Un bon garde n'a pas une once d'humanité

Cela faisait maintenant quelques temps que Caïus Volturi avait adopté le jeune Orlin. Ce garde était, d’une certaine manière, moins chiant à éduquer que les deux petits morveux de son frère. Et puis, au moins Athenodora, sa chère et tendre épouse, avait de l’occupation. Elle pouvait pouponner et donc ne plus râler sur le manque de présence de son homme. Enfin cela, c’était une certaine manière ce que pensait le chef de la garde. Il ne fallut pas huit jours pour que son épouse vienne le trouver un soir pour lui demander de s’occuper un peu plus de son fils. D’après Athenodora, toujours, il n’était pas très bon pour un nouveau né de se retrouver si souvent livré à lui-même… Caïus dû donc promettre à sa femme d’accorder un peu de temps à Orlin.

L’occasion pour cela se présenta bien assez tôt. En effet, il était maintenant temps d’entrainer ce nouveau vampire à la torture. Ses réactions en présence de personne souffrante étaient encore, d’une certaine manière, beaucoup trop humaine. Caïus avait donc préparé pour son fils une séance de torture bien sympathique avec un vampire dissident qu’il venait de capturer. Lorsqu’Orlin arriva, un sourire zébra le visage du chef de la garde. La séance de torture, son activité préférée allait commencer.

Caïus : – Il est maintenant temps pour toi de t’affranchir de tes réaction humaine, de t’affranchir de ton humanité. Je vais donc t’apprendre l’art de la torture. De plus, en tant que mon fils, tu auras une certaine réputation à tenir. La manière dont tu as agis pour ta première mission en solo était bonne. Parfaite non, bonne oui… Mais, pour un début, tu as agit comme tu le devais ! Maintenant, tu vas apprendre à torturer, tuer en faisant le plus de mal possible à ta victime ! Si nous sommes trop doux, aucun vampire ne nous respectera ! Nous devons donc montrer notre puissance à travers la torture que nous utilisons.

Caïus se tourna alors vers le vampire assis sur une chaise et s’approcha de lui. Il le regarda doucement dans les yeux. Ce garçon avait l’air effrayé… S’il savait ce qu’il l’attendait vraiment, il demanderait dès maintenant à mourir. Mais cependant, le père d’Orlin faisait preuve de pitié pour une fois. Cela n’allait pas être lui qui le torturerait mais son fils.

Caïus : – Montre moi donc ce que tu es capable de faire Orlin. Mais ne le tue pas tout de suite !

Caïus patienta en regardant son fils. Il espérait bien que ce gamin n’allait pas le décevoir. Enfin, sauf si il désirait être torturer aussi.

Caïus
Il est maintenant temps pour toi de t’affranchir de tes réaction humaine, de t’affranchir de ton humanité. Je vais donc t’apprendre l’art de la torture. De plus, en tant que mon fils, tu auras une certaine réputation à tenir. La manière dont tu as agis pour ta première mission en solo était bonne. Parfaite non, bonne oui… Mais, pour un début, tu as agit comme tu le devais ! Maintenant, tu vas apprendre à torturer, tuer en faisant le plus de mal possible à ta victime ! Si nous sommes trop doux, aucun vampire ne nous respectera ! Nous devons donc montrer notre puissance à travers la torture que nous utilisons.

Orlin déglutit visiblement horrifié par ce qu'il allait devoir faire. Découvrir la torture n'était vraiment pas quelque chose qui lui faisait envie. À l’école on lui avait rabâché qu'il était du devoir de toute personne d'aimer son prochain, de l'aider mais qu'il ne fallait en aucun cas leur faire du mal. Il avait réussi à se faire une raison pour tuer les humains : il se nourrissait de leur sang, il les considéraient donc comme du bétail. En revanche c'était différents pour les vampires. Il était devenu l'un d'eux, il avait donc transposé les règles qui s'appliquaient pour les humains aux vampires.

Orlin ne réagit pas au début comme pétrifié, cloué sur place par une peur irrationnelle. Non pas qu'il craignait les représailles de sa victime, mais il avait peur pour son âme. Il se dit que s'il venait à être détruit un jour, il risquait la damnation. Il entendit un grognement le faisant revenir à la réalité. Il voyait bien que Caïus commençait à s'impatienter. Il savait que ce n'était pas bon. Pas bon pour lui, qu'il serait bien capable d'échanger les rôles et il craignait encore plus de cse faire torturer que de torturer quelqu'un. Il se décida donc.

Le tortionnaire en herbe ignorait complètement comment faire souffrir un vampire. Il se rappela alors de son entrainement avec Jane et Démétri, le premier jour. Caïus l'avait mordu très violemment dans le coup et une brulure insoutenable s'en était suivi. Démétri lui a ensuite expliqué que c'était le venin, la substance qui l'a transformé et que tous les vampires produisent qui, s'il passe dans l'organisme, provoque une brulure insoutenable. Orlin se décida donc pour cette méthode. Il saisit le vampire par le coup, le plaqua le plus violemment qu'il put contre le mur et planta ses crocs au niveau de la carotide. Il l'avait fait avec tellement d'humains que c'était devenu un réflexe pour lui. Il maintint durant quelques secondes puis se dégagea aux premiers hurlements. Ne voulant que Caïus interprète ça comme un signe de faiblesse, il le mordit de nouveau à un autre endroit, se maintenant un peu plus longtemps. Ce petit jeu recommença une petite dizaine de fois.

Il voulait à présent tenter autre chose, les morsures faisant de moins en moins réagir la victime. Il voulut alors utiliser un instrument de la salle, mais lequel. Ne voulant pas trop casser le rythme, il ne réfléchit pas :

Orlin
Comment utilise-t-on tous ces instruments ?

Il se rendit compte qu'il aurait peut-être dû se taire, il risquait bien de découvrir leur fonctionnement à ses dépens...

HS: pas d'inspi désolé, rp de merde.

L’entrainement d’Orlin venait donc de commencer. L’enfant adopté de Caïus n’avait pas vraiment l’air de prendre son pied en pratiquant ce jeu qui réjouissait pourtant le cœur de son père. Le chef de la garde allait perdre patience… Comment expliquer à ce morveux qu’il mettait la réputation de celui qui lui avait fait l’honneur de l’adopter en jeu dans son attitude si abjecte ? Comment ? Comment ? Comment ? Cette question turlupinait Caïus Volturi. Il ne pouvait malheureusement pas se montrer trop tortionnaire envers Orlin, son épouse ne lui pardonnerait jamais. Il prit donc sur lui pour patienter et voir l’évolution de la situation, chose étonnante me direz-vous. Mais vous savez même les plus grands tyrans peuvent faire preuve d’un peu de cœur.

La question que venait de poser son fils sur les différents objets qui étaient présents dans la salle fut comme le coup de burin qui terminait d’enfoncer le clou qu’était l’impatience de Caïus. Il s’approcha de son fils et lui mit une énorme claque.

Caïus : – C’est très simple, chaque objet permet de faire souffrir horriblement ta victime. Ils sont tous enduit de venin de vampire. Maintenant à toi de les essayer. Je ne te dirais pas la fonction de chacun ! Sache juste que si tu continues comme cela, tu remplaceras rapidement ta victime. Tu n’aimerais pas avoir ton père sur le dos mon fils ?

Les dernières phrases de Caïus étaient ponctuées de colère. La réticence de son fils à torturer un homme n’était vraiment pas compréhensible pour lui. Pourtant, il était si jouissif de provoquer la douleur, la souffrance à sa victime. Il était si agréable d’entendre le doux bruit du fouet arracher un cri et un morceau de peau au passage à la personne qui subissait les affres de son bourreau. Depuis sa transformation, Caïus s’était passionné pour cet art qu’il tentait de maîtriser à la perfection. Il était pour lui impensable de ne plus pouvoir torturer quelqu’un et tout aussi impensable que son fils n’aime pas pratiquer cela.

Cependant, le torturer n’était vraiment pas une bonne idée. Athenodora n’allait jamais lui pardonner s’il osait abîmer son précieux enfant. Quelle folie avait donc traversé l’esprit du Volturi lorsqu’il proposa à celle qu’il aimait plus que tout d’adopter un vampire… D’adopter ce vampire… Mais quelle folie… quelle folie… quelle folie…

Mais passons, peut-être que ce dernier allait bientôt se ressaisir. Peut-être qu’Orlin comprendrait l’impatience de son père et la volonté de ce dernier de faire de son fils un vampire digne de son rang… Enfin s’il pouvait comprendre…

Orlin eut une très grosse frayeur quand il vit Caïus s'approcher pour lui mettre une claque.

Caïus
C’est très simple, chaque objet permet de faire souffrir horriblement ta victime. Ils sont tous enduit de venin de vampire. Maintenant à toi de les essayer. Je ne te dirais pas la fonction de chacun ! Sache juste que si tu continues comme cela, tu remplaceras rapidement ta victime. Tu n’aimerais pas avoir ton père sur le dos mon fils ?

Le jeune vampire avait eu de la chance, il l'avait compris. Il se serait mis lui-même des baffes pour se punir de ne pas avoir tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Torturer était quelque chose qui le répugnait terriblement. Au cours de sa vie humaine, ce n'était pas l'envie qui lui manquait de frapper ses bourreaux, mais il avait toujours réussi à faire preuve d'un grand self-control et à toujours se retenir, ce qui par la suite lui permit de développer son talent d'acteur.

D’ailleurs son talent d'acteur allait lui être d'un grand secours...

Il regarda rapidement la pièce et sélectionna une machine au hasard. C'était une sorte de fauteuil avec des aiguilles sur l’assise, le dossier et les accoudoirs avec des sangles disposées un peu partout et une sorte de cheminer au-dessous. Orlin empoigna sa victime de façon à lui briser quelques os au passage et la fit brutalement s’assoir sur ce fauteuil à Fakir. Il la sangla très fort ce qui eut pour effet de l'a faire hurler de douleur bien plus violemment que ses morsures. Orlin eut un mal fou à supporter ça, il resta quelques instants immobile, se calma et esquissa un sourire de satisfaction purement artificiel, à destination de son père.

Il continua sa besogne, il constata que le foyer était plein de bois. Il craqua alors une allumette et mit le feu aux buches. Il se creusa quelques instants la tête pour trouver une phrase à dire et susciter la peur de sa victime. Il avait pris le parti de jouer la comédie, il fallait que ça soit crédible. Finalement il ne trouva rien à dire. Il attendit plusieurs minutes que la chaleur se répande dans les aiguilles.

Orlin, d'un ton froid et monotone
J'espère qu'il a peur...

Sa victime lui lança un regard noir et lui cracha dessus. Là, plus besoin de jouer la comédie. Il était enragé, et l'envie de la frapper le démangeait. Jusque là il avait toujours réussi à se contenir mais aujourd'hui il avait tout intérêt à exploser. Il empoigna alors un gourdin sur lequel était fixé d'énormes clous acérés et imprégnés de venin. Il frappa alors de toute ses forces. Son coup, amplifié par la colère et ses dernières forces de nouveau né, arracha d'énormes lambeaux de peau à la victime laissant parfois entrevoir ça cage thoracique. Ce fut un concert de hurlement de douleur. Orlin avait les poings serrés, le visage déformé par la rage, le corps qui tremblait tellement et il était sous pression. Il allait lui arracher la tête quand il sentit qu'on l'en empêcha.