Nouvel Horizon
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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Et pourtant ... si malaimée

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2 participants
AuteurMessage
Marie-Emmanuelle Denali
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MessageSujet: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:08

Citation :
Certains termes utilisé dans ce rp évoque la mort, où des sujets comme la fin de vie ... Pourrait donc choquer certains membres !

Pourquoi cela lui arrivait à elle ... Pourquoi cette voiture venait de lui rentrer dedans ... A croire qu'elle n'aurait jamais dû naitre ... A croire que même le Seigneur ne voulait pas la voir en vie. Enfin cela c'était ce qu'elle croyait ... La suite des évènements allait lui montrer tout le contraire de ce qu'elle pensait. La damnation attendait son âme, mais cela, Marie-Emmanuelle ne le savait pas encore.

L'adolescente vit alors une magnifique femme se pencher sur elle. Une femme d'un blond éclatant, cela laissait croire que c'était une représentation de son imagination. Comme pour lui dire : « voilà à quoi tu ne ressembleras jamais, voilà à quoi tu n'accéderas jamais ... ». Une petite voie rassurante, lui parla alors.

Tanya : "- Tu vas vivre ! Pardonne-moi..."

Pourquoi s'excuser de lui sauver la vie. Marie-Emmanuelle ne comprenait pas. Si cette femme allait la sauver, alors elle n'avait pas à s'en vouloir. Non décidément cela n'était pas logique du tout. Cela n'avait aucun sens. C'est alors que l'enfant comprit le sens du « Pardonne-moi » ... Elle sentit des crocs se planter dans son corps, partout dans son corps. Marie-Em sentit alors une douleur comme nulle autre. Son seul désir à ce moment-là était de mourir, elle n'avait pas mérité de souffrir autant. Enfin peut-être que si, après tout, Marie-Emmanuelle n'avait jamais été aimé par ses parents. Alors, peut-être que cette souffrance était normale. Peut-être que cette souffrance devait la traverser. Elle avait dû mériter de châtiment, cette torture ultime avant de rejoindre le monde des morts, l'au-delà. Oui c'était surement cela. Le Dieu de ses parents, de sa famille lui faisait surement payé le prix de sa naissance. Cela était la seule explication possible à cette souffrance qui parcourait son corps, non qui parcourait son âme. Le coeur de la petite s'accélérait de plus en plus. Comme pour accélérer la propagation du poison, du venin qui circulait dans les veines de la petite. Au fur et à mesure que le fluide parcourait le corps de la victime des morsures, la douleur augmentait. Comme si on parsemait de coup de couteaux le corps de haute ligné de Miss de Mont. La douleur devenait de plus en plus difficile à supporter.

En parallèle de la propagation du poison et des gémissements de la petite, la femme qu'il l'avait sauvé l'emmenait quelque part. Une fois arrivée dans ce lieu, elle sentit la douceur d'un canapé ou l'on déposait ce qui risquait de devenir sa dépouille mortuaire. L'ado n'entendait rien de ce qui se passait autour d'elle. Ou plutôt, elle ne prêtait aucune attention aux personnes qui l'entouraient. De toute façon cela allait surement être les dernières heures de sa vie mortelle.

Marie-Em : « - TUEZ-MOI ! ARRETEZ DE ME PLANTER DES COUTEAUX DANS LE CORPS ! »

Ces cris de souffrance avaient du parcourir toute la maison. C'était d'ailleurs les derniers qu'elle avait réussie à prononcer. Plus aucun son ne sortait maintenant de sa bouche. Marie-Em venait d'entrer comme dans un coma, elle entendait ce qui se passait autour d'elle, elle ressentait la douleur qui parcourait son corps. Mais elle ne pouvait plus du tout interagir avec le monde des vivants ... Que se passait-il ? Pourquoi mettait-elle autant de temps à mourir ? Toutes ces questions traversaient alors l'Esprit de la petite aristocrate.

Elle n'était d'ailleurs pas au bout de ses peines, de ses souffrances. Mais cela, Marie-Emmanuelle ne le savait pas encore. Cette dernière allait le découvrirent au fur et à mesure de sa renaissance, si cette dernière se produisaient. Nul ne savait si le venin allait agir correctement sur elle. Ces derniers instants en tant qu'humaine allait surement être les plus douloureux de sa vie. Mais la petite c'était résigné à les accepter. Après tout, ces parents lui avaient bien dit qu'elle n'aurait jamais dû naitre avec le sexe faible. Elle entendait encore la voix de son père : « Tu ne vaux pas mieux que cette putin que nous avons croisé aujourd'hui ! » et celle de sa mère : « Par moment, je me dis que j'aurais dû faire une fausse couche ! ». Tout cela portait la mourante à accepter ses souffrances, après tout, elle avait été la fille non-désiré d'un père et d'une mère dont le seul souci était de faire perdurer le nom de leur lignée. Alors, elle pouvait bien accepter cette mort remplit de douleur afin de montrer à ses parents qui s'étaient acharnés à la réduire à rien qu'elle acceptait entièrement son statut de catin de la famille de Mont ...
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Tanya Denali
Invité
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:09

Tanya avait eu du mal à s'expliquer, il fallait l'avouer. Il y avait eu une discussion très houleuse après qu'elle ait ramené la petite à la maison. D'accord, ce n'était pas le bon moment. D'accord, ils n'avaient franchement pas besoin d'une autre nouvelle-née à s'occuper alors qu'ils n'avaient déjà que deux ans pour s'occuper des jumeaux. D'accord, c'était fou, insensé, dangereux, et tout ce qu'ils pouvaient. D'accord, elle aurait dû réfléchir avant d'agir.  D'accord... Bref, peu avaient compris sa réaction. Carlisle, un peu, il avait réagit de la même façon, avec Rosalie, ou même avec Esmée. Carmen comprenait son désir d'avoir un enfant. Ses deux soeurs, beaucoup moins. Lorsque Tanya avait lâché les mots "Et puis, j'aimerais avoir un enfant", on aurait dit qu'une maison toute entière venait de s'écrouler sur elles. Il était vrai qu'elle n'avait jamais manifesté le moindre petit bout d'instinct maternel, mais après tout, pourquoi pas ?

Reprenant la jeune adolescente dans ses bras, elle l'avait monté à l'étage pour la changer et la laver, la débarrasser du sang collant et poisseux dans ses cheveux et ses vêtements. Il n'était guère facile de s'occuper d'une personne qui gesticulait en hurlant et Tanya dû utiliser la force caractéristique des membres de son espèce pour la tenir lui temps de lui rincer les cheveux. Elle comprenait qu'elle devait souffrir le martyr... Elle lui enfila un peignoir et jeta la robe de soirée à la poubelle. Il y avait un tout petit sac, que portait la demoiselle, contenant ses papiers d'identité. Tanya les prit et les lut rapidement. Il y avait une carte d'identité Française, portant le nom de Marie-Emmanuelle de Mont, un visa étudiant Américain... Une jeune Française, donc, venue étudier à Forks. Elle la regarda d'un air peiné, se sentant tout de même coupable. Elle l'avait peut-être arrachée à la mort, mais en lui volant au passage tout ce qui devait compter pour elle : sa vie, ses études, sa famille, ses parents. Avait-elle des frères et soeurs ? Elle était triste pour les parents qui allaient bientôt tenter de joindre leur fille, sans succès, jusqu'au jour où ils apprendront sa disparition, sa "mort". Elle s'assit près du divan de la salle de bain où Marie-Emmanuelle se tordait de douleur et lui prit la main.


- Tu vivras, lui dit-elle bien qu'elle ignorait si la future nouvelle-née l'entendait ou non. Je te jure de tout faire pour te rendre heureuse. Une toute nouvelle existence t'attends, mais je suis là.

Elle l'habilla, de ses vêtements simples mais chics que lui fournit Alice et qu'affectionnaient les Cullen. Chemise, pantalon, sandales... Puis elle la porta dans le salon voisin pour l'installer à nouveau dans un canapé. Plus tard, on vint la relayer et elle partit chasser avec les jumeaux, Eléazar et Carmen. Les deux gamins ne disaient pas grand-chose, et n'avaient pas encore fait de commentaires sur la future vampire. En les observant chasser, elle eut soudain l'idée saugrenue que Marie-Emmanuelle, âgée de quinze ans, pourrait être comme une grande soeur pour eux. Idée qui lui arracha un brusque éclat de rire et la plia en deux, en se tenant les côtes. Elle dû sans doute passer pour une cinglée mais cela faisait du bien de rire, de se lâcher un peu. Voyant le regard inquiet que son frère posait sur elle, elle fit un signe de main, l'air de dire "Aucune importance".

Ils rentrèrent, alors qu'elle ne cessait d'observer pensivement Alec et Jane. Finalement, ce n'était peut-être pas si idiot... Ces deux-là avaient besoin d'une famille, c'était plus qu'évident. S'ils se rapprochaient de Marie-Emmanuelle, cela les pousserait sans doute à s'ouvrir aux autres ?

L'espoir fait vivre...

Elle retourna à l'étage près de sa protégée. Ça ne faisait que quelques heures, et elle ignorait totalement ce qui l'attendait. Elle lui prit la main, la serrant doucement, sans savoir que faire de plus. Elle était navrée qu'elle souffre mais on pouvait sauter cette étape. Enfin, déjà très mignonne humaine, elle sera magnifique en tant que vampire. Elle remarqua avec amusement qu'on pourrait presque la prendre pour sa fille naturelle. Tout en patientant près de sa nouvelle protégée, elle repensa aux jumeaux. Eux aussi n'étaient que des enfants.
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Marie-Emmanuelle Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:09

Et voilà, le venin continuait de couler dans les veines de la petite, la douleur devenait de plus en plus insupportable. Comme un feu dévorant qui parcourait le corps de Marie-Em. C'était comme si l'enfer c'était incarné dans le corps de cette pauvre humaine. Son âme souffrait comme si mille épées arrachaient la moindre parcelle d'humanité, le moindre lambeau d'Espoir de survie. Le seul souhait qui habitait l'esprit de l'enfant était celui de mourir, de perdre conscience, de ne plus rien ressentir. Marie-Emmanuelle se sentait comme un poids mort, comme une enclume remplit de souffrance, remplit de haine envers sa famille ...

D'autres souvenirs d'enfance traversèrent encore l'esprit de la protéger de Tanya. Bref instant de lucidité dans ce monde qui n'était devenu que douleur, que froideur, que mort ... Marie-Em se souvint du jour ou sa mère, simplement pour la brimé, avait interdit à tous les membres de la famille d'adresser la parole à ce démon qui avait pris le sang de Louis XIV ... Tous avaient obéi alors à la demande de la matrone par peur de cette dernière, tous sauf une cousine du même âge que Miss de Mont. Cette alliée d'une heure avait alors osée lui demander à Marie-Em comment se passait sa journée, tout cela sous les yeux des parents, oncles et tantes ... Ces derniers avaient alors décidé de sortir le fouet et de martyrisé les enfants jusqu'à sang ... Ce fut ce genre d'évènement qui firent l'éducation de Marie-Emmanuelle de Mont, cette enfant rejetée par ses concepteurs. Cette enfant mal-aimée qui avait dû se tisser une carapace imprenable pour résister aux railleries de sa famille. Depuis ce jour plus aucune douleur n'avait réussi à faire souffrir cette enfant maudite des dieux ... Plus aucune douleur depuis ce qu'elle endurait en ce moment, l'accident, le venin ... Tout cela faisait ressurgir dans l'esprit de l'humaine toute sorte de souvenir, de souffrance qui amplifiait la douleur qui traversait son corps et son esprit.

Tanya : « - Tu vivras, lui. Je te jure de tout faire pour te rendre heureuse. Une toute nouvelle existence t'attends, mais je suis là. »

Les cris de souffrance devenaient de plus en plus puissants. Heureusement que la bâtisse de la famille Cullen était bien isolé du reste du monde. Sinon cela aurait risqué d'ameuter tous les passants, toutes les forces de police ... Ces cris de souffrance étaient si fort qu'aucun bruit autre ne parcourait la maison. A croire que la vie c'était arrêté, comme suspendu au fil de vie, de douleur qu'était en train de vivre la petite Marie-Emmanuelle.

La seule chose qui permettait à l'enfant de tenir était la promesse qu'elle avait entendue plus haut, comme venu d'un ange qui passait au-dessus d'elle, promesse d'une vie heureuse ... Enfin avait-elle le droit à cette existence ? Avait-elle le droit de survivre ? Si elle écoutait le petit diable à son oreille, la réponse serait non. Si elle écoutait la voix de son père à son oreille, la réponse serait non. Si elle écoutait la voix de sa famille à son oreille, la réponse serait encore et toujours non. Non, elle n'avait pas le droit de survivre. Après tout Marie-Em n'était rien, rien de bien important dans ce monde. Cette enfant n'aurait jamais pu sauver l'honneur de sa famille, elle ne méritait donc pas de vivre. D'ailleurs était-ce vraiment une vie qui était devant ? Cela, Miss de Mont n'en savait rien, strictement rien ...

Les organes continuaient de mourir les uns après les autres, le monde qui l'entourait devenait de plus en plus flou, les sons de moins en moins audible. Autant dire que la mort était venue frapper à la porte du coeur de Marie-Emmanuelle. Le seul organe encore en fonction était son coeur, ce dernier battant de moins en mois fort ...

Bam bam, bam bam ...

Bam bam...

Bam bam ...

Les derniers instants d'humanité étaient en train de quitter le corps, l'âme et l'esprit de Marie-Emmanuelle de Mont. Et voilà, l'instant qu'attendait depuis toujours les membres de sa famille allaient bientôt arriver ...

Bam bam ...

C'est battement de coeur était comme les dernières paroles de l'enfant. Paroles qui disaient à ses parents : « Vous aviez raison, je ne mérite pas de vivre, je ne mérite pas de porter votre nom. Excusez-moi d'exister ! Je n'en avais pas le droit ... »

Bam ...

Et voilà, le coeur venait de s'arrêter, cliniquement parlant la petite était morte. Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir si le poison avait fait effet. Le corps de l'enfant était parfaitement inerte, aucun son n'en sortait. La dernière partie du processus était en cours. Le venin façonnait le corps de cette nouvelle âme damnée. La blessure dans le dos de l'enfant guérissait rapidement ... Mais allait-elle se réveiller ? Marie-Emmanuelle en avait-elle la volonté ... Cela personne ne le saurai avant de la voir se lever. Combien de temps cela allait-il prendre ? Une journée, deux semaines, trois mois ... Personne ne le savait vraiment. Le dernier combat était en train d'être livré.
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Tanya Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:09

Les heures passaient, lentement mais sûrement. Eléazar et Carmen s'occupaient des jumeaux. Carlisle et sa famille débattaient ferme au sujet de Mya et d'une certaine Maria, la fameuse créatrice de Jasper. Que d'agitation, autrement dit, et c'était loin d'être fini. Elle restait au chevet de marie-Emmanuelle, regardant le venin opérer lentement la transformation. La peau, déjà pâle de nature, pâlir encore plus, devenir lisse et sans défaut, prendre la froideur de la mort. Les courbes du corps s'affiner délicatement, pour faire de ce corps un chef-d'oeuvre de la nature. Le nez, la bouche, le visage se redessiner, tout en gardant la structure d'autrefois. Elle savait que chaque battement de coeur poussait encore plus loin le venin dans le corps de l'enfant. Ce coeur qui courait si vite vers son dernier battement. Elle avait déjà assisté à des transformations, celles de Kate et Irina, et voir le corps changer ainsi avait quelque chose d'irrémédiablement fascinant. Même si la pauvre enfant souffrait mille morts, même si elle avait déjà dû, sans doute, souhaiter mourir, ne plus rien ressentir.

Elle avait regardé dans le sac de la jeune fille, espérant trouver plus d'informations sur elle. Mais à part sa carte d'identité et son visa étudiant, elle n'avait aucune photo ou des choses de ce genre. Elle trouvait curieux qu'une étudiante aussi loin de chez elle n'ait pas de souvenirs de ses parents sur elle. Elle regarda la jeune fille étendue, ses cheveux blonds éparpillés sur le grand coussin par ses soubresauts formaient un halo blond autour de sa tête.

Le deuxième jour passa, puis le troisième La nuit tomba, et le coeur de l'adolescente battait de plus en vite. C'était presque terminé, elle le savait. Eléazar vint la rejoindre, les jumeaux près de lui. Elle leur sourit à eux aussi et se retourna vers Marie-Emmanuelle.


- C'est bientôt terminé, annonça-t-elle.

A vrai dire, elle s'inquiétait tout de même pour la suite. Pas moins de trois "enfants" à convertir à leur mode de vie, ça n'aurait strictement rien de facile, elle s'en doutait bien. Enfin, après tout, deux ou trois... Elle n'avait osé servir cet argument à sa famille, pour éviter une trop grande tentation à Kate de lui coller une petite décharge. Elle tenait tout de même à sa peau, surtout que sa petite soeur, tout comme elle, avait une légère tendance à s'énerver rapidement. Eléazar était assis près d'elle, attendant lui aussi l'éveil de la nouvelle-née. Jane et Alec étaient restés debout, l'un de près de l'autre comme d'habitude. Ils allaient avoir de la compagnie pour leur sevrage très bientôt. Marie-Emmanuelle ne se débattait presque plus, et elle savait ce que ça signifiait. Le processus touchait à sa fin. La lumière de l'aube du quatrième jour s'élevait, emplissant le salon par les grandes baies vitrées.

Elle se leva, tout comme son frère, et recula de deux pas. Bientôt terminé. Le coeur s'affolait encore plus, comme s'il savait qu'il courait vers ses derniers battements. Dans quelques minutes, Marie-Emmanuelle de mont entrerait définitivement dans le monde, abandonnant à jamais celui des humains. Une renaissance pour elle, et le déchirement pour des parents qui, quelque part, perdront leur fille. Une minute. Deux minutes. Plus personne ne bougeait ou ne parlait.

Le coeur s'arrêta, dans un dernier sursaut.

Le silence qui suivit fut écrasant. Tanya s'attendait à ce que la jeune fille saute de sa couche, s'éveille brusquement, affolée. elle resta immobile, comme si elle n'osait ouvrir les yeux, ou comme si elle avait peur. Les nouveaux-nés réagissaient parfois comme ça lors de leur réveil. Elle s'approcha et se pencha, prenant une main de la jeune fille dans la sienne et l'autre sur sa joue.


- Marie-Emmanuelle ? Réveille-toi, ouvre les yeux. Tu n'as plus rien à craindre, et tu n'es pas seule.

Lorsque la nouvelle-née ouvrit ses yeux carmins, elle lui sourit. Un sourire qu'elle voulut le plus rassurant possible, comme une mère accueillant à la maison son enfant qu'elle n'avait plus vu depuis des années. Cette petite, maintenant vampire, était effectivement très belle. Tanya lui prit les deux mains et la fit se mettre debout.

- Tu dois te sentir perdue, j'imagine. Je vais tout t'expliquer.
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:09

Jane discutait à voix basse avec son frère jumeau lorsque Tanya revint en tenant une humaine, qui hurlait à s'en arracher les poumons, dans ses bras. Une humaine en pleine transformation. Bouche bée, elle ne bougea pas alors que tous les autres se rassemblaient autour de Tanya. Elle tenta de s'expliquer, et Jane pouvait presque voir les étincelles qui jaillissaient des paumes de Katrina, c'était amusant. son regard glissa sur l'humaine hurlante, qui se tordait dans tous les sens. Elle comprenait ce qu'elle ressentait... La conversation des adultes tournait à la dispute à présent. Elle s'en désinterressa, revenant sur son frère. l était vrai que ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour s'occuper en plus d'une nouvelle-née. Enfin, Tanya faisait ce qu'elle voulait. Et ils n'auraient pas de limite de temps avec cette fille, au moins. Elle fronça le nez à cause de l'odeur du sang et coupa sa respiration. La fille hurla soudain :

Marie-Em : « - TUEZ-MOI ! ARRETEZ DE ME PLANTER DES COUTEAUX DANS LE CORPS ! »

Bonne image de ce qu'elle devait ressentir... Au bout d'un moment, Tanya l'emmena à l'étage puir la nettoyer et la changer. Jane ne dit rien, laissant les Denali et les Cullen débattre entre eux. La situation n'était sans doute pas des plus favorables pour accueillir un nouveau-né, c'était vrai, mais elle comprenait ce qu'avait dû se dire Tanya en trouvant l'adolescente blessée et sur le point de mourir. Dans ces cas-là, il fallait se décider très rapidement. La mordre ou la laisser partir ? Cette question, elle se la posait depuis des jours. Elle se demandait s'il aurait mieux valu qu'ils meurent cette nuit-là. Et, parfois, rêvassait de ce qu'aurait été leur vie sans l'Inquisition, sans bûcher, sans la mort, sans vampires. Ils auraient grandis, seraient devenus adultes. Elle aurait sûrement ressemblés à sa mère... Comme cette fille, ils ne seront jamais adultes.

Les jours suivants, ils restèrent tous deux avec Eléazar et Carmen, la majeure partie du temps. Elle les aimait bien, ils étaient attentifs et les encourageaient, les accompagnant souvent chasser. Leurs yeux étaient toujours d'un rouge carmin, il fallait des mois avant que la couleur ne change. Ni elle ni Alec ne parlaient beaucoup aux Cullen, les évitant même. Elle ne savait pas quoi leur dire de toute façon. Et puis, comment engager la conversation avec des histoires si différentes derrière eux ? Sans compter qu'elle les connaissait à peine ! De toute façon, ils étaient très préoccupés par deux autres vampires nomades qui se faisaient menaçants.

Le matin du quatrième jour, la nouvelle-née donna des signes de réveil. Elle était allongée sur un canapé, dans l'un des salons, et l'aube se leva. La lumière grise et fade de Forks éclairait doucement la pièce, où le coeur de la future ex-humaine courrait à son dernier battement; Debout près de son jumeau, Jane l'observait, se remémorant son propre réveil. Peur, panique, joie, soulagement, stress, colère, toutes les émotions y étaient passées. Si elle n'avait pas retrouvé son petit frère, elle en serait devenue cinglée. Et la brûlure de la soif, si terrible... Leurs premiers mois à Volterra n'avaient pas été durs que pour eux. Ils ne contrôlaient pas du tout leurs dons, et ceux qui les surveillait en faisait les frais.

Le coeur de la fille s'arrêta alors, mais elle n'ouvrit pas les yeux tout de suite. Jane se souvenait que Renata avait aussi réagit comme ça. Aro avait dû lui parler et la rassurer pour qu'elle se décide à ouvrir les yeux et affronter la réalité. Tanya dû le comprendre car elle eut alors exactement le même comportement que le chef des Volturi, ce qui était très troublant à voir. Mais elle se jura de ne jamais souffler mot de ce point à la Denali.


Tanya - Marie-Emmanuelle ? Réveille-toi, ouvre les yeux. Tu n'as plus rien à craindre, et tu n'es pas seule.

Elle l'incita à se lever, lui tenant les mains. Jane échangea un bref regard avec son frère. Cette fille ressemblait assez à Tanya pour qu'on les prenne pour mère et fille. Eléazar se tenait sur ses gardes. On ne savait jamais avec les nouveaux-nés.

Tanya - Tu dois te sentir perdue, j'imagine. Je vais tout t'expliquer.

Tout expliquer. Tanya se lança, aidée parfois d'Eléazar. Elle-même restait silencieuse et en retrait. Elle songeait surtout à la famille de Marie-Emmanuelle... La famille, une valeur sacrée pour la petite Volturi. Elle espérait que cette fille allait en retrouver une chez les Denali. Être seul était terrible. Le doute revint, puissant, sur ce qu'avaient dits Ludwig et Mya. Et si c'était vrai ? Si tout était vrai ? Elle serra brièvement la main de son frère, pour se rassurer. Tanya et Eléazar déclarèrent tout à coup qu'ils allaient chasser avec la nouvelle-née, et eux avec. Elle suivit le mouvement, toujours sans mot dire. L'avenir promettait d'être... Mouvementé.
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Marie-Emmanuelle Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:10

Le dernier organe humain de Marie-Em venait de s'arrêter. Mais elle ne comprenait pas. Elle n'était pas morte ... Qu'est ce qui se passait ? Ce n'était pas normal, rien de ce qui se produisait là n'était normal. La petite garda les yeux fermés. Elle ne voulait pas les ouvrir. Marie-Emmanuelle ne voulait pas sortir de sa bulle, de son monde.

Marie-Emmanuelle entendit alors la même voix que celle qui lui avait demandé pardon, qu'il l'avait accompagné au cours de sa longue et lente agonie. Elle se décida donc à d'ouvrir les yeux. La petite put alors revoir le visage d'ange. Le visage de celle qui l'avait accompagné, qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Mais qu'était-elle devenue ? Et pourquoi Marie-Emmanuelle possédait cette étrange brulure dans la gorge ? Qui étaient toutes ces personnes qui la regardaient en silence ... ?

Une autre chose commençait à surprendre la petite, sa vue c'était grandement améliorer, elle pouvait voir le moindre détail du grain de peau de Tanya ... Miss de Mont découvrait aussi la puissance de son odorat. La moindre note qui vibrait aussi dans l'air était audible à ses oreilles ... Mais que c'était-il produit.

Sa créatrice, oui, Marie-Emmanuelle pensait qu'elle pouvait la désigner de cette manière, la prit alors par les poignets et la redressa. S'ensuivit alors un long moment d'explication, la femme qu'elle avait en face avait donc choisi de ne pas la laisser mourir, de lui accorder l'immortalité, la vie éternelle. Elle avait éprouvé de la compassion, de la charité envers celle qui n'en avait connu. Un mince sourire apparut pendant un bref instant sur le visage de la nouvelle née. Ainsi donc, Marie-Em allait devoir se nourrir de sang et contrairement à la majorité des membres de sa nouvelle espèce, sa « famille d'adoption » avait comme principe de ne pas toucher au moins humain ... Mais qu'elle était ce bordel ? On se foutait d'elle ?

Après ce temps de présentation, il fut décidé qu'il était temps d'aller chasser ... Ce mot fit alors peur à la toute jeune vampire et cette dernière décida de bondir et d'aller se réfugier dans les combles de la maison où elle avait passé plusieurs jours à agoniser. Non elle ne voulait pas sortir, elle ne voulait pas risquer sa vie ... Marie-Emmanuelle préférait rester dans ses combles seules, à réfléchir, à accepter son nouvel état de vie ... Cela n'était pas du tout naturel de survivre à un accident pareil. Elle ne méritait pas de vivre. Ses parents lui avaient dit qu'elle n'en avait pas le droit ... Alors, pourquoi avait-elle survécu à cet accident qui se devait mortel ... Non elle ne comprenait plus rien ...

De plus une peur de l'extérieur parcourait le corps entier de l'enfant ... Elle se sentait entièrement différentes, il serait impossible à des humains de ne pas remarquer cela. La mort l'attendrait donc au moindre tournant de rue ... Non ce n'était pas envisageable de sortir ...
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:10

Une nouvelle-née. Voilà ce qu'elle allait devenir cette fille qui hurlait en se tordant de douleur sur le canapé, veillée par Tanya. Une nouvelle vampire, coincée pour l'éternité dans ses quinze ans. Une immortelle de plus, d'ores et déjà adoptée par Tanya. Une nouvelle Denali, quoi qu'en pense les deux soeurs restantes ou le couple Espagnol. Il détourna le regard et replongea dans celui de sa soeur. Il n'aimait pas entendre ces hurlements, cela lui rappelait trop sa propre transformation. Blessés à mort lorsqu'Aro les avait mordus, ils avaient passés pas moins de neuf jours à se tordre de douleur dans une brûlure bien plus terrible que celle du bûcher. Assez longtemps pour être amenés, sans qu'ils s'en rendent compte, de l'Angleterre à l'Italie. Leur réveil avait été douloureux. Changés en êtres sur qui ils avaient entendus les pires horreurs, plongés dans un monde totalement différent du leur, à vivre avec de parfaits inconnus, le tout dans un pays dont ils ne connaissaient que le nom. Ce joli mélange agrémenté par leurs dons qu'ils ne contrôlaient pas et leur échappait très souvent. Autant dire qu'à Volterra, leur réputation fut très vite faite.

Le temps passait lentement, dans cette contrée maussade et pluvieuse. Il avait toujours aimé le soleil et les grands espaces, bien plus que les montagnes. Sans compter qu'il n'était vraiment pas à l'aise chez les Cullen. Tout comme Jane, il les évitait, restant souvent avec Carmen et Eléazar. Il était toujours aussi dégoûté lorsqu'ils chassaient, mais il allait bien finir par s'habituer au goût, non ? De toute façon, ce n'est comme s'ils avaient le choix. Lorsqu'il ne chassait pas, il restait près de sa soeur ou d'Eléazar, évitant soigneusement Emmett Cullen, ou un quelconque membre de sa famille. Il entendait Tanya, à l'étage, qui veillait sa protégée et lui parlait de temps en temps. Aro aussi leur avait parfois parlé, durant leur transformation... Surtout pour leur dire de s'accrocher. Aujourd'hui, il se demandait finalement si ce n'aurait pas été mieux qu'il les laisse mourir.

A un moment, ils allèrent dans ce salon avec Eléazar, où la fille allait bientôt s'éveiller. Il ne savait que trop penser d'elle à vrai dire. Que Tanya veuille un enfant lui importait peu, mais cette fille, ils allaient vivre près d'elle durant deux ans. Les nouveaux-nés avaient parfois des réactions bizarres, et ils étaient très instables, plongeant dans des crises de colère pour un oui ou pour un non. Tanya se donnait du travail supplémentaire, et pas qu'un peu. Le coeur de la fille s'arrêta brutalement et un grand silence suivit. Bizarrement, elle ne bougea pas tout de suite, et ce fit Tanya qui se chargea de la faire réagir.


Tanya - Marie-Emmanuelle ? Réveille-toi, ouvre les yeux. Tu n'as plus rien à craindre, et tu n'es pas seule.


Il eut un migre sourire alors qu'elle lui expliquait tout. Bienvenue, Marie-Emmanuelle, dans ce monde de merde, cruel et sans coeur, où l'on ne pouvait vivre en paix à partir du moment où l'on tombait dans le collimateur de certains vampires, où des gens voulaient vous aider alors qu'ils ne faisaient que vous enfoncer, où on ne pouvait plus grandir ni vieillir. Il en aurait presque pitié pour la nouvelle vampire. Lui-même était trop amer et désabusé, à présent, pour se révolter contre tout ça. On n'y changerait rien de toute façon.

La suite, en revanche, réussit presque à le faire rire. L'idée de "chasser" parut ne pas plaire à la toute jeune transformée car elle fonça se réfugier dans les combles de la maison. Ça au moins, c'était original ! C'était bien la première fois qu'il voyait un vampire s'enfuir parce qu'on lui demandait de chasser ! Il la suivit, montant à son tour dans les combles. Elle était blottie dans un coin, sans doute apeurée. il ne tenta pas de l'approcher, sachant qu'elle l'entendrait très bien même s'il était à plusieurs mètres. Il s'assit, tout comme elle, dans un pose un peu plus décontractée.


- Qu'est-ce que tu as ? Tanya te l'as dit, tu n'as rien à craindre... C'est l'idée de chasser qui t'effraie, c'est ça ? Ce ne sont que des animaux... Je peux comprendre que tu ais peur, mais il n'y a pas de raison. Je sais que ta gorge te brûle, mais chasser te permettra de ne plus souffrir autant.

Il ne savait quoi dire de plus. Ces mots étaient pratiquement les mêmes qu'Aro lui avait dit pour le convaincre de sortir de Volterra et de se nourrir. Le reste était allé tout seul. Il attendit une réaction de la part de la nouvelle-née.
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Marie-Emmanuelle Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:10

Non elle ne voulait pas chasser, elle ne voulait pas sortir d’ici … Ces combles était très bien pour un rebut de son espèce. Après tout on lui avait bien fait comprendre au cours de sa vie « humaine » qu’elle n’avait pas à rester en vie, qu’elle ne valait rien … Alors pourquoi l’avoir sauvé, pourquoi l’avoir mordu, pourquoi l’avoir damné ? C’était peut-être sa punition, punition pour avoir déshonoré sa famille en naissant de sexe féminin. Mais cela Marie-Emmanuelle aurait surement bien le temps d’y répondre. Après tout l’éternité était en face d’elle.

Un jeune garçon arriva alors à son tour dans la cachette ou se trouvait la nouvelle transformée. Il lui parla de la chasse … Comme quoi il comprenait sa peur de tuer … Mais ce n’était pas ça qui habitait Marie-Emmanuelle, elle ne voulait simplement pas sortir, pour ne pas créer d’ennui à sa famille, sa nouvelle famille. Après tout, cette enfant ne méritait pas de vivre.

Elle regarda alors tout autour d’elle et repéra une fenêtre. L’enfant brisa la vitre et passa à travers. Marie-Emmanuelle se réceptionna alors sur ses jambes avec une facilité hors du commun, à croire qu’elle avait toujours fait cela. Elle s’immobilisa alors, se tenant comme une pierre, sentant alors l’air frais passer sur son corps. Le soleil vint aussi caresser son corps et la faire briller comme un diamant … Trop visible, elle était beaucoup trop visible … Marie repéra ensuite la présence d’un peu plus de dix vampires dans la maison … Ces immortelles avait tous le regard tourné vers la dernière transformée. Mais pourquoi donc ? Après tout, qu’avait-elle de plus qu’eux ? Marie-Emmanuelle n’était rien de moins qu’un déchet de la société. Qu’un détritus qu’on n’avait pas besoin … Alors pourquoi Tanya avait-elle décidé de la sauver, de la mordre … Qu’avait-elle pu ressentir pour cette enfant sur le point de mourir ?  

La petite s’empressa alors de rentrer dans la maison et de s’enfermer dans un placard, ce lieu sombre avait bercé son enfance. Lorsqu’elle était petite et qu’elle avait peur, Marie partait s’enfermer dans un placard pour être tranquille, pour être seul. Non, elle ne voulait pas rester dehors, cela n’était pas encore envisageable. Il fallait bien que ce petit monde la comprenne. Marie-Em ne sortirait que quand elle le déciderait et pas avant.  

Cependant la soif était toujours présente et rongeait la gorge de l’ado-vampire. Il fallait bien assouvir cette soif. Boire un peu de ce liquide qui circulait avant dans ses veines autrefois … Mais comment faire pour assouvir sa soif tout en évitant de tuer un humain et donc de décevoir sa nouvelle famille … Car, la petite en était sur, elle allait forcément tuer plusieurs humains … Elle avait envie de boire leurs sangs, elle ne désirait que cela et rien d’autre … Mais comment allait-elle résister … Elle ne sortirait que quand elle serait sur de ne pas ruiner la réputation de sa famille. Après tout, elle savait bien ce que comportait comme risque le fait de déshonorer le nom qu’on lui avait donné à la naissance …
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Edward Elric

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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:11

Jasper écoutait, sans intervenir, la scène de l'étage. La fille n'allait pas tarder à se réveiller, il le sentait. Son coeur battait si vite à présent... Il se demandait ce qui avait bien pu passer dans la tête de Tanya. Avoir les jumeaux en charge ne lui suffisait pas ? Il fallait absolument qu'elle se rajoute une difficulté supplémentaire ? Non mais, franchement ! Comme s'ils avaient besoin de ça ! Les deux gosses étaient en sevrage mais ils savaient se contrôler un minimum. Une nouvelle-née, en revanche, était entièrement soumise à ses émotions. D'accord, ils n'avaient pas de limite de temps la concernant, mais tout de même ! On ne pouvait mordre tous les humains ayant subis de graves accidents... Il feuilletait sans le voir un magazine, perdu dans ses pensées. Mya était de retour, et à l'hôpital en plus ! Et... Maria... Il retint un grognement, serrant le magazine dans son poing.

Au premier étage, Tanya expliquait la situation à la fille qui venait de se réveiller. Les ennuis commençaient ! Il tendit l'oreille. Et ne fut pas déçu. A l'annonce de la chasse, il entendit nettement un bruit de fuite. Intrigué, il se leva et partit aux nouvelles. La nouvelle-née s'était réfugiée sous les combles de la villa ! Il en resta coi un instant, puis éclata de rire. Voilà au moins une réaction qui sortait de l'ordinaire ! Jamais il n'avait vu un nouveau-né fuir alors qui'on le pressait de sortir et de boire. Alec la suivit, et il l'écouta, curieux.


Alec - Qu'est-ce que tu as ? Tanya te l'as dit, tu n'as rien à craindre... C'est l'idée de chasser qui t'effraie, c'est ça ? Ce ne sont que des animaux... Je peux comprendre que tu ais peur, mais il n'y a pas de raison. Je sais que ta gorge te brûle, mais chasser te permettra de ne plus souffrir autant.

Oui, pas faux. Un bruit de verre brisée se fit entendre. Il se pencha à temps pour voir l'atterrissage de Marie-Emmanuelle, et son air éberlué. C'était bien une nouvelle-née dans toute sa splendeur, avec ses réactions bizarres et tout. elle fonça ensuite dans la maison et s'enferma dans un placard. Bon, il était temps d'intervenir. Elle devait sans doute mourir de soif. Il fila jusqu'à son placard et frappa à la porte, avant de l'ouvrir. Elle était terrée au fond. Ressentant sa peur, ses doutes, il l'enveloppa dans une vague de calme, comme un cocon.

- Marie-Emmanuelle... Tu es bien la première nouvelle-née que je voie qui refuse de se nourrir. Là où nous allons, il n'y aura pas d'humains et tu ne pourras tuer personne. Tu ne veux vraiment pas sortir ? Surtout que tu n'es pas seule dans combat ! Regarde, il y a aussi les jumeaux, Alec t'a parlé toute à l'heure... Techniquement, vous n'avez que trois ans de différence, en plus.

Tout en parlant, il manipulait ses émotions afin de gommer toute trace de peur, afin de la persuader que son souhait le plus cher à cet instant était de sortir prendre une grande goulée d'air, qu'elle ne désirait plus que retrouver la lumière jour, qu'elle voulait par-dessus tout aller chasser avec eux. Il lui sourit puis le prit doucement la main avant de l'attirer hors du placard. Il allait devoir les accompagner pour maintenir son don sur elle, puis les laisserait une fois qu'elle se sera nourrie.
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Tanya Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:11

La peur. Voilà ce qui s'afficha sur la visage de sa protégée lorsqu'on lui annonça qu'elle devait chasser. Puis elle s'enfuit sous les combles de la maison ! D'accord... Elle prit peur d'y avoir été trop brusquement lors de ses explications et s'en voulut. A présent, la petite était effrayée. Comment démarrer encore plus mal ? Alec la suivit alors, et lui parla. Elle en était assez surprise, pour tout avouer, même si des deux, Alec était plus susceptible que sa soeur de vouloir aider Marie-Emmanuelle. Elle attendit anxieusement alors qu'il lui adressait quelques mots pour la rassurer. Elle crut un instant qu'il allait réussir, qu'elle sortirait et viendrait avec eux, mais elle se jeta par la fenêtre et atterrit dans l'herbe quelques mètres plus bas.

Tanya se précipita à la fenêtre, juste au moment où sa protégée revint en courant dans la maison, grimpa à nouveau les étages, et s'enferma dans un placard. Bon, comment rattraper le coup à présent ? Surtout que la petite n'avait pas encore décroché un seul mot. Elle comprenait qu'elle soit si bouleversée. Cela devait être extrêmement dur de se réveiller au milieu de parfaits inconnus, transformé en un être que l'on ne comprenait pas, et se rendre compte qu'on avait tout perdu. Elle était si désolée pour elle. Elle était près du placard, hésitant à l'ouvrir par peur de la braquer encore plus. Tout à coup, Jasper arriva, frappa à la porte du placard, et l'ouvrit avec un grand sourire. Elle leva une main, comme pour l'arrêter, mais sans trop savoir comment réagir.

Jasper - Marie-Emmanuelle... Tu es bien la première nouvelle-née que je voie qui refuse de se nourrir. Là où nous allons, il n'y aura pas d'humains et tu ne pourras tuer personne. Tu ne veux vraiment pas sortir ? Surtout que tu n'es pas seule dans combat ! Regarde, il y a aussi les jumeaux, Alec t'a parlé toute à l'heure... Techniquement, vous n'avez que trois ans de différence, en plus.

Oui, trois ans... Plus 350 ans, accessoirement. Elle se sentit tout à coup calme et apaisée, et une curieuse envie de sortir très vite. En une seconde, elle comprit que Jasper faisait usage de son don sur sa protégée. Ce n'était pas très loyal, mais vu l'état actuel des choses, elle laissa couler. Jasper lui prit la main et l'attira doucement à l'extérieur. D'accord, il fallait reconnaître qu'il était doué, celui-là. Il possédait un don très subtil... Elle prit la relève, prenant la main de Marie-Emmanuelle et l'entraînant dehors, Eléazar, Carmen, Jasper et les jumeaux sur les talons. On y était. Il fallut la pousser encore un peu pour qu'elle accepte de courir vraiment. Tanya se doutait que Jasper usait encore de son don sur elle pour le moment. Ils coururent tous ensembles, sautant par dessus la la rivière et une petite falaise. Il y avait des rayons de soleil perçant au travers les lourds nuages, et leur peau scintillait comme des diamants.

Eléazar et Carmen s'occupait plus spécifiquement des jumeaux. Jasper restaient avec elles. Tanya posa les mains sur les épaules de Marie-Em et lui dit de fermer les yeux et d'écouter. Au bout de quelques instants, elle put ainsi repérer un troupeau de biches non loin. La gardant près d'elle, elle l'accompagna dans sa toute première chasse, lui montrant comment s'approcher de sa proie, lui sauter dessus et mordre. Evidemment, le goût n'était franchement pas terrible, mais elle s'habituera. Elle lui sourit et la félicita.

- Je peux comprendre que tu ne veuilles pas parler pour l'instant, lui dit-elle d'un ton rassurant. Prends ton temps; Sache simplement que je suis là.
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:11

La petite ne savait pas vraiment ce qui se passait ... Sa peur venait de s'évaporer à la vue d'un homme blond. Ce dernier lui parlait gentiment et lui souriait. Marie-Em scruta longuement le visage de Jasper, ce dernier avait des traits rassurants. Elle sortit donc du plaqueur et accompagna sa nouvelle famille à la chasse. Ces nouvelles sensations impressionnaient la nouvelle née ! Elle pouvait courir, sauter plus vite, plus haut, plus loin qu'avant. A croire que son nouveau corps était beaucoup plus résistant que l'ancien. La petite prenait de plus en plus confiance en ses nouvelles capacités.

Au bout d'un long moment de marche, Tanya se positionna dans le dos de son « enfant » et lui expliqua comment se concentrer pour trouver une proie. La petite ferma les yeux et repéra alors rapidement une biche. Puis Marie-Em regarda Mya tué un animal et le mordre pour apprendre comment faire et fit de même sur le sien. Elle sentit alors le sang chaud coulé dans sa gorge. La sensation de soif s'estompa un court moment pour revenir ... La nouvelle née avait encore soif.

Tanya - Je peux comprendre que tu ne veuilles pas parler pour l'instant. Prends ton temps. Sache simplement que je suis là.

La présence de cette femme était rassurante, c'était la première fois que quelqu'un manifestait un tant soit peu de considération, non d'amour envers la descendante du roi de France. Se sentir aimée était vraiment quelque chose dont n'avait pas l'habitude la petite. Cette dame, Tanya, était sa créatrice, sa mère adoptive d'une certaine manière. Une forme de reconnaissance qui ne devait pas être issu du don de Jasper grandit alors dans le coeur de l'enfant aux cheveux d'or.

Marie-Em : - Merci Madame ... Accepteriez vous que je prenne votre nom de famille ? Le mien ne me plait pas ! Et puis-je vous appeler Maman ?

Ces mots étaient sortis de la bouche de Marie-Emmanuelle d'une manière si discrète que seule Tanya et Jasper situé dans les environs avait pu les entendre. La petite venait de s'ouvrir un peu. Laissant pénétrer dans sa carapace, dans son monde, la femme qu'il lui avait redonnée la vie ! Sa nouvelle mère d'une certaine façon. Les choses allaient surement être difficiles pour Marie-Emmanuelle, mais elle était d'une certaine manière, heureuse d'avoir cette femme pour parent !

Une nouvelle odeur vint alors aux narines de la petite, une odeur bien plus appétissante que celle des animaux, une odeur d'humain. La nouvelle transformée sans attendre la réponse de Tanya se dirigea à pleine vitesse vers cette odeur si alléchante, si appétissante. Marie-Emmanuelle arriva alors auprès de l'homme qui était en train de faire une randonnée en forêt. Elle sauta sur sa victime et lui planta alors ses crocs dans le cou ! Une intense frénésie gagna alors l'immortelle ! Marie aspirait tout le sang humain, ce dernier avait d'ailleurs un meilleur gout que celui de la biche qu'elle avait tuée plus tôt. Une fois l'humain vidé de son sang, Marie-Em lâcha la carcasse et le regarda ! Une immense tristesse s'empara alors de la petite ... Voilà ce qu'elle redoutait venait de se produire ... Elle avait tué un humain, elle avait bu son sang ... Elle venait de salir la réputation de sa nouvelle famille ... La petite se recroquevilla alors sur elle même !
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:12

Elle faisait son possible pour rassurer l'enfant et la faire se sentir en sécurité. Tout en surveillant l'évolution des jumeaux un peu plus loin. Elle avait beau savoir qu'elle devait garder l'oeil partout, elle n'était tout de même pas au meilleur de sa concentration. Enfin... La petite avait chassé pour la première fois. Ils allaient continuer encore un peu, puis rentreront.

Marie-Em : - Merci Madame ... Accepteriez vous que je prenne votre nom de famille ? Le mien ne me plait pas ! Et puis-je vous appeler Maman ?

Tanya sursauta légèrement, puis un très grand et large sourire fendit son visage. Elle était si émue qu'elle ne put parler directement. Comment avait-elle pu traverser tant de siècles en ce privant ce bonheur-là ? elle comprenait tout à fait Esmée et Rosalie à présent ! Elle ne pouvait cesser de sourire, très touchée. Cependant, une petite question la gênait. Pourquoi dire que son propre nom de famille ne lui plaisait pas ? Etait-elle en froid avec sa famille ? Elle posa un regard très tendre sur la nouvelle-née, remettant cette interrogation à plus tard.

Ce fut sans doute ce manque de concentration qui l'empêcha de réagir suffisemment vite par la suite. une odeur monta doucement vers eux. Une odeur de sang humain. Tanya bondit mais trop tard. Entièrement guidée par ses instincts de nouvelle-née, Marie-Emmanuelle s'était déjà ruée en avant, vers la source de cette odeur si alléchante. Elle courut derrière, se maudissant et se traitant de tous les noms. Pourquoi avait-elle baissée sa garde ? Quelle idiote ! On ne commettait pas ce genre d'erreurs lorsqu'on s'occupait d'un tout jeune vampire, en plein sevrage avec ça. Cependant, sa protégée avait déjà fondu sur un humain, et le vidait de son sang. Trop tard. Elle sentit la culpabilité lui peser, comme si elle venait de tuer cet homme elle-même. La petite le lâcha puis se tassa tout à coup sur elle-même. Tanya s'approcha, la souleva sans faire de chichi et l'emmena plus loin, jusqu'à ce qu'ils ne voient plus le cadavre. Reposant Marie-Emmanuelle sur ses pieds, elle lui glissa des doigts sous le menton pour qu'elle la regarde dans les yeux.

- Marie ? Ecoute-moi bien. Tu vas oublier ce qui vient de se passer. C'était à nous de faire attention, car tu viens à peine de te réveiller et tu ne sais pas te contrôler. C'est notre faute et non la tienne, tu m'entends ?

Elle lui fit un sourire doux, histoire de bien lui fait comprendre qu'elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Elle la serra longuement dans ses bras, la joue posée sur ses cheveux, tout en lui murmurant des paroles rassurantes. puis se détacha légèrement, les mains sur les épaules de l'enfant.

- Et pour ce que tu as dit toute à l'heure... Oui, tu peux prendre notre nom de famille et m'appeller maman. J'en serais très heureuse... Vraiment, vraiment heureuse.
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Marie-Emmanuelle Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:12

Du sang humain, c'était la première fois que ce liquide chaud et doux passait à travers la gorge enflammé de Marie-Emmanuelle et cela lui fut très agréable sur l'instant. C'était comme déguster un somptueux désert à la fraise, ce dernier étant les préférés de la nouvelle née lorsqu'elle était encore humaine. L'enfant ne savait plus vraiment quoi dire, quoi faire, elle préférait rester en boule sur elle-même. Positionner qui lui permettait de se sentir en sécurité. Position qu'il lui donnait encore un peu l'espoir d'être humaine. La voix de la nouvelle mère de Marie-Em se fit entendre. Elle lui demandait d'oublier, oublier ce qui venait de se passer. Chose facile à dire, mais à faire cela était beaucoup plus difficile. Marie-Emmanuelle avait encore merdé ... L'ancienne aristo venait encore de trahir la confiance que d'autre lui avait accordé.

Tanya changea alors rapidement de sujet et accepta que l'enfant porte son nom et qu'elle puisse aussi l'appeler maman. Ces mots changèrent alors les idées de Marie-Emmanuelle. L'enfant sortit alors de son cocon de sa boule. Elle put voir la vampire qui l'avait transformé d'un autre regard, elle n'était plus sa créatrice aux yeux de Marie, elle était sa mère, sa maman, celle à qui elle pourrait se confier, celle qui lui témoignerait de l'amour ... Une drôle de question vint alors dans l'esprit de la nouvelle née : « A quoi pouvait bien ressembler l'amour d'une mère ? » L'enfant se leva alors et sourit à Tanya, un sourire certes sans vie, mais un sourire qui témoignait de l'affection que la petite ressentait pour elle et pour Jasper. Ce dernier avait été présent, n'avait certes rien dit, mais son aura rassurante était là. Elle s'approcha de lui et lui fit comprendre qu'elle voulait s'éloigner un peu avec lui, elle avait envie de lui parler, de se confier. Après tout, le vampire avait réussi à la convaincre de sortir de ce placard. Peut-être arriverait-il à lui faire accepter l'amour d'une mère.

Lorsque les deux immortelles se furent éloigné un peu de Tanya, pas trop non plus. La mère du nouveau vampire ne voulant pas lâcher des yeux son enfant. Comme si cette dernière allait faire une fugue. Marie-Em se confia à Jasper d'une voix que seul lui pouvait entendre.

Marie-Em : - Ai-je vraiment le droit de vivre ? Je ne suis pas digne de tout ce que fait Tanya pour moi ... J'ai d'ailleurs trahit sa confiance en tuant cet homme innocent. Et j'ai pris du plaisir à boire son sang, à gouter au sang humain ... Suis-je un monstre ?

Ces mots étaient les premiers d'une longue série de question que la petite avait sur le coeur. Et elle ne savait pourquoi, mais c'était à Jasper qu'elle avait choisi de les poser ... Le pauvre allait avoir du boulot.
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Edward Elric

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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:12

Marie-Em s'empara de la main qu'il lui tendait et sortit enfin du placard. Il l'entraîna avec les autres pour sa première partie de chasse. Eléazar et Carmen filèrent d'un côté avec les jumeaux, lui-même et Tanya restèrent avec la nouvelle-née. Tanya qui prenait véritablement son rôle à coeur. Il ne chassa que très peu, les suivant en restant toutefois en retrait. Il laissait la chef des Denali jouer pleinement son rôle de "mère" pour Marie-Emmanuelle. Il sentait sa joie de s'occuper de la petite et ne lui ôterait pas ce plaisir en intervenant. Il les suivait du regard, alors qu'elles évoluaient un peu plus loin devant.

Alors que la Denali enseignait ce qu'il fallait à la nouvelle-née, celle-ci lui demanda tout à coup si elle pouvait l'appeler maman et prendre son nom de famille ! Il eut un temps d'arrêt, puis sourit. Tanya semblait sur le point d'exploser de bonheur, et il pouvait la comprendre. C'était assez touchant, comme scène.

Il regardait distraitement les alentours lorsque Marie-Emmanuelle s'échappa soudainement et courut. Tanya fonça derrière mais trop tard. la nouvelle-née avait déjà crocheté et tué un humain, et buvait frénétiquement son sang. Quel idiot, pourquoi n'était-il pas resté plus près ?! Il ne fallait jamais être distrait face à un nouveau-né ! Si lui ne savait pas ça... Quelle bourde idiote ! Tanya s'empara de sa fille et la traîna plus loin, à l'écart. Jasper regarda le cadavre d'un air navré. Un randonneur, sans doute. Mort à cause de leur inattention. Il se pencha et emmena le corps plus loin, dans un lieu où d'autres randonneurs le trouverait facilement. Il revint en vitesse vers les filles.

Tanya - Marie ? Ecoute-moi bien. Tu vas oublier ce qui vient de se passer. C'était à nous de faire attention, car tu viens à peine de te réveiller et tu ne sais pas te contrôler. C'est notre faute et non la tienne, tu m'entends ?

Ça, c'était vrai ! Erreur basique de quelqu'un qui n'avait jamais eu affaire à un nouveau-né de son existence, c'était navrant. Et il en avait honte. Il allait tâcher de se rattraper. Marie-Emmanuelle était perdue, et culpabilisait aussi. Un détail prouvant à quel point elle tenait à bien faire. Tanya changea rapidement de sujet, comme si elle voulait pas laisser sa nouvelle fille s'enfoncer dans le remord. Jasper, lui, l'enveloppa dans une aura apaisante, alors que la joie et l'incompréhension se disputaient dans le coeur de Marie-Emmanuelle. Cette dernière vint alors vers lui et il sentit son désir de lui parler. Il s'éloigna un peu avec elle, s'arrangeant tout de même pour rester dans le champs de vision de la chef des Denali.

Marie-Em : - Ai-je vraiment le droit de vivre ? Je ne suis pas digne de tout ce que fait Tanya pour moi ... J'ai d'ailleurs trahit sa confiance en tuant cet homme innocent. Et j'ai pris du plaisir à boire son sang, à goûter au sang humain ... Suis-je un monstre ?

Il renforça son baume tranquillisant, et lui sourit, secouant légèrement la tête.

- Marie, lui dit-il sur le même ton, si tu n'avais pas le droit de vivre, Tanya aurait passé son chemin sans s'occuper de toi. Et je peux te garantir que tu n'es pas un monstre non plus. Tu viens tout juste de te réveiller, il n'y a rien de plus normal à ce que tu ne saches pas te contrôler, et tout le monde fait des erreurs. Nous les premier car nous aurions dû rester plus près de toi. Et puis, quand tu dis que tu n'es pas digne... Marie-Em, c'est une nouvelle vie qui s'offre à toi ! On ne va pas te juger sur ce qu'à pu être ton passé. Moi-même, lorsque je suis arrivé chez les Cullen, on ne m'a pas rejeté à cause de ce que j'avais vécu.

Il espérait pouvoir la rassurer au moins un minimum. qu'elle ne reste pas seule avec ses questions.

- De toute façon, si tu as besoin de parler, tu sais que je suis là.
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:13

Citation :
(Tan à toi de rep. Désolé d'avoir écourté la partie de chasse, à toi de voir comment se poursuit ce rp :p)


L'enfant était encore sous le choc du meurtre qu'elle avait commit. Oui, elle voulait appeler cela un meurtre. Ce randonneur n'avait rien fait de mal et pourtant il était mort ... Lui qui avait peut-être une famille qui l'attendait tranquillement ne se doutait pas du destin funèbre qu'il l'attendait en ce jour. Tout cela, car Marie ne s'était pas contrôlée ... Non ... Elle n'acceptait pas ce qui venait de se produire. Elle ne voulait pas devenir ce genre de prédateur !

Ce qui était sûr, c'est que l'enfant ne s'aimait pas et elle voulait le faire comprendre à Jasper. Lui qui avait l'air d'avoir beaucoup de facilité à la comprendre ... Marie-Emmanuelle ne savait pourquoi ... Mais en présence de ce Cullen elle se sentait comme rassuré. Comme dans un cocon de lumière qui arrivait à dissiper les ténèbres qui composaient sa vie merdique. Mais, Marie savait très bien qu'elle ne resterait pas éternellement au côté de ce vampire. Alors, avait-elle la force et la volonté de vivre, d'accepter cette amour qu'on lui proposait à elle qui n'avait jamais connu cela ...

Jasper : - Marie, lui dit-il sur le même ton, si tu n'avais pas le droit de vivre, Tanya aurait passé son chemin sans s'occuper de toi. Et je peux te garantir que tu n'es pas un monstre non plus. Tu viens tout juste de te réveiller, il n'y a rien de plus normal à ce que tu ne saches pas te contrôler, et tout le monde fait des erreurs. Nous les premier car nous aurions dû rester plus près de toi. Et puis, quand tu dis que tu n'es pas digne... Marie-Em, c'est une nouvelle vie qui s'offre à toi ! On ne va pas te juger sur ce qu'à pu être ton passé. Moi-même, lorsque je suis arrivé chez les Cullen, on ne m'a pas rejeté à cause de ce que j'avais vécu.

Juger sur ce qu'avait pu être le passé de Marie-Emmanuelle, ces mots résonnaient comme un glaive dans le coeur de l'intéressée. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait demandé à Tanya si elle pouvait changer de nom de famille pour prendre le sien. Sa famille mortelle ne lui avait procuré aucun amour, aucune considération. Rien de ce qui construit la vie affective d'un enfant comme les autres, d'un enfant normal quoi ! L'amour d'une mère, elle n'avait jamais connue, aussi ce qu'éprouvait sa créatrice était incompréhensible ! D'ailleurs qui pouvait dire aujourd'hui avoir vécu entouré d'amour ... Qui pouvait essayer de faire comprendre à Marie la chance qu'elle avait ...

Marie-Em : - Tout n'est pas si simple pour moi Monsieur Jasper.

Cette réponse était bien la seule chose que Marie consentait à révéler de son passé. D'ailleurs personne ne pourrait voler son fort intérieur ... Personne ne saurait vraiment ce qui habitait l'âme damné de cet enfant. Sa vie n'avait aucun sens à ses yeux. Sa vie n'avait aucun gout à ses yeux ... Si elle devait la perdre, cela ne dérangeait pas Marie-Emmanuelle. Elle ne s'aimait pas tout simplement !

L'odeur d'un félin fit sortir la nouvelle transformée de ses pensées ... La brulure de la soif se réveilla, elle n'avait pas encore assez bue ... Ni une, ni deux, elle se concentra, repéra la bête, s'approcha doucement par derrière et lui sauta au coup pour lui planter ses crocs, objet de mort qui lui permettait maintenant de survivre ! Le gout du sang de ce félin était meilleur que celui de la biche, mais n'était vraiment pas comparable au gout si merveilleux qu'avait le sang humain ... L'enfant but de nouveau avec frénésie le sang de sa proie. Puis une fois cela terminée, elle lâcha la bête et se dirigea vers Tanya, lui demandant de rentrer ... Marie-Emmanuelle avait assez chassé pour aujourd'hui.

Ces premiers instant en tant que vampire était plus que déstabilisant, elle n'arrivait toujours pas à comprendre le pourquoi du geste de Tanya et ce que cette dernière pouvait bien ressentir pour elle. Au cours de leurs retours à la maison, Marie se remémora la souffrance qu'elle avait ressentit après la morsure. Sa nouvelle vie allait-elle être remplit de cette douleur ? A croire que oui, vivre une vie de vampire devait être sa punition. Punition que Marie-Emmanuelle aurait reçu à cause de sa mauvaise naissance. Punition qu'elle devrait subir jour après jour.

Une fois arrivée devant la maison des Cullens, la nouvelle née s'arrêta deux secondes devant la porte, réfléchissant à ce que ses parents pouvaient bien ressentir s'il apprenait le décès de leurs enfants ... Mais passons ... Ce n'était plus d'actualité. L'enfant s'approcha de Tanya et lui prit la main.

Marie-Em : - Je sais que je ne vous mérite pas maman ! Je sais aussi que je ne connais rien à l'amour d'une mère ! Alors, pardonnez-moi si jamais je ne réagis pas telle que vous le souhaiteriez ! Je vais saisir cette vie que vous m'avez donnée, même si je pense ne pas la mériter ...

Ces mots étaient des plus sincères et reflétait de façon amoindrit le ressentit actuellement de la fille adoptive du clan Denali. Cette dernière tourna alors la tête vers tous les vampires et se força à sourire. Décidément, elle n'aimait vraiment pas être le centre d'attention de tout ce petit monde ... Elle se força quand même à parler à tout son clan et aux Cullens pour se présenter rapidement.

Marie-Em : - Je m'appelle Marie-Emmanuelle de Mont, enfin Denali maintenant ! Je suis ....

Cependant, aucun mot ne voulut sortirent après cela. Elle tourna alors les yeux vers Jasper et Tanya pour leur faire comprendre qu'elle ne savait pas quoi dire, quoi faire ... Tout était tellement nouveau pour elle. Un silence divin se fit alors entendre après les premiers mots adressé à tous les vampires. La petite nouvelle avait du passé en cet instant pour une asociale totale, ce qu'elle était d'une certaine manière.
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Tanya Denali
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MessageSujet: Re: Et pourtant ... si malaimée   Et pourtant ... si malaimée EmptySam 19 Jan 2013 - 0:13

Marie-Em s'éloigna quelque peu avec Jasper pour lui parler. Elle laissa faire, les gardant néanmoins tous les dans son champs de vision. Elle espérait que le jeune Cullen pourrait faire comprendre à sa nouvelle fille que ce n'était pas assez faute. Manquer d'attention lors d'une chasse avec un nouveau-né en plein sevrage était une grossière erreur, qu'elle ne commettrait plus jamais. Les bras croisés, elle attendit patiemment, tout en observant la petite. L'immortalité avait accentué son charme, elle pourrait faire tomber bien des coeurs si elle avait un peu plus confiance en elle... Mais cela viendrait sans doute avec le temps. Elle était jeune, disposait à présent d'une toute nouvelle vie, et Tanya comptait bien l'encourager à en profiter pour s'amuser.

Les deux vampires ne discutèrent que très peu de temps, trop peu pour une bonne explication. Puis Marie-Emmanuelle sentit à nouveau l'odeur d'une proie, un carnivore cette fois, et se remit en chasse. Tanya avait assez chasser, et se contenta de surveiller son évolution. Elle semblait perturbée, ce qui était tout à fait normal. Elle venait à peine de se réveiller. Elle eut un sourire attendrie, en l'observant. Elle était jeune et fragile, mais une fois cette période un peu critique passée, elle deviendra quelqu'un d'accomplie et d'épanouie, bien dans sa peau et heureuse. Du moins elle l'espérait.

Marie-Em revint, voulant rentrer car elle avait assez chassé. Ils revinrent tranquillement vers la villa, laissant Eléazar et Carmen poursuivre un peu avec les deux enfants. La nouvelle-née sembla hésiter, une fois revenue à la villa, et Tanya lui effleura l'épaule pour l'encourager. Tout le monde était réuni au rez-de-chaussée, dévisageant la nouvelle vampire de près avec curiosité. Sa fille vint plus près d'elle et lui prit la main.

Marie-Em : - Je sais que je ne vous mérite pas maman ! Je sais aussi que je ne connais rien à l'amour d'une mère ! Alors, pardonnez-moi si jamais je ne réagis pas telle que vous le souhaiteriez ! Je vais saisir cette vie que vous m'avez donnée, même si je pense ne pas la mériter ...

Elle écarquilla les yeux, choquée. Elle ne connaissait rien de l'amour d'une mère ? Pardon ? Mais... Elle n'était pourtant pas orpheline ! A moins que sa famille biologique n'est jamais été particulièrement aimante, c'était possible aussi. Mais il faudra qu'elle lui fasse comprendre qu'elle méritait amplement cette vie, cette nouvelle chance ! La petite se tourna ensuite vers tous les autres.

Marie-Em : - Je m'appelle Marie-Emmanuelle de Mont, enfin Denali maintenant ! Je suis ....

Elle parut incapable de poursuivre, comme gênée. Tanya lui mit une main sur l'épaule, un peu amusée.

- Elle est ma fille adoptive, poursuivit-elle, mais ça, vous le savez déjà.

Elle incita Marie-Em à entrer puis à s'asseoir avec les autres. Elle aimerait comprendre ce qu'elle avait voulu dire à propos de sa famille mais ce n'était pas le moment idéal. Il y avait trop de monde et elle ne voulait pas la brusquer.
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