(White Swan) Une famille en or et un diner presque parfait !

Et voilà… Aro venait de repartir dans un de ses nouveaux délires de sauvegarde des vampires. Autant dire que cela était d’un rébarbatif… Le plus jeune des trois frères en était déjà blasé. Enfin parole d’Aro équivalait dans le clan à parole de Dieu. Vox Arro, Vox Dei quoi… L’idée de son cher frère était d’aller prendre un repas dans cette petite famille. Cette visite de courtoisie était plutôt un moyen pour le chef des Italiens de commencer à imaginer la mort de la famille des deux petits. Et cela, afin de les récupérer un jour ou l’autre. Car oui, ces deux enfants leur appartiendraient. Si nous revenions au temps réel du forum (comprendre l’époque où Alec s’enfonce plus vite que son ombre), ces derniers tenteraient de nouveau de fuir, de mettre le plus de distance possible entre eux et le clan. Chose qui, ils ne l’avaient jamais compris, était bien sûr impossible.

Au cours du voyage, Caius se tourna vers son frère et le regarda d’un air dépité. Vous savez bien, cet air qu’il arborait lorsqu’une idée vraiment stupide sortait de la caboche de son frère. Les lèvres des plus jeunes des trois frères s’ouvrir alors et une question lui brula les lèvres:

Caius: - Rappelle- moi pourquoi nous devons nous ennuyer à un repas avec du bétail ?

La réponse d’Arro ne tarda pas. Comme une flèche décocher sur la cible que représentait le maitre de la garde. Le tact, le chef des Volturis n’en avait pas vraiment dans les moments où Caius jouait au petit emmerdeur de service. Mais tout le monde savait que ce genre de situation n’était pas du tout dans les moments préférés du vampire.

Aro: - car les rejetons du bétail m’intéresse.

Caius: - hum et alors ? pourquoi dois-je venir ?

Aro : - car tu es mon frère, et qu'il faut surveiller le grand-père.

Caius: - Je pourrais le bouffer .

Aro : - On verra... Il en sait trop.

Cette réponse laissa Caius dubitatif. Encore une fois il ne servirait que de garde chiourme. Ce diné allait paraître le plus long de sa vie. Et il y en avait eu beaucoup au cours de cette dernière… Aro avait décidément un don pour convaincre son frère de le suivre dans les trucs les plus chiants. Et pour Caius, tout était de ce genre lorsqu’il ne s’agissait pas de tuer, massacrer ou torturer les autres… C’est vrai ! Comment pensez-vous que ce vieux vampire avait réussi à tuer le temps lorsqu’il n’était pas en guerre ? Caius c’était toujours arrangé pour que les plus jeunes vampires du coin fassent des conneries afin de pouvoir s’amuser un peu avec eux.

Une fois arrivé devant la porte, Caius frappa rapidement. Le vieux un peu trop curieux ouvrit alors cette dernière et tenta de les empêcher de rentrer.

Vieux: - N’entrez pas sangsue et fils du diable… Sinon nous serons damnés !

Caius: - J’avais oublié à quel point père était assimilé à la bête à cornes… Enfin… Calme toi l’ancien. Vous êtes déjà damné. Cependant si tu ne me laisses pas entrer. Aucun membre de ta famille ne survivra aujourd’hui.

Vieux: - non, vous n’entrerez pas…

Caius: - Dommage pour vous… C’était la réponse que je n’aurais pas voulu entendre… Adieu !

Aro retint alors le bras de son frère pile au moment où la douce et appétissante mère des enfants arriva. Cette dernière les fit alors entrer dans le séjour… Le repas allait être bien long…

Alec restait blotti dans son lit, sous la couverture, sans bouger. Aujourd'hui, les trois affreux revenaient manger chez eux. Sa maman les avait invités parce qu'ils avaient soignés Jane, mais Alec ne leur faisait pas confiance. C'était le blond méchant qui avait fait tomber sa sœur dans le torrent, c'était à cause de lui qu'elle avait faillit se noyer ! Il lui avait fait peur... Alors pourquoi il revenait ici ? Alec ne l'aimait pas, il était trop pâle pour être en bonne santé, et ses yeux étaient bizarres. Rouges... Il était effrayé rien qu'en y pensant. Couché sur le côté, ses poings serrés contre sa couverture, il attendait le lever du jour.

Sa sœur dormait paisiblement, dans le lit d'à côté. Il la regarda un instant, l'écoutant respirer doucement, ses cheveux blonds clairs éparpillés sur l'oreiller. Ils avaient eu six ans quelques jours plus tôt. Leur maman leur avait fait un gâteau, et papa leur avait donné un chacun un bracelet en cuir où il avait gravé leurs noms. Alec le toucha du bout des doigt, sentant la fatigue le gagner à nouveau. Il craignait la journée du lendemain, même si c'était absurde. Leurs parents seront là, après tout, et papi aussi. Leur grand-père était fort, il avait les mêmes dons bizarres qu'eux, alors il saura les défendre si quelque chose se passe mal. Rassuré, il put se rendormir, avec un léger soupir.

Ce fut le soleil qui le réveilla. Il s'étira comme un petit chat, puis vit avec un sourire que Jane avait atterrit dans son lit. Ils faisaient tout le temps ça, l'un ou l'autre, toutes les nuits, ils finissaient toujours par dormir l'un près de l'autre. Leurs parents avaient renoncés à leur faire passer l'habitude, et leur maman ne fit donc aucun commentaire en venant les lever. Elle leur fit faire leur toilette, et il rechigna en l'entendant dire que leurs invités arrivaient dans la matinée.

Maman - C'est aussi grâce à eux que ta sœur n'est plus malade, alors ne boude pas ce midi.

Il avait bien envie de bouder, lui... Heureusement, l'arrivée de son grand-père lui mit du baume au cœur. Le visage ridé, les cheveux blancs comme la neige, il restait encore très grand, le corps bâti solidement, comme un chêne noueux et renforcé par le temps. Alec passa la matinée à appréhender la venue de leurs invités. Ce fut papi qui leur ouvrit, et maman qui les fit entrer. Alec resta à l'écart, tout près de Jane. Il n'était pas rassuré... Il y en avait un des trois, le brun aux cheveux longs, qui les regardait bizarrement, comme s'il attendait quelque chose d'eux. Comme s'il voulait leur faire il ne savait quoi. Alec n'eut pas le temps d'y réfléchir plus avant car il quitta tout à coup le sol, se retrouvant dans les bras de son père.

Papa - Tu dis bonjour, Alec ?

Nooon ! Il se tortilla pour se libérer, puis marmonna un très vague bonjour aux trois hommes sans les regarder. Il ne voulait pas croiser leurs regards, il ne voulait plus voir le brun qui avait un air de serpent. Ni le blond qui semblait vouloir tuer tout le monde. Il lui faisait peur, ce n'était quand même pas sa faute ! Il s'accrocha à son père, cherchant sa sœur du regard. C'est bon, ils pouvaient partir, maintenant, il leur avait dit bonjour. Las, ce n'était pas dans les projets de ses parents.

Son grand-père était bizarre. Il lançait régulièrement des regards noirs aux trois hommes, des regards leur hurlant qu'il n'était pas les bienvenus. Il parlait peu, se contentant de les fixer, et restait près d'eux d'eux, comme lorsqu'il y avait un danger. Sauf Qu'Alec ne voyait pas où il était, le danger. Ils n'allaient plus jamais les revoir ensuite, ces trois hommes, non ? Ils allaient repartir comme ils étaient venus, et on n'entendra plus jamais parler d'eux. Sa mère servit les plats, puis s'installa à son tour. Elle avait les joues un peu rouges, et son regard brillait.

Papi - Qu'est-ce qui s'est encore passé ?

Maman - Cet abruti de pasteur m'a encore insultée de sorcière, toute à l'heure ! Tout ça car j'ai soit-disant "un regard du Diable".

Papi - Ne t'en fais pas, ma fille, si cet imbécile veut vraiment une démonstration...

Papa - Pas devant les enfants, coupa tout à coup leur père.

Alec se renfrogna. Ils savaient, de toute façon, comment on considérait leur famille au village. La réputation de leur mère et de leur grand-père n'était plus à faire depuis très longtemps. Elle soupira, puis sourit à leurs invités, les remerciant d'avoir soignés Jane. Alec reposa un peu brusquement sa fourchette.

- Mais c'est lui qui a failli la noyer, maman !

Il avait pointé directement Caïus du doigt, exaspéré. Il ne comprenait pas que sa mère ne comprenne pas ça !

- Il lui a fait peur et elle est tombée dans le torrent. J'étais là, j'ai tout vu !

Il croisa le regard de son grand-père, et y lut son approbation. Ce dernier se redressa, puis soupira lentement.

Papi - Le gamin soulève une bonne question, dit-il en fixant le blond droit dans les yeux. Les circonstances de l'accident ne sont pas claires...

Alec crut alors voir une petite brume noire sortir de la paume de sa main, glissant lentement, mais le temps qu'il cligne des yeux, elle avait disparue. C'était quoi ? Il frémit un peu puis se tourna vers le blond, le regard noir, mais aussi anxieux.

L’attitude désinvolte et chiante du petit Alec n’allait pas aider Caius à ne pas tuer la moitié de l’assemblée ici réunit autour d'un repas convivial et familial. Chose étonnante mais la situation présente partageait toutes les caractéristiques d’un repas familial chiant où l’on essaie de caresser chacun dans le sens du poil. Il y avait bien le vieux chiant et lourdingue ramenant toute sa science, la mère de famille stupide ne pensant qu’à sa cuisine et à ses enfants, le père de famille incompétents et les enfants qui ne mériteraient qu’une seule chose: UNE ENORME CORRECTION.

Caius essaya de rester calme à la question du vieux qui ne désirait apparemment qu’une seule chose: dévoiler à sa famille le pot-au-feu. Ce dernier n’avait donc pas comprit qu’il risquait sa vie et celle de sa famille en faisant cela. Il allait donc falloir sévir. Quel dommage, Caius n’aimait vraiment pas tué des innocents… ou pas… Un sourire presque démoniaque était maintenant présent sur la face du chef de la garde Volturi.

Caius: - Les circonstances de l’accident… Elles sont pourtant très claires. Moi et mes frères nous baladions tranquillement dans les environs lorsque votre fille qui jouait dangereusement avec son frère glissa dans l’eau. Alors moi et mes frères ne pouvant supporter qu’un être si « précieux » perdent la vie. Nous choisîmes alors de lui venir en aide. Les propos du jeune garçon sont cependant compréhensibles. De sa place, on aurait certainement pu croire que tout cela était de notre faute ou non. Je trouve d’ailleurs blessant que l’enfant nous reproche cet accident alors que nous avons sauvé sa soeur d’une mort certaine. Enfin… Je suppose que je devrais donc éviter de m’énerver pour rien. N’est-ce pas monsieur. Nous n’aimerions pas que ma colère ruine ce repas .

La fin de ses propos était le dernier des avertissements qu’il contait donner au grand-père des deux enfants. Ce dernier se leva et annonça qu’il allait chercher du bois à l’extérieur.

Mère: - Je suis désolé… Mon fils vous a manqué de respect et grand-père aussi. Ne prenez pas mal sa sortie. Continuons donc à festoyer.

Caius: - Je vais aller de ce pas m’excuser auprès de lui. Je n’aurais peut-être pas dû m’emporter autant.

Le vieux vampire se leva alors de table et rejoignit le grand-père à l’extérieur de la maison. Caius qui avait fait signe à la garde de surveiller les environs et d’éliminer les gêneurs allait donner son dernier conseil à ce vieil imbécile. Il saisit alors le grand-père par le bras, puis une fois que ce dernier eut quitté la terre, Caius lui dit:

Caius: - Ne pensez-vous pas que vous jouez un peu trop avec le feu ? Si jamais je vous tue maintenant et que je fais passer ça pour l’attaque d’un villageois. Nous pourrions alors abréger votre souffrance de nous voir chez nous. Mais sachez une chose. À la prochaine incartade de votre part. Je tue tout le monde devant les enfants. Puis. J’abandonne ses deux bambins aux villageois en les accusant du meurtre. M’avez-vous compris ?

Le vieux fit alors un signe de tête pour marquer son acquiescement. Puis, d’un geste lent, Caius le reposa par terre et se dirigea dans la maison avec ce dernier et quelque branche de bois. Le festin put alors reprendre là où il avait été interrompu ou presque…

Mère: - Alec… Je te prie de présenter tes excuses à Monsieur Caïus. Tu fais honte à notre famille en agissant ainsi… Excuse toi rapidement !

Caïus prit alors Alec sur ses genoux pour lui faire manger un truc qu’il ne voulait apparemment pas manger. Il prit alors la cuillère et l’approcha de la bouche du petit pour lui faire avaler tranquillement. Le gamin mit alors ses mains devant sa bouche. Le vampire les décala doucement enfonça gentiment la cuillère dans la bouche du petit.

Caïus: - Tu vois que ce n’est pas du poison petit. Continue donc à manger un peu.

Caïus lui fit alors un petit bisou sur la joue histoire de jouer avec les nerfs du petit. Que la torture psychologique était agréable à utiliser. Alec sursauta alors et se mit à pleurer... Ah ces mioches...

Caïus: - Mais voyons, il ne faut pas pleurer comme ça. Tu sais que c'est pour ton bien que ta maman te donne cela à manger. Regarde comment ton papa est fort après avoir mangé de tout ça. Et puis, si tu deviens fort, tu pourras sauver ta soeur toi-même la prochaine fois.

Caïus garda l'enfant sur ses genoux à la fin. Le tenant bien fermement pour que ce dernier ne se blesse pas en tombant. Il était un tantinet impossible pour lui de s'enfuir de cette situation désopilante.

Sale type - Les circonstances de l’accident… Elles sont pourtant très claires. Moi et mes frères nous baladions tranquillement dans les environs lorsque votre fille qui jouait dangereusement avec son frère glissa dans l’eau. Alors moi et mes frères ne pouvant supporter qu’un être si « précieux » perdent la vie. Nous choisîmes alors de lui venir en aide. Les propos du jeune garçon sont cependant compréhensibles. De sa place, on aurait certainement pu croire que tout cela était de notre faute ou non. Je trouve d’ailleurs blessant que l’enfant nous reproche cet accident alors que nous avons sauvé sa soeur d’une mort certaine. Enfin… Je suppose que je devrais donc éviter de m’énerver pour rien. N’est-ce pas monsieur. Nous n’aimerions pas que ma colère ruine ce repas .

Alec rougit et blêmit en même temps. Exploit. Sa main se crispa sur sa cuillère, alors qu'il jetait un regard noir au type blond. Il détestait la façon dont il parlait d'un "être précieux"... Que voulait-il dire exactement ? Car ce n'était certainement pas parce qu'il aimait les enfants qu'il parlait ainsi, Alec était prêt à en mettre sa main à couper. Un profond malaise l'envahit. Que voulaient ces trois hommes ? Pourquoi venaient-ils traîner ici ? Il s'en faisait sans doute pour rien, mais... Leur grand-père se leva soudain, puis sortit. Alec eut presque envie de crier, de ne pas les abandonner. Leurs parents étaient là, bien sûr, mais ce n'était pas pareil. leur grand-père était plus fort, et il y avait... Ces choses bizarres qu'il faisait... Un peu comme Jane et lui. Il appelait ça des dons, c'est ce qui l'avait protégé toute sa vie.

Maman - Je suis désolé… Mon fils vous a manqué de respect et grand-père aussi. Ne prenez pas mal sa sortie. Continuons donc à festoyer.

Yeux bizarres - Je vais aller de ce pas m’excuser auprès de lui. Je n’aurais peut-être pas dû m’emporter autant.

Alec baissa la tête. Quelque chose ne tournait pas rond, ici, il pouvait sentir le malaise profond. L'appétit coupé, il reposa sa cuillère, incapable de manger. Anxieux, il attendit, un bon moment, mais son papi revint, vivant et indemne. Tout allait bien. Ou presque. Sa maman lui dit soudain de s'excuser, et il la fixa, la bouche entrouverte. S'excuser ? Ah ça jamais ! Même si elle croyait ce qu'on lui avait rapporté, lui avait très bien vu ce qui s'était passé ! Il était peut-être petit mais il n'était pas fou. Il secoua donc la tête pour dire non lorsqu'il sentit tout à coup deux mains froides le soulever et il se retrouva assis sur les genoux du méchant blond. Son cœur fit une brusque embardée et il frissonna, tentant instinctivement de retourner au plus vite sur sa chaise. Sauf qu'un bras dur autour de sa taille l'en empêcha.

Désespéré, il mit ses mains devant sa bouche, refusant de manger ce qu'il voulait lui faire avaler, la terreur l'anesthésiant presque. Le monstre les lui enleva - il avait vraiment la peau glacée - et le fit manger. Alec était prêt à pleurer, sentant les larmes monter de plus en plus. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Il voulait simplement s'amuser ?

Caïus - Tu vois que ce n’est pas du poison petit. Continue donc à manger un peu.

Il lui fit tout à coup un bisou par la joue, sans crier gare. Alec sursauta, puis craqua, se mettant à pleurer. Il avait peur, plus que jamais, et ne voulait pas rester dans les bras de cet homme bizarre, à la peau trop froide pour que ce soit naturel.

Méchant - Mais voyons, il ne faut pas pleurer comme ça. Tu sais que c'est pour ton bien que ta maman te donne cela à manger. Regarde comment ton papa est fort après avoir mangé de tout ça. Et puis, si tu deviens fort, tu pourras sauver ta sœur toi-même la prochaine fois.

Alec ne l'écouta même pas, tremblant de tous ses membres. Ce type trouvait sans doute cela très drôle mais pas lui. Il commençait à avoir un peu mal à la tête, et une pression familière l'envahissait doucement. Comprenant ce qui allait se passer, il fit tous les efforts du monde pour se détendre, respirer, ne plus penser à rien, rester calme. Mais l'étrange brume noire s'échappa sans qu'il puisse la contrôler, tournant faiblement entre ses mains, qu'il avait auparavant plongé sous la table pour les cacher.

Papi - Alec, murmura-t-il tout bas, si bas que le petit eut du mal à l'entendre au milieu des autres conversations. Fais comme je t'ai dit...

Comment il savait que... Mais pas grave. Il se détendit autant que possible, se concentrant, imaginant que la brume rentrait dans ses mains, disparaissait. Ce qu'elle finit par faire au bout d'un petit moment. Soulagé, il soupira légèrement. Plongés dans une grande conversation, les adultes présents n'avaient pas faits attention. Jane avait tout vu, en revanche, et il échangea un long regard avec elle. Au moins, Alec pouvait cacher son don, alors qu'elle, c'était plus difficile.

Prenant conscience qu'il était toujours contre Caïus, il poussa son bras de ses petites mains pour tenter de se libérer. Ce n'était pas le moment de jouer avec ses nerfs, et il voulait rester près de ses parents, sa sœur, leur papi. Cet affreux bonhomme n'avait qu'à bavarder avec ses frères, l'enthousiaste et l'endormi. Voyant qu'il n'y arrivait pas, il leva la tête pour le regarder.

- Lâchez-moi, murmura-t-il.