et torture psychologique EmptyLun 18 Mar 2013 - 23:16

Jane ne pensait pas être paranoïaque, mais tout de même. Plus les secondes défilaient, et plus elle avait l'impression de s'enfoncer dans un piège, encore un. Et rien n'était fait pour la rassurer. Elle se trouvait dans un salon inconnu, où la seule lumière provenait de la lune et des étoiles. L'homme qu'elle craignait sans doute le plus au monde était installé en face d'elle, silencieux pour le moment. Elle avala nerveusement le venin qui lui montait en bouche. Elle se sentait mal tout à coup. Elle aurait dû insister pour qu'Alec reste avec elle. Ou non, beaucoup mieux, ne pas vouloir parler à Caïus en privé. Elle aurait dû rester avec son frère, avec tous les autres. A l'abri, en quelque sorte.

Caïus se leva, et elle dû se faire violence pour ne pas reculer. Oui, elle avait peur. Surtout depuis les derniers évènements. Il avait beau dire qu'il ne la torturerait pas, elle ne lui accordait pas la moindre miette de confiance. Pas à lui. Elle ne pouvait pas l'attaquer, à cause de Chelsea, mais...


Caïus : - Tu n'as donc pas compris ... Enfin passons ... Désoler ma nièce, mais c'est pour ton bien.

Elle recula brusquement, terrifiée cette fois, alors qu'il sauta sur elle. Il lui attrapa sèchement les bras et les tordit dans son dos, puis lui banda les yeux avant de lui plaquer une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. Rageuse, elle mordit dans sa main de toutes ses forces mais il ne la retira pas. Elle se débattit, cherchant à se dégager de sa poigne, de se libérer pour crier à l'aide, pour appeler son frère, quelqu'un, n'importe qui qui puisse l'aider.

Elle se sentit soulevée puis un air froid et un vent frais fouettèrent son visage. D'autres bras prirent le relais, la transportant comme un paquet avant de la jeter dans ce qui semblait être le coffre d'une voiture. Elle arracha le bandeau de ses yeux, alors que la voiture démarrait. Non ! Alec... Elle ne sut combien de temps s'écoula, secouée par les cahots. A un moment, le coffre s'ouvrit et elle fut tirée à l'extérieur, les bras tenus par deux gardes. Ils se trouvaient sur le tarmac d'un aéroport, où un avion attendait, prêt à décoller. Jane fut traînée à l'intérieur et assise juste en face de Caïus. Elle aurait voulu l'attaquer mais ne put s'y résoudre. Pas lui... Non, à quoi elle pensait ! Et Alec... Son frère. Son petit frère.

Le vol dura plusieurs heures, puis on la poussa dans la voiture de Caïus une fois revenus en Italie. elle ne décrocha pas un seul mot de tout le voyage, tendue et furieuse. Il s'agissait d'un enlèvement, ni plus ni moins ! Un enlèvement orchestré par Caïus... Pourquoi avait-elle été assez bête pour vouloir lui parler ?! elle aurait dû se douter qu'il allait orchestrer un de ses mauvais coups.

Lorsqu'ils arrivèrent devant le château, elle jeta un regard noir et furieux à Caïus. Pas question qu'elle le suive bien docilement ! Pas après un kidnapping aussi brutal, pas après qu'il l'ait arraché à son frère.
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