Symphonie en do Majeur - Requiem pour une vie !

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RP écrit sous l'inspiration du Requiem de Mozart ! Mais je le trouve bof !

Les jours, non les heures qui venaient de filer au château des Volturi, demeure ancestrale du clan le plus important du monde vampirique. Le temps qui venait de passer n'avait en rien était la reproduction de l'Île aux enfants, feuilleton où un abruti de dinosaure orange faisait rire des gamins à la con. Ce qui venait de se produire était tout autre. Ce qui venait de se produire était irréparable aux yeux de Caïus Volturi. Cet homme n'était autre que le principal intéressé dans cette affaire digne des plus grands feuilletons de l'époque mièvre de l'audiovisuelle.

Le vieux Volturi n'avait pas réussi à passer sa rage envers la jeune fille. Il n'avait pas réussi à la réduire à l'état de souvenir comme son frère le lui avait si gentiment demandé (Cette phrase est ironique). Seulement voilà, si la colère du monstre ne diminuait pas, c'était toute la garde du clan qui serait décimé en moins de quelques jours. Autant dire que cela ne réjouissait pas le coeur d'Aro, autant vous dire que Caïus avait intérêt à contenir le poison qui coulait dans ses veines s'il tenait un tant soit peu à l'amour de son frère, de sa famille. Cela faisait trois mille ans que sa vie n'était que soubresaut de colère, de torture, de destruction. Cela en devenait presque un refrain, une mélodie à l'image des plus grandes compositions de Mozart. Cependant, aucun remord, aucun regret, aucune honte ne traversait l'esprit de Caïus. La torture était vitale pour lui, elle était sa définition, elle était son moteur, elle était l'apothéose de son oeuvre.

Reprenons donc l'image de Mozart, cet homme avait accepté de sacrifier, famille, santé, amis, ..., pour son oeuvre, pour son chef-d'oeuvre. Caïus était de la même trempe que ce dernier. Son art ne souffrait d'aucune attache, d'aucun lien affectif. Aussi ce fut une grande joie dans son coeur lorsque son frère lui proposa le marché suivant. Torturer Alec au cours de l'entrainement de Jane. Si cette dernière n'avançait pas assez vite, il aurait alors le droit de massacrer le gamin dans la limite du raisonnable bien sûr. Un garde traumatisé ne servirait à rien dans la symphonie que composaient les Volturis à la face du monde. Cette symphonie était la plus grande oeuvre jamais écrite. Autant vous dire que les défuntes âmes des grands compositeurs et écrivains de ce monde seraient réduit à l'état de gamin gribouillant un croquis sur le sable chaud. Ils feront tous pâle figure lors du jugement des âmes devant l'éternel tribunal des dieux de ce monde. Ils n'auront pas d'autre choix que de reconnaitre la grandeur, la puissance, la majesté, l'honneur du clan Volturi. Les grands d'hier, d'aujourd'hui, de demain n'auront d'autre choix que de s'incliner, d'autre choix que se prosterner lorsque le clan trinitaire s'avancera dans la cour céleste pour prendre le trône qui leur reviendra de droit.

Aussi ce fut dans cette atmosphère magistrale que le vieux Volturi préparait sa salle d'entrainement personnelle, astiquait son matériel de torture préféré. Tout cela à l'image des grands compositeurs qui préparait eux-mêmes leurs instruments avant l'ultime concert de leurs oeuvres. Cependant, le récital de ce soir ne serait que l'avant propos, que l'introduction d'un plus grand dessin, celui dessiné par Aro Volturi lui-même.

La partition allait bientôt commencer. La clé de sol était dessinée, la mesure inscrite et les principaux instruments venait d'entrer dans la pièce. Alec et Jane accompagnés d'une escorte entraient dans ce qu'il allait être un chemin de croix, une passion, un requiem. Dans ce qui allait être l'entrainement le plus dur auquel ils allaient participer.

Il était arrivé tellement de choses depuis leur retour de White Swan. Et trop vite. Il n'aurait jamais cru que les choses puissent évoluer ainsi pendant le peu de temps qu'il avait passé à Rome à réaliser sa mission pour Caïus. Il n'aurait jamais cru à tout cela si sa sœur ne lui avait pas tout avoué, enfin, dans les moindres détails. C'était bien la première fois de sa vie qu'il avait dû insister pour qu'elle se confie entièrement ! Jamais, au grand jamais, il n'avait été obligé d'élever légèrement la voix pour que Jane lui avoue ce qu'il s'était passé là-haut, dans les appartements des trois frères. Et ce qu'il avait entendu lui avait coupé le souffle. Il avait aussitôt serré Jane dans ses bras, presque paniqué, et à moitié mort de peur pour elle. Qu'elle ait augmenté ses pouvoirs, pour lui, importait si peu face au danger qui la menaçait présentement.

Pour être honnête, lorsqu'elle avait tout avoué, il avait surtout ressenti une profonde reconnaissance pour Aro d'avoir protégé Jane du courroux de Caïus. D'accord, c'était par intérêt, mais il lui avait sauvé la vie. Et rien que pour cela, Alec le respectait.Tout comme il respectait Sulpicia qui avait aussi défendue Jane. Peu importe leurs raisons, tout ce qui comptait pour lui était que sa sœur jumelle soit bien vivante et avec lui. En revanche, il avait toujours aussi peur. Il se doutait bien que Caïus n'allait certainement pas en rester là, et Dieu sait ce qu'il était capable de faire pour se venger...

Un peu plus tard, ils apprirent que Jane allait désormais être entraînée pour faire de son propre chef ce qu'elle avait accompli involontairement. Voilà qui était très prévisible, couru d'avance. Quelques gardes les accompagnèrent, d'abord pour les surveiller, et aussi pour servir de cobayes. Cependant, ils ne se rendirent pas, comme il s'y attendait, dans la salle habituelle où les gardes s'entraînaient, mais dans une autre, plus petite, où se trouvait Caïus. Alec devint aussitôt un peu plus pâle, et serra la main de Jane dans la sienne. Il était peut-être paranoïaque mais il le sentait vraiment, mais vraiment très mal tout à coup.

Il dû lâcher sa sœur et la laisser s'avancer pour qu'elle puisse s'entraîner. Il ne cessait de surveiller Caïus du coin de l'oeil, très peu rassuré.

[Rp court, pour introduire l'entrainement, désolé]

La symphonie qui était en cours de composition était d'une beauté incommensurable. Elle était à faire pâlir tous les auteurs-compositeurs de ces deux derniers millénaires. Tout ce qui allait se dérouler dans ce lieu reculer du palais des Volturi n'avait qu'un seul et unique but celui du « Plus grand bien ! » Cette expression regroupait toutes les notes qui composaient le plan d'Aro, toute la folie de Caïus et toute la nonchalance de Marcus. Cette expression était la mélodie, le refrain, le thème de cette symphonie dont Alec et Jane allait être les deux principaux solistes. Il ne fallut d'ailleurs pas beaucoup de patience au maître de cette salle pour voir arriver, côte à côte, main dans la main, les deux protagonistes de cet entrainement. Cette vision fit éprouver à Caïus un profond dégout envers les jumeaux en sorcellerie.

Caïus regarda d'un air supérieur la chienne blonde commencer son entrainement. Il n'avait toujours pas digéré son attaque, son acte de rébellion ... Ce dernier avait d'une certaine manière sceller le destin de son jeune frère. Ce dernier allait devenir pour une longue, une très longue période, le jouet de Caïus ! Autant dire qu'Alec n'avait qu'a bien se tenir. Il ne faudrait pas que le maitre de la garde dérape, s'emporte sur un des deux gamins de la pièce. Aro ne le pardonnerait alors jamais à son frère cadet.

Caïus : « - Bonsoir mes agneaux ! Nous allons procéder ici à l'entrainement de cette brebis galeuse de Jane. Les deux bouffons », Caïus parlait des deux gardes qui tenaient lieu de décor dans la pièce, « les deux bouffons situés plus loin seront tes cobayes Jane ! Mais avant de commencer j'ai un détail à régler ! Et le choix de ce détail sera fait par Alec en personne ! Sois tu me laisses frapper ta soeur, soit c'est toi qui la frappe ! »

Le vieux Volturi se délecta alors du spectacle qui s'offrait devant ses yeux. Alec ne savait que faire, frapper sa soeur ou laisser Caïus le faire. Autant dire que son hésitation se lisait, se décryptait dans ses yeux. Le garçon devait aussi se faire une joie d'insulter son maitre au plus profond de son coeur. Mais peu importait aux yeux de Caïus. Il tenait là sa revanche, sa vengeance sur Jane. Après une bonne dizaine de minutes de réflexion. Alec se tourna vers Jane, la fixa d'un regard si intensif qu'on aurait pu croire qu'il voulait lui expliquer son choix, qu'il voulait s'excuser de lever la main sur elle. Ce dernier devait surement se dire qu'il valait mieux que ce soit lui plutôt que Caïus. L'enfant leva alors le bras pour frapper Jane. Puis sans vraiment faire dans la dentelle, Caïus attrapa le bras d'Alec, lui brisa, puis, à la manière d'un vieux sac poubelle, envoya valdingué le garçon contre un mur. Le Volturi s'approcha ensuite de Jane et lui mit une énorme baffe. Cette dernière était moins puissante, que celle qu'elle avait reçu dans le salon, mais assez forte pour la faire voler tout contre son frère. Caïus sourit alors ! Sa vengeance venait de commencer.

Caïus : « - Bien maintenant commençons ton entrainement ma puce. Tu vas devoir utiliser ton don sur deux gardes à la fois. Tant que tu n'y arriveras pas, je m'occuperais de ton frère ! Est-ce clair ? »

Le Volturi sourit ...

Jane s'accrochait fermement à la main de son frère alors qu'ils partaient, accompagnés de deux gardes, vers une salle d'entraînement où les attendait Caïus. Elle était... comment dire... Très peu rassurée. Et n'avait pas du tout envie de se retrouver à moins de cent mètres de Caïus, surtout en ce moment. Inutile d'être un génie pour comprendre qu'il était très loin d'avoir digéré ce qui s'était passé là-haut, dans les appartements. Et l'appréhension lui tordait l'estomac. Ils arrivèrent presque à reculons dans la salle, et Jane pâlit. On allait sans doute l'accuser d'être paranoïaque mais elle le sentait vraiment très mal.

Caïus avait son sourire sadique, qui signifiait littéralement "Quelqu'un ici va s'en prendre dans peu temps et ça va faire très mal." Pourquoi était-ce lui qui devait superviser cet entraînement ? Il allait forcément en profiter pour se venger. Elle se força à garder un air impassible. Elle l'avait torturé, lui et sa femme, bien involontairement, mais ne pouvait dire qu'elle en ressentait le moindre remords. Elle le haïssait, sentiment tout à fait réciproque, et devait bien avouer qu'elle préférait que ce soit tombé sur lui et Athenodora plutôt que sur Aro et Sulpicia.

Caïus : « - Bonsoir mes agneaux ! Nous allons procéder ici à l'entrainement de cette brebis galeuse de Jane. Les deux bouffons », Caïus parlait des deux gardes qui tenaient lieu de décor dans la pièce, « les deux bouffons situés plus loin seront tes cobayes Jane ! Mais avant de commencer j'ai un détail à régler ! Et le choix de ce détail sera fait par Alec en personne ! Sois tu me laisses frapper ta soeur, soit c'est toi qui la frappe ! »

Elle se raidit, et lui jeta un regard glacial. Alec blêmit à son tour, puis la regarda hésitant. Elle ne dit rien. Mieux valait la fermer, de toute façon, histoire de ne pas aggraver encore plus leur cas. Elle ignorait ce que mijotait vraiment Caïus, mais savait qu'ils ne sortiraient pas d'ici sans souffrir. Elle savait qu'il allait leur faire payer leur rébellion. Alec hésita un petit moment, puis finalement décida de le faire lui-même, plutôt que de risquer que Caïus ne se déchaîne sur elle. Elle tenta de lui communiquer par le regard de ne pas s'en faire. Mais alors qu'il levait le bras, Caïus le lui attrapa soudainement, lui brisa d'un coup sec, puis l'envoya se cogner contre un mur. Jane leva brusquement, comme pour l'aider, mais il se relevait déjà. Caïus s'approcha alors d'elle et elle eut un mouvement de recul. Il la gifla à nouveau, violemment, et elle se cogna à son tour. Presque aussitôt, elle sentit la présence rassurante de son frère d'elle. Il l'aida à se relever, et elle se tint à lui, jetant un regard à la fois effrayé et haineux à Caïus.

Caïus : « - Bien maintenant commençons ton entrainement ma puce. Tu vas devoir utiliser ton don sur deux gardes à la fois. Tant que tu n'y arriveras pas, je m'occuperais de ton frère ! Est-ce clair ? »

Elle serra les dents, regarda Alec, puis se força à hocher la tête.

- C'est clair...

Il lui fallut un immense effort de volonté pour se détacher de son frère et se tourner vers les deux gardes qui allaient lui servir de cobaye. Tant qu'elle n'y arrivera pas... Mais elle n'allait pas y arriver en deux jours, comme ça ! Il faudrait forcément du temps. Peut-être même des années. Et Alec... Elle lança son don sur l'un des gardes, l'écrasant par terre sous la douleur, puis tenta de toucher l'autre en même temps. Plusieurs fois. Sans succès. Elle recommença, changeant parfois de victime sans même s'en rendre compte.

Mais il n'y parvenait pas.

Elle ferma les yeux, prit une petite inspiration, et recommença. Les deux gardes étaient par terre, visiblement incapables de se relever. Elle tenta de se remémorer ce qu'on lui avait dit au tout début, pour l'utiliser consciemment. Elle travailla un long moment, avec toujours la terreur que Caïus s'en prenne à Alec. Tout à coup, on interrompit brusquement leur entraînement. Aro les appelait? Eléazar et Carmen étaient ici.