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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Comprendre, c'est déjà aimer

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Maes Hughes

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Maes Hughes


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MessageSujet: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyMer 27 Mar 2013 - 16:16

Démétri regarda le tas de cendres qui commençait à se disperser, impassible. Et voilà. La gamine était morte. Celle que les jumeaux avaient sauvés en Alaska. Mais pourquoi n'y était-elle pas restée, celle-là ? Pourquoi avait-elle couru jusqu'ici ? Pourquoi avoir quitté sa famille ? Cette énième fugue idiote lui avait coûté sa jeune vie. Six ou sept mois, il ne savait plus. Et dire que cette petite crétine avait osé s'en prendre à Aro ! Elle, une petite idiote de sept mois, s'en prendre à un vampire âgé de plus de 3500 ans, chef du clan Volturi ! Inconsciente. Cinglée. Suicidaire. Et donc, pas une très grosse perte. Ce qui le gênait plus, c'est que Jane en ait été affectée. Il ne comprenait pas...

Remontant, il suivit distraitement les couloirs, mains dans les poches. Aujourd'hui, pas de mission, personne à entraîner ou massacrer, rien à faire, et il n'était que 23 heures. La nuit allait être longue. Non pas qu'il n'aimait guère le calme, mais Félix était parti il ne savait où, ce qui faisait que son ami s'ennuyait un peu. Le temps n'était jamais long avec Félix et sa bonne humeur constante. Ils étaient amis depuis l'arrivée du géant dans la garde, quelques siècles plus tôt. Le traqueur s'adossa près d'une fenêtre en soupirant.

La porte de la bibliothèque s'ouvrit tout à coup, laissant passer une Jane visiblement déprimée. Et seule, pour une fois ! Il plissa les yeux, réfléchissant à toute vitesse, puis, sans même réfléchir, fut en un bond près d'elle et la tira par le poignet. Il la poussa dans sa chambre, quelques mètres plus loin, et referma la porte en la claquant. Il poussa Jane dos contre le mur, les deux mains sur ses épaules, la regardant droit dans les yeux. D'accord, il profitait du fait qu'elle était encore sous le choc, donc moins réactive, mais on a rien sans rien, n'est-ce pas ? D'autant plus qu'il était sûrement à deux doigts de se reprendre son don en pleine figure.

- Jane, écoute-moi. Je ne peux plus supporter de te voir ainsi, triste, sans cette lueur de vitalité que tu avais auparavant au fond des yeux. Cette lueur de vie que tu avais lorsque tu as accepté ma demande en mariage ! Je... Je veux que tu sois heureuse à nouveau. Je veux que tu oublies tes soucis, que tu redeviennes comme avant. Je t'aime, et je sais que toi aussi, tu as encore des sentiments pour toi. Alors... S'il te plaît...

Il se pencha sur elle et posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser tendre mais néanmoins passionné. Il ne voulait plus la voir malheureuse ! Il l'aimait, la désirait, ne souhaitait qu'une seule chose, qu'elle redevienne comme avant. Il passa une main derrière sa nuque, l'autre glissant presque malgré lui dans son dos, sous sa tunique, sur sa peau. Main qui remonta pour la presser un peu plus contre lui.

Emporté par sa passion, il la poussa tout à coup sur son lit, à califourchon au-dessus d'elle, l'embrassant avidement. Sa main glissa de nouveau sous sa tunique, effleurant sa poitrine, puis l'en débarrassant. Lui-même jeta sa chemise au sol, et ses chaussures. Jane avait perdu son élastique, et ses mèches blondes flottaient sur l'oreiller. D'accord, Démétri profitait honteusement de son choc et du fait qu'elle soit plus fragile. Et il assumait totalement. Il savait qu'il pouvait l'aider à revenir comme avant. Parce qu'il l'aimait. Il lui enleva sa jupe, libérant ses jambes très blanches. Elle était recouverte de cicatrices, après tout ce qu'elle avait subi.

- Je t'aime, murmura-t-il.

Démétri se doutait qu'il prenait sans aucun doute des risques. De part leur divorce forcé, Aro leur avait fait comprendre qu'ils ne pouvaient plus se fréquenter. Surtout qu'il l'avait adoptée, maintenant ! Mais il ne voulait pas se soucier de cela maintenant. Il ne voulait pas penser maintenant aux plans des trois frères. Il ne songeait même plus au fait que Jane était censée rester dans leur champs de vision, là-haut, dans leurs appartements. Il lui enleva sa culotte d'un geste souple, sans tenir compte de sa gêne soudaine. Il captura à nouveau ses lèvres, animant leur désir commun. Peu importe le temps, peu importe tout ce qui les attendait, peu importe tout cela. Il n'y avait plus qu'elle et lui. Il l'emporta dans un tourbillon de désir et de passion, d'émotions intenses.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyMer 27 Mar 2013 - 19:20

Jane tâchait de se plonger dans un livre, sans beaucoup de succès pour le moment. Et ce n'était pas faute d'essayer, pourtant ! Elle tentait de se concentrer, de penser à autre chose, mais rien à faire. L'image de Marie-Emmanuelle revenait sans cesse dans son esprit, l'obsédant littéralement. Et dire qu'elle s'était réfugiée à la bibliothèque pour être seule une petite et évacuer tranquillement sa peine. Juste une petite, une misérable petite heure, c'était ce qu'elle avait obtenu d'Aro et ses frères. Elle repoussa son lire, se tenant la tête entre les mains. Du calme... Elle sortit lentement de la bibliothèque, déprimée.

Elle fut brusquement tirée de ses pensées lorsque Démétri surgit près d'elle, lui attrapa le poignet et la tira avec lui. Médusée, elle ne réagit pas tout de suite et fut poussée dans sa chambre. Il la plaqua contre le mur, l'attrapant par les épaules, refermant la porte. Non mais, il ne fallait pas se gêner, non plus ! Elle n'avait pas envie d'une dispute ou de quoi que ce soit de ce genre. Pas cette nuit. Pas après la mort de Marie-Emmanuelle. Donc, en conclusion, qu'il la laisse en paix. Elle s'apprêtait à lui balancer une petite dose de son don lorsqu'il se lança tout à coup :


Démétri - Jane, écoute-moi. Je ne peux plus supporter de te voir ainsi, triste, sans cette lueur de vitalité que tu avais auparavant au fond des yeux. Cette lueur de vie que tu avais lorsque tu as accepté ma demande en mariage ! Je... Je veux que tu sois heureuse à nouveau. Je veux que tu oublies tes soucis, que tu redeviennes comme avant. Je t'aime, et je sais que toi aussi, tu as encore des sentiments pour toi. Alors... S'il te plaît...

Elle arrêta de gigoter, laissant retomber ses bras et détourna légèrement le regard. Heureuse à nouveau... Elle ne savait pas si c'était possible, ça. Aro avait tué la petite Denali... Il l'avait tué ! Morte... Elle n'avait que six mois. Elle l'avait vu se transformer, naître, "grandir". Et tout était déjà finie. Elle avait dû la torturer, comme pour détruire ce qui restait de florissant en elle. Emma était décédée. Et...

Démétri l'interrompit dans ses pensées moroses en l'embrassant tout à coup. Elle sursauta légèrement, puis ferma les yeux par réflexe. Elle aurait dû... Elle devait le repousser. Maintenant. Tout de suite. Mais elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier le réconfort qu'il lui offrait, juste comme cela. Bien qu'elle refusait encore de se l'avouer, oui, elle l'aimait encore. Elle l'enlaça à son tour, approfondissant leur baiser.

Le traqueur la souleva et l'allongea sur son lit, se mettant au-dessus d'elle. Elle ne réfléchissait même plus, se contentant de se laisser aller, juste pour une fois. Se laisser aller, pour la première fois, depuis des mois, voir des années. La suite se confondit dans une succession de plaisirs, de désir. Elle aimait Démétri, oui, mais il l'avait tout de même livré à leur clan... Elle envoya au diable sa conscience, et tout le reste par la même occasion, pour se concentrer uniquement sur le traqueur.

Ce n'est que plus tard, deux heures, ou plus, qu'elle reprit ses esprits. Il faisait encore nuit, mais elle prit brutalement conscience qu'elle aurait dû être rentrée là-haut depuis un bon moment déjà ! Elle enfila fébrilement une jupe et un chemisier d'un geste rapide, alors que le traqueur faisait de même. Puis, tout aussi brusquement, arrêta tout geste, pieds nus sur le lit, assise en tailleur, cheveux détachés. Elle était totalement perdue.


- Il faut que je retourne là-haut, dit-elle.

Malgré cette résolution, elle n'arrivait plus à bouger. Ce qui s'était déroulé la veille lui retombait à nouveau dessus. Elle joua avec une mèche de ses cheveux, les yeux dans le vague. Elle aurait se rattacher les cheveux, enfiler ses chaussures, et partir aussi sec. Et si jamais quelqu'un les surprenait ? Elle risquait déjà de s'attirer des ennuis pour ne pas être revenue à temps. Mais rien que l'idée d'être de nouveau coincée sous le nez de Caïus la démotivait totalement.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyMer 27 Mar 2013 - 22:13

L'enfant prodigue, l'enfant débile, l'enfant à la pensée angélique venait enfin de mourir. Cette petite folle avait osé provoquer le maitre des Volturi. Cette petite impertinente qui avait, on ne sait comment lorsque l'on connait le coeur d'ours de Jane, réussit à amadouer les jumeaux réputé sans coeur, sans âme... Mais ne parlons pas de la relation que la petite semblait avoir avec Alec... Ce gamin avait, d'après ce qu'Aro avait vu en lui prenant la main, osé lui tendre une main secourable, une main honorable... le contraire de ce qu'on lui avait appris dans la garde. La réaction des jumeaux en sorcellerie était si risible qu'elle était devenue l'histoire préférée des habitants de Volterra. Elle était devenue la blague que tout le monde se racontait. La pire insulte que l'on pouvait proférer ici maintenant était : « Tu as le coeur de Jane et l'amour d'Alec ! » D'ailleurs, depuis que Caïus avait adopté un jeune vampire, ce dernier lui enseignait comment ne pas devenir un être aussi nullissime que pouvait l'être les deux crétins en sorcellerie.

Aro fit comprendre à son frère de le suivre en bas pour comprendre pourquoi sa fille adorée n'était pas remontée. Il aurait été regrettable qu'elle soit tombée entre les mains d'un vandale, d'un violeur, d'un garde... Cette idée fit sourire le petit frère d'Aro. Cela lui ouvrait une petite perspective de punition si un truc du genre c'était produit. Le sadisme réputé de part le monde de l'Italien commençait à refaire surface dans son esprit. Caïus fit donc signe à Alec de le suivre, lui et Aro prirent la main de l'enfant perdu et continuèrent leurs routes. Comment ce morveux avait-il éprouvé le moindre sentiment pour la petite Marie-Emmanuelle, comment avait-il pu éprouver de l'amour lui qui avait été éduqué à n'aimer personne mis à part sa soeur. Cette relation privilégiée entre les jumeaux était un avantage pour les contrôler ! Ces gamins croyaient encore que cela était simplement dû à leur naissance. Mais les trois frères l'avaient forcé à s'accroitre au fur et à mesure des années en ne les séparant jamais. La manipulation était devenue le sport préféré des maitres du monde vampirique. Ils étaient devenus des pros dans ce domaine, personne ne pouvait rivaliser avec eux.

Une immense crise de fou-rire traversa alors l'esprit de Caïus ! Tout se passait du mieux possible. Tout était le meilleur possible dans le meilleur des mondes possibles. Même Pangloss n'aurait pu rêver à un monde pareil, même Napoléon lui-même n'avait pas pensé faire ce genre de choses. Les trois frères étaient les plus puissants vampires du monde. Rien ni personne ne pouvait les arrêter. Même pas ces deux abrutis de jumeaux ne pouvait rien faire contre la toute puissance italienne.

Il ne fallut pas longtemps aux deux frères pour se douter de l'emplacement de la petite indigne. En effet, ne trouvant pas Démétri pour la traquer, elle ne pouvait être qu'avec ce dernier... Comment avait-il osé trahir ses maitres ? Lorsque les deux italiens débarquèrent dans la chambre. La colère de Caïus était à son comble contre son plus fidèle serviteur. Il le prit alors sans le ménager et le balancer par la fenêtre. Une fois que ce gamin fut tombé, il lui ordonna de remonter rapidement sinon Jane souffrirait. Une fois le garde revenu, Caïus le mordit dans le cou et lui brisa la nuque. Cette dernière allait se réparer rapidement, mais cela faisait du bien à l'Italien.

Pendant ce temps-là, Caïus s'assit sur le lit et força Jane à s'allonger ventre sur ses genoux et dos vers le haut. Il lui baissa sa jupe, sa culote et lui mit une, puis deux, trois, quatre, cinq, dix, quinze fessé directement sur la peau. Après cela ce fut au tour d'Aro de faire la même chose sur sa fille adorée. Les deux Italiens ne s'étaient pas retenus, Jane venait de subir le début de sa correction. Des cris de douleurs s'échappèrent alors de la bouche de la catin. Caïus libéra alors Jane, sourit en voyant la réaction de Démétri et prit la main d'Alec. Il l'installa de la même manière que sa soeur.

Caïus : - Sois tu utilises ton don sur ton frère et sur Démétri, soit je le tue et torture Alec. De plus si tu refuses, nous prenons cela comme un acte de rébellion de votre part et ce que tu sais aura alors lieu !

Caïus baissa alors le pantalon et le sous-vêtement d'Alec et pendant qu'Aro le maintenait immobile, commença le même traitement que pour sa soeur. Ce dernier durerait aussi longtemps que sa soeur mettrait à répondre.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 12:08

[HJ : Ecrit avec la collaboration et l'accord d'Alec, pour une meilleure cohérence.]


Jane tentait de remettre un peu d'ordre dans ses pensées. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû faire cela, qu'elle n'aurait pas dû rester si longtemps en compagnie de Démétri. Elle allait encore s'attirer des ennuis, mais pourtant, elle était répugnée d'être de nouveau étroitement surveillée par les trois frères. Elle triturait les draps lorsque la porte s'ouvrit à la volée, laissant passer Aro, Caïus, et son frère jumeau qu'ils traînaient avec eux. Elle sursauta et se leva d'un bond, de même que Démétri. Démétri qui se fit violemment saisir par Caïus et balancer par la fenêtre.

Le traqueur s'écrasa au sol dans une des cours intérieures du château, un ou deux étages plus bas. Caïus lui ordonna sèchement de remonter rapidement s'il ne voulait pas qu'elle-même souffre. Jane réfléchissait à toute vitesse pour savoir comment agir. Elle aurait dû se douter qu'il y avait un risque que leurs chefs la recherchent eux-même si elle ne rentrait pas à temps. Et pourtant... Ils n'avaient rien fait de mal, strictement rien ! Ce n'était tout de même pas un crime, et c'était la première fois qu'elle se laissait aller ainsi. Lorsque Démétri revint, Caïus le mordit, le frappa. Elle baissa la tête, tremblante.

Tout à coup, Caïus s'assit sur le lit et la força à s'allonger à plat ventre sur ses genoux. Frappée d'horreur, elle se débattit malgré elle lorsqu'il lui baissa sa jupe et sa culotte. Il n'allait pas faire ça ! Il ne pouvait pas faire ça ! Et sous les yeux de son frère ! Elle n'avait commis aucun crime, rien qui justifiait un tel traitement. Mais Caïus n'était visiblement pas de cet avis car il lui asséna une volée de fessées, avec violence. Jane ne put retenir un cri de douleur à un moment, les yeux fermés, malade de rage. Lorsqu'il stoppa enfin, elle crut que le calvaire était fini, mais Aro prit aussitôt le relais pour lui infliger la même chose.

Malade d'humiliation, Jane les maudissait et les insultait autant qu'elle le pouvait. Ils n'avaient pas le droit de faire ça, c'était parfaitement injuste. Pire, Caïus, Démétri et Alec assistaient à la scène. Elle ne s'en remettra jamais. elle aurait largement préférer qu'ils la frappent, la mordent, n'importe quoi sauf ça. Lorsqu'on la relâcha enfin, elle se rhabilla prestement et leur jeta un regard furieux, pire qu'humiliée. Aro lui aurait arraché la tête à l'instant qu'elle aurait accueillie la mort avec une joie sans égale.

La colère fut remplacée par l'horreur lorsque Caïus attrapa son frère et l'installa de la même façon qu'elle, quelques minutes plus tôt. Non, pas lui, il n'avait rien fait ! Il n'était coupable de rien ! Il n'avait pas à payer à cause d'elle !


Caïus : - Soit tu utilises ton don sur ton frère et sur Démétri, soit je le tue et torture Alec. De plus si tu refuses, nous prenons cela comme un acte de rébellion de votre part et ce que tu sais aura alors lieu !

Elle se figea, anéantie par ce qu'il lui ordonnait, alors qu'il infligeait un traitement identique au sien à Alec. Elle voyait son frère serrer les dents, les yeux fermés. Elle ne pouvait pas le torturer ! Mais elle refusait également de le voir souffrir, et encore moins de le perdre. Aro leur avait clairement signifié ce qui les attendait en cas de nouvelles révolte, un châtiment pire que la mort à ses yeux. Mais torturer Alec... Elle échangea un regard avec Démétri puis finit par s'écrier d'une voix blanche :

- Stop, ça suffit ! Je... Je vais le faire...

Elle maîtrisa ses tremblements alors qu'Alec se rhabillait, tout aussi humilié qu'elle. Elle se tourna d'abord vers Démétri, hésita, puis lui lança son don. Il s'effondra, poussant un brusque cri de douleur. Cela ne dura que peu de temps, deux ou trois minutes, avant qu'elle ne le laisse. Se tourner ensuite vers son frère lui demanda un effort de volonté considérable. Elle ne pouvait pas lui faire ça... Pas à lui. Ils échangèrent un regard, alors qu'elle ne pouvait se résoudre à le torturer. Pour utiliser son don, elle devait vouloir la souffrance de l'autre et s'en amuser. Comment infliger cela à son jumeau ?! Il vit son trouble, et hocha doucement la tête.

Alec - Fais-le, Jany. Je préfère ça plutôt qu'on ne soit séparés.

Elle ferma les yeux quelques secondes, déchirée, puis fixa à nouveau son frère. Son don fusa. Il tomba à genoux en criant. Incapable de lui faire ça plus de trois secondes, elle cessa aussitôt et se précipita sur lui pour le serrer dans ses bras, lui murmurant qu'elle était désolée. C'était entièrement de sa faute s'il avait souffert et subit une telle humiliation ! Elle le serrait contre elle, le berçant presque. Il se redressa, et ils plongèrent une fois de plus dans le regard l'un de l'autre. Pourquoi ne lui en voulait-il pas ? Elle regarda Caïus et Aro. Le lien l'empêchait de les haïr comme elle l'aurait voulu, mais le souvenir brûlant de leur humiliation avait marqué sa mémoire, l'emplissant de colère. Et elle aurait sûrement été capable de torturer Caïus à l'instant, comme elle rêvait de le faire. Ils se relevèrent et elle fit face aux deux frères. Malade de rage et d'humiliation, elle arracha l'insigne des Volturi de son cou et le jeta par terre.

- Vous n'aviez pas à nous infliger cela ! cracha-t-elle avec hargne. Nous ne sommes pas vos enfants et vous n'êtes que deux... Humph !

Alec venait de lui plaquer fermement une main sur la bouche et lui jetait un regard d'avertissement. Prise de court, elle lui renvoya un coup d'oeil agacé. N'importe qui d'autre aurait fait ça, elle l'aurait mordu, voir pire. D'un autre côté, il avait peut-être bien fait de l'empêcher de creuser encore plus sa propre tombe. Il la relâcha, la força à enfiler ses chaussures, puis lui rattacha lui-même les cheveux. Il ne récupéra pas le collier, et elle-même n'avait plus l'intention d'y toucher. l lui posa une main sur l'épaule, y appliquant une légère pression et lui murmurant de se calmer.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 13:36

Tout était très calme, et Démétri jouait avec une mèche de cheveux de Jane. Ce moment était tout simplement parfait. Il l'aimait, ne désirait qu'elle, ne voulait que son bonheur. Elle se redressa, s'habillant en quelques gestes, et il l'imita. Son visage avait de nouveau un air triste. Mais pourquoi , pensait-elle encore à Marie-Emmanuelle ? Ou bien culpabilisait-elle pour ce qu'ils venaient de faire ? Regrettait-elle ?

Jane - Il faut que je retourne là-haut.

Il soupira très légèrement. Bien sûr, aucun des frères Volturi ne les lâchaient plus des yeux à présent. Un pari était même en train de circuler parmi les membres de la garde : combien de temps Jane et Alec allaient-ils tenir avant de craquer et de faire une nouvelle connerie ? Félix, lui, était persuadé qu'Alec n'arrivait pas à finir le mois sans envoyer balader son "père" et son "oncle". Même chose pour Jane. Tout le monde ici connaissait suffisamment le caractère des jumeaux pour savoir qu'ils ne se laisseront pas faire docilement. Et c'était bien cela que craignait Démétri. Plus ils se débattraient, et plus ils subiraient de nouvelles tortures.

Il aurait souhaité que Jane, et son frère par la même occasion, se laissent faire, et ce afin de ne plus prendre de mauvais coups. D'accord, ce devait être tout sauf facile, mais il était prêt à l'y aider. Car il l'aimait. Il s'apprêtait à parler à Jane, la réconforter, lui assurer que tout allait bien se passait et qu'il l'aimait, lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit à la volée. Aro et Caïus entrèrent, devant un Alec visiblement peu coopératif. Il se leva d'un bond, glacé. Juste avant que Caïus ne le saisisse brutalement par le col et ne le balance par la fenêtre.

Le traqueur fit brutalement connaissance avec le sol quelques mètres plus bas. Sonné, il se releva alors que Caïus lui criait de remonter avant qu'il ne s'en prenne à Jane. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il allait s'en prendre une... Mais qu'avait-il fait de mal ?! Ce n'était quand même pas pour ce qu'il avait fait avec Jane ! Ils étaient divorcés, mais personne ne leur avait interdit de se revoir. Et ils s'aimaient toujours. Il était à peine revenu que Caïus le mordit violemment dans le cou avant de lui briser les os. Il retint un cri de douleur, titubant. Cependant, il reprit totalement ses esprits lorsque Caïus allongea Jane sur ses genoux et lui donna une série de fessées.

Choqué, Démétri ne bougea pas. Comment Caïus pouvait-il oser lui faire cela ?! Comment... Il se prenait peut-être pour son oncle, mais il n'avait pas à lui faire subir une humiliation pareille, il n'avait pas le droit ! Pourquoi Aro ne disait-il rien ?! Sauf que le chef du clan infligea la même chose à Jane. Choqué, Démétri serra les poings, regrettant pour la première fois que sa belle soit revenue au château. Ils l'avaient à peine libérée que Caïus força Alec à se mettre dans la même position. Le traqueur était plus raide que jamais. pourquoi aussi à Alec ? Il n'avait rien fait !


Caïus - Soit tu utilises ton don sur ton frère et sur Démétri, soit je le tue et torture Alec. De plus si tu refuses, nous prenons cela comme un acte de rébellion de votre part et ce que tu sais aura alors lieu !

Il se mit à frapper aussi Alec alors que sa soeur blêmissait. Démétri ignorait de quoi exactement étaient menacés les jumeaux en cas de nouvelle rébellion mais préférait ne pas le savoir. Jane craqua très vite, criant d'arrêter, qu'elle allait le faire. Démétri était dégoûté par une telle humiliation. Parce qu'Aro et Caïus se permettaient d'infliger aux deux enfants. Le don de Jane l'écrasa au sol, la brûlure et la souffrance se répandirent en lui, tel un poison infernal. Il cria, comme à chaque fois qu'il était soumis à la puissance de la petite. Il ignora combien de temps cela dura, mais finit enfin par se relever, sonné. Jane s'était tourné vers son frère, mais était visiblement incapable de s'en prendre à son frère. Si Démétri avait pu s'interposer, il l'aurait fait. il était cruel d'imposer cela à Jane...

Alec - Fais-le, Jany. Je préfère ça plutôt qu'on ne soit séparés.

Comme si le murmure de son frère avait sapé ses dernières résistances, elle se décida. Deux ou trois secondes, en tout et pour tout, avant de cesser et de se précipiter sur Alec. Il aurait voulu les réconforter mais n'osait trop s'approcher. Pas question que la colère des chefs du clan retombe à nouveau sur eux. Pas question qu'il leur attire de nouveaux ennuis alors qu'ils avaient déjà subis la pire humiliation de leurs vies. Et par sa faute ! Pourquoi avait-il touché à Jane, alors qu'il savait qu'Aro l'avait adoptée et ne laisserait sans doute pas les choses se dérouler ainsi. Ils se relevèrent, puis Jane arracha sans prévenir l'insigne du clan de son cou. Il eut une brusque envie de lui crier de ne pas faire ça, qu'elle ne faisait qu'aggraver la situation.

Jane - Vous n'aviez pas à nous infliger cela ! cracha-t-elle avec hargne. Nous ne sommes pas vos enfants et vous n'êtes que deux... Humph !

Alec lui avait plaqué une main sur la bouche, juste à temps. Le traqueur se surprit à bénir mentalement le jeune jumeau. Il avait stoppé sa soeur juste avant qu'elle ne signe son propre arrêt de mort en insultant les frères Volturi. Alors qu'Alec s'occupait d'elle, il retint un soupir... Ils n'étaient pas leurs enfants, qu'elle disait ? Démétri ne croyait pas que ce choix leur appartenait, de toute façon. Ni l'un ni l'autre n'étaient plus maîtres de leur destin. Ils devaient se contenter de subir, aujourd'hui plus que jamais. Il releva la tête vers Aro, retrouvant le contrôle de lui-même.

- Maître, ce qui vient de se produire est uniquement ma faute, pas celle de Jane ni de son frère. Vous ne m'aviez pas interdit de revoir votre fille alors.. Enfin... Je suis désolé si j'ai mal agis.

Il avait l'étrange impression de s'enfoncer, et préféra donc se taire. C'était peut-être plus prudent.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 16:48

Une heure c'était le temps qu'Aro avait concédé à Jane. Elle sortit en vitesse, seule, pour se rendre à la bibliothèque. Alec l'avait regardé partir d'un air pensif, assis dans un coin. Ils pensaient encore tous les deux à Marie-Emmanuelle, touchés par sa mort. Ridicule. et dire que cette jeune idiote s'en était prise à lui directement ! Le seul fait d'y penser lui donnait terriblement envie de rire. S'attaquer à lui ! Risible. Ridicule. Elle avait payé cette erreur grotesque de sa vie. Il retourna au rapport qu'il lisait.

Concentré, il ne fit pas attention au temps, jusqu'à ce que Caïus lui fasse remarquer que Jane était partie depuis trop longtemps. Il jeta un oeil à l'horloge, et admit que son frère avait raison. Que fichait-elle donc ? Elle savait pourtant qu'elle avait tout intérêt à se tenir à carreau ! Il suivit Caïus, forçant Alec à venir avec eux. Jane n'aurait tout de même pas osé s'enfuir... Non, pas sans son frère. Alors qu'avait-elle encore fait ? Il chercha Démétri, dans l'intention de lui ordonner de traquer la petite garde. Mais lui aussi semblait avoir disparu ! Ce qui ne signifiait qu'une seule chose à ses yeux. Il poussa un énorme soupir et se dirigea vers la chambre de Démétri. Si jamais il trouvait les deux gardes ensemble... Pour la santé de Démétri, il valait mieux pour lui qu'il n'ait rien fait ! Cependant, lorsqu'ils entrèrent, la scène qui s'offrit à ses yeux lui prouva le contraire.

Furieux, Caïus eut l'extrême obligeance de frapper leur traqueur directement, ce dont Aro lui était bien gré. Lorsqu'il avait fait divorcer Démétri, il était clairement sous-entendu qu'il ne devait plus chercher à se rapprocher de Jane ! Était-il donc si idiot qu'il n'avait pas compris cette information ? Croyait-il qu'Aro allait tolérer ce genre de comportement ?! Quand à Jane... Elle leur avait désobéi en ne rentrant pas à temps, et surtout en se laissant aller avec son ex-mari. Et pour cela, il comptait bien la punir. Il échangea un regard entendu avec Caïus.

Son frère s'installa sur le lit et plaça de force Jane sur ses genoux. Une solide humiliation allait lui remettre les idées en place et lui faire comprendre, peut-être, qui étaient les maîtres ici. Tant un vampire, ce traitement ne lui laisserait aucune marque, et n'était pas si douloureux, mais il allait bien l'asservir, et l'humilier. Et ce serait certainement bien plus efficace que n'importe quoi d'autres. Il y mit autant de coeur que Caïus, impassible. Il savait que Jane les insultait mentalement, et rien que pour cela, frappa plus fort. Lorsqu'elle put se relever, elle était blessée jusqu'au plus profond d'elle-même, et surtout furieuse. Il eut un petit sourire. La traiter comme une gamine de quatre ans était bien plus efficace que la frapper ou la mordre.

Son frère fit de même avec Alec, mettant Jane devant un choix. Aro croisa les bras, toujours souriant. Il n'ignorait pas, tout comme Caïus, que Jane allait forcément accepter. Mais il était amusant d'assister à son débat intérieur, alors qu'Alec se faisait tout autant humilier qu'elle. S'il n'y avait que ça pour les soumettre, après tout...


Jane - Stop, ça suffit ! Je... Je vais le faire...

Evidemment qu'elle allait le faire. tout plutôt que d'être séparée de son frère. Leur relation était leur plus grande force, mais aussi leur plus grande faiblesse. Et elle avait tout intérêt à obéir sans discuter, cette fois-ci ! Il attendit, alors qu'elle s'occupait de Démétri. En revanche, avec Alec... Elle mit du temps à se décider. Beaucoup trop longtemps à son goût. Alec finit même par la pousser un peu. Il siffla d'un air agacé, et elle se décida enfin. Trois secondes, pas plus ! Il leva les yeux au ciel, alors qu'elle se précipitait sur son frère. Elle avait l'air encore plus furieuse, et lorsqu'elle se releva, elle arracha l'insigne du clan de son cou. outré, il fit un pas vers elle, menaçant.

Jane - Vous n'aviez pas à nous infliger cela ! cracha-t-elle avec hargne. Nous ne sommes pas vos enfants et vous n'êtes que deux... Humph !

Il en resta stupéfait, alors qu'Alec la bâillonnait, sans doute avant qu'elle ne les insulte ! Comment cette petite impertinente osait-elle leur parler sur ce ton ?! Elle n'en avait pas eu assez, sans doute ?! Elle oubliait à qui elle s'adressait ? Incroyable de s'enfoncer à ce point, d'être aussi idiot ! Il échangea un regard plus qu'exaspéré avec Caïus.

Démétri - Maître, ce qui vient de se produire est uniquement ma faute, pas celle de Jane ni de son frère. Vous ne m'aviez pas interdit de revoir votre fille alors.. Enfin... Je suis désolé si j'ai mal agis.

Il leva les yeux au ciel à nouveau puis saisit brusquement Démétri par le col de sa chemise.

- Tu auras dû comprendre tout seul que tu n'étais pas censé la revoir ! Qui t'a donné l'autorisation de la toucher, je peux savoir ? Ou même de l'approcher !

Il rejeta Démétri vers la porte puis lui lança un regard noir. Il lui ordonna de l'attendre plus loin, qu'il s'occuperait de son cas ensuite. Il comptait bien lui passer le savon du siècle, voir le frapper. Une fois le traqueur parti, il se tourna vers Jane et Alec. Sa main vola, les giflant tous les deux. Il les toisa quelques secondes, en colère, puis fit un signe à son frère.

- Tu veux bien t'occuper de leur cas pendant que je me charge de celui de Démétri ? Ils n'ont pas l'air d'avoir vraiment compris leur situation ! Tu peux les ramener là-haut, si tu veux. Je reviens plus tard.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 18:02

Aro venait de sortir après avoir giflé les jumeaux en sorcellerie. Comment ces derniers avaient-il osés se rebeller de nouveau ? Comment Jane avait-elle osé retirer son insigne de garde Volturi, devant celui-là même qui l’avait créé ? Cette action était un peu comme une déclaration de guerre, comme une façon de dire, je n’obéirais plus à vos ordres. Le maître de la garde se leva récupérer l’insigne de Jane, puis celui d’Alec. Il fit comprendre aux jumeaux de le suivre gentiment. Les deux gamins le suivirent et arrivèrent dans un lieu qu’ils n’avaient pas revu depuis longtemps. Caïus les mena dans la chambre où Jane avait terminé sa transformation, où Jane avait accepté son nouveau rôle de garde Volturi.

Caïus s’approcha alors des deux enfants et les fit se déshabiller. Ils étaient maintenant en sous-vêtement, le dos nu face à leur maître. Caïus leur fit comprendre de ne pas bouger, de ne pas hurler. Il sortit alors un fouet imbibé de son propre venin.

Caïus : – Comment avez-vous osé ? Pourquoi donc ? Êtes-vous fou ? N’avez-vous pas de raison ? Oser nous provoquer ? Oser retirer cette insigne de puissance ? Oser renie votre appartenance au clan… Mais vous n’êtes rien à mes yeux. Vous n’êtes que des objets, des pions que j’utilise à mon bon plaisir pour parvenir à assouvir les désirs de mon frère. La seule personne qui est libre de ses choix dans ce clan, c’est Aro. Moi, mon seul désir est de lui faire plaisir. Aussi je ne laisserais plus passer votre caractère effronté. Auriez-vous donc oublié ce qu’il a promit de vous faire ?

Le fouet vola et déchira le dos des deux enfants, laissant une nouvelle marque, une nouvelle cicatrice… Cela était un nouveau signe que l’on gravait dans le marbre de la peau de ces êtres si insignifiant que les gardes étaient. Un deuxième coup de fouet vola, puis un troisième…, cinquième…, quinzième…, quarantième… Le bruit du fouet sur la peau des enfants était agréable à entendre. Il était un peu comme la douce mélodie du châtiment, elle était comme la douce mélodie de la haine que pouvait éprouver Caïus pour les jumeaux…

Un rire encore plus sadique parcourut l’atmosphère, il était un peu le signe que l’Italien prenait plaisir à faire souffrir ces enfants… La torture, Caïus aimait cela. Elle était un peu sa raison de vivre, elle était un peu sa raison d’exister, elle était un peu la définition de sa vie. La torture était un breuvage qui permettait à Caïus d’accepter le temps qui passait. Cela faisait maintenant trois milles cinq cent ans qu’elle le définissait, qu’elle le caractérisait. La torture était une amie fidèle qui lui procurait encore plus de plaisir que ses relations sexuelles avec sa propre femme. Caïus pouvait d’ailleurs très bien tuer Athenodora, par contre, renoncer à la torture, cela lui était impossible…

Caïus fit alors se rhabiller les deux enfants. Puis, une fois cela fait, il s’approcha d’eux et leur remit leurs médaillons de membre de la garde. Puis Caïus s’approcha de Jane et la frappa sur la figure, après cela, il s’approcha d’Alec et fit de même.

Caïus : – La prochaine fois que vous oserez renier cette insigne, le retirer… La prochaine fois que vous oserez nous insultez et cela même dans vos têtes… La prochaine fois que vous oserez vous révolter, même si cela est justifié, Chelsea fera ce que vous savez !

Caïus força alors les enfants à retourner dans les appartements privés du clan. Il les obligea à retourner dans les bras de Sulpicia pendant que lui s’installa sur une chaise, les gardant sous les yeux.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 19:43

Deux ou trois secondes à peine. Deux ou trois secondes. C'est le temps où il dû subir le terrible don de sa jumelle. Juste avant qu'elle ne se précipite sur lui et le serre dans ses bras. Elle lui murmurait qu'elle était désolée, comme une prière répétée mille fois. Ils se relevèrent, et il la serra brièvement dans ses bras. Ce n'était pas à elle qu'il en voulait. Surtout pas à elle. C'était à Caïus, et surtout Aro. aux chefs de ce clan de tarés, de ce clan de malades. Ce clan où ils étaient retenus, ce clan qu'ils avaient tout fait pour quitter. Ce clan infernal, ce clan où régnait la violence et la peur, ce clan qu'il en était venu à haïr.

Tout à coup, Jane arracha brusquement l'insigne des Volturi de son cou et le jeta à terre. Il pâlit légèrement et se rapprocha d'elle. Ce geste risquait de ne pas plaire aux frères, d'aggraver encore plus leur cas. Mais lorsqu'elle se mit à invectiver Aro et Caïus, il sauta sur elle et lui plaqua une main sur la bouche alors qu'elle était au beau milieu d'une phrase. Elle en fut terriblement agacée mais il ne retira pas sa main. Il ne voulait pas qu'elle se fasse tuer, pas comme ça. Ils étaient déjà dans une très mauvaise passe, inutile d'en rajouter. Il la fit enfiler ses chaussures puis lui attacha les cheveux en une queue-de-cheval.


- Calme toi, Jany, murmura-t-il doucement.

Démétri intervint, et tenta de les défendre. Alec lui jeta un regard noir. Il pouvait, car ce qui se passait présentement était entièrement de sa faute ! S'il n'avait pas poussé Jane à coucher avec lui... Dégoûtant. Il n'aimait déjà pas qu'on touche à sa soeur, alors s'approcher d'elle de cette façon... Il eut un léger mouvement de recul lorsqu'Aro cria sur Démétri. Il sentait très mal la suite. Il aurait voulu disparaître à l'instant avec sa soeur, aller n'importe où, faire n'importe quoi, tout plutôt que d'être ici. Le souvenir de leur humiliation brûlait sa mémoire, et il avait peur pour Jane. Aro, après avoir renvoyé le traqueur, revint sur eux et les gifla tous les deux. Alec recula très légèrement sous le choc, puis attrapa la main de Jane.

Aro - Tu veux bien t'occuper de leur cas pendant que je me charge de celui de Démétri ? Ils n'ont pas l'air d'avoir vraiment compris leur situation ! Tu peux les ramener là-haut, si tu veux. Je reviens plus tard.

La respiration d'Alec s'accéléra par réflexe. Oui, il avait peur, et l'avouait bien volontiers pour le coup. Caïus récupéra le collier de Jane, puis celui qu'il portait lui-même autour du cou. Il avait eu un mouvement de recul lorsque le maître de la garde s'était approché, mais tentait de rester impassible. Ils durent suivre Caïus. Non pas à l'étage, comme il l'avait cru, mais ailleurs. Dans un coin plus reculé du château, dans une chambre que le jeune vampire reconnut instantanément. C'était là que Jane s'était réveillée à sa nouvelle vie, là qu'il l'avait revue pour la première fois après avoir quasiment perdu conscience sur le bûcher.

Ils étaient seuls avec Caïus, dans cette pièce précise, et Alec avait de plus en plus peur. Le vieux Volturi leur ordonna alors de se déshabiller. Le jeune garçon eut un temps d'arrêt. Il était sérieux ? Un simple coup d'oeil lui fit comprendre que oui... Il obéit à contrecoeur, tout comme Jane, et ils se retrouvèrent en sous-vêtements devant Caïus. L'humiliation se poursuivait, on allait bientôt atteindre la perfection. Le Volturi leur fit alors comprendre de ni bouger ni hurler, avant de sortir un fouet visiblement enduit de venin. Alec se crispa, tout comme sa soeur.


Caïus : – Comment avez-vous osé ? Pourquoi donc ? Êtes-vous fou ? N’avez-vous pas de raison ? Oser nous provoquer ? Oser retirer cette insigne de puissance ? Oser renier votre appartenance au clan… Mais vous n’êtes rien à mes yeux. Vous n’êtes que des objets, des pions que j’utilise à mon bon plaisir pour parvenir à assouvir les désirs de mon frère. La seule personne qui est libre de ses choix dans ce clan, c’est Aro. Moi, mon seul désir est de lui faire plaisir. Aussi je ne laisserais plus passer votre caractère effronté. Auriez-vous donc oublié ce qu’il a promit de vous faire ?

Le premier coup vola, laissant une trace brûlante sur leur dos. Puis un deuxième, un troisième... Alec finit par cesser de les compter, serrant les dents pour ne pas hurler, se coupant à tout. Les mots de Caïus lui brûlaient l'esprit autant que les coups de fouets. Des pions. Des objets. Voilà ce qu'ils étaient, ni plus ni moins ! Il ferma les yeux, résistant à l'envie d'utiliser son don alors que les coups pleuvaient. Combien de temps passa ainsi ? Dix minutes ? Vingt ? Trente ? Plus ? Mais Caïus finit enfin par cesser.

Ils se rhabillèrent, assez lentement. Alec boutonna sa chemise avec des gestes maladroits, évitant de regarder Caïus. La fessée, le fouet... Rien ne leur aura été épargné. Il n'en pouvait plus. Caïus leur remit l'insigne autour du cou. Alec se mordit les lèvres, terrifié et haineux à la fois. Comment lutter, de toute façon ? Comment lutter contre eux... Caïus frappa alors Jane en plein visage, et fit de même avec lui. Il porta brièvement la main à sa joue, tête baissée.


Caïus : – La prochaine fois que vous oserez renier cette insigne, le retirer… La prochaine fois que vous oserez nous insultez et cela même dans vos têtes… La prochaine fois que vous oserez vous révolter, même si cela est justifié, Chelsea fera ce que vous savez !

Alec avait envie de pleurer. Il se laissa traîner presque sans résistance jusqu'aux appartements, à l'étage. Il se laissa pousser presque sans résistance dans les bras de Sulpicia. Caïus s'installa en face sur une chaise, les gardant sous les yeux. Jamais ils n'auront été si humiliés de leurs vies entières. Alec regardait le tapis, sans prêter attention à Sulpicia qui tentait de les réconforter. Il ferma les yeux, se détachant de tout le reste. Pourquoi leur avoir infligé cela, les torturer ne leur suffisait plus ? Il soupira, rouvrant les yeux. Il attrapa la main de sa soeur et la serra doucement, triturant avec l'autre main le fameux insigne. Se levant, il fit deux ou trois pas. Il n'arrivait pas à se décider. Il se tourna lentement vers Caïus, encore hésitant. Comment faire ? Jane allait sûrement l'assassiner s'il tentait un truc pareil. Mais... Non, il ne pouvait pas faire cela. Pour eux deux. Il se rassit, sans lâcher Caïus du regard. Mieux valait la boucler...
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyJeu 28 Mar 2013 - 22:12

Alec venait d’esquisser un geste… Ce gamin n’avait-il donc pas encore compris. Mais que faudrait-il donc pour lui apprendre les bonnes manières ? Que faudrait-il donc pour lui apprendre à se calmer. Caïus se leva se son siège, jeta un regard glacial à Sulpicia et Jane pour leur faire comprendre de ne pas bouger, puis il saisit Alec par le poignet et le força se mettre face au mur qui se situait en face des deux femmes de la pièce.

Caïus lui arracha alors sa chemise, le gamin se trouvait à présent torse nu. On pouvait remarquer sur son corps les moindres détails des cicatrices laissées par le chef de la garde sur son corps. L’Italien sortit de nouveau son fouet imbibé de son propre venin. L’objet du supplice fendit alors l’air dans un murmure fin et audible par les vampires. Le fouet déchira de nouveau la peau du garçon une fois, deux fois, quarante fois, cinquante fois… Jane était retenue par Sulpicia, l’enfant ne pouvait bouger. Le fouet continuait de vibrer dans l’air comme le récital d’une poésie apprise par cœur par des enfants, cinquante fois, cent fois, deux cents fois…

Que le doux bruit de la torture était agréable aux oreilles de Caïus et pourtant… Le temps qu’il fallait pour ramener Alec dans le droit chemin était long, beaucoup trop long… Pourquoi réagissait-il comme cela ? Caïus ne le comprenait pas, et pourtant il avait cherché ! Ce garde, qui était jusqu’à l’arrivé d’Alix, l’un des meilleurs de la garde, non, le meilleur de la garde, après Démétri peut-être, avait apparemment perdu la tête. Comment pouvait-on faire preuve d’une aussi grande folie face à son destin, face à sa prédestination, face à sa propre ligne de vie ? Il était peut-être temps de se résigner, il était peut-être temps de se séparer de ces deux gardes. Après tout, même les meilleurs choses peuvent prendre fin… Non, se séparer de ces enfants serait peut-être la pire ânerie que les Italiens feraient de leurs vies et pourtant… Un produit non-fonctionnel n’était pas du tout utile. Les deux enfants avaient peut-être fait leur temps, qu’en pensait Aro ? Serait-il prêt à se séparer de ses deux jouets les plus précieux ? Non, Caïus le connaissait, il ne voudrait pas.

Au fur et à mesure du déroulement de la pensée de Caïus, les coups continuaient de pleuvoir sur le corps frêle de l’enfant, ce dernier s’effondra alors sur le sol. L’Italien le releva d’un geste nonchalant et l’accrocha au mur avec des chaînes qui étaient installées ici depuis toujours. C’était peut-être le seul moyen de le garder debout, de maintenir chez l’enfant un tant soit peu de dignité. Enfin si l’on pouvait encore parler de cela pour ce garde… Sa dignité il l’avait perdue le jour où lui et sa sœur avait osé quitter le clan pour tenter de vivre une vie meilleure, chose impossible bien sûr… La seule vie possible pour des vampires de leur rang était celle que les trois Volturi leurs offraient dans la demeure de Volterra.

Les coups de fouet recommencèrent alors à pleuvoir, lorsqu’Aro débarqua dans la pièce on devait en être à mille coups, peut-être plus… Jane ne bougeait pas, maintenu par Sulpicia, choquée, elle n’était plus en état d’agir, de répondre à cela. Le chef du clan prit alors la main de son frère pour voir ce qu’il venait de faire et sourit. Une fois que Caïus récupéra la fonction de sa main, un élan de colère lui traversa l’esprit, Jane avait osé émettre un signe en direction de son frère, un bon argument pour mettre en place le plan qu’Aro avait vu dans l’esprit de son frère. L’Italien détacha alors Alec et l’approcha du feu, le lança alors dedans, mais cependant, Aro le retint. Ce dernier venait de sauver la vie à cet enfant, il venait de l’empêcher de perdre sa sœur. Le chef du clan venait surement de remonter dans l'estime de Jane, mais cela n'allait pas être tout. Le sadique s'approcha de nouveau d'Alec et lui mit une énorme baffe.

Caïus: - Tu as de la chance qu'Aro soit là, la prochaine fois, je te tue, je t'arrache le coeur, les yeux, tout...

Caïus sortit alors de la pièce.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyVen 29 Mar 2013 - 8:53

Aro jeta un regard furieux et glacial à Démétri qui n'en menait franchement pas large. Il était rare que le chef du clan s'énerve à ce point, il laissait le soin des crises de rage à son frère Caïus, mais là... Dans ce cas précis... Non, il ne pouvait laisser passer ça ! Que Jane ait encore désobéi devenait presque habituel, il savait qu'elle n'était pas encore totalement résignée, même si ce n'était plus qu'une question de temps. Mais Démétri ! il croyait pourtant le garde fiable ! On ne pouvait vraiment faire confiance à personne dans ce pays. Il renvoya sèchement le traqueur, l'enjoignant de vite fait se trouver quelque chose à faire assez loin avant qu'Aro ne lui arrache la tête. Il fila sans demander son reste.

Assez exaspéré, l'Italien soupira profondément, et remonta tranquillement, sans se presser. Bon, mieux valait oublier cette histoire. Démétri avait fait une connerie mais il restait un garde efficace et obéissant. Avec lui, un sermon, ou une ou deux paire de baffes, suffisait largement à lui remettre les idées en place. Quand à Jane... Pour cette fois, il était d'accord sur le fait qu'elle n'était pas entièrement responsable. Il secoua la tête, poussant la porte de leurs appartements privés.

La première chose qu'il vit fut sa femme, debout près de la cheminée, tenant fermement Jane qui se débattait. Il tourna la tête, avisant ensuite Alec, enchaîné au mur par les poignets, visiblement incapable de tenir debout seul, et son frère, perdu dans ses pensées, qui le fouettait avec nonchalance. Aro lui prit la main pour comprendre un peu ce qui se passait. Hum, son frère avait toujours de ces idées pour torturer les gens. Il eut un sourire en lisant son plan. Vraiment pas bête, Caïus. Même très intelligent. Ils avaient toujours misé sur Jane pour la tenir par l'affectif, mais si jamais cela fonctionnait aussi avec Alec ? Il le relâcha, alors que Jane se débattait de plus belle. Caïus sourit, détacha Alec, puis fit même de le lancer au feu.

Aro le stoppa net, empêchant son frère de mettre fin à la vie du jeune garde. Jane semblait avoir retenu un cri d'horreur, et son frère titubait, tête baissée. Même Sulpicia semblait tout à fait choquée, regardant les deux enfants et resserrant encore plus son étreinte sur Jane. Caïus colla une gifle à Alec, l'air furieux.


Caïus: - Tu as de la chance qu'Aro soit là, la prochaine fois, je te tue, je t'arrache le coeur, les yeux, tout...

Il sortit et Aro récupéra le jeune garçon qui menaçait de s'effondrer au sol, le couvrant avec une chemise, légèrement trop grande pour lui. Caïus n'y avait vraiment pas été de main morte en tout cas. Il allongea le garde sur le ventre, s'assit près de lui, et examina son dos. Le petit avait l'air totalement choqué et tremblait violemment. Combien de coups avait-il subi exactement ? Si ça ne le convainquait pas de se tenir tranquille, ce serait à désespérer ! Il soupira légèrement puis se tourna vers Jane.

- Fais-moi voir ton dos.

Elle le regarda l'air de dire "Mais il se fout de moi ?". Son propre état ne devait que très peu l'inquiéter face à celui de son petit frère. Il fit signe à Sulpicia de la lâcher, la tira par le poignet, puis la retourna, soulevant son chemisier. Des traces, oui, moins que son frère, mais tout de même. Il fit comprendre d'un coup d'oeil à Sulpicia de la reprendre dans ses bras et de ne pas la lâcher. Lui-même resta assis près d'Alec, et lui passa une main dans les cheveux, histoire de le réconforter. Il avait les yeux fermés, comme s'il dormait. Et sa respiration paisible venait renforcer l'illusion. Il avait vraiment l'air, vu ainsi, d'un petit enfant à protéger, complètement perdu.
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MessageSujet: Re: Comprendre, c'est déjà aimer   Comprendre, c'est déjà aimer EmptyVen 29 Mar 2013 - 22:34

Cela faisait plus d’une heure que Jane était sortie, Aro le lui avait autorisé. Oui, il lui avait donné du temps libre mais… Une heure. Pas plus. Et Jane était en retard. Sulpicia ne pressentait rien de bon à ce retard, Aro allait encore s’énerver contre les jumeaux et elle devrait réparer les pots cassés comme à chaque fois. Mais peut-être cela allait-il être différent ici ? Peut-être Sulpicia ne devrait-elle pas calmer son mari pour une histoire avec les jumeaux ? L’espoir fait vivre, après tout. Ces derniers temps, ils s’étaient calmés d’après ce qu’elle avait pu constater et ils semblaient s’être « rangés » contrairement aux premiers jours de leur arrivée à Volterra. Mais, en ce qui concerne Caïus… C’était autre chose. Il était toujours aussi énervant, toujours aussi pot-au-lait que lors des premiers jours et en avait toujours après Sulpicia, il lui en voulait encore pour la toute petite pique qu’elle lui avait lancée dans les appartements, lors de la dispute entre les trois frères. Mais il avait touché aux jumeaux, à sa femme… Elle avait le droit de lui dire cela ! Il venait de les terroriser, elle n’allait tout de même pas rester sans rien dire, sans rien faire.

Sulpicia descendit peu après Aro qui lui avait demandé de venir pour emmener les jumeaux avec elle une fois qu’il aurait retrouvé Jane. Par chance, ils ne tardèrent pas à la retrouver… Dans le lit d’un des gardes, Démétri. Cela ne présageait rien de bon, Caïus allait encore péter un câble et Aro allait encore devoir calmer son frère. Mais soit, ne pas penser à cela. Lorsqu’ils découvrirent les deux gardes, Jane avait l’air plus que gênée et peut-être un peu effrayée, aussi. Elle n’était pas entièrement habillée, ce qui l’avait trahie, et Sulpicia vit Aro et Caïus s’énerver au plus haut point, jamais elle n’avait vu son mari énervé à ce point-là… Il lui faisait même un peu peur. Seulement, avant qu’elle n’ait eu le temps de réaliser ce qu’il se passait, Caïus envoya valser Démétri par la fenêtre et lui ordonna de remonter de suite, menace pure et simple, digne de Caïus. Il parlait encore de torture, de frapper des gens, de tuer les jumeaux et de vengeance, de punition… Un peu comme à chaque fois lorsqu’il était énervé.

Mais… A partir de ce moment, tout dégénéra. Sulpicia fut comme « absente » mentalement, préférant ne pas suivre ce qu’il se passait ici. Elle était profondément choquée par l’attitude de Caïus, par les coups de fouet, par les cris, par les blessures. Jamais, ô grand jamais, elle n’avait assisté à une séance de torture. Et… Elle ne le voulait pas. Sulpicia ne l’avait jamais souhaité, même Aro ne le lui avait jamais imposé et puis… De toute façon, il ne voulait que son bien, comment aurait-il pu ? Il l’aimait, autant qu’elle l’aimait. Jamais il ne lui aurait imposé une telle chose contre son gré et elle était d’ailleurs trop fragile pour voir cela. Certes, durant les grandes « batailles », Sulpicia assistait à des choses horribles, mais ce n’était pas la même chose. Elle ne connaissait pas les personnes touchées par la torture, par la tuerie, elle n’était pas attachée à eux. En revanche, ici… Il s’agissait des jumeaux. Et, à force de les côtoyer, à force de les chérir pour les « soigner », elle éprouvait de l’affection pour eux. Un peu comme une mère avec ses enfants, en somme.

Une fois que les choses furent passées, Alec était choqué lui aussi et tremblait de tout son corps. Il était humilié, blessé, choqué, épuisé. Jane l’était tout autant, exception faite pour les blessures qu’elle avait moins subies. Seulement, Sulpicia avait dû la retenir, la serrer dans ses bras pour qu’elle ne fasse aucune bêtise. Elle avait resserré sa prise, comme pour la protéger, comme pour éviter que Caïus ne s’en prenne à elle aussi, une énième fois. Les réflexes de mère protectrice, sûrement. Quoi qu’il en soit, elle ne le laisserait plus poser une seule main sur Jane, il ne la toucherait plus comme cela. Elle ne le voulait pas. Pour l’instant, il était sorti, sous l’ordre d’Aro. Aro, quant à lui, s’occupait d’Alec qu’il voulait… soigner. Se décidait-il à montrer de l’affection pour les jumeaux ? Il ne leur en voulait pas, malgré la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux ? C’était beau. Très beau. Si Sulpicia avait pu, elle aurait sûrement pleuré. Jane et Alec n’allaient plus dire qu’Aro les détestait à présent… Si ? Après avoir « réconforté » Alec, il s’adressa à Jane, regardant en même temps Sulpicia, et dit :

Aro – Fais-moi voir ton dos.

Jane semblait un peu perdue, choquée même, après ce qu’Aro venait de lui dire. Mais elle s’exécuta tout de même, sous l’encouragement de Sulpicia qui la lâcha après le regard que venait de lui faire son mari. Il ne fit que jeter un coup d’œil au dos de la petite, comme s’il voulait s’assurer qu’elle n’avait rien de grave. Après quoi, il fit signe à Sulpicia de reprendre Jane dans ses bras. Ce qu’elle fit directement, tentant de la réconforter sans toucher son dos mais sa tête, tentant de la masser aux endroits où elle n’était pas blessée. Non. Caïus ne la toucherait plus. Plus tant que Sulpicia était là, du moins. Certes, lorsqu’elle n’était pas là… C’était autre chose. Mais, elle ici, à côté de Jane, des jumeaux, il ne la toucherait plus, ne leur ferait plus de mal comme cette fois-ci.

Sulpicia – Il ne te touchera plus. C’est fini.
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