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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Dans les appartements

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MessageSujet: Dans les appartements   Dans les appartements EmptySam 16 Fév 2013 - 15:09

Sulpicia était dans l’appartement commun des trois frères, occupée à parler avec Athenodora lorsque Marcus arriva dans la chambre avec Jane sur ses talons. De la visite, et Jane qui plus est ! Elle n’avait que très rarement l’occasion de la voir, Aro leur demandant d’être souvent à ses côtés. Mais cela ne lui déplaisait pas pour autant, elle l’aimait et était heureuse comme cela. Mais une visite de temps en temps la rendait heureuse et elle considérait les jumeaux comme ses propres enfants. Seulement… Avec les derniers évènements, comment devait-elle se comporter ? En mère pour Jane, alors qu’elle savait Aro énervé par leurs comportements ? Bah, après tout, il les aimait et elle le savait. Il ne lui en voudrait pas d’être affectueuse avec eux, si cela la rendait heureuse. C’est pour cela qu’elle se dirigea vers Marcus et Jane et prit la main de cette dernière, signifiant à Marcus qu’il pouvait la lâcher, qu’elle n’allait pas s’échapper maintenant qu’elle était dans leurs appartements. D’une voix douce et aimable, Sulpicia dit à Marcus :

Sulpicia – Merci, Marcus. Tu peux la lâcher, je vais m’en occuper. Je n’ai pas de la visite tous les jours, et la petite Jane qui plus est ! Viens, ma chérie.

Sur ces paroles qui se voulaient gentilles, Sulpicia alla s’asseoir sur un des canapés des appartements communs, Jane la suivant à contrecœur. Bien sûr, elle savait que Jane n’aimait pas être traitée comme cela, mais… C’était plus fort qu’elle ! Jane avait l’apparence d’une enfant de douze ans et, lorsque Sulpicia la voyait, ses instincts maternels revenaient. Et puis, avec tout ce que cette petite avait traversé, un peu de douceur ne pouvait pas faire de mal. Aro ne dirait rien à l’encontre de cela, il la privait de toute autre visite, alors elle pouvait au moins se laisser aller sur cela. Oh, non, elle n’était pas malheureuse, que du contraire ! Elle savait qu’Aro faisait cela pour la protéger et la préserver des ennemis des Volturi – bien qu’elle ait du mal à concevoir qu’on puisse les haïr réellement – qui risquaient de s’en prendre à elle pour toucher Aro. Il était si gentil, et son amour pour tout ce qui est artistique… Non mais, comment le détester ?! C’était sans doute pour cette raison qu’il avait réussi à la séduire, en grand collectionneur qu’il était. Oui, il inspirait de la crainte, et du respect. Mais il était juste dans ses décisions et c’était cela qu’elle appréciait chez lui. Mais soit, revenons à Jane. Elle semblait terrorisée, affaiblie mais surtout dégoûtée par tant d’affection. Ou peut-être était-ce la distance que sentait Sulpicia ? Elle ne lui voulait aucun mal ! Lui prenant les mains en les joignant sous ses paumes froides, elle y appliqua une légère pression maternelle et reporta ses iris rouges sur les siens et dit :

Sulpicia – Voyons, Jane, je ne suis pas là pour te faire souffrir. Tu sais bien qu’Aro vous en veut encore, mais il vous aime. Alors, reste sage pendant que tu es obligée de rester ici, d’accord ? Je te laisse, je suppose que tu veux être tranquille. Mais si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.

Sulpicia fit un sourire à Jane, dévoilant ainsi ses dents blanches et, après avoir tapoté légèrement sa main, elle se leva et se dirigea vers Athenodora pour lui parler afin de laisser un peu de liberté à Jane. Elle savait que la petite était inquiète pour son frère jumeau, c’était d’ailleurs pour cela qu’elle n’insistait pas. Mais la laisser renfermée sur elle-même n’était pas une bonne idée, il faudrait qu’elle lui parle d’ici le retour d’Aro pour la pousser à être plus « calme ». Mais… Comprenait-elle seulement pourquoi Aro avait agi de la sorte concernant Alix ? Elle n’était qu’une petite fille, certes, mais il avait sûrement cru bien faire. Et… Même s’il ne l’avouait pas, Sulpicia savait qu’Aro avait longuement regretté la fugue des jumeaux. Mais elle ne pouvait rien dire à Jane, son mari lui en voudrait éternellement et elle le savait. Seulement, peut-être pouvait-elle « diminuer » la rancœur de Jane à l’encontre d’Aro ? Plus tard, peut-être. Pour l’instant, elle préférait laisser l’adolescente tranquille pour qu’elle puisse se remettre de ses émotions. Elle laissa ainsi passer une heure, puis deux. Mais… Au bout de trois heures, sa bonne humeur reprit le dessus et elle se décida à parler à nouveau à Jane.

Sulpicia – Tu lui en veux, hein ? Il tient à vous, c’est normal qu’il réagisse ainsi. Evite de l’énerver à l’avenir, c’est plus sage. Considère que… Il oubliera tout ça bien vite si vous êtes tranquilles pendant quelques temps.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptySam 16 Fév 2013 - 18:02

Marcus était parti chercher Jane pour l'emmener à l'étage. C'était mieux ainsi. Caïus avait souvent tendance à s'emporter... Surtout quand on lui tenait tête, quand on se rebellait. Et Alec avait une légère tendance à se rebeller. Depuis le tout début. Aro se souvenait très bien que lors de leurs premières années à Volterra, Alec avait eu beaucoup de mal à se faire à sa nouvelle vie. C'était d'ailleurs lui qui avait incité sa soeur à fuir, une fois. Il eut un fin sourire. Il était dans le tempérament d'Alec ne pas se laisser faire, Caïus allait pouvoir se lâcher. Enfin, qu'il essaye de ne pas trop en faire tout de même. Un garde traumatisé était complètement inutile après tout.

Plus tard, Caïus revint et lui annonça qu'il venait d'envoyer Alec en mission à Rome. Aro hocha vaguement la tête et retourna au rapport qu'il consultait. Le jeune garde ne tenterait pas de fuir de toute façon. Pas tant que sa soeur était ici. Mais il se demandait comment les relier tous les deux, et de façon définitive, au clan. Il réfléchit un long moment, distrait dans son travail. Il y avait plusieurs moyens, mais la plupart n'étaient pas sûrs. Il y avait bien Chelsea mais... Non. Déjà, si Jane était à nouveau heureuse avec eux, Alec le serait aussi, ce qui leur enlèverait une solide épine du pied. C'était une idée à creuser. Après tout, ce n'était que par l'affectif que Jane était restée si longtemps dans leur clan. Alors il pourrait... Oui. Bonne idée.

Une heure plus tard, il remonta à son tour jusqu'à leurs appartements. Il venait d'en parler très longuement avec Caïus, des mesures à prendre pour tenir Jane par l'affectif. Des mesures qui risquaient de ne pas plaire du tout à la miss. Et encore moins à son très cher frère. Et c'était bien pour ça qu'il allait les appliquer ! Arrivé à leurs appartements, il ouvrit doucement la porte, puis vit sa tendre femme, Sulpicia, debout près de Jane, assise sur un canapé et visiblement très peu à l'aise.


Sulpicia – Tu lui en veux, hein ? Il tient à vous, c’est normal qu’il réagisse ainsi. Évite de l’énerver à l’avenir, c’est plus sage. Considère que… Il oubliera tout ça bien vite si vous êtes tranquilles pendant quelques temps.

Il eut un large sourire. Puis se rapprocha le plus naturellement du monde. Il enlaça délicatement Sulpicia, comme s'il craignait de la briser, puis la serra un peu plus fort contre lui. Tout en faisant, il lui tenait les mains, lisant ses pensées. Il sourit à nouveau.

- Jane, je viens de parler de ton cas avec Caïus, pendant plus de deux heures. Et vu ce que pense ma tendre épouse, elle ne sera visiblement pas contre.

Il s'interrompit pour lui embrasser tendrement la nuque, la nuque, la tenant par-derrière.

- Donc, Jane, pour commencer, nous ne voulons plus vous perdre de vue, ni toi ni ton frère. C'est pour ça que vous allez "vivre" ici, à partir de maintenant. Je veux vous avoir à l'oeil. Et nous allons faire en sorte que tu comprennes définitivement que ta place est ici et nulle part ailleurs. Tu ne sera jamais heureuse dans un autre endroit.

Il relâcha Sulpicia puis fit lever Jane. Il la serra dans ses bras puis, se penchant, il lui fit un bisou sur le front et la regarda droit dans les yeux.

- Maintenant, il faut que tu te calme, Jane... C'est nous ta vraie famille, et personne d'autre ! Tu as compris ?

Il la tenait fermement par les épaules, comme si elle allait tenter de s'enfuir en hurlant. Ça ne l'aurait même pas étonné. Recroisant le regard de sa femme, il lui sourit tendrement.

- Dis-moi, ma chérie, toi qui aime les jumeaux et les enfants en général... Voudrais-tu que Jane t'appelle maman ? Je pense que c'est ça qu'il lui manque le plus.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptySam 16 Fév 2013 - 19:26

Avant que Jane ne puisse répondre à Sulpicia, Aro entra dans la chambre sans qu’elle ne le réalise réellement. Ce faisant, il se plaça derrière elle, l’enlaça délicatement et la serra dans ses bras. Elle se retourna tout en lui donnant ses mains, ce simple échange leur suffisait pour se comprendre et se parler. De cette manière, elle pouvait lui communiquer la moindre de ses pensées sans effort et sans que les autres personnes présentes dans cette pièce ne puissent l’entendre, les entendre tous les deux. C’était leur jardin secret, celui que personne ne pouvait briser. Ils avaient construit ce cocon au fur et à mesure des années et, bien que la routine s’y était légèrement installée, Sulpicia ne regrettait rien et adorait chaque moment passé avec Aro. A ses yeux, il était parfait. Il avait ses défauts, oui, mais ses défauts participaient à son charme et le rendaient si… Aimant ? Aro lui sourit alors, et, alors qu’elle lui rendit son sourire, il s’adressa à Jane tout en tenant Sulpicia dans ses bras :

Aro – Jane, je viens de parler de ton cas avec Caïus, pendant plus de deux heures. Et vu ce que pense ma tendre épouse, elle ne sera visiblement pas contre.

Sulpicia lui lança un regard interrogateur, ne comprenant pas où il voulait en venir mais lui faisant confiance parce qu’il savait ce qu’elle pensait. Seulement, avant de pouvoir lui poser la question de vive voix parce qu’il ne termina pas sa phrase, Aro l’embrassa tendrement dans la nuque. Si elle avait été humaine, elle aurait frissonné. Parfois, elle avait l’impression d’être toujours aussi heureuse qu’au début de leur relation, il y avait de cela trois mille cinq cents ans. C’était étrange, mais elle ne se lassait pas pour autant, à chaque fois touchée par les attentions qu’il avait à son égard. Il était si aimant, si amoureux, si gentil, si… Il n’y avait pas assez de mots pour le décrire, à ses yeux. Et pourtant, Dieu seul connait la quantité de livres qu’elle avait lus, durant tous ces siècles ! Et puis, il prenait bien soin de connaitre son opinion avant de s’exprimer lorsqu’elle était là. Que demander de plus ? Un mari à son écoute, qui la protégeait, et qui « travaillait » à la maison. Elle était comblée, c’est le cas de le dire. Mais voilà qu’il s’expliquait, s’adressant toujours à Jane :

Aro – Donc, Jane, pour commencer, nous ne voulons plus vous perdre de vue, ni toi ni ton frère. C'est pour ça que vous allez "vivre" ici, à partir de maintenant. Je veux vous avoir à l'œil. Et nous allons faire en sorte que tu comprennes définitivement que ta place est ici et nulle part ailleurs. Tu ne seras jamais heureuse dans un autre endroit.

Sulpicia reporta son attention sur Jane tandis qu’Aro la relâchait, inquiète de la manière dont elle allait prendre cette proposition. Cette petite était si fragile et si distante, habituée à des menaces depuis des mois, qu’elle risquait de vouloir s’enfuir à toutes jambes. Il ne fallait pas qu’elle se sente obligée de rester ici, qu’elle ait l’impression d’être retenue contre son gré, d’être retenue prisonnière alors qu’il ne voulait que l’aider. Aro ne l’avait pas dit, en effet, il tenait à sa réputation… Mais, intérieurement, Sulpicia s’en doutait. Il était généreux et, à présent, il ouvrait la porte de ses appartements à deux jeunes gardes. Quel autre geste pourrait-il être plus beau que celui-ci pour signifier son pardon accordé ? Quelle preuve d’amour ! Comme pour compenser la rudesse de sa proposition qui ressemblait à un ordre tournée de la sorte, Aro serra Jane dans ses bras et lui baisa le front. Sulpicia avait envie de sauter partout, tant elle était heureuse ! Aro n’en voulait plus à Jane, elle en était certaine ! C’était beau, c’était… Et elle avait assisté à la scène ! Sulpicia arborait à présent un grand sourire bienheureux mais restait silencieuse, ne voulant surtout pas interrompre l’échange entre son mari et Jane. Elle était habituée à rester silencieuse tant qu’il ne lui avait pas « donné » la parole, tant qu’il ne lui avait pas posé de questions. Pourquoi changer les habitudes ?

Aro – Maintenant, il faut que tu te calmes, Jane... C'est nous ta vraie famille, et personne d'autre ! Tu as compris ?

Famille ? Il avait bien prononcé ce mot ? Donc, Sulpicia ne s’était pas trompée, il avait bel et bien pardonné à Jane ce qu’elle avait fait. Quel cœur il avait ! Aro aimait réellement les jumeaux, personne ne pouvait en douter à présent. Oh, bien sûr, sa femme n’en dirait rien devant ses frères parce qu’il pourrait lui faire une scène, l’engueuler ou aller râler dans son coin pendant toute une soirée car il ne voulait pas être discrédité devant eux. Elle pouvait le comprendre sans problème, bien que cela la chagrine un peu car il dissimulait sa véritable nature. Mais, tandis que Sulpicia regardait toujours Aro et Jane dans une accolade forcée – il faut bien l’avouer, elle croisa le regard de son être bien aimé qui lui sourit tendrement avant de lui poser une question :

Aro – Dis-moi, ma chérie, toi qui aimes les jumeaux et les enfants en général... Voudrais-tu que Jane t'appelle maman ? Je pense que c'est ça qu'il lui manque le plus.

Une étincelle jaillit dans les yeux de Sulpicia, elle faillit répondre directement par l’affirmative. Mais… Jane, dans tout cela ? Elle ne voulait pas que la petite se sente obligée de le faire, ou contrainte par le simple désir de la jeune femme. Oui, elle voulait être considérée comme une mère par la fillette, mais elle ne voulait pas que celle-ci accepte uniquement par obligation. Qu’elle-même considère Jane comme sa fille était suffisant, non ? Il faut y aller progressivement, et très doucement. Cette enfant n’avait que douze ans et revenait d’un… Long voyage, et douloureux qui plus est. Souriant à Aro, jetant un regard à Jane, puis le reportant sur son mari, elle répondit :

Sulpicia – Tu sais ce qui me fait plaisir, mon chéri. Mais je ne veux en aucun cas obliger Jane à le faire, je la considère déjà comme… ma fille, alors pour moi, ce sera à son rythme si elle ne le souhaite pas tout de suite. C’est comme elle le veut.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptySam 16 Fév 2013 - 22:07

Marcus lui avait attrapé la main et l'avait traîné avec lui. Elle se retourna fréquemment, folle d'inquiétude pour Alec. Pourquoi Marcus venait-il la chercher ? Qu'allait faire Caïus à son jumeau ? Pourquoi ne pourrait-elle pas rester avec lui ? Qu'allait-il leur arriver ? Elle ne savait pas si elle supporterait des coups supplémentaires, elle n'en pouvait plus. Ils grimpèrent à l'étage, et Jane se crispa brusquement. Elle ne voulait pas être ici ! Cela lui donnait l'impression d'être encore plus prisonnière. Les femmes de Caïus et Aro interrompirent leur conversation en les voyant entrer. Marcus leur expliqua en quelques mots la situation. Sulpicia s'avança alors.

Sulpicia – Merci, Marcus. Tu peux la lâcher, je vais m’en occuper. Je n’ai pas de la visite tous les jours, et la petite Jane qui plus est ! Viens, ma chérie.

Sulpicia lui prit la main, l'empêchant sans le savoir de faire un bond en arrière. "Viens, ma chérie" ? Elle avait bien entendu là ?! La petite Jane... Elle détestait être traitée comme une gamine. Elle l'entraîna jusqu'à l'un des canapés et s'y assit, l'incitant à faire de même. Elle s'assit vraiment tout au bord, se demandant ce qui prenait à Sulpicia. Cette gentillesse ne lui disait strictement rien de bon... Et non, elle n'était pas du tout paranoïaque ! Enfin, peut-être un petit peu. Un tout petit peu. Mais elle avait ses raisons. Il n'empêche qu'elle aimerait bien que Sulpicia la laisse tranquille. Elle était horriblement mal à l'aise, et un peu effrayée.

Sulpicia – Voyons, Jane, je ne suis pas là pour te faire souffrir. Tu sais bien qu’Aro vous en veut encore, mais il vous aime. Alors, reste sage pendant que tu es obligée de rester ici, d’accord ? Je te laisse, je suppose que tu veux être tranquille. Mais si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.

Quelqu'un qui n'était pas là pour la faire souffrir, oserait-elle crier au miracle ? Sulpicia lui tenait les mains, et elle se retint de les lui arracher. Aro les aimait, ben voyons ! Il aimait surtout leurs dons et rien d'autres. La vampire lui sourit puis la relâcha. Jane ramena aussitôt ses bras contre elle, complètement perdue. Rester sage... Il n'était pas utile de le lui rappeler, elle savait très bien qu'elle ne pouvait strictement rien faire de toute façon. Et c'était bien pour ça qu'Aro l'avait collée ici. Néanmoins, Sulpicia semblait avoir abandonné l'idée de lui faire la conversation, ce qui était très bien. Elle put rester en paix à réfléchir. Elle ne savait plus du tout quoi faire, et surtout, comment aider Alec ? Elle s'inquiétait comme jamais pour lui...

Sulpicia – Tu lui en veux, hein ? Il tient à vous, c’est normal qu’il réagisse ainsi. Évite de l’énerver à l’avenir, c’est plus sage. Considère que… Il oubliera tout ça bien vite si vous êtes tranquilles pendant quelques temps.

Elle sursauta légèrement, brusquement arrachée à ses pensées, puis fixa Sulpicia, la bouche légèrement entrouverte. Comment pouvait-elle être aussi naïve ? Rester enfermée dans sa tour devait lui faire perdre conscience de la réalité, ce n'était pas possible autrement ! Elle allait lui répondre, voir l'envoyer balader, lorsqu'Aro entra à son tour. Elle referma aussitôt la bouche et détourna légèrement la tête. Il enlaça sa femme, et elle détourna carrément le regard cette fois. Voir ce genre de scènes lui rappelait encore plus sa séparation avec Démétri. Aro s'adressa à elle et elle releva à peine la tête. Il pouvait peut-être la contraindre à rester ici, mais pas de la faire parler.

Aro – Donc, Jane, pour commencer, nous ne voulons plus vous perdre de vue, ni toi ni ton frère. C'est pour ça que vous allez "vivre" ici, à partir de maintenant. Je veux vous avoir à l'œil. Et nous allons faire en sorte que tu comprennes définitivement que ta place est ici et nulle part ailleurs. Tu ne seras jamais heureuse dans un autre endroit.

Elle blêmit et fixa Aro d'un air presque choqué. Quoi, quoi, quoi ?! Rester.. Ici... Non, ce n'était pas possible, c'était un cauchemar et elle allait se réveiller. C'est bon, elle avait déjà compris que sa place était à Volterra, inutile de leur infliger ça en plus ! Il n'avait pas le droit de les forcer à rester ici ! Surtout avec Sulpicia. Aro s'approcha soudainement et la fit se lever. Il comptait la gifler, la frapper, la mordre ?

Il la prit dans ses bras.

Totalement choquée, elle essaya malgré elle de se libérer mais il était bien plus fort qu'elle, sans compter qu'elle était affaiblie. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle tentait de ne pas paniquer mais elle commençait franchement à avoir peur. Peur qui se mua en terreur lorsqu'il l'embrassa sur le front. Au secours, où était passé le véritable Aro ? Il... Il n'espérait tout de même pas l'avoir comme ça, elle n'était pas si naïve. Il la tenait fermement par les épaules, et s'il ne l'avait pas fait, elle aurait sûrement tenté de s'enfuir à toutes jambes.


Aro – Maintenant, il faut que tu te calmes, Jane... C'est nous ta vraie famille, et personne d'autre ! Tu as compris ?

Elle serra les dents, refusant de répondre à ça. Aro demanda tout à coup quelque chose à sa femme. Elle pâlit encore plus. Il n'avait pas pu lui demander ça, elle avait dû mal entendre. Mais le regard brillant de Sulpicia lui fit comprendre l'horrible réalité. Du calme. Du calme. Solution n°1 : s'enfuir. Impossible à réaliser. Solution n°2 : crier sur Aro. Peu recommandé pour la santé. Solution n°3 : appeler son frère. Ce qui ne servirait à rien. Donc, comment s'en tirer sur ce coup ?

Sulpicia – Tu sais ce qui me fait plaisir, mon chéri. Mais je ne veux en aucun cas obliger Jane à le faire, je la considère déjà comme… ma fille, alors pour moi, ce sera à son rythme si elle ne le souhaite pas tout de suite. C’est comme elle le veut.

Elle ferma les yeux un bref instant, la tête baissée et au bord de la crise de nerfs. Comment Sulpicia pouvait-elle ne pas voir qu'Aro ne lui laissait strictement aucun choix, en réalité ? Et puis, la considérer comme sa fille... Elle avala le venin qui lui montait en bouche. Elle ne pouvait pas faire ça ! Et savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle sentait la pression des mains d'Aro sur elle, et avait un mauvais pressentiment. Que pouvait-elle faire de toute façon ? Se rebeller ? Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Acquiescer gentiment ? Elle avait énormément de mal à s'y résoudre. Mais si elle ne se soumettait pas, son frère risquait d'en faire les frais.

- Non, se força-t-elle à répondre d'un ton à peu près sincère. Ça ne me dérange pas.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyDim 17 Fév 2013 - 21:15

Jane semblait tout à fait paniquée. Elle pensait à s'enfuir, lui crier dessus, ou appeler Alec au secours. Il en aurait ri si ce n'était pas aussi risible. aucune de ces solutions n'était réalisable, mais au moins elle s'en rendait compte. Sulpicia, au contraire, avait eu les yeux remplis d'étoiles, puis avait eu une légère hésitation.

Sulpicia – Tu sais ce qui me fait plaisir, mon chéri. Mais je ne veux en aucun cas obliger Jane à le faire, je la considère déjà comme… ma fille, alors pour moi, ce sera à son rythme si elle ne le souhaite pas tout de suite. C’est comme elle le veut.

Il eut un petit sourire. Sa tendre épouse, si naïve et pourtant si aimante. Il resserra sa prise sur Jane, pour bien lui faire comprendre de faire très attention à ce qu'elle allait dire à présent. Elle n'avait pas le choix, et ça aussi, la gamine en était consciente. Il attendit patiemment, alors qu'elle essayait de se décider à parler, à dire son accord qui n'en était pas un. Elle en tremblait, visiblement sous le choc. Il savait que ça ne lui plairait pas du tout, et cela lui plaisait. De toute façon, si les jumeaux étaient bouclés ici lorsqu'ils n'étaient pas en mission, ils en seraient d'autant plus faciles à surveiller.

Jane - Non, se força-t-elle à répondre d'un ton à peu près sincère. Ça ne me dérange pas.

Il ne la lâchait toujours pas, se délectant de la peur et de la panique qui la traversaient en vagues destructrices. Il regarda longuement sa femme, la dévisageant. Tenir Jane par l'affectif. La manipuler. Lui faire comprendre que sa place était ici... Il relâcha Jane puis s'approcha de Sulpicia. il se pencha contre elle, effleurant son visage, et lui murmura de façon à ce qu'elle seule puisse l'entendre :

- Sulpicia, ma chérie, j'aimerais te confier une mission... Cette enfant est assez traumatisée, et vois-tu, et refuse d'admettre qu'elle a besoin d'aide. Elle a besoin d'une certaine stabilité. J'aimerais que ce soit toi qui la lui donne, ainsi qu'à Alec, qu'ils comprennent enfin que leur place est ici. Pourrais-tu faire ça ?

Il l'embrassa sur les lèvres, doucement, lui tenant la nuque d'une main puis s'éloigna, sortant de leurs appartements, et laissant Jane entre les mains de sa femme.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyMer 20 Fév 2013 - 19:40

Jane – Non. Ça ne me dérange pas.

Oh ? Jane était sérieuse ? Elle acceptait réellement de le faire ? Ou peut-être était-ce simplement pour faire plaisir à Sulpicia et à Aro. Après tout, Aro était intimidant et effrayait les jumeaux, la jeune femme le savait. Elle avait du mal à le comprendre, oui, parce qu’elle l’aimait mais… Elle pouvait le concevoir venant de personnes extérieures. De plus, il n’avait pas été tendre avec eux depuis leur retour même si Sulpicia ignorait exactement ce qu’il avait fait, elle n’avait même pas cherché à le savoir car elle faisait confiance à Aro. Mais avant que Sulpicia n’aie le loisir de rajouter quelque chose, d’exprimer sa joie, son mari relâcha Jane et se rapprocha alors d’elle, effleurant son visage en se penchant vers elle, pour lui dire :

Aro – Sulpicia, ma chérie, j'aimerais te confier une mission... Cette enfant est assez traumatisée, et vois-tu, et refuse d'admettre qu'elle a besoin d'aide. Elle a besoin d'une certaine stabilité. J'aimerais que ce soit toi qui la lui donne, ainsi qu'à Alec, qu'ils comprennent enfin que leur place est ici. Pourrais-tu faire ça ?

Alors là, aucun problème pour le faire ! Sulpicia était heureuse de pouvoir se rendre utile pour quelque chose, pour une fois. Elle restait cloîtrée dans cet appartement toutes ses journées, toutes ses soirées, ne voyant qu’Aro, ses frères et Athenodora en plus de Corin. Vous imaginez bien que l’occasion que lui offrait son mari était donc très belle, trop belle peut-être, et qu’elle allait saisir sans plus tarder ! Avec un grand sourire aux lèvres, Sulpicia acquiesça pour confirmer qu’elle le ferait. Il lui faisait confiance, elle n’allait certainement pas le décevoir et allait faire tout ce qu’elle pouvait pour qu’il soit fier d’elle. Pour une fois qu’elle pouvait aider ! En réponse à son acquiescement, Aro l’embrassa doucement avec une main posée sur sa nuque puis sortit des appartements. Il était si délicat, si romantique, si… Si Sulpicia avait pu, elle en aurait eu des frissons. Mais passons les détails, les évoquer ici ne sert à rien, elle les garde pour Aro… plus tard, en « petit comité », en privé, en… Bref, vous avez compris.

Sulpicia se retourna vers Jane dès qu’Aro fut sorti de l’appartement, s’attardant un moment sur la porte qu’il venait de refermer. Mais elle ne la vit pas, ne la trouvant pas avant d’avoir balayé toute la pièce du regard… Pour finir par la retrouver dans un coin, les mains sur le visage. Visiblement, Aro l’avait terrorisée une nouvelle fois avec une de ses paroles ou un de ses gestes. Quelque chose lui avait-il échappé ? Son mari ne lui avait pas semblé méchant avec la petite, que du contraire : il avait été plutôt gentil et compatissant, se souciant même de son bonheur. Il lui proposait une famille, un toit, de l’affection et de l’amour. Que demander de plus à cet âge-là ? Bon, d’accord, à cet âge humain, elle était tout de même plus vieille en âge vampire… Mais même ! Jane devait être rassurée qu’Aro ne lui en veuille plus. Enfin, soit. Il lui fallait donc rattraper le coup et calmer la jeune fille, la rassurer, la réconforter. Et, surtout, lui faire comprendre qu’Aro ne lui voulait pas de mal, qu’il n’était pas méchant. Selon sa demande, bien évidemment. Sulpicia n’aurait jamais fait cela d’elle-même, préférant laisser la petite se calmer pour ne pas l’envahir. Poussant un léger soupir, la jeune femme se rapprocha de Jane et s’installa à ses côtés, posant une main sur son épaule – hésitant à la prendre dans ses bras directement. D’une voix posée, Sulpicia s’adressa à Jane :

Sulpicia – Jane… Tu sais, il ne te veut pas de mal. Il n’est pas méchant, au fond, il faut juste lui laisser une chance. Il veut que vous vous sentiez à votre place ici, il était vraiment très mal lorsque vous êtes partis et il vous aime, même s’il ne le dit pas. Alors fais-lui confiance… Au moins un peu. Je sais que ça n’arrivera pas d’un coup, que vous allez vous méfier. Mais essaie, au moins. Vous n’avez rien à perdre.

Sulpicia fit un sourire réconfortant à Jane, essayant de voir un quelconque soulagement, un relâchement, un… n’importe quoi qui puisse montrer qu’elle n’était plus aussi mal que lors du départ d’Aro. Elle la savait traumatisée maintenant que son mari le lui avait dit, de l’affection lui ferait le plus grand bien. Mais… Doucement. En douceur, ne rien précipiter. Seulement, si Sulpicia ne poussait pas Jane à se « déraidir » et à se sentir chez elle, allait-elle faire quelque chose ? De ce qu’elle avait vu, la petite n’allait jamais réagir, elle allait peut-être même rester muette simplement pour qu’on la laisse tranquille. Alors, tant pis, autant tenter le tout pour le tout. Sulpicia lança un :

Sulpicia – Allez, viens ici.

Et elle attira Jane à elle, doucement, en exerçant une légère pression sur son épaule gauche à l’aide de sa main gauche – son bras étant passé derrière ses épaules.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyJeu 21 Fév 2013 - 17:39

Jane baissa la tête. Non, ça ne la dérangeait. Phrase particulièrement hypocrite s'il en fallait une. Rien ne l'effrayait ou ne la dégoûtait plus que ça ! Mais elle n'avait pas le choix. Aro pouvait se vanter d'avoir trouvé une belle torture. Elle se mordilla les lèvres, quand Aro la relâcha enfin. Elle fit aussitôt un pas en arrière alors qu'il chuchotait quelque chose à son épouse. Elle songea une micro-seconde à tenter de s'enfuir, mais abandonna l'idée. Ce serait stupide, et ne lui apporterait que des ennuis supplémentaires. Aro quitta les appartements, et elle-même, impulsivement, fila dans un coin.

Elle s'assit, le visage dans les mains. Peu importe que cette attitude apparaisse puérile, elle n'en pouvait plus, voilà tout. Coincée ici, pour beaucoup plus longtemps qu'elle ne l'avait escompté, la glaçait d'horreur. Elle s'était bien doutée qu'elle et son frère allaient être encore plus surveillés. Mais pas à ce point-là ! Pas en étant enfermés ici, littéralement sous le nez des trois rois. Qu'on leur fiche la paix, c'était tout ce qu'elle demandait. Qu'on les laisse enfin tranquilles. Une main se posa sur son épaule. Sulpicia. Elle retint un geste pour se dégager. Elle voulait être tranquille...


Sulpicia – Jane… Tu sais, il ne te veut pas de mal. Il n’est pas méchant, au fond, il faut juste lui laisser une chance. Il veut que vous vous sentiez à votre place ici, il était vraiment très mal lorsque vous êtes partis et il vous aime, même s’il ne le dit pas. Alors fais-lui confiance… Au moins un peu. Je sais que ça n’arrivera pas d’un coup, que vous allez vous méfier. Mais essaie, au moins. Vous n’avez rien à perdre.

Elle failli éclater de rire. Aro ne leur voulait aucun mal, ben voyons ! C'était pour ça qu'il l'avait faite violer puis kidnapper, torturée à White Swan. Elle ignorait si la femme d'Aro était au courant de tout cela. Tant de raisons pour la jeune vampire de détester Aro, même si elle ne tenterait plus rien pour s'enfuir. Elle n'arriverait même pas à quitter la ville sans être rattrapée. Se rebeller encore ? Impossible. Et elle n'en avait plus la force. De toute façon, elle ne risquerait pas de mettre en danger la vie de son frère pour ça.

Elle resta silencieuse, les paroles de Sulpicia lui brûlant l'esprit. Des années, elle s'était sentie à sa place, ici. Mais comment avoir de nouveau cette impression ? C'était quasiment impossible. Elle avait respecté et même admiré Aro durant tant de temps. Aujourd'hui, il lui faisait peur. Mais c'était vrai, qu'avaient-ils encore à perdre, Alec et elle ? Leur vie ? Elle valait déjà si peu. Ils ne respiraient encore que parce qu'Aro tenait à leurs dons, et rien de plus. Ce n'était pas de l'amour mais de l'intérêt. Et Sulpicia, dans tout cela ? Elle vivait dans son petit monde, sans conscience de ce qui se passait réellement. Jane ne pouvait pas lui en vouloir de se comporter ainsi, même si elle doutait d'être capable de l'appeler "maman". Pas tout de suite du moins. Elle ne savait pas.


Sulpicia – Allez, viens ici.

Venir où ? Elle ouvrait la bouche pour poser la question lorsque Sulpicia passa soudain son bras derrière ses épaules et l'attira contre elle. Jane se retrouva dans ses bras sans vraiment comprendre comment elle y était arrivée. La situation lui paraissait tellement irréelle qu'elle mit du temps avant de reprendre conscience. Elle n'osait plus du tout bouger, ne sachant pas comment réagir. Ça n'avait rien à voir avec l'étreinte forcée d'Aro, et c'était... Plus agréable ? Jane se détendit légèrement, les yeux fermés. C'était l'un de ses désirs secrets d'avoir une véritable famille et des parents, et cela, Aro le savait parfaitement. Il comptait la manipuler comme ça... ? Elle eut un hoquet effrayé puis se crispa soudainement.

- Alec... murmura-t-elle.

Elle ne savait même plus trop ce qu'elle disait. Elle se redressa, se dégageant par ce mouvement des bras de Sulpicia. Elle recula aussitôt, se retrouvant, bien trop vite à son goût, le dos collé contre le mur. Elle était toujours assise par terre, face à Sulpicia. Elle se mordit les lèvres, puis secoua la tête.

- Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, dit-elle d'un ton ferme. Surtout pas de vous... Aro peut peut-être nous forcer à rester ici, à vous appeler "maman", mais il ne peut pas nous forcer à démontrer, à vous ou à lui, la moindre affection après ce qui s'est passé ! C'est lui qui a ordonné que Gabrielle me viole, lui qui m'a séparé d'Alec ! Alors fichez-moi la paix ! Ce n'est qu'un monstre !


Dernière édition par Jane Volturi le Sam 23 Fév 2013 - 23:46, édité 2 fois (Raison : Pourquoi ? Pour donner ENFIN une bonne raison à Aro de dire que je ne me soumets pas.)
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyDim 24 Fév 2013 - 17:29

Jane – Alec…

Alec ? Mais Alec n’était pas là, il était en mission avec Démétri pour montrer sa loyauté envers les Volturi. Bon, d’accord, c’était un moyen un peu drastique pour l’évaluer mais c’était mieux que des coups ou des engueulades à longueur de journée. Et puis, Aro savait sûrement ce qu’il faisait, il était le chef du clan après tout. Elle n’allait pas le lui reprocher, il avait ses méthodes et elle avait une confiance aveugle en lui, elle l’aimait et cela suffisait. Il avait placé Jane chez elle pour qu’elle veille sur la petite et qu’elle l’occupe en l’absence de son jumeau, comme pour masquer l’absence en question et qu’elle n’en soit pas traumatisée. Elle l’était déjà bien assez… Et le moment de battement entre son étreinte et le nom de son frère prononcé le lui prouvèrent : Jane avait besoin d’aide, elle avait besoin d’une vraie famille. Mais comment Sulpicia allait-elle le lui faire comprendre ? Soit. Aro lui faisait confiance, alors elle n’allait pas le décevoir. La jeune femme lança un regard incompris vers Jane, la poussant à continuer sur sa lancée. Le nom de son frère était un début… Autant continuer, non ? Elle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Pour la rassurer, Sulpicia se lança d’un ton compatissant :

Sulpicia – Alec va bien, ne t’inquiètes pas. Il est…

Mais avant que Sulpicia n’ait le temps de finir sa phrase, Jane s’était reculée après s’être dégagée de l’étreinte maternelle dans laquelle elles étaient liées et était, à présent, collée dos au mur. Elle ne s’était pas encore relevée mais avait l’air de vouloir le faire si l’on observait son comportement. Jane se mordait les lèvres, était crispée et dans une totale opposition avec la position qu’elle avait il y a de cela quelques minutes à peine. Que s’était-il passé pour qu’elle réagisse comme cela ? Sulpicia n’avait rien dit, elle n’avait rien fait sinon la prendre dans ses bras et elle avait eu l’air d’apprécier ce geste pendant l’espace de quelques instants. Ce furent de brefs instants, mais Sulpicia en était sûre et certaine : Jane n’avait pas détesté ce geste même si elle avait été surprise ! Cependant… Ce moment-là était bien loin, elle devait l’avouer. Jane secouait la tête, à présent, et lâcha sans crier gare :

Jane – Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi. Surtout pas de vous... Aro peut peut-être nous forcer à rester ici, à vous appeler "maman", mais il ne peut pas nous forcer à démontrer, à vous ou à lui, la moindre affection après ce qui s'est passé ! C'est lui qui a ordonné que Gabrielle me viole, lui qui m'a séparé d'Alec ! Alors fichez-moi la paix ! Ce n'est qu'un monstre !

Pardon ?! Aro, un monstre ?! Mais non, Sulpicia n’avait pas bien entendu ce que Jane avait dit. Sans même l’avoir voulu, elle donna une toute petite gifle à Jane. Mais elle s’en voulut instantanément. Et puis, comment Jane pouvait-elle l’insulter comme cela ? Était-elle si choquée, si traumatisée qu’elle commence à insulter tout le monde, y compris Aro ? Elle ne l’avait pas fait devant lui et devait bien se douter qu’il n’était pas loin, qu’il gardait un œil sur elles… Non ? Elle n’avait pas dit cela, c’était impossible. Sulpicia retourna les phrases prononcées par Jane une dizaine de fois dans sa tête mais, plus elle y pensait, plus cela l’énervait. Elle avait agit instinctivement, tout comme Jane. Elles étaient toutes les deux coupables. Devant Aro, Jane n’avait rien dit… Mais derrière, elle l’insultait sans gêne. Pourquoi n’assumait-elle pas ses paroles devant son mari ? Pensait-elle que Sulpicia ne la frapperait pas ? Pensait-elle que la jeune femme n’allait pas défendre son mari et qu’elle allait se laisser déstabiliser pour si peu ? Bon, soit. Ce n’était pas grave. Sulpicia tenta de reprendre son calme, de ne pas se laisser avoir et de continuer à materner Jane. Seulement, plus elle retournait les paroles dans sa tête, plus elle se les répétait, plus cela l’énervait. Mais du calme. Du calme. Du calme. Elle n’avait pas dit cela. Poussant un énorme soupir inutile, revenant ensuite vers Jane après s’être écartée à cause de ce geste qui ne lui ressemblait pas, elle dit :

Sulpicia – Désolée, c’est que je suis très sensible à ce sujet et tu n’arriveras pas à me faire douter d’Aro. Tu as vraiment besoin d’aide.

Oh, oui. Jane en avait vraiment besoin.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyDim 24 Fév 2013 - 18:22

Elle avait à peine terminé de parler que Sulpicia lui colla une petite gifle puis s'écarta un peu. Jane ne réagit même pas, se contentant de lui jeter un regard noir. Elle pensait chacun des mots qu'elle avait prononcés, et cela, Aro le savait parfaitement, pour l'avoir lu dans son esprit ! Il savait ce qu'elle pensait de lui, il savait ce qu'elle ressentait, il savait tout. Et c'était bien cela qui la gênait le plus. Qu'il sache tout, qu'on ne puisse rien lui cacher. Elle haïssait cela. Elle haïssait ce sentiment d'impuissance qui la rongeait, elle haïssait d'être séparée de son frère. Elle n'en pouvait tout simplement d'être sans cesse enfermée, surveillée, qu'elle ne puisse jamais faire le moindre geste sans qu'Aro soit au courant. Elle serra les poings, on ne peut plus crispée. Elle voulait juste que Sulpicia la laisse dans son coin, qu'elle l'oublie. Peu importe, après tout, ce que Jane pensait d'Aro ou de ses frères, du clan. Ce n'est pas comme si elle avait le choix ! Sulpicia se rapprocha à nouveau. Jane ramena ses jambes sous elle, ne pouvant reculer davantage, bloquée à cause du mur.

Sulpicia – Désolée, c’est que je suis très sensible à ce sujet et tu n’arriveras pas à me faire douter d’Aro. Tu as vraiment besoin d’aide.

Jane eut une petite exclamation étouffée et fit un geste de déni de la tête. Faire douter Sulpicia à propos de son mari n'était certes pas un de ses objectifs. Qu'ils fassent leurs affaires entre eux, ce n'était pas son problème.

Jane - Je n'ai pas besoin d'aide, dit-elle d'un ton où se mêlait colère et désespoir. Et même si j'en avais besoin, ce n'est pas dans ce clan que je viendrais la chercher.

Elle s'interrompit et détourna le regard. Alec était-il toujours entre les mains de Caïus ? Elle espérait qu'il tienne le coup, qu'il ne lui arrive rien de grave, qu'il puisse s'en sortir. Elle respirait assez vite, vieux réflexe de sa vie humaine, et qu'elle avait gardé lors des situations de grand stress. Elle se mordait les lèvres, déstabilisée, toujours sans regarder Sulpicia, mais les yeux fixés sur la fenêtre. Alec... Comment cela se passait-il pour lui ? Elle recommençait à trembler, et s'efforçait de le cacher. Elle délaissa la fenêtre, puis ramena ses genoux contre elle, les entourant de ses bras. Fermant les yeux, elle prit une très légère inspiration.

Jane - Ne t'inquiètes, petit frère, ça va aller, murmura-t-elle.

Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle avait parlé à haute voix, ayant presque oublié la présence de l'épouse d'Aro. Au bout d'un moment, elle releva enfin la tête, croisant le regard de Sulpicia. Comment pouvait-elle supporter de rester enfermée ici ? Jane ne s'y trouvait que depuis quelques heures, mais elle avait l'impression qu'il s'était écoulé des années entières. Elle faillit dire quelque chose mais se ravisa. Inutile. Elle repensa aux longues conversations qu'elle avait eu avec Alec lorsqu'ils s'étaient retrouvés, après Bethel et Anchorage. Chez les Cullen, lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Son visage prit un air pensif et lointain. Un jour, son frère lui avait dit... Elle soupira, puis porta une main distraite à son cou. C'était peut-être le moment... Mais cela risquait de briser son jumeau ! Le faire souffrir comme ce n'était pas permis. Et elle n'avait aucun moyen ici. Elle reposa les deux mains au sol, se détendant d'un seul coup. Si c'était le seul et unique moyen, d'accord.

Jane - Alec va m'en vouloir, mais il comprendra que je ne peux plus continuer comme ça, dit-elle doucement; Mais c'est la seule solution pour rejoindre notre famille. Il faut que je meure.

Restait à savoir comment, ce qui était sans doute la partie la plus délicate du problème. Jane se leva, puis vacilla un peu, s'appuyant contre le mur derrière elle pour rester debout. Il fallait qu'elle meure, oui. Seul moyen d'échapper définitivement aux Volturi.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyLun 25 Fév 2013 - 19:53

Après avoir passé le plus clair de sa journée à discuter avec son frère concernant le moyen de s'occuper, non plutôt le moyen de régler le problème « Jumeaux en sorcellerie ». Caïus décida de remonter dans ses appartements, histoire d'y croiser pour la première fois de la semaine son épouse. Ce n'est pas pour dire que Caïus n'aimait pas être avec sa femme, mais il passait le plus clair de son temps dans sa salle de torture préférée. Cette salle était un cadeau que lui avait offert Aro pour leurs deux millièmes anniversaires de transformation. Elle était composée de divers instrument plus ou moins utile sur les vampires. Mais toujours sympa à utiliser sur les gardes rebelles.

En montant les escaliers, Caïus, toujours dans ses pensées concernant de nouvelles tortures, se souvint de la première qu'il avait martyrisé quelqu'un. Cet épisode de sa vie c'était déroulé alors qu'il avait cinq ans, Caius un tortionnaire précoce. Ce dernier avait rencontré, sur son chemin qui lui permettait de se rendre à l'école, une grenouille. Le jeune garçon, qu'était alors le vieux Volturi, s'était amusé à arracher chacune des parties du corps de la grenouille juste pour le plaisir de la voir souffrir et voir ses réactions. C'est ce our-là, qu'il prit la décision de devenir le plus grand bourreau de tous les temps. (631 caractères sur la torture de la grenouille, je suis doué hein ?)

Une fois arrivée en haut des escaliers, Caïus surprit la dernière phrase de Jane. Comment cette petite osait vouloir se donner la mort ... Comment osait-elle refuser le don de la vie qu'Aro, son frère, lui avait fait ? Comment pouvait-elle .... Le maitre de la garde sortait peu à peu de ses gonds. Il explosa, comme à son habitude lorsqu'il rentrait en colère, la porte d'entrée des appartements privés des trois chefs du clan Volturi. Ce geste de colère ne manqua pas d'arracher un sursaut de peur et un regard exaspéré à la femme d'Aro. Mais cette dernière comprit qu'elle devait retourner dans ses quartiers, histoire de laisser libre champ au Volturi en furie.

Caïus : « - COMMENT OSES-TU GAMINE ? COMMENT OSES-TU PENSER CE GENRE DE CHOSES ? TU MERITERAIS QUE JE T'ARRACHE LE CŒUR ! »

Le vieux Volturi mit après sa tirade, une énorme claque à sa pseudo-nièce. Cette dernière, qui fut surprise de cela et en partie choquée, enfin pas de quoi la traumatiser, vola à travers la pièce pour s'exploser contre l'immense pot de fleur que Marcus utilisait pour conserver ses putins de roses à la con (Moi aussi j'ai le droit de parler de rose). Une fois cela terminée, Caïus appela sa douce, l'enlaça tendrement et finit par calmer sa colère en embrassant celle qui avait conquit son coeur. Puis regardant Jane avec ses yeux noirs. Un immense rire, quasi diabolique, mais je vous épargnerais les descriptions que vous connaissez si bien. Ces dernières évoquant un rire de la puissance d'un don. Un rire si puissant que même Aro appréhendait l'arrivée de celui-ci en se demandait quelle était les pots cassés qu'il allait devoir réparer.

Caïus : « - Si tu mets fin à tes jours, je tuerais la petite qu'Aro a vu dans tes pensées. Marie-Emmanuelle, je crois ? D'après mon frère, elle était très mignonne. Je me ferais un plaisir monstre à la torturer. Bien sûr, si tu rebelles encore, je me chargerais moi-même de la trouver et de la torturer sous tes yeux.»

Après cette longue tirade, Caïus appela Sulpicia et fit signe à Jane de se rasseoir sur le fauteuil. C'est ce moment que choisit Aro pour entrer dans la pièce.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyLun 25 Fév 2013 - 21:35

Jane était appuyée contre le mur, face à Sulpicia, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit tout à coup à la volée, la poignée détruite, laissant passer Caïus, visiblement furieux. La porte, qui avait fait les frais de l'entrée fracassante du vieux Volturi, pendant sur ses gonds. Sulpicia sursauta, puis jeta un regard exaspéré à son beau-frère, signe que ce n'était probablement pas la première fois que Caïus agissait ainsi. Sur un regard, Sulpicia les laissa alors. Jane reporta difficilement son regard sur le maître de la garde.

Caïus : « - COMMENT OSES-TU GAMINE ? COMMENT OSES-TU PENSER CE GENRE DE CHOSES ? TU MÉRITERAIS QUE JE T'ARRACHE LE CŒUR ! »

Il avait visiblement entendu ce qu'elle avait dit... Comment osait-elle ? C'était simple, elle n'en pouvait plus ! Elle avait atteint ses limites, elle ne pourrait en supporter davantage. Caïus vint sur elle et lui colla une énorme claque qui l'envoya voler contre un gros vase rempli de roses blanches, roses et rouges. Elle fut recouverte par les débris et les fleurs, se protégeant instinctivement la tête. Elle se redressa, blême, oscillant entre le désespoir et la colère. Elle en avait... plus qu'assez... Assez ! Elle serra les dents, tremblante. Caïus avait retrouvé sa femme et l'embrassait, le plus naturellement du monde, comme si de rien n'était. Elle se releva, se débarrassant des fleurs et des débris de verre qui la recouvraient. Elle en avait assez. Sa haine pour le maître de la garde supplantait tout, plus intense qu'elle ne l'avait jamais été. Elle le détestait autant qu'il lui faisait peur. Il se retourna vers elle, puis se mit à rire comme un sauvage. Jane se sentait bizarre. Une pression lui enserrait la poitrine. Comme lorsque... Non. Elle prit une petite inspiration.

Caïus : « - Si tu mets fin à tes jours, je tuerais la petite qu'Aro a vu dans tes pensées. Marie-Emmanuelle, je crois ? D'après mon frère, elle était très mignonne. Je me ferais un plaisir monstre à la torturer. Bien sûr, si tu rebelles encore, je me chargerais moi-même de la trouver et de la torturer sous tes yeux.»

Jane vit noir. Il n'avait pas le droit de faire cela ! Il était hors de question qu'il touche à ne serait-ce qu'un seul cheveu de la petite Denali ! Pas elle aussi, hors de question ! Elle serra les poings, se sentant de plus en plus bizarre. Tout à coup, la pression qu'elle ressentait se relâcha d'un seul coup, juste au moment où Aro entrait à son tour dans la pièce. Caïus et son épouse s'effondrèrent tout à coup en hurlant. Éberluée, elle mit plusieurs secondes à réaliser que c'était elle, sa faute. Elle fit un bond en arrière, horrifiée. Le couple cessa aussitôt de souffrir, et elle recula d'autant plus. Non. Non, ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être de sa faute ! Son don ne fonctionnait que sur une personne à la fois, pas plusieurs !

- Dé... Désolée, balbutia-t-elle. Je...

Elle n'osa rien ajouter de plus, terrorisée, et refusant encore de croire qu'elle avait fait ça. Elle n'avait pas pu le faire, c'était impossible. Elle déglutit nerveusement, fixant les deux frères.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyLun 25 Fév 2013 - 22:15

Aro était retourné vérifier les affaires du clan, après avoir longuement discuté avec Caïus. Routine familière, qui avait au moins le mérite de le distraire. Il ressassait tout cela, presque distrait. Le temps allait sans doute calmer les choses. Il releva les yeux de ses papiers, pensif. Il réfléchissait, passant d'un sujet à l'autre à toute vitesse. Puis il se décida à monter à son tour, voir comment Sulpicia s'en sortait avec Jane. Il prit son temps, jusqu'au moment où il entendit des bruits de coups, plus quelque chose que l'on brisait.

Perplexe, il accéléra brusquement l'allure, pour découvrir une porte quasiment en miettes, Jane qui se relevait près d'un vase brisé et de roses répandues au sol, et son frère debout en face, avec sa femme. Il se retint à grande-peine de lever les yeux au ciel. Il n'avait même pas besoin de lire les pensées de son frère pour savoir ce qui s'était passé. Jane semblait furieuse et tendue. Il ouvrait la bouche pour la renvoyer dans sa chambre, le temps de calmer Caïus, lorsque son frère et sa femme s'effondrèrent tout à coup au sol en criant de douleur. Bouche bée, il fit aussitôt le lien avec Jane. Les cris cessèrent tout à coup lorsque la jeune garde recula brusquement, une expression horrifiée sur le visage. Ainsi, c'était bien elle...

Du coin de l'oeil, il vit Caïus et sa femme se relever. L'expression furieuse de Caïus. Ses yeux d'un noir d'encre. Le tic furieux qui l'agitait. Aro bondit, stoppant net son frère avant qu'il ne saute sur Jane. Il lui attrapa les bras, tirant un peu sèchement, et lui lança un regard impérieux. Il savait que Caïus était hors de lui. Qu'il était à deux doigts d'exploser. Mais il allait devoir attendre un peu. D'un regard, Aro lui fit comprendre de se calmer tout de suite. Il s'assura que son frère n'allait pas bouger pour le moment, puis se tourna vers Jane. C'était extraordinaire... Elle avait utilisé son don non pas sur une mais sur deux personnes en même temps.


- Paix, mon frère, dit-il pour apaiser Caïus. Patiente...

Ainsi, comme lorsqu'elle avait révélé son don, grâce à la souffrance, elle venait de franchir un nouveau cap. Intéressant. Très intéressant ! Enfin. Jetant un coup d'oeil à son frère pour l'avertir de rester calme pour le moment, il fut en un bond près de Jane et lui asséna une gifle particulièrement violente. Puis, l'attrapant par le bras, il la jeta dans sa chambre et claqua la porte, avant de revenir près de son frère. Il lui posa les deux mains sur les épaules, l'air sérieux et grave.

- Paix, mon frère, répéta-t-il. Te rends-tu compte de ce qui vient de se passer ? Ses pouvoirs ont augmentés... Mais elle a commis une grave erreur en s'attaquant à toi, même si c'était involontaire.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyMar 26 Fév 2013 - 11:10

Caïus était content de l'effet qu'il venait de produire sur la petite Volturi, cette dernière devait maintenant mieux comprendre ce qu'engendrait le fait de se rebeller contre lui où un de ses frères. Maintenant le vieux Volturi profitait un peu de cet instant partagé avec sa douce, sa tendre femme. La colère qui l'habitait avait diminué quasi entièrement. Il prenait alors plaisir à voir la colère, puis la peur parcourir le visage de l'enfant prodigue. Il prenait un immense plaisir à l'imaginer souffrir et à imaginer la souffrance que cette dernière devait vivre en ce moment précis. Souffrance qu'il ne savait pourquoi le chatouillait un peu ...

Cette sensation de souffrance qu'il l'habitait juste avant augmentait de plus en plus. Le maître de la garde se tordit de douleur ... Il ne comprenait pas ce qui se passait. Ou plutôt il ne voulait pas comprendre ... Cette demeurée n'avait quand même pas osé ... Non Jane n'avait quand même pas osé utiliser son don sur un de ses maîtres ... Sa stupidité n'était tout de même pas aussi développé ...

Lorsque Caïus reprit conscience, il remarqua que sa femme s'était aussi tordu de douleur ... Comment cela était-il possible ? L'enfant avait-elle poussé son don encore plus loin ? Cependant, en ce moment précis peu importait. Une immense colère, une immense haine s'emparait du coeur de Caïus Volturi. Il n'avait qu'un désir à ce moment-là. Et ce dernier était d'arracher le coeur de Jane sur-le-champ ! Il voulait la broyer, la torturer, la tuer, la faire souffrir comme jamais il ne l'avait fait souffrir.

Aro stoppa alors de façon net le Volturi en furie ... Il mit une simple baffe de pacotille à cette enfant, à celle qui venait de commettre le crime le plus atroce qu'un garde Volturi pouvait commettre ... Pourquoi ce dernier n'avait-il pas tuer l'enfant ? Pourquoi ? Alors que cette dernière venait de commettre l'irréparable.

Caïus n'écouta pas les paroles de son frère, sa colère passait au-dessus de sa raison. Sa colère devenait le moteur de son corps, de son organisme. Il n'avait toujours qu'un seul désir, celui de tuer, de broyer, de déchiqueter. Aussi pour tenter de se calmer, Caïus s'approcha des meubles de leur appartement privé et les explosa un par un. Les brisant en imaginant qu'il s'en prenait à l'odieuse criminelle ... Imaginant que c'est meuble n'était personne d'autre que Jane.

Caïus : « - JE VAIS LA TUER, LA BROYER, LA DECHIQUETER ! COMMENT A-T-ELLE OSE S'EN PRENDRE A MOI SON MAITRE ! COMMENT A-T-ELLE PU FAIRE CELA ... »

Ne pouvant calmer sa colère, le vieux Volturi appela alors Heidi et lui demanda de ramener dans la salle du trône une bonne dose d'humain. Il n'avait qu'un désir celui de tuer et il se devait de le combler. Caïus descendit donc dans la pièce, il croisa sur son chemin, un garde lambda dont il avait même oublié le nom. Ce dernier lui bloquant le passage, le maître lui arracha le coeur d'un coup et l'écrasa dans sa main !

Une fois le gibier qui devait servir de repas à toute la garde arriver, Caïus se déchaîna, arrachant têtes, bras, coeurs, jambes, estomacs, poumons et tout ce qu'il pouvait. Ce massacre était peut-être le seul moyen de ne pas tuer l'enfant parjure, l'enfant criminel ...

Remontant alors dans ses appartements, il se dirigea d'un pas rapide, et cela afin qu'Aro ne le retienne pas, dans la chambre de Jane. Caïus arracha alors la porte avec violence, prit l'enfant par le cou et la souleva violemment. Puis, sentant le regarde de son frère dans son dos. Le Volturi balança Jane à ses pieds.

Caïus : « - Tue là maintenant pour la châtié ! Tue là ou j'irais tuer Marie-Emmanuelle moi-même pour châtier cette enfant. A toi de choisir mon frère ! »

Ce n'était plus que la colère qui habitait le coeur de Caïus.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyMar 26 Fév 2013 - 23:58

Jane – Je n'ai pas besoin d'aide. Et même si j'en avais besoin, ce n'est pas dans ce clan que je viendrais la chercher.

Sulpicia était triste de voir Jane dans cet état. Son état était désespérant et… peut-être irrécupérable ? Mais non, ils réussiraient à lui faire retrouver la confiance en ce clan. La petite regardait par la fenêtre et la jeune femme pensait savoir ce qu’elle y cherchait, à qui elle pensait. Mais, hélas, elle ne pouvait rien dire sans que Jane ne s’énerve contre elle ou contre Aro. De plus, Sulpicia ignorait où se trouvait Alec ni ce qu’il faisait en cet instant précis. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle devait s’occuper des jumeaux et leur faire comprendre qu’ils faisaient partie de la famille, qu’ils avaient leur place ici. Seulement… Avant que Sulpicia ne réponde à Jane, elle s’était repliée sur elle-même, ses bras entourant ses genoux, et elle tremblait. Comment réagir ? Si elle s’approchait et essayait de la prendre dans ses bras, elle risquait de se faire rejeter, voire pire. Si elle parlait, Jane allait l’envoyer balader ou ne pas l’écouter… Mais, d’un autre côté, elle ne pouvait pas rester sans rien dire ou faire.

Jane – Ne t'inquiètes, petit frère, ça va aller.

Sulpicia voulait tant l’aider. Aro avait raison en disant que Jane avait besoin d’aide, qu’elle avait besoin d’une famille et que seule elle-même pouvait l’aider à avoir un peu d’amour. Aro n’était pas tendre avec les jumeaux… Sulpicia le savait, mais il les aimait et c’était le plus important. Mais, niveau rancune… Il était fort. Très fort. Jane leva soudain la tête vers elle, daignant enfin la regarder même si elle semblait « absente » et pensive, loin de tout ce qu’il se passait autour d’elle. A quoi pensait-elle ? Elle déprimait, oui… Elle était en colère, aussi. Mais… Que pouvait-elle bien imaginer ?

Jane – Alec va m'en vouloir, mais il comprendra que je ne peux plus continuer comme ça. Mais c'est la seule solution pour rejoindre notre famille. Il faut que je meure.

Pardon ?! Mourir ? Non, Sulpicia avait sûrement mal entendu. Jane ne pouvait pas vouloir mourir, elle était si bien logée, si aimée, si… Non, elle ne pouvait pas. La jeune femme était presque choquée d’avoir entendu une telle chose de la bouche de Jane, une jeune fille si fragile et si affaiblie par ce qu’elle avait vécu – ce que voyait Sulpicia maintenant. Mais elle n’eut pas le temps de riposter qu’elle entendit un énorme bruit, une porte explosée : c’était Caïus. Elle lui lança un regard exaspéré mais monta directement dans ses quartiers, n’ayant pas réellement le droit d’assister à cette scène. Seulement… Elle entendait tout. Caïus s’en donnait à cœur joie et engueulait littéralement Jane en la faisant valser à l’autre bout de la pièce par une gifle monumentale. Après quoi, Sulpicia fut rappelée et descendit vers les appartements communs. Mais tandis qu’elle descendait, Aro revint dans les appartements et… Tout se déclencha très rapidement.

Sans comprendre ce qu’il se passait, Sulpicia vit Caïus et Athenodora se tordre de douleur au même moment. La même douleur que lorsque Jane s’en prenait à quelqu’un individuellement d’après ses souvenirs et les visages douloureux de ses deux victimes involontaires. Si Sulpicia plaignait Caïus ? Pas du tout, il l’avait cherché. D’ailleurs, elle ne l’aimait pas beaucoup… Aro était souvent énervé après Caïus et cela n’enchantait guère Sulpicia qui voulait des soirées tranquilles avec son mari. Mais passons ce détail, Caïus était visiblement hors de lui et Aro avait agi très rapidement en s’interposant entre Jane et son frère, le retenant ainsi par les deux bras pour l’empêcher de bouger.

Jane – Dé... Désolée. Je...

Aro – Paix, mon frère. Patiente...

Aro s’approcha alors de Jane, la gifla violemment et l’envoya dans sa chambre en la tenant par le bras. Sulpicia était restée à l’écart, préférant ne rien dire, se bornant à fermer les yeux instinctivement lorsque son mari gifla la petite. Ensuite, il revint vers son frère, lui posa les deux mains sur les épaules et lui dit, d’un ton calme :

Aro – Paix, mon frère. Te rends-tu compte de ce qui vient de se passer ? Ses pouvoirs ont augmentés... Mais elle a commis une grave erreur en s'attaquant à toi, même si c'était involontaire.

Mais Caïus n’écouta rien de ce que lui disait son frère et commença à s’exciter comme un imbécile sur les meubles de l’appartement, les haïssant chacun comme s’il s’était agi de Jane. Terrorisée et exaspérée par cette réaction démesurée – quoi que un tout petit peu justifiée même s'il l'avait cherché –, Sulpicia alla se lover dans les bras d’Aro comme pour se protéger de son frère si impulsif, dérangé et complètement fou. Finalement, elle préférait largement Marcus à Caïus. Mais ce n’était qu’un détail. Avant qu’ils n’aient pu réagir ou dire quoi que ce soit, le fou sortit des appartements et se fit sûrement un repas digne de ce nom à ses yeux.

Après quelques minutes, il remonta et fila à toute allure vers la chambre où logeait Jane pour l’instant, ainsi protégée par Aro, et il la balança aux pieds de son mari et d’elle-même en l’ayant transportée par la peau du cou. Sulpicia s’accroupit comme pour vérifier que Jane n’avait rien, qu’elle était entière, elle lui posa une main sur l’épaule, l’aida à se relever en la tirant délicatement par le bras et la plaça derrière elle de façon à la protéger de ce fou furieux. Lui lançant un regard noir, Sulpicia dit alors :

Sulpicia – Tu n’as pas intérêt à la toucher, ne serait-ce qu’un seul cheveu. Elle s’est excusée et tu l’as cherchée, alors fous-lui la paix. Tout va bien, Jane ?

Se moquant littéralement de la réaction de Caïus, Sulpicia se tourna vers Jane, lui releva légèrement la tête par le menton en lui tenant le visage légèrement en coupe entre ses mains. L’air maternel revenait au triple galop, c’était le moins que l’on puisse dire.
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MessageSujet: Re: Dans les appartements   Dans les appartements EmptyMer 27 Fév 2013 - 11:45

Aro avait l'impression que son frère n'écoutait pas un traître mot de ce qu'il lui disait. Impression confirmée lorsqu'il se dégagea puis se jeta sur tous les meubles de la pièce, passant sa rage dessus, visiblement fou furieux. Même Athenodora eut l'air effrayée alors que son mari se mettait à hurler contre Jane, si fort que tout le château l'avait sûrement entendu, sans parler des voisins. Sulpicia, aussi effrayée que sa belle-soeur, vint se réfugier dans ses bras. Aro les referma sur elle et lui frotta doucement le dos pour l'apaiser. Un apaisement dont aurait un très grand besoin Caïus. Agacé, le chef du clan regarda son frère réduire en miettes tout ce qui se trouvait à sa portée, avant de partir brusquement. Marcus allait sûrement râler, sans compter que Caïus lui avait démoli son vase favori.

Son frère revint un peu plus tard. Il avait dû se nourrir mais n'était pas calmé pour autant. Il se précipita sur la chambre où était Jane, brisa la porte, puis souleva la gamine par le cou avant de la jeter violemment à ses pieds et à ceux de Sulpicia. Exaspéré, Aro se contint difficilement. D'accord, Jane s'en était pris à lui et Athenodora, mais c'était involontaire, il l'aurait déjà tué dans le cas contraire, et Caïus était tout de même censé, après plus de trois millénaires de vie, savoir contrôler ses nerfs.


Caïus : « - Tue là maintenant pour la châtier ! Tue là ou j'irais tuer Marie-Emmanuelle moi-même pour châtier cette enfant. A toi de choisir mon frère ! »

Avant qu'Aro ne puisse répondre, Sulpicia s'était accroupie, aidé Jane à se lever, puis s'était placé devant elle, comme pour la protéger. On aurait vraiment dit une mère protégeant son enfant. Voir cela fit brusquement remonter un vieux souvenir au Volturi. C'était à White Swan, la nuit où on avait arrêté les parents des jumeaux. Il était là, et avait vu la mère des deux enfants se placer devant eux, exactement de la même manière que Sulpicia. Il eut un maigre sourire. Il avait vraiment bien fait de confier cette tâche à son épouse, elle était sans doute l'unique personne à Volterra, voir dans le monde, à être capable de l'assumer.

Sulpicia – Tu n’as pas intérêt à la toucher, ne serait-ce qu’un seul cheveu. Elle s’est excusée et tu l’as cherchée, alors fous-lui la paix. Tout va bien, Jane ?

Sulpicia se retourna pour s'occuper de la petite. A vrai dire, Aro était plutôt soulagé de cette intervention. Il était plus que temps de se calmer un peu ! Il soupira puis effleura l'épaule de sa femme.

- Remonte là-haut avec Jane, s'il te plaît.

Il attendit que sa femme ait quitté les lieux, entraînant la jeune garde avec elle, avant de se placer face à Caïus. Athenodora partit à son tour, dans sa propre chambre.

- Caïus, dit-il d'une voix ferme, maintenant, il va falloir que tu te calme ! Tu sais très bien que si la gamine l'avait fait exprès, elle serait déjà morte. Et, je t'en pris, réfléchis un peu. On ne va certainement pas attaquer la gamine des Denali alors qu'elle n'a rien fait, ni déclencher une guerre contre eux. Quand à Jane... Ses pouvoirs ont augmentés. Avec de l'entraînement, elle pourra refaire cela volontairement. Mais je te prie de te calmer ! Tu es censé m'aider à faire prospérer le clan, pas l'inverse !

Il ne sut si son frère l'écouta car il repartit s'enfermer dans sa chambre. Aro soupira légèrement puis appela des gardes pour réparer les dégâts.
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