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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Le mariage tant attendu

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Riza Mustang

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Riza Mustang


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MessageSujet: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyMar 6 Déc 2016 - 23:28

Pourquoi fallait-il faire autant de manières pour un mariage ?! Riza avait l’impression d’être enfermée depuis des heures, à se préparer, se maquiller, mettre la robe de mariage que sa future belle-mère avait trouvée… Elle aimait Roy, ne regrettait sa décision pour rien au monde, mais tout ça… Ils avaient beaucoup plus urgent et inquiétant à régler ! Cette mutation à Central ne présageait rien de bon et, même si leur supérieur n’avait rien dit, Riza savait que Bradley avait dû le menacer. Ou les menacer… Il n’allait rien dire, bien entendu, ou pas avant un très long moment, mais le lieutenant se sentait déjà en danger et savait qu’elle avait un couteau sous la gorge à cause de sa relation avec le Colonel. Ce n’était plus un secret, pour personne. Et leurs ennemis pouvaient s’en servir. Roy avait beau lui dire qu’elle pensait trop au travail, qu’elle « était accro », Riza était convaincue du contraire. Et puis, franchement, avec une telle menace sur sa tête, difficile de penser à autre chose. Encore faut-il être sûr de rester vivant pour envisager l’avenir.

La jeune femme jeta un regard aux brosses, élastiques et autres affaires avec un air dépité. Comment les femmes de la haute société pouvaient-elles tolérer ce cinéma tous les jours… ? C’était une horreur sans nom, une vraie torture. La seule raison pour laquelle Riza se laissait faire et acceptait plus ou moins tout cela, c’était parce qu’il s’agissait de son mariage. Son mariage… Elle se mariait. Elle ! Qui l’aurait cru, il y a de cela à peine quelques mois ? Tout s’était passé si vite. Et pourtant, elle n’était pas plus perturbée que cela, c’était… naturel. Oui, voilà, naturel. Ils se côtoyaient depuis leur plus tendre enfance, Roy et elle, comment imaginer une autre situation ? Même si, d’accord, oui, ils n’avaient rien vu avant. Ils n’avaient pas la tête à ça ! Comment auraient-ils pu remarquer quoi que ce soit ? Riza n’y prêtait pas attention et ne cherchait pas à se marier, ni à trouver quelqu’un. Quant aux fréquentations de Roy… Eh bien, il faisait ce qu’il voulait, il était son supérieur et pouvait voir qui il voulait quand il voulait. Qu’il ne soit pas sage ne lui importait pas, ce n’était pas à elle de veiller sur lui pour ce sujet.

Et, pourtant, Riza se mariait avec Roy Mustang. Son supérieur hiérarchique, son ami, celui qui l’avait épaulée à la mort de son père. Il avait toujours été présent pour elle, maintenant qu’elle y repensait. Cela lui avait paru si naturel ! Quand est-ce que les choses avaient-elles virées en amour ? Ils n’avaient pas été amoureux l’un de l’autre dès le début, un événement les avait sûrement rapprochés à un moment donné. Oui, ils avaient réalisé qu’ils éprouvaient des sentiments l’un pour l’autre récemment mais ce n’était pas à partir de là qu’ils s’étaient aimés. Quand son regard avait-il changé pour son supérieur ? Lorsqu’il était venu dire à son maître qu’il s’engageait dans l’armée en tant qu’Alchimiste d’Etat, Riza avait été surprise et touchée par tant de conviction mais ce n’était pas de l’amour. Il avait veillé sur elle le jour-même mais, là encore, elle n’éprouvait rien sinon une profonde tristesse. Alors, quand ?

Jetant un œil à sa robe, ses cheveux attachés et son maquillage léger pour l’occasion, la jeune femme se détailla un long moment avant d’imaginer ce que devait subir Roy, de son côté. Hughes l’avait enlevé pour « être sûr qu’il s’habille comme il faut », selon ses propres termes, sans vraiment lui laisser le choix. A croire qu’ils étaient des enfants ! Ils n’allaient pas venir en tenue militaire, quand même, ils savaient tous les deux à quoi ressemblait un mariage. Plus ou moins. Pas besoin de nounou. Enfin, allez dire cela à Chris Mustang et Maes Hughes… Peine perdue. Ces deux-là s’étaient mis quelque chose en tête et refusaient d’en démordre. Et voilà le résultat… Riza se retrouvait les cheveux attachés en chignon plus travaillé que les siens habituellement, maquillée alors qu’elle ne prenait jamais le temps de se peindre bêtement le visage et habillée d’une robe, ce qu’elle ne portait jamais non plus. La robe, choisie en grande partie par sa future belle-mère, laissait ses épaules dénudées et des manches très courtes. Les bords de la robe étaient « enrobés » d’un genre de… soie ou… filet très fin, dans les tons rosés.

Ses pieds disparaissaient sous la robe de mariée mais Chris – et Hughes, plus probablement – avait insisté pour qu’elle porte des chaussures à talons malgré tout. Bonjour la torture ! Mais Riza voulait le faire. Pour Roy. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle regrettait quoi que ce soit, elle l’aimait, sincèrement. Ce genre de cérémonie n’était pas pour elle, ce qu’elle ne cachait pas, mais Riza voulait faire plaisir à son ami et futur mari. Au moins pour cela. Et puis, elle doutait fortement que certaines personnes les laissent faire cela en cérémonie rapide et discrète… Même si c’était une excellente idée. Même s’ils avaient autre chose en tête. Même si se marier maintenant semblait stupide et irréel avec ce qui se passait autour d’eux, avec les menaces, les préoccupations, et tout le reste. Et puis, se marier, c’était se mettre en avant. Roy était déjà en danger, cette cérémonie risquait d’attirer des « indésirables », ce qui inquiétait énormément Riza. Si elle s’écoutait, elle aurait dissimulé une arme sous sa robe depuis longtemps pour parer toute attaque, pour se préparer. Avec leurs amis présents, dont des Alchimistes d’Etat, l’occasion était belle ! Et Bradley… Et d’autres de ses « partisans » qui ne seraient pas loin non plus…

Soudain nerveuse, Riza fit un geste pour se frotter les yeux avant de se rappeler son maquillage. Oups. Désolée. Elle n’en avait presque pas enlevé, promis ! Lançant un regard d’excuse à la mère de Roy, elle la remercia pour l’aide et se releva en disant qu’elles devaient y aller, vu l’heure. Elles étaient installées dans la chambre qui disposait d’un grand miroir, dans l’appartement qu’ils avaient trouvé à Central Roy et elle, et il lui fallait maintenant rejoindre l’endroit où allait se dérouler la cérémonie. Son grand-père venait la chercher pour la conduire à la chapelle, où Riza devait retrouver son fiancé qui devait y être depuis un court moment. Prenant ses affaires, elle descendit les escaliers pour retrouver le général Grumman qui fit… le grand-père émerveillé, digne de la réputation qu’on lui connaissait en dehors de l’armée. Riza se contenta de l’écouter, de plus en plus nerveuse à l’approche de l’endroit où se déroulait la cérémonie.

Par chance, Hughes et la mère de Roy n’avaient pas organisé le mariage près du QG et avaient réussi à dénicher une salle près d’une chapelle et d’un parc, ce qui raccourcissait considérablement les trajets. Ils pourraient tous passaient un maximum de temps ensemble, sans trop se préoccuper de la suite des événements. Riza avait déjà souvent entendu que les mariés étaient nerveux le jour de leur mariage à cause du côté organisationnel et tout ce qui va avec. Ici, grâce à Hughes et Chris, ils évitaient cette paperasse stressante. Mais le reste ne l’était pas moins… Evitant de regarder ce qui l’entourait, la jeune femme se concentra sur son fiancé, tâchant de ne pas trop regarder le décor qui ne ferait qu’amplifier sa nervosité. Parce que, oui, Riza était plus nerveuse que jamais, se sentant trembler à force d’être au centre de l’attention. Habituée à être « l’assistante de », la sniper, rester dans l’ombre était son quotidien. Ici… C’était tout le contraire.

A présent qu’elle était descendue de la voiture, Riza ne pouvait plus nier l’arrivée du mariage, le repousser, et se prenait la montée de stress d’un seul coup sans même s’y être préparée par avance. Depuis ce matin, et même une semaine, elle ne cessait d’envisager les pires scénarios, se répétant en boucle que Scar allait attaquer, que tout allait mal finir, que ce mariage était une mauvaise idée. Surtout ici ! C’était si… ouvert. Peu de cachettes, peu d’endroits où se replier. Mais, aujourd’hui, la jeune femme ne voyait pas cet endroit de son œil de militaire. Elle le voyait de celui de la future mariée, au centre de l’attention, au bras de son grand-père qui allait la conduire à son fiancé au bout de cette longue allée. Riza serra son bouquet dans ses mains, soutenue par le général Grumman en remontant l’allée autour de laquelle elle apercevait brièvement des amis et coéquipiers au visage souriant. Et puis d’autres qui sous-entendaient clairement le « enfin ! » mais elle essayait de ne pas y prêter attention.

Riza s’efforçait de sourire, même si cela devait ressembler davantage à un sourire crispé qu’à vrai sourire débordant de joie, ne s’étant jamais sentie aussi nerveuse. Et pourquoi cette allée était-elle aussi longue ? C’était réglementaire, tout ça ? Ou Hughes avait pris un malin plaisir à la rallonger pour faire durer le moment ? Mais non, stop, on arrête la paranoïa. Cherchant sa meilleure amie qui était debout tout devant, elle lui fit un sourire avant de voir Roy, tourné vers elle, qui l’attendait. C’était… bizarre. Le voir habillé de cette manière, avec ce regard, à cette place, dans ce décor… Non, jamais Riza n’aurait pu imaginer une telle scène. Ils se mariaient. Tous les deux. Réalisant cela, la militaire ne remarqua qu’elle était à ses côtés que lorsque son grand-père donna sa main à celle de son fiancé avec un geste un tantinet plus protecteur que ce qu’elle pensait. Oh…

Grumman – Je vous laisse ma petite-fille, dit-il sur le ton de la confidence.
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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyDim 18 Déc 2016 - 22:27

{Avec réacs de Hughes}

Hughes – Arrête un peu de bouger, je te dis !

Roy – Maes, je suis parfaitement capable de nouer une cravate tout seul et... Aïe !

Le colonel lança un regard furieux à son meilleur ami qui lui avait mis une tape sur le front lorsque Roy avait voulu le repousser pour remettre lui-même en place le col de la chemise. Marmonnant entre ses dents, il se laissa faire, laissant Hughes lui nouer sa cravate puis remettre tout le costume bien en place selon ses propres critères. Merci, franchement, merci, mais Roy était capable de s'habiller tout seul depuis qu'il avait cinq ans, il n'avait pas besoin qu'on vienne lui montrer comment enfiler un costume. Ils étaient chez Maes pour la préparation, avant la cérémonie, alors que Riza était chez eux, dans leur nouvel appartement de Central, avec Chris. Une préparation bien longue, car son meilleur ami avait insisté pour tout un tas de trucs et ne supportait pas qu'il y ait le moindre faux plis sur la chemise blanche ou la veste noire. Roy leva les yeux au ciel lorsque le lieutenant-colonel lui intima de faire un nouveau tour sur lui-même pour vérifier que "tout était bien en place". C'est bon, terminé la torture ? En plus de ça, il n'avait même pas vu voir Riza la veille ! Maes l'avait littéralement kidnappé car on ne voit pas la future avant le mariage. Elle avait bon dos, la tradition, Maes avait surtout voulu avoir une soirée entière pour enterrer sa vie de garçon.

Quand il fut l'heure d'y aller, Roy suivit le mouvement en sentant la nervosité augmenter de quatre ou cinq crans d'un seul coup, lorsqu'il grimpa dans la voiture devant les amener au parc, où aura lieu la cérémonie. Même si tout le monde leur répétait en boucle que ce mariage aurait dû y avoir lieu depuis longtemps, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était une énorme connerie d'impliquer encore plus la femme qu'il aimait à ses côtés. Il avait peur pour elle, peur qu'elle ne soit en danger avec Bradley, qu'elle n'essuie une pluie d'insultes en portant le nom d'un alchimiste d'Etat, que sa vie soit fichue en l'air. De ces craintes-là, il ne s'en était vraiment ouvert qu'à Hughes, qui lui avait répondu très sereinement que Riza avait choisi de le suivre, qu'elle était déjà enceinte de lui donc pour l'implication, on ne pouvait pas faire mieux, et qu'il avait le malheur de lui sortir tout ça, qu'elle ferait mieux de se détacher de lui, il se prendrait direct une balle entre les deux yeux et fin de l'histoire. Bons arguments. A leur arrivée au parc, il descendit de la voiture en respirant longuement et doucement, abreuvé de conseils par Hughes qui s'était improvisé coach pour la journée. Ils entrèrent dans le parc, saluant les invités qui arrivaient peu à peu.

Hughes – Et surtout, ne bégaie pas en prononçant tes vœux ! Regarde le lieutenant droit dans les yeux et n'ait pas l'air trop gêné ou...

Roy – Arrête de me stresser !

Les organisateurs avaient aménagé un autel sous un auvent de fleurs, devant des dizaines de chaises blanches et roses pour le public, avec au milieu une longue allée recouverte de pétales de fleurs. Le prêtre vint lui serrer la main en lui déclarant son bonheur de marier aujourd'hui un jeune couple en ce beau jour ensoleillé. Roy se força à lui sourire puis salua également les derniers invités qui arrivaient et s'installaient sur les chaises. Et menaça cinq minutes plus tard Maes de le brûler vif s'il continuait à lui donner ses "conseils" arguant qu'il avait ses gants dans la poche de sa veste. Maes se contenta de ricaner puis se plaça à ses côtés, toujours debout pour le moment comme il était son témoin, il n'ira s'asseoir au premier rang que tout à l'heure. Tout comme Rebecca attendait, de l'autre côté, radieuse. La musique fut doucement lancé et le colonel tourna la tête, voyant arriver Riza au bout de l'allée, au bras du général Grumman. Elle était... Resplendissante. Vêtue d'une longue robe blanche, les épaules dégagés, maquillée avec légèreté, on ne voyait plus qu'elle au milieu de cette petite foule. Lorsqu'elle arriva près de lui, le général lui glissa la main de sa petite-fille dans la sienne et il eut tout à coup peur de la briser. Dans cette tenue, elle semblait si fragile, une toute jeune femme délicate, dont on ne pouvait rien deviner de la force réelle.

Grumman – Je vous laisse ma petite-fille, dit-il sur le ton de la confidence.

Roy – Je vous promets de la rendre heureuse, murmura-t-il.

Il tint les deux de mains de Riza en lui souriant, la regardant de haut en bas sans pouvoir dissimuler sa légère stupéfaction. Pour commencer, il ne l'avait jamais vu en robe, elle portait plus des jupes lorsqu'elle était en congé et parfois des pantalons. Ensuite, elle ne se maquillait absolument jamais et n'était pas sûr qu'elle sache le faire. Enfin, il ne lui avait jamais vu cet air à la fois tendu et fragile. Voir sa subordonnée fragile, c'était inédit, une première, un constat presque effrayant et angoissant. Il écouta ce que commença à dire le prête tout en portant un regard un peu incrédule sur Riza lorsqu'il remarqua qu'elle portait des talons hauts, lorsqu'ils durent s'asseoir devant l'autel. Des talons hauts, elle ! Par réflexe, il lui serra un peu plus fort les mains pour la faire asseoir, convaincu qu'elle allait se casser la figure, surtout dans l'herbe du parc. Durant la cérémonie, ils durent se lever plusieurs fois, le prêtre se lança dans un long discours sur la beauté du mariage et sur l'importance que cette union soit fructueuse, ce à quoi plusieurs personnes ne purent s'empêcher de rire alors qu'un murmure léger s'élevait sur le fait que la mariée ait un petit ventre assez visible, désormais. Lorsque vint l'instant d'échanges des vœux, leurs témoins vinrent reprendre place près d'eux, debout, alors qu'ils se passaient mutuellement la bague au doigt en se jurant amour et fidélité, jusqu'à ce que la mort les sépare. Une mort qui avait toutes les chances d'arriver plus tôt que prévu.

Embrasser Riza devint tout le monde suffit à lui faire monter le rouge aux joues, ratant dans un premier temps sa bouche pour l'embrasser au coin des lèvres puis se reprenant ensuite. Ils avaient signé le registre de mariage, leurs témoins aussi, ils étaient officiellement mariés. Roy eut un bref instant le tournis, tenant Riza plus près de lui lorsque l'assemblée applaudit à tout rompre. Merci. La phase des félicitations arriva presque aussitôt, il y avait tan d'agitation tout à coup que le colonel ne réalisait qu'à peine à qui il serrait la main ou répondait "Merci d'être là aujourd'hui". Il n'y avait quasiment que des militaires, dans l'assemblée, leurs collègues, des amis de la région, des relations de travail en-dehors de l'armée, les familles de leurs proches, comme la femme de Hughes et leur fille, par exemple. La fête à proprement dite commença, un pot était servit à tout le monde avant de passer à table pour un long déjeuner, puis pour de nouveau faire la fête jusque tard dans la nuit. Roy entraîna sa nouvelle épouse avec lui dans le parc, où se propageait la fête, la tenant par le bras comme s'il craignait qu'on ne la lui vole. Ils devaient s'arrêter à un petit espace décoré de fleurs et de rubans, sur un petit pont en bois au-dessus d'une rivière, pour la photo "officielle" de leur union.

Roy – Prête pour réaliser le souvenir du seul jour de votre vie où avez véritablement l'air toute fragile et mignonne, madame Mustang ? lui chuchota-t-il à l'oreille.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyDim 15 Jan 2017 - 16:44

Roy – Je vous promets de la rendre heureuse, murmura-t-il.

Roy lui tint les deux mains, souriant, avec un air stupéfait tandis qu’il la regardait de haut en bas. Elle devinait sans problème les pensées qui le traversaient. Jamais il ne l’avait vue en robe, ni elle ni sa mère d’ailleurs. Encore moins maquillée, coiffée de la sorte. Ne s’étant regardée que brièvement, Riza s’était trouvée… étrange. Comme si ce n’était pas elle dans cette robe mais une autre femme, une étrangère. Pas un soldat, encore moins un sniper, non. Une femme on ne peut plus ordinaire, une femme « de la Haute » peut-être, à la limite, mais une femme avec une robe. Elle portait des jupes pratiques, plus courtes, lui arrivant au minimum aux genoux. Des pantalons, aussi. Sinon, c’était son uniforme. Alors, une robe… Et Roy ne devait pas être le seul à la dévisager, ce qui ne faisait qu’accroître sa nervosité malgré le bonheur qu’elle ressentait d’être là, à ses côtés.

Lorsque la cérémonie commença avec les paroles du prêtre, Riza s’autorisa à observer le décor pour la première fois, la main de Roy lui permettant de se calmer un peu. Il les lui serra un peu plus fort au moment de s’asseoir, d’ailleurs. Lui aussi était nerveux ? Elle-même prenait garde à ne pas se tordre les chevilles, ses talons s’enfonçant légèrement dans la terre du parc malgré toutes les précautions. Pas pratique du tout… Au sol, elle constata alors qu’il y avait des pétales roses et blanches avant de lever la tête pour regarder devant elle. Un autel sous un auvent fleuri avec des pétales un peu partout, là encore, ce qui rendait l’endroit très romantique alors qu’ils étaient en plein Central City. Elle ne pouvait voir que l’autel et le prêtre, assez âgé par rapport à eux, mais visiblement heureux de marier deux personnes comme si c’était un jour magnifique. Encore un peu et elle ne serait même pas surprise de le voir pleurer… Mais c’était sans doute son imagination. Plusieurs fois, ils durent s’asseoir et se lever, écoutant plus ou moins attentivement les paroles prononcées, paroles déjà entendues dans quelques mariages même si les circonstances semblaient particulières ici. En dehors du fait que ce soit leur mariage, évidemment.

Riza continua de regarder droit devant elle au moment où le prêtre, dans son discours sur la beauté du mariage, parla d’union fructueuse, sentant les regards et les murmures s’élever derrière eux à cause de sa grossesse. Elle s’y était préparée, alors bon, cela ne lui faisait absolument rien. Par chance, sa robe masquait un peu le ventre qu’elle avait grâce au tissu et au fait qu’elle restait souvent assise. Se lever ne la dérangeait pas à cause de son ventre, non, mais bien à cause de ces maudits talons. Ils avaient décidé ensemble de garder le bébé, ils en assumaient toutes les conséquences et ne se laisseraient pas faire. En tout cas, c’était son intention et elle ne doutait pas que Roy pense la même chose. Rebecca et Maes se levèrent pour se mettre à leurs côtés lorsqu’ils durent échanger les anneaux, un grand sourire timide éclairant le visage de Riza qui commençait, enfin, à souffler un peu en voyant cet anneau autour de son doigt. Ils étaient mariés… Roy et elle. Riza Mustang. Si ce nom lui semblait étrange, elle sut qu’elle le porterait sans jamais le regretter dès qu’elle entendit le prêtre dire qu’ils pouvaient s’embrasser.

Son supérieur et désormais mari, lui, était aussi gêné qu’elle de l’embrasser devant tout le monde – l’avaient-ils déjà fait, d’ailleurs ? – et il rata, dans un premier temps sa bouche pour se reprendre assez vite, Riza portant sa main à sa joue pour l’aider comme elle le pouvait. Elle sentait ses joues rosirent sous les applaudissements mais était soulagée et heureuse. Ils étaient mariés. Peu importe l’inquiétude de Roy, elle lui prouverait qu’il n’avait pas à s’en faire, que tout se passerait bien, qu’elle l’épaulerait autant que possible et qu’il pouvait toujours compter sur elle. « Pour le meilleur comme pour le pire ». Jamais paroles n’avaient été aussi vraies. Ils avaient déjà connu le meilleur et le pire ensemble et elle était restée, malgré une absence due à aux tournants de leurs vies. Tout comme lui. Roy la tenait contre lui, devant tout le monde, devant leurs collègues, amis et les rares membres de leur famille. Ils étaient bien entourés et, si ce mariage allait faire parler leur équipe et leurs proches durant des mois, voire des années, cela lui était égal. Restant aux côtés de Roy, Riza remercia ceux qui venaient vers eux sans trop savoir à qui elle disait merci ou non, mettant son côté militaire en pause, tout comme tous leurs problèmes, se concentrant sur la journée. C’était leur moment, alors tout le reste pouvait attendre demain. Un jour. Un jour et un seul, ils y avaient droit.

Roy l’emmena vers le parc, la suite de la journée commençant. Un verre avant de passer à table, de manger, puis la fête jusqu’au milieu de la nuit, très probablement. Autour d’eux, tout le monde était souriant, riant et échangeant parfois leur soulagement concernant ce mariage qui arrivait « enfin ! ». Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, s’ils ne s’étaient pas mariés plus tôt, c’était que cela ne devait pas se faire, voilà tout. Sentant Roy qui la tenait toujours en avançant, Riza leva la tête vers lui, un petit sourire aux lèvres. Il ne l’avait lâchée qu’à de rares occasions depuis qu’elle était arrivée, c’était… bizarre. Etrange de s’afficher ensemble, avec de l’affection comme aujourd’hui, surtout face à leurs collègues. Enfin, il faut dire que ce n’était pas resté secret très longtemps… Une heure, tout au plus, à partir de leur retour au camp militaire. Marchant jusqu’à un petit pont en bois, au milieu d’un espace fleuri et décoré de rubans pour l’occasion, Riza suivit toujours Roy, se laissant guider comme elle découvrait véritablement l’endroit aujourd’hui. Le stress, la nervosité et la peur d’un problème l’avaient monopolisée avant, de sorte qu’ouvrir les yeux lui avait été impossible.

Roy – Prête pour réaliser le souvenir du seul jour de votre vie où vous avez véritablement l'air toute fragile et mignonne, madame Mustang ? lui chuchota-t-il à l'oreille.

Fragile et mignonne… D’accord. D’un coup, Riza comprenait mieux pourquoi il lui avait serré les mains comme cela durant la cérémonie à chaque fois qu’ils se levaient. Elle avait l’air fragile. Voilà pourquoi elle ne s’était pas reconnue dans la glace, Roy non plus ne l’avait jamais vue ainsi, il n’avait pas dû la voir « fragile » depuis qu’ils étaient enfants. Et encore… Ou alors, peut-être lorsqu’elle dormait ? Lui, en tout cas, paraissait plus enfant que jamais au petit matin, sortant tout juste du lit. S’il n’aimait pas cette tête-là, elle l’adorait parce qu’il ne se sentait pas obligé de mettre le masque du colonel chez eux. Souriant, quoi que surprise, Riza se tourna un peu vers son mari pour arranger les quelques plis de sa veste de costume avant de l’embrasser brièvement sur les lèvres. Madame Mustang…

Riza – Prête, autant que vous l’êtes dans ce costume avec cet air plus jeune et fragile que vous ne montrez jamais.

Consciente qu’il risquait de rétorquer quelque chose en entendant ce qu’elle avait dit, sans chuchoter qui plus est, Riza l’entraîna vers le pont et se plaça face à l’objectif avec Roy à ses côtés ainsi que les invités déjà arrivés qui les attendaient, d’autres les rejoignant encore. Fragile et mignonne. Elle allait l’être, oui, pour la première et dernière fois de sa vie, très probablement. La séance photos dura un moment, le temps de prendre les invités en photo ainsi que les mariés, Riza ignorant ses talons mais se tenant discrètement à Roy dès qu’elle le pouvait par manque d’habitude. Au moins, ce pont était en bois et ses talons ne s’enfonçaient pas dans la terre. Dès que ce fut terminé, ils quittèrent la place de la cérémonie pour marcher vers une petite salle, tout près, que Hughes avait louée pour la fin de la journée. Enfin, petite… En tout cas, c’est ce qu’elle croyait lorsqu’ils en parlaient. Elle était loin d’être petite, semblant largement assez grande pour héberger tout le monde jusqu’à la fin de la journée, et même jusque tard dans la nuit.

En marchant, Riza s’accrochait toujours à Roy qui n’avait pas l’air de vouloir la lâcher, confirmant qu’il la croyait vraiment fragile dans cette tenue. Jamais il ne s’était montré aussi protecteur avec elle, c’était… perturbant. Lui lançant des regards aux moments où elle trébuchait, la jeune femme remercia régulièrement son mari jusqu’à être arrivés dans la salle. Mari… Madame Mustang… Il lui faudrait sans doute plusieurs jours pour s’y habituer, n’imaginant pas du tout s’appeler « Riza Mustang », encore moins porter l’enfant de son supérieur et être officiellement avec lui il y a de cela quelques mois à peine. Tout s’était passé tellement vite… Observant la salle, secouant légèrement la tête pour se recentrer sur le jour-même, Riza constata que la pièce était décorée dans le même style que le parc avec des rubans, des fleurs, des mélanges de rose et de blanc avec un peu de doré par endroit. C’était décoré avec goût, elle devait bien l’avouer. Hughes et Chris avaient tout organisé et avait bien fait les choses, aucun doute là-dessus. Suivant, une fois de plus, Roy, ignorant où s’asseoir comme lui avait dû être briefé par son meilleur ami des heures durant avant la cérémonie, elle s’installa à la place qu’il lui indiqua et ils furent bientôt rejoints par leurs témoins et amis proches qui avaient, tous, un grand sourire aux lèvres.

Riza – Cette salle est immense pour notre nombre, dit-elle à Maes dès qu’il fut assis. Vous avez fait un travail incroyable, ça a dû vous prendre un temps monstre… Tu nous diras comment te rendre la pareille, d’accord ?
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Maes Hughes

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Maes Hughes


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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyVen 3 Fév 2017 - 12:25

Ah non, non, non, pas comme ça du tout, on n'allait jamais y arriver ! C'était quoi cette façon d'arranger sa tenue pour un mariage, ils n'étaient pas à la caserne et n'allaient pas non plus à un enterrement, alors ça ne convenait pas du tout, pas question qu'il fasse honte à la future mariée en se présentant comme ça ! Maes revint aussitôt vers son ami et défit le nœud de cravate en râlant un peu, remettant d'abord le col de la chemise en place et remettant la cravate autour du cou. Sa femme se retira de la pièce avec un léger rire, posant une main sur sa bouche et prenant leur adorable petite Elysia dans ses bras pour terminer de la préparer. Elle sera si mignonne avec une fleur dans les cheveux et un beau ruban ! En attendant, Maes soupira très fort en demandant une énième fois à son meilleur ami de bien vouloir cesser de bouger afin qu'il puisse l'habiller correctement ! Plus il gigotera et plus ce sera long, il devrait le savoir pourtant, et même s'il n'aimait pas faire de manières, il allait quand même faire un effort.

Maes – Arrête un peu de bouger, je te dis !

Roy – Maes, je suis parfaitement capable de nouer une cravate tout seul et... Aïe !

Ah non, pas touche ! Maes lui renvoya un regard, noir, prêt à lui remettre une autre claque sur le front s'il persistait à ne pas se laisser faire. Non mais... Qu'il se taise, hein, et laisse faire les professionnels, Maes s'y connaissait beaucoup plus en tenues de mariage que lui, il avait déjà habillé d'autres amis de Central pour leurs propres cérémonies, en plus de la sienne, lorsqu'il avait eu le bonheur d'obtenir la main de sa magnifique épouse. Roy pouvait bien râler, il le remerciera plus tard ! Il le fit tourner sur lui-même pour bien, s'assurer que tout allait bien, arrangeant tous les détails qui lui semblaient peu corrects afin que tout soit vraiment parfait. Il l’empêchait régulièrement de bouger, de râler et de s’esquiver car il n’était pas question qu’il quitte cette pièce avant que Hughes ne soit bien assuré qu’il n’y avait aucun faux pli. Enfin, ce fut bon ! Le lieutenant-colonel donna une grande tape dans l’épaule de son meilleur ami avec un rire en lui disant qu’il était l’heure, sortant avec lui, Gracia les suivant en tenant leur petite fille dans ses bras. Ils fermèrent l’appartement puis tout le monde dans la voiture, en route vers le parc. Leurs maison, en pleine banlieue, n’était vraiment pas loin, pas comme Roy qui avait eu la « brillante idée » de prendre un appartement en plein cœur du centre-ville ! Même si Maes avait les moyens pour ça, il préférait le calme de la banlieue.

Se garant à l’entrée du parc au milieu des autres voitures, Maes fit signe à Gracia et leur fille d’aller s’installer, pendant qu’ils entraînaient Roy avec lui en l’abreuvant de conseils, un bras passé autour de ses épaules, tout en saluant ceux qu’ils croisaient. Il l’avait déjà bien coaché à propos de toutes les craintes parfaitement idiotes que son meilleur ami éprouvait, à propos de Riza. Eh, bah évidemment que ce n’était pas simple de porter le nom d’un Alchimiste d’État, surtout celui-ci, mais elle l’avait choisie ! Elle avait choisie toute seule comme une grande, il y a des années, de s’impliquer à ce point, choisi d’entrer dans l’arée, choisie de le suivre, lui, personnellement, choisi de ne pas avorter et de garder l’enfant qu’il lui avait fait, et enfin, accepté de l’épouser. Roy ferait bien d’ouvrir les yeux là-dessus, sa future femme n’était pas en sucre ! Et lui non plus, d’ailleurs. Bon sang qu’ils pouvaient avoir la tête dure, ces deux-là, lorsqu’ils s’y mettaient ! Arrivés près de l’autel, il s’arrêta en souriant, satisfait de la décoration et de l’auvent garni de fleurs blanches et rouges et roses, après la très longue allée qu’ils venaient de traverser.

Maes – Et surtout, ne bégaie pas en prononçant tes vœux ! Regarde le lieutenant droit dans les yeux et n'ait pas l'air trop gêné ou...

Roy – Arrête de me stresser !

Non mais, il ne le stressait pas, il lui donnait des conseils ! C’était pour son bien, ce jour était quand même important ! En plus de ça, il était encore tout pâle et tout nerveux, il fallait le décoincer avant que la mariée arrive à son tour, qu’il ne se rende pas ridicule en bafouillant. Cinq minutes plus tard, Roy grogna tout à coup qu’il allait le brûler tout vif s’il continuait, indiquant sa poche où il avait rangé ses gants. Mouais, mouais, mouais, comme s’il allait oser. Le lieutenant-colonel ricana un peu puis recula d’un pas, restant à ses côtés pour le moment en tant que témoin officiel du jeune marié. Témoin, hein ! Et dire qu’enfants, Roy ne pouvait pas le voir en peinture, il leur avait fallu des mois et des circonstances un peu particulières avant de devenir amis. Lorsque la cérémonie débuta, Maes eut presque les larmes aux yeux en voyant Riza remonter l’allée au bras du général Grumman. C’était si mignon, chou tout plein. Même le vieux général eut l’air ému en tendant la main de sa petite-fille au colonel, ça ne lui ressemblait pas. Maes retourna ensuite s’asseoir à côté de Gracia, prenant Elisya sur ses genoux pour la serrer contre lui, observant le déroulé de la cérémonie.

Lors de l’échange des bagues, Maes et Rebecca revinrent près du jeune couple, signant eux aussi le registre attestant que leurs deux amis s’étaient bel et bien mariés à Central en ce beau jour ensoleillé, bien que plutôt froid. Il applaudit avec les autres lorsque les nouveaux époux s’embrassèrent avec une certaine maladresse, très touchante, les serrant ensuite tous les deux dans ses bras pour les féliciter. Le pot se mit en place dans le parc, tous les invités défilant d’abord pour féliciter les nouveaux mariés et prendre ensuite un verre, avant le repas. Sa fille dans les bras, Maes fit un grand signe à Winry et aux frères Elric pour leur dire bonjour, s’approchant pour discuter un peu, tout sourire. Belle journée pour faire la fête, pas vrai ? Ils discutèrent tous un bon moment dans le parc, un verre à la main, échangeant autant les dernières nouvelles sérieuses que les ragots courant à Central. Les équipiers de Roy semblaient toujours un peu déstabilisés de cette promotion somme toute plutôt brutale et inattendue, se faire à leur nouvelle vie dans cette si grande ville, après n’avoir connu que East City, ce n’était pas simple. Enfin, ils allaient bien réussir à s’y faire !

Après le pot, tout le monde se rendit à la salle pour le déjeuner. Maes eut un sourire en voyant au loin, à l’entrée du parc, une silhouette familière quitter tranquillement les lieux, en compagnie de plusieurs autres, sans que personne n’y prête la moindre attention. Madame Christmas s’en allait avec ses amis. Elle était restée au loin tout au long de la cérémonie et s’en allait à présent, sans doute déjà satisfaite de ce qu’elle avait vu. Une dame qu’il respectait beaucoup, elle avait un sacré caractère. L’ambiance sonore était bien plus élevée dans la salle, entre les bavardages, les serveurs et le traiteur s’agitant en attendant que tout le monde fut installé pour commencer à servir l’entrée, déjà affairés à apporter et servir à boire à tout le monde. Maes s’assit avec Gracia à la table centrale, en compagnie des mariés, de Rebecca et des membres de l’équipe de Roy, seuls amis vraiment proches, au final, et sans oublier bien sûr le commandant Armstrong. Les serveurs vinrent remplir les verres, tous habillés de la même façon et polis. C’était une entreprise de restauration spécialisée dans les fêtes qui était déjà venue pour le propre mariage de Maes, il y a quatre ans.

Riza – Cette salle est immense pour notre nombre, dit-elle à Maes dès qu’il fut assis. Vous avez fait un travail incroyable, ça a dû vous prendre un temps monstre… Tu nous diras comment te rendre la pareille, d’accord ?

Maes – Si je peux demander à être le parrain de l’enfant que tu portes, ça me suffira amplement, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.

Il leva son verre, faisant signe à tout le monde de l’imiter, pour trinquer à leur santé, puis déposa un long baiser sur la joue de Gracia, assise à côté de lui. Les entrées arrivèrent peu à peu, chacun servi à l’assiette, les conversations reprirent avec plus d’entrain tout autour d’eux. La conversation dériva à un moment vers l’adaptation des uns et des autres à la vie à Central, il y avait pas mal d’anecdotes marrantes. Falman, installé dans un des dortoirs de la caserne, déplorait le manque d’ambiance chaleureuse, c’était bien différent de l’Est. Ah ça, c’était normal ! Il y avait plus de monde à Central, donc évidemment, les dortoirs bougeaient plus en fonction des mouvements et mutations des uns et des autres, difficile de se retrouver avec des amis ou des personnes qu’on appréciait, pas comme dans les autres régions aux frontières. Ils étaient tous habitués aux dortoirs, au lycée, et souvent au collège, on y dormait toute la semaine et on ne revenait chez soit que le week-end, le système internat est très répandu, da,s tout le pays, mis à part dans les campagnes reculées. Havoc demanda tout à coup comment lui et le colonel s’étaient connus, du coup, s’ils avaient été dans la même école.

Maes – Enfants, on s’est détestés très longtemps, dit-il avec un petit rire. Il me trouvait trop insouciant, je le trouvais trop sérieux, nos parents respectifs ne pouvaient pas se voir en peinture et ne cessaient pas de se dénigrer les uns les autres. Puis il y a eu des incidents, on était encore en primaire.

Le lieutenant-colonel continuait à sourire naturellement aux autres, ne dévoilant rien de ce qu’il ressentait vraiment, au fond, et ne précisant pas qu’une partie des « incidents » en question était en fait la mort des parents de Roy dans un accident. Comme Maes ne savait pas à qui son ami en avait parlé ou non, il préférait se taire sur le sujet.

Maes – A l’école, il y avait toute une bande qui adorait embêter les plus jeunes et plus fragiles, on avait tous les deux du mal avec eux. Un jour, ils ont agressé un petit de sept ans, et on s’est retrouvés tous les deux à s’interposer. Il y a eu de la bagarre et ça a beaucoup dégénéré, on a terminé à l’hôpital. C’est là-bas qu’on a discuté pour de bon, cette fois, puis par la suite, on est devenus amis.

Gracia sourit doucement en ajoutant qu’il détestait pourtant les bagarres, il avait bien changé. Eh, il avait vieilli depuis ! Et il détestait vraiment ça, il ne s’était battu à l’époque que parce qu’il le fallait vraiment.

Maes – Quand je pense que t’a menacé de me brûler vif, râla-t-il en donnant une petite tape à Roy. Je voulais juste te décoincer ! Apprends à te détendre, mon vieux.
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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyJeu 25 Mai 2017 - 9:53

C'était vraiment très perturbant et assez étrange, comme scène. Très sincèrement, Kain n'osait pas relever la tête pour regarder le lieutenant, tant il trouvait bizarre de la voir coiffée autrement qu'avec un chignon strict et surtout habillée comme... Et bien, comme une femme. Soit, il l'avait déjà vu avec des jupes ou un chemisier, mais c'était très différent et elle même ainsi, elle gardait une allure très sévère. Et voilà qu'aujourd'hui, elle était avec une vraie robe, pas un tailleur ou une jupe bien droite, et vraiment coiffée, et vraiment avec des talons hauts, et maquillée et tout, et, et... C'était perturbant ! Cette image cassait tellement celle à laquelle il était habitué qu'il n'avait pas s'empêcher de la dévisager bêtement pendant la cérémonie avant de se reprendre, car c'était très impoli. A présent, assis à la table des mariés, il se sentait encore plus mal à l'aise que toute à l'heure. Normalement, ce sont les amis et les témoins qui s'installent avec les mariés ! En tout cas, pas les collègues, il n'avait jamais vu ça ailleurs, aux autres mariages auxquels il avait assisté jusqu'ici. Puis,e n plus du lieutenant, voir le colonel se ranger était assez bizarre aussi. Assis à côté d'Havoc, qui lui n'était pas stressé du tout, et de Falman qui conservait on air sérieux, il se demanda si c'était la coutume d'inviter ses collègues à son mariage, à Central. Surtout ses subordonnés. Peut-être, après tout, qu'en savait-il ? Dans l'Ouest, d'où il venait, les collègues ne venaient que pour le pot, après la cérémonie, pour féliciter les mariés, puis rentraient.

Lieutenant – Cette salle est immense pour notre nombre. Vous avez fait un travail incroyable, ça a dû vous prendre un temps monstre… Tu nous diras comment te rendre la pareille, d’accord ?

Lieutenant-colonel – Si je peux demander à être le parrain de l’enfant que tu portes, ça me suffira amplement, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.

Et elle était enceinte, en plus, ça, c'était le détail qui surplombait tout, jamais de la vie il n'aurait réussi à imaginer le lieutenant enceinte, et pourtant, elle l'était. Dans sa tête, il associait "Grossesse" à "Mignon", "Douceur", autant de mots qui ne collaient absolument pas à leur supérieure hiérarchique et encore moins au colonel, qui lui était aussi était tout sauf doux, délicat et patient. Hum, bref. Il attrapa son verre avec un léger temps de retard et trinqua avec les autres, souriant en voyant l'immense sourire que la femme du lieutenant-colonel adressa aux jeunes mariés. Gracia avait toujours été très agréable et maternelle avec tout le monde, elle semblait toujours parfaitement à sa place, où qu'elle aille, surtout avec la petite Elysia assise à côté, sur une chaise surélevée. Toute une équipe de serveurs arriva ensuite pour servir les entrées, par assiettes, filant entre les tables en portant chacun quatre ou six plats en même temps, faisant ainsi montre d'une adresse étonnante. Kain se détendit un peu en commençant à manger, écoutant Falman raconter quelques anecdotes sur la vie en caserne à Central puis Breda en rajouter, souligner à quel point certains pouvaient être déjà froids et distants envers toutes les nouvelles têtes, alors qu'ils vivaient pourtant tous dans le même pays. Ah ça, c'était toujours le même souci, dans les grandes villes, le fonctionnement y était très différent de la vie à la campagne, et ce pour tous les pays au monde. Havoc demanda ensuite comment lui et le colonel s'étaient connus. tiens, ça, c'est vrai, ils étaient déjà amis lorsque eux-mêmes étaient devenus un à un les subordonnés du colonel. En plus de cela, ils avaient vécu dans l'Est alors que le lieutenant-colonel était lui à Central depuis la fin même de l'académie militaire. Il travaillait au tribunal militaire, la Cour Martiale, cependant, Fuery ignorait quel était son poste exact.

Lieutenant-colonel – Enfants, on s’est détestés très longtemps, dit-il avec un petit rire. Il me trouvait trop insouciant, je le trouvais trop sérieux, nos parents respectifs ne pouvaient pas se voir en peinture et ne cessaient pas de se dénigrer les uns les autres. Puis il y a eu des incidents, on était encore en primaire.

Ah, donc ils avaient été à la même école, ce qui voulait dire que ce soit tous deux venaient de Central, soient les deux venaient de l'Est et le lieutenant-colonel avait ensuite déménagé à Central. D'accord, c'était plus compréhensible, tout à coup, heureusement que tout le monde ne devait pas forcément s'éloigner des amis d'enfance. Breda lança avec un petit sourire que les incidents dans les écoles, ça ne manquait pas, les gamins faisaient toujours du grabuge. Oh, allons, tout dépendait des enfants,e n fait, la plupart étaient très calmes ! Et de qui on fréquentait aussi. Les enfants devaient bouger, se dépenser, c'était bien normal d'en voir faire quelques bêtises de temps en temps. Un enfant, ça restait mignon et innocent, par principe, ce sont les adultes qui les poussaient parfois à commettre des horreurs ou à devoir se comporter d'une autre façon, pour défendre leur vie. Cependant, ils étaient purs et le restaient tant qu'on y prenait garde ! Comme ces enfants, dans le Sud, juste avant qu'il ne tombe nez à nez sur Scar et ne finisse à l'infirmerie du QG Sud en se faisant harceler de questions sur ce qui était arrivé et par où était parti le criminel. par chance, l'équipe n'avait jamais su pour ce petit épisode et il ne leur en avait pas parlé. Pas la peine d’inquiéter qui que ce soit, d'autant plus que, au fond, Fuery comprenait pourquoi Scar avait ainsi réagi, en le voyant près d'enfants Ishbals alors qu'il portait l'uniforme de l'armée.

Lieutenant-colonel – A l’école, il y avait toute une bande qui adorait embêter les plus jeunes et plus fragiles, on avait tous les deux du mal avec eux. Un jour, ils ont agressé un petit de sept ans, et on s’est retrouvés tous les deux à s’interposer. Il y a eu de la bagarre et ça a beaucoup dégénéré, on a terminé à l’hôpital. C’est là-bas qu’on a discuté pour de bon, cette fois, puis par la suite, on est devenus amis.

Et bien, leur chef avait fini à l'hôpital bien plus souvent qu'à son tour, c'était à se demander comment il pouvait être encore entier et bien vivant aujourd'hui. Il rougit un peu en prenant conscience que c'était méchant de penser ça, heureusement, l'attention fut détournée par Gracia qui dit à son mari qu'il détestait pourtant les bagarres, aujourd'hui. Si c'était pour défendre un petit, c'était logique de réagir.

Lieutenant-colonel – Quand je pense que t’a menacé de me brûler vif, râla-t-il en donnant une petite tape à Roy. Je voulais juste te décoincer ! Apprends à te détendre, mon vieux.

Havoc et Breda éclatèrent de rire, Falman se contentant d'un sourire serein, comme à son habitude, comme Fuery qui rit un peu, sans se mettre plus en avant. Ils continuèrent de manger l'entrée, un saumon fumant avec une légère sauce aux champignons qu'il ne connaissait pas, tout en bavardant de divers sujets. Hughes avait beaucoup d'anecdotes sur Central, tout comme son épouse, et les écouter leur faisait découvrir la ville sous un tout autre jour. Bien sûr, c'était la capitale, une ville aussi ancienne que le pays lui-même, elle avait forcément une longue et riche histoire, néanmoins, quand on était habitué aux campagnes et à la vie à la fois plus lente et plus chaude qu'on y menait, venir à la capitale n'était pas agréable. En plus de cela, toute une équipe mutée en même temps... Inutile d'être un génie pour comprendre que ça cachait quelque chose de très louche. Enfin bref, ne pas penser à ça aujourd'hui. Après le poisson vint la seconde entrée, comme pour tous les mariages, puis ce sera le plat de résistance, le fromage, le dessert, etc. le repas durait toujours deux ou trois heures, puis il y avait des jeux, des danses, de l'animation, la fête en elle-même, qui se poursuivait jusqu'à tard dans la nuit. A présent, le jeune soldat était beaucoup plus détendu, profitant de la fête en cessant de lancer parfois des regards assez éberlués au lieutenant en robe, détail qui ne passait toujours pas, évitant de boire autant que les autres car il ne supportait pas l'alcool.

Kain – Vous avez pris quelques jours de repos après votre mariage, colonel ?
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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyMar 3 Oct 2017 - 12:22

Riza – Cette salle est immense pour notre nombre. Vous avez fait un travail incroyable, ça a dû vous prendre un temps monstre… Tu nous diras comment te rendre la pareille, d’accord ?

Maes – Si je peux demander à être le parrain de l’enfant que tu portes, ça me suffira amplement, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.

Il était déjà tout désigné pour le rôle, de toute façon, ce n’était même pas la peine de poser la question. Roy sourit puis desserra un peu sa cravate, avec la brusque impression d’étouffer un peu, dans cette salle au milieu de tout le monde, d’autant plus avec les regards ébahis ou choqués se posant parfois sur eux. Riza était connue pour être sévère et très peu féminine, lui pour aimer courir les filles et ne pas être très sérieux, autant dire que ce mariage devait en scier plus d’un. Ils trinquèrent tous ensemble avant de commencer à manger, alors que le niveau sonore et les conversations s’élevait brusquement, avec l’arrivée des plats. L’équipe s’était lancée dans les nouvelles anecdotes récoltées ou vécues, depuis leur arrivée en ville, à la caserne également. Ils auraient pu être en paix à East City si Bradley n’avait pas décidé de mettre un peu « d’ordre » et de les garder sous les yeux, tous, en guise d’otages. Havoc demanda tout à coup comment lui et Hughes s’étaient connus, le ton très curieux, le colonel manquant de s’étouffer à moitié avec cette question. Ça, ce n’était pas la peine de savoir ! C’était… un peu gênant. Il faillit le lancer puis stoppa en songeant que Hughes n’allait pas donner tous les détails, de toute façon, il n’était pas idiot.

Maes – Enfants, on s’est détestés très longtemps, dit-il avec un petit rire. Il me trouvait trop insouciant, je le trouvais trop sérieux, nos parents respectifs ne pouvaient pas se voir en peinture et ne cessaient pas de se dénigrer les uns les autres. Puis il y a eu des incidents, on était encore en primaire.

Ouais, des « incidents », dont la mort de ses parents. Roy but un peu sans écouter la suite, profitant que l’attention de la tablée soit concentrée pour le moment sur Maes et ce qu’il racontait. Il fallait bien se remémorer ça, tiens, le jour de son mariage, où c’était bien les parents de Riza et les siens qui devraient se trouver à cette table, avec leurs témoins respectifs, et pas leurs collègues de travail. La mère de Riza morte alors qu’elle était toute jeune, puis son père parti depuis quelques années maintenant. Ses propres parents tués dans un accident de voiture. A l’époque, après ça, il était resté cloîtré dans une chambre à l’orphelinat pendant deux semaines entières avant de pouvoir retourner à l’école. Avec Maes, ils se détestaient toujours, mais lorsqu’il était revenu en classe, son futur meilleur ami n’avait rien dit, se montrant même aimable à la fin de la journée, avant de repartir avec ses propres parents. Roy ne se souvenait pas très bien de cette période, il avait vécu dans une sorte de brouillard durant un mois ou deux. Il n’y avait plus d’insultes, entre Hughes et lui, c’était plus une sorte de statu quo, ni haine ni amitié, le temps semblait bizarrement suspendu. Gardant son verre dans une main, Roy glissa l’autre sous la table pour prendre celle de Riza dans la sienne, tout en gardant un air normal.

Maes – A l’école, il y avait toute une bande qui adorait embêter les plus jeunes et plus fragiles, on avait tous les deux du mal avec eux. Un jour, ils ont agressé un petit de sept ans, et on s’est retrouvés tous les deux à s’interposer. Il y a eu de la bagarre et ça a beaucoup dégénéré, on a terminé à l’hôpital. C’est là-bas qu’on a discuté pour de bon, cette fois, puis par la suite, on est devenus amis.

Comme quoi, une bagarre secouait parfois assez pour réveiller les consciences. Roy avait été adopté la semaine suivant cette hospitalisation, d’ailleurs, et c’était à partir de là que bien des choses avaient changé, que sa vie avait pris un nouveau tournant, définitif. Une nouvelle amitié qui n’allait que se renforcer avec les années, une mère adoptive venue lui tendre la main, son apprentissage qui avait débuté, une autre amitié avec Riza qui s’était développée. Tout ce qui avait contribué à tailler, aujourd’hui, l’homme qu’il était devenu. Tournant la tête vers Riza pour lui sourire, il dû récupérer ses deux mains pour continuer à manger, un peu distrait par le rire de Gracia qui déclara que son mari détestait pourtant les bagarres, aujourd’hui. Tout le monde changeait, c’était la vie.

Maes – Quand je pense que t’a menacé de me brûler vif, râla-t-il en donnant une petite tape à Roy. Je voulais juste te décoincer ! Apprends à te détendre, mon vieux.

Roy – J’étais quand même capable de m’habiller tout seul ! Comment penses-tu que j’enfile mon uniforme, tous les matins ?

Son équipe éclata de rire, en même temps que Hughes, tandis que Roy se retenait à très grande-peine de lui mettre une petite claque derrière la tête. Il lui avait même noué sa cravate, bon sang, et il n’imaginait même pas ce que sa mère adoptive avait dû faire subir à Riza, même si le résultat était époustouflant. Levant les yeux au ciel, il s’efforça malgré tout de se détendre, alors que les plats s’enchaînaient et que le bruit des conversations grimpait, dans la salle, à mesure que le taux d’alcool déliait les langues. Il n’y avait pratiquement que des soldats, dans cette salle, avec leurs familles, principalement venus de l’Est et de d’autres régions, selon les mutations diverses de chacun. Certains étaient en uniformes d’apparat, d’autres avaient opté pour des costumes de cérémonie civils, mais même ces derniers ne pouvaient pas cacher leur appartenance à l’armée. Il y avait un air formel, mêlé à de la détente, et les sujets de discussion prouvait également qu’on avait affaire à une assemblée d’uniformes. Les serveurs revinrent pour enlever les assiettes de la second entrée pour mettre à la place le plat de résistance, apportant aussi d’autres bouteilles et des carafes d’eau. Plus de trois heures de raps, tout de même, les mariages vous pesaient sur l‘estomac, surtout pour eux qui étaient habitués à manger moins et très sainement, pour rester en forme.

Adjudant Fuery – Vous avez pris quelques jours de repos après votre mariage, colonel ?

Roy – Non, pas vraiment. Comme il y a beaucoup de choses à faire.

Il dévia tout naturellement la conversation vers un autre sujet, avant qui que ce soit ne puisse de nouveau les accuser d’être accroc au travail. Ce n’était pas entièrement faux mais soit. Le repas lui sembla s’éterniser en longueur et il fut bien content lorsqu’il fut temps de se lever, alors que le stables étaient enlevé par les serveurs, que l’orchestre lançait la musique. Maes vint leur tapoter le dos en leur disant que c’était à eux d’ouvrir le bal avec une première danse, craignant sans doute qu’ils ne l’oublient. Roy lui marmonna qu’ils savaient puis entraîna Riza sur la piste, la tenant bien par la main et par la taille car il sentait bien qu’elle était tout sauf à l’aise, en talons hauts. Si elle enlevait ces talons discrètement, dans un coin, elle serait sûrement plus à l’aise, après tout, sa robe allait jusque terre, personne ne verra qu’elle était pieds nus. Il lui chuchota l’idée à l’oreille pendant qu’ils dansaient, alors que d’autres couples venaient peu à peu les rejoindre sur la piste. Ils pourront trouver un petit moment, cela lui évitera d’avoir mal aux pieds demain matin.

Roy – Si tu veux, on trouve un moment pour s’éclipser dans le jardin, pour prendre un peu l’air ? J’ai peu un peur que tu te tordes la cheville, en réalité.
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MessageSujet: Re: Le mariage tant attendu   Le mariage tant attendu EmptyDim 26 Nov 2017 - 18:12

Maes – A l’école, il y avait toute une bande qui adorait embêter les plus jeunes et plus fragiles, on avait tous les deux du mal avec eux. Un jour, ils ont agressé un petit de sept ans, et on s’est retrouvés tous les deux à s’interposer. Il y a eu de la bagarre et ça a beaucoup dégénéré, on a terminé à l’hôpital. C’est là-bas qu’on a discuté pour de bon, cette fois, puis par la suite, on est devenus amis.

Riza fronça un peu les sourcils, la main de Roy serrant toujours la sienne. Elle sentait qu’il s’agissait d’un sujet très sensible, ne connaissant pas les détails de leur rencontre, à Maes et lui. Elle s’était toujours doutée d’une histoire de bagarre mais pensait que c’était à la guerre ou… quelque chose comme ça. Et là, non, cela venait de bien plus loin, lorsqu’ils étaient enfants. Elle ignorait ce qui s’était passé durant son enfance, ignorait pourquoi Roy avait perdu ses parents et comment il en était arrivé à se faire adopter par Chris Mustang… Elle lui serra simplement la main, à son tour, pour lui montrer qu’elle était là même si elle ignorait la nature du sujet. C’était par rapport à l’alchimie ? Non… Non, il était devenu Alchimiste après son adoption. Ne restait donc que la disparition de ses parents qui puisse le mettre dans un tel état. Parce qu’il n’écoutait plus qu’à peine la discussion, comme s’il était simple spectateur, beaucoup plus silencieux tout à coup jusqu’à ce que Gracia déclare que son mari détestait les bagarres, aujourd’hui. La vie faisait changer tout le monde, c’était connu.

Maes – Quand je pense que t’a menacé de me brûler vif, râla-t-il en donnant une petite tape à Roy. Je voulais juste te décoincer ! Apprends à te détendre, mon vieux.

Roy – J’étais quand même capable de m’habiller tout seul ! Comment penses-tu que j’enfile mon uniforme, tous les matins ?

Le reste de l’équipe éclata de rire, tout comme Riza qui imaginait très bien la scène même si rire était méchant. Après tout, la mère de Roy lui avait fait subir un vrai supplice pour qu’elle soit prête et « magnifique » pour le mariage. Si être magnifique signifiait mettre une robe, des talons, se coiffer pendant des heures et se maquiller, même légèrement… Eh bien, désolée mais elle resterait simple et cela plaisait apparemment à son mari. C’était bien suffisant pour elle, pas besoin de plus. Et, pour une fois, Riza voulait se détendre, profiter et elle s’efforçait vraiment de ne pas chercher à penser au travail ou à quoi que ce soit d’autre que leur mariage. On leur reprochait déjà de penser trop à leurs affaires en cours, de ne pas se reposer même lorsqu’ils étaient chez eux et de ne pas avoir vu qu’ils s’aimaient à cause de leur boulot. Et puis, ils n’avaient pas pris de congé pour leur lune de miel, le travail n’attendant pas, alors autant faire un effort pour cette journée et soirée.

Les autres soldats, leurs amis et leur famille riaient également, oubliant totalement leur part de militaire qui était en eux même si un simple regard suffisait à voir qui ils étaient, où ils travaillaient et même quel poste ils occupaient. Les plats s’enchaînaient, les assiettes pleines se vidant et se remplissant sans qu’ils n’aient le temps de le réaliser. A mesure que le temps passait, le volume de la conversation prenait de l’ampleur, accompagnant les rires et les sujets parfois plus sérieux mais très diversifiés. Le travail venait parfois sur la table avec certaines vieilles affaires classées mais elles ne restaient pas très longtemps. Beaucoup de leurs connaissances et amis étaient venus, de toutes les régions d’Amestris selon les missions et demandes de mutation, ce qui représentait parfois plusieurs heures de trajet pour certains. Certains allaient dormir à Central, comme le taux d’alcool montait en flèche avec les verres se succédant durant plus de trois heures de repas. Elle-même n’avait plus faim, plus du tout, et picorait plus qu’elle ne mangeait. Et encore, si Riza n’avait pas été enceinte, elle aurait mangé l’entrée et en serait restée là.

Fuery – Vous avez pris quelques jours de repos après votre mariage, colonel ?

Roy – Non, pas vraiment. Comme il y a beaucoup de choses à faire.

Roy se chargea de dévier le sujet assez rapidement, Riza baissant le regard sur son assiette presque pleine qu’elle ne pouvait pas terminer, désolée, c’était trop, là, tout de suite. Par chance, il fut bientôt temps de se lever, les serveurs emportant les tables pour laisser le centre de la salle libre alors que tous les invités et les mariés se levaient. L’orchestre se mit alors à jouer, répandant une musique douce et entraînante pour engager la première danse et ouvrir le bal. Maes se rapprocha d’eux et tapota d’ailleurs sur l’épaule de Roy avant que ce dernier ne l’entraîne vers le centre de la piste dégagée, la tenant par la main. Bon… D’accord. Ce n’était pas la première fois qu’ils dansaient ensemble, même si cela ne représentait que la deuxième danse réelle avec des talons pour Riza. La jeune femme se laissa guider par son mari, comme lorsqu’ils avaient découvert leur amour réciproque l’un pour l’autre après une soirée entre collègues qui s’était plus ou moins mal terminée. Mais, très sincèrement, même après avoir répété une fois ou deux – par manque de temps à cause du travail –, elle n’était pas très à l’aise avec ses talons. Et le repas de plus de trois heures qu’ils venaient de terminer. Elle n’était pas habituée, pas du tout, et Roy sembla le deviner puisqu’il se pencha un peu plus vers elle, tout à coup, lui chuchotant à l’oreille qu’elle pouvait retirer ses talons discrètement dans un coin. Quand même… Ce n’était pas correct, et si sa nouvelle belle-mère ou Hughes l’apprenait ? Ils les massacreraient. Mais l’idée était tentante…

Roy – Si tu veux, on trouve un moment pour s’éclipser dans le jardin, pour prendre un peu l’air ? J’ai un peu peur que tu te tordes la cheville, en réalité.

Riza – C’est le mariage qui te fait devenir si protecteur ?, demanda-t-elle en riant un peu. Je n’ai pas l’habitude de marcher avec des talons, d’accord, mais ne t’inquiète pas, je ne vais pas avoir besoin de courir ici donc ça devrait aller. Par contre, si toi, tu as besoin de prendre l’air, je te suis.

Roy lui sourit juste un peu et l’attira dehors pour prendre un peu l’air comme il en avait visiblement besoin. Ils passèrent les portes, laissant le bruit de la fête derrière eux pour contempler la ville de Central, Riza frissonnant un peu lorsqu’elle sentit un courant d’air venir vers eux. La robe était peut-être belle, mais elle restait très fraîche et pas du tout adaptée aux températures moins chaudes. Au moins, dans leur région, il faisait plus chaud. A Central, tout était gris et morne, comme le temps, même si c’était très probablement une impression. Les Homonculus contrôlaient tout, oui, mais pas la météo. Elle se blottit contre Roy, lui attrapant le bras pour le passer derrière elle et l’embrasser. Il se sentait mieux, lui aussi ? L’air avait au moins l’effet bénéfique de les réveiller après ce repas beaucoup trop long. Et trop gros. Heureusement, Maes et sa belle-mère avaient tenu compte des invités et n’avaient pas prévu autant de nourriture qu’à un mariage classique, sinon ils en auraient encore pour des mois.

Riza – Tu te sens mieux ? Ils ont très bien organisé tout ça mais un repas de plus de trois heures m’a un peu endormie.

Roy répondit seulement que ça allait, comme si sa question était bizarre. C’est lui qui n’avait pas démenti lorsqu’elle lui avait dit qu’il avait besoin d’air ! Mais soit. Riza redressa un peu la tête, se mettant face à lui pour l’entourer de ses bras. Ils n’étaient qu’à deux, ici, sans personne pour les ennuyer ou pour écouter ce qu’ils allaient dire. Et la discussion du début du repas, avec Hughes, lui avait fait réaliser qu’elle ne savait… presque rien de l’enfance de Roy, en fait. Pas grand-chose, en tout cas, avant son adoption. Qui avaient été ses parents, dans quelles conditions étaient-ils morts, comment il avait vraiment rencontré son meilleur ami, d’où lui venait cette envie de justice indétournable… D’accord, Riza l’admettait, ils n’avaient peut-être pas énormément parlé du passé, ensemble, mais ce n’était pas un mal. Ils se connaissaient, même s’ils avaient beaucoup parlé du travail avant de réaliser qu’ils s’aimaient. La jeune femme se détacha un peu de Roy pour le regarder dans les yeux, lui prenant le visage entre les mains pour l’embrasser brièvement sur les lèvres, se mettant sur la pointe des pieds.

Riza – Tu sais… Je réalise qu’on n’a jamais vraiment parlé de toi. Enfin, de ton enfance, alors que tu connais toute la mienne. J’ai senti que le sujet qu’a abordé Maes était sensible… Tu serres ma main discrètement à chaque fois que le sujet te touche. Tu veux m’en parler ?
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