Retour chez soi ...

[J’ai les accords de Jane, Tanya et Aro pour ce rp]

Marie venait de retrouver Jane, elle venait de retrouver sa sœur, celle qui pour qui elle éprouvait le plus d’amour après Tanya elle-même. La petite famille, déchargée de Démétri qui venait de rentré à Volterra venait de prendre la direction de la maison du clan Denali. Marie avait réussit à obtenir de sa grande sœur adoré que cette dernière accepte de la ramener auprès de Tanya. Cette dernière lui manquait plus que tout. Ce fut au bout d’une rapide heure que les trois protagonistes se retrouvèrent ensemble justes devant le palier de la maison de Tanya. Marie courut vers sa mère, lui sauta au cou et lui expliqua ce qu’il venait de se passer. Comment Jane venait de la sauver de deux traqueurs. Puis prise dans son élan de joie, elle demanda à Tanya si Jane et son frère pouvait habiter ici.

Tanya : – Oui, ils peuvent !

Marie ne chercha pas à comprendre et sauta au coup de la meilleur des mamans du monde qu’était celle qui l’avait transformé, celle qui venait de passer au dessus de sa haine pour les jumeaux pour le bien de sa fille adorée. L’enfant se rapprocha de Jane et la serrant dans ses bras lui demanda d’une voie enjoué à laquelle on ne pouvait dire non.

Marie : – Maintenant tu me promets que l’on ne sera pas séparé pendant un siècle au moins ?

La fille qui était devenu aux yeux de Marie sa grande sœur accepta, ne sachant pas vraiment à quoi elle s’engageait. Cependant, Marie du relâcher l’étreinte qu’elle exerçait sur Jane pour que cette dernière puisse répondre à son téléphone cellulaire. La voie d’Aro se manifesta dans le combiné, cette dernière était assez faible pour que seule Jane puisse l’entendre.

Aro : – Jane, mon enfant, Sulpicia, ta mère, est triste de ne plus te voir, reviens rapidement avec ton frère auprès de nous ! Nous vous attendons demain soir, ne nous déçois pas !

Jane raccrocha alors son téléphone. Marie pu à nouveau la serré dans ses bras. L'enfant regarda fixement Jane dans les yeux. Elle éprouvait alors un profond bonheur. Un bonheur que Jaz qui était présent devait ressentir du fait de son don. C'était peut-être la première fois de sa vie que Marie ressentait un tel bonheur. Cela allait-il durer ?

Marie-Emmanuelle eut l'air tout à fait choquée en la voyant, ce qui pouvait se comprendre. Puis lui sauta carrément au cou, en agrippant Alec au passage, les serrant contre elle. Surprise, Jane ne réagit pas sur le coup, ne s'attendant certainement pas à ce genre d'accueil. Un peu gênée, elle tapota maladroitement le dos de la petite Denali. Elle aurait voulu lui demander ce que lui voulait les deux autres mais ne pouvait en placer une. Marie obtint qu'ils l'accompagnent chez elle alors que Démétri repartit à Volterra.

Arrivés à Denali, Jane ralentit sans s'en rendre compte. Elle n'avait pas spécialement envie de rentrer là-dedans, de revoir les Denali, sachant qu'il faudra sans doute parler d'Eléazar. Marie courut chez elle en criant pour appeler sa mère et se jeta dans ses bras, lui déballant tout ce qui venait de se passer à toute vitesse. Jane et son frère restaient devant le chalet, peu à l'aise, lorsque Marie demanda à Tanya s'ils pouvaient habiter ici.

Jane ouvrait la bouche pour dire que c'était tout à fait impossible lorsque Tanya répondit par l'affirmative. Choquée, Jane en lâcha la main de son frère. Et ce fut heureux car Marie lui sauta à nouveau dans les bras. Jane resta pratiquement inerte, ne sachant comment réagir. Elle était de plus en plus mal à l'aise.

Marie : – Maintenant tu me promets que l’on ne sera pas séparé pendant un siècle au moins ?

Jane : - Je...

Sans vraiment y réfléchir, elle lui dit oui. Que dire d'autre de toute façon ? Et la petite Denali avait l'air si heureuse ! Alors pourquoi pas. Pourquoi ne pas lui accorder ça. Pourquoi pas... Même si elle ignorait si elle était capable de tenir cette promesse. Très étrangement, Sulpicia lui manquait. Pire, Aro lui manquait... Elle sursauta légèrement à cette pensée et se pinça les lèvres. Aro lui manquait ?! Mais elle était complètement folle ou quoi ? Son portable sonna et elle le prit à tâtons avant de décrocher. Ce fut la voix d'Aro qui filtra, trop faible pour que les autres l'entende.

Aro : – Jane, mon enfant, Sulpicia, ta mère, est triste de ne plus te voir, reviens rapidement avec ton frère auprès de nous ! Nous vous attendons demain soir, ne nous déçois pas !

Marie revint aussitôt dans ses bras alors qu'elle raccrochait. Elle avait pâlit et posa les yeux sur Marie, hésitante. Elle détacha très doucement Marie d'elle et échangea un long regard avec Alec. Bon, comment dire que... Elle soupira puis se pinça les lèvres.

Jane : - C'est maman... Je veux dire ma mère qui... Enfin, elle m'a appelée. Je suis désolée, Emma, mais...

Elle s'interrompit et regarda à nouveau Alec. Il avait une expression étrange, comme s'il cherchait à saisir une chose et n'y parvenait pas. Puis son expression se détendit et il hocha la tête, lui reprenant la tête. Elle murmura à Emma qu'ils ne pouvaient pas rester. Son frère exerça une légère pression et elle le suivit au-dehors.

[HJ : J'avais les réacs de Jaz' pour écrire ce RP.<_<]

Jasper - Ta mère ? répéta Jasper en ouvrant grand les yeux. Tu as une...

Jane lui jeta un coup d'oeil peu amène et se retourna, suivant son frère. Elle ne savait plus trop où elle en était et n'avait pas envie d'y réfléchir. Ils sortirent, faisant craquer la neige sous leurs pas. Mais ils n'avaient pas faits trois mètres que Jasper se précipita devant eux, bras écartés pour leur barrer le passage. Elle voulut le contourner, mais les stoppa.

Jasper - Eh, attendez ! Attendez un instant, vous, vous avez une mère ?! Enfin, je veux dire... Mais vous ne pouvez pas partir comme ça ! Non seulement vous feriez du mal à Marie, mais aussi à vous-même ! Qu'est-ce qui vous est arrivés après votre disparition ? Hein ? Pourquoi vous êtes ici tous seuls ? Vous pouvez au moins expliquer ça ! Mais... Enfin, quoi ! Alec, tu étais censé rester avec nous, je te signale ! Vous ne croyez pas que c'est mieux qu'à Volterra ?

Oui, ils avaient une mère ! Enfin, elle croyait. Elle pensait... Elle se sentit tout à coup plus calme, plus détendue, et curieusement prête à prendre du temps pour parler avec eux. Elle se laissa repousser à l'intérieur, et se souvint tout à coup du don de Jasper. Tricheur ! Il n'avait tout de même pas osé ! Non, il n'avait pas fait ça... Pas comme dans la bibliothèque, où il les avait forcé à parler. Non, il n'avait pas fait ça ! Ils revinrent dans la maison, et Jane regarda autour d'elle. Elle voulut partir mais Jasper la poussa dans le salon, l'empêchant de filer en arrière.

- Mais on...

Il la fit taire en la poussant dans le salon. Elle dû s'asseoir, se battant pour conserver un air à peu près impassible. Jasper trichait, elle en était quasiment sûre. Mais, en même temps, elle n'avait pas le coeur de quitter à nouveau Marie pour ne plus jamais la revoir. Encore... Mais... Elle releva la tête vers Tanya, souffla un grand coup, puis expliqua d'une seule traite pourquoi ils étaient là, ce qu'avaient faits Eléazar et Carmen, et ce qu'eux devaient faire. Mais elle ne souffla pas un mot de ce qui leur était arrivé avant. Jasper prit alors son portable et s'absenta quelques instants avant de revenir. Elle baissa la tête, et attrapa la main de son frère.

Tanya avait bien cru succomber à une attaque lorsque sa fille était brusquement revenue en courant et s'était jetée dans ses bras. Elle l'avait serrée contre elle avec amour, infiniment soulagée. Il aurait pu lui arriver n'importe quoi ! Se faire attaquer par d'autres vampires, se perdre, succomber à la soif, ou elle ne savait quoi encore. Alors qu'elle tenait Marie bien serrée contre elle, elle releva la tête et vit les jumeaux sur le palier. Choquée, elle ouvrit grand la bouche. Mais ils... Avant qu'elle ne puisse poser la moindre question, sa fille lui expliqua tout d'une seule traite. Tanya ferma les yeux en soupirant. Oh, bon sang. Bon sang. c'était bien la première fois de toute sa vie d'immortelle qu'elle était heureuse que Jane possède ce don ! Sa petite Marie...

Marie qui semblait plus heureuse que jamais, filant se raccrocher au cou de Jane. Tanya avait, très honnêtement, beaucoup de mal à accepter ce qu'elle voyait. Sa petite fille fermement accrochée à Jane... Alors qu'on ne pouvait imaginer deux personnes plus aux antipodes que ces deux-là. Jane, comme son frère, paraissait perdue, voir choquée. Que leur était-il arrivé ? et comment cela se faisait-il qu'Aro les ait laissé sortir ?! Elle s'était plutôt attendue à ce qu'il les garde bouclés à Volterra deux ou trois siècles et sous étroite surveillance. Jasper aussi semblait réfléchir, appuyé contre le mur et les bras croisés. Alice passa la tête dans le couloir du vestibule à son tour. Une faible sonnerie de portable tira Tanya de ses pensées, et elle ne tenta même pas de suivre ce qui se disait.

Jane raccrocha, encore plus pâle qu'auparavant. la Denali fronça légèrement les sourcils. Ça sentait les ennuis, ou elle ne s'y connaissait pas... D'ailleurs, Jane repoussa doucement Marie, comme hésitante. Tanya s'avança d'un pas, posant une main sur l'épaule de sa fille. Pourquoi le sentait-elle mal ? Était-elle paranoïaque ou simplement réaliste ?

Jane : - C'est maman... Je veux dire ma mère qui... Enfin, elle m'a appelée. Je suis désolée, Emma, mais...

Jasper : - Ta mère ? Tu as une...

Tanya était tout aussi choquée que lui ! Entendre Jane dire qu'elle avait une mère, c'était comme si Kate venait brusquement de leur annoncer qu'elle était amoureuse de Caïus ! Ce n'était pas possible, c'était... Choquant ! Les jumeaux tournèrent les talons, et elle ne bougea pas, incapable de réaliser. Les jumeaux, une mère ?! Non... Si ? Jasper bondit dehors et leur barra la route, exigeant plus d'explications. Ce qui n'était pas une mauvaise idée. Elle aussi voulait comprendre ! Elle avait la tête bourrée de questions et aucune réponse. Leur cousin ramena les jumeaux à l'intérieur, les poussant presque.

Jane : - Mais on...

Il les fit asseoir, et Tanya suivit le mouvement, incitant Marie à faire de même. un peu de calme. Il fallait comprendre ce qui se passait. Elle observa Alec et Jane un peu plus en détail. C'était elle, ou cette dernière portait un peu plus de cicatrices ? Bien visibles, sur son visage, son cou, ses poignets. Elle et Jasper devaient être à égalité sur ce terrain-là si elle ne l'avait pas déjà dépassé. Tanya mourrait d'envie de lui demander qui était donc la femme qu'elle considérait comme une mère. Qui, dans leur monde, avait bien pu réussir à la toucher ainsi. Elle avait passé un bras dans le dos de Marie-Emmanuelle, la tenant contre elle, peu désireuse de la lâcher à présent. Elle lui parlerait de sa nouvelle fugue plus tard... Et sa fille avait tout intérêt à avoir une excellente explication ! Les jumeaux avaient beau lui avoir fourni une diversion pour le moment, ça n'allait certes pas durer.

Jane se décida tout à coup à parler de ce qui les amenait en Alaska. Puis raconta autre chose. Carmen. Eléazar. L'échange qu'il avait... Conclu... Tanya en lâcha sa fille, bouche grande ouverte, ne remarquant même pas que Jasper s'absentait quelques minutes. L'horreur s'abattait sur elle plus violemment qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer. Eléazar et Carmen. Ils...

Tanya : - QUOI ?! hurla-t-elle de toute la force de ses poumons alors que son cousin revenait. ILS ONT FAITS QUOI ?!

Aucun mot n'était suffisamment puissant pour décrire ce qu'elle ressentait à cet instant même. Aucun mot ne conviendrait, rien ne couverait ses émotions, sa rage qui ne demandait qu'à exploser ! Elle n'arrivait pas y croire. Eléazar et Carmen. A Volterra ! Son frère et sa soeur. Partis. Pour de bon ! Mais qu'est-ce qu'il leur avait pris, au nom du Ciel ?! Pourquoi avoir fait ça ?! Il s'en voulait à ce point ?! Non... Mais bon sang ! Et tout ça... Tout ça... Elle se leva d'un bond et quitta la pièce, avant de commettre une erreur et frapper quelqu'un. elle était consciente que les jumeaux pouvaient la mettre au tapis juste en la regardant, alors autant s'éloigner avant de déclencher une bataille. A la place, elle réduit consciencieusement en miettes tous les petits objets qu'elle trouva dans la cuisine, jusqu'à en faire une poussière bien fine qu'elle jeta à la poubelle. Carmen... Eléazar...

Beaucoup plus tard, elle découvrit la raison du coup de fil de Jasper lorsque ses parents se présentèrent à la porte. Elle n'était pas retournée dans le salon depuis, laissant les deux mioches sans y penser. C'était à cause d'eux que sa famille... Soudain abattue par le désespoir, elle tomba carrément dans les bras d'Esmée, incapable de faire autre chose ou d'aligner une seule phrase cohérente, secouée de ces sanglots invisibles et silencieux propres aux membres de son espèce.

Tanya : - Ely et Carmen, murmura-t-elle. Ils sont là-bas... Partis... Tout ça à cause de ces deux gosses...