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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 De retour au bercail

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MessageSujet: De retour au bercail   De retour au bercail EmptySam 19 Jan 2013 - 1:04

[HJ : J'ai demandé à Jane avant comment elle réagis.]

Ils étaient à plusieurs voitures, roulant presque tranquillement. L'aéroport de Rome disparut assez vite derrière eux et ils s'enfoncèrent dans les immenses plaines ensoleillées, parsemées de villes et villages. Il faisait chaud, même si les températures ne les affectait plus. Félix conduisait, résolument fixé sur la route. Démétri était assis à l'avant, nerveux. Lui-même regardait pensivement par la fenêtre, les yeux dans le vague. Aro et Caïus les rejoindrait bientôt, le temps de régler les derniers détails. Cette histoire était terriblement ennuyante, avec d'énormes répercussions. Il leur faudrait mater plus sévèrement les agités avant qu'ils ne fassent trop parler d'eux.

Il jeta un coup d'oeil vers Jane. Elle était blottie contre la portière, et ne disait rien. Enfin ils la récupérait. Et auront bientôt son frère aussi. Jane allait pouvoir reprendre une vie normale, celle qu'elle avait toujours connu. Ils avaient déjà donnés des ordres concernant ces deux-là. Alec avait été placé sous étroite surveillance le temps qu'il revienne à eux. Aro voulait le faire souffrir, mais il l'empêcherait de se suicider. Il n'avait pas vu Alec après qu'on lui ait fait croire la "mort" de sa soeur, mais il était sûrement dans un état lamentable. Quand à Jane, elle avait aussi été placée sous surveillance, bien entendu. Une fois revenue au château, le moindre de ses faits et gestes sera contrôlé et rapporté.Elle finira bien par comprendre qu'ils faisaient tout cela pour son bien. Sa place était à Volterra, et nulle part ailleurs, tout comme celle de son frère.

Ils arrivèrent à la ville au bout de plusieurs heures de route. La vue familière apaisa Marcus. Il aimait tellement cet endroit. Ils se garèrent aux places habituelles, alors que le jour tombait lentement. Marcus tira Jane de la voiture et l'entraîna avec lui à l'intérieur du château. Les gardes de son groupe se dispersèrent, discrets et silencieux. Il ne savait trop quoi faire de la petite. Il avait la nette impression que s'il la lâchait, elle resterait sans doute sur-place sans bouger pendant des lustres. Ses instincts de papi gâteau, qui exaspéraient tant Aro et Caïus, le reprenaient.

- Va chercher une poche de sang, ordonna-t-il à Félix.

Il emmena Jane jusqu'à sa chambre et la fit asseoir sur le lit. L'image qu'elle renvoyait était vraiment déstabilisante, trop différente de la sienne, de sa véritable nature. Il repassa autour de son cou l'insigne de leur clan, puis lui attacha les cheveux. Elle se laissa faire, toujours sans parler. Félix revint, lui donna la poche, puis partit en fermant doucement la porte. Marcus perça la poche.

- Il faut que tu boives, dit-il à Jane. Quand tu auras repris tes forces, tu recommenceras ta vie comme avant.

Voyant son manque de réaction, il lui versa lui-même un peu de sang humain dans la bouche. Elle tressaillit puis but enfin. Il sourit puis se leva. Tout allait bien se passer à présent. Elle était rentrée, et son frère ne tarderait pas à faire de même. En pensant à cela, il se demandait comment allait réagir ce dernier à présent. Surtout très, très mal. Mais ils étaient prêt à le recevoir. Et à le capturer. Il quitta la chambre, puis fit signe à deux gardes de se poster devant la porte et de ne pas lâcher la petite. Lui-même monta dans ses propres appartements pour attendre ses frères.
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MessageSujet: Re: De retour au bercail   De retour au bercail EmptySam 19 Jan 2013 - 1:06

Elle ne faisait plus attention à rien. Ni au vent, ni au bruit de la course, ni à celui qui la portait, comme morte à l'intérieur. Elle avait l'impression de sentir encore ces mains inquisitrices sur son corps, la brûlure du venin lorsque l'autre folle l'avait mordue. Elle ne réagit pas plus lorsqu'on l'allongea sur ce qui semblait être un brancard. Elle sentit tout à coup une main chaude lui attacher les poignets et les chevilles. Elle tressaillit, s'efforçant de sortir de sa torpeur. Une vois d'homme lui grinça de rester tranquille. Marcus ? Elle ouvrit un oeil, puis le referma. Marcus, oui... Ils étaient dans un avion. Dont elle devinait aisément la destination. La réalité lui revint en pleine face et elle se crispa. Ainsi, la vision d'Alice Cullen s'était réalisée. Elle avait été enlevée par des membres de son propre clan. Et Alec ? Il devait la croire morte... Idée qui l'anéantit un peu plus, et elle ne pouvait rien faire.

L'avion atterrit en Italie après plusieurs heures de vol. Heures qu'elle avait passé allonger, perdue dans ses songes. Le traumatisme et l'humiliation encore trop présentes dans son esprit pour qu'elle accepte d'affronter la réalité en face. Pourquoi ne l'avaient-ils pas tuée pour de bon ? Aurait-ce été si compliqué ? Deux humains l'installèrent tout à coup dans un fauteuil roulant, que Félix poussa jusqu'à une voiture. Elle ne faisait plus guère attention à ce qui l'entourait, et ne bougea pas plus lorsqu'on l'assit dans la voiture. Elle voulait rester encore un peu ainsi, très renfermée sur elle-même, pour se protéger.

Qu'avait fait Alec ? Était-il retourné à Forks ? Ou... Il... Non. Oh non. Pourvu qu'il ne tente pas de se suicider car il la croyait morte ! Elle savait très bien qu'il en serait capable, tout comme elle le ferait à sa place. Mais la vision d'Alice le montrait revenant à la villa, non ? Cependant, ces visions étaient susceptibles de changer. Et elle ne se doutait que trop bien de ce que son frère pourrait faire en étant persuadé qu'elle n'était plus de ce monde. Elle était déchirée entre l'envie de le revoir et celle de le savoir loin du danger et donc, par conséquent, loin d'elle. A un moment, Marcus la tira tout à coup de la voiture et elle réalisa qu'ils étaient revenus au château de Volterra.

Le goût amer de la défaite lui envahit la bouche et elle baissa la tête. Ça devait finir comme ça... Elle se laissa traîner, défaite. Marcus l'emmena dans sa chambre. rien n'avait bougé depuis son départ, quelques mois plus tôt. Le livre qu'elle avait commencé la veille de son mariage se trouvait toujours au bout de son lit, ouvert à la page délaissée. Marcus la fit asseoir puis lui passa quelque chose autour du cou. L'insigne du clan. Il lui rattacha les cheveux et elle se laissa faire, se demandant pourquoi il ne se contentait pas de l'abandonner ici. Félix entra en coup de vent et donna une poche de sang à son chef.


Marcus - Il faut que tu boives. Quand tu auras repris tes forces, tu recommenceras ta vie comme avant.

Boire... Boire ? Elle fronça le nez. Elle était toujours attirée par le sang humain, bien évidemment, mais se nourrir de ça maintenant serait comme avouer qu'elle avait perdu. Marcus lui mit tout à coup du liquide dans la bouche. Frémissante, elle ne put s'empêcher de se nourrir, d'avaler le sang rouge et chaud qui apaisa si bien la douloureuse brûlure de sa gorge. Puis elle prit conscience de ce qu'elle faisait et recula. Marcus quitta la chambre et referma la porte.

Elle se leva puis plaqua une main sur sa bouche. Il ne fallait pas que... Non. Elle ne devait pas encore se laisser faire. Elle détacha sèchement ses cheveux et arracha le collier de son cou avant de le jeter dans un coin. Sa porté était gardée, elle l'entendait. Bon, que faire à présent ?
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MessageSujet: Re: De retour au bercail   De retour au bercail EmptyLun 21 Jan 2013 - 20:43

Spoiler:

Aro réfléchissait, alors que l'avion s'envolait pour l'Italie. Alec était donc à présent officiellement sous la tutelle des Cullen pour dix ans. du moins, s'il ne s'échappait pas avant pour retrouver sa tendre jumelle. Il eut un petit sourire. Comme il serait drôle que le petit vampire tente une action désespérée à Volterra. Il ferait mieux de reprendre des forces avant d'entreprendre quoi que ce soit. Aro savait qu'il allait tenter quelque chose, un jour ou l'autre. Tôt ou tard, il essayera, ce n'était guère qu'une question de temps ! Et il l'attendrait au tournant. Enfin, Carlisle et Esmée allaient sans doute le surveiller de près, au moins au début. Une chance que Carilsle ait arrêté sa chère et tendre avant qu'elle ne fonce aider Alec, elle aurait eu une drôle de surprise. Il croisa les mains, toujours souriant et silencieux. Il devait avouer qu'il était tout même content de rentrer en Italie. Il restait tant de choses à régler, mais qui nécessitaient plus que lui et ses frères se déplacent en personne.

L'avion atterrit à l'aéroport de Rome. Ils étaient enfin de retour chez eux, dans leur pays, leur territoire, là où ils régnaient en maîtres incontestés. Plus aucun clan, aujourd'hui, n'était assez puissant pour rivaliser avec le leur. Il grimpa tranquillement dans la voiture aux vitres fumées et ils se mirent tous en route vers Volterra. Le trajet prit peu de temps et la ville fortifiée apparut bientot devant eux, dressée dans toute sa splendeur sous le soleil et un fier ciel bleu sans nuage, au milieu d'une vaste plaine et de rares arbres. Rien à voir avec le climat et le paysage de l'état de Whasington. Et nettement plus agréable. Il n'appréciait que très peu le Nord, la pluie et la neige. De plus, l'Italie était son pays natal, et l'endroit où il avait bâti sa renommée, monté son clan. La ville de Volterra avait prospéré sous leur égide. Il couva le château d'un regard fier en entrant.

Grimpant dans leurs appartements avec Caïus, il commença par aller embrasser sa femme, Anthéodora, qui lisait tranquillement au soleil près d'une fenêtre. Il glissa ses doigts dans ses cheveux pour dégager et caresser son cou, geste familier qu'il répétait assez souvent. Toucher la peau d'albâtre lui fournit ses pensées et ses émotions. Il sourit, son esprit se recentrant bien vite sur ses occupations et sur le clan. Il devait "parler" à Jane... Il se pencha pour embrasser son épouse, puis s'en fut. Il effleura la main de Marcus pour avoir les nouvelles puis redescendit de quelques étages.

Deux gardes gardaient la porte de la chambre de Jane, où elle était enfermée. Il les chassa d'un geste négligent puis entra. Plusieurs détails lui arrachèrent un rictus de mécontentement. Elle avait arraché l'insigne du clan de son cou, le collier gisant dans un coin et prenant la poussière. Détaché ses cheveux alors que Marcus avait pris la peine de les lui rattacher. Et elle n'avait pas repris l'uniforme de la garde, gardant ces grotesques vêtements qui lui donnaient l'air d'une collégienne humaine. Il secoua la tête, agacé par son attitude.


- Au moins, tu n'as pas perdu ta combativité. Mais il faudrait que tu saches quand plier. Tu es loin d'être en position de force, Jane.

Il la prit par la main et la traîna avec lui. Il marchait vite, sans se soucier de ceux qu'ils croisaient. A son retour, il avait demandé à Colin de capturer un humain à Rome puis de l'enfermer ici. Tirant Jane avec lui, il l'emmena dans la cellule où gisait l'homme. Refermant la porte, il commença par lui briser la nuque d'un coup sec puis le blessa, s'arrangeant pour qu'un peu de sang coule des plaies. Jane se raidit et coupa sa respiration. Il la poussa devant lui, face à l'homme.

- Bois, lui ordonna-t-il. Il va falloir que tu reprennes des forces.

Loin d'obéir, elle recula, une main sur le nez. Il leva les yeux au ciel. Ainsi, ce que Marcus avait deviné était vrai. Elle refusait de se nourrir toute seule. Il croisa les bras en la fixant.

- Ma petite Jane, dit-il d'une voix basse et dangereuse. S'il faut que j'en arrive à te nourrir de force, je le ferais, crois-moi.

Constatant son refus d'obtempérer, il poussa un léger soupir puis se saisit d'elle par les poignets et la nuque, avant de la pencher sur le cadavre et de s'arranger pour que du sang coule dans sa bouche. Il la maintint ainsi jusqu'à ce qu'elle cède et boive. Une fois que ce fut fait, il la releva et la plaqua violemment contre le mur.

- Il va falloir t'y faire, mon enfant. Je te garantis que je te remettrais les idées en place, que ce soit par la manière douce ou la manière forte. Tu finiras bien par comprendre... Et inutile de songer à t'échapper. Je pense ne pas avoir besoin de te préciser que tu es surveillée ?

Il tendit une main pour toucher sa joue. Il reçut ses pensées en cascade, et tout ce qu'elle ressentait. Avec un fin sourire, il la reprit par la main et la ramena dans les étages. Elle avait tout intérêt à s'y faire, en effet, si elle ne voulait pas qu'il lui arrive plus de bricoles. Il la fit de nouveau enfermer dans sa chambre pour le moment. Il lui restait une chose à régler.
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MessageSujet: Re: De retour au bercail   De retour au bercail EmptySam 26 Jan 2013 - 22:57

Elle tournait en rond dans sa chambre, luttant contre la tristesse qui menaçait de l'envahir. Maintenant qu'elle était revenue à Volterra, elle ne pouvait plus se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse, sous peine que l'on essaye d'en profiter. Elle devait rester droite. Et espérer que ni son frère, ni Marie-Emmanuelle ne viennent se jeter dans la gueule du loup. Les bras serrés autour d'elle, elle faisait aussi tout pour oublier l'épisode de Seattle. Oublier l'autre dingue et... Elle serra les dents, prise d'un long frémissement, et ferma les yeux. Gabrielle avait dû s'arrêter, et elle n'osait imaginer ce qui aurait pu se passer autrement. Elle entendit tout à coup des pas, puis les deux gardes devant sa porte s'éloigner. Porte qui s'ouvrit devant Aro. Elle cessa de faire les cents pas et lui fit face. Elle s'attendait à tout, à présent. Stoïque, elle resta impassible alors qu'il la dévisageait.

Aro -
Au moins, tu n'as pas perdu ta combativité. Mais il faudrait que tu saches quand plier. Tu es loin d'être en position de force, Jane.

Ca, elle le savait très bien, merci, pas besoin d'une piqûre de rappel ! Elle savait que sa marge de manoeuvre se retrouvait réduite au minimum, et surtout, qu'elle était entièrement à la merci d'Aro. Elle savait qu'il pourrait arriver n'importe quoi. Aro s'avança et elle la crut qu'il allait lui hurler dessus ou la frapper. Mais il lui attrapa la main et la tira avec lui. Elle se laissa faire, bien qu'elle détestait qu'il agisse ainsi, qu'il la traite comme une enfant. Elle était capable de marcher toute seule, merci ! Ils descendirent dans les sous-sols, et arrivèrent dans une cellule où gisait un humain assommé. Aro lui brisa la nuque puis le blessa, ouvrant quelques coupures. Elle bloqua sa respiration, alors que l'odeur du sang envahissait le cachot. Elle sentit tout à coup une brusque poussée dans son dos.

Aro -
Bois, lui ordonna-t-il. Il va falloir que tu reprennes des forces.

Elle recula, posant vivement une main sur son nez. Non, non, pas question de céder ! Il leur avait laissé deux ans, et pourtant, avait trahi sa parole ! Alors elle ne se laisserait pas faire. Pas question. Pas après les humiliations qu'elle avait subie. Pas après qu'Aro l'ait emmené loin de son frère jumeau. Il fut tout à coup sur elle et la saisit par les poignets. Elle sentit son autre main lui enserrer la nuque et la forcer à se pencher sur les plaies sanguinolentes. Du sang coula dans sa bouche et elle gémit. La brûlure de sa gorge, trop forte, finit par avoir le dessus, et elle dû boire. Elle n'arrivait pas à croire qu'Aro allait jusqu'à la nourrir lui-même de force. Il finit par la remettre debout et la poussa brutalement contre le mur.

Aro -
Il va falloir t'y faire, mon enfant. Je te garantis que je te remettrais les idées en place, que ce soit par la manière douce ou la manière forte. Tu finiras bien par comprendre... Et inutile de songer à t'échapper. Je pense ne pas avoir besoin de te préciser que tu es surveillée ?

Il tendit une main pour la poser sur sa joue. Elle ne bougea pas, collée au mur. Elle avait cédé. Elle s'était nourrie de sang humain. Encore. A ce train-là, il ne faudrait que quelque jour pour qu'elle perde complètement ce qu'elle avait acquis avec les Denali. Ses yeux étaient déjà redevenus rouge carmins. Aro lui pris à nouveau la main et la traîna jusqu'à sa chambre avant de la pousser à l'intérieur et de verrouiller la porte. Les deux gardes devant n'étaient pas revenus et elle aurait très facilement pu briser la poignée, mais la symbolique du verrou était très claire : Interdiction de sortir.

Elle posa la main sur la porte, réfléchissant à toute vitesse. Pourquoi devrait-elle rester tranquille ? Pourquoi devrait-elle accepter passivement les événements ? Sans compter que c'était impossible ! Son frère la croyait morte. Et elle était terrifiée à l'idée de ce qu'il pourrait faire à présent. Se suicider par exemple. En Roumanie. Ou même venir à Volterra pour la venger et se tuer, par la même occasion. Il fallait absolument qu'elle le retrouve, qu'elle l'intercepte avant qu'il ne commette l'irréparable. Et puis, elle refusait de se laisser faire. Aro avait trahi le marché en la kidnappant ! Il avait trahi sa parole. Et rien que pour ça, elle continuerait à lui tenir tête sans faillir. Elle fila à sa fenêtre, et fouilla du regard les alentours du château. Elle avait aperçu Heidi partir, ce qui signifiait un « goûter » commun dans la salle des trois trônes. Et donc, que c'était le moment ou jamais de tout tenter.

Elle brisa la poignée de la porte en s'efforçant de faire le moins de bruit possible, puis s'élança le plus rapidement possible. Elle connaissait cet endroit comme sa poche, et savait par où passer pour rester discrète. Elle avait peur de se faire surprendre, car savait qu'Aro ne le prendrait pas avec le sourire. Mais il fallait qu'elle essaye de s'échapper. Pour son frère et pour elle. Arrivée à l'entrée, cependant, elle hésita. Il était encore temps de tout abandonner... Elle risquait gros et en était consciente. Et il y avait un problème majeur : le soleil. Il était oniprésent, noyant la ville de ses rayons et ne laissant que de rares zones d'ombres. Sans compter tous les humains qui se pressaient dans les rues.

Elle s'élança d'un bon, rejoignant la première ruelle. Elle devait faire très attention. Elle ne portait pas l'uniforme de la garde qui, bien qu'un peu sinistre, avait le mérite de les recouvrir complètement et leur permettait de sortir en plein jour. Elle serra les dents, forcée de progresser lentement à cause du soleil et de la foule. Elle se retournait souvent, apeurée à l'idée qu'on lui saute soudainement dessus. Elle était très affaiblie, même si elle détestait l'avouer, et était loin d'être en sécurité. Les dents serrés, elle s'enfonça dans les rues de la ville.
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MessageSujet: Re: De retour au bercail   De retour au bercail EmptyDim 27 Jan 2013 - 23:11

[PNJ Gabrielle]

Aro les avait convoqués, elle et Démétri, d'un ton rageur qui ne présageait rien de bon. Mais ce n'était pas à eux que leur Maître en voulait. Il venait simplement de découvrir que la petite Jane avait fuit le château et errait dans les rues de Volterra. Démétri devait lui remettre la main dessus, et elle-même lui faire comprendre son erreur. Elle eut un sourire de pure sadisme et suivit aussitôt le traqueur. Il faisait grand jour, mais leur uniforme les protégeait intégralement du soleil. Elle était enchantée à l'idée de pouvoir continuer à jouer avec la petite garde. Après tout, elle avait été déçue de devoir s'interrompre à Seattle. Interrompre ce qu'elle avait si bien commencé avec l'enfant.

Elle attendait impatiemment que le traqueur repère la trace de la fuyarde, ce qu'il fit enfin. Ils la retrouvèrent dans la partie basse de la ville, errant dans des ruelles désertes mais à l'ombre. Avec un sourire cruelle, elle s'élança sans prévenir puis crocheta la petite garde par derrière et lui plaqua une main sur la bouche. Démétri devait repartir prévenir les autres qu'ils l'avaient retrouvée et lui laisser un moment. Riant, Gabrielle lui chuchota :

Gabrielle - Pas très malin de t'enfuir comme ça... Et dire qu'Aro laisserait ton frère tranquille uniquement si tu te tiens bien ! C'est dommage, il risque de lui arriver des bricoles maintenant... Sauf si tu coopères gentiment.

Elle entraîna la gamine dans le coin d'une impasse, loin des passages touristiques de la ville, puis la plaqua brutalement au sol en lui offrant un délicieux sourire. Et lui conseilla de se tenir à carreau si elle ne voulait pas qu'elle plutôt s'occuper de son très cher frère jumeau. Elle passa une main sous la chemise de la gamine, traçant des cercles sur le ventre, puis glissant sur la maigre poitrine. Elle prenant tout son temps, accentuant le contact, et se délectant du dégoût et de la peur qu'elle lisait dans le regard de Jane.

Gabrielle - Préfères-tu que soit toi ou ton jumeau ? Tu n'as qu'un mot à dire pour que je te laisse tranquille et aille voir ton frère. Imagine-le à ta place, ton cher petit frère...

Sa caresse se fit plus brutale, et elle se pencha pour capturer les lèvres de l'enfant. Elle l'embrassa avec fougue, prenant plaisir à percer ainsi les barrières de son intimité et à l'humilier encore davantage. Elle continuait à toucher sans vergogne la poitrine et le ventre de la gamine, repoussant les pans de la chemise. Son autre main maintenant les poignets de Jane au-dessus de sa tête, emprisonnés dans une étreinte de fer. Elle embrassait toujours Jane, puis, très lentement, fit glisser sa main libre sous sa jupe, et taquina le rebord de la culotte.Elle lui mordit brutalement les lèvres, appréciant l'expression de douleur qui envahit son visage.

Gabrielle - Toi qui aimes tant faire souffrir les autres, vois un peu ce que ça fait...

Sa main s'empara d'une cuisse, puis glissa dans l'entre-jambe, frôla la culotte et remonta légèrement, avant de se glisser dessous. Gabrielle ne lâchait Jane du regard, désirant lire dans ses yeux la douleur, l'humiliation, et surtout la peur. Avec un grand sourire, elle usa de deux doigts pour forcer l'intimité de l'enfant. Elle resserra sa prise pour l'empêcher de se débattre, alors qu'elle s'était violemment tendue contre cette intrusion. Gabrielle prenait tout son temps pour sa douce torture, sachant pertinemment que cela lui détruisait et s'en réjouissant. Comme elle allait regretter de s'être enfuie, d'avoir continué à tenir tête à Aro ! Son esprit tordu et pervers lui dictait la conduite à tenir, comment humilier le plus possible cette gamine qu'elle haïssait. Elle avait tout son temps, Aro lui ayant clairement ordonné de faire comprendre sur-place à cette mioche sa douleur. Elle vint se nicher dans le creux de son cou, et l'embrassa avant de la mordre longuement et profondément, afin de laisser passer le maximum de venin. Elle gémit de douleur, et Gabrielle s'empara à nouveau de sa bouche pour la faire taire.

Elle récupéra sa main pour immobiliser complètement la gamine, et la retourna, lui tordant les bras dans le dos. Elle sentait encore une certaine résistance, qu'elle allait lui faire passer. Aro avait des plans qu'il comptait mettre en application de suite. Plans que cette mioche risquaient de ne pas apprécier. Gabrielle fit courir une main lascive sur le corps de l'enfant, puis lui tira les poignets pour lui tordre plus durement les bras.

Gabrielle - Aro a prévu un petit voyage, rien que pour toi, chérie, tu devrais être contente. Tu aurais mieux fait de rester bien tranquille.

Retournant à nouveau la gamine, elle la gifla, plusieurs fois, pour le simple plaisir de l'humilier. Puis la frappa, l'envoyant se cogner contre un mur. Elle la remit debout en la prenant par le cou puis referma tranquillement sa chemise, comme si de rien n'était. Et elle la contraint à la suivre jusqu'au château, serrant sa prise le plus fort possible afin de lui faire bien mal. A présent, elle allait faire un petit voyage très intéressant...
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MessageSujet: Re: De retour au bercail   De retour au bercail EmptyMar 29 Jan 2013 - 10:35

Elle était descendue assez loin dans les rues de la ville Médiévale, et la sortie se rapprochait peu à peu. Il n'y avait même plus de touristes par ici, juste des passages étroits et sinueux, où elle se faufilait en vitesse. Cette ville qu'elle avait tant aimée à une époque, et qui aujourd'hui la rebutait. Elle avait appris à apprécier les montagnes et les forêts humides de l'état de Washington, la pluie constante, même si elle trouvait qu'il y avait décidément trop de vert. Et que le soleil lui manquait souvent. Elle accéléra l'allure. Il fallait qu'elle sorte d'ici, et en vitesse. Tout à coup, elle reçut un brusque poids sur elle et un bras l'encercla par-derrière, alors qu'une main se posait durement sur sa bouche. Retentit alors un petit rire qu'elle aurait reconnu entre mille, et qui la glaça.

Gabrielle lui parla, et son horreur grandit. Aro aurait laissé des gardes pour surveiller son frère ? Elle se fit traîner dans un coin encore plus isolé puis brutalement plaquée au sol. La peur l'envahit, alors que la garde lui souriait de toutes ses dents. Elle ne s'était pas remis, et de loin, de ce qui s'était passée à Seattle. Son don ne lui obéissait même plus, à cet instant, alors qu'elle n'avait jamais autant désiré s'en servir. Elle essaya de se concentrer pour le lui envoyer lorsque Gabrielle lui chantonna de rester tranquille si elle ne voulait pas qu'elle aille plutôt voir Alec. Cela signifiait-il qu'ils le tenaient, lui aussi ?! Qu'il était aussi à Volterra ? Elle n'avait aucun moyen de le savoir et s'affolait.

Gabrielle lui immobilisa les poignets au-dessus de sa tête d'une main, puis fit passer l'autre sous sa chemise. Elle se tordit, révoltée par le contact, et qui la replongeait dans le cauchemar de Seattle. Cette garce semblait beaucoup s'amuser, et agissait pour le moment lentement.


Gabrielle –
Préfères-tu que ce soit toi ou ton jumeau ? Tu n'as qu'un mot à dire pour que je te laisse tranquille et aille voir ton frère. Imagine-le à ta place, ton cher petit frère...

Mais bien sûr, elle allait jeter Alec dans les griffes de cette folle ! Elle allait le laisser souffrir ! Jamais, ça, jamais ! Plutôt crever ! Gabrielle se pencha tout à coup, puis l'embrassa. Choquée, elle essaya de se dégager de cette étreinte immonde, sans grands résultats. Que fichait-elle... A quoi bon... Elle priait pour que quelqu'un arrive, même un humain, ce qui obligerait Gabrielle à cesser ce petit jeu ! Mais personne ne vint, et elle avait de plus en plus de mal à supporter ces lèvres contre les siennes. Sa main glissa sous sa jupe, et elle blêmit. L'autre folle lui mordit tout à coup les lèvres et elle ne put retenir un gémissement de douleur.

Gabrielle –
Toi qui aimes tant faire souffrir les autres, vois un peu ce que ça fait...

Si seulement... si seulement elle pouvait la faire souffrir elle sans mettre en danger la vie d'Alec... Gabrielle fit glisser sa main sous sa culotte. Terrorisée, elle voulut encore utiliser son don, mais n'arrivait pas reprendre ses esprits, à se concentrer suffisamment. Elle sentit soudain deux doigts aller plus loin et elle se débattit violemment, retenant un cri. Pire que l'humiliation, la terreur l'envahissait. Si au moins cette garce en terminait vite, mais elle prenait tout son temps. Jane avait l'impression que chaque seconde durait plusieurs siècles, et ses yeux la brûlaient sans qu'elle puisse pleurer. Tout en continuant sa profonde humiliation, Gabrielle se pencha à nouveau dans son cou. Une morsure violente suivit un léger baiser. Elle eut un hoquet de douleur et gémit. Elle n'en pouvait plus. Gabrielle reprit ses lèvres, étouffant le hurlement qu'elle aurait voulut pousser.

La garce reprit ses deux mains pour la retourner et lui tordre brutalement les bras dans le dos. Elle ferma les yeux, les dents serrées. Ne pas crier. Surtout ne pas crier. Même si elle en mourrait d'envie. Elle comprit à peine ce que la garde lui dit. Un petit voyage ? Qu'est-ce que ça signifiait ? Elle reçut plusieurs gifles, puis l'autre la frappa. Elle ferma les yeux, se protégeant le visage. Maintenant, oui, elle regrettait amèrement de s'être enfuie. Elle savait que ça ne lui aurait rapporté que des ennuis.

Gabrielle s'empara d'elle et la traîna en direction du château. Elle ne se débattait pratiquement plus, encore choquée de ce qu'elle venait de subir. Elle ne tressaillit même pas en se retrouvant finalement devant Aro. Qu'il lui fasse ce qu'il voulait, ça ne pourrait pas être pire.
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