Amusons-nous un peu !

[PNJ Enfant de la Lune]

Du sang. Une odeur de sang, partout. Des morsures, des traces… Tout se mélangeait dans sa tête, et pourtant, tout était très clair. La Pleine Lune avait fait son œuvre, les traces de leur passage étant de plus en plus visibles. Des forêts, un coin reculé, une odeur horrible pas très loin. C’était clair, pour lui : des vampires vivaient dans les environs. Mieux valait, donc, ne pas trop s’attarder ici et simplement se faire remarquer, marquer le retour de ces êtres que tous les vampires pensaient disparus.

« Pas trop de dégâts pour commencer », avait dit le chef. D’accord. Après tout, le plan de base était bien plus intéressant, bien plus appétissant que le simple fait de faire un massacre ici sans autre forme de procès. Ils devaient simplement survivre quelques semaines, commettre l’un ou l’autre « meurtre », convertir certaines personnes s’ils les jugeaient fortes, et repartir. Rien de plus. Puis, bon, s’amuser aussi de temps en temps pour ceux qui étaient plus âgés et responsables. Les jeunes ne se souviennent de rien, ils ne sont même pas conscients de leur part d’enfant de la lune… Quelle tristesse ! Tous ces bons moments, envolés !

C’était pour cette raison qu’ils avaient été envoyés eux plutôt que d’autres. Ils étaient transformés depuis un bon moment déjà, avaient connu quelques pleines lunes et avaient donc conscience de ce qu’ils faisaient. Tout était préparé à la lettre, à la virgule près, rien n’était laissé au hasard. Un seul mot flottait dans les esprits, maintenant. Un seul, depuis le lancement de tout cela, depuis que les ordres pour lancer les signaux de vie avaient été donnés. Vengeance. La vengeance, et rien d’autre. Tout était méticuleusement préparé, impossible qu’ils ne se fassent pas entendre cette fois, impossible qu’ils soient ignorés et tous exterminés. Impossible ! Il faut tout faire pour que cela fonctionne. Tout !

Marchant dans la neige des hautes montagnes, laissant des traces ensanglantées sur son passage, il sourit. Oui, tout cela en valait la peine, et il en était convaincu. Le froid ne l’atteignait pas, il se délectait de cette odeur de sang, de ce goût qu’il avait sur les lèvres. Tout était en place et les choses étaient lancées. Il ne restait plus qu’à attendre. Attendre que les vampires du coin réalisent leur présence, attendre qu’il y ait enfin du mouvement. Mieux encore ! Que les « grands » vampires se déplacent ici. Oui, ce serait encore mieux, tout le monde serait content, heureux, enthousiaste. Il continua donc son trajet, son expédition, suivant les odeurs qu’il reniflait et flairait çà et là. Après de longues minutes de marche, il parvint à un immense Chalet désert. L’odeur était, cependant, toujours présente.

Des pas se rapprochant soudain, légers et presque inaudibles. Il se retourna sèchement et courut en direction de ces nouvelles odeurs. Il vit alors un grand vampire aux cheveux auburn, à la peau pâle et avec un insigne autour du coup. Son cœur fit un bond magistral. Les Grands Vampires ! Ils étaient là ! Il eut un sourire de sauvage. Tactique principale, déstabiliser son ennemi, le prendre par surprise, l'attaquer là où il ne s'attendait. Pas facile avec ceux-là, le chef l'avait dit. Qu'à cela ne tienne. Il voulait s'amuser. Il fonça sur le premier vampire qu'il avait vu et lui vola un baiser à pleine bouche avant de sauter en arrière, souriant.

- T'es mignonne, toi ! Tu comptes répliquer, j'espère ? J'aime bien les petites qui ont du caractère.

Démétri n'avait pas pensé que deux autres membres du clan Cullen allaient venir en plus de Carlisle. Le type blond avait l'air de savoir se battre, mais la voyante lutine ? Rien de moins sûr... Enfin, peu importe, ils n'étaient là, pour l'instant, que pour s'assurer qu'il y avait bel et bien des Enfants de la Lune dans le coin. Et ça, c'était son travail. Félix était là pour se battre, décimer leurs ennemis, les écraser de sa force. Les jumeaux s'occupaient de neutraliser ceux qui étaient en plus grand nombre, protéger le groupe, et interroger les prisonniers. Et lui devait traquer leurs proies, mener leur équipe à travers les différents pays. Une équipe rodée et organisée, à présent, ils avaient déjà fait leurs preuves.

Les Cullen, en revanche... Démétri ne savait guère où les placer. Ils couraient derrière eux, inactifs pour le moment, à part Carlisle qui cherchait des traces. Ils filaient à travers les plaines, les forêts et les montagnes, aussi rapides et silencieux que des ombres. Et des traces, ils en trouvaient. Des humains égorgés ci et là. Meurtres trop habituels pour les humains, posés dans un monde de violence, mais qui étaient autant de phares lumineux pour les vampires. Et l'odeur. L'odeur si caractéristique des Enfants de la Lune. Il s'arrêta, sous le couvert d'un hôpital. Il y en avait un ici.

Félix - Alors ?

- Second étage, au fond. J'y vais.

Félix - Je t'accompagne, je me souviens plus si leur couleur des yeux change vraiment avant la Pleine Lune.

Ils laissèrent les jumeaux dehors avec les Cullen. Se glissant sous le nez de l'accueil, ils filèrent au deuxième étage, puis jusqu'à la chambre. C'était un gosse. Un gosse qui semblait respirer difficilement, gémissant. Démétri le regarda en silence, alors qu'il s'agitait dans son sommeil. L'odeur était brûlante, et les signes là. Celui-là allait sans doute subir sa toute première transformation à la prochaine lune, tel qu'il était là... Il s'approcha, réveilla l'enfant, l'observa un moment pour l'empêcher de crier, puis lui frappa violemment la nuque. Il mourut sans un mot.

Sortant de l'hôpital, il repartit sans faire le moindre commentaire, se contentant d'échanger quelques mots rapides avec les jumeaux. Ils revenaient vers l'endroit où se situait le chalet qu'une nouvelle odeur arriva à eux. Plus proche. Un adulte, cette fois. Lorsqu'ils arrivèrent, leur ennemi, au lieu de se préparé au combat ou même de s'enfuir, lui sauta dessus et l'embrassa à pleine bouche avant de reculer !

EDL - T'es mignonne, toi ! Tu comptes répliquer, j'espère ? J'aime bien les petites qui ont du caractère.

Démétri cracha par terre, dégoûté et ulcéré, prêt à vomir s'il l'avait pu. Il porta une main à sa bouche, outré, et regarda son ennemi d'un œil plus que noir. Celui-là, il ne donnait plus cher de sa peau ! Et il sentait que Félix se retenait de toutes ses forces pour ne pas éclater de rire, ce qui ne contribuait pas à alléger son humeur. Ils se mirent en posture d'attaque, et Démétri s'élança sur son adversaire.



Lancer de dés !
* 1 à 2 = l'EDL est plaqué au sol et tué.
* 3 à 4 = l'EDL échappe à la mort mais se fait frapper
* 5 à 6 = l'EDL esquive et frappe à son tour

Le membre 'Démétri Volturi' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Combat' : 2