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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Après l'arrivée au Chalet

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Edward A. Cullen
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MessageSujet: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptyMer 27 Mar 2013 - 13:52

[Début du RP]

Bella était appuyée contre lui, les yeux fermés, mi-endormie, mi-consciente. Il la gardait dans ses bras, la joue posée sur ses cheveux, silencieux. Il écoutait le battement régulier de son coeur, le bruit paisible de sa respiration, alors qu'elle plongeait lentement dans le sommeil. Ils étaient partis depuis plusieurs heures, la nuit tombée depuis un bon moment, mais Bella n'avait pu s'endormir avant. Il était terriblement désolé pour elle, imaginant son mal les tourments qui devaient l'assaillir. La douleur infinie de devoir s'éloigner ainsi de son père, sa mère, tous ses amis. Tout perdre, aussi brutalement. Elle devait se douter que son père allait sans doute la chercher durant sa vie entière, qu'il ne laissera jamais tomber. Charlie n'était le genre d'hommes à abandonner comme cela. Il soupira, embrassant Bella sur le sommet de la tête.

Le voyage fut long, terriblement long. Deux semaines entières en tout ! Ils auraient pu aller bien plus vite, mais il y avait Bella. Ils s'arrêtaient parfois pour qu'elle puisse prendre une douche, manger un repas chaud assise, dormir dans un lit, et toutes ces petites choses. Eux-même firent une halte pour chasser. Ils allaient au Népal, au coeur de la chaîne Himalayenne, dans un grand chalet. Un nouveau départ, une fois de plus. Il avait beaucoup connu ça, depuis le début de sa vie en tant que vampire. Il recala Bella contre lui, veillant à ce qu'elle soit confortablement installée, au moins.

Pour être honnête, il avait terriblement peur pour sa fiancée. un tel déracinement était terrible, surtout pour elle qui n'avait jamais connu cela. Elle n'avait pas hésité à les suivre, certes, mais il devinait qu'elle en souffrait affreusement, que ce départ lui était plus que douloureux. Elle avait absolument tout perdu ! Charlie, son père, avec qui elle vivait depuis des mois. Son père avec qui elle s'entendait bien, qu'elle aimait. Sa mère, Renée, qu'elle ne reverra jamais, et qu'elle adorait. Tous ses amis, comme Angela ou Jacob. Et parlons-en, des Quileutes ! Qu'eux-même disparaissent, les Indiens s'en moquaient totalement, ou plutôt s'en réjouissaient. Mais ils sauraient que Bella s'était enfuie avec eux. Ils devineront que le traité sera rompue, qu'elle deviendra l'un des leurs. Et peut-être même plus rapidement que prévu.


Carlisle - Regardez, le chalet est- là-bas, à 3 kilomètres.

Rosalie - Ouais, c'est ce qu'on voit ! Ce n'est pas un endroit approprié pour Bella ! Pourquoi nous avoir forcés à partir ? La fuite, toujours la fuite ! A la fin il y en a marre !

Edward ne releva pas, mais il pinça les lèvres. Ah non, que sa soeur ne commence pas dès maintenant à l'énerver ! Il n'était franchement pas d'humeur à rire, était à moitié mort d'inquiétude pour Bella, alors, par pitié, faites que Rosalie évite, au moins au début, de trop lui porter sur les nerfs ! Ils savaient tous que ce n'était pas l'endroit le plus approprié pour Bella, mais inutile de mettre le sujet sur le tapis. Au contraire, il fallait l'aider à se remettre du changement, elle qui avait bien plus perdu qu'eux tous réunis ! Alors, Rosalie, par tous les Dieux de ce monde, ce n'était franchement pas le moment.

Carlisle se gara devant le chalet et tous sortirent. Edward réceptionna Bella dans ses bras lorsqu'elle sauta de la voiture, un peu haute, et la serra contre lui, la soutenant. Elle était épuisée, déprimée, encore plus pâle que de coutume et il n'aimait pas la voir comme cela. Sortant leurs affaires, il déposa rapidement les leurs dans la première chambre qu'il trouva et retourna auprès de Bella, qu'il avait assise dans un large fauteuil le temps de poser les sacs. Il la reprit contre lui, lui murmurant des paroles apaisantes à l'oreille. Rosalie et Emmett redescendirent, alors que Carlisle revenait avec les dernières affaires/


Rosalie * Pourquoi il a fallu qu'on l'emmène ! Pff quel supplice on va avoir.*

Edward lui jeta un regard meurtrier et grogna. Mais oui, bien sûr, pourquoi l'emmener ?! Ce n'était pas comme si elle était sa fiancée, après tout ! Ce n'était pas comme si il l'aimait plus que tout, pas comme s'il comptait l'épouser ! Là, c'était officiel, sa très chère soeur lui tapait sur le système ! Un supplice... Il resserra sa prise sur sa fiancée, comme pour la protéger des pensées venimeuses de Rosalie. Emmett, totalement indifférent à la moindre atmosphère tendue, regardait ce qu'il y avait à la télé, avant de jeter la télécommande sur le canapé.

Emmett - Et sinon, qui veut parier que Bella pique une crise d'ici trois jours pour retourner à Forks ? Le climat n'est peut-être pas adapté pour elle ? Le perdant est le larbin de l'autre pendant trois ans.

- Non mais vous le faites exprès ?! cracha Edward sans même écouter Rosalie qui en rajoutait une couche.

Il leva les yeux au ciel, laissant les deux idiots partirent chasser. Bon, du calme. Ne pas s'énerver. Ne pas crier. Ne pas... Du calme ! Respirer ! Oui, voilà. Du calme. Pas besoin d'affoler encore plus Bella, ou de la rendre malade, en plus de tout le reste. Il allait s'occuper d'elle sans plus faire attention aux paroles idiotes de Rosalie ou aux blagues tout aussi stupides d'Emmett.

Jasper *Edward, il vaudrait mieux qu'elle dorme un peu, non ? Elle se sentira mieux après mais il lui faudra du temps. Elle est très déprimée.*

Il hocha doucement la tête alors que son frère s'approchait, usant de son pour apaiser Bella et la pousser à aller se reposer. Reconnaissant, Edward le remercia du regard. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire, effectivement. De toute façon, Bella n'avait pas en l'air en état de faire quoi que ce soit pour le moment. Il la souleva dans ses bras et monta l'escalier en la tenant avec douceur et précaution. Il entra dans leur chambre, referma la porte, puis déposa Bella sur le lit aussi délicatement que si elle était en cristal précieux. Il prit un pyjama blanc cassé en satin bien chaud qu'Alice lui avait acheté au cours du voyage. Loin de Jasper, Bella reprenait plus conscience. Il lui retira ses chaussures, ses chaussettes, dans le but de lui enfiler le pyjama. Il déboutonna son pantalon, le fit glisser sur ses jambes blanches et fines. Se penchant, il fit courir ses doigts sur ses jambes, l'embrassa doucement, allant jusqu'aux cuisses puis se redressa et déboutonna lentement sa chemise. Bella rougissait comme elle ne l'avait jamais fait, et avait sûrement plus chaud. Son coeur accéléra, alors qu'il lui enlevait son haut, dévoilant son soutien-gorge. Il sourit, amusé par ses réactions d'humaine, et lui embrassa longuement la gorge, descendant presque jusqu'à sa poitrine. Son souffle s'accéléra soudainement et il eut un petit rire.

Avant-goût de ce qui l'attendait pour sa nuit de noces...

Elle était à moitié nue devant lui, seulement protégée par la barrière de ses sous-vêtements. Il était très près d'elle, capturant ses lèvres à présent et l'embrassant langoureusement. Il faisait courir ses doigts sur elle , provoquant délibérément toutes ses réactions si humaines et son désir. Il avait envie d'elle mais n'oubliait pas qu'il y avait les autres de présent. Pas question, donc, d'aller trop loin. Mais ils pouvaient bien s'amuser un peu, non ? Il remit son visage à à peine deux centimètres de celui de Bella, l'enveloppant exprès de son odeur, sachant que cela lui faisait perdre tous ses moyens.


- Tu peux me confier tes peurs et tes peines, Bella... Je suis là pour toi.

Il en rajouta une couche en faisant courir lentement une main sur sa jambe, effleurant son intimité et remontant sur sa gorge et sa poitrine.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptyMer 27 Mar 2013 - 23:22

[HJ : Désoléééeee, c'est encore long. Mais tu m'y as poussée, là <_<]

Partis… Ils étaient partis. Cela faisait maintenant un bon moment, deux semaines d’après ce que Bella avait entendu, qu’ils avaient quitté Forks. Les Cullen auraient pu y être beaucoup plus vite, en une semaine si cela se trouvait, mais ils faisaient régulièrement des pauses à cause d’elle. D’ailleurs… Elle s’en voulait de les faire trainer comme cela. Et puis, c’était à cause de son père s’ils avaient dû partir et donc, indirectement à cause d’elle. Mais ce dernier détail, Bella s’était gardée de le dire à Edward ou de le mentionner à n’importe quel Cullen car elle savait que tout se saurait très rapidement. Elle savait qu’ils ne la quittaient pas des yeux, qu’ils veillaient sur elle jour et nuit malgré ses rares plaintes. Après tout… A quoi bon se plaindre ? A présent, elle allait vivre avec eux tout le temps, n’aurait sûrement que de rares minutes d’intimité et ne verrait plus d’humains. Elle ne les verrait plus… Tout s’était déroulé si vite, si soudainement, qu’elle réalisait encore à peine. Bella tentait de le cacher aux Cullen, bien entendu, mais ils s’en doutaient et elle ne se faisait aucune illusion là-dessus. Ses réflexes humains, encore.

Sans oublier ses cauchemars. Dormant dans la voiture, blottie contre Edward depuis elle ne savait combien d’heures, elle savait que tout le monde pouvait entendre ce qu’elle disait. Cette habitude de parler en dormant était définitivement un vrai fardeau… Et maintenant, ils pouvaient tous entendre le fond de ses pensées. Bien sûr, Carlisle et Esmée respectaient Bella et ne disaient rien. Alice et Jasper… Non plus. Rosalie et Emmett ne disaient rien devant elle, mais elle n’était pas sûre que cela en soit toujours le cas lorsqu’elle dormait un peu. Par miracle, ou grâce à la mélodie que lui fredonnait Edward pour l’endormir. Elle fonctionnait encore… C’était tout ce qui lui restait de Forks. Avec ses souvenirs, ses affaires, et les cadeaux.  Tout était emballé dans des cartons, tout était à l’abri et rien ne pouvait se casser malgré la vitesse avec laquelle ils avaient fait leurs bagages. Alice n’avait rien oublié des affaires de Bella, elle avait même pris des objets qu’elle-même aurait sûrement oublié. Il faut aussi dire qu’ils étaient « habitués » à cela… Ils faisaient une telle chose assez souvent, ils avaient l’habitude de ne pas s’attacher aux humains pour ne pas subir de grandes pertes.  D’ailleurs, ils avaient bien fait ici… Ce départ était bien trop dur pour Bella. Mais hors de question de le dire aux Cullen. Elle pouvait s’en sortir et surmonter cela. Après tout, il y avait Edward, non ? Il était là, c’était le plus important.

Carlisle – Regardez, le chalet est là-bas, à 3 kilomètres.

Ces paroles furent les premières que Bella entendit. Elle avait « dormi » pendant toute la nuit, ou presque, et émergeait difficilement à présent. Elle avait entendu Carlisle parler mais n’en avait compris le sens que bien après, lorsqu’ils arrivèrent enfin à destination : un chalet relativement grand. Immense, à première vue. Mais, pour le moment, ce n’était pas la priorité de Bella. Elle était un peu perdue, ignorant même l’endroit où ils se trouvaient. Ils étaient dans les montagnes, c’était la seule chose qu’elle pouvait constater. Pour ce qui était du reste… Elle était incapable de se concentrer sur ce que les Cullen disaient. Incapable de prêter attention à ce qu’il pouvait se passer, ne réagissant qu’aux paroles d’Edward – chose normale, étant donné qu’elle était toujours dans ses bras. D’ailleurs… N’était-ce pas trop difficile, pour lui ? Bella ne l’avait pas quitté d’une semelle, exception faite pour ses besoins naturels, et elle savait qu’il n’avait pas l’habitude de rester aussi longtemps à ses côtés, et aussi près. Mais… Elle n’avait pas eu la force de s’écarter de lui. Il était à peu près la seule « chose » qui lui apportait du réconfort, en dehors du don de Jasper qui devait sûrement y être pour quelque chose dans le fait que Bella puisse avoir un semblant de nuit « normale ». Mais… Peu importe. Pour une fois, elle n’allait pas lui râler dessus. A quoi bon ? Ils allaient tout de même être sur son dos pendant un bon moment, ils n’allaient pas la lâcher ou la perdre de vue avant quelques mois.

Bella ne réalisa pas tout de suite que la voiture s’était arrêtée. Les Cullen étaient tous sortis, sauf Edward qui restait près d’elle. Elle n’avait pas envie de descendre… Pas maintenant. Cet endroit était étranger, c’était tout nouveau et si… Non. Elle n’avait pas la force de bouger pour le moment, s’accrochant légèrement à Edward lorsqu’il voulut sortir. Naturellement, il était beaucoup plus fort qu’elle et ne fut donc pas retenu bien longtemps. Mais, avant qu’elle n’ait le temps de se retourner, son fiancé était déjà de l’autre côté de la voiture et il avait ouvert sa portière. Résignée, Bella sauta en sentant qu’elle allait manquer de s’étaler par terre de tout son long mais Edward la réceptionna, comme s’il avait prévu le coup. Avait-elle si mauvaise mine que cela ? C’était impossible… Certes, elle n’avait presque pas dormi et n’avait pas particulièrement parlé pendant ces deux dernières semaines, mais ce n’était pas si dramatique que cela. Ils ne l’avaient pas vue lorsqu’ils étaient partis pendant six mois… Et cela, dieu merci. Pourquoi ? Car ils risquaient d’être encore plus sur son dos en cet instant précis. Quoi que… Mais ne pas penser à ce détail. Edward n’était plus là, de nouveau, pendant l’espace de quelques secondes et Bella en profita pour jeter un coup d’œil à ce nouveau « chez soi ». C’était… Etrange. Très étrange de se trouver ici, sans Charlie…

Edward revint alors vers elle. Il avait déchargé leurs valises, apparemment, et était revenu la chercher. De toute manière, Bella était incapable de marcher… Elle était encore sous le choc, sans oublier la fatigue et la déprime momentanée. Mais il était hors de question d’en parler aux autres, elle ne voulait pas les inquiéter pour si peu. Après tout, ils avaient autre chose à régler pour l’instant : comme se trouver une nouvelle place ici, par exemple. Elle le suivait donc sans vraiment faire attention aux endroits où elle mettait les pieds, s’accrochant à Edward comme s’il était sa bouée. Il resserra soudainement sa prise sur elle, sans que Bella ne comprenne réellement pourquoi. Encore des problèmes ?! Pitié, non. Une semaine… Un mois. Une semaine de tranquillité, pas plus. Elle n’en demandait pas plus. Mais, alors qu’elle essayait de suivre la conversation, elle entendit Edward dire très distinctement – sûrement parce qu’elle était encore dans ses bras :

Edward – Non mais vous le faites exprès ?!

Pas de dispute… Pas maintenant. Bella tenta de resserrer sa prise sur Edward pour lui montrer qu’elle voulait qu’il se taise. Elle ne voulait pas être l’origine de discordes… Ils avaient  déjà subi assez de choses comme cela à cause d’elle. Alors, non, même si elle était mal en point, même si elle ne pouvait rien dire pour l’instant, même si elle était fatiguée… Il était exclu qu’ils se disputent à cause d’elle. Bella voulut dire quelque chose, s’interposer, mais elle sentit aussitôt une main posée sur son épaule et une envie de dormir s’installa en elle. Jasper. Elle savait qu’il était à l’origine de cette envie soudaine de dormir – alors qu’elle venait de dormir des heures – mais ne pouvait pas le lui reprocher.

Jasper – Tu devrais aller te reposer.

Bella – Inutile, je…

Mais, encore une fois, Edward ne lui laissa pas le choix. Il la prit dans ses bras et monta les escaliers tandis que Bella s’accrochait à son cou. A quoi bon lutter ? Il était fort, bien plus fort qu’elle, et… Elle n’était pas en état de riposter, aujourd’hui. Il monta encore une ou deux volées de marches, ils étaient au troisième apparemment. Il était doux… Extrêmement doux. Faisait-elle si peur que cela ? Il entra dans une chambre, refermant la porte derrière lui sans même déposer Bella sur le lit auparavant. Certes, elle ne l’avait pas non plus relâché, ayant trop peur de tomber tant elle se sentait fragile. Mais lui était… si gracieux, si… délicat ? Il y avait au moins un point positif dans tout cela.

Il la déposa sur le lit, fouillant ensuite dans une des valises pour en tirer un pyjama blanc cassé en satin, sûrement une idée farfelue d’Alice. Bella, quant à elle, reprenait peu à peu ses esprits loin du don de Jasper. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle était pleinement maitresse de ses émotions. Il lui retira alors ses chaussures, ses chaussettes, toujours avec des gestes doux et précis. Il déboutonna ensuite son pantalon qu’il fit glisser sur ses jambes et provoqua, instantanément, des frissons à Bella. Qu’il la voie comme cela était intimidant et, surtout maintenant, surtout avec les autres Cullen dans le coin. Edward se pencha sur elle, effleurant ses jambes de ses doigts, et l’embrassa longuement. Elle avait du mal à respirer, sentant que son cœur s’emballait et que ses joues s’empourpraient alors qu’il détachait son chemisier. Ses joues s’enflammaient littéralement, Bella se sentait rouge, très rouge, trop rouge.

Elle avait une poussée de chaleur incroyable alors que lui semblait se maîtriser sans aucun problème. Ses doigts froids contre sa peau, ses lèvres douces contre sa gorge, presque jusqu’à sa poitrine… C’était agréable, après tout ce qu’elle avait vécu ces derniers jours. Il riait. Il s’amusait des réactions qu’avait Bella sous l’effleurement de ses doigts, de ses lèvres, sous les gestes doux et précis qu’il effectuait. Elle était à présent à moitié nue devant son fiancé et rouge jusqu’aux racines, ayant incroyablement chaud malgré sa tenue. Mais elle n’eut pas le temps d’esquisser un seul mouvement qu’il l’embrassa à nouveau, ayant seulement laissé quelques minutes de répit à Bella pour qu’elle puisse reprendre son souffle. Mais il recommençait encore en s’approchant à nouveau d’elle, l’enveloppant de son odeur. Son souffle s’accélérait, impossible de le contrôler avec cette odeur aussi présente, aussi… Non, elle ne pouvait pas lutter contre cela. S’il voulait lui changer les idées, c’était réussi, c’est le moins que l’on puisse dire !

Edward – Tu peux me confier tes peurs et tes peines, Bella... Je suis là pour toi.

Pardon ?! Tricheur ! Bella savait qu’il avait quelque chose derrière la tête, c’était évident ! S’il n’était pas aussi près d’elle, elle l’aurait remballé sans aucun scrupule. Mais ici… Il en rajoutait une couche, faisant courir une main sur sa jambe, remontant progressivement et provoquant des frissons qui la faisaient littéralement fondre. C’était bas… Très bas. Mais elle n’avait plus les idées claires après tout cela, impossible de se concentrer ou de préparer une quelconque riposte cohérente. Il trichait. Littéralement. Edward, tu ne paies rien pour attendre. Bella savait qu’il ne lâcherait pas prise, d’autant plus qu’il pourrait la voir tous les jours maintenant, sans personne pour lui faire une quelconque remarque. Cette fois, elle était à sa merci et ne pouvait pas se défiler. Mais si elle parlait, si Bella disait ce qu’elle avait sur le cœur… Comment allait-elle se calmer ? Elle savait que, si elle disait ne serait-ce qu’une chose, elle n’arriverait plus à s’arrêter de pleurer avant un moment. C’était impossible… Elle ne voulait pas. Mais, cette odeur, la proximité d’Edward… Il lui était impossible de nier qu’elle n’allait pas bien. Il lui était impossible d’affirmer que tout allait parfaitement bien et qu’elle était simplement fatiguée. Pas avec Edward si près d’elle, qui la regardait de cette manière, qui la touchait avec tant de délicatesse, qui… Autant le dire : Bella cédait. Une fois n’est pas coutume, elle rendait les armes directement. Se redressant, prenant la main d’Edward pour ne pas « sombrer » comme elle le craignait, elle la fixa sans lever le regard :

Bella – Ils me manquent… Je… Charlie, Jake, Renée… Ils me manquent. Et Charlie, il… Je… Je suis désolée, tout est de ma faute.

C’était trop dur. Même si elle était consciente de la tricherie d’Edward, Bella avait besoin de lui. Elle se pelotonna contre lui, essayant de respirer profondément pour se calmer, pour diminuer les tremblements. Mais les larmes coulaient, après deux semaines passées à les avoir retenues tant bien que mal. Aucun des Cullen ne lui avait réellement demandé comment elle allait et, souvent, cette simple question suffit. Elle s’était convaincue du contraire, pensant que cela passerait sans en parler. Mais ici, c’était trop dur, elle abandonnait, ne voulant plus cacher à Edward la douleur qu’elle éprouvait, le manque qu’elle ressentait pour l’instant. Mais, en même temps, elle s’en voulait. Elle s’en voulait de les avoir poussés à quitter Forks, elle s’en voulait de pleurer alors qu’elle était avec son fiancé, alors qu’elle l’aimait. Elle s’en voulait de craquer bêtement alors qu’elle n’avait fait que dormir pendant deux semaines. Si elle avait su, Bella aurait retenu Charlie ce matin-là, elle lui aurait dit que ce n’était qu’un piège et qu’il ne devait pas se faire avoir, elle aurait prévenu les Cullen. Elle aurait fait quelque chose… Elle bredouilla, une seconde fois dans un murmure presque inaudible pour un humain :

Bella – Désolée…
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Edward A. Cullen
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MessageSujet: Re: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptyDim 31 Mar 2013 - 15:48

Edward savait très bien que sa belle n'était pas du genre à parler directement. Il savait très bien qu'il fallait souvent beaucoup de temps pour la convaincre, pour la pousser à se livrer, à dire tout ce qu'elle avait sur le coeur. Et souvent, voir presque toujours, il était obligé d'utiliser certaines techniques peu loyales pour la faire craquer, mais qui avaient au moins le mérite d'être efficaces. Bon, c'était un petit peu bas de jouer avec ses réactions bien humaines pour obtenir ce qu'il voulait, mais sans cela, elle ne dirait jamais rien, ne lui avouerait jamais le fond de ses pensées. Parce que c'était Bella. Elle savait être plus fermée qu'une huître lorsqu'elle le voulait, même si ses réflexes humains la trahissaient à chaque fois. de toute façon, il avait appris, au fil des semaines, à déchiffrer chacune de ses réactions, chacun des mouvements de son visage, chacun de ses gestes, absolument tout afin d'être capable de décrypter sa si belle âme.

Cependant, cette fois-ci, il fut assez surpris lorsqu'elle se redressa et attrapa sa main, rendant les armes directement. Il écarquilla légèrement les yeux quelques secondes. Elle cédait si vite ? Il avait donc dû être plus convaincant qu'il ne l'avait pensé... Et bien, si cette technique était aussi efficace, il n'allait certainement pas se priver à la réutiliser. Elle ne le regardait pas dans les yeux, et il sentait son souffle sur sa peau. Il mourait d'envie de la plaquer sur le lit pour l'embrasser jusqu'à en lui faire perdre le souffle, mais inutile de la couper alors qu'elle avait déjà du mal à se confier. Surtout qu'elle était déprimée.


Bella – Ils me manquent… Je… Charlie, Jake, Renée… Ils me manquent. Et Charlie, il… Je… Je suis désolée, tout est de ma faute.

Elle se blottit contre lui, les larmes se déversant tout à coup à flot sur son visage. Il referma les bras sur elle, silencieux pour le moment, dans le but de l'apaiser et de la calmer. Bien évidemment qu'elle souffrait de cette brutale séparation. il s'en doutait, comme tout le reste de sa famille, même si Bella n'en avait pas soufflé un seul mot durant le trajet. Une fois, alors qu'elle dormait, Carlisle l'avait même auscultée pour vérifier son état général de santé. Edward lui avait demandé d'attendre qu'elle dorme afin de ne pas lui rajouter une pression supplémentaire. Mais cela, il s'était bien gardé de l'avouer à Bella. Il la laissa pleurer sur sa chemise, sachant à quel point les larmes pouvaient se révéler libératrices, surtout quand elle étaient contenues si longtemps.

Bella – Désolée…

Edward la prit par les bras et la redressa de force contre les oreillers, avant de la regarder d'un air sérieux. Il essuya lui-même ses larmes, puis l'embrassa une bonne minute.

- Ce n'est pas toi qui doit être désolée, Isabella Marie Swan. Au contraire, tu as fait preuve d'un courage extraordinaire en acceptant de nous suivre alors que tu allais tout perdre. C'est normal que ta famille et tes amis te manquent... Tu ne comptaisd pas devoir les quitter si vite et si brutalement... Ça va sans doute te paraître ridicule, tu vas peut-être m'en vouloir de te dire ça, mais il faut que tu saches que tu aurais dû tout quitter de toute façon. Dans un mois et quelques.
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MessageSujet: Re: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptyMar 2 Avr 2013 - 15:55

Edward n’avait rien dit. Il l’avait juste serrée dans ses bras, restant calme et respectant le moment de silence que Bella imposait malgré elle. Pleurer lui faisait du bien. Après ces deux semaines interminables, se libérer enfin lui était plus que bénéfique. Et… Pour une fois, la présence d’Edward alors qu’elle pleurait ne la dérangeait pas du tout. Habituellement, elle se retenait. Après tout, il n’avait pas à voir sa tristesse, il n’aimait pas la savoir malheureuse alors… Pourquoi Bella lui imposerait-elle cela ? Mais ici, c’était différent. Elle ne voulait pas se cacher ; d’abord parce que cela ne servait à rien, ensuite parce qu’elle avait besoin d’Edward en cet instant précis. Le sentir près d’elle, sentir ses bras autour d’elle, l’aidait à se calmer. Elle se sentait moins seule et savait qu’elle avait un soutien sincère, qu’il ne s’agissait pas de pitié comme pour ses amis. Ou, plutôt, ses anciens amis… Mais, alors que Bella se calmait un peu, Edward la prit par les bras et la redressa contre l’oreiller, la regardant sérieusement et lui essuyant ses larmes. Mais… Non ! Il n’avait pas besoin de voir la tête qu’elle faisait maintenant. La voir pleurer… Passe encore. Mais voir ses yeux bouffis ? Elle voulut se remettre dans ses bras pour se défiler, mais il l’embrassa. Longuement, trop longuement pour qu’elle puisse se défendre équitablement. Bah… Après tout, ce ne sont que des yeux un peu gonflés.

Edward – Ce n'est pas toi qui dois être désolée, Isabella Marie Swan. Au contraire, tu as fait preuve d'un courage extraordinaire en acceptant de nous suivre alors que tu allais tout perdre. C'est normal que ta famille et tes amis te manquent... Tu ne comptais pas devoir les quitter si vite et si brutalement... Ça va sans doute te paraître ridicule, tu vas peut-être m'en vouloir de te dire ça, mais il faut que tu saches que tu aurais dû tout quitter de toute façon. Dans un mois et quelques.

Tout quitter dans un mois et quelques… Oui. En effet. Mais Bella n’aurait pas tout quitté comme cela, elle aurait préparé Charlie, elle l’aurait rassuré en lui disant où elle allait. D’ailleurs, elle y avait déjà travaillé depuis un moment en glissant les informations progressivement dans la conversation. Elle aurait rassuré Jake, elle lui aurait dit de ne pas s’inquiéter pour elle, que tout irait bien. Elle se serait assuré de sa sécurité, elle aurait demandé à Billy de s’occuper de lui même s’il la détesterait sûrement. Elle aurait… fait n’importe quoi. Mais pas cela. Bella n’avait pas prévu de disparaitre comme cela, pas maintenant, voire jamais. Ce n’était pas la même chose…  Elle ne pouvait même pas les appeler. Et Charlie passera sa vie à la rechercher. Il allait gâcher son bonheur à cause d’elle, alors qu’il venait de retrouver l’amour en Sue. Bella se trouvait odieuse, égoïste… Elle n’avait pensé qu’à elle. D’une voix rendue rauque et faible par les pleurs, elle répondit à Edward – le regardant difficilement dans les yeux :

Bella – Sauf que je n’aurais pas fait les choses comme ça… Je les aurais préparés. Je leur aurais dit où me joindre, comment m’appeler. Charlie n’aurait pas passé sa vie à me rechercher alors qu’il vient de trouver l’amour, à nouveau. Jake vous aurait peut-être moins détesté, j’aurais été assurée qu’il ne ferait pas de bêtise, qu’il ne tenterait rien. Et Renée…

Sa gorge se serra à nouveau. Mais Bella devait continuer et dire le fond de sa pensée, elle savait qu’Edward ne la lâcherait pas ou qu’il finirait par tout savoir. Elle devait se faire à l’idée que, à présent, elle ne pouvait plus rien garder pour elle… Concernant ce sujet-là, du moins. Se mordant les lèvres, cherchant comment dire les choses sans faire penser qu’elle regrettait d’être partie avec eux, elle se tut pendant une minute. Une minute qui devait sembler interminable pour Edward, mais bien trop courte pour Bella. Soupirant pour tenter de dissiper cette boule qui lui serrait la gorge, elle reprit :

Bella –  Edward, je… J’ai l’impression d’avoir été une pure égoïste en agissant comme ça. J’aurais dû les prévenir, ou leur laisser un mot, pour au moins leur dire que vous ne m’aviez pas enlevée, que ce n’était que mon choix. Je ne regrette pas de vous avoir suivi, je n’aurais pas survécu sans vous, au sens propre et au sens figuré. Mais à cause de moi, vous avez dû tout quitter. A tous les coups, c’est encore à cause de moi qu’on s’en est pris à vous, que quelqu’un vous a piégé, et que Charlie est venu vous arrêter. Et je n’ai même pas pu prévenir les autres… Ou les rassurer…

Le dire ? Ne pas le dire ? Autant se lancer une fois pour toutes… Presque dans un murmure, baissant la tête et fixant à nouveau ses mains, Bella souffla :

Bella – J’ai été odieuse.
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MessageSujet: Re: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptyVen 5 Avr 2013 - 17:31

Le coeur de Bella battait trop vite,sous l'effet de la tristesse et de la peur. Il aurait préféré qu'ils aient cette conversation plus tôt, mais dans la voiture avec tout le monde... Bien sûr, toute la famille savait que Bella était déchirée par ce départ si brutal, mais ils tâchaient tous de ne pas la brusquer, de lui laisser le temps de s'adapter, bien que tous savaient que cela prendrait du temps. Edward non plus ne voulait pas la brusquer ou l'acculer. Il l'aimait trop pour cela.

Bella – Sauf que je n’aurais pas fait les choses comme ça… Je les aurais préparés. Je leur aurais dit où me joindre, comment m’appeler. Charlie n’aurait pas passé sa vie à me rechercher alors qu’il vient de trouver l’amour, à nouveau. Jake vous aurait peut-être moins détesté, j’aurais été assurée qu’il ne ferait pas de bêtise, qu’il ne tenterait rien. Et Renée…

Sa voix se cassa, et il respecta le moment de silence dont elle avait tant besoin, visiblement. il la gardait tout près de lui, écoutant son souffle rapide et haché. Il ne voulait pas lui avouer, mais, non, il ne lui aurait pas été possible de dire à sa famille comment la joindre par la suite. Sa voix aura changé aussi. Et c'était le prix à payer pour une transformation. Tout couper avec sa vie humaine et disparaître. Un prix terriblement lourd, la principale raison pour laquelle il s'était tant opposé à ce qu'elle devienne comme eux ! Car il était conscient de tout ce qu'elle allait perdre. Mais aujourd'hui, c'était trop tard. Son père, sa mère, sa demie-soeur, Jacob, ses amis du lycée... Ils étaient tous à l'autre bout du monde, séparés d'eux par des milliers de kilomètres. Et Bella savait qu'elle ne reverrait aucun d'entre eux. Que toux ceux qu'ils avaient connu à Forks seront morts depuis très longtemps lorsqu'ils y reviendront. Un autre problème, ça... Le monde bougeait, changeait, évoluait, et eux restaient ici, figés à jamais comme des pierres, grippant la si belle machine du temps. Ils sortaient de l'histoire, ils ne devaient plus exister.

Bella – Edward, je… J’ai l’impression d’avoir été une pure égoïste en agissant comme ça. J’aurais dû les prévenir, ou leur laisser un mot, pour au moins leur dire que vous ne m’aviez pas enlevée, que ce n’était que mon choix. Je ne regrette pas de vous avoir suivi, je n’aurais pas survécu sans vous, au sens propre et au sens figuré. Mais à cause de moi, vous avez dû tout quitter. A tous les coups, c’est encore à cause de moi qu’on s’en est pris à vous, que quelqu’un vous a piégé, et que Charlie est venu vous arrêter. Et je n’ai même pas pu prévenir les autres… Ou les rassurer…

Elle culpabilisait encore à cause de ça. Elle pensait encore n'être qu'une charge ou un poids pour eux. Elle croyait encore leur avoir attiré des ennuis. Non mais ce n'était pas vrai... Quand allait-elle enfin comprendre... Il n'eut pas le courage d'achever sa pensée, connaissant déjà la réponse de toute façon. Il retint un soupir, qui aurait pu être mal interprété par Bella.

Bella – J’ai été odieuse.

Sa voix n'était plus qu'un léger murmure. Edward lui redressa doucement la tête par le menton pour la regarder dans les yeux.

- C'est nous qui t'avons embarqués et c'est toi qui te trouves odieuse. Pire, tu crois que tout cela est de ta faute. Bella, honnêtement, même si je pouvais lire tes pensées, je crois que serais toujours incapable de comprendre ta logique, par moments. Arrête de t'en vouloir, ça ne sert à rien. Il faut que tu te tournes vers l'avenir, que tu penses à ton futur...

Il la blottit contre lui et l'embrassa longuement, lui accordant parfois quelques secondes pour la laisser respirer. Son but maintenant était de lui faire retrouver le sourire, de lui changer les idées, de la rendre heureuse. Il ne laisserait pas sa future femme plonger dans la dépression. Il goûtait presque avidement ses lèvres, faisant glisser sa main sur ses hanches et ses cuisses. A cet instant-là, il se fichait complètement de savoir ce que pouvait bien faire le reste de la famille tant il était concentré sur Bella et sur la douceur de sa peau, le bruit de sa respiration, le goût de ses lèvres, les battements de son coeur. Elle était si fragile et pourtant si forte. Il la serra contre lui, la caressant partout, les yeux fermés, veillant néanmoins à ne pas lui faire de mal.
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MessageSujet: Re: Après l'arrivée au Chalet   Après l'arrivée au Chalet EmptySam 6 Avr 2013 - 1:19

Edward – C'est nous qui t'avons embarqués et c'est toi qui te trouves odieuse. Pire, tu crois que tout cela est de ta faute. Bella, honnêtement, même si je pouvais lire tes pensées, je crois que serais toujours incapable de comprendre ta logique, par moments. Arrête de t'en vouloir, ça ne sert à rien. Il faut que tu te tournes vers l'avenir, que tu penses à ton futur...

Bella aurait voulu baisser la tête, ne pas le regarder tandis qu’il prononçait ces paroles. Au fond d’elle, elle savait qu’il avait raison, que ce n’était pas entièrement de sa faute. Mais… Ce n’était pas de la leur non plus. Ils n’avaient rien fait. Si les Cullen n’avaient pas rencontré Bella, ils n’auraient jamais connu ces ennuis, ils ne se seraient même pas mis les Volturi à dos. Ils n’auraient jamais été menacé de mort parce qu’ils côtoyaient une humaine, qu’ils l’avaient mise au courant. Mais cela, elle l’avait accepté. Elle savait qu’elle comptait pour eux, qu’ils la considéraient comme une membre de leur famille, qu’ils ne comptaient pas la laisser tomber comme la dernière fois. Seulement, Bella ne pouvait pas empêcher les larmes de couler pour l’instant. Des larmes silencieuses qu’Edward ne pouvait sentir qu’en l’embrassant, qu’il ne pouvait voir qu’en la regardant, mais elles étaient là.  Pour l’instant, Bella ne pouvait les ignorer, elle ne pouvait les effacer, ni les dissimuler.

Qu’elle se tourne vers l’avenir… Elle l’avait fait. Mais c’était dur, incroyablement dur. Bella ne voyait que les gens qu’elle avait abandonnés, elle ne voyait que son père qu’elle venait d’obliger à rechercher durant toute sa vie un endroit où pourrait se trouver sa fille, sans jamais le trouver. Comment pouvait-elle tourner la page, après cela ? Elle devait trouver un moyen de le prévenir sans attirer l’attention sur eux. Elle devait trouver. Mais pas maintenant. Pourquoi ? Parce que, pour le moment, Bella voulait seulement profiter du repos que lui accordait sa douleur. De ce repos qu’elle avait recherché depuis deux semaines, et qui ne daignait se montrer que maintenant. Oh, elle n’était pas d’accord avec ce que venait de dire Edward, elle s’en voulait toujours autant. Mais mieux valait abandonner… Dire qu’elle s’en voulait ne servirait à rien, sinon à faire culpabiliser Edward. Comment comptait-elle s’y prendre ? Comment ne pas montrer cette culpabilité ? Bella n’en savait rien. Elle n’avait pas envie de chercher. Pas maintenant. Pour une fois, elle parvenait à respirer sans sentir de trou dans sa poitrine. Pour une fois, elle n’avait pas mal lorsqu’elle tentait de reprendre son souffle. Pour la première fois depuis deux semaines, elle se sentait un peu plus légère.

Parce qu’elle était dans les bras d’Edward. Il l’embrassa longuement, s’arrêtant quelques secondes uniquement pour laisser à Bella l’occasion de reprendre son souffle. Quant à elle, elle essayait de garder les pieds sur Terre, bien que perdre le sens de la réalité en cet instant précis ne lui était pas désagréable. Loin de là. Elle luttait encore et encore pour rester lucide, mais… Edward était fort. Il multipliait les caresses, l’embrassait davantage, semblant ne prêter aucune attention à sa famille qui n’était pas loin. Et… A vrai dire, Bella ne faisait plus attention à eux non plus. Seul Edward comptait. Sa présence, ses baisers, sa douceur. Le contact de ses doigts sur sa peau, elle-même qui frissonnait. Son souffle qui s’accélérait et ses joues qui rosissaient sous le toucher d’Edward. Elle lui rendait ses baisers, restant néanmoins prudente par peur de faire une énième gaffe. Bella n’avait pas envie de provoquer une dispute, un écartement d’Edward ou un regard noir. Elle avait besoin de lui, de sa proximité, de ses bras. De lui. Il n’y avait plus que cela qui comptait, plus qu’eux deux. Personne ne pouvait les déranger – ou du moins, personne ne le ferait. C’était, au moins, un avantage à être dans une famille de vampires. Au moins, un avantage à être l’humaine qu’ils protégeaient. Elle ne serait pas seule et ils la comprenaient. Alors qu’Edward la serrait dans ses bras, continuant néanmoins les caresses et les gestes prudents, Bella colla sa joue contre son torse et murmura, avant de l’embrasser d’elle-même :

Bella – Merci… Pour tout. Je t’aime…


[HJ : Vu que tu ne me laisses pas l’occasion de rétorquer… Je suppose que je devais clôturer. xD Jetehais,lemariagemaintenant<_<]
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