Première rencontre ... [PV avec Victoria et Riley]

Nous étions au milieu de l’année universitaire, au milieu de cette nouvelle année scolaire. Autant vous dire que les fêtes étudiantes faisaient battre la chamade à la vie de tous les étudiants de Seattle. Ce soir avait d’ailleurs lieu la traditionnel fête costumée du milieu d’année. Cérémonie auquel tous les étudiants se devaient d’assister par devoir. Cette soirée était organisée par une des plus importantes sororités. Etait membre de cette fraternité les plus jolies filles de Seattle, autant vous dire qu’il allait de soit pour un étudiant célibataire que d’être présent à cette fête.

Cette soirée, Riley Beers, jeune étudiant de son état n’avait pas le désir de s’y rendre. Pour vous expliquer le pourquoi de cela. Nous dirons que ce jeune homme était plutôt du genre à rester tranquillement chez lui. Il n’aimait pas du tout ce genre de fête affriolante où le but des jeunes étudiantes, qui s’y rendaient vêtu quasi d’une simple feuille de vigne à la Eve, était de finir dans le lit d’un homme. Autant vous dire qu’il n’était point question de pudeur, de chasteté et de tout le tintin qui allait d’habitude avec ces conceptions d’un autre siècle. Ce genre de soirée n’était donc vraiment pas du goût de notre étudiant. Pourquoi passer toute sa scolarité à jouer au coureur de jupon ? A jouer à l’obsédé sur patte ne pouvant plus contrôlé le peu de libido qu’il ressentait à ce moment la de sa vie ?

Cependant il n’avait pas vraiment le choix ? Pourquoi demanderez-vous ? Nous vous répondrons en vous posant cette question, avez-vous déjà tenter de passer discrètement dans un établissement ? Et bien ce genre d’absence n’est vraiment pas le moyen de rester discret, si vous voyez ce que nous voulons vous dire.

Il était donc venu le moment pour Riley d’enfiler le dernier costume de sa vie humaine, mais enfin cela il ne le savait pas encore. Comment pouvait-il se douter de ce qu’il l’attendait vraiment ce soir, de la rencontre improbable qu’il allait faire ? D’ailleurs si quelqu’un lui en avait parlé avant notre étudiant ne l’aurait jamais cru.

Le jeune homme s’habillait dans la salle de bain, en face de son miroir pour être précis. Il venait de commencer l’étape la plus périlleuse de son habillement. L’étape du nœud de cravate. Nous vous passerons donc les détails de ce combat du diable. Une fois cela fait, Riley se regarda deux secondes dans la glace, puis se tourna vers le carton d’invitation.


Le garçon s’approcha de la cuisine et prit quelques colorants alimentaires de couleur rouge. Puis, avec le rouge à lèvre que son ex-copine avait laissé chez lui, Riley fit une marque de chaque côté de sa bouche. On pouvait maintenant deviner son déguisement. Certes ce dernier n’était pas très original, mais au moins, il avait fait l’effort du déguisement.

Une fois cela fait, le garçon se dirigea d’un pas que l’on pouvait qualifier de non décider. Il n’avait vraiment pas envie de se rendre dans ce lieu où les étudiants perdaient le peu de dignité qu’ils avaient. Dans ce lieu où les étudiants perdaient le peu d’humanité qu’ils possédaient. Cependant le jeune Riley n’avait vraiment pas le choix. C’était un peu comme si vous vous trouviez devant une tarte au citron meringué et que l’on vous proposait d’en prendre une part. Vous ne pourriez pas vous défiler. Avez-vous comprit notre référence ?

Quelques minutes plus tard, pour ne pas dire trente minutes plus tard, le garçon entrait dans le paradis de la désillusion, Riley entrait dans la discothèque …

Le jeune homme venait à peine de rentrer dans cette soirée qu'il prenait dans la figure tout ce qu'il l'avait poussé à hésiter jusqu'à la dernière minute. Pour faire simple et vous expliquez, les filles presque nues, les mecs déjà torché, la drogue, la musique trop forte ... Vous voulez plus de détails ?

Riley s'était de suite de se mettre un peu en retrait par rapport à la foule de personne présente dans la pièce ... Il n'aimait vraiment pas le principe de ce genre de beuverie ... A quoi cela servait-il de s'en mettre plein la gueule alors qu'ensuite ils risquaient leurs vies en voiture pour rentrer dans leurs minables demeures d'étudiants ... Tout semblait prendre la direction d'une seule et même chose. Tout prenait la direction d'un raté monumental pour le jeune Beers. Après tout, il n'avait vraiment aucun désir de conclure quoique ce soit ce soir.

Une fille vint alors le trouver, elle avait à peu prêt une vingtaine d'année, rousse, plutôt jolie ... Cette dernière était vétue d'une manière plus élégante que la majorité des étudiantes présentes dans l'antre des enfers qu'était devenue cette discothèque pourtant si apprécié du jeune Riley. Voyez ici une marque d'ironie. Ce personnage n'aimant pas les soirées, la musique et tout ce qui va avec. Vous pourriez le définir comme un asocial finit.

La jeune fille lui adressa alors la parole. Son constat avait dû être facile à faire. Un garçon dans son coin lors d'une de ces soirées étudiantes étaient forcément un étudiant qui ne s'amusait pas, qui se faisait littéralement chié ... Riley se décida rapidement à répondre positivement à l'invitation de la rouquine. Pas qu'elle le tentait véritablement, mais le jeune homme mentirait s'il vous disait qu'il n'était pas attiré par le charme quasi inhumain de Victoria.


Le jeune homme prit alors la suite de la beauté qui venait de l'accosté et le couple d'un soir s'approcha de la sortie de l'établissement. Une fois les portes de cette antre des enfers passées, Riley se décoinça un peu et se força à sourire. Il ne savait pas vraiment quoi faire, vous pourriez dire qu'il avait une attitude un peu gauche avec cette femme, cela serait vrai.

Une fois dehors, les deux individus s'approchèrent d'un arbre et s'y adossèrent. Sans même savoir pourquoi il faisait cela, Riley prit la main droite de Victoria dans une de ses mains, le contact quasi-glaciale le fit sursauter.


Le garçon retira alors son manteau et aida Victoria à l'enfiler. Il en profita pour s'enivrer deux secondes de son parfum, parfum qui était quasi-divin. Puis sans même savoir pourquoi, il approcha son visage de celui de la belle pour l'embrasser. Il ne savait pas comment cette fille le prendrait, mais à ce moment précis, le garçon s'en foutait. Riley n'avait qu'un désir à ce moment précis.

Victoria se laissa donc faire. Cette jeune fille se laissa embrasser par notre étudiant, ce moment fut l'un des plus beaux de sa jeune vie. Ce moment lui permit d'oublier la merditude de la soirée qui venait de se dérouler. Ce baiser était si intense que Riley en oubliait qu'il ne connaissait cette jeune fille depuis peu, très peu de temps. Mais en ce moment précis, cela n'avait aucune importance. Cette Victoria le comprenait, le comprenait pour ce qu'il était. C'est-à-dire un mec dépourvu du goût de vivre dans une vie aussi merdique et monotone que celle d'un étudiant lambda.

La phrase de Victoria le toucha en plein coeur, cette dernière avait l'intention de le tuer. Mentait-elle ? Oui ? Non ? Pourquoi lui dire alors ? Un immense tourbillon de sentiment contraire venait de déferler dans l'esprit de Riley. Pour que vous puissiez vous le représenter, imaginez vous en train de mélanger le lait et le chocolat le matin au petit déjeuner. Ce n'est pas beau à voir hein ? Et bin là c'est pareil. Victoria voulait donc lui offrir quelque chose, elle voulait donc l'arracher à sa petite vie de merde. Quelle joie quand cette nouvelle arriva au creux des oreilles de notre étudiant. Il allait enfin pouvoir quitter sa misérable condition estudiantine.

Le sourire que lui livra ci-après Victoria fut magique. Il était si beau que notre étudiant en était comme transfiguré. Il n'avait d'yeux que pour la damoiselle qui lui prenait le menton. Il se laissa faire quand sa belle d'un soir lui embrassa le cou dans un baissé glacé, dans un baisé mortel. Après la douceur et la tendresse des lèvres de Victoria, la puissance et le venin des crocs de cette dernière entrèrent en scène à la manière du fourbe voleur qui apparaît régulièrement dans les pièces de théâtre.

Le bonheur qui coulait dans les veines de Riley diminua au fur et à mesure que le venin se répandait dans on organisme. Chaque battement de coeur devenait comme un coup de poignard supplémentaire. Il n'avait alors qu'un désir, celui de quitter cette souffrance, cette vie. Il n'avait alors qu'un désir, celui de mourir.

La douleur était si importante qu'il ne sentait pas qu'on le déplaçait. Tous les sens du garçon étaient canalisés en direction du venin et du travail de transformation qui s'opérait au plus profond de l'être de ce jeune homme. Les secondes, les heures, les jours qui suivirent la morsure de Victoria furent les pires que le jeune Riley eut à vivre depuis sa naissance. La douleur qui le transperçait était-elle qu'il lui prenait de crier des choses incohérentes. Cri qui n'était autre que plainte au monde, que plainte à sa créatrice, cri qui n'était autre que le fruit de sa souffrance !


Ces cris devenaient de plus en plus désespérer au fur et à mesure que le venin brûlait l'humanité de Riley, au fur et à mesure que l'homme devenait vampire. Cette immense douleur était accompagnée de souvenir, de bride de conversation que le jeune Beers avait vécu avant cette fatidique rencontre. Toute sa vie repassait alors devant ses yeux, toutes ses fautes, toutes ses bonnes actions. Il était peut-être venu le temps de son jugement. Mais cela il n'en avait cure en ce moment précis. La seule chose qui le travaillait était la présence du venin au plus profond de son être. Ce dernier remplaçait progressivement chaque goutte de sang qui parcourait le tissu sanguin de l'organisme humain.

Après l'accélération des battements de coeur, ce dernier ralentissait de plus en plus. Il était encore le seul muscle opérationnel dans le corps de Riley. Mais le coeur de notre étudiant allait à sa fin. Les battements ralentissaient de plus en plus. La symphonie de la vie dont le soliste était cet organe majeur arrivait à sa fin. Quittant progressivement les lenteurs des croches et des noires pour passer à la vitesse des triolets et des doubles croches. Cette symphonie arrivait à sa fin, à son apogée, à son point d'orgue. Cette symphonie devenait digne du requiem de Mozart que ce dernier composa jusqu'à son dernier souffle. Dernier souffle qui venait d'arriver pour le jeune Riley Beers. Son coeur venait de s'éteindre, sa vie humaine venait de s'arrêter. Le jeune étudiant était cliniquement mort en cet instant précis.

Son coeur venait de s'arrêter, mais pour autant sa vie n'avait pas prit fin au contraire. C'était comme si notre jeune étudiant s'était drogué. Toutes ses sensations étaient décuplées, vision, odorat, gout, touché, ouïe ... Il n'eut pas le temps de s'attarder sur ses nouvelles sensations que sa créatrice lui prenait les lèvres et lui faisait vivre l'un des plus beaux baiser de sa vie. Il n'avait qu'un désir, arraché les vêtements de cette splendide créature qui était en face de lui. La sensation de ses caresses était exquise la sensation de son souffle sur sa peau aphrodisiaque. Vous me demanderez pourquoi s'attarder là-dessus et bien pour une seule raison que Victoria a évoqué elle-même, il y avait pire pour un réveil de nouveau née. A ce moment précis Riley n'était nulle part ailleurs qu'au paradis.

Au plus grand malheur du garçon cette douce torture, lisez ici l'ironie de l'auteur de ce récit, termina. Riley voulu alors se relever ... Chose qui faillit, du fait de ses nouvelles capacités, avait faillit lui faire exploser le mur d'en face. Puis après une longue et interminable explication sur le monde des vampires où le garçon préférait reluquer sa belle plutôt que de l'interrompre des mille questions qui lui venaient à l'esprit. Victoria lui proposa de partir chasser.

Cependant, Riley ne put cacher le fait que sa gorge le brulait ... Il avait soif ! Il voulait enfin gouter le précieux nectar qui était censé faire sa force, sa puissance d'après les dire de sa protectrice. Certains d'entre vous nous dirais de ne pas faire confiance à Victoria, mais cela n'était pas dans les perspectives de notre jeune vampire. Le couple immortelle, c'était de cette manière que Riley voyait sa relation avec la belle, sorti donc. Il ne fallut guère longtemps à Riley pour sentir l'odeur du sang.

Une énorme frénésie le parcourut, frénésie que Victoria ne chercha même pas à stopper. Cette dernière encourageait plutôt son élève à se laisser aller. En lui rappelant juste qu'il ne devait pas tuer trop de personnes dans un même lieu, sauf s'il ne tenait pas au don qu'elle venait de lui faire. Le garçon se laissa donc guider par cette soif, par cette envie frénétique de tuer, de boire du sang humain. Il ne lui fallut que quelques secondes pour dénicher deux jeunes adolescents d'une quinzaine d'année. Ces derniers se bécotaient sur les bancs publics comme étourdit par la longue nuit qu'ils s'apprêtaient à passer ensemble. Riley ne patienta pas, il sauta au cou de ses deux premières victimes et planta ses crocs dans leur chair si tendre. Il ne fallut guère plus de cinq minutes pour les vider complètement de leurs sangs. Puis, prit d'un gout pour la mise en scène, Riley aiguisa un morceau de bois, le planta dans le cou de la fille et du garçon. Puis délicatement, sans laisser ses traces sur la pseudo arme du crime, il la mit dans les mains de la jeune fille.

Riley retourna ensuite auprès de sa maitresse et dans un élan de folie amoureuse, lui prit ses lèvres et l'embrassa énergiquement. Puis sans même attendre l'approbation de Victoria, il la poussa sur le sol derrière un buisson et déchira ses vêtements. Il n'avait plus qu'un désir, profité de cette splendide jeune femme.