Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane]

Sujet: Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane] Ven 18 Jan 2013 - 23:09

Jane courait aussi vite qu'elle le pouvait. Non. Non, ce n'était pas possible. Son frère. Son petit frère. son jumeau. Sa moitié. S'il lui arrivait quelque chose, elle en deviendrait folle. Elle avait brûlé le message que le traqueur lui avait envoyé, comme convenu, mais les mots lui brûlaient l'esprit. Comment cela s'était-il passé ? Alec pouvait se défendre, et il avait son don ! Elle accéléra l'allure, la peur au ventre pour son jumeau. Elle n'aurait jamais dû le laisser s'éloigner, jamais dû le laisser seul. Voilà ce qui arrivait à présent ! Elle serra les dents, ravalant le venin brûlant qui lui montait en bouche, toutes ses pensées concentrées sur son frère.

Elle arriva assez vite à Bethel. Il y avait beau avoir des humains à proximité, elle s'en fichait royalement à cet instant ! Tout ce qui comptait, c'était Alec. Lui et personne d'autre. elle en avait même oublié Aro tant elle était anxieuse. Que ferait-elle s'il arrivait quoi que ce soit à son jumeau ?! Elle en mourrait tout simplement... Elle observa les alentours, cherchant une odeur, une trace, un signe, n'importe quoi. Où était Alec ?

Elle s'arrêta près de la ville, le souffle saccadé même si elle n'avait techniquement pas besoin de respirer. imaginer son frère prisonnier la rendait dingue. Et elle ne comprenait pas. Pourquoi se servir de lui pour la faire venir ici ? Le traqueur voulait-il la tuer ? Elle accepterait la mort si cela sauvait son frère. Même si elle se doutait que, tout comme elle, il ferait tout pour la rejoindre dans ce cas. Unis, à jamais, comme lorsqu'ils étaient deux petits humains. Elle était née la première, il l'avait suivie. Il l'avait toujours suivit, était toujours resté près d'elle, toujours là pour elle, et inversement. Elle serra les poings, attendant.

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Le plan du traqueur se déroulait exactement comme il l'avait prévu. La bataille c'était passé du mieux possible. Il avait survécu à son grand étonnement. Surement allait-il recroiser Aro un de ces jours. Maintenant, Ludwig devait mettre en oeuvre son esprit sadique. Et quoi de mieux que de trouver et torturer psychologiquement Jane, l'une des gardes des Volturis, de la manière la plus atroce possible. Après tout, c'était comme lui faire honneur que de vouloir la rencontrer, elle, seule, sans son frère de présent. Elle était pour lui un morceau de choix, une pièce que l'on ne rencontre qu'une seule fois tous les cinq cents ans peut-être. Alors, Ludwig pouvait bien se permettre quelque entorse à son règlement personnel. Certes son moi intérieur allait encore passer sa journée à l'insulter de tous les noms possibles et envisageables pour avoir risqué sa vie de cette manière, mais cela, il n'en avait cure. Ludwig von Decken voulait rencontrer et torturer Jane Volturi d'une manière où d'une autre. Et le vampire n'abandonnerait pas, sauf s'il venait à mourir avant sa proie.

Ludwig utilisa donc tous ses sens pour se rendre en direction du point de rendez-vous fixer et repéra rapidement l'odeur d'un vampire, fumet si repérable parmi les humains. Von Decken se dirigea donc vers la jeune blondasse des Volturis. Cependant Lud espérait que cette enfant était venue seule comme il lui en avait indiqué, à cette condition dépendait la survit de son frère.

Une fois arrivée dans les environs ou se trouvait la membre de la garde des Italiens, Ludwig poussa la puissance de son don au maximum. La petite hystérique de service ne l'avait apparemment pas encore sentit arrivé. Une fois qu'il fut assez proche, il se positionna dans le dos de Jane, lui bloqua les bras et la tête de manière à ce qu'elle ne puisse pas le regarder et donc qu'elle ne puisse pas faire usage de son don sur lui. Puis il lui susurra :

Ludwig : - Ainsi donc vous êtes venu ! Nous sommes heureux de vous rencontrer enfin jeune protégée d'Aro ! Nous n'avons pas emmené votre frère avec nous et si vous ne coopérez pas alors nous le tuerons sans aucune hésitation ! La survie de votre frère dépend de votre obéissance et de votre tact ! Après tout, ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons Jane ! Nous nous souvenons de la douce odeur du feu lorsque vos parents étaient sur le bûché ! Nous adorions les entendre gémir de douleur avant de leur voler leurs sangs ! Mais passons le détail de ces animaux d'une sous-espèce ! C'est vous qui nous intéressez aujourd'hui !

Cette rencontre venait à peine de commencer et l'excitation emplissait l'âme damnée de Ludwig von Decken le traqueur ! Il allait diluer en elle un poison entre encore plus puissant que celui des vampires. Lud allait lui infliger le doute ! A la fin de cette rencontre, cette petite n'aurait plus de perspective d'avenir ! Telle était le potentiel de Lud le traqueur schizophrène !

Ludwig : « - Au moindre mouvement de votre part ! Ou si vous tentez de fuir ! Alors, nous tuerons votre frère ! Vous ne représentez vraiment rien à nos yeux ! Juste un nouveau jouet !»

Sujet: Re: Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane] Ven 18 Jan 2013 - 23:10

Tous les sens de Jane étaient alerte, même si ça ne servait à rien face à un traqueur. Elle connaissait assez Démétri pour savoir ça. Elle serrait et desserrait les poings, plus qu'anxieuse, se demandant sans cesse où était Alec et s'il allait bien. Si jamais ce sale type lui avait du mal... Elle s'en faisait tellement pour Alec qu'elle ne se souciait plus de sa propre situation. Après tout, il y avait de fortes chances qu'elle y passe, cette fois-ci. Enfin, si cela pouvait sauver Alec ? Si lui allait bien, elle accueillerait la mort avec joie. Soudain, elle sentit brusquement une présence derrière elle, puis on lui tira brusquement les bras. Prise par surprise, elle ne put se défendre, immobilisée. Le vampire qui la tenait semblait assez grand, surtout par rapport à elle, coincée à jamais à la taille de ses douze ans. Et elle ne pouvait pas se défendre. Elle avait besoin de voir sa victime pour utiliser son don. C'était impossible ici. Le traqueur, Ludwig, lui maintenait aussi la tête. Elle ne pouvait que regarder droit devant elle, dans la direction de Bethel.

Ludwig : - Ainsi donc vous êtes venu ! Nous sommes heureux de vous rencontrer enfin jeune protégée d'Aro ! Nous n'avons pas emmené votre frère avec nous et si vous ne coopérez pas alors nous le tuerons sans aucune hésitation ! La survie de votre frère dépend de votre obéissance et de votre tact ! Après tout, ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons Jane ! Nous nous souvenons de la douce odeur du feu lorsque vos parents étaient sur le bûché ! Nous adorions les entendre gémir de douleur avant de leur voler leurs sangs ! Mais passons le détail de ces animaux d'une sous-espèce ! C'est vous qui nous intéressez aujourd'hui !

Elle se raidit brutalement, se débattant presque sans le vouloir. Le venin brûlant lui monta en bouche. Elle ne supportait pas qu'on menace son frère, d'une façon ou d'une autre. Où était-il ? Que lui avait-il fait ? Et pourquoi disait-il « nous » ? Avait-il des complices, qui retenaient son frère ? C'était possible. Tout était possible. La suite de ces paroles lui arracha un grognement sourd. La douce odeur... Le bûcher... Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit de seulement mentionner sa famille ! Elle serra les dents, se concentrant sur Alec pour ne pas laisser ses souvenirs la submerger. Mais elle ne put s'empêcher de revoir cette fameuse nuit, où leurs parents étaient morts avec quelques autres... La « protégée d'Aro » grogna encore, se tendant. Elle était folle d'inquiétude pour Alec, et les paroles du traqueur la mettait hors d'elle. Ludwig dû sentir sa résistance car il rajouta :

Ludwig : « - Au moindre mouvement de votre part ! Ou si vous tentez de fuir ! Alors, nous tuerons votre frère ! Vous ne représentez vraiment rien à nos yeux ! Juste un nouveau jouet !»

Elle se figea instantanément, glacée. Puis réfléchit très rapidement à ce qu'elle pouvait faire pour que son frère soit hors de danger et qu'elle-même en réchappe. La réponse s'imposa presque aussitôt à elle : Rien. Elle ignorait absolument tout de ce type, et ne savait pas s'il avait des complices. Elle ne pouvait même pas être sûr que son frère était bel et bien en danger ! Cependant, dans le doute, elle ne pouvait rien faire. Elle se contraignit à rester calme et tranquille, même si elle ne pouvait s'empêcher de trembler de rage.

« - Je suis là, cracha-t-elle. Alors laissez mon petit frère en paix ! »

Elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi ce type ne l'avait pas tuée, se contentant de l'immobiliser. Que lui voulait-il ?! Elle connaissait des dizaines de vampires qui, à sa place, n'auraient pas hésité une seconde. Mais lui parlait, frémissant de joie, elle le sentait. Et comment savait-il comment ses parents étaient morts ? Elle refusait d'envisager qu'il était vraiment... Elle serra les dents, fermant les yeux. Elle ne s'était jamais trouvée dans une telle galère depuis sa transformation.

« - Qu'est-ce que vous me voulez ?! »

Bien qu'elle s'efforçait de ne pas bouger, elle se tortillait presque nerveusement, trouvant intolérable ces mains dures qui la retenaient et cette horrible sensation d'impuissance. Elle n'avait jamais eu autant envie de faire mal, de faire souffrir une personne. L'envie, aussi, maladive de retrouver Alec, vivant et en entier. Elle se prit à espérer que quelqu'un vienne, que les Denali interviennent... Mais était aussi déterminée à ne pas se laisser faire ou abandonner. Pour survivre, il ne fallait jamais se résigner.

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Ainsi donc cette petite faisait du mieux qu'elle pouvait pour rester immobile. Cette gamine tenait donc à son frère, ce n'était pas tous les jours que l'on rencontrait ce genre de lien entre vampire et cela fit sourire Ludwig ! Les relations « familiales » dans un clan étaient quelque chose d'exécrable aux yeux du traqueur ! Après tout un vampire qui avait des sentiments était une absurdité ! Seul les êtres aux yeux rouges qui ne s'attachaient à personne pouvait survivre dans ce monde ! Seules les solitaires avaient une chance de vivre !

La petite lui demanda comme dans un dernier soupire ce que son tortionnaire lui voulait ... Comment lui expliquer que la seule motivation qui habitait le coeur de Ludwig était de se procurer du plaisir aux dépens d'un autre ! Torturer quelqu'un pour von Decken était un peu comme un nectar qui ravissait les papilles du vampire bimillénaire. La torture était surement, après la traque comme le plus grand plaisir que souhaitait éprouver Ludwig. Après tout, quoi de plus beau que se sentir quelqu'un s'anéantir psychologiquement ! Quoi de plus beau que de ruiner les espoirs de survie d'un être ! Quoi de plus beau que de faire souffrir les autres ! La souffrance était, aux yeux de Ludwig, la plus belle des armes à exploiter ! Un être remplit de souffrance devenait comme une coquille vide, comme une carcasse dépourvue de sentiment, dépourvu d'âme !

Ludwig : « - Nous ne recherchons que notre propre plaisir et nous l'obtenons en faisant souffrir d'autre personne ! Nous aimons voir le malheur des autres ! Nous aimons que la douleur devienne la meilleure amie de nos proies ! Nous aimons simplement torturer ! Nous aimons faire souffrir les êtres faibles ! Les chiens de votre espèce ! Un peu comme nous avons fait souffrir vos parents ! Leurs cris d'agonie ont été une des plus belles musiques que nous avons entendues ! Vous auriez, vous aussi, adoré les entendre nous demander de vous tuer, vous, plutôt qu'eux ! Vos parents auraient surement préféré vous voir mourir ! Vos parents ne vous ont jamais aimé ! »

Un rire diabolique sortit alors du gosier du traqueur ... Un rire comme jamais encore un être humain n'avait pu pousser ! Maitriser comme cela cette pitoyable Jane avait réveillé les délires schizophrènes de Ludwig von Decken ! L'immortel venait de rentrer dans une telle crise qu'il ne se contrôlait presque plus, il ne cherchait qu'à faire du mal à Jane, la faire souffrir du mieux qu'il pouvait ! Aussi il décida de la mordre un peu partout dans le cou, histoire de la faire souffrir !

Ludwig : « -Que pourrions nous vous faire ? Et si vous lui arrachiez la tête ? Non ce n'est pas une bonne idée, nous pourrions plutôt torturer son frère devant elle ! Non ce n'est pas non plus une bonne idée ! Vous pourriez peut-être lui présenter le cadavre d'un des êtres qui lui sont le plus chère ! Pourquoi pas le cadavre d'un de ses parents ! »

Le traqueur tourna alors la tête de Jane vers un cadavre humain, les restes carbonisé de sa mère, on ne pouvait voir plus que le squelette ! Mais la jeune fille arriverait surement à reconnaitre l'odeur ! Après tout Ludwig c'était donné du mal à retrouver le corps de cette chienne de mortel.

Cette fois c'était clair, le traqueur ne se contrôlait plus ! Sa proie allait avoir du mal à en réchapper ! Mais après tout, cela n'était pas très important, cela n'empêcherait jamais un vampire comme von Decken de dormir vu qu'il n'avait plus besoin de fermer l'oeil de sa vie !

Sujet: Re: Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane] Ven 18 Jan 2013 - 23:10

Jane s'efforça de rester calme et détendue. Elle ne voulait pas qu'il arrive quoi que ce soit à Alec par sa faute ! Elle luttait aussi pour chasser toute peur de son esprit, elle ne donnerait pas ce plaisir à ce traqueur malade et fou furieux. Pourquoi avait-elle laissé son petit frère partir seul...

Ludwig : « - Nous ne recherchons que notre propre plaisir et nous l'obtenons en faisant souffrir d'autre personne ! Nous aimons voir le malheur des autres ! Nous aimons que la douleur devienne la meilleure amie de nos proies ! Nous aimons simplement torturer ! »

Ce type s'entendrait très bien avec Aro s'il venait à le rencontrer ! Ainsi, il voulait juste la faire souffrir ? Torturer... Oui, cette envie-là n'avait jamais été aussi forte chez elle ! L'envie terrible et brûlante de déchaîner toute la puissance de son don contre quelqu'un, de l'écraser à terre, de le voir hurler ! C'était tout ce que ce malade méritait pour avoir osé s'en prendre à Alec ! Il était la seule famille qui lui restait, que pouvait-elle faire sans lui ?

Ludwig : « - Nous aimons faire souffrir les êtres faibles ! Les chiens de votre espèce ! Un peu comme nous avons fait souffrir vos parents ! Leurs cris d'agonie ont été une des plus belles musiques que nous avons entendues ! Vous auriez, vous aussi, adoré les entendre nous demander de vous tuer, vous, plutôt qu'eux ! Vos parents auraient sûrement préféré vous voir mourir ! Vos parents ne vous ont jamais aimé ! »

Il se mit à rire comme un dingue alors que Jane blêmissait à vu d’œil, ces mots lui vrillant l'esprit. C'était faux. C'était totalement faux ! Ses parents l'aimait, elle et Alec, elle en était sûre et certaine. Ils avaient toujours été attentionnés et tendres envers eux, les entourant d'amour, jusqu'à ce jour terrible où ils étaient morts. Jamais ils n'auraient demandés à ce qu'on les tue, eux. Jamais. Elle se débattit malgré ses résolutions. Elle ne voulait plus entendre ce sale type ! Elle savait qu'il mentait, que jamais leurs parents...

Elle ignorait si c'était par pur sadisme ou à cause de sa résistance, mais elle sentit tout à coup des crocs s'enfoncer dans sa gorge. Elle hoqueta, retenant de justesse un cri, saisit par la brûlure, si intense. D'autres mesures suivirent aussitôt, intensifiant la douleur. Elle gémit, les yeux fermés, s'affaissant à moitié contre son ravisseur. La douleur physique s'ajoutait à la douleur mentale. Elle prit une brève inspiration, rouvrant les yeux. Ce... Ce n'était rien. Elle ne devait pas craquer. Pas seulement pour son frère mais aussi pour elle ! Tant d'années passer à apprendre à se contrôler, à perfectionner le contrôle de son don... A se faire respecter, tout simplement, malgré son apparence enfantine ! Il n'était question qu'elle baisse les armes devant ce type.

Ludwig : « -Que pourrions nous vous faire ? Et si vous lui arrachiez la tête ? Non ce n'est pas une bonne idée, nous pourrions plutôt torturer son frère devant elle ! Non ce n'est pas non plus une bonne idée ! Vous pourriez peut-être lui présenter le cadavre d'un des êtres qui lui sont le plus chère ! Pourquoi pas le cadavre d'un de ses parents ! »

le... Le cadavre... Il lui tourna la tête de force pour lui montrer des restes humains. Elle se tendit violemment, refusant d'y croire. Ça ne pouvait PAS être véritablement... Ce n'était pas possible ! Non ! Crispée, elle voulut fermer les yeux mais n'y parvint pas. C'était impossible, mais le doute était là, lui empoisonnant l'esprit. Elle bloqua son souffle, se concentrant pour dissimuler le léger tremblement qui la saisissait. Pour Alec. Et pour elle. Ne rien dire. Mais les souvenirs revenaient en force, la rendant malade. Le feu, terrible et imposant. La forme noire du bûcher. Les hurlements d'agonie... Elle voulait pleurer mais en était incapable. Même humaine, elle pleurait rarement. Sauf que là, elle était seule, sans son jumeau. Et cela plus que tout la minait. Elle pouvait tout supporter sauf la séparation. De toute façon, ce maudit traqueur avait pu toucher ses deux points faibles : Alec, et son passé. Elle doutait d'en réchapper vivante, mais c'était sans doute mieux ainsi... Mais non. Elle ne devait pas penser ça ! Ne jamais, jamais, abandonner ! Aro le lui avait bien fourré dans le crâne.

« - C'est faux, dit-elle d'une voix ferme et sans hésitations. Je sais que nos parents nous aimait, Alec et moi. »

Elle s'interrompit, incapable d'aller plus loin. Penser à ses parents été douloureux, même des centaines d'années après. Rares étaient ceux qui savaient à quel point la famille comptait pour elle et pour Alec. Elle essayait de ne pas se débattre, pour la survie de son frère, mais c'était très dur.

« - De toute façon, qu'est-ce que vous en savez ? Qu'est-ce qu'un malade comme vous peut comprendre à la notion de « famille » ?! Vous ignorez totalement ce que ça peut être ! Tout comme vous ignorez comment nous vivions, lorsque nous étions humains ! Vous ne savez rien... »

En vérité, elle n'en était pas tout à fait certaine. Ce traqueur était certainement beaucoup plus vieux qu'elle et il restait une chance, minime mais bien réelle, qu'il ait bien été là... Elle fut tentée de se débattre mais c'était inutile. Physiquement, elle était faible.

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Cette rencontre était un véritable délice pour Ludwig von Decken ! Sa proie était sur le point de craquer nerveusement alors qu'il n'en était même pas au dixième de ce qu'elle devait subir ! De plus la maladie mentale du monstre au sang froid venait de se réveiller ! Autant dire que cette fois, plus aucune retenue ne serait possible. Lud n'était plus maitre de ses actes, de ses paroles ... Cette petite blondasse allait subir les pires choses qu'un immortel pourrait subir. Elle allait passer le plus mauvais moment de sa vie. Jane allait regretter d'être tombé dans les griffes de son prédateur.

Ludwig : « Alors, nous ne connaissons pas la notion de famille ! Qu'en pensez-vous mon maitre ? Et bien si vous la connaissez voyons. Rappelez-vous le massacre des saints innocents le lendemain du 25 décembre de l'an 0. Ah oui, nous nous en souvenons. Tous ces enfants morts pour notre plaisir. Ces familles-là avait du subir notre passage ... Vous aviez aimé ce moment non ? Oui en effet nous l'avions adoré ... Il y a eu aussi le massacre de tous ces protestants en France et puis cette révolution française. Combien de familles sont passées sous vos crocs juste car elles avaient eu la malchance de vous rencontrer sir Ludwig ! Oh oui, nous aimions ce genre de choses, nous aimions vraiment tuer ces familles pour le plaisir de tuer. »

Le traqueur voyant que sa proie n'avait plus la volonté de s'enfuir par amour pour ce qui lui servait de frère alla chercher la suite de sa surprise. Il apporta devant la belle une quarantaine d'humain de tout âge. La particularité de ces derniers étaient que leur tête avait été arraché et donc que l'on pouvait voir le sang chaud couler le long du corps de ces êtres sans aucune volonté.

Ludwig sauta directement dans le dos de Jane histoire de la bloquer. Cette dernière n'avait pas eu le temps de bouger. Cette petite n'allait surement pas avoir la volonté de résister au sadisme du vampire bimillénaire. Après, personne n'avait encore pu lui résister, même pas au cours de la seconde guerre mondiale lorsqu'il se permit d'exécuter des dizaines de personnes ... A cette époque, peu importait leurs religions, leurs sexes ... aux yeux du traqueur. Seule la volonté de faire saigner avait de l'importance.

Ludwig : « Vous avez eu une excellente idée mon bon maitre ! Nous le savons sale chien de vampire, vous n'avez pas besoin de nous le rappelez ! N'oubliez pas que nous sommes les rois de la torture, du massacre, du sadisme ! Aucun vampire ne vous égale oh mon maitre ... »

Le délire schizophrène de Ludwig ne faisait qu'empiré au fur et à mesure que le temps avançait. Il n'avait cure de la petite qu'il maintenait toujours immobile entre ses bras. Il décida d'ailleurs de la mordre encore une fois partout dans le cou ...

La chair pleine de sang des humains n'aidait pas plus à la situation ! Décidément. Il aurait du ménage à faire une fois ce travail terminé. Après tout, il ne fallait pas que les humains soupçonne sont existence, il ne pourrait alors plus s'amuser à leurs dépends ...

Sujet: Re: Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane] Ven 18 Jan 2013 - 23:11

Jane s'efforçait de rester calme, se concentrant sur n'importe quoi sauf sur le dingue dans son dos qui l'emprisonnait contre lui. Elle pensa à Alec, aux Denali, à l'Alaska, même aux Cullen, enfin à tout, mais pas à Ludwig. Elle le sentait trembler de joie et en était plus que malade, redoutant ce qui allait suivre. Il partit tout à coup dans un nouveau délire, parlant vraiment comme si deux personnes se disputaient en lui. Là, c'était officiel. Ce type était taré, complètement ! La vie de son frère et la sienne dépendaient d'un vampire traqueur schizophrène et cinglé, dont le seul plaisir était apparemment de torturer des familles pour sa simple satisfaction. Bon, elle n'allait pas dire qu'elle débordait de compassion pour les humains, mais elle n'avait jamais tué d'enfants ! La famille restait une valeur sacrée pour elle, l'une des rares choses auxquelles elle croyait encore. Et puis, comment arracher la vie à des enfants alors qu'elle en était une elle-même, enfin, en quelque sorte...

Le traqueur la lâcha tout à coup et elle lui jeta un regard perdu. Elle fut tentée de s'enfuir mais ne bougea pas. Pas sans savoir où était son frère ni ce qu'il lui était arrivé. Elle ne mettrait pas sa vie en danger pour une simple envie de se retrouver loin de ce malade. Il se mit tout à coup à jeter devant elle des corps humains décapités, de tous les âges, tailles... Elle pâlit brusquement, mais le traqueur revint derrière elle, la bloquant à nouveau. Elle coupa sa respiration, alors que la soif se réveillait, s'ajoutant à tout le reste. Pour une fois, elle était presque contente que Ludwig la retienne. Elle savait ce qui se passerait si elle craquait ne serait-ce qu'une fois et refusait d'être la cause de leur retour à Volterra. Dans le cas où ils réchapperaient vivants de ce guets-apens.

Ludwig : « Vous avez eu une excellente idée mon bon maître ! Nous le savons sale chien de vampire, vous n'avez pas besoin de nous le rappelez ! N'oubliez pas que nous sommes les rois de la torture, du massacre, du sadisme ! Aucun vampire ne vous égale oh mon maître ... »

Elle l'écoutait à peine, tremblante. Ne rien dire. Ne pas craquer. Ne pas se débattre. Alec... Et d'ailleurs, comment ce type avait-il pu cibler aussi précisément ses points faibles ? Bon, pour son frère, c'était assez évident, mais pour le reste... Elle sursauta violemment lorsqu'il la mordit une nouvelle fois, toujours au cou. Elle gémit, les yeux fermés, espérant que ce serait la dernière, mais en fut pour ses frais. Il recommença, encore et encore. La brûlure de la soif s'additionnait à celle de ces morsures. Elle n'en pouvait plus. A la fin, elle ne put retenir un petit cri de douleur.

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Et voilà le premier cri de douleur de sa victime venait de retentir, elle venait de perdre une grande partie de sa résistance mentale. Malgré cette victoire, le traqueur ne prêtait plus du tout attention à sa proie. Cette dernière était devenue, pour lui, comme un simple jouet, ou plutôt un simple animal de compagnie. Ludwig était comme un enfant essayant de tester la résistance mentale de son nouveau chien qu'il venait d'avoir pour Noël ... D'ailleurs les consignes d'Aro n'avaient plus vraiment beaucoup d'importance non plus ... A croire que le seul désir du traqueur à ce moment-là était de voir cette sublime enfant souffrir, de la voir ne plus s'appartenir ... Quoi de plus beau, après tout, que de voir les derniers soubresauts de son gibier avant de passer à l'acte suprême du meurtre ...

La mission que lui avait confiée le prince du monde des immortels n'était plus qu'un vague souvenir dans la tête du démon de deux mille ans. A ce moment précis, plus rien n'avait d'importance, le double invisible de von Decken était présent et prenait le contrôle des moindres actions du monstre ... Autant dire que sa schizophrénie était à son paroxysme. Le dernier pilier qui retenait la folie du traqueur venait de tomber et plus personne ne pourrait répondre des prochaines actions que l'ancien esclave de l'antiquité romaine allait perpétrer. La dernière fois qu'un tel niveau de folie avait été atteint, le traqueur avait déclenché l'une des plus grandes guerres de l'histoire. Un humain nommé Lénine avait alors pris le pouvoir dans les contrées Russes.

Ludwig ne possédait aux jours d'aujourd'hui aucun souvenir de ces phases de délire ... Comme si ces moments de sadisme pur n'avait jamais existé dans l'histoire de ce vampire bimillénaire. Personne n'avait d'ailleurs pu maitriser l'être sadique que devenait Ludwig dans ses phases de délire pathologique. La petite Jane allait passer les minutes les plus horribles de sa vie. Cette immortelle allait regretter d'avoir, un jour, été mis au monde par une mortelle !

Ludwig : « - Bon et maintenant, si nous passions vraiment aux choses sérieuses notre belle ! Oh oui maitre, arrachez lui un doigt, ou deux ... Non ce n'est pas encore assez ... Nous voulons plus, nous voulons toujours plus ... Nous voulons qu'elle ne soit plus rien ! Nous voulons qu'elle ne désire elle-même n'avoir jamais existé ! Nous voulons qu'elle regrette d'avoir poussé son premier soupire ! Nous voulons qu'elle ne soit plus rien ! »

Le traqueur décida alors qu'il était temps de se lâcher entièrement et fit entrer la petite Jane dans un hangar situé à deux cents mètres de l'endroit ou les deux immortels étaient alors situés. Cette immense pièce était alors remplie d'humain plus ou moins vivant. Ces derniers avaient tous leurs langues d'arrachées afin de garantir une totale discrétion ... Cette pièce était une réserve de gibier que le traqueur avait constitué au cours de ces dix dernières années. Il y avait bien deux cents, trois cents personnes. Toute originaire des quatre coins du globe. Une autre particularité de ces humains était qu'il avait tous au moins un bras, une jambe d'arrachée depuis peu de temps. Ludwig avait préparé ce repas pour Jane et ceux afin de lui faire comprendre que seul le sang humain permettait au vampire de survivre dans ce monde ... Même le plus aguerrit des vampires ne pourrait résister à la tentation que représentait tout ce gibier, toute cette boucherie !

Ludwig mordit alors cette petite gamine sur toute la longueur de son corps et la balança d'un coup sec dans un tas d'humains fraichement tués ... Jane gisait alors dans un tas de viscère, de sang .... Autant dire qu'il était quasi impossible pour elle de ne pas résister à la tentation de boire du sang humain.

Le traqueur lança alors un morceau d'os en direction du groupe électrogène. Ce dernier explosa et la pièce fut plongée dans le noir le plus totale. La vision des vampires était nul. Seule leurs ouïe et leurs odorat pourrait leur permettre de s'orienter. De plus le traqueur poussa son don au maximum et resta immobile dans les environs de Jane pour l'empêcher de s'enfuir tout en restant invisible à la vue et à l'odorat de la petite ...

Sujet: Re: Rencontre du traqueur [PV Ludwig/Jane] Ven 18 Jan 2013 - 23:12

Elle tremblait de tous ses membres, incapable de le dissimuler à présent. Plus de forces. Elle s'était affaiblie depuis le début de leur sevrage, et les actions de ce malade mental n'arrangeaient strictement rien. Elle ne se débattait même plus, gardant les yeux fermés. A tout cela s'ajoutaient la peur dévorante pour son petit frère et la soif qui la tenaillait. Elle aurait voulu qu'il en finisse, là, sur-le-champs. La mort ne lui apparaissait plus que comme une libération, un moyen de s'en tirer. Elle ne se faisait guère d'illusions... Elle rouvrit brusquement les yeux et se fustigea de penser ça. Ne. Jamais. Se. Résigner. Même dans les pires situations. Elle avait connu pire, non ? Cette fameuse nuit où on les avait traînés sur le bûcher... Sauf qu'Aro était venu les sauver. Aujourd'hui, elle doutait fortement que qui ce soit vienne, sans compter que si ça arrivait, Alec serait encore plus en danger. La situation était vraiment brillante. Et dire que tout avait commencé lors de son mariage... Avec la petite Alix... Alix...

Même aujourd'hui, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait voulu la sauver. Tentative qui avait échouée de façon lamentable. Et ils le payaient très cher. Elle avait du mal à supporter ce que lui faisait subir ce maudit traqueur. Elle n'était qu'une « enfant » mais si elle détestait l'admettre. Et sans frère, sa résistance s'amenuisait considérablement. Elle regretta soudain tout ce qui s'était passé depuis son mariage. Leur fuite, l'épisode de Rome, tout. Sa vie avait entièrement basculé, et elle risquait de sombrer avec elle. Et, par-dessus tout, redoutait de perdre son frère. S'il mourrait, elle n'aurait plus qu'à se suicider.

Ludwig : « - Bon et maintenant, si nous passions vraiment aux choses sérieuses notre belle ! Oh oui maître, arrachez lui un doigt, ou deux ... Non ce n'est pas encore assez ... Nous voulons plus, nous voulons toujours plus ... Nous voulons qu'elle ne soit plus rien ! Nous voulons qu'elle ne désire elle-même n'avoir jamais existé ! Nous voulons qu'elle regrette d'avoir poussé son premier soupire ! Nous voulons qu'elle ne soit plus rien ! »

Il se mit en marche, l'entraînant avec lui. Elle se laissa conduire comme une enfant, n'ayant plus la volonté de se débattre. Elle se concentrait sur le visage de son frère et rien d'autre. Elle se doutait bien que ce qui allait arriver ensuite n'allait rien avoir de réjouissant mais s'en moquait. Qu'est-ce qui pouvait être pire ? De toute façon, si elle tentait de s'enfuir, son jumeau en pâtirait. Pour lui, elle acceptait de subir n'importe quoi. Même si cela devait la détruire. Il la fit entrer dans un hangar, et l'odeur du sang l'enveloppa toute entière. Sur le coup, elle regarda autour d'elle. Il y avait des dizaines d'humains, mutilés et couverts du sang, dont la majorité étaient déjà morts. C'était son final ? Mais savait-il au moins qu'un seul faux pas et tout était perdu pour eux ? Et pour Eléazar ? Cette information l'enchanterait sûrement encore plus !

Ludwig l'empoigna et la mordit à nouveau, plus seulement dans le cou mais sur tout le corps, cette fois. Elle cria sous la douleur, ses dernières résistances s'effritant. Elle le voulut le repousser mais il poussa tout à coup sur un tas de cadavres, sur le côté. Presque aussitôt après, il détruisit quelque chose et ce fut le noir total. Désorientée, elle ne put s'empêcher de céder à la tentation. Le sang humain et chaud coula dans sa gorge. Puis elle revint à la réalité et s'écarta, plaquant une main sur sa bouche, à genoux dans la poussière. Mais que fichait-elle ? A cause d'elle, ils devront retourner à Volterra ! Elle gémit, le poing serré, l'autre main sur la bouche, la tête baissée. Elle avait très envie de pleurer, même si elle ne le pouvait techniquement pas. Elle tenta de se lever mais retomba aussi sec, les jambes coupées, vidée de toute force. Elle aurait juste voulu... tout arrêter... Effacer tout ça. Comme s'ils n'avaient jamais quitté Volterra. Complètement détruire, elle se laissa complètement aller, allongée sur la petite couche de paille, se couvrant le visage.

« - Désolée, Alec, murmura-t-elle. »

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Ils s'étaient séparés, dans l'espoir d'augmenter leurs chances de retrouver les jumeaux. Les soeurs d'un côté, lui et Carmen de l'autre. Comme il l'avait dit aux filles, il était quasiment persuadé qu'Aro avait tenté quelque chose... Sûrement pour intimider les jumeaux, leur faire peur, les faire échouer ! Il était bien assez sadique pour ça. Cet espèce de... Il poussa un juron retentissant, s'arrêtant, hésitant sur la direction à prendre. Ils avaient déjà parcourus pas mal de kilomètres. Et toujours rien. Il commençait à s'inquiéter sérieusement, à présent, et ne cessait de s'imaginer les pires scénarios. Il avait pu se passer n'importe quoi ! Mais POURQUOI aussi les avait-il lâché des yeux ?! Quand on faisait ce genre de bêtises, on ne s'occupait pas de ce genre de cas. Quel idiot, mais quel idiot ! Il se remit en route, tenant la main de sa femme dans la sienne, avalant les distances, écrasant la neige en courant.

Ils arrivaient à proximité de la ville de Bethel lorsque l'odeur du sang, plus lourde que jamais, le frappa à la gorge. Sur le coup, il faillit trébucher, puis retint sa respiration. Que se passait-il encore ? Échangeant un regard perplexe et inquiet avec sa femme, il se dirigea vers la source de l'odeur. Elle montait d'une grange, se faisant de plus en plus lourde. Que s'était-il passé ? Il ouvrit la lourde porte, laissant entrer la lumière du jour. Puis dû reculer tant l'odeur était puissante. Des humains. Par dizaines. Par centaines même ! Il se posta devant Carmen, presque automatiquement. Puis finalement la poussa dehors. Il s'apprêtait à quitter en vitesse les lieux lui aussi lorsqu'il repéra une petite silhouette qui s'affaissa au sol. Carmen poussa une exclamation étouffée et lui-même s'élança. Non. Non...

Jane « - Désolée, Alec, murmura-t-elle. »

Il s'agenouilla près d'elle, tremblant. Elle se couvrait le visage et tremblait aussi, violemment. Il lui prit les poignets avec douceur et les écarta. Elle était plus que blême, les yeux noirs. Des yeux qu'elle ne tarda pas à refermer, comme éblouie par la lumière du jour venant de la porte. Il écarta quelques mèches de son visage, avec des gestes lents et précautionneux. Puis vit alors avec horreur les multiples et nouvelles cicatrices qu'elle portait, notamment au cou. Que lui était-il arrivé exactement ?! Il savait qu'elle n'était pas l'auteure du massacre. Si c'était le cas, elle ne serait pas dans cet état. Il passa une main sous sa tête pour la redresser un minimum.

- Jane, c'est moi, Eléazar. Parle-moi, que s'est-il passé ?

Elle ne lui répondit même pas, ce qui acheva de l'affoler. Avait-elle bu du sang humain ? Il fit signe à sa femme de sortir puis d'aller chercher les soeurs. Lui-même revint vers Jane, essayant d'obtenir une quelconque réaction. Il ne l'avait absolument jamais vue comme cela, aussi... Effrayée ? Traumatisée ? Ou blessée ? Très mal, en tout cas. En tout cas, il devait absolument la sortir d'ici, et d'urgence. Lui-même avait le plus grand mal à résister à l'appel du sang. Il passa un bras dans le dos de Jane, l'autre sous ses jambes, et la souleva avant de la caler contre lui. Elle ne respirait pas, les yeux fermés, si pâle qu'on aurait pu la croire morte ! Il resserra sa prise, remettant ses questions à plus tard, puis se dirigea vers la sortie.

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Voilà, un autre vampire venait de débarquer pour sauver la petite Jane ... Les deux personnages se dirigèrent alors vers la sortie. Cependant, cela n'était pas du tout au gout de Ludwig von Decken. Ce dernier décida d'aller fermer la porte et de pousser ses deux adversaires par terre. Le démon s'éloigna alors deux en direction de la salle de contrôle du hangar.

Une fois dans cette dernière, Lud s'approcha de l'ordinateur et pirata rapidement la plateforme « Youtube ». Il connecta alors toutes les caméras en diffusion direct sur le web. Tous les usagers allaient pouvoir contempler l'apothéose de ce massacre hors catégorie. L'ancien romain allait passer aux yeux de tous les humains comme un terroriste. Les soupçons allaient être réveillés concernant les immortels au sang froid. Et les Volturis auraient alors fort à faire pour étouffer le scandale qui allait bientôt se produire. Les Italiens n'auraient jamais eu de crise pareille à résoudre depuis la naissance de « leurs empires » ! Le pouvoir d'Aro allait surement en prendre un coup ! Sa légitimité allait en souffrir.

Une fois le piratage finit dans la salle informatique, le traqueur redescendit dans l'immense salle. Ludwig chercha alors rapidement des yeux les deux autres immortels et les repéra rapidement. Ils étaient toujours allongés en plein milieu des cadavres humains. Lud s'approcha alors gentiment d'Ely et de Jane et leurs fit un sourire des plus sadiques ... Il dit alors quelque chose à l'oreille d'Eléazar.

Ludwig : « -Nous avons assez vécu et vous aussi ! Après tout, deux mille ans d'histoire c'est déjà trop long. La vie devient vite lassante. Alors, adieu ! Saluez de notre part, ce vieux fou d'Aro ! Notre allégeance aura été quelque chose de bien utile. Le temps des vampires est maintenant révolu ! »

Juste après avoir lâché cette bombe au nez et à la gueule de tous les internautes connectés en direct sur le site de diffusion de vidéo le plus consulté au monde. Le traqueur décida de se mettre le feu et de mettre le feu au hangar entier. Le monde entier pouvait alors contempler la mort de deux à trois cents humains ! Même les derniers massacres qui eurent lieu dans le monde allaient passer pour trois fois rien.

Le cri des humains étaient de plus en plus cinglant. L'odeur de chair brulée de plus en plus présent. Ludwig savait très bien que ces deux victimes du jour allaient survivre, mais cela n'importait que peu à ses yeux. Tout ce qui lui importait c'était d'avoir choisi sa mort ! Personne n'aurait réussi à mater l'un des plus grands monstres que la race des vampires avaient connu. Même Aro Volturi n'avait rien pressenti de ce qui était en train de se dérouler ...

Le feu consumait de plus en plus le corps immortel du traqueur. Cependant, un immense sourire parcourait le visage du monstre. A croire qu'il n'y avait aux yeux de ce schizophrène rien de moins plaisant que de se sentir enfin mourir ! Voici ce que furent alors les dernières paroles de Ludwig von decken. Paroles qui furent retranscrite en direct sur le net ou des millions d'utilisateur assistait au massacre !

Ludwig : « -Oh notre douce mort, vous voilà enfin ! Oh notre douce fin vous voilà enfin. Nous étions en grande attente de cette fin. Nous n'espérions plus le moment où nous allions nous retrouver dans vos bras si froid et ténébreux ! Oh douce mère la mort ! Vous qui m'avez donné vie ! Nous sommes heureux d'enfin vous retrouver ! »

Après ces quelques mots, le feu finit de consumer Ludwig, le traqueur ...

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Eléazar sentit brusquement une poussée dans son dos et chuta, entraînant Jane. Cette dernière ne réagit pas mais lui-même se retourna brutalement, sans repérer toutefois leur agresseur. Il retint son souffle, voulant résister à l'odeur trop puissante. Si ça continuait ainsi, il allait lui-même craquer ! Il se redressa, faisant la navette entre Jane et la porte. Il ne pouvait voir son adversaire, ce qui rendait la situation très délicate. Et il devait protéger Jane... Cette dernière pensée lui attira une grimace désabusée. Protéger Jane ? Elle n'en avait jamais eu besoin jusqu'ici ! En même temps, vu le contexte... Elle était affaiblie par son sevrage, et peu de vampires étaient assez crétins pour s'en prendre à l'un des gardes d'Aro car cela revenait à lui déclarer la guerre. Chose peu recommandée pour la survie.

Leur agresseur fantôme revint à cet instant, très tranquillement. Eléazar se releva d'un bond, se postant devant Jane, mais le vampire, pourvu d'un don de camouflage d'après ce qu'il put détecter, n'avait plus l'air de vouloir attaquer. Il lui chuchota à l'oreille :

Ludwig : « -Nous avons assez vécu et vous aussi ! Après tout, deux mille ans d'histoire c'est déjà trop long. La vie devient vite lassante. Alors, adieu ! Saluez de notre part, ce vieux fou d'Aro ! Notre allégeance aura été quelque chose de bien utile. Le temps des vampires est maintenant révolu ! »

Il recula, et Eléazar remarqua alors que toutes les caméras du hangar étaient en état de marche. Le vampire mit alors le feu au hangar. Eléazar écarquilla les yeux, choqué. Quoi, que comptait-il faire ?! Il se précipita sur Jane et la souleva, la serrant dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Ce type était malade ! Faire ça allait ébranler leur race toute entière ! Les cris et les hurlements des humains encore en vie résonnèrent, puissants et chargés d'une douleur sans nom. Ludwig se tenait debout au milieu des flammes, un grand sourire accroché aux lèvres. A croire qu'il aimait brûler vif ! Le pire était que ce spectacle horrible passait en direct. Aro risquait de fort peu apprécié cette pub.

Ludwig : « -Oh notre douce mort, vous voilà enfin ! Oh notre douce fin vous voilà enfin. Nous étions en grande attente de cette fin. Nous n'espérions plus le moment où nous allions nous retrouver dans vos bras si froid et ténébreux ! Oh douce mère la mort ! Vous qui m'avez donné vie ! Nous sommes heureux d'enfin vous retrouver ! »

Eléazar n'en attendit pas plus. Laissant là le vieux vampire à son sort, il fourra un coup de pied dans la porte pour la détruire et fila. La fumée attirait déjà les habitants de Bethel. L'inertie de Jane l'inquiétait beaucoup. Elle qui avait horreur, tout comme son frère, qu'on la traite comme une faible enfant, démontrait ici d'une fragilité qui ne lui correspondait pas du tout. Si elle était comme cela, dans quel état allaient-ils retrouver Alec ? Il retrouva sa famille et Carmen, et laissa échapper un soupir de soulagement. Il leur expliqua tant bien que mal ce qui s'était passé et sur ce qui était arrivé à Jane, bien qu'il ne savait pas tout.

- Il faut retrouver Alec aussi. En espérant qu'il ne soit pas dans le même état que sa soeur...

Ce fut Carmen qui se chargea de Jane et ils se remirent tous en route, sur les traces d'Alec.

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