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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Joyeux Noël, faites la fête !

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Alex Louis Armstrong

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Alex Louis Armstrong


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MessageSujet: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyLun 27 Oct 2014 - 11:13

Bon, d'accord, il est vrai qu'ils auraient tous dû s'en douter. Non, messieurs et mesdames, ou mesdames et messieurs, il ne suffit pas de partir à 600 kilomètres de chez vous éviter les ennuis, ou au moins ne plus les attirer comme un gros aimant qui clignoterait en rouge avec une inscription lumineuse géante du genre "Frappez-moi, frappez-moi !". Le club des masochistes c'était pas pour eux ! Même si Emmett serait tout à fait ravi de voir sa délicieuse femme habillée dans un ensemble de cuir noir très moulant et.... Hum, bref, bref, passons, inutile de donner des maux de tête à son cher frangin trop coincé ! Quoi que, s'il restait comme ça, Emmett pourrait l'aider à se détendre en imaginant avec force Bella dans une tenue hypeeer sexy, avec un beau soutien-gorge rouge qui mettra en valeur sa poitrine trop blanche, en train de faire plein de trucs cochons avec lui. Hé hé, idée à creuser, ce serait un super cadeau de Noël à lui faire ! En plus, son frangin pourra rien faire à part râler, il était si maigrichon qu'Emmett pourra le rétamer en moins d'une minute, don ou pas don.

De toute façon, là, ils n'y étaient pour rien, c'était pas leur faute ! Ils dormaient tous bien gentiment, sans rien dire à personne ! Ils avaient rien vu, rien entendu, et c'était pas eux qu'avaient invité Irina à la fête ! D'ailleurs, c'était pas croyable, ça, comment deux gamins de cet âge pouvaient avoir autant d'ennemis ? Félix lui avait déjà dit que ouais, il y avait plein plein de gens qui voudraient les tuer, et que c'est pour ça qu'ils étaient toujours surveillés. Et voilà que ça se vérifiait. Troop bizarre, jamais Emmett n'avait réussit à imaginer ça. Et le coup d'Aro dans le salon... Non mais c'est qu'il était vraiment effrayant, ce type, en plus ! Genre, avec son regard, là, et ses, son... C'était le remake de Dracula, quoi, en pire. Ils étaient trop flippants, dans ce clan ! Sérieux, faudrait qu'ils baissent un peu le niveau "film d'horreur", là.

Il s'étira comme un énorme chat en sortant du lit, passant sans vergogne une main aux fesses de sa femme avant de se lever. Il lui aurait bien fait l'amour mais il n'avait pas le temps, et il y avait trop d'enfants dans la maison. En plus, ils s'étaient déjà bien amusé hier soir ! S'habillant, il courut dans la chambre d'à côté, bondit près du lit, et arracha la couverture de Bella et Edward en leur criant de lever, debout, que c'était Noël ! On se dépêche, on se lève, et on se prépare, allez, hop ! Pas le moment de rester au lit ! Il leur lança un oreiller en pleine figure pour les motiver, un large sourire aux lèvres.

- Debout les larves ! s'écria-t-il avec bonne humeur. Bougez vos fesses !

Il esquiva l'oreiller que Bella lui relança en éclatant de rire, alors qu'elle l'insultait de tous les noms, puis courut dans la chambre de Carlisle et Esmée avant de les secouer comme des pruniers tous les deux en leur lançant, d'un ton hyper enthousiaste, que c'était l'heure, qu'il fallait se lever, qu'il était déjà sept heures ! C'était Noël, un peu de bonne humeur et d'énergie ! Il alla ensuite se fourrer dans le lit de Nessie, puis d'Ashley, pour les chatouiller et leur faire plein de bisous, les encourageant à se lever et à s'habiller, qu'il les attendait avec un gros petit-déjeuner sur la terrasse au soleil. Il réveilla Marylou plus doucement, en revanche, comme elle était enceinte. Puis ce fut la chambre des jumeaux. Bon, bah, Alec était blessé, il ne pouvait même pas le secouer un peu ! Il se contenta de le réveiller normalement, puis se tourna vers Jane, avec un large sourire.

- Toiii, t'es pas blessée, non ?

Il la captura et la serra dans ses bras pour lui faire un énorme câlin, comme il venait de faire avec sa fille et sa nièce, en lui ébouriffant les cheveux. Mais oui, elle était mignonne aussi ! Flippante, soit, mais mignonne ! Il la relâcha avant qu'elle n'ait l'idée de le torturer, puis aida son frère à se lever et à s'asseoir dans un fauteuil roulant, pour qu'il s'habille. Une fois fait, il fila dans la cuisine, où Rose s'activait déjà. Quand tout le monde fut arrivé et installé à table, il leur servit alors un plat qu'il avait cuisiné lui-même, un truc ressemblant vaguement à un mélange entre du pain perdu et des œufs brouillés.

- Allez, bon appétit ! Et si on téléphonait à Jaz pour savoir ce qu'il devient, lui aussi ?
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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyLun 27 Oct 2014 - 15:46

C'était une ligne blanche, nébuleuse, féerique, qui se détachait sur un fond rose. Une ligne parfois fine, puis épaisse, qui valsait en tous sens, qui se tordait, se tortillait, montait, descendait, formait des boucles, des aspérités, des ronds, même des carrés. Elle flottait dans cet espace assez grand, si lumineux, elle bougeait comme animé par une vie propre. Le petit être, minuscule, qui en faisait même pas un centimètre, sentait que cette ligne blanche était attachée à lui, qu'elle le tenait, comme pour l'empêcher d'erreur seul dans son con. Elle le tenait au milieu de lui, fermement, et il devait suivre tous ses mouvements. Comme une partie de lui. Il voulait en être plus proche, la toucher, mais ne pouvait pas. Ce monde était un cocon, avec des lumières, et cette ligne qui se précisait, passait du blanc au rose. Une ligne importante. Un cordon. Il y était attaché.

Ce monde était profond, sans bruit, sans son, avec juste de la lumière et de la chaleur. Il y flottait, ne s'accrochant à rien, ne pouvant s'accrocher à rien. Tout était lumière. Des lumières blanches, qui venaient en vagues différentes et irréelles, parfois plus sombres, parfois en tâches, parfois rien, pendant un moment, et tout recommençait. Des lumières rouges, qui passaient en filet tout autour de lui. Du rouge partout, dans on cocon, sur le petit être qu'il était, et même en lui. Du rouge très fort, chaud, du rouge. Du rouge aussi sur le cordon qui le tenait, là, au milieu de son corps. Du rouge dans le liquide où il baignait, dans son cocon de chaleur. Il était bien. Un profond sentiment de sécurité était bien là, d'amour aussi. Il ne risquait rien ici, c'était un fait établi. Il faisait si chaud, tout était calme.

Le petit être flotta jusqu'aux abords du cocons, touchant une paroi très douce, élastique. Son cocon était enveloppé par un autre cocon, encore plus grand. Il y avait des formes, en-dehors. Un son, aussi, régulier. Un battement régulier. Un battement régulier, qui contribuait lui aussi à la sécurité. Ce battement était signe que tout allait bien. Mais le battement résonna d'un coup bien plus fort, bien plus vite, et le sentiment de sécurité parti, laissant place à une émotion plus mauvaise, glaçante. Le petit être flotta dans la poche, recherchant son sentiment de bien-être disparu. Du mouvement, tout à coup. Un déplacement. Il retourna contre la paroi de la poche où il flottait, dans la chaleur. Un contact. Un contact si familier, et pourtant dur, presque violent.

Peur. Trouble. Le petit être s'agita de plus en plus, cognant de tous les côtés de la paroi de la poche où il baignait. La chaleur était là. Mais plus la sécurité. Le cordon qui le retenait s'entortillait, puis se détendait. Tout bougeait. Il voulut remuer, lui aussi. Il voulut faire comprendre de le laisser dans sa cocon de protection, la peur n'avait rien à y faire.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptySam 8 Nov 2014 - 22:15

S’il y avait bien quelque chose que Bella détestait par-dessus tout, c’était un Emmett en pleine forme, motivé comme jamais, décidé à emmerder son monde, qui lui arrache la couverture en leur hurlant de se lever et en leur balançant un oreiller en pleine figure. Non mais eh ! Il pouvait les laisser dormir un peu, non ? Il ne connaissait pas ce mot ? Dormir. Dormir, être au chaud, sous la couverture, dans les bras d’Edward. Qu’il leur foute la paix, quoi ! En plus, s’ils avaient été complètement nus, hein ? Il y avait pensé ? Mais non, Emmett avait l’air de ne pas y accorder plus d’importance que cela…

Emmett – Debout les larves ! s'écria-t-il avec bonne humeur. Bougez vos fesses !

Elle. Détestait. Sa. Belle-famille. Lançant elle-même un oreiller à son beau-frère lorsqu’il sortit de leur chambre, Bella se laissa retomber mollement sur son lit en se recouvrant la tête de son coussin. Fichu Emmett. Elle faisait un beau rêve, en plus ! Mais soit, puisqu’il fallait se lever… Sortant du lit en traînant des pieds, la jeune adulte enfila son peignoir et se frotta le visage tandis qu’ils entendaient, au loin, Emmett réveiller les autres. Aucun cœur… Mais vraiment aucun ! Pas qu’elle détestait réellement son beau-frère, il était gentil, grand enfant, enthousiaste… Mais voilà, parfois, son tempérament enfantin l’agaçait un tantinet. Et puis, merde quoi, il aurait pu frapper ! Ou chanter, ou leur lancer quelque chose de moelleux à la figure, ou les réveiller en douceur… Mais pas retirer la couverture !

Complètement endormie, Bella referma la porte de leur chambre et ouvrit leur valise pour attraper des vêtements qui pourraient faire l’affaire. Consciente qu’Alice serait avec eux, elle avait pris les vêtements les plus récents qu’elle avait, tenue sobre mais normale pour une fête, et l’enfila sans grand enthousiasme. Elle maudissait toujours Emmett lorsqu’ils rejoignirent les autres, Edward et elle, embrassant Nessie et saluant les autres d’un air ensommeillé. Vu la tête des jumeaux, ils avaient subi le même traitement… Personne n’y avait échappé, si eux-mêmes tiraient cette tête. Et Jane ne l’avait pas torturé ? Chapeau. Il avait pris un sacré risque, mais il s’en était sorti sans un seul coup… Pour une fois, Bella aurait bien voulu que Jane le torture pour eux tous. Ou au moins qu’ils le frappent, pourquoi pas ?

Hum, bref. S’installant à table, la jeune adulte contempla le contenu de l’assiette que venait de leur servir Emmett d’un œil méfiant. Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’était, au juste ? A en juger par l’odeur, cela ressemblait vaguement à des œufs. Ou du pain perdu. Ou les deux ? Bella lança un regard discret à Edward et aux autres, pour voir s’ils mangeaient ou non. Pas qu’elle n’avait pas confiance aux capacités culinaires d’Emmett, hein, mais heu… Voilà.

Emmett – Allez, bon appétit ! Et si on téléphonait à Jaz pour savoir ce qu'il devient, lui aussi ?

Attrapant sa fourchette, Bella piqua dans son assiette avec entrain, décidée à ne pas vexer Rosalie. Non, parce qu’elle savait qu’Emmett ne serait jamais vexé si on lui reprochait que c’était immangeable, mais Rose ne le laisserait jamais passer si le commentaire venait de Bella… Et puis, qui sait ? Peut-être que c’était délicieux, il y a bien des plats qui ont l’air immondes à cause de leur apparence alors qu’au final, ils sont très bons. Portant sa fourchette à sa bouche, elle avala donc une bouchée de ce heu… repas en essayant de deviner ce qu’avait tenté de cuisiner Emmett grâce au goût. C’était sucré. Salé. Mélange très bizarre, mais pas si mauvais que ça. Ou, en tout cas, moins que ce qu’elle aurait pu croire.

Bella – On pourrait, mais peut-être qu’Al…

Bella s’interrompit en portant une main à sa bouche, une brusque envie de vomir naissant sans prévenir. Elle s’excusa très rapidement et courut vers les toilettes, une main sur la bouche, l’autre sur le ventre. A peine eut-elle ouvert la porte des toilettes qu’elle s’agenouilla en vomissant ce qu’elle venait de manger, et plus encore. Une vague de chaleur l’envahit, son estomac toujours retourné, une sensation bizarre et très désagréable. Eh bien voilà… Son souhait de ne pas vexer son géant de beau-frère et sa belle-sœur auront eu raison d’elle. Sachant, sans même regarder, qu’Edward l’avait sûrement suivie, elle lâcha sans quitter la toilette pour l’instant :

Bella – Je vais bien, souffla-t-elle. Je n’aurais pas dû goûter ce qu’Emmett a cuisiné, c’est tout…

Sans surprise, elle entendit Edward s’approcher et s’agenouiller près d’elle et s’abaisser en posant la tête sur son ventre. Heu ? Il comptait entendre la nourriture lui dire que Bella avait bel et bien vomi à cause du mélange douteux d’Emmett ? Mais avant de pouvoir dire quoi que ce soit, Edward lui répondit en fronçant les sourcils :

Edward – Ne hurle pas, mais tu crois que tu es schizophrène ?

Hein ? Mais eh ! Bella lui fit de gros yeux en le frappant immédiatement. Schizophrène… Puis quoi, encore ? Il entendait ses pensées depuis un mois, maintenant, et elle était sûre d’être saine d’esprit. Schizophrène… Et il avait déduit ça de son ventre, bien sûr ?

Bella – Venant de toi, je m’attendais à tout, sauf à ça, lança-t-elle froidement. Et monsieur l’a deviné en écoutant mon estomac ? Tu devrais parler de ta nouvelle manière d’ausculter les gens aux scientifiques, observer l’estomac pour chercher des troubles de la personnalité…

Edward se recula en se tenant la joue, l’air peiné. Eh bien oui, qu’il soit peiné, elle n’en avait rien à faire ! Lorsque l’on vomit, au bord des toilettes, on s’attend à avoir des bras pour réconforter, des paroles réconfortantes, des mains pour tenir les cheveux qui tombent… Mais pas son propre mari qui vous balance que vous êtes schizophrène ! Mais non, ça, c’était le cas d’un couple normal, avec des réactions normales et attentionnées.

Edward – Qu'est-ce que j'ai dit ... ? Il y a vraiment une deuxième conscience dans ton ventre ! C'était pareil quand Ness...

Edward la regarda alors avec un air ahuri pendant que les paroles montaient à l’esprit de Bella. Une minute. Elle était toujours furieuse mais ce qu’il venait de dire, l’air qu’il avait… Le regardant, puis son ventre, puis à nouveau lui, Bella ouvrit la bouche sans rien dire en posant une main sur son ventre. Mais enfin, c’était impossible ! Ils se protégeaient, ils n’avaient rien fait depuis… trois jours. Et les nausées apparaissent au bout de combien de temps ? Se protégeaient-ils vraiment ? Ils avaient pris l’habitude de ne pas le faire, étant vampires et ne risquant strictement rien. Mais depuis… D’une voix rauque, Bella demanda :

Bella – Tu veux dire que… Je suis… Je suis enceinte ? Mais comment… Enfin, depuis si peu de temps, et tu l’entends déjà ? Mais c’est… Mais c’est impossible ! Et on se protège… Je crois…

Edward – On se protège ? Moi je... Tu prends la pilule, toi ?

Bella – Heu… Non, enfin, je… Je… J’étais sûre que tu utilisais des préservatifs, moi !

Edward – Bah... En fait... Je n'en ai jamais vu...

Bella ouvrit la bouche, complètement choquée, ayant oublié l’époque à laquelle était né Edward. L’éducation qu’il avait eue. Mais enfin, Carlisle était son père, il l’avait élevé ! Il devait bien lui en avoir parlé un jour ou l’autre, non ? Elle-même avait eu droit à la discussion « protégez-vous » avec lui le jour où elle était venue le trouver en l’absence d’Edward, alors il l’avait sûrement déjà donnée à son fils. Non ?

Bella – Mais… Mais Edward, tu es fils de médecin ! Carlisle m’a déj… Enfin, il t’en a sûrement parlé. Au moins une fois. Tu ne vas pas me dire qu’en plus de cent ans, tu n’en as jamais vu ? Pas un seul ?

Edward – Je suis fils de médecin, mais depuis que je suis vampire, je n'étais pas supposé avoir d'enfant ! Et puis... Attends, car il t'en a déjà parlé à toi ? Quand ça ?

M****. Bella porta la main à sa bouche, sentant ses joues s’empourprer à mesure qu’elle réalisait la gaffe qu’elle venait de faire. Elle n’avait jamais parlé à Edward de toute cette histoire, étant allée trouver Carlisle pour obtenir des réponses et se retrouvant, au final, dans une situation plus gênante que jamais. Mais ne pas penser à ça. Ne pas y penser. Les toilettes, oui, voilà. Les toilettes, c’était un bon repère. Elles étaient belles, propres, jolies, et incroyablement intéressantes.

Bella – Je… Peu importe. Qu’est-ce qu’on fait ? On est censés reprendre des études, et on vit chez Carlisle, on est trop jeunes pour vivre seuls sans travailler sans éveiller les soupçons…

Edward – On peut étudier à distance, non ? Pour papa, heu... Il ne va peut-être rien dire...

… Il croyait vraiment ce qu’il venait de dire ? Carlisle n’allait jamais laisser passer cette histoire, il allait la leur rabâcher durant des mois. Et le pire de tout était, qu’entre son beau-père et son mari, Bella serait plus couvée que jamais… Ou peut-être pouvaient-ils le cacher quelques jours ?

Bella – Tu crois sérieusement à ce que tu dis, là ? Pour les études, d’accord, mais Carlisle… On est fichus. Sauf si on essaie de le cacher quelques jours le temps de heu… l’annoncer plus doucement ?

Edward – Tout à fait d'accord là-dessus ! De toute façon, ils sont occupés, avec Alec, mais faut rester naturels.

Bella hocha la tête, un sourire peu convaincant aux lèvres comme elle se sentait faible pour l’instant. Ils venaient de s’absenter pendant une dizaine de minutes, les autres croiraient sans problème que c’était une indigestion, qu’elle avait vomi pendant un moment et qu’Edward était resté à côté d’elle pour la soutenir tant il était inquiet.

Bella – Je le pourrai. De toute façon, tu es censé être inquiet, ça fait facilement dix minutes qu’on parle… Si j’ai passé mon temps à vomir, ce serait normal. Et là, on n’a pas besoin de faire semblant… Je dois avoir une tête à faire peur, et tu es inquiet. Donc on ne va pas devoir mentir, on ne sera juste pas « bien » pour d’autres raisons.

Bella se releva, aidée d’Edward, tremblant encore légèrement. Il fallait qu’elle mange mais n’avait pas vraiment envie de réitérer l’expérience, surtout si elle était censée être malade. Elle s’appuya sur son épaule et lui dit :

Bella – Bon, tâche de heu… Faire ton surprotecteur, d’accord ? Comme d’habitude, quoi, mais en deux fois pire comme je vais dire que je suis malade à cause d’un truc que j’ai mangé…

Sans comprendre ce qu’il se passait, Bella sentit les bras d’Edward se refermer sur elle alors qu’il souriait et se dirigeait, apparemment, vers leur chambre. Elle était encore dans les airs. Non mais eh ! Elle disait ça pour l’aideeer, pas pour qu’il la couve vraiment ! Il faudrait vraiment qu’il abandonne cette technique, c’était un coup bas et elle n’arrivait jamais à gagner à ce niveau.

Edward – Deux fois plus ? D'accord !

Bella – Mais eh ! Pas besoin, je vais très bien, j’ai juste un peu vomi ! riposta-t-elle en gigotant pour se dégager des bras d’Edward.

A sa grande surprise, il la laissa redescendre et s’agenouilla, embrassant son ventre. Elle l’entendit murmurer un « Bonjour bébé… » alors qu’elle fondait littéralement. Bon, heu, ce n’était pas le moment, pas maintenant, ils devaient retrouver les autres. Lui attrapant la main en souriant, Bella le serra dans ses bras et s’appuya à nouveau sur lui en se dirigeant vers la cuisine avec une tête de malade comme elle savait si bien les faire. Retrouvant les autres, Bella dit d’une voix faible :

Bella – Désolée, je… Je crois que je n’ai pas digéré quelque chose et… Ca va mieux, mais je vais m’abstenir de manger. Désolée, Emmett, c’est pas contre toi, hein ! Mais je viens de vomir et Edward m'aidait à me reprendre avant de revenir, donc heu… Je vais bien, Edward, fit-elle en tournant la tête pour jouer le jeu.
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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyMer 26 Nov 2014 - 11:36

Rosalie eut un doux sourire en regardant Emmett s'habiller en quatrième vitesse et courir hors de la chambre. Il avait tant attendu de pouvoir inviter la famille et recommencer une grande vie, tous ensemble, comme avant, au moins durant quelques jours. C'était pour cela qu'elle avait accepté si facilement de passer Noël avec tout le monde, alors, qu'au fond de son cœur, elle aurait beaucoup aimé avoir une fête intime, avec juste Emmett et Ashley, eux trois blottis tous ensemble, près du sapin, à rire, manger, se raconter des histoires, et profiter de cette vie retrouvée. Elle en avait très souvent rêvé, durant des années, lorsque Noël était là. C'était une fête qu'ils ne fêtaient plus, quand ils étaient tous "le clan Cullen". A quoi bon s'attarder sur ce genre de fête, lorsqu'on est damnés, figés, glacés, pour l'éternité ? Les années passaient, les fêtes aussi. Et secrètement, elle rêvait de passer une fois cette fête avec Emmett et leurs enfants, assis près de la cheminée, à leur raconter des histoires. Elle avait gardé ce désir impossible en elle, comme un souvenir qu'on lui aurait volé.

S'habillant, elle fit sa toilette rapidement, en se répétant que ce n'était pas grave, que fêter Noël avec la famille était bien aussi. Debout devant le grand miroir, elle posa une main sur son ventre en souriant. Elle n'était enceinte que depuis quelques jours, mais rayonnait déjà du plus pur bonheur au monde. Lorsqu'elle avait appris la nouvelle, elle en avait pleuré plus d'une heure dans la salle de bain, à moitié étouffée par ces larmes de joie, alors qu'Emmett la serrait contre lui, l'embrassant dans le cou. Elle avait pleuré, juste pleuré, jusqu'à n'avoir plus aucune larme dans le corps, pleuré sa joie, pleuré ces dernières années où ce bonheur lui avait été refusé, pleuré la fin des longues années d'attente et de désespoir, pleuré d'accéder enfin à ce rêve, pleuré, comme elle n'avait jamais dû le faire.

Reposant son peigne, elle mit les deux mains sur son ventre, tête baissée, souriante. Elle était plus que prête à être mère. Cet enfant, ce petit garçon, viendra dans le plus heureux des foyers. Elle l'accueillera dans le creux de ses bras avec tout l'amour dont elle disposera. Elle en avait tant rêvé. Elle avait tant voulu, depuis si longtemps, voir son ventre se gonfler doucement, mois après mois, par la grossesse. Elle avait tant désiré mettre un enfant au monde, le voir grandir, l'appeler maman. Tant regretté de ne pouvoir goûter à la joie de la maternité. Et aujourd'hui, c'était enfin possible. Cet enfant, qui allait arriver, cet enfant était le sien, il allait naître d'elle. Elle sourit de plus belle, murmurant un "bonjour" tout léger pour son bébé.

Emmett était déjà dans la cuisine lorsqu'elle arriva à son tour. Elle le regarda préparer le petit-déjeuner, prenant des assiettes et des couverts dans le buffet, après lui avoir pris un long baiser. Joyeux Noël, mon amour. Elle fit aussi la bise à Ashley, quand elle arriva, l'attrapant par la taille pour la serrer contre elle. La petite l'embrassa, puis regarda son ventre avec un drôle d'air.

Ashley – Maman, pourquoi t'as pas encore un gros ventre ? Il est mon petit frère ?

Rosalie éclata de rire et lui dit qu'il fallait attendre encore un peu avant que la grossesse ne soit visible, que c'était encore trop récent. Elle s'installa à table avec les autres, alors que son mari servait son plat avec bonne humeur.Après le petit-déjeuner, ils pourront sortir à la plage, tous ensemble, non ? Les enfants seront sûrement ravis de se baigner. Alec ne pourrait pas, mais profiter du soleil ne lui fera aucun mal, bien au contraire.

Emmett – Allez, bon appétit ! Et si on téléphonait à Jaz pour savoir ce qu'il devient, lui aussi ?

Bella – On pourrait, mais peut-être qu’Al…

Elle porta tout à coup une main à sa bouche, comme si elle alalit vomir, puis s'enfuit enc ourant. Rosalie lui jeta un regard bien noir alors qu'elle quittait la pièce. Elle trouvait toujours un moyen de se faire remarquer, celle-là ! Elle devait toujours tout ramener à elle, comme si le monde entier devait tourner autour d'elle, c'était on ne peut plus agaçant, de voir une personne aussi égocentrique. Rosalie retint un soupir agacé, tout en mangeant et discutant avec les autres. A un moment, alors qu'elle jouait avec Nessie, Ashley laissa tout à coup échapper son verre de jus d'orange qui se renversa sur elle et sur la nappe. La jeune mère secoua la tête, avec un petit sourire.

– Bravo, voilà pourquoi je te dis toujours de ne pas jouer à table !

Elle se leva pour aller chercher un autre haut, dans le buanderie. Tiens, elle devait aussi en profiter pour récupérer de la crème solaire, car il était hors de question de laisser les enfants jouer au soleil à la plage sans les protéger un minimum ! D'autant plus qu'Ashley rougissait toujours comme une écrevisse en à peine quelques minutes, c'était toujours impressionnant. Elle repassait dans le couloir lorsqu'elle entendit tout à coup Bella piailler, par la porte des toilettes restée entrouverte.

Bella – Tu veux dire que… Je suis… Je suis enceinte ? Mais comment… Enfin, depuis si peu de temps, et tu l’entends déjà ? Mais c’est… Mais c’est impossible ! Et on se protège… Je crois…

Rosalie plissa les yeux, puis poursuivit sa route. Elle n'en revenait pas d'entendre sa très chère belle-sœur si choquée en apprenant une telle nouvelle ! Pire que cela, elle semblait assez catastrophée. Jamais, donc, elle en pourra comprendre le bonheur de porter la vie... Comment pourrait-elle, si le simple fait d'apprendre qu'elle était enceinte la mettait dans cet état ?! Elle était encore si immature, si peu prête à être mère qu cela donnait des frissons à Rosalie. Dieu merci, Edward, lui, était beaucoup plus mature et responsable. Lui au moins saura s'occuper d'un bébé, surtout si sa mère stressait à ce point. Revenant dans la cuisine, elle fit changer Ashley, puis lui répéta de faire plus attention, qu'elle aura tout le reste de la journée pour jouer. Après le petit-déjeuner, elle remit du café à se faire, pour plus tard. Bella et Edward revinrent au même moment, alors qu'Ashley l'aidait à débarrasser la table.

Bella – Désolée, je… Je crois que je n’ai pas digéré quelque chose et… Ça va mieux, mais je vais m’abstenir de manger. Désolée, Emmett, c’est pas contre toi, hein ! Mais je viens de vomir et Edward m'aidait à me reprendre avant de revenir, donc heu… Je vais bien, Edward.

Rosalie leva les yeux au ciel avec un long soupir. Mauvaise actrice, en plus d'être une sœur indigne et une inconsciente. Elle termina ses tâches ménagères, alors qu'Emmett préparait le pique-nique. Après avoir mit les assiettes dans le lave-vaisselle, elle intercepta sa belle-sœur, dans la cuisine, pendant que le reste de la famille s'activait dans le salon.

– Tu espères le cacher longtemps à Carlisle ? soupira-t-elle. Il est médecin, au cas où tu l'aurais oublié, et il t'a déjà vu comme ça, lorsque tu attendais Nessie. Il doit déjà se douter de quelque chose, personne ne va vomir dix minutes pour une malheureuse bouchée d'un repas que l'on n'a pas aimé !

Elle soupira d'un air désespéré, tout en lui jetant un regard où se mêlait dégoût, mépris, et pitié. Voilà tout ce que lui inspirait cette fille, et ce n'était pas prêt de s'arranger.

– Quand je pense que ta première réaction a été de t'inquiéter... Essaye de grandir si tu veux être une bonne mère.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyMar 2 Déc 2014 - 23:26

Bella réfléchit le reste du repas, faisant attention à ne manger que de petites bouchées pour ne pas vexer les hôtes de la maison, au bout d’un long moment. Elle se sentait toujours nauséeuse mais savait, à présent, pourquoi elle se sentait aussi mal… Et comment faire ? Leur mensonge n’allait pas tenir longtemps, ils devaient absolument trouver une solution. Naturellement, ils n’allaient pas mentir à Carlisle durant des mois, elle n’en serait personnellement pas capable et Bella était convaincue qu’Edward ne l’était pas davantage. Ici, ils n’avaient rien dit seulement pour se donner du temps, et rien de plus. Du temps pour réfléchir à ce qu’ils allaient faire, comment ils allaient s’organiser, assumer l’enfant sans délaisser leurs études… Ils étaient encore des lycéens, enfin !

Totalement paniquée, Bella conservait une boule à l’estomac quasi-permanente qui lui rappelait que, oui, elle était enceinte, non, ce n’était pas prévu, oui, elle comptait le garder, mais non, ils n’avaient pas la moindre idée de tout ce que cela engendrerait… Pire encore, ils étaient toujours au lycée, chez Carlisle et Esmée. Carlisle qui lui avait dit, deux ans auparavant, de se protéger avec Edward n’allait sûrement pas la louper… Ni elle, ni lui d’ailleurs. Sachant qu’ils avaient eu Renesmée de la même manière… Encore que là, ils avaient une excuse puisqu’ils ignoraient qu’Edward pouvait concevoir. Ici, en revanche…

Bella se leva de table en même temps que les autres, une fois le repas terminé. Tout le monde s’activait et aidait à sa manière, vu leur nombre, pour que Rosalie et Emmett ne soient pas les seuls à travailler. En fin de compte, ce rythme n’avait pas été perdu malgré le fait qu’ils n’habitent plus tous ensemble. Dès qu’ils se retrouvaient, les anciennes habitudes revenaient comme si rien n’avait changé – excepté leur nature humaine et les déménagements. Bella rapportait le dernier plat à la cuisine lorsqu’elle fut interceptée par Rosalie. Heum. Oups. Bon, autant l’affronter tout de suite, elle n’avait pas dû trop aimer qu’elle critique le repas d’Emmett et la jeune femme s’y était attendue. Alors, plus vite le savon sera passé, plus vite ce sera fait.

Rosalie – Tu espères le cacher longtemps à Carlisle ? soupira-t-elle. Il est médecin, au cas où tu l'aurais oublié, et il t'a déjà vu comme ça, lorsque tu attendais Nessie. Il doit déjà se douter de quelque chose, personne ne va vomir dix minutes pour une malheureuse bouchée d'un repas que l'on n'a pas aimé !

Elle… Mais comment elle… Mais enfin, Bella et Edward avaient fait attention ! Leur mensonge était tout à fait crédible, en plus de ça, elle n’avait pas mangé et s’était comportée de la même manière que si elle avait eu une véritable indigestion ! Alors quoi ? Où s’étaient-ils trompés ? Qu’avaient-ils mal fait ? A moins que… Mais non. Il n’y avait qu’une chance sur dix pour qu’elle les ait entendus lorsqu’ils parlaient dans les toilettes. Et puis, tout le monde était à table. Alors, comment savait-elle ? Elle avait une espèce de détecteur de femme enceinte ? A force de l’avoir espéré durant des années, elle les repérait des kilomètres à la ronde ? Mais non, arrête de dire des bêtises, c’est n’importe quoi.

Cependant, Bella devait bien avouer que sa belle-sœur avait raison. Elle ne pouvait pas le cacher longtemps, ils avaient gagné quelques heures et il leur suffirait d’éviter de se retrouver en tête à tête avec Carlisle avant d’avoir pu en parler plus longuement. Le petit bémol était que, si son beau-père se mettait en tête de les coincer ou de mettre les choses au clair ou quoi que ce soit du genre, ils étaient foutus… Rosalie elle-même avait tout compris et avait réussi à coincer Bella en dix secondes ! Personne n’était dans le coin, encore heureux, mais si elle n’arrivait même pas à échapper à sa belle-sœur, alors son beau-père…

Avec ça, à table, il y avait plein d’explications possibles qui justifiaient une absence de dix minutes… D’accord, peut-être les autres comprendraient-ils que ce n’était pas qu’une indigestion, qu’il y avait eu un autre problème au passage, mais Edward et elle auraient le temps de se retourner avant de devoir annoncer que Bella était enceinte. Donc, d’ici-là, ils devaient juste faire attention et… Heu… Réfléchir, trouver une solution très vite ? Oui, c’était possible. Tout à fait possible. Dans un premier temps, il lui fallait affronter Rosalie qui n’avait, visiblement, pas apprécié que sa belle-sœur se serve de la mixture d’Emmett pour justifier son absence. Mais eh, désolée, mais la mixture de son cher mari était douteuse ! Oui, cela partait d’une bonne intention, mais quand même. Rosalie soupira d’un air désespéré, son regard reflétant clairement ce qu’elle pensait. D’un coup, Bella se sentait nettement moins à l’aise et aurait bien voulu trouver un trou dans lequel s’enfoncer… Un petit, tout petit, aurait fait l’affaire.

Rosalie – Quand je pense que ta première réaction a été de t'inquiéter... Essaye de grandir si tu veux être une bonne mère.

Bella – Je ne suis pas comme toi, lâcha-t-elle dans un soupir en baissant la tête.

Ces mots étaient sortis automatiquement, presque involontairement, mais ils étaient on ne peut plus vrais. Bella ne regrettait pas d’être tombée enceinte, elle était heureuse et n’avait pas peur comme elle avait eu peur avec Renesmée. Mais c’était différent. Complètement différent. Avec leur fille, ils étaient vampires, capables de s’en occuper sans ressentir la fatigue, ils n’avaient pas besoin d’assurer directement leurs arrières vu qu’ils vivaient tous ensemble. Mais ici, ils allaient voler de leurs propres ailes et ils étaient toujours au lycée. Et une adolescente enceinte au lycée… Redressant la tête pour regarder sa belle-sœur, Bella reprit :

Bella – Je ne suis pas… triste, je ne regrette pas ce qui arrive, mais le fait est que nous sommes encore au lycée, Edward et moi, Rosalie. Toi, tu… Enfin, vous êtes déjà lancés ! Vous vivez chez vous, vous gagnez votre vie, vous êtes indépendants… Comment veux-tu que je ne m’inquiète pas ? Je suis toujours au lycée, je n’ai pas terminé mes études et nous n’avons jamais réfléchi à cette…

Avouer ça était horrible. Maintenant qu’elle le réalisait, Rosalie était nettement plus avancée qu’eux dans sa vie. Emmett aussi. Ils avaient des projets, en avaient toujours eu sûrement, et rien n’avait ralenti leur vie, comme si leur nature vampirique n’avait fait que mettre une pause à tout cela. Eux avaient continué à penser, espérer, ils avaient toujours su quoi faire, ce qu’ils auraient voulu devenir, où ils auraient vécu… Au contraire d’Edward et elle qui étaient plus qu’heureux d’avoir Renesmée, leur « miracle » au sens propre comme au figuré. Ils étaient restés en dehors du temps, arrêtés, sans se préoccuper de l’avenir.

Bella – Je n’ai jamais regretté mon humanité, reprit-elle. C’est stupide pour toi, je sais, mais je l’avais choisie, cette vie. Je ne me suis jamais imaginée adulte au bras d’Edward, j’ai abandonné cette idée lorsque je lui ai dit oui… J’étais contente, heureuse d’avoir Renesmée et j’étais consciente de la chance que j’avais, je ne pouvais espérer mieux. Alors non, je n’ai jamais réfléchi à un « après », et maintenant…

Bella poussa un soupir et posa une main sur son ventre. Elle était heureuse, oui. Mais elle voulait le mieux pour leur futur enfant, elle avait simplement peur à l’idée que tout aille trop vite. Ils n’étaient humains que depuis un mois ! Porter un enfant durant neuf mois, devoir accoucher, tout ça… C’était différent. Complètement différent. Laissant retomber sa main, Bella rajouta :

Bella – On ne compte pas le lui cacher éternellement. Je sais qu’il est médecin, qu’il le verra, mais on veut avoir quelque chose de solide, réfléchir un peu, avoir un plan pour pouvoir tout assumer. En gros, juste gagner quelques heures le temps de réfléchir… On ne pouvait pas faire tout ça dans des toilettes, vous risquiez de trouver ça louche, surtout avec le choc. S’il te plaît, ne lui dis rien… Je te promets qu’on le lui dira, on ne pourra pas le lui cacher, c’est impossible. Mais on doit réfléchir, penser à tout… Et c’était pas en dix minutes qu’on allait y arriver, il fallait digérer la nouvelle.
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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyJeu 4 Déc 2014 - 11:48

Bella – Je ne suis pas comme toi, lâcha-t-elle dans un soupir en baissant la tête.

Ah ça, encore heureux ! Rosalie n'avait pas envie d'être une gamine immature et irréfléchie, incapable de prendre la moindre décision, se contentant de s'accrocher aux pas des autres sans choisir sa propre route, ni être incapable de réaliser certaines choses ! En plus d'être une sale gosse gâtée incroyablement égoïste, qui ne se souciait que de son petit confort personnel en piétinant ce que pouvaient ressentir ceux qui se trouvaient autour d'elle ! Cette fille était profondément immature et insouciante. Elle avait dix-huit ans, et semblait n'en avoir que quatorze ou quinze ! Et si on voulait s'amuser à comparer, Rose affirmait que même les jumeaux étaient bien plus matures qu'elle. Bella, elle, ne savait rien faire sans déprimer au passage, ou sans se croire au centre du monde. Un tel égocentrisme faisait vomir Rosalie, en même temps de la faire frémir pour le bébé. Il allait obtenir une mère qui se sentira obligée de tout ramener à elle en permanence. Vraiment, quelle joie !

Bella – Je ne suis pas… triste, je ne regrette pas ce qui arrive, mais le fait est que nous sommes encore au lycée, Edward et moi, Rosalie. Toi, tu… Enfin, vous êtes déjà lancés ! Vous vivez chez vous, vous gagnez votre vie, vous êtes indépendants… Comment veux-tu que je ne m’inquiète pas ? Je suis toujours au lycée, je n’ai pas terminé mes études et nous n’avons jamais réfléchi à cette…

Mais c'était bien ça qu'elle lui reprochait ! D'être incapable de réfléchir ! Humaine ou vampire, elle n'avait jamais eu aucun projet ! Elle s'était toujours contentée de tout reporter, comme si ça n'avait aucune importance, tout à fait satisfaite de passer ses journées à ne rien faire en se contentant de se plaindre de ses petits malheurs quotidiens, du genre "Oh, zut, je ne sais pas quoi faire ce matin". C'était lamentable, pathétique, et tout ce qui s'ensuit ! C'était... Elle ne trouvait même pas de mot pour le qualifier, tant elle trouvait hallucinant de ne même pas imaginer, juste imaginer, ce qu'aurait pu être sa vie ! Et surtout, elle n'avait jamais rien fait pour s'améliorer ! Rose, elle, avait fait du forcing pour qu'on la laisse travailler, sans considérer qu'elle semblait "trop jeune", et s'était lancée. Elle avait des projets, un avenir ! Pas comme certaines qui se contentaient de paniquer bêtement en attendant qu'on leur apporte une solution sur un plateau d'argent.

Bella – Je n’ai jamais regretté mon humanité, reprit-elle. C’est stupide pour toi, je sais, mais je l’avais choisie, cette vie. Je ne me suis jamais imaginée adulte au bras d’Edward, j’ai abandonné cette idée lorsque je lui ai dit oui… J’étais contente, heureuse d’avoir Renesmée et j’étais consciente de la chance que j’avais, je ne pouvais espérer mieux. Alors non, je n’ai jamais réfléchi à un « après », et maintenant…

Et maintenant, après un mois d'humanité, elle réalisait qu'elle était profondément immature et inconsciente ? Bravo, on avançait ! Peut-être allait-elle enfin réaliser qu'il était plus que temps de se soucier un minimum de son avenir ?! Carlisle ne sera pas toujours derrière elle ! Il fallait qu'elle se prenne en charge toute seule, qu'elle se bouge enfin le cul, une bonne fois pour toute ! Était-ce vraiment trop lui demander ? Elle allait sans doute faire une crise de panique si on lui demandait de réfléchir un peu ? Ou juste se mettre à chialer car la pauvre chérie n'aime qu'on la brusque ?

Bella – On ne compte pas le lui cacher éternellement. Je sais qu’il est médecin, qu’il le verra, mais on veut avoir quelque chose de solide, réfléchir un peu, avoir un plan pour pouvoir tout assumer. En gros, juste gagner quelques heures le temps de réfléchir… On ne pouvait pas faire tout ça dans des toilettes, vous risquiez de trouver ça louche, surtout avec le choc. S’il te plaît, ne lui dis rien… Je te promets qu’on le lui dira, on ne pourra pas le lui cacher, c’est impossible. Mais on doit réfléchir, penser à tout… Et c’était pas en dix minutes qu’on allait y arriver, il fallait digérer la nouvelle.

Le choc... Digérer la nouvelle... La main de Rosalie vola à une vitesse qu'elle n'aura jamais cru possible mais s'arrêta une seconde avant de s'écraser violemment sur la joue de Bella. Crispée comme jamais, Rosalie reprit très lentement son souffle, sa main bien ouverte se refermant en un poing serrée, prête à frapper, et elle eut le plus grand mal à descendre le bras, si tendue qu'il aurait suffit qu'on l'effleure un tantinet pour que ce poing aille s'écraser sur le nez de sa très chère belle-sœur, avec une rage incroyable.

– Alors... grinça-t-elle d'une voix glaciale et écœurée. Tout ce qui te fais peur, c'est Carlisle et sa réaction... Mais l'avenir de ton bébé, son bien-être, ça, non, tu n'en as rien foutre ? Ce n'est pas important tant qu'il n'est pas né, je suppose ? "Il fallait digérer la nouvelle"... Tu en parles comme si c'était une maladie ! Tu ne réalises même pas que tu parles d'un enfant ! C'est sûrement pathologique, d'être égocentrique à ce point ! L'immaturité porté à un tel niveau, c'est vraiment de l'art !

Elle la couva d'un regard bien noir d'orage, les dents serrés, sans même se soucier du rapide passage d'Emmett derrière elle pour aller chercher des affaires dans la cuisine, en sifflotant.

– Tout ce que tu sors comme connerie, ça laisse voir que tu seras incapable d'assumer d'être enceinte au lycée. Incapable de travailler pour son avenir. Incapable de t'en occuper... Comment vas-tu survivre, si tu n'as plus le temps de pleurnicher sur toi-même pour t'occuper de ton enfant ? Tu vas laisser Edward tout faire ?

Elle se tut lorsque son mari repassa à nouveau en chantonnant, des sacs plein les bras, en appelant Ashley et Nessie pour qu'elles viennent l'aider à préparer les sandwichs pour ce midi. Rosalie croisa les bras, essayant de retrouver son calme et s abonne humeur. Se concentrer sur son fils l'aida beaucoup, et elle parvint à se détendre.

– Et je suppose que tu n'as pas non plus d'habits adaptés ni de ceinture de grossesse ? Ça commence bien...

Elle lui attrapa le poignet et la tira avec elle, sans lui laisser le temps de protester ou de se dégager, et l'emmena dans sa propre chambre. S'arrêtant devant l'armoire, elle prit deux boîtes et en colla une dans les bras de Bella.

– On porte ça pour soulager le dos, lorsque le poids du ventre tire trop à l'avant. Par-dessus les vêtements. maintenant, il te reste neuf mois pour devenir mature.
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MessageSujet: Re: Joyeux Noël, faites la fête !   Joyeux Noël, faites la fête ! EmptyDim 7 Déc 2014 - 23:18

Bella ferma les yeux immédiatement, voyant la main de Rosalie voler vers elle. Elle s’attendit à un impact, à sentir du sang couler dans sa bouche ou à ne plus pouvoir parler ou… N’importe quoi, cherchant ce qu’elle avait pu dire comme connerie. Elle ne comprenait pas où était la connerie mais comprenait qu’elle en avait prononcé une. En même temps, vu la réaction de sa belle-sœur… Cependant, curieusement, elle ne sentit rien. Absolument rien. Rouvrant les yeux, se décrispant légèrement, Bella vit la main de Rose ouverte à deux centimètres à peine de son visage. Elle ne bougea plus d’un millimètre, retenant son souffle juste au cas où alors que sa belle-sœur refermait sa main en un poing serré… et abaissa sa main. Ouf. Enfin… peut-être.

Rosalie – Alors... grinça-t-elle d'une voix glaciale et écœurée. Tout ce qui te fait peur, c'est Carlisle et sa réaction... Mais l'avenir de ton bébé, son bien-être, ça, non, tu n'en as rien foutre ? Ce n'est pas important tant qu'il n'est pas né, je suppose ? "Il fallait digérer la nouvelle"... Tu en parles comme si c'était une maladie ! Tu ne réalises même pas que tu parles d'un enfant ! C'est sûrement pathologique, d'être égocentrique à ce point ! L'immaturité porté à un tel niveau, c'est vraiment de l'art !

Heu… Vu comme ça… Mais c’était normal ! D’accord, ce n’était peut-être pas une réaction de future maman, d’accord, ils auraient dû penser à cela. Mais c’était lié, indirectement, non ? S’ils avaient peur de leur avenir, de la réaction de Carlisle, c’était justement parce qu’ils n’étaient pas prêts. Parce qu’ils étaient terrorisés par tout cela et qu’ils ne savaient pas comment s’occuper d’un bébé. Alors, s’ils avaient peur de la naissance, la grossesse, et tout ça, c’est bien une preuve qu’ils se souciaient de l’avenir du bébé, non ? Bella ne répondit rien, effrayée par sa belle-sœur, priant même pour qu’Emmett reste un peu plus longtemps dans la cuisine pour empêcher sa femme de hurler. Mais non, il sifflotait comme s’il n’avait rien remarqué, comme si Bella et Rosalie discutaient normalement…

Rosalie – Tout ce que tu sors comme connerie, ça laisse voir que tu seras incapable d'assumer d'être enceinte au lycée. Incapable de travailler pour son avenir. Incapable de t'en occuper... Comment vas-tu survivre, si tu n'as plus le temps de pleurnicher sur toi-même pour t'occuper de ton enfant ? Tu vas laisser Edward tout faire ?

Bella sentit ses joues s’empourprer, se ratatinant sur elle-même sans rien répondre, préférant être dans un tout autre endroit que celui-ci. D’accord, elle avait encore dit une connerie alors qu’elle voulait arranger les choses. Message compris, elle se taisait, cela valait mieux. A croire qu’elle avait un neurone spécial connerie qui s’enclenchait dès que Bella parlait avec Rosalie… Mais elle n’y pouvait rien ! Tout était logique, non ?

Elle ne s’inquiétait pas de son propre bien, elle ne s’était juste jamais interrogée sur l’éducation d’un enfant, sur la grossesse, sur la manière de devenir une bonne mère… Pour Rosalie, toutes ces choses coulaient de source, elle avait espéré et attendu ce moment toute sa vie. Mais pour Bella, ce n’était pas dans ses projets, pas dans l’immédiat en tout cas. Elle devait finir ses études, trouver du boulot, une maison, et ensuite avoir un enfant. Alors, veuillez l’excuser, mais non, elle n’avait pas pensé à tout ça.

Emmett passa de nouveau dans la cuisine, chantonnant, avec des sacs en appelant Ashley et Renesmée pour qu’elles l’aident à faire les sandwiches. Si Bella ne s’était pas retrouvée en face d’une Rosalie furieuse, bien qu’elle tente manifestement de retrouver son calme, elle se serait déjà précipitée vers son beau-frère pour l’aider avec un immeeeeense plaisir. Mais ici, non, pas bouger, surtout pas. Elle avait presque peur de faire un geste qui pourrait être mal interprété, ou de dire quelque chose qui serait, en réalité, une véritable idiotie.

Rosalie – Et je suppose que tu n'as pas non plus d'habits adaptés ni de ceinture de grossesse ? Ça commence bien...

Sans qu’elle n’ait le temps de protester, Rosalie lui attrapa le poignet en quittant la cuisine. Mais eh ! Elle n’avait rien dit, là ! Heeeelp ! Quelqu’un ? Personne ? Pitié, elle jurait qu’elle n’avait absolument rien dit, elle n’avait même pas bougé ! Ou peut-être Bella avait-elle regardé quelque chose de travers sans s’en rendre compte ? C’était possible… Après tout, elle disait bien des bêtises avant de le réaliser, alors lancer un regard qui peut être mal pris était une éventualité. Mais elle ne l’avait pas fait exprès ! Elle aussi, elle allait lui faire des crises parce qu’elle n’était pas habillée correctement ? Mais enfin, qu’on la laisse tranquille ! Qu’est-ce que ça pouvait leur faire ? D’abord Alice, maintenant Rosalie… Stop, là !

Seulement, la peur de Bella se révéla injustifiée. Elles étaient dans la chambre de Rosalie qui venait d’ouvrir son armoire avant de coller une boîte dans les bras de la jeune mère. Heu ? Oui, d’accord, merci ? Ayant peur de vexer sa belle-sœur, elle ne répondit rien, lançant un regard perdu à la boîte sans savoir que faire. C’était pour elle, ou… ? Que devait-elle en faire, exactement ? Une tâche ménagère ? Paaas de souci ! Tout ce que Rosalie voulait, si ça lui permettait de se calmer…

Rosalie – On porte ça pour soulager le dos, lorsque le poids du ventre tire trop à l'avant. Par-dessus les vêtements. Maintenant, il te reste neuf mois pour devenir mature.

Bella rougit en entendant la dernière phrase mais n’esquissa pas le moindre geste, plus mal à l’aise avec le fait de se retrouver toute seule avec Rosalie que si elle avait été en face de Carlisle après une bourde monumentale. Qu’était-elle censée répondre à ça ? « Merci » ? Elle savait que Rose ne faisait pas ça pour elle, qu’elle s’inquiétait simplement pour le bébé et qu’elle était toujours furieuse. Donc heu… Que devait-elle faire ?

Bella – Heu… Je… Merci. Je heu… Je vais te laisser tranquille.

Rosalie – C’est ça. Et je te préviens. Blesse ou maltraite ton bébé un jour, et tu es morte...

Bella – Je ne lui ferai jamais de mal, tu peux être tranquille là-dessus.

Rosalie – Je l'espère... J'espère que tu vas grandir. On accouchera en même temps.

Ah, elle était… enceinte ? Oh. Bon, vu comme ça, la réaction qu’elle avait eue était un tout petit peu plus compréhensible. Si Rose était enceinte et que Bella avait parlé de cette manière d’un bébé avec Edward… Elle reporta un moment son regard sur le ventre de sa belle-sœur et lui répondit :

Bella – Félicitations.

Sur ces mots, après un moment de flottement, Bella sortit de la chambre avec la boîte dans ses bras. Vérifiant que personne n’était dans les parages, elle fila vers la chambre qu’elle partageait avec Edward pour la glisser sous le lit. Maintenant, réfléchir à ce qu’ils allaient faire…
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