J'arrive enfin à Vegas après un voyage, long et pénible... je passais des journées à me cacher et quand la nuit tombait, je repartais. Chaque fois, je me cachais dans n'importe quelle cave. Heureusement que j'avais prévue des poches de sang, sinon, l'endroit serait devenu un massacre ! Une nouvelle guerre. Alors que j'arrive dans une ruelle sombre simplement illuminé d'un lampadaire, il faisait nuit et il pleuvait. Je marchais a ras du mur et, m'adossais et attendais ma proie, je pensais quel trophée allais-je prendre de mes victimes. Un cœur ? Un foie ? À chaque fois après une chasse, je ramène un trophée que possédait ma victime. Je caresse mes cheveux d'une manière forte élégante, je regarde à droite et à gauche. Personne. C'est vide comme les boyaux de rat. Une odeur forte d'humaine et de vampire enfin, je crois, était dans les parages.
L'humain se rapprochait de moi, il courait à toute vitesse devant moi, il devait être chassé par le vampire. Il décide comme ça ? Je croisais les bras et sortais mon couteau de ma poche, l'homme s'arrêtait et je m'approchais de lui doucement et le frappais avec la lame tranchante de mon couteau, mettant sa main sur sa bouche. Je le sentais hurler, mais personne ne l'entendait, je rentrais dans un grand sadisme, je ressentais quelque chose que je n'avais jamais ressentie auparavant, une joie exquise de le voir souffrir sans qu'il puisse se débattre. Je le lançais sur le mur et le maintenait, mes yeux bordeaux tenait l'inquiétude du jeune homme.
« On va jouer à un jeu... Si tu hurles, une fois, je t'enfoncerais ma lame et pouf, tu te réveilleras au cieux .»
Un grand sourire se dessinait sur mes lèvres, l'homme devenait livide et transpirait, il n'arrivait plus rien à dire sauf des mots inaudibles, un air triste se dessinais sur mon visage. Je voyais qu'il mettait sa main à son jean et il sortait son téléphone. Son téléphone s'envola et tomba au sol, il s'éparpillait en mille pièces. L'homme n'avait plus aucune issue, il ne pouvait plus rien faire. L'homme avait sortis un petit cri, il m'avait désobéis cette ordure.
« Le jeu commence...»
Ma lame allait automatiquement dans son intestin, j'appuyais et sa bouche et ses yeux restaient grand ouvert. Un rire mesquin partait tout seul. L'homme souffrait et moi riais, c'est parfait ! Quel beau tableau de chasse, alors que j'enfonçais mon canif, je le bloquais sur le mur et l'homme mourrait en agonisant, je l'embrassais sur sa bouche. Et je partais en direction de l'odeur du vampire, je m'approchais du vampire et je vis dans le noir, c'est une silhouette haute et longiligne. Particulièrement grand, dépassant au moins le mètre 90, musculature discrète qui, donne une allure si élancé. Son visage avec des traits droits, une mâchoire carré et des joues creuses. D'un murmure inaudible pour les humains :
« Eh toi là, chasse tu le même gibier que moi ? »
L'homme vêtu d'un long manteau noir ne répondait pas, j'éprouve l'envie de les tuer à chaque fois qu'il ne m'apportait pas une réponse, je m'approchais vers lui et lui dis d'un murmure inaudible pour les poches de sang :
« Pourquoi es-tu si muet ? Tu as quelque chose à cacher ? Est-tu l'un de ses suceurs de sang d'animaux ? »
L'homme ne répondait pas. L'homme m'intriguait un peu, il était muet. Comme si, quelqu'un lui demandait de ne rien dire.