Il est temps de rentrer à la maison

[HJ : Suite de l'heure du bilan ]

Caïus
Parfait, Orlin, on va bientôt réussir à faire quelque chose de toi. J'aimerais que tu t'arranges pour que Jane te suive de son plein gré, tu serais capable de ça ? Et pour les choses bizarres dont tu me parles, ne t'en fais, je doute que ce soit l'un des Cullen... Cherche plutôt au fond de ton cœur.

Je t'attends ici avec Jane. Du moins, si tu es capable de mener ta mission à bien. Veille à ne pas me décevoir !

Bip...Bip...Bip...

Orlin raccrocha le combiné en se demandant comment il allait bien pouvoir faire pour accomplir cette mission...Jane n'allait jamais accepter de l'écouter, pas avec ce qui venait de se passer. Ne parlons pas de la ramener ! Elle se braquait complètement dès qu'on prononçait le mot de "Volterra" à moins d'un kilomètre d'elle ! Là, Orlin était complètement désarmé...La ramener n'était pas ce qui posait problème. C'était la mention de "de son plein gré" qui allait être particulièrement délicate à gérer.

Il envisagea plusieurs solutions : il pourrait tenter de la convaincre de rentrer. Seulement, rien que l'approcher prendrait un temps incalculable. Ne parlons pas de lui parler et qu'en plus elle écoute. Et puis tous ses sentiments qui risquaient de resurgir et tout gâcher ! Non c'était inenvisageable.

Il chercha autre chose...C'est là que lui vint l'idée d'utiliser son don sur elle. Là aussi c'était particulièrement délicat. Il n'avait jamais fonctionné sur les vampires. Seuls les humains y étaient sensibles pour le moment et son récent échec face à Jacob n'allait pas arranger les choses. Cependant si ça fonctionnait, Jane serait totalement dépendante de sa volonté et la ramener en Italie deviendrait alors un jeu d'enfant. Cela restait malgré tout un pari risqué. Si ça ne fonctionnait pas il risquait de ne plus pouvoir l'approcher avant longtemps...

Il se dit finalement qu'il n'avait rien à perdre. Il se mit en route pour trouver Jane. Il se dirigea vers le lycée de la ville. Il avait observé de nombreux chapeaux de diplômé chez les Cullens, il se dit alors qu'ils devaient être inscrits au lycée local...et Jane avec eux. Son sens de l'observation fut très vite récompensé : il trouva Jane au milieu des élèves, assise dans un fauteuil roulant. Très vite, les mêmes sentiments que chez les Cullens refirent surface. Première étape, s’infiltrer dans l'établissement sans se faire remarquer. Chose aisée au vue de son apparence juvénile !

Il trouva un lycéen de sa taille et de sa corpulence. Il se faufila derrière lui et en quelques secondes, le vida de son sang, lui vola son uniforme et jeta sa dépouille au fond d'une crevasse. Ainsi il entra sans difficulté dans l'établissement, se faisant passer pour un lycéen normal. Il tomba très vite sur Jane...entourée des Cullens. Ce n'était pas le bon moment pour agir...La sonnerie des cours sonna et tout le monde rentra en classe. Emmet, qui accompagnait Jane avait cours de sport...cours que Jane ne pouvait suivre évidemment. Elle devait donc passer les deux prochaines heures en salle de permanence. Jane...seule ! L'occasion rêvée ! Il attendit que tout le monde s'installe, s'approcha discrètement d'elle et posa la main sur son épaule en se concentrant de toutes ses forces pour utiliser son don. L'effet fut immédiat. Il la sentit se décontracter complètement. Ces muscles se décrispèrent en quelques instants et ses traits se détendirent. Il se plaça devant elle à sa hauteur.

Orlin
Jane , c'est moi ! Je vais te ramener à la maison, à Volterra ! Tu peux marcher, courir ?

Elle acquiesça de la tête. Orlin prit le fauteuil et la fit sortir discrètement du lycée.

Orlin
Allez, on se met en route avant que les Cullens arrivent.

Jane se leva de son fauteuil et se mit à marcher, Orlin la soutint et le couple se mit en route pour l'Italie. Après quelques jours de course à travers l'Europe et l'Asie et deux ou trois piqures de rappelles de bliss, ils arrivèrent devant la porte de la salle des trônes. Orlin poussa la porte et entra dans la salle. Aro, Caïus et Marcus y étaient également. Il s'avança jusqu'au milieu de la salle et fit signe à Jane de le suivre.

Orlin
C'est fait.

Aro ne savait plus trop quoi faire. Sulpicia n'était pas bien depuis la mort d'Alec et le départ de Jane. Elle ne souriait plus, assise sur leur lit toute la journée. Il faisait tous les efforts du monde pour la distraire, la faire penser à autre chose. Peu à peu, il parvint à lui faire accepter la situation, à force d'être auprès d'elle, la rassurer, l'écouter, la distraire, l'amuser. Dora et Renée avaient également été touchées, mais pas à la même hauteur. Elles connaissaient moins les jumeaux, et Renée n'avait même jamais réussi à les cerner.

Orlin, quand à lui, était parti depuis quelques jours, seul, au Népal. Et à pied. Pas question de lui faire prendre l'avion tant qu'il n'aura pas un parfait contrôle de lui-même. Caïus attendait impatiemment son retour, afin de juger ce qu'il valait. Aro, moins... Oui, il voulait récupérer Jane, mais il se doutait qu'elle ne serait pas utile de suite, même si on découvrait qu'elle pouvait de nouveau utiliser son don. Il allait falloir du temps, et de l'énergie. En attendant, la vie continuait. La guerre partait loin dans les esprits, comme un épisode de plus sur la violence de leur monde. Jusqu'au jour où tout recommenceras.

Quelques jours plus tard, Caïus vint le voir pour lui annoncer qu'Orlin revenait bientôt. Avec Jane. Il avait donc réussi ? Le chef du clan était plutôt satisfait de constater que ce gosse était capable de quelque chose. Il arrivait parfois qu'ils transforment ou embauchent des vampires qui se révélaient incapables de quoi que ce soit par la suite. Ceux-là partaient très vite, ou mourraient "par accident". Pas besoin de ce genre de larves dans la garde. Assis dans la salle du trône, il attendait avec ses frères et quelques autres. Heidi n'allait pas tarder à rentrer non plus. Orlin se présenta, tirant Jane avec lui. Elle avait changé... Les traits plus durs, encore plus pâle, les yeux orangés. Plus autre chose, quelque chose de plus subtil qu'il n'arrivait pas à discerner pour le moment... Une aura différente, plus lourde. Il était étrange de ne pas voir son frère près d'elle.

Orlin - C'est fait.

Il hocha la tête, regardant Orlin droit dans les yeux, un mince sourire étirant ses lèvres. Parfait. Comme quoi, ce mioche se révélait utile. Après presque deux ans. S'il n'en était toujours rien sorti avant la fin de sa deuxième année, Aro l'aurait sûrement fait tuer. Avec une mission un peu dangereuse où leurs ennemis auraient eu raison de lui, à un moment où les autres gardes auraient été occupés, ou distraits, et qu'il se soit retrouvé isolé. Enfin. Ce n'était plus d'actualité à l'heure actuelle.

Il se leva, puis alla prendre la main de Jane dans les siennes. Il plongea dans un esprit torturé par la douleur, perturbé. Elle était épuisée, affaiblie, et discernait mal la réalité. La mort de son frère l'avait quasiment détruite. Il eut du mal à voir ce que les Cullen lui avaient fait exactement, tant elle était troublée. Les gardes la regardaient, mais restaient en retrait. Affaiblie ou pas, tous savaient que cette fillette était dangereuse. Et qui pourrait prévoir ses réactions maintenant qu'Alec n'était plus près d'elle ? Maintenant que la douleur l'avait tant meurtrie ? Maintenant que rien ne pouvait la canaliser ? Il lâcha sa main, et échangea un bref coup d'œil avec Chelsea. Elle hocha la tête, puis s'occupa aussitôt de renforcer les liens entre Orlin et Jane. Les attacher soigneusement l'un à l'autre.

- Heidi ne va pas tarder, restez là. Orlin, assure-toi qu'elle boive.

Il lui lança un coup d'œil explicite. Il fallait qu'il la fasse boire, de gré ou de force. Puis qu'il ne lâche pas ensuite. Il n'était pas exclu que, retrouvant ses esprits, elle cherche à fuir. Le don d'Orlin allait lui faire de moins en moins d'effet... Elle était plus vieille que lui, et entraînée. Il retourna s'asseoir, patient, surveillant Jane. Un peu plus tard, Heidi revint à son tour, avec son groupe d'humains. C'était parti.

Orlin avait disparu, et la vie avait repris son cours, tant bien que mal. Bella l'avait fichu dehors après son petit sketch. Jane restait toujours à l'écart, ne sachant guère comment interagir avec la famille Cullen. Ni comment se comporter avec eux. Elle essayait simplement de continuer à vivre, de chercher des raisons pour s'accrocher, sortir de la douleur. Chose qui lui paraissait impossible. Se suicider ? Elle y songeait beaucoup, mais c'était également impossible. Elle était surveillée de près.

Au matin, ils allèrent au lycée, comme d'habitude. Elle ne pensait pas avoir encore adressé un seul mot à un humain depuis le début. Elle était là sans être mal, se laissant guider par le cours des évènements, plus blessée que jamais. Elle avait l'impression qu'une énorme glace la séparait des Cullen. Elle les voyait mais ne pourra jamais les atteindre. Elle était peut-être trop différente... Mais cela lui paraissait tellement impossible...

Assise en salle de permanence, seule, elle en profita pour relâcher un peu la pression. Ne plus faire semblant d'aller bien était un réel soulagement ! Se laisser aller à sa véritable nature, baisser les bras, c'était tellement facile. Elle sentit tout à coup une main se poser sur son épaule. Peu à près, une curieuse vague de bien-être l'envahit. Elle se détendit, comme jamais elle ne l'avait été depuis plusieurs mois. Orlin apparu dans son champs de vision. Elle ne se demanda même pas ce qu'il faisait ici. Elle était bien.

Orlin - Jane , c'est moi ! Je vais te ramener à la maison, à Volterra ! Tu peux marcher, courir ?

Elle hocha la tête. Elle voulait bien s'il le lui demandait. il la fit sortir du lycée puis la soutint alors qu'ils partaient. Elle le suivit sans résistance, et sans se poser de question. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Elle avait l'impression d'avoir été droguée. Ou la peine avait achevé de la rendre complètement folle, et elle hallucinait totalement, vivant dans un mirage. Même le temps qui filait n'avait plus d'importance. Le jour, la nuit, les heures qui passaient, peu importe. Elle se laissait guider par Orlin, sans chercher à se rebeller.

Ce ne fut qu'une fois arrivée à Volterra qu'elle se rendit compte de ce qui se passait. La vue du château. L'agitation humaine. Les odeurs de cette ville qu'elle connaissait comme sa poche. Tout cela lui fit l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Et lorsqu'ils arrivèrent dans la salle du trône... Les trois frères étaient là, ainsi que beaucoup d'autres. Elle regarda autour d'elle. Elle les connaissait tous, après les avoir côtoyés si longtemps. Son regard se reporta sur Aro. Il vint devant elle et s'empara de sa main. Elle ne bougea, ne dit rien. Attendit qu'il la relâche.

Aro - Heidi ne va pas tarder, restez là. Orlin, assure-toi qu'elle boive.

Il retourna s'installer, et peu de temps après, les humains arrivèrent, guidés par Heidi. Jane reprenait sa lucidité, comme frappée par le lieu, la scène si habituelle, la présence des Volturi, tout. Elle était en Italie. a Volterra. Entre ces murs qu'elle... Tout lui rappelait Alec, ici, absolument tout ! Elle ne s'était jamais tenue dans cette salle sans qu'il soit à ses côtés. La colère enfla en elle, et elle tourna un regard meurtrier vers les trois frères. Le massacre avait commencé. Elle repoussa sèchement Orlin sans même le regarder, les yeux fixés sur les frères Volturi.

Son don surgit presque malgré elle, alimenté par sa douleur, sa colère, le fait de se retrouver ici. Il fondit sur les trois frères, par le biais de ses yeux, destructeur et violent. Cela n'avait pas duré trois secondes qu'on la plaqua violemment au sol, les bras coincés dans le dos. Elle grogna, puis cessa de se débattre; A quoi bon de toute façon... Et s'ils la tuaient, elle pourra enfin rejoindre son frère. Elle vit les chefs du clan se relever, et eut un sourire sadique.

Aro
Heidi ne va pas tarder, restez là. Orlin, assure-toi qu'elle boive.

Orlin acquiesça d'un signe de tête puis alla se placer un peu plus en retrait de façon à pouvoir surveiller et Jane et la porte. Les repas collectifs, la première chose qu'Orlin avait découverte de sa vie de vampire et la chose qu'il appréciait le plus, était l'occasion de pouvoir voir des membres de la garde qu'il ne côtoierait pas autrement. Et puis c'était également le moment de l'apaisement. Le moment où le feu s'éteignait. Le moment où la douleur laissait place à la béatitude.

Voilà justement la porte qui s'ouvrit. Heidi entra, accompagnée de son troupeau d'humain, telle une bergère conduisant ses brebis en transhumance, ou dans le cas présent, aux loups. Aro claqua des doigts et le massacre commença. Orlin ne se fit pas prier, l’hécatombe ne dura pas longtemps. Il prit soin, au passage, de remplir sa gourde de sang pour les moments durs. Jane ne but pas de sang, elle fixa les trois frères et, comme il fallait s'y attendre, son don fusa écrasant les trois rois au sol. Comme Démétri le fit pour lui, Orlin prit Jane par derrière et la plaqua au sol. Elle se débattit de toutes ses forces mais le jeune garde tint bon. Il lui murmura à l'oreille :

Orlin
Arrête tes conneries, s'il te plait.

Se retrouver comme ça, par terre, sur elle, lui donna des frissons qui lui parcoururent tout le corps. C'était une sensation enivrante, très agréable. Son odeur, ses formes, son caractère bien trempé, tout lui plaisait. Il ajouta à ses paroles un petit bisou discret sur la joue. Il en aurait bien ajouté d'autres mais n'oublia pas qu'il était dans la salle du trône et que garder trop longtemps la pose pouvait créer une situation embarrassante. Elle finit par se calmer. Il la releva. Aro se leva également.

Les humains avaient hurlés en les voyant se jeter sur eux, les crocs prêt à fendre leur peau fragile, prêts à boire leur précieux liquide vital, ce liquide rouge et chaud coulant dans leurs veines. Cette scène se répétait souvent, inlassablement, et leurs proies fragiles et délicate périssaient, comme périssaient tout vampire osant défier leur puissance. Un geste d'Aro, et tous les membres de son clan se transformaient en monstre, prêts à déchiqueter à et à tuer.

Il comptait sur Orlin pour qu'il fasse boire Jane. Ce n'est pas en se contentant de sang animal qu'elle reprendra des forces, selon lui. de toute façon, il doutait qu'elle soit vraiment faite pour être végétarienne. Elle était une fille de feu, impétueuse et rebelle, son don en lui-même montrait qui elle était ! Elle n'était pas née pour une vie sans envergure. Elle était née pour devenir crainte, respectée et puissante. C'était cela qu'il pouvait lui offrir, une vie où personne ne pourra se moquer d'elle ou la blesser. Et elle finira bien par le comprendre, un jour où l'autre.

Il rejetait sa victime sans vie au sol lorsqu'une douleur fondit tout à coup sur lui et ses deux frères, une brûlure terrible qui le fit hoqueter et tomber un genou à terre. Combien de temps cela dura-t-il, il n'en savait rien. quelques secondes, quelques minutes... Mais cela cessa brusquement, le laissant sonné. Il connaissait cette douleur... Il tourna un œil vers Jane, présentement écrasée au sol par Orlin. Il se releva, vérifiant si ses frères n'avaient rien. Caïus était on ne peut plus furieux. Marcus, plutôt ébahi, comme s'il ne pensait pas que Jane s'en prendrait un jour à lui.

Orlin - Arrête tes conneries, s'il te plait.

Il l'embrassa ensuite sur la joue, ce qui arracha un sourire ironique à Aro. Brave Chelsea, toujours aussi efficace. Il se releva, levant la main devant Caïus pour lui intimer de ne pas bouger. Visiblement, cette gamine arrivait déjà plus facilement à utiliser son don sur plus d'une personne, comme elle l'avait déjà fait par accident des mois plus tôt. Il s'avança vers Jane, dans un silence de mort et lui prit le menton pour lui relever la tête. Elle avait les yeux d'un orange foncé, tirant beaucoup sur le noir. La soif. Il lui sourit d'un air de requin.

- Rends-toi compte, murmura-t-il pour qu'elle seule l'entende, que n'importe qui d'autre serait mort à ta place... Mais je vois que tu commences à te réveiller, c'est parfait.

Il la relâcha puis ordonna qu'on l'enferme dans sa chambre. Orlin sera chargé de sa surveillance. Il échangea un regard avec ses frères. Les choses allaient prendre une tournure intéressante.

Aro s'approcha de Jane et lui murmura quelque chose à l'oreille. Puis il ordonna qu'on l'enferme dans sa chambre. Orlin allait être chargé de sa surveillance. Elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle avait d'être "juste" enfermé au château, n'importe qui d'autre se serait surement fait torturé, voire pire !

Félix la conduisit dans sa chambre. Maintenant il était temps pour Orlin de parler de cet histoire qu'il y a eut avec ce loup géant lors de son arrivée au chalet.

Orlin
J'ai autre chose à ajouter. Il y a eu un incident quand je suis arrivé au chalet des Cullens. Je m'approchais tranquillement, en marchant, quand une bête sauvage a surgi des bois et m'a sauté dessus. Normalement ce genre de bête, je lui brise le cou en un instant, mais là, c'était différent. Sa force était supérieure à la mienne et le venin ne lui faisait aucun effet. J'ai beau lui avoir brisé quelque os, ça n'avait pas l'air de l'affaiblir, j'en ai gardé quelques cicatrices.

Orlin défit sa chemise et montra les cicatrices laissé par l'arrachage de son bras, il montra également les innombrable marques de griffures et de morsures sur son torse.

Orlin
J'ai bien failli y laisser ma peau. Mais il y a autre chose de troublant. Quand les Cullens sont arrivés, le loup a tout de suite disparue. Plus tard, un homme est arrivé me demandant si mon bras allait mieux, il n'était pas dans la maison au départ et il empestait le chien. Je n'en suis pas sûr mais je pense que c'était lui le loup. Il ressemblait à un indien d'Amérique. En tout cas, il parle l'anglais, ma langue maternelle, aussi bien que moi. Je suis presque sûr qu'il n'est pas du Népal. A mon avis c'est un membre des tribus Quilleute de Forks, celle que vous aviez rencontrée lors de la bataille contre Ludwig von Decken. Que fait-il avec les Cullens ? J'en ai aucune idée.

Il ajouta encore quelques détails et laissa la parole aux trois frères.