Nouvel Horizon
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 En avant la varicelle

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MessageSujet: En avant la varicelle   En avant la varicelle EmptyMer 17 Déc 2014 - 23:41

Le soleil se levait, Gabriel le voyait, mais il s'agissait bien là du dernier de ses soucis. Il essayait d'atteindre sa peau, mais ses parents lui avait mis un pyjama avec des moufles au bout des manches, ses mains ne sortaient pas, et il n'arrivait pas à attendre sa joue. Il la frottait avec le doux tissu du pyjama, frustré, gigotant dans tous les sens pour essayer de gratter, partout, mais il n'y arrivait pas. Il lâcha un gémissement en se retournant sur le côté, tapant dans les barreaux de son berceau pour essayer de calmer les grattements. Il se débattait sous le drap depuis déjà longtemps, plus agité que jamais, prêt à pleurer. Ça grattait ! Il essaya encore d'atteindre son visage, de plus en plus frustré, lâchant quelques larmes. Gratte ! Il finit par renoncer à atteindre ses joues, essayant de frotter ses jambes pour se débarrasser de l'envie de gratter. Au-dessus de lui, le mobile tournait sans qu'il y prête attention. Il se mit à pousser de petits cris en voulant enlever le pyjama.

La porte de la chambre s'ouvrit, et il ouvrit la bouche pour crier quand maman entra. Il tendit les bras vers elle, pour qu'elle lui enlève le pyjama. Il gémit lorsqu'elle le souleva et l'allongea sur la table à langer. Elle lui enleva enfin le pyjama, et il fit de petits bruits en examinant son corps. Il avait plein de petites tâches rouges. Il voulut les toucher mais maman voulait pas. Maiiis ! Il lui fit une moue suppliante pour qu'elle le laisse, mais elle lui mit des machins sur les mains pour cacher ses doigts. Il les examina avec curiosité pendant que maman appelait quelqu'un. Et découvrit très vite l'utilité quand il ne put pas non plus se gratter, même sans pyjama. Il hurla aussitôt en pleurant, frustré. Il voulait gratter là où ça faisait mal ! Pourquoi maman elle voulait pas ? Maman revint, se penchant.

- Ne gratte pas, maman est là, ne touche pas.

Pourquoi gratte pas ? Il essaya, même quand maman le rhabilla, et s'agita dans ses bras tout le temps où elle lui fit sa toilette, très gêné, essayant de toucher les boutons rouges. C'était quoi ? Pourquoi c'était là ? Ça allait rester pour toujours ? Maman lui donna son biberon après et il refusa d'abord de boire, repoussant le biberon, il voulait juste se gratter. Il ferma la bouche, pas du tout d'accord, mais maman lui mit quand même la tétine dans la bouche, en le portant dans ses bras. Il pleura tout du long, recrachant la tétine trois fois de suite, pas du tout disposé à coopérer. Mais maman insista, remettant le biberon à chaque fois. Il pleura encore plus fort, essayant de repousser le biberon avec ses petites mains. Il finit par recracher la moitié du lait sur la chemise de mère, les yeux fermés. Pas faim ! Il rouvrit les yeux, pas content du tout.

- Tu DOIS boire, c'est pour ton bien ! Sinon tu auras faim dans deux heures et on doit aller chez un monsieur qui va te soigner.

Soigner ? Papi ? C'était papi qui soignait les gens, c'était papa qui le disait ! Il finit le reste du biberon, puis maman l'emmena dans la voiture. Il grignota ses moufles pendant tout le trajet, puis recommença à gigoter en arrivant dans une salle qui sentait pas bon. Et le monsieur qui vint, c'était pas papi ! Gabriel le regarda avec de gros yeux, puis parvint à atteindre la barbe du monsieur et tira dessus. Bizarrement, maman devint toute rouge, et il la regarda, étonné.

- Gabriel ! Pas bien ! On ne tire pas sur la barbe des gens !

Pourquoi pas bien ? Pourquoi elle disait pordon ou... pedan... pardin ...? Il essaya de récupérer les poils bizarres sur le visage du monsieur mais il s'était éloigné et maman le ramena vers elle. Maiiis ! Boudant, il joua alors le pendentif que portait maman autour du cou, pendant qu'elle parlait. Mais dès que le monsieur le prit dans ses bras, il voulut reprendre les poils noirs tous bizarres. Le monsieur le posa sur un siège tout long et regarda sa peau. Gabriel tourna la tête vers lui, les yeux écarquillés.

- Agah ?

Il ne réussit pas à reprendre les poils, mais le monsieur le rendit à maman. Il se blottit contre elle, essayant de gratter ses boutons.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: En avant la varicelle   En avant la varicelle EmptyLun 29 Déc 2014 - 19:33

Bella embrassa Edward sur la joue avant de se lever, annonçant qu’elle entendait Gabriel gigoter et pousser de petits cris étranges dans sa chambre, à l’aide du baby-phone. Lui pouvait dormir, c’était à son tour et elle n’arrivait pas à dormir, de toute manière. Se frottant les yeux et glissant ses pieds dans ses pantoufles, la jeune mère enfila son peignoir d’un geste mécanique et ouvrit la porte de la chambre de son fils. Au moment où elle entra, Gabriel tendit les bras vers elle et semblait être sur le point de hurler. Là, du calme, maman est là. Qu’avait-il ? Son petit bout… Le prenant dans ses bras alors qu’il gémissait, Bella grimaça en se disant qu’elle lui avait fait mal, qu’il avait dû se blesser, ou quelque chose dans ce genre. Mais non, rien d’apparent. Il ne saignait pas, n’avait pas de bleus… Et pourtant, il continuait de s’agiter.

L’examinant, lui prenant une main pour essayer de voir ce qu’il avait, Bella constata une légère tache rouge sur son bras. Et une autre. Heum. Si c’était bien ce à quoi elle pensait… Cette tache rouge lui disait quelque chose, mais seulement de manière vague et lointaine. Allongeant Gabriel sur la table à langer, la jeune mère lui retira son pyjama… pour tomber sur plein de petites taches rouges sur l’ensemble de son corps. Varicelle. Gabriel faisait des petits bruits en observant son corps, lui aussi, et voulut se gratter mais Bella l’en empêcha grâce à des moufles. Alors là, pas touche ! S’il grattait, ça allait être pire. Evidemment, il n’était pas d’accord et lui fit une moue qui en disait long et suffisait à la faire craquer, en général. Mais non, pas cette fois ! Lorsqu’il s’agissait de la santé de ses enfants, pas question de céder à leurs caprices.

Mais que devait-elle faire, au juste ? En temps normal, Bella aurait demandé conseils à Carlisle en qui elle avait confiance pour tout ce qui concernait les soins médicaux. Mais ici, il était parti, levé très tôt pour travailler comme presque tous les jours. Ne voulant pas laisser son fils sans soin et préférant faire appel à quelqu’un d’autre pour une fois, Bella attrapa son téléphone en gardant un œil sur Gabriel et composa le seul numéro de médecin qu’elle connaissait en dehors de Carlisle. Gentil, un peu vieux, mais très bon. Par chance, il décrocha tout de suite et elle put lui expliquer ce qui se passait avant d’avoir un rendez-vous fin de matinée. Parfait, cela lui laisserait le temps de faire manger Gabriel avant d’y aller. Elle se rapprocha de lui et se pencha pour le prendre dans ses bras. Eh, non non, pas toucher et pas gratter !

Bella – Ne gratte pas, maman est là, ne touche pas.

Pour éviter qu’il ne tombe malade, Bella le rhabilla avant de lui faire sa toilette, éprouvant bon nombre de difficultés étant donné qu’il s’agitait pour gratter. Mais stoooop ! D’accord, ça grattait, mais ce n’était pas une raison pour se débattre ainsi, enfin ! A moitié trempée, elle réussit néanmoins à finir la toilette de son fils, résistant à l’envie d’appeler Edward à l’aide. Pas question qu’elle cède, elle pouvait y arriver. Mission habillage et toilettage : réussie ! Cela lui prit une bonne demi-heure, si pas plus, mais elle avait au moins réussi. Le pire était derrière.

… Ou pas. Donner le biberon se révéla aussi difficile que faire la toilette de Gabriel car monsieur n’avait pas faim, apparemment, et régurgita le lait que Bella lui avait donné trois fois de suite. Et hop, tout sur son chemisier, déjà trempé une première fois… Il voulait jouer au plus fort ? Très bien, ils allaient jouer, et ce serait elle qui allait gagner. Insistant une nouvelle fois, la jeune mère porta le biberon à la bouche de son fils en lui lançant un regard décidé et dit, d’un ton sans réplique :

Bella – Tu DOIS boire, c'est pour ton bien ! Sinon tu auras faim dans deux heures et on doit aller chez un monsieur qui va te soigner.

Et… Miraaaaaacle ! Il vida le contenu de l’entièreté de son biberon sans râler, sans en verser une seule goutte sur le chemisier de Bella et sans pleurer ou gigoter pour se gratter. Parfait ! Avec tout ça, il était plus que temps de partir. Enfilant vite fait un autre chemisier, elle s’occupa de Gabriel en l’habillant chaudement sans oublier les moufles – très important ! – et l’installa dans la voiture, tête vers le pare-brise dans le petit siège enfant. Après s’être assurée d’avoir bien laissé un mot à Edward pour lui dire où elle allait, Bella démarra : direction le médecin.

Une fois dans la salle d’attente, la jeune mère berça longtemps son fils dans ses bras, l’embrassant sur le front et lui murmurant des paroles apaisantes pour éviter qu’il ne pleure ici. Par chance, ils n’eurent pas à attendre longtemps car le docteur Dale arriva dans la pièce en l’appelant par son prénom et nom de famille. Heureusement, Gabriel se remettait à gigoter… Pas d’inquiétude, petit bout, c’était presque fini, dans quelques minutes, maman va te donner de la pommade ou quelque chose qui apaisera les démangeaisons. Serrant la main du médecin pour le saluer, Bella le suivit avec Gabriel dans ses bras, son sac sur l’épaule gauche, ils grimpèrent un étage avant d’arriver dans son bureau. Le docteur Dale posa les quelques questions habituelles et se rapprocha pour examiner les taches rouges d’un peu plus près.

Bella – Il se gratte depuis ce matin, assez tôt, et j’ai vu toutes ces plaques rouges en le déshabillant. Mon beau-père est médecin mais il était absent et je voulais quelque chose pour l’apaiser, qu’il arrête de…

Le médecin venait de hurler en portant sa main à son menton, interrompant Bella qui réalisa ce qui s’était passé. Gabriel ! Il venait bien de tirer sur la barbe du docteur Dale, là ? Rougissant instantanément, éloignant le plus possible son fils de toute tentation, elle se répandit en excuses, marmonnant des « pardon » par centaine. On l’y reprendra, à aller voir un autre médecin… Elle ne pouvait pas simplement attendre ce soir, non ?!

Bella – Gabriel ! Pas bien ! On ne tire pas sur la barbe des gens !

Naturellement, il ne semblait pas comprendre un traitre-mot de ce que sa mère venait de lui dire, mais peu importe. Elle voulait simplement en finir vite, très vite, et ne plus jamais remettre les pieds ici tant elle était gênée. Première visite chez le médecin et premier accident de ce style… Bravo. Vraiment, bravo ! Et cela ne s’arrêta pas à là. Lorsqu’il voulut reprendre Gabriel pour l’examiner, ce dernier chercha à nouveau à arracher ses poils de barbe. Bon, bah heu, on va d’abord expliquer hein. Echangeant quelques mots rapidement, sa voix rendue légèrement rauque à cause du malaise, Bella tendit ensuite son fils au docteur qui le prit très, très prudemment.

Gabriel – Agah ?

Bella eut un sourire attendri malgré elle, veillant tout de même à ce que Gabriel ne fasse pas de geste pour attraper la barbe du médecin. Elle avait assez donné pour aujourd’hui, merci bien, une fois mais pas deux. Le médecin observa les taches rouges sans laisser sa barbe à portée des petites mains dangereuses et, après quelques instant, conclut bel et bien sur la varicelle en mettant Gabriel dans les bras de sa mère.

Docteur – Comme vous l’avez dit, vous devez l’empêcher de se gratter pour ne pas risquer l’infection. Pour calmer les démangeaisons, mettez cette pommade, dit-il en tendant une prescription qu’il venait « d’écrire », et ça devrait aller. Vous pouvez aussi utiliser les bains tièdes en faisant attention à ne pas gratter les plaques et de l’aspirine pour apaiser la fièvre en respectant bien la notice !

Bella – Merci beaucoup, répondit-elle en rangeant le papier dans son sac. Je suivrai tous vos conseils.

Bella paya la consultation en s’excusant une énième fois auprès du médecin pour le léger accident et sortit aussi vite que possible. Un peu d’air frais, juste un peu avant d’aller à la pharmacie pour acheter la pommade conseillée. Répétant les mêmes gestes une fois arrivée à la voiture, la jeune femme s’installa à sa place après avoir bien attaché Gabriel et le regarda un moment avant de dire d’un ton on ne peut plus sérieux :

Bella – Tu ne peux pas tirer sur la barbe des médecins, ou même des messieurs… ou des femmes. Ca fait mal, d’accord ? Comme si je tirais sur tes cheveux. Donc maintenant, tu restes près de maman, on va aller chercher quelque chose qui enlèvera l’envie de gratter.

Bella caressa la joue de Gabriel d’un air maternel et attendri puis l’embrassa sur le front avant de démarrer le moteur. Traversant quelques rues, lançant sans arrêt et inconsciemment des regards vers le bébé installé à côté d’elle, la jeune mère coupa le moteur en face de la pharmacie pour acheter de l’aspirine et la pommade au nom indéchiffrable écrit par le médecin. Oui, bah, désolée, mais cette rumeur d’écriture des médecins horrible à lire n’allait pas cesser avec le docteur Dale. La pharmacienne, pourtant, ne sembla pas plus perturbée que cela et parvint à lire cette écriture sans problème comme s’il s’était agi de la plus belle écriture du monde. Peut-être avait-elle un mode « décryptage écriture de médecin » intégré, après tout ? Possible.

Les achats réalisés, Bella grimpa dans la voiture avec Gabriel, réitérant les mêmes gestes que tout à l’heure. Le retour vers la villa fut bien plus rapide et direct que lorsqu’ils avaient dû partir ce matin et l’heure du déjeuner était presque passée. Oui, bah… Oups ? Elle devait bien soigner Gabriel ! Laisser son enfant avec des démangeaisons, avec cette envie de se gratter, et le voir gigoter dans tous les sens pour pouvoir se gratter et pousser ses petits cris tout mignons et… Non, elle ne pouvait pas.

Entrant dans la cuisine, des odeurs de nourriture flottant dans l’air, Bella annonça qu’elle était de retour en déposant Gabriel dans le siège pour bébé. Biberon, biberon… Ah, là ! Un peu d’eau, l’aspirine, et le tour est joué. Elle s’installa à table en même temps qu’Edward pour déjeuner, ayant repris leur enfant dans ses bras pour le faire boire l’aspirine diluée dans l’eau.

Bella – La varicelle. Le médecin m’a dit de lui donner de l’aspirine et de lui passer de la pommade sur le corps. Voilà, bois, ça va aller et tu auras moins chaud.

Après avoir mangé un bout et fait boire Gabriel, Bella le coucha sur la table à langer dans la chambre en attrapant la pommade donnée par le médecin. Bon… Heu… Elle devait mettre ça partout ? D’accord. Mais si elle lui retirait les moufles, il allait automatiquement se gratter. Sauf si…

Bella – Qui veut jouer avec les clefs de maman ? Tiens, je te prête tout le porte-clefs pendant que maman te soigne, d’accord ?
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MessageSujet: Re: En avant la varicelle   En avant la varicelle EmptyVen 23 Jan 2015 - 15:38

Pourquoi maman avait pas de boutons tous rouges comme ça ? Gabriel voulait savoir d'où ça venait, et si à cause de la nuit qui avait fait ça... Il avait rêvé d'un monsieur qui lui voulait du mal, avant que papa ne vienne le sauver, donc, c'était à cause de ce monsieur qu'il avait des boutons partout ! Très fier d'avoir trouvé la solution de ce mystère, il agrippa le manteau de maman pendant qu'elle marchait avec lui pour attirer son attention et lui faire part de son incroyable découverte. Mais maman poussa la porte sans voir qu'il voulait lui parler. Elle avait déjà deviné aussi, alors ? Il cessa de bouger une minute, perplexe. Si maman avait compris, ça voulait dire q'elle avait vu le méchant en dormant aussi, donc que le méchant pouvait aller dans les rêves de tout le monde ? Mais alors, pourquoi personne avait de boutons rouges ? Le méchant il donnait pas des boutons rouges partout ? Mais pourquoi ? Et c'était qui, comme monsieur ? En plus, en plus, papa, il l'avait chassé, donc il n'aurait pas pu aller dans le rêve de maman !

– Tu ne peux pas tirer sur la barbe des médecins, ou même des messieurs… ou des femmes. Ça fait mal, d’accord ? Comme si je tirais sur tes cheveux. Donc maintenant, tu restes près de maman, on va aller chercher quelque chose qui enlèvera l’envie de gratter.

Il releva la tête vers maman, fronçant légèrement la bouche. Il n'avait pas compris, mais maman avait un air bizarre. Le méchant monsieur du rêve était revenu et il lui faisait du mal ! Papa ! Papa, à l'aide ! Il devait venir sauver maman aussi ! Il l'appela mentalement de toutes ses forces, puis plissa le nez lorsque sa mère entra avec lui dans une pièce toute chaude et qui sentait mauvais. Elle prenait des boîtes dans ses mains, d'une autre dame qui souriait. C'étaient des armes contre le méchant ? Maman pouvait se défendre ? Même sans papa ? Il ouvrit de grands yeux admiratifs, émerveillé. maman pouvait se défendre aussi, et se battre comme papa dans son rêve ! Elle était forte, sa maman, elle allait chasser le vilain, et tous les boutons rouges vont disparaître, et ce sera magique !

Il attendit pendant tout le trajet que maman prenne ses rames magiques, mais ils rentrèrent à la maison sans qu'elle parte en guerre contre le méchant. Bah... Oooh, il avait compris ! En fait, le monsieur, c'était un méchant du royaume des rêves, et maman, elle devait d'abord dormir avant de prendre ses armes magiques et le combattre. En plus, elle gagnera, car c'était sa maman. Il sourit à papa en le voyant, toujours dans les bras de sa mère. Il avait un papa et une maman courageux, qui combattaient les monstres dans les rêves.

– La varicelle. Le médecin m’a dit de lui donner de l’aspirine et de lui passer de la pommade sur le corps. Voilà, bois, ça va aller et tu auras moins chaud.

Varicelle, c'était le nom du méchant ? Une tétine se glissa tout à coup dans sa bouche et il téta par réflexe, fermant les yeux. Le lait avait un goût très bizarre, aujourd'hui, qui lui tourna légèrement la tête. Maman le ramena ensuite dans sa chambre et il jeta un coup d'œil inquiet vers le lit. Et si le monsieur était toujours là ?

– Qui veut jouer avec les clefs de maman ? Tiens, je te prête tout le porte-clefs pendant que maman te soigne, d’accord ?

Maman ? Il entendit un cliquetis et vit quelque chose briller. Il prit aussitôt les trucs brillants qui faisaient du bruit pour jouer avec, avec un grand sourire. Ça faisait du bruit quand on jouait avec ! Il le porta à sa bouche pour le mâchouiller, tester la solidité. C'était tout dur, et froid, mais avec ça, le méchant allait pas oser l'attaquer ! Il le brandit d'un air vengeur vers son berceau, alors que maman lui mettait un truc froid et qui chatouillait sur le corps. Manger ? Un autre truc attaché aux machins tous froids, plus petit. Il le mit aussitôt dans abouche, avec sa petite main, puis le mâchouilla. Avant de l'avaler sans faire exprès. Il eut un brusque hoquet puis se mit à tousser, recommençant à s'agiter, puis pleura, très fort, la bouche grande ouverte.
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MessageSujet: Re: En avant la varicelle   En avant la varicelle EmptyDim 22 Fév 2015 - 17:05

[Ecrit avec Edward. Si tu as besoin de réacs, dis-le, j'ai juste un peu peur de faire intervenir le médecin directement là xD]

Bella enleva les moufles de Gabriel alors qu’il regardait avec un intérêt grandissant les clefs qu’elle venait de lui donner. Parfait, il allait être occupé pendant un moment et elle pourrait lui appliquer de la pommade partout ! Souriant, se retenant à grand peine de fondre alors qu’il jouait et examinait son nouveau jouet. Il était mignon, adorable, à croquer et, en le voyant jouer et s’extasier comme cela devant un objet inconnu, Bella ne pouvait lui en vouloir d’avoir fait autant de bêtises en l’espace d’une journée, de quelques heures.

Elle lut cinq fois de suite la notice pour être sûre de ne pas faire les choses de travers avant de se décider. Appuyant sur le tube de pommade, la jeune mère en mit une dose sur ses mains avant d’en appliquer sur les plaques qu’elle voyait un peu partout, tirant la langue par réflexe sous le coup de la concentration. Une fois fait, elle fit pénétrer la pommade en jetant un œil sur Gabriel qui jouait toujours et qui venait d’avoir un hoquet, toussant. Il recommença ensuite à s’agiter sous ses yeux, à pleurer, alors que Bella reprenait son porte-clefs baveux des mains et… Non… Non, il n’avait pas fait ça…

Bella prit Gabriel dans ses bras, paniquant littéralement. Elle le rhabilla, l’enveloppa de gestes tremblants en essayant de se remémorer ce que Carlisle lui avait dit. Réfléchis. Réfléchis. Que lui avait-il dit, déjà ? Réfléchiiiiis ! Le faire… Non, ne PAS le faire vomir, ne pas paniquer, que c’était un « incident banal »… Banal ou pas, si, elle paniquait ! Son fils de trois MOIS venait d’avaler une décoration de son porte-clefs, alors SI, elle pouvait paniquer et s’inquiéter ! Elle murmura des paroles apaisantes à Gabriel, lui répétant que maman était là, qu’ils allaient régler le problème, qu’il irait mieux et que ça passerait. Elle essayait de se rassurer plus que de le rassurer lui alors qu’elle l’installait dans le siège-auto juste à côté d’elle, à l’avant. Pas question de le lâcher des yeux une seule seconde !

Arrivant enfin à l’hôpital, au bord de la crise de nerfs, Bella détacha Gabriel, le prit dans ses bras ouvrit à la volée les portes, paniquée, les larmes aux yeux. Elle se dirigea directement vers le bureau d’accueil, les cheveux en bataille, impatiente, piétinant sur place parce qu’une personne demandait un renseignement. Plus viiiiite ! Après un moment, interminablement long, ce fut enfin à elle. Ah, bah, c’est pas trop tôt ! Manque de patience, elle ? Pas du tout. Bon, peut-être un peu, mais elle avait une bonne raison là !

Bella – C’est mon fils…, dit-elle d’un ton affolé. Il… Il a avalé une décoration de mon porte-clefs et je… Je ne sais pas quoi faire !

Infirmière – Ne vous inquiétez pas, le Docteur Richard qui est là-bas va s’en occuper, allez vous asseoir.

Et ils emportèrent Gabriel, poussant Bella à s’asseoir et lui proposant un verre d’eau. Elle avait la tête qui tournait un peu, mais ça allait, pas de problème, qu’ils s’occupent plutôt de Gabriel ! Elle allait très bien, merci. Elle reprit ses esprits cinq minutes et prit son téléphone, appelant Edward. Elle paniquait encore, ne cessait de jeter des coups d'œil fréquents vers l'endroit où ils avaient emmené son fils, mais elle devait au moins prévenir Edward.

Bella – Edward, c’est moi. C’est pour te dire heu… Ne t’inquiètes pas, d’accord ?

Edward – La phrase parfaite pour que je m'inquiète d'office... Tu t'es encore blessée ?

Bella – Quoi ? Mais non, pas moi ! Je suis capable de ne pas me blesser durant un jour, tu sais ? dit-elle d’un air désespéré.

Bella fit une pause, moitié vexée, moitié énervée. Il s’agissait de Gabriel, là, pas d’elle, et Edward trouvait le moyen de faire de l’ironie dans un moment pareil ! Ne pas hurler, il n’était pas au courant, il ne savait pas, donc ne pas hurler, ce n’est pas de sa faute. Elle poussa un soupir, s’appuyant contre le mur.

Bella – Je suis à l’hôpital avec Gabriel et je… Je… Je ne l’ai pas fait exprès ! Je suis allée chez le médecin, il a la varicelle et quand j’ai voulu lui appliquer de la pommade, il… Il a avalé un objet du porte-clefs. Je suis en train d’attendre…

Edward – Il a fait QUOI ?! Il va bien ? Il est vivant ? Ils l'ont emmené depuis longtemps ?

Bella – Je ne sais pas ! hurla-t-elle, la gorge serrée. Je… Je… Ils l’ont emmené il y a deux… cinq… Peut-être dix minutes, j’attends toujours. Il est vivant, mais il toussait et pleurait et… Je l’ai conduit directement.

Il ne l'aidait pas. Pas du tout. D'accord, elle aurait dû s'en douter, mais tout de même ! C'était lui, le plus calme, dans le couple non ? Tout dépend peut-être des circonstances, mais Edward réfléchissait tout de même plus, s'emportait moins vite. Sauf peut-être lorsqu'il était inquiet...

Edward – Mais il va aller mieux ?

Bella – Je… Je ne sais pas. Enfin, l’infirmière n’avait pas l’air inquiet… Je crois que oui. Mais je ne sais pas combien de temps je vais devoir attendre. Tu pourras prévenir Carlisle et Esmée, si jamais je rentre après toi ? Je préfère les éviter, là…

Edward – Je leur téléphonerai. Je te rejoins à l'hôpital ce soir.

Bella le remercia, lui disant qu’elle serait peut-être revenue d’ici-là et qu’elle le tiendrait au courant. Raccrochant, la jeune mère rentra dans l’hôpital en demandant une énième fois ce qu’il en était pour Gabriel. Ils devaient attendre, encore. Torturant ses mains, se mordant les lèvres anxieusement, elle garda le regard rivé vers la porte. Du caaaalme, tout allait bien !
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