Nouvel Horizon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
AccueilLivre d'Or du SiteDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Madame Volturi

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Madame Volturi Empty
MessageSujet: Madame Volturi   Madame Volturi EmptyVen 3 Mai 2013 - 12:02

Renée sentait des bras froids et durs la retenir. Elle respirait de plus en plus vite, secouée de spasmes, le visage noyé de larmes. Elle pleurait, gémissait, criait. Et avait si mal. Cette grossesse trop rapide, cet accouchement bien pire que les deux qui l'avait précédé. Elle s'accrochait à la femme qui la tenait, incapable de la reconnaître, souhaitant juste un soutien, n'importe lequel. La morphine avait anesthésié son ventre, mais elle sentait le sang couler sur sa peau, imprégner les draps. Elle en sentait l'odeur.

Renée - Le bébé, murmura-t-elle d'une voix faible.

Marcus - Tout va bien.

Elle ferma les yeux, tremblante et crispée. Est-ce que tout allait vraiment bien ? Allaient-ils pouvoir sortir l'enfant sans risque ? Allait-elle mourir ? Mais s'il le fallait... mourir pour ce bébé... Renée était une mère avant tout, et donc prête à offrir sa vie pour sauver n'importe lequel de ses enfants. Elle l'aurait donné sans aucune hésitation pour Bella. Elle aurait voulu la donner pour éviter le trépas à Allison. Elle était prête à partir si cet enfant, lui, vivait. Mais qu'ils le sortent de là, l'amènent à l'air libre ! Qu'il vive, ce bébé, qu'il ouvre ses yeux à la lumière et au soleil ! Qu'il vive... Elle-même s'affaiblissait... Trop d'efforts... Trop épuisée... Trop de sang s'échappant de son corps...

Un cri. Un cri d'enfant. Le souffle de vie d'un nouveau-né. Elle sourit, faiblement, très faiblement. Une fille, donc... Sa fille. Son troisième enfant. Née. Lilwen... Renée referma les yeux, respirant cette fois lentement, son coeur battant de moins en moins vite. Elle était née, bien vivante, dans les bras de son père. Elle vivra, cette petite. Renée avait pu la voir avant de devoir quitter ce monde, c'était la seule chose qui comptait pour elle. Elle remercia mentalement Marcus pour les derniers instants de bonheur qu'il lui avait offert. Pour lui avoir parmi de revoir Bella, sa belle aînée, avant de partir. Soudain, alors que sa conscience s'éteignait, elle sentit une morsure terrible au cou, puis à ses poignets et ses chevilles. Suivi de quelque chose qu'on lui injecta dans le coeur. Elle eut une brusque hoquet de douleur, alors que son corps s'enflammait littéralement.

Renée aurait voulu, hurler, se débattre, mais son corps était comme engourdi, sa voix bloquée. Réduite à l'immobilité, elle subissait cette lave brûlante qui s'insinuait dans ses veines. Elle aurait tant voulu crier sa souffrance, s'arracher la peau pour en extraire se feu, mourir pour ne plus ressentir cette douleur atroce. Elle était complètement balayée par ce courant infernal, cette chaleur sorti tout droit des enfers et qui la consumait. Qu'on la tue, là, maintenant ! Tout plutôt que de subir ça ! Qu'avait-elle fait de si terrible qu'on la punisse ainsi ?! Elle qui flottait vers la mort, elle en avait été brutalement arrachée par ce feu violent et destructeur. Qu'on lui accorde la paix éternelle, ou au moins un apaisement de cette brûlure, par pitié.

Elle ne sut dire combien de temps dura le supplice. Des heures, des jours, des mois, des années. Parfois, sa conscience, dans un sursaut, s'ouvrait au monde extérieur, captait des brides de conversation, sentait une main, une voix, un souffle, avant d'être nouveau emportée par ce violent courant de feu. Ce feu qui semblait se concentrer sur son coeur. Ce coeur qui battait de plus en plus vite, l'assourdissait, galopait à une vitesse affolante vers sa fin, elle le sentait. Cet organe qui était, bientôt, le dernier à subir cette torture. Il accéléra encore, puis, soudain, stoppa d'un seul coup.

Le silence se fit.

Abasourdie, Renée mit une ou deux secondes avant de réaliser qu'elle ne souffrait plus. Elle ouvrit les yeux. Bloqua son souffle. elle voyait... c'était indescriptible. Tant de détails, tant de choses qui lui avait échappé jusqu'ici. Elle se redressa, remarquant au passage qu'on l'avait vêtue d'une robe d'été verte, serrée à la taille d'une ceinture noire, et qu'elle était pieds nus. Elle observait tout autour d'elle, subjuguée. c'était comme si on avait arraché un voile de ses yeux, comme si elle n'avait été qu'aveugle depuis toujours ! Elle vit tout à coup Marcus, debout à quelques pas d'elle. Sans réfléchir, elle courut se jeter dans ses bras et le serra avec force contre elle.

Renée - Je me sens très... balbutia-t-elle, c'est si différent...

Elle eut un rire nerveux puis l'enlaça plus fort pour l'embrasser, le prenant par surprise. Elle resta liovée ainsi deux minutes entières contre lui, puis s'en détacha enfin. Elle voulait voir Lilwen, et demanda à Marcus où leur fille se trouvait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Madame Volturi Empty
MessageSujet: Re: Madame Volturi   Madame Volturi EmptySam 4 Mai 2013 - 22:05

Un biberon rempli de sang humain et orné d'une tétine en plastique. Voilà ce que Marcus tenait dans une main, sa fille calée au creux de ses bras et le regardant de ses grands yeux bleus. Son premier repas. Et aussi le premier problème de Marcus. Il n'avait aucune idée de la façon dont on donnait le biberon. Hésitant, il cherchait la façon la plus adaptée, tandis que Lilwen semblait se demander quand son père allait se décider à la nourrir. Athenodora, prise de pitié, finit par voler à son secours, d'après les souvenirs qu'elle avait gardé de sa vie humaine. Il lui fit un sourire reconnaissant.

Voilà un jour que Renée était en pleine transformation. Totalement immobile et silencieuse, elle n'en souffrait pas moins selon les dires d'Aro. Elle souffrait à en mourir, elle souffrait à vouloir s'en arracher le coeur. Il en était désolé, mais il s'agissait d'une étape obligatoire pour accéder à leur monde. Mais qu'elle se rassure. Des heures de souffrance pour une vie heureuse, pleine et entière, était-ce si cher payé ? Et dès qu'elle sera transformée, vampire en bonne et dû forme, ils pourront commencer pleinement leur vie à deux, élever leur fille, être heureux, ensemble.

Lilwen s'agita dans le creux de ses bras. Il la souleva, la porta à son visage, et joua avec elle en lui faisant des mimiques pour la faire rire. Caïus leva les yeux au ciel, et Marcus lui fit une grimace comme un enfant. Lilwen avait déjà bien grandit. Elle était solide, vivace, et très intelligente. Une enfant magnifique, avec ses yeux couleur du ciel. Sulpicia se pencha pour lui offrir un grand sourire et chatouiller le bébé. Il joua avec elle, prenant ses petites mains dans les siennes, se penchant pour lui faire des bisous sur le front et les joues. Il était papa ! Un de ses rêves les plus fous, les plus secrets, les plus chimériques, venait de se réaliser. Il était père. Père d'une charmante, merveilleuse, adorable, superbe petite fille.

Plus tard, il confia le bébé à une Sulpicia ravie et monta. La transformation de sa future femme touchait à sa fin. Il resta à l'observer, la contempler. Toujours aussi fascinante, aussi belle. Elle s'éveilla, se redressa, dans un de ces mouvements fluides propres à leur espèce. Puis elle le vit. Il lui offrit un sourire rassurant, puis elle se jeta tout à coup à son cou, avec toute sa force de nouvelle-née. Il vacilla très nettement sous le choc.

Renée - Je me sens très... balbutia-t-elle, c'est si différent...

Elle se pendit à son cou et l'embrassa avec fougue et passion. Elle pouvait serrer moins fort, aussi, toute pleine qu'elle l'était des forces de sa nouvelle jeunesse. Ils restèrent enlacés, un bon moment, puis se détachèrent à regret l'un de l'autre. Elle lui demanda où était Lilwen. Il lui caressa la joue du bout du doigt, puis lui fit d'abord apporter un humain pour qu'elle se nourrisse. Ensuite, ils allèrent voir leur fille.

Renée prit pour la première fois Lilwen dans ses bras. Il regarda la scène, attendri et heureux. Sa femme. Sa fille. Il les aimait si fort, et était prêt à tout pour les rendre heureuses.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Madame Volturi Empty
MessageSujet: Re: Madame Volturi   Madame Volturi EmptyMar 7 Mai 2013 - 10:51

Tournure du début de mes paragraphes librement inspirée du livre de l'Ecclésiaste (Bible). Désolé de la petite taille de ce rp.


Il y a un temps pour la conception et un temps pour naître. Tel était le résumé des dernières semaines au château de Volterra. Renée, la désormais célèbre mère d’Isabella Cullen, allait mettre au monde un drôle de spécimen. Cet enfant serait le fruit de l’union d’un immortel et d’une mortelle. Le fruit d’une union contre nature… Et pourtant, la petite sentait déjà tout l’amour que ses parents lui portaient. La petite sentait déjà que rien ne lui arriverait. Elle entendait la voix de ses parents. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Lilwen, ce nom était celui dont elle allait hériter quelques minutes plus tard, fut tiré vers l’extérieur. La petite fut arrachée de la douceur du cocon utérin de sa mère pour aller dans un autre monde. Personne ne lui avait vraiment parlé de ce qui allait se produire. L’enfant pensait bien rester toute sa vie dans le ventre de celle qui l’avait porté depuis le jour de sa conception. Il faisait si bon vivre dans ce cocon chaleureux où la vie était simplement repos, coup donné à sa mère, repos,…

Un temps pour naitre et un temps pour attendre. Tel était le résumé de ce qui se produisit après son passage de l’autre côté. Une fois sortie du ventre de sa mère, la petite Lilwen Volturi fut retiré rapidement de la pièce, séparé de celle qui l’avait bercé, nourri, réconforté… Pourquoi on la séparait de sa maman ? Tel était la question qui trottait dans l’esprit de l’enfant… Pourquoi ne pouvait-elle pas rester près d’elle ? Ses questions furent rapidement mise en sourdine quand la petite reconnu la voix de celui qui ne devait être que son père. Ce dernier semblait maladroit avec les enfants et Lilwen avait faim… Pourquoi elle passait de bras en bras ? Pourquoi elle ne pouvait pas voir celle qui lui avait donné la vie ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Un temps pour attendre et un temps pour se réunir. Tel était le résumé de ce qui se produisit après ses premiers évènements de la vie de Lilwen Volturi. Elle avait vécu de beaux moments depuis sa naissance. Son père était un être aimant et lui permettait d’oublier son manque lié à l’absence de sa mère lors des périodes où il la prenait dans ses bras. Mais depuis sa naissance un énorme vide n’avait encore pu être comblé… Sa mère, René, lui manquait… Lilwen n’avait qu’un désir, la retrouvé. Elle n’avait qu’un désir se blottir dans ses bras. Elle n’avait qu’un désir retourné dans ce nid d’amour que cette dernière avait été pour elle. Au bout d’un certains temps qui sembla le plus long de sa vie, la petite Lilwen put enfin retrouver celle qui avait faillit perdre la vie pour elle. L’enfant pu enfin retrouver les bras de celle qui n’était autre que le soleil de sa vie, qui n’était autre que le sel qui donnait un peu de saveur à son existence.

Un temps pour se réunir et un temps pour aimer. Tel était le résumé de ce qui se produisit à partir du moment où la petite famille fut réunit. L’amour débordant des parents pour leurs enfants étaient incommensurable. Cette réunion de famille ressemblait un peu à la crèche que les chrétiens sortent au cours de la période dite de la Nativité. Lilwen n’avait qu’un désir à ce moment là, c’était de ne jamais quitter les bras de sa mère et de son père. Elle n’avait qu’une seule envie que cet instant ne s’arrête jamais.

Un temps pour aimer et un temps pour contempler. Tel était le résumé de ce qui se produisit lorsque la petite prononça ses premiers mots. Lilwen regarda d’abord sa mère et prononça : « Maman », puis elle regarda Marcus et prononça : « Papa ».

Il y avait bien un temps pour tout. Mais le temps qui résumait les premiers instants de la vie de Lilwen Volturi était bien celui de l’amour.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Madame Volturi Empty
MessageSujet: Re: Madame Volturi   Madame Volturi Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Madame Volturi
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Madame Christmas
» Madame la générale
» Madame Christmas [Validée]
» [Sms] Aro Volturi
» [SMS] Alec Volturi

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nouvel Horizon :: Archives et corbeille :: Archivage :: Rps d'Italie-
Sauter vers: