Après-midi déguisement [PV Orlin]

Pour une fois, il n'y avait pas de missions à faire, pas d'entraînements, rien du tout. Alec s'était installé tranquillement à la bibliothèque pour lire et dessiner. Et elle en avait profité pour s'esquiver discrètement avec Orlin. Ils se trouvaient sous les combles, à genoux sur le plancher, dans la poussière, s'amusant comme deux gamins à tester des déguisements qu'ils avaient trouvés dans des malles.

Des déguisement aussi beaux que ridicules, certaines fois, mais c'était le cadet de leurs soucis. Ils s'amusaient, sans problème à planer au-dessus de leur tête, sans rien à se soucier. Un après-midi calme et heureux, protégés du monde extérieur et même du reste du clan. Aro savait qu'ils se trouvaient ici, bien entendu, mais il était le seul.

Jane trouva un déguisement de paysanne du Moyen-Âge et l'enfila. Elle testa la texture du vêtement, touchant l'étoffe, et se regardant dans le miroir.

- A l'époque où je suis née, les femmes portaient encore ce genre de trucs, sauf pour les plus riches. On mettait toujours des robes, ou des jupes longues avec des corsages.

Elle remit ses vêtements normaux, puis trouva un autre déguisement. Tiens, et si... Elle en fit enfiler un à Orlin, puis alla se changer. Elle hésita un peu, puis enfila la jupe noir avec le chemisier. Un peu plus tard, elle sortit en tenue de soubrette, juste devant Orlin, avec jupe, corsage, même le tablier. Elle fit un tour sur elle-même pour qu'il ne loupe rien du spectacle.

- Qu'est-ce que tu en dis ?

Enfin, un peu de repos ! Pas d'entrainement pour les trois prochains jours car Démétri était parti en mission. Caïus avait l'air de s'occuper d'autre chose, des affaires du clan. Charles-Edward, lui était en bas entrain d'essayer toutes ses nouvelles capacités de vampire. Quand il le voyait, Orlin avait l'impression de se regarder comme il était il y a deux ans. Comme tout le monde était plus ou moins occupé, il en profita pour s'esquiver un peu avec Jane et ils allèrent dans le grenier. Ils trouvèrent un coffre de déguisements. Les deux compères se mirent alors à essayer toutes sortes d’accoutrements.

Il y en avait pour tous les gouts : des beaux, des ridicules, des féminins, des masculins, des déguisements du XVe ou encore des tenues du XXe siècle. Orlin se souvint de la penderie des Volturis qui contenaient également énormément de costumes différents et où il avait passé un temps fou à choisir sa tenue pour le mariage. Ils s'amusaient comme des petits fous à essayer toutes ces tenues. Jane trouva un déguisement de paysanne du Moyen-Âge et l'enfila.

Jane
A l'époque où je suis née, les femmes portaient encore ce genre de trucs, sauf pour les plus riches. On mettait toujours des robes, ou des jupes longues avec des corsages.

Décidément, il n'arriverait jamais à se faire à l'idée que Jane avait 300 ans. Elle paraissait si jeune, si belle. Elle remit ses vêtements et continua à fouiller dans le coffre. Elle en sortit une toge romaine et demanda à Orlin de l'essayer. Il alla se changer plus loin et se retrouva en costume de sénateur romain, vêtu d'une toge et d'une couronne de lauriers. Jane, elle, avait revêtue un costume de soubrette. Elle fit un tour sur elle-même pour qu'il puisse l'admirer sous toutes les coutures.

Jane
Qu'est-ce que tu en dis ?

Ouah ! Ça faisait bizarre de la voir avec une autre tenue que l'uniforme de la garde. Ce n'étais pas la première fois, mais il ne remarqua la différence que cette fois-ci.

Orlin
Tu n'as pas idée à quel point ça te change. Tu parais beaucoup plus douce, beaucoup moins rustre quand tu ne portes pas l'uniforme.

Il continua à la regarder puis il se leva avant de remarquer un petit détail.

Orlin
Tu devrais peut-être...Tu as de beau cheveux, c'est dommage de les cacher de la sorte.

Il lui indiqua avec sa main qu'elle devrait retirer le chignon qui attachait ses cheveux. Ça la rendrait beaucoup plus belle, beaucoup plus féminine. Puis Orlin se mit à tourner sur lui pour qu'elle puisse également l'admirer.

Orlin
J'ai l'impression d'avoir prit 2 000 ans d'un coups ! T'imagines les trois frères, à leur époque, portant ce genre de tenue. Haha, dommage que les photos n'existaient pas, j'aurais bien aimé voir ça.

Orlin - Tu n'as pas idée à quel point ça te change. Tu parais beaucoup plus douce, beaucoup moins rustre quand tu ne portes pas l'uniforme.

Moins rustre ? Elle grimaça. Alors lui, il savait parler aux filles. De toute façon, l'uniforme ne servait que pour le décorum, impressionner leurs victimes, montrer leur union, et ce genre de trucs. A leur époque, il était noir, mais il y a deux cents ans, il était rouge vif, rouge sang, et carrément ridicule. Il se leva à son tour, et elle s'approcha d'un pas léger.

Orlin - Tu devrais peut-être...Tu as de beaux cheveux, c'est dommage de les cacher de la sorte.

Les détacher ? Elle fit un instant la moue, puis s'exécuta. Ses boucles blondes retombèrent librement sur ses épaules et elle fourra l'élastique dans sa poche. Elle faisait beaucoup plus gamine comme ça, quoi qu'on en dise. Il tourna lui aussi, pour lui montrer son costume. Une longue toge romaine, qui lui allait plutôt bien. Elle sourit, regardant l'habit qui détonnait sur lui. Elle avait l'habitude de le voir en pull et pantalon, des habits passes-partout dans ce siècle.

Orlin - J'ai l'impression d'avoir prit 2 000 ans d'un coups ! T'imagines les trois frères, à leur époque, portant ce genre de tenue. Ha ha, dommage que les photos n'existaient pas, j'aurais bien aimé voir ça.

- Pas moi, dit-elle en souriant. Je crois que ça m'aurait traumatisée. Et puis, j'imagine plus facilement Caïus et Aro avec une épée et des armures qu'avec ça.

Contournant la malle, elle posa ses mains sur les épaules puis l'embrassa, fermant les yeux. Elle était plus petite, et devait se hausser légèrement sur la pointe des pieds. Il l'embrassa à son tour, et elle s'accrocha à lui, oubliant le reste du monde. Elle avait oublié à quel point c'était agréable. Il la regarda, comme s'il craignait sa réaction. Elle lui sourit puis l'embrassa à nouveau à pleine bouche.

Jane
Pas moi, dit-elle en souriant. Je crois que ça m'aurait traumatisée. Et puis, j'imagine plus facilement Caïus et Aro avec une épée et des armures qu'avec ça.

Oui, c'est vrai qu'au vu de leur caractère, il est bien plus aisé de les imaginer en chevaliers, défendant la veuve et l'orphelin ! Pour certains, ils pouvaient paraitre cruels, mais au fond, c'est grâce à eux si les vampires vivaient dans une relative tranquillité vis-à-vis des humains.

Jane contourna ensuite la malle et embrassa Orlin à pleine bouche. Il fut un peu surpris bien qu'il devrait commencer à avoir l'habitude. À chaque fois il adorait ça. Il pourrait l'embrasser des jours et des nuits entières sans jamais s'en lasser. Quand elle eut fini, il l'embrassa à son tour. Elle s'accrocha à lui pendant qu'il fermait les yeux. C'était un pur moment de bonheur, un moment rien qu'a eux deux. Personne au monde, Alec y comprit, ne pouvait les atteindre en cet instant précis. Le monde pouvait s'écrouler autour d'eux, il n'en avait rien à faire. Il avait l'impression que tout volait autour d'eux, que tout se mélangeait, comme si toutes les émotions et tous les sentiments les plus merveilleux que l'on pouvait éprouver c'était donné rendez-vous en lui en cet instant précis.

À la fin, quand Orlin rouvrit les yeux, il chercha à voir si ça lui avait plu. Ce n'était pas son moment à lui, c'était leur moment à eux deux. Prendre du plaisir, oui, il ne demandait que ça, mais pas tout seul. Apparemment, son baisé avait l'air d'avoir eu son petit effet, elle lui souriait, d'un sourire semblable à celui qu'il avait eu au Népal après l'annonce de la mort de Gabrielle. Ses soupçons se confirmèrent très vite, elle l'embrassa à nouveau à pleine bouche, et la même soupe d'émotion se remit aussitôt à bouillir !

Ce petit jeu de dura un moment, Orlin ne savait pas combien de temps, et il s'en fichait, il était immortel après tout. Après ce long échange de baiser, Orlin la prit dans ses bras et la serra fort contre lui. La sentir contre lui, lui donnait du réconfort, lui faisait du bien. Il avait l'impression que son cœur battait la chamade bien qu'il n'ait pas bougé d'un pouce depuis sa transformation. Il planait littéralement au-dessus des nuages les plus hauts.

Par la suite, il voulait aller plus loin. Essayer de nouvelles choses. Toujours en l’étreignant, il se mit faire glisser une de ses mains doucement, tranquillement sur son dos, du haut vers le bas. Il ne savait pas trop comment s'y prendre : il y allait à l'instinct et aux réactions de Jane. D'un coup il sentit qu'elle se crispa, qu'elle essayait de se dégager. Orlin réagit très vite, desserra son étreinte aussitôt et posa ses mains sur ses épaules. Il lui lança un regard interrogateur, se demandant ce qui n'allait pas. Et si elle ne voulait pas...

Jane semblait hésitante. Orlin se dit qu'il était peut-être allé trop vite. Que tout ça était trop rapide. Après tous une semaine auparavant à peine, elle prenait un malin plaisir à le torturer avec son frère jumeau. Il s’apprêtait à lui faire ses excuses quand elle replongea dans ses bras. Orlin était soulagé, mais en même temps un peu inquiet. Il la resserra fort. Au bout d'un certain temps ses mains reprirent le bal qui avait été interrompu, d'abord de manière hésitante, puis avec le même entrain qu'auparavant.

Il l'avait prise dans ses bras, et elle appuya sa tête contre son épaule. Ils étaient totalement coupé du monde, ainsi, ils étaient bien Pour une fois qu'ils étaient enfin tranquilles, elle n'allait pas s'en plaindre. Il la serrait contre lui, tendrement, et elle garda les yeux fermés. Et dire qu'une semaine plus tôt, à peine, elle ne rêvait que de le torturer, le faire payer pour des choses qu'elle considérait comme si futiles à présent.

Elle sentait un contact léger dans son dos. Contact qui s'intensifia, dans un mouvement de vas-et-vient. Elle se crispa, cherchant à se dégager, mais il la relâcha aussitôt. Il posa ses mains sur ses épaules, l'interrogeant du regard. Mais que devait-elle dire ? Elle hésitait, oui... Elle avait un peu peur, à vrai dire. Peur de s'engager à nouveau dans une histoire qui risquait de mal finir, comme avec Démétri.

D'un autre côté, si elle n'essayait pas, comment savoir ? Elle aussi avait besoin de contacts, de, de... Elle retourna dans ses bras, se blottissant contre lui. Tant pis... Elle ne pouvait s'empêcher de vouloir essayer, de vouloir tenter, une fois de plus, et Orlin l'attirait. Elle avait voulu le tuer, mais il l'attirait. Elle avait envie d'être avec lui, dans ses bras, de sentir son odeur. Elle savait qu'Alec aurait envie de les massacrer tous les deux s'ils les surprenaient dans une position gênante, mais tant pis.

Orlin avait repris ses caresses. Elle le serra dans ses bras, puis, sans réfléchir, prit son visage en coupe pour l'embrasser à nouveau. Elle n'avait plus envie de se tracasser, ou de se soucier de quoi que ce soit. Elle l'embrassa, puis fit glisser une main sur son cou, avant de la poser sur sa poitrine. Ils étaient tout à fait seuls, et elle sentait le désir monter. Il intensifia ses caresses, et elle sentit un frisson la parcourir.

Il commença à descendre lentement la fermeture éclair, derrière sa robe. Elle fit de même avec le haut de son déguisement. Il se retrouva torse nu, et elle en petite tenue. Si elle avait pu rougir, elle ne s'en serait certainement pas privée. Elle se débarrassa de sa robe puis hésita un instant. Pouvait-elle vraiment... Mais elle en avait envie. Elle fit glisser ses mains dans les siennes dans un soupir, l'embrassant dans le cou. Il l'embrassa dans le cou, puis remonta à son oreille.

Orlin - Tu es magnifique...

Lorsqu'il commença doucement à descendre, elle se tortilla puis le poussa par terre, allongé sur le tas de costumes. Elle frotta son nez contre le sien, puis lui dédia un sourire mutin.

- Tu l'as déjà fait ? murmura-t-elle.

Il parut gêné, comme mal à l'aise, puis lui avoua que non. Elle se pencha pour l'embrasser à nouveau, couchée sur lui, ses cheveux détachés retombant sur son visage. Avec Démétri, elle ne s'était même pas posé la question. Il avait plus de mille ans et avait déjà eu des copines avant elle. Et là, s'il s'agissait de la première fois d'Orlin... Elle fit glisser les bretelles de son soutien-gorge, se retrouvant à moitié nue devant lui. Puis incita son partenaire à quitter ses derniers habits. Elle-même n'avait plus que sa culotte. Elle s'allongea tout près de lui, faisant courir ses mains sur son corps.

Jane prit la tête d'Orlin puis l'embrassa avant de faire descendre ses mains sur son torse. Orlin sentit un frison le parcourir et laissa échapper un soupir de plaisir. Il ne pouvait pas s’empêcher de respirer, d'abord doucement, puis de manière de plus en plus rapide et audible, comme s'il était essoufflé.. Il se laissait envahir par le désir. Il avait envie que ça dure longtemps, éternellement. Il passa alors une de ses mains dans le dos de sa partenaire et chercha à tâtons le curseur de la fermeture éclair de sa robe. Une fois qu'il eut atteint, il le fit descendre et découvrit petit à petit le corps presque nu de sa bien-aimée. Jane fit glisser alors le haut de sa toge et Orlin se retrouva torse nu devant elle.

Puis leurs mains se joignirent et elle l'embrassa dans le cou. Orlin lâcha un gémissement de plaisir. Puis il lui rendit la pareille. Il remonta doucement jusqu'à son oreille et lui murmura

Orlin
Tu es magnifique...

Puis il retourna l'embrasser dans le cou avant de descendre petit à petit le long de son corps nu, l'embrassant partout, même à travers les quelques morceaux de tissu qu'il lui restait. Jane se tortilla puis finit par le pousser par terre. Orlin se laissa tomber sur le dos dans le tas de costumes déballés. A ce moment précis, ses pensées étaient tout sauf saines. Jane se hissa sur lui, leur nez se rencontrèrent, se frottèrent l'un contre l'autre. Puis elle lui fit un sourire plein de malice.

Jane
Tu l'as déjà fait ? murmura-t-elle.

Début de la partie interdite au moins de 18 ans

Orlin fut tout à coup extrêmement gêné. Il n'avait pas l'habitude de parler de sa sexualité. Il n'en avait jamais parlé avec qui que ce soit, hormis Charles-Edward. Il commença à faire le timide, puis il finit par lui avouer que c'était sa première fois. Jane l'embrassa alors à nouveau. Elle était couchée sur lui et ses cheveux retombaient sur son visage. Elle fit, ensuite, glisser les bretelles de son soutient-gorge qui tomba sur lui. Orlin, ne perdit pas une miette du superbe spectacle qui s'offrait à lui. Puis elle commença à tirer sur son pantalon et l'incita à se débarrasser du reste de ses vêtements : il s’exécuta sans protester, naturellement. Elle s'allongea auprès de lui et fit glisser ses mains sur son corps nu, en n'omettant aucune zone, même les plus sensibles. Orlin se tortillait sous ses caresses qui lui donnèrent des frissons de plaisirs. Quand elle eut fini, Orlin l'embrassa et fit courir ses mains sur son corps. Il n'oublia aucune zone et s'attarda tout particulièrement sur la seule partie de son corps encore recouverte par un vêtement. Puis il retira ce dernier vêtement lentement tout en continuant de l'embrasser sur la bouche, puis sur le cou, avant de descendre petit à petit jusqu'en bas. Ça faisait son effet, elle gémissait de plaisir sous ses bisous. Elle se laissa faire gardant sa main dans la sienne.

Orlin ne savait pas trop comment s'y prendre ; il y allait à l'instinct. Quand il eut fini son ballet, il remonta au niveau de son intimité et se mit à lécher ce délicieux fruit qui s'offrait à lui. Trouvant ça exquis, il ne s'arrêta pas avant plusieurs minutes. Quand il eut fini, il se remit sur elle, à sa hauteur, et s’apprêtait à l'embrasser de nouveau. Elle ne lui en laissa pas le temps, elle le fit se retourner et c'est elle qui se retrouva sur lui et qui l'embrassa. Puis Jane finit par lui demander s'il était prêt. Depuis que ce petit jeu avait commencé, Orlin était de plus en plus excité. C'était tout son corps qui était, et c'est le cas de le dire, au garde-à-vous. Il répondit à Jane en acquiesçant de la tête.

Elle continua à l'embrasser à cheval sur lui. Orlin savourait chaque instant. Il découvrait d'un coup tous ces nouveaux plaisirs que l'on pouvait partager à deux. Il découvrait qu'on pouvait utiliser son corps pour donner du plaisir et en recevoir. Son éducation dans son pensionnat catholique avait fait que tout ceci était la grande inconnue pour lui. Il n'imaginait pas un seul instant que tout ceci était possible. Il avait juste eut envie de s'évader. C'était partie d'un simple baiser et de fil en aiguille c'est arrivé jusque-là. Puis Jane se releva et se recula. Elle finit par se rassoir doucement au niveau du bassin d'Orlin. Leurs deux corps venaient de momentanément fusionner et n'en formaient plus qu'un. A cet instant, les sensations qu'Orlin ressentait décuplèrent. Il fut pris de quelques spasmes avant de réussir à se calmer un peu. Il continuait malgré tout à être très excité et passa plusieurs fois au bord de l'explosion. Jane commença alors lent mouvement de va-et-viens qu'elle accélérait progressivement. Orlin savourait chaque seconde de ce pur moment de bonheur. Il faisait des efforts incommensurables pour faire durer le plaisir. Il gémissait dès qu'elle bougeait de quelques millimètres. Plus ça continuait, moins il arrivait à ce contenir. Jane semblait avoir pris les choses en main, il attendait avec impatience la suite.

Fin de la partie interdite aux - 18 ans

Début de la partie interdite au moins de 18 ans

Elle serrait la main d'Orlin dans la sienne alors qu'il explorait à son tour son corps, y faisait courir ses mains et glisser ses doigts. Elle aurait voulu que ce moment dure longtemps, très longtemps. Ils étaient coupés du reste du monde, entièrement seuls, et se livrant l'un à l'autre. Elle finit par perdre le dernier vêtement qui lui restait, alors qu'il se redressait pour l'embrasser. On n'imaginait pas qu'il pouvait exister de sensations aussi agréables. Elle frissonna lorsqu'il l'embrassa dans le cou. Elle ne pouvait s'empêcher, lors de ce geste, à s'attendre à une morsure.

Il descendait de plus en plus bas, et lui arracha un long gémissement lorsqu'il s'ingénia à une autre activité, au niveau de son intimité. Elle ne bougea pas, couchée sur le tas de vêtements, les yeux fermés. Cela dura un petit moment, puis lorsqu'il se redressa, elle le le fit tout à coup basculer sous elle, un petit sourire aux lèvres. Les préliminaires étaient indispensables et amusantes, surtout lors de la première fois. Mais maintenant...

- Tu es prêt ? murmura-t-elle.

Il hocha la tête, les yeux brillants. Elle prit son visage en coupe et l'embrassa langoureusement, longuement, histoire de faire durer le plaisir. Elle avait envie que ce moment soit parfait pour lui, qu'il s'en souvienne durant sa vie entière. Puis elle se redressa lentement. Lorsque leurs deux corps s'unirent l'un à l'autre, une explosion de sensations montèrent en eux. Elle commença à bouger, d'abord lentement, puis plus rapidement. Il gémissait, et elle lui offrit un large sourire.

En tant que vampires, ni l'un ni l'autre ne pouvaient se fatiguer, avoir d'autres besoins que la soif de sang. Il ne restait plus que le désir, en cet instant, et leur envie de le combler. Ils pouvaient continuer des heures s'ils le voulaient. Elle ne se souciait plus des cicatrices qui recouvraient son corps et dont elle avait eu honte au début. Tout ce qui lui importait dorénavant était le moment présent.

Ils firent l'amour sans se soucier du temps qui passait. S'embrassant, gémissant sous les caresses, ou lorsque leurs corps s'unissaient l'un à l'autre. Combien de temps cela dura, elle l'ignorait.

Fin de la partie interdite au moins de 18 ans

Allongée sur les costumes, blottie dans les bras d'Orlin, Jane laissait sa tête reposer contre son épaule. Ce genre de sensations restaient plus fortes que n'importe quelles autres, plus fortes que la soif qui les consumait à chaque instant. Elle eut un petit rire nerveux puis embrassa Orlin sur le bout du nez.

- Ça reste entre nous, dit-il d'un un chuchotement avec un grand sourire. Je n'ai pas envie que mon frère ou Démétri t'arrachent la tête.