Rééducation et passe temps ! L'assouvissement des jumeaux.

Maintenant que la formation d'Orlin venait de prendre son rythme de croisière en compagnie de Démétri. Une autre mission allait devoir commencer maintenant. Il était temps de faire comprendre à ce petit Alec que la confiance ça se méritait ... On ne provoquait pas les dieux de ce monde en toute impunité ! Les Volturi étaient et resteront les maitres du monde vampirique ...

Caïus n'aimait pas s'occuper de la basse besogne, mais torturer un rebelle comme Alec était surement une bonne raison de s'en occuper ! Le maitre de la torture se dirigea donc en compagnie de Gabrielle dans son cachot de torture particulier. Ce dernier était tout équipé pour s'occuper de vampire de la trempe du jeune jumeau en sorcellerie. Il était maintenant temps de passer aux choses sérieuses. Bien sûr de ne pas les tuer, mais la mort était une délivrance qui n'était pas tolérable d'accorder à ces deux gamins.
Caïus passa le temps d'attente de l'arrivée de ses deux nouveaux pensionnaires à expliquer le plan, les consignes à sa meilleure élève qui n'était autre que Gabrielle. Il était maintenant temps de laisser entrer le gibier dans l'arène, la brebis dans l'antre du loup. Quel taré cette brebis que de vouloir résister à son prédateur naturel.

La porte s'ouvrit, les deux jumeaux arrivèrent. Leurs visages furent recouverts d'un masque de fer. Meilleure méthode pour ne pas que leurs dons apparaissent.

Caïus : « - Je crois bien que vous n'avez pas encore comprit ce que veut dire appartenir à la garde pour la vie entière ! Je vais donc m'occuper moi-même de vous réapprendre la leçon. »

Le Volturi claqua des doigts et toutes les personnes non utiles sortirent de la salle de torture. Il ne restait plus que dans la salle : Gabrielle, Alec, Jane et leur maitre. Autant dire que cela allait swinguer. Sans même chercher à comprendre par qui il allait commencer, le Volturi mordit Jane et Alec dans le cou. Comme pour leur rappeler qui était le dominateur ici et qui était les victimes. Ces méthodes n'étaient pas brutale, du moins pas trop, mais assez psychologique. Et bien sûr c'était sur le psychologique qu'il fallait agir. Un garde traumatisé n'était pas utile et Aro lui ferait payer cette faute de sa part.

Caïus : « - Qui sont vos maitres ? A qui devez-vous une totale allégeance, une totale soumission ? Répondez ou souffrez ! »

Le maitre attendait patiemment la réponse de ses victimes ! Quelques secondes après cela, Marcus arriva. Chose qui surprit beaucoup Caïus. Ce dernier ne sortant jamais de sa zone de déprime personnel. Le Volturi expliqua à son frère qu'Aro voulait que la petite rejoigne les femmes du clan. A croire que le maitre du clan ne voulait pas traumatiser Jane. Mais bon, ce qu'Aro veut, Aro obtient ! Il laissa filer Jane avec le troisième frère du clan !

Marcus restait immobile dans le jardin, debout devant le grand parterre de roses. Il en contemplait une, aussi immobile qu'une statue, en la caressant du regard. Elle était belle, bien formée, d'un rouge éclatant. Didyme avait toujours aimé les roses. Des roses belles et odorantes, qui couvraient les jardins. C'était des roses qu'il lui avait offert pour son tout premier bouquet. Lorsqu'il avait vu pour la première fois, humain, il en était tombé presque instantanément amoureux. Elle ressemblait à Aro, fine et gracieuse, avec l'air de danser lorsqu'elle marchait. La grâce incarnée... Une si belle femme, à la fois sérieuse et drôle, intelligente et si jolie. Elle aimait les roses. Leur parfum l'avait accompagné toute sa vie, et aujourd'hui, il se souvenait d'elle par le biais de ces fleurs envoûtantes. Ces fleurs dont il était lui aussi tombé amoureux. Il soupira, et s'accroupit, caressant du bout des doigts une pétale, sans se soucier du soleil qui se reflétait sur sa peau. Le phénomène, qu'il connaissait depuis plus de 3500 ans, le laissait indifférent.

Se redressant, il rentra dans le château. Au passage, il croisa Aro qui lui demanda d'aller récupérer Jane pour la conduire à l'étage avec Athenodora et Sulpicia. La demande, saugrenue, parvint à le sortir de son apathie habituelle. Emmener Jane là-haut ? Mais pourquoi ? Il dévisagea son frère, un peu perturbé, qui lui expliqua qu'il voulait éviter que Caïus ne fragilise encore plus Jane qui était déjà au bord du traumatisme. Tiens, il s'en souciait ? Alec, en revanche... Il opina lentement, puis descendit aux cachots. Caïus et Gabrielle étaient dans le cachot préféré de son frère, en compagnie des jumeaux. Il expliqua rapidement la situation, puis attira Jane avant de lui libérer le visage. Puis il l'emmena avec lui.

Il prit la main de Jane et l'entraîna avec lui. Elle se retournait sans cesse, sans doute très inquiète pour son frère jumeaux. Aro avait raison, leur frère avait tendance à trop en faire, et Jane était trop fragilisée pour le moment. Il monta tranquillement, et la fit entrer dans leurs appartements. C'était un endroit calme et paisible, très ensoleillé, avec des bibliothèques, des coins de détente avec de bons fauteuils. Il avisa les regards étonnés de la part des épouses, et leur expliqua la situation. Ordre d'Aro.

Il fit asseoir Jane dans ses propres appartements, au milieu de dizaines de bouquets de roses.

Alec serrait sa soeur dans ses bras, la berçant contre lui. Ils devaient descendre dans une heure pour rejoindre Caïus, pour une séance de "rééducation". Il ne savait pas trop ce que ça impliquait et s''n inquiétait. Rééducation ? Cela signifiait-il que... Il soupira et resserra sa prise sur Jane. Elle avait déjà bien assez souffert ! Il ferma les yeux en soupirant, la joue posée contre ses cheveux. Il repensait à tout ce qui leur était arrivée depuis le mariage de sa jumelle. Leur première fuite désespérée en Egypte, puis à Rome. Fuite écourtée, par ailleurs... Puis leur enfermement, Eléazar et Carmen qui étaient venus les chercher. Tout ce qui s'était passé à Denali, puis chez les Cullen. Puis à Seattle. Et à White Swan... Il se crispa encore plus.

Plus tard, il leur fallut rejoindre Caïus. En entrant, ils reconnurent aussitôt Gabrielle, aux côtés de Caïus. Il se décala aussitôt pour cacher Jane. Leurs visages furent recouverts d'une sorte de masque. Aveuglé, il prit la main de Jane. Qu'allait-il encore se passer ? Pas question qu'il la torture une nouvelle fois.

Caïus : « - Je crois bien que vous n'avez pas encore comprit ce que veut dire appartenir à la garde pour la vie entière ! Je vais donc m'occuper moi-même de vous réapprendre la leçon. »

Il eut un léger frisson et entendit des personnes quitter la pièce. Pas question de laisser Jane... Encore... Il sentit tout à coup Caïus tout près de lui puis une morsure dans son cou. Il retint un cri et se raidit. Il ne se laisserait pas faire, pas question. Pas après tout ce qui s'était passé. pas après White Swan.

Caïus : « - Qui sont vos maîtres ? A qui devez-vous une totale allégeance, une totale soumission ? Répondez ou souffrez ! »

Il ouvrait la bouche pour répliquer lorsque une autre personne arriva. Marcus... Il venait chercher Jane pour l'emmener chez les Épouses ! Il n'en croyait pas ses oreilles... L'emmener là-haut... Mais ce n'était vraiment pas plus mal. Au moins, elle sera hors de danger, loin des griffes de Caïus. Il les entendit partir, immobile.

Alec - Pour la réponse à votre question, vous risquez d'attendre longtemps. Je ne suis pas assez hypocrite pour vous appeler "Maître" en toute sincérité ! Surtout après ce que vous avez fait faire à Jane en Angleterre ! Je vous ai peut-être juré de ne plus m'enfuir, ou... De vous obéir. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je resterais soumis. Ce n'est que de l'esclavage et rien d'autres.

Et voilà, on venait de le priver d'un cobaye où plutôt d'une cobaye pour ses expériences de torture. Décidément Aro connaissait vraiment très bien son frère. Il devait donc s'attendre à ce que ce dernier s'emporte ... Mais pourquoi ? Pourquoi s'emporter ? Il n'y avait vraiment aucune raison, ce n'est pas comme si ce jeune impertinent d'Alec venait encore une fois de s'enfoncer. Il venait de s'enfoncer si bas que même Caïus en était surpris. Pourquoi ce gamin provoquait comme ça ? Avait-il eu un traumatisme dans son enfance ? Les Volturi ne lui avait-il pas donné tout ce qu'un vampire pouvait désirer : richesse, crainte, respect ...

Caïus, après avoir souri. Non d'un sourire joyeux évoquant une quelconque bonne humeur, mais plutôt d'un sourire sortir d'outre-tombe, d'un sourire sadique. Celui qu'il maîtrisait parfaitement. Celui-là même qui créait une atmosphère de peur chez ses victimes, ses gardes, enfin chez toutes personnes qu'il rencontrait. Caïus était devenu un professionnel du sadisme et donc du sourire sadique. Il en maîtrisait les moindres détails. Mais passons ...

Le maitre d'arme de la garde se rapprocha d'Alec silencieusement et par surprise propulsa le gamin de l'autre côté de la pièce. Ce dernier s'effondra contre le mur ...

Caïus : « - Mauvaise réponse gamin ! Ce n'est pas de l'hypocrisie que de nous appeler « Maître ». Appelle cela comme tu veux : soumission, esclavage, torture, asservissement ... Je n'en ai cure ! Tu nous détestes peut-être moi et mes frères, pour autant, tu nous dois d'être ce que tu es aujourd'hui ! Tu nous dois le fait de pouvoir vivre au côté de ta soeur pour l'éternité. Et même si tu hais notre condition de vampire, je ne pense pas que ce détail ne te déplaise. Je ne te demande pas grand-chose, simplement le respect. »

Comme pour appuyer ses propos d'un acte fort. Le Volturi se rapprocha du petit insoumis. Puis, d'un regard remplit de haine, le souleva du sol et plaça le cou du gamin à hauteur de ses crocs !

Caïus : « - Soumets toi ou je m'occuperais personnellement de ta soeur. Si tu nous en veux déjà pour ce qu'elle à subit en Angleterre, et bien, sache que ce n'est rien du tout. Sache aussi qu'à chaque fois que tu oseras te rebeller ou que tu tenteras de fuir, je m'occuperais personnellement de torturer ta soeur ! Si toi je ne peux t'atteindre directement, je pourrais me charger de Jane ... Comprends-tu un peu le choix que je mets entre tes mains ? Tu ne pourras que te tenir toi-même responsable des prochaines tortures et mutilations que pourrait subir celle qui compte plus que ta propre vie. »

Caïus savait très bien qu'il venait de toucher un point sensible. Jane était pour Alec, la seule chose qui l'avait maintenu dans la garde, la seule chose qui l'avait empêché de mettre fin à ses jours après leurs dernières rencontres à Volterra.

Caïus : «- Ecoute bien ! Haïs moi autant que tu veux ! Insulte-moi dans ton coeur si tu le souhaites ! Je m'en contre fiche ! Mais sache une chose, une seule et unique chose ! Ose encore te rebeller une seule fois contre un de mes frères et je m'occuperais moi-même de te faire regretter cet acte méprisable. »

Voilà bien une des rares choses qui pouvaient mettre le plus jeune des trois frères en colère. Il avait beau, plus par jeu d'ailleurs que par volonté, râlé régulièrement sur ses frères. Caïus leurs devait tout et en particulier à Aro. Ce dernier était, après Athenodora sa femme, la personne qui comptait le plus aux yeux du tortionnaire.

Alec s'était attendu à se faire directement frappé après ce qu'il avait dit mais rien ne vint. Il restait immobile, alors que le silence s'épaississait. Au moins, Jane n'était plus là et n'aurait pas à subir de nouvelles tortures. C'était tout ce qui comptait pour lui ! Sans vouloir se moquer, il pensait être plus solide qu'elle, et donc c'était à lui de la protéger. D'essayer du moins. A lui de l'aider et de la préserver. Cependant, il ne pouvait se résoudre à appeler « Maître » celui qui avait fait torturer sa sœur ainsi, ce n'était pas possible ! Il y avait une limite à ce qu'il était capable d'endurer. Néanmoins, ce silence commençait à l'inquiéter. Il ignorait ce que Caïus préparait mais ça ne lui disait rien de bon. Nul doute que sa réponse avait dû le mettre en colère. Soudain, il reçut un coup violent qui le propulsa contre un mur. Il retomba au sol, sonné. Et voilà, il le savait. Il remercia encore le ciel que Jane ne soit plus présente, qu'elle n'ait pas à subir la colère du vieux vampire.

Caïus : « - Mauvaise réponse gamin ! Ce n'est pas de l'hypocrisie que de nous appeler « Maître ». Appelle cela comme tu veux : soumission, esclavage, torture, asservissement ... Je n'en ai cure ! Tu nous détestes peut-être moi et mes frères, pour autant, tu nous dois d'être ce que tu es aujourd'hui ! Tu nous dois le fait de pouvoir vivre au côté de ta sœur pour l'éternité. Et même si tu hais notre condition de vampire, je ne pense pas que ce détail ne te déplaise. Je ne te demande pas grand-chose, simplement le respect. »

Du respect ? Du respect ?! Alors qu'il avait fait torturer Jane ?! Alors que lui et ses frères avaient fait d'eux des vampires, des monstres, les avait coincé à jamais dans leur douze ans, inclus dans la garde pour l'éternité ! Le respect se méritait. Oui, bien évidemment qu'il était heureux d'être auprès de sa sœur, mais le prix à payer était immense. Lui croyait, sur ce bûcher, qu'ils monteraient au ciel rejoindre leurs parents et seraient enfin en paix. Et au lieu de cela... Alors si, que cela lui plaise ou non, ce serait de l'hypocrisie pure et dure. De toute façon, qu'était-il aujourd'hui ? Un vampire à l'apparence de gamin, voué à servir dans la garde. Caïus le prit soudain par le col, et Alec s'accrocha instinctivement à ses poignets pour tenter de se dégager. Il sentait le souffle rageur du frère d'Aro contre son cou. Allait-il le mordre lui aussi ? Comme Aro à Seattle ? Ou le frapper, lui arracher quelque chose ? Il s'attendait à tout. Et la peur commençait à le saisir.

Caïus : « - Soumets toi ou je m'occuperais personnellement de ta sœur. Si tu nous en veux déjà pour ce qu'elle à subit en Angleterre, et bien, sache que ce n'est rien du tout. Sache aussi qu'à chaque fois que tu oseras te rebeller ou que tu tenteras de fuir, je m'occuperais personnellement de torturer ta sœur ! Si toi je ne peux t'atteindre directement, je pourrais me charger de Jane ... Comprends-tu un peu le choix que je mets entre tes mains ? Tu ne pourras que te tenir toi-même responsable des prochaines tortures et mutilations que pourrait subir celle qui compte plus que ta propre vie. »

Alec cessa instantanément de se débattre, terrifié cette fois. Pourquoi toujours s'en prendre à Jane ?!Elle avait déjà trop subis, elle en avait trop enduré. Il la connaissait, et savait très bien qu'il suffirait d'un coup de plus pour qu'elle ne se relève pas. Et à cause de lui... Non. Non, pas question. Il réfléchissait à toute vitesse, sans trouver de moyens de s'en sortir. Il se fichait d'être torturé du moment que Jane allait bien. Mais si on s'en prenait à elle ? Toujours à elle ! Il refusait qu'elle subisse encore quoi que ce soit. Et donc... Pour ça... Se soumettre ? Alors que... Mais s'il ne faisait pas, sa sœur jumelle risquait de souffrir. Encore. Et elle ne tiendrait plus à présent. Il songea à tout ce qu'il avait pensé faire, à ce qu'il aurait pu faire. Tout tombait à l'eau. Car il ne permettrait que sa jumelle souffre à cause de lui. Il ferma les yeux, brûlant d'envie de pleurer. Il ne savait pas quoi faire, comment réagir. Tout acte serait prétexte aux yeux de Caïus pour faire du mal à Jane.

Caïus : «- Ecoute bien ! Haïs moi autant que tu veux ! Insulte-moi dans ton cœur si tu le souhaites ! Je m'en contre fiche ! Mais sache une chose, une seule et unique chose ! Ose encore te rebeller une seule fois contre un de mes frères et je m'occuperais moi-même de te faire regretter cet acte méprisable. »

La seule façon de lui faire regretter ça serait de le tuer ! Il ne leur pardonnerait jamais ce qui s'était passé à White Swan. Caïus était vraiment très aimable de lui lancer une invitation à le haïr mais Alec n'en avait pas besoin pour le faire. Il le haïssait à tel point que le maître de Volterra ne pouvait sans doute pas l'imaginer. Il le haïssait, et le craignait en même temps. Peur liée au fait qu'il pouvait faire du mal à Jane. Peur, aussi, de ses réactions. Alec tentait de trouver une solution sans y parvenir. Il était coincé et le savait. Prise de conscience qui n'étouffait cependant pas son envie de se rebeller.

Alec : « - Je ne... »

Non. Non, il ne pouvait pas dire ça. Il soupira, restant silencieux un long moment. Il tenta de faire taire la partie de son subconscient qui lui hurlait qu'il serait un parfait imbécile s'il se soumettait. Comment pourrait-il redevenir un bon petit garde, bien tranquille et asservi ? Après tout ce qui s'était passé ? Il n'avait pas le choix, oui, mais... Non, il ne fallait pas.

Alec : "- Je ne tenterais plus rien pour m'enfuir de toute façon, souffla-t-il d'une voix déjà plus faible. Et je vous obéirais. Mais pour le reste... Allez crever."

L'enfant lui obéirait, enfin une bonne chose d'obtenue. Malgré cela il manquait l'essentiel, malgré sa soumission, le respect n'était pas encore là et cela Caïus ne pouvait pas le supporter, l'accepter, le tolérer. Le respect était la clé de voute de la puissance de la garde Volturi depuis des siècles. Le respect était la seule chose qui permettait à Caïus d'envoyer les yeux fermés un garde accomplir une mission à l'étranger. Une mission à l'étranger ? Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Après tout, cela ne coutait rien au vieux garde d'envoyer ce gamin pour le tester.

Caïus sourit deux secondes et un immense rire prit forme dans sa gorge. Un rire qui ressemblait encore plus à un hurlement. Un hurlement si sadique qu'il n'avait plus rien d'humain et d'agréable. Ca y est, le trentenaire trimillénaire venait d'entrer dans un de ses délires psychédéliques de tortionnaire avide. La dernière fois que cela lui était arrivé remontait à l'époque de la chasse aux Roumains (Aucun lien avec la politique de Sarkozy :p). C'était d'ailleurs la belle époque, celle où il ne restait pas enfermé dans un château ... Ces déambulations lui manquaient terriblement.

Le maitre de la garde envoya de nouveau valser Alec par terre et s'approcha alors de Gabrielle et lui dit :

Caïus : « - Va me le chercher. Il est temps maintenant de passer à la suite du plan. »

Le vieux Volturi terminait de préparer les moindres recoins de son plan en attendait l'arrivée de la future nounou du gamin.

Caïus : « - Tu m'obéiras ... Bien, c'est ce que nous allons voir ! J'ai justement une mission en attente qui nécessite tes services. Tu vas aller, accompagner d'un garde, dans le centre de Rome pour t'occuper d'une famille d'humains qui nous pose problème. Disons que tu vas devoir aider le mari, sa femme et leurs cinq enfants à mourir en faisant croire au monde à un acte de folie du père. En gros, tu dois convaincre le père de tuer sa famille puis de se suicider lui-même. Tu as le droit de l'aider à mourir bien sûr. »

Cette mission était digne du génie de Caïus. Ce dernier avait dû se battre ses plombes pour convaincre ses frères d'accepter cela. Mais il avait réussi à les convaincre de l'utilité de cette mission qu'il ne pouvait confier qu'à l'élite de ses gardes dont faisait partie.

Ils n'eurent ensuite que quelques minutes avant l'arrivée de leurs invités. En effet, la porte du cachot s'ouvrit cinq minutes plus tard laissant place à Démétri. Les deux gardes étant présent, Caïus put rajouter.

Caïus : « - Vous avez trois jours pour accomplir la mission. Ensuite, chaque heure de retard de supplémentaire sera un jour de torture pour Jane. A vous de voir si vous désirez prendre votre temps ou non ! Quant à toi Alec, comme je te l'ai déjà, ne tente rien de fou ! Sinon ta soeur ne quittera jamais mes griffes. »

Puis, sans attendre, le maitre d'arme de la garde sortit de la salle de torture. Ils attendraient leur rapport dans la salle des trônes.

Caïus éclata de rire, d'un rire cruel et sadique, voir démoniaque, et qui eut le don de l'apeurer et l'énerver à la fois. Qu'y avait-il de si drôle, qu'avait-il dit qui mérite une telle hilarité ? Il ne se débattait plus, conscient qu'il risquait trop gros. Pas question qu'il arrive quoi à Jane ! Il regardait Caïus, secoué de son rire hystérique. Comment se sortir de ce pétrin ? Il réfléchissait à toute vitesse, cherchant une solution qui ne venait pas. Soudain, Caïus le propulsa à nouveau dans la pièce. Il se cogna la tête contre le mur puis se releva en vacillant très légèrement. Le Volturi envoya Gabrielle chercher quelqu'un puis se tourna à nouveau vers lui.

Caïus : « - Tu m'obéiras ... Bien, c'est ce que nous allons voir ! J'ai justement une mission en attente qui nécessite tes services. Tu vas aller, accompagné d'un garde, dans le centre de Rome pour t'occuper d'une famille d'humains qui nous pose problème. Disons que tu vas devoir aider le mari, sa femme et leurs cinq enfants à mourir en faisant croire au monde à un acte de folie du père. En gros, tu dois convaincre le père de tuer sa famille puis de se suicider lui-même. Tu as le droit de l'aider à mourir bien sûr. »

Alec se mordilla les lèvres. Il y a quelques années, ce genre de missions ne lui aurait posé strictement aucun problème, mais la donne avait changé. Ce n'est pas qu'il aimait les humains, loin de là, mais il avait perdu l'habitude de tuer si facilement. Il ne dit rien, cependant, préférant rester calme pour l'instant. Pour le moment en tout cas. Démétri arriva peu après et Alec pinça les lèvres. Il en était sûr que ce serait Démétri qui allait être chargé de le surveiller. Il soupira et Caïus délivra d'autres consignes.

Caïus : « - Vous avez trois jours pour accomplir la mission. Ensuite, chaque heure de retard de supplémentaire sera un jour de torture pour Jane. A vous de voir si vous désirez prendre votre temps ou non ! Quant à toi Alec, comme je te l'ai déjà, ne tente rien de fou ! Sinon ta soeur ne quittera jamais mes griffes. »

Il sursauta, puis blêmit. Avant de jeter un regard plus que noir à Caïus. D'accord. Du calme. Ne rien dire, pas tout de suite. Il baissa la tête, dépité. Caïus quitta la pièce, et lui-même resta immobile un court instant, avant de se reprendre. Il fallait y aller et tout de suite. Il jeta un coup d'oeil à son gardien puis quitta la pièce à son tour. Il était temps d'y aller.