Nouvel Horizon
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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Et c'est reparti pour un tour...

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Riza Mustang

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MessageSujet: Et c'est reparti pour un tour...   Et c'est reparti pour un tour... EmptyMar 1 Avr 2014 - 22:55

Bella – Je vais chasser, je reviens tout à l’heure.

Bella embrassa Edward et sortit de la Villa, prête à chasser après avoir préparé tout ce qu’il fallait pour Renesmée. Elle avança discrètement jusqu’à la forêt, saluant les passants qu’elle rencontrait sur son chemin. Une fois arrivée à l’orée des bois, la jeune vampire s’y enfonça en veillant à ce que personne ne la suive. Elle jeta un rapide coup d’œil pour voir qu’aucun humain ne trainait dans le coin et, lorsqu’elle en fut sûre et certaine, se laissa tout simplement aller, ses sens décuplés par sa nature vampirique. Le bonheur de ne pas devoir se cacher, se montrer telle qu’elle était et ne pas avoir de limites sinon les rares humains qui se baladaient dans la forêt. Cependant, alors qu’elle courait à une vitesse incroyable, une vitesse que Bella ne supportait pas en étant humaine, sa vue s’arrêta sur un objet familier qui n’avait rien à faire ici. Non. C’était impossible. S’approchant un peu plus de l’objet en question, elle reconnut :

Bella – La… Mais qu’est-ce que tu fiches ici, toi ?! Je t’ai laissée au Népal ! Au NEPAL !

Hors de question ! Bella n’allait certainement pas se faire avoir une nouvelle fois, elle n’avait pas envie de faire un nouveau bond dans le passé et de tout foutre en l’air ! Reculant maladroitement, terrorisée par la machine qu’elle venait de retrouver ici, en Ecosse, à des kilomètres de son endroit d’origine, Bella heurta quelque chose… qui la fit basculer droit sur la manette qui servait à actionner ce truc métallique infernal. Eh me*** ! N’ayant d’autre choix que de se résoudre à s’accrocher pour ne pas perdre la machine en cours de route, la jeune femme se cramponna à ce cercueil volant comme sa vie en dépendait – ce qui n’était pas totalement faux, pour être honnête.

Elle ferma les yeux, attendant, trouvant le voyage plus long que la dernière fois, bien plus long. Trop long. C’était normal, ça ? Les nausées commençaient à pointer le bout de leur nez… et le voyage ne s’arrêtait pas ! Bella ne rouvrit les yeux que lorsqu’elle sentit la machine s’arrêter dans un toussotement peu rassurant. Elle était sans doute coincée ici un moment, le métal étant bouillant, il devait sûrement refroidir avant de pouvoir faire redémarrer la machine.

Bella – Bon… C’est reparti. Pas de gaffe, cette fois. Premièrement, changer de vêtements.

Bon. Bella était arrivée dans un coin paumé, elle ne reconnaissait rien si ce n’est que le paysage avait quelque chose de familier. Elle était toujours en Ecosse ? Peu probable. La machine l’avait fait voyager longtemps, elle était sans doute au Moyen Age, vers la fin peut-être. Encore que, l’histoire et elle… Bref. Trêve de bavardages, changer de vêtements, et vite. Hors de question de se faire prendre dans des vêtements du vingt et unième siècle si elle était au quinzième siècle. Cela risquait de choquer un petit peu. Juste un peu.

Descendant de la machine, Bella se mit à marcher après avoir rejoint ce qui ressemblait à une route. Un chemin paumé, plutôt, mais enfin, c’était toujours mieux que rien. Même l’air était différent… Où était-elle tombée, bon sang ?! Continuant à marcher en tâchant de ne pas paniquer, la jeune vampire utilisait tous ses sens pour ne pas être prise au dépourvu. Inutile d’ameuter les humains ou de se faire remarquer dès les premières minutes. Elle perçut alors des bruits de civilisation, des voix, des odeurs nauséabondes mais qui marquaient la présence d’une ville. Grimaçant à l’idée de s’en approcher, Bella marqua un temps d’arrêt.

Bella – Allez… T’as pas le choix, si tu veux pas te faire remarquer.

Hésitant franchement, Bella avança à tâtons vers les bruits qu’elle entendait… et découvrit, ahurie, une ville fortifiée. Entourée de pierres, une muraille comme elle n’en avait jamais vue. Fin du Moyen Age ? La jeune femme avait un gros doute, d’un coup… Mais non, ne pas paniquer. Ce n’était peut-être que des ruines, ou un site touristique, et rien d’autre. Cependant, le « site touristique » était gardé, et pas qu’un peu. Bon… Bénissant ses facultés de vampire, Bella fila à toute allure en parvenant à esquiver tout le monde, et entra dans la ville – se réfugiant, au passage, derrière une… C’était une maison, ça ?! Choquée, hallucinant, la jeune mère resta figée un moment avant de se ressaisir. Les vêtements d’abord, paniquer après. Prenant la première chose qui lui tomba sous la main dans une « maison », Bella trouva des espèces de draps qui séchaient. Des draps. C’étaient des draps ? Non… Des… C’était des vêtements.

Se débarrassant des siens qu’elle enfouit dans un coin, pour être sûre que personne ne les retrouverait, la jeune vampire enfila l’espèce de vêtement, une robe apparemment, et prit une capeline comme les habitants en portaient autour d’elle – de ce qu’elle avait vu. Le ciel était couvert, gris, de la pluie allait sans doute tomber mais… Ne pas prendre de risque. Elle sortit ensuite, sûre de passer un peu plus inaperçue à présent. Marchant un peu plus à l’aise, Bella détailla tout ce qu’elle voyait. Elle n’était pas au Moyen Age. Du moins, pas au quinzième siècle. Les maisons étaient vieilles, rustiques, rudimentaires, presque primitives lorsque l’on compare ces maisons aux habitations du vingt et unième siècle. A quelle époque elle était ?! Il fallait qu’elle sorte d’ici, et vite.

Tâchant d’adopter une démarche normale, Bella parvint à sortir de la ville aussi facilement qu’elle y fut entrée et rejoignit un chemin perdu, écarté. Au bout d’un moment, la jeune femme distingua deux silhouettes. D’abord prudente, elle avança en se cachant le visage puis reconnut… Aro. Aro Volturi ! C’était lui !

Bella – Aro ?! Vous pouvez peut-être m’aider, je chassais et je… J’ai perdu les Cullen, j’ignore totalement où je suis, j’ai mis une cape pour me cacher, personne ne m’a vue. Mais je suis complètement perdue, j’…

Mais Bella s’interrompit, se figeant totalement en réalisant un détail. Un cœur qui bat. Aro avait un cœur qui battait. Un cœur qui battait ! Mais il était vieux, incroyablement vieux ! Il avait quel âge, déjà ? Plus de trois mille cinq cents ans, la jeune femme en était sûre. Il était vieux. Très vieux. A son époque, il avait plus de trois mille ans… Alors, quand étaient-ils, exactement ? A quelle époque était-elle tombée ? Aro avait un cœur qui battait ! Il était humain ! Avec des yeux normaux, des yeux qui n’avaient rien de rouge, rien de doré, rien de… bizarre. Il était humain ! Déjà qu’elle trouvait que Carlisle était âgé, alors Aro…

Bella – Vous êtes humain ?!
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MessageSujet: Re: Et c'est reparti pour un tour...   Et c'est reparti pour un tour... EmptyMer 2 Avr 2014 - 13:48

La bougie éclairement faiblement la pièce, presque entièrement consumée. Aro resta allongé sous la couverture, le bras sur les yeux, écoutant les bruits qui montaient de l'extérieur. L'air était très lourd et chaud, annonçant un bel orage pour la fin de la journée ou cette nuit. Il retira son bras pour regarder le plafond, où était accrochée quelques linges. Sa sœur dormait encore à côté de lui, la respiration calme et apaisée, ses cheveux noirs éparpillés autour de son visage. Il la couva un long moment d'un regard attendri. Il veillait sur elle depuis de nombreuses années maintenant, depuis la disparition de leurs parents en mer. Ils étaient pêcheurs, et avaient perdu la vie en mère. Après cet incident, Aro avait emballé leurs affaires, pris la main de sa sœur, et était parti sur les routes avec elle, allant s'installer plus loin à l'intérieur des terres.

Il se leva doucement pour ne pas réveiller Didyme et prépara le petit-déjeuner. Leur vie actuelle était sans doute bien meilleure qu'il y a quelques années. Aro s'était engagée dans l'armée, et avait rapidement pris du grade. Il possédait un don certain pour la stratégie militaire, et la façon de mener des hommes au combat. Comment cerner leurs adversaires et les vaincre, même en infériorité numérique. Cela lui plaisait. Il aimait ce qu'il faisait, il aimait se battre pour faire appliquer les lois. Comment vivre autrement ? Il versait de l'eau dans deux bols quand Didyme se leva, les yeux encore lourds de sommeil.

Didyme – Il est tard ? murmura-t-elle en cherchant ses habits à tâtons.

– Le soleil vient juste de se lever.

Ils mangèrent assez rapidement et se préparèrent, devant se rendre en ville aujourd'hui. Aro avait congé, en ce moment, et en profitait pour passer plus de temps avec ses proches. Il partait parfois très longtemps, et loin. Revenir était apaisant. Il partit avec Didyme sur les routes, sous un ciel qui se faisait menaçant. Ils passèrent une journée plutôt agréable, discutant avec des connaissances, vendant quelques effets et achetant d'autres choses. Didyme ne cessait de s'extasier sur son mariage proche avec Marcus. Le fameux mariage. Il en aura entendu parler, de celui-là ! Le village commençait déjà à se préparer pour la fête.

Didyme – Et tu m'emmèneras à l'autel, dis-moi ? Aro ?

– Mais oui, ne t'en fais pas.

Didyme – Je ne peux plus attendre ! Oh, et j'espère qu'il ne va pas pleuvoir. Et...

Aro l'écouta, amusée, alors qu'elle lui détaillait très soigneusement le mariage dont elle rêvait. Ils marchaient tranquillement sur la route, prêts à rentrer chez eux, lorsqu'ils furent tout à coup accostés par une femme brune très belle, de la même taille que Didyme, mais... Ses yeux. Ils n'étaient certainement pas de ce monde ! Il sourcilla, cherchant rapidement s'il avait déjà vu une personne avec les yeux dorés, mais n'en trouva pas. Une étrangère ? Il arrivait que des voyageurs passent dans la région, mais cela restait assez rare. Et celle-là avait l'air paniquée. Il nota également ses cheveux détachés, ce qui était plus qu'inconvenant pour une femme.

Étrangère – Aro ?! Vous pouvez peut-être m’aider, je chassais et je… J’ai perdu les Cullen, j’ignore totalement où je suis, j’ai mis une cape pour me cacher, personne ne m’a vue. Mais je suis complètement perdue, j’…

Il fronça les sourcils un peu plus. D'où connaissait-elle son nom ? Et qui était-elle pour l'aborder d'une façon aussi cavalière ? Elle semblait savoir qui il était, mais lui ne l'avait jamais vu, il en était certain. Par ailleurs, pardon, mais elle avait bien parlé de "chasser" ? Une femme qui chassait ? La stupeur le gagnait lentement. Une femme n'avait pas à travailler ni à chasser. Une femme digne de ce nom restait chez elle, dans sa cité ou son visage, sortait les cheveux soigneusement attachés, et ne cherchait pas à se cacher. Cette fille était très certainement native d'un pays plutôt éloigné, au vu de son comportement et de ses habitudes de vie... Ce qui n'expliquait pas comment elle pouvait savoir son nom. Il la couva d'un regard un peu pincé, alors qu'elle semblait sous le choc.

Étrangère – Vous êtes humain ?!

Il haussa les sourcils, la trouvant de plus en plus vulgaire, déplacée, et surtout folle.

– Je vous demande pardon ? dit-il lentement d'une voix plus froide que la mort.

Ce fut Didyme qui brisa tout à coup l'atmosphère lourde qui s'installait, avant que son frère ne puisse la retenir. Elle se précipita sur l'inconnue avec un immense sourire et lui serra vigoureusement la main en lui disant de ne pas s'inquiéter si elle était perdue, que tout allait bien se passer. Il se retint de lever les yeux au ciel, agacé. C'était bien sa sœur, ça, toujours prompte à vouloir aider ou secourir tous ceux qui passaient près d'elle. Il l'avait prévenue que cela risquait de lui jouer des tours mais elle ne l'écoutait pas.

Étrangère – Excusez-moi. Je ne voulais pas... C'est que j'ignore où je suis.

Il lui rendit son regard, alors qu'il repoussait Didyme derrière lui. Elle fit la moue, contrariée, mais ne chercha pas à lui échapper.

– D'où connaissez-vous mon nom ?

Il la fixait droit dans les yeux, attendant une réponse de sa part. Cette fille était de plus en plus louche, à ses yeux, et il se méfiait d'elle. Déjà, elle se comportait d'une façon étrange, elle parlait à des gens qu'elle ne connaissait pas, et était "perdue". Alors d'où venait-elle ? Et que fichait-elle ici ?

Étrangère – C'est que... Je... Quelqu'un me l'a dit pour m'aider.

Bien sûr... Didyme rit tout à coup, puis se dégagea, reprenant sa place initiale, puis tapota l'épaule de l'inconnue avec un grand sourire maternel. Lui resta sur ses gardes, ne cessant de détailler l'inconnu, d'analyser toutes les expressions de son visage. Elle était bizarre, même pour une étrangère.

Didyme – Ce n'est pas grave, ma petite ! Je suis sûre qu'on peut vous aider à retrouver votre famille ! N'est-ce pas, grand frère ? A propos, je m'appelle Didyme. Et vous ?

Bella – Je m'appelle Bella. Merci, je ne suis pas vraiment... de la région.

Elle avait sursauté, comme surprise. Aro resta impassible, mais intérieurement, il analysait tout ce qu'il savait de cette fille. Il finit par soupirer et lui dit qu'elle n'avait qu'à les suivre. Ils aviseront plus tard. Il reprit le bras de sa petite sœur. Toujours enthousiaste, elle reprit avec vigueur la description du mariage dont elle rêvait, mais son frère n'écoutait plus, trop occupé à surveiller la jeune femme du coin de l'œil. En arrivant au village, il avisa une silhouette familière. Didyme courut aussitôt, retroussant sa jupe.

Didyme – Marcus !

Elle lui sauta littéralement dans les bras, et il la rattrapa en éclatant de rire. Aro secoua légèrement la tête, avec cependant un léger sourire aux lèvres. Ces deux-là étaient fait pour être ensemble. Le village entier attendait leur mariage. Il finit par s'arrêter et se tourna vers Bella, laissant le couple seul un moment.

– D'où venez-vous réellement ? lui demanda-t-il froidement. Je doute qu'on ait vous donner mon nom pour "aider". Je suis un soldat, les petites histoires des voyageurs ne m'intéresse pas. Qui êtes-vous, et que venez-vous faire par ici ?
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Et c'est reparti pour un tour...   Et c'est reparti pour un tour... EmptyLun 7 Avr 2014 - 17:12

Aro – Je vous demande pardon ?

Oups. Bella réalisa, trop tard malheureusement, que sa phrase et son interpellation étaient bien trop familières à cette époque-ci, et plus douteuses qu’autre chose. Comment rattraper cette bourde ? Elle était consciente, à présent, que la première impression d’Aro, que la jeune vampire souhaitait « bonne », était un lointain souvenir. Heureusement, la femme accompagnant Aro avait l’air bien plus chaleureuse et gentille, moins méfiante, tout semblant plus simple à ses côtés.

Bella ne l’avait pas remarquée auparavant, bien trop choquée pour fixer son attention sur une autre personne qu’Aro. Mais à présent qu’elle la regardait… Ce visage, les cheveux, les yeux… Faisant l’aller-retour entre Aro et cette fille, le visage de la jeune mère commençait à se décomposer petit à petit. Qui était-elle ? Ils étaient de la même famille, c’était impossible autrement. Bella lui serra la main également, souriant pour répondre à ce que disait cette jeune femme. Ne pas s’inquiéter…

Bon, première chose, s’excuser. Elle n’avait pas le choix, ils étaient sa seule chance et… Se mettre Aro à dos n’est pas une bonne idée. C’était la pire chose de toutes, et Bella avait l’impression que c’était déjà trop tard. Réfléchissant à toute vitesse, elle chercha quelque chose à dire pour s’excuser, pour se présenter, pour… Pour rattraper le coup, n’importe quoi ! Mais il fallait qu’elle fasse attention.

Bella – Excusez-moi. Je ne voulais pas... C'est que j'ignore où je suis.

Elle avait essayé de montrer qu’elle était désolée, elle avait essayé de montrer qu’elle était sincère. Mais était-ce suffisant pour le convaincre ? Bella n’y croyait pas une seule seconde. Son soupçon fut d’ailleurs confirmé lorsqu’il repoussa la jeune femme derrière lui et lui lança, sans la quitter des yeux :

Aro – D'où connaissez-vous mon nom ?

… Me***. Mais, bon sang, quelle question stupide ! Comment Bella avait-elle pu l’aborder comme cela ? Réfléchir un peu plus, c’était impossible ? Et maintenant, hein, comment devait-elle faire pour se justifier ? Aro n’était pas connu, pas du tout, il devait avoir quoi ? Vingt ans ? Il était jeune et humain ! Aucune chance pour qu’il soit connu maintenant… Paniquant de plus en plus, bénissant sa nature vampirique, Bella resta impassible extérieurement mais était terrorisée intérieurement. Elle lâcha, sans grande conviction, sachant que cette excuse était plus pourrie que jamais :

Bella – C'est que... Je... Quelqu'un me l'a dit pour m'aider.

La jeune femme se mit alors à rire, se dégageant d’Aro pour se replacer à côté de lui, comme rassurée par ce qu’avait dit Bella. Au moins une qui la croyait. Mais la jeune vampire n’était pas rassurée pour autant… Elle sentait Aro méfiant, elle savait qu’il était en train de la détailler et se sentait stupide d’avoir mis ainsi les deux pieds dans le plat. Il ne pouvait pas lire ses pensées, c’était déjà un gros avantage… Mais combien de temps cela l’aiderait-elle ?

Didyme – Ce n'est pas grave, ma petite ! Je suis sûre qu'on peut vous aider à retrouver votre famille ! N'est-ce pas, grand frère ? A propos, je m'appelle Didyme. Et vous ?

Didyme ?! Cette jeune femme était Didyme ?! Bella sursauta, surprise de voir la femme de Marcus morte dans des circonstances que personne ne lui avait expliqué. Elle ignorait même qu’il s’agissait d’une personne de la famille d’Aro… En réalité, à part le fait qu’elle soit mariée à Marcus, elle ignorait tout de Didyme, ce qui n’aida pas à camoufler la surprise en apprenant le nom de cette jeune femme. Par chance, Aro ne semblait pas avoir réalisé ce sursaut, mais il était difficile de savoir ce qu’il pensait en cet instant précis. Il était impassible, ce qui ne présageait rien de bon…

Bella – Je m'appelle Bella. Merci, je ne suis pas vraiment... de la région.

Et c’était le moins que l’on puisse dire. Elle ignorait l’endroit où elle était, même si le paysage était familier, mais une chose était sûre : Bella n’était pas de la région, ni même de l’époque. Mais bon, dire cela à Aro n’allait sûrement pas arranger la situation et le convaincre qu’elle ne lui voulait aucun mal. Même s’il était humain, jamais elle n’aurait osé lui faire quoi que ce soit…

Bella fut, néanmoins, rassurée lorsqu’Aro soupira et l’autorisa à les accompagner. Bon, c’était déjà un progrès. Maigre, très maigre, peut-être qu’elle fonçait droit dans le mur ou dans un piège tordu, mais peu importe. C’était mieux que de rester toute seule, complètement perdue. En plus, le fait que Didyme soit ici, qu’elle soit si gentille, si heureuse, si joyeuse… Imaginer qu’elle était morte trois mille ans plus tard était horrible. Enfin, sachant qu’elle était vampire, cela va s’en dire.

Pendant tout le trajet, Bella fit tout son possible pour écouter Didyme qui racontait son mariage avec Marcus, tout ce qu’elle avait prévu, la journée qu’elle imaginait, etc. Tout y passait. Pendant un instant, la jeune vampire crut entendre sa meilleure amie, convaincue que Didyme et Alice se seraient entendues à merveille. Savoir qu’elle allait mourir était horrible… Lorsqu’ils arrivèrent à un village, Bella réalisa que Marcus était là uniquement au moment où sa future femme courut jusqu’à lui, lui sautant littéralement dans les bras.

Attendrie, la jeune mère ne put s’empêcher de sourire devant cette image. Marcus était heureux… Il avait l’air complètement différent de son époque. Ce fut Aro qui la ramena à la réalité lorsqu’il s’arrêta, se tournant vers elle. Aïe. Danger. Alerte. Bella blêmit instantanément, sentant les ennuis arriver, cherchant des excuses. Il était encore temps de fuir, elle le pouvait. Pourquoi ne pas partir, là, maintenant ? Cependant, sans connaitre la date exacte, elle n’était pas sûre de revenir à son époque… Cette machine n’en faisait qu’à sa tête, il fallait attendre au moins un jour. Ou deux. Si pas plus, vu le chemin qu’elle avait effectué.

Aro – D'où venez-vous réellement ? Je doute qu'on ait vous donner mon nom pour "aider". Je suis un soldat, les petites histoires des voyageurs ne m’intéressent pas. Qui êtes-vous, et que venez-vous faire par ici ?

CHUT ! Pas. De. Gaffe ! Bella ouvrit la bouche, sans rien dire pour l’instant, réfléchissant à l’excuse qu’elle allait sortir. Il fallait quelque chose de logique, qui tienne la route, qui justifie qu’elle connaisse son prénom… Mais c’était fichu d’avance. Face à Aro, elle savait qu’elle ne faisait pas le poids. Et, à sa place, Bella se serait méfiée elle aussi. Voir quelqu’un débarquer, comme cela, au beau milieu de nulle part et sortir son prénom alors que personne ne nous connait… Elle aurait réagi exactement de la même manière. Autant jouer la carte de l’honnêteté, avec ce qu’elle pouvait dire du moins. Soupirant, Bella reprit, s’obligeant à regarder Aro pour qu’il ne pense pas qu’elle lui mentait :

Bella – Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas de la région. Je comprends votre méfiance, j’aurais agi de la même manière… Mais si j’avais voulu vous faire du mal, j’aurais eu tout le loisir de le faire avant, lorsque nous étions sur le chemin et sûrement pas dans un village avec plein de gens, vu que vous savez que je vous connais. C'est comme ça qu'agissent les bandits, non ? Je cherche seulement à rentrer chez moi, à retrouver ma famille. J’ai un mari et une fille, et ils me manquent.

Bella fit une pause, ne sachant pas trop si ses paroles parvenaient à convaincre Aro ou non. Mais il ne fallait pas se démonter maintenant. Il fallait qu’elle trouve un logement pour quelques jours, le temps que la machine soit opérationnelle. Elle s’en irait ensuite, comme elle était arrivée, et Aro, Marcus et Didyme n’entendraient plus jamais parler de Bella. Reprenant, la jeune vampire rajouta :

Bella – Je n’ai besoin que d’un logement, si vous en connaissez un. Uniquement pour quelques jours, et je m’en irai ensuite. Je ne vous dérangerai pas, je ne vous ferai rien, je vous le jure. Vous pouvez me fouiller si le désir vous en prend, je n’ai rien à cacher. Je ne vous demande que quelques jours. S’il vous plait.

Bella avait écarté les bras pour appuyer ses dires, prouvant qu’elle n’avait rien à cacher. Lorsqu’elle partait chasser, elle n’emportait rien comme objet de valeur pour ne rien détruire à cause de sa maladresse – même si Edward trouvait cela stupide.
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MessageSujet: Re: Et c'est reparti pour un tour...   Et c'est reparti pour un tour... EmptyLun 21 Avr 2014 - 11:37

Elle ouvrit la bouche mais ne dit rien. Aro pinça encore plus les lèvres, les bras croisés. Il se méfiait de cette fille, de son comportement, de des paroles, même du ton de sa voix. Elle ne ressemblait à personne, et ce qui était différent était par conséquent à analyser afin d'en apprendre plus. Que leur voulait-elle ? Que lui voulait-elle ? L'excuse parfaitement idiote de "On m'a donné votre nom pour m'aider" était on ne peut risible et ridicule. Les seuls qui connaissaient son nom étaient des soldats, ses amis, ses supérieurs, les autres officiers. Tous actuellement dans au camps, se trouvant à des dizaines de kilomètres, à l'extrême opposé de l'endroit où était venue cette étrangère. Elle finit par soupirer et lui rendre son regard.

Bella – Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas de la région. Je comprends votre méfiance, j’aurais agi de la même manière… Mais si j’avais voulu vous faire du mal, j’aurais eu tout le loisir de le faire avant, lorsque nous étions sur le chemin et sûrement pas dans un village avec plein de gens, vu que vous savez que je vous connais. C'est comme ça qu'agissent les bandits, non ? Je cherche seulement à rentrer chez moi, à retrouver ma famille. J’ai un mari et une fille, et ils me manquent.

Aro lui jeta un regard lourd. Pensait-elle vraiment qu'il allait lui faire confiance sur la base de cela ? Ils avait déjà qu'elle n'était pas d'ici, inutile de le souligner ! Pas d'ici, et même... Pas de ce monde. Avec ça, même dans des contrées plus éloignées, personne n'utilisait le terme "mari", en discutant pour la première fois avec des inconnus, trop vulgaire et familier, en particulier dans la bouche d'une femme. De même, cette façon de poser si sèchement des questions qui n'attendaient même pas de réponse. Cette fille lui inspirait de plus en plus la méfiance. Avec ça, elle ne lui avait toujours pas dit pourquoi elle se tournait vers lui, spécialement. Comment elle le connaissait, d'où, et pourquoi pensait-elle qu'il pourrait l'aider.

Bella – Je n’ai besoin que d’un logement, si vous en connaissez un. Uniquement pour quelques jours, et je m’en irai ensuite. Je ne vous dérangerai pas, je ne vous ferai rien, je vous le jure. Vous pouvez me fouiller si le désir vous en prend, je n’ai rien à cacher. Je ne vous demande que quelques jours. S’il vous plait.

Peau si pâle. Yeux dorés. Rythme de phrase qui n'était pas naturel. Une inconnue. Mais qui semblait le connaître. Pire, qui connaissait son nom sans qu'aucune logique ne puisse l'expliquer. Derrière lui, Didyme et Marcus étaient en train de discuter vivement de leur union, sans qu'il y prête la moindre attention.

– Tant de mots pour ne finalement rien dire, finit-il par répondre d'une voix glaciale. Et sans que vous n'ayez non plus expliqué d'où vous me connaissez, ni d'où vous veniez vraiment. Vous auriez pu tout aussi bien vous taire, cela n'aurait pas changé grand-chose.

Il se tut lorsqu'un autre couple passa près d'eux. Caïus et sa toute jeune épouse. Ils habitaient non loin d'ici, dans un village voisin, et venaient pour assister au mariage. Aro les salua de la tête en passant, alors qu'ils discutaient et riaient. Sans plus attendre, il reporta son attention sur Bella, laissant le couple s'éloigner. Si elle le connaissait, il n'y voyait qu'une seule raison. Une seule et unique raison qui puisse justifier cela. Une perspective qui ne l'effrayait guère, mais qui lm'ennuyait, dans le sens où il avait tellement de choses à faire ici, avec son camps. Et pour son pays.

– Je doute que les personnes de votre espèce aient véritablement besoin d'un logement, reprit-il avec un sourire cynique. Techniquement, vous êtes morte. Mes frères et ma famille ne croient pas à ce genre de choses, bien entendu. Donc si vous tenez vraiment à vous asseoir dans un coin sans bouger pendant quelques jours, je vous en prie, adressez-vous à eux.

Il fit un signe de la main pour désigner Marcus et Caïus. Le premier enlaçait toujours amoureusement sa future épouse, le second discutait avec d'autres villageois, planifiant des activités pour le mariage. Aro était toujours debout bien droit, les bras croisés, face à l'étrangère.

– Vous avez une fille, dites-vous ? Je considère que mordre une enfant est un comportement infect, bien plus que tout le reste. Vous allez vous faire remarquer. Et pour ceux de votre espèce, il serait tellement plus facile de vivre sans que personne ne sache ce que vous êtes.
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MessageSujet: Re: Et c'est reparti pour un tour...   Et c'est reparti pour un tour... EmptyLun 28 Avr 2014 - 18:58

Aro – Tant de mots pour ne finalement rien dire. Et sans que vous n'ayez non plus expliqué d'où vous me connaissez, ni d'où vous veniez vraiment. Vous auriez pu tout aussi bien vous taire, cela n'aurait pas changé grand-chose.

Bella avait l’impression de foncer droit dans le mur. Elle avait l’impression d’avoir fait une énorme connerie en s’adressant à Aro… Que lui était-il passé par la tête ? Elle s’était adressée au pire calculateur et stratège de tous les temps – à son sens – et s’était mise dans de beaux draps. Bella ne sut que répondre, alors qu’Aro ne disait plus rien devant le passage d’un autre couple : Caïus et Athenodora. Plus jeunes, oui, mais ils étaient déjà ensemble. Et si différents… Comment avaient-ils pu devenir comme cela ? Comment étaient-ils tous devenus si froids, si cruels, si… Volturi ? Outre le problème d’être coincée dans le passé, à des milliers d’années de son époque, une question se posait à elle à propos des Volturi. Ils étaient vivants, en forme, heureux, tous en couple excepté Aro apparemment. Alors… Où était le problème ?

Aro – Je doute que les personnes de votre espèce aient véritablement besoin d'un logement. Techniquement, vous êtes morte. Mes frères et ma famille ne croient pas à ce genre de choses, bien entendu. Donc si vous tenez vraiment à vous asseoir dans un coin sans bouger pendant quelques jours, je vous en prie, adressez-vous à eux.

Bella se figea sur place, tétanisée. Il avait tout découvert. Il y croyait donc, et les vampires existaient déjà, même à cette époque. Était-ce possible ? Peu importe, le problème était qu’il la connaissait… D’accord, il n’avait pas parlé de la dénoncer, ou quoi que ce soit du genre, mais tout de même. C’était Aro ! Aro, le collectionneur, celui qui avait créé les Volturi, celui qui avait construit leur clan et l’avait mené à son sommet ! Alors, pardon, mais oui, Bella avait le droit de paniquer un peu ! Et puis, son don fonctionnait-il encore aujourd’hui ? Enfin… déjà ? Si oui, la jeune femme lui résisterait-elle toujours ? Elle ne l’avait pas touché, pas une seule fois, et ne pouvait donc même pas écarter cette hypothèse. En attendant, mieux valait-il être prudente pour ne pas perturber le futur…

Elle se tourna simplement vers les personnes désignée par Aro, Marcus, Caïus, Athenodora et Didyme. Ils étaient heureux, souriants, en excellente santé… Imaginer ce qu’ils allaient devenir était terrifiant, ils étaient si loin de se douter de tout cela. Bella se mordit les lèvres, réfléchissant. Les choses se gâtaient, il fallait qu’elle trouve un endroit où se cacher le temps que la machine daigne fonctionner à nouveau. Seulement, rien ne lui garantissait qu’Aro n’allait pas la balancer une fois qu’elle serait partie…

Aro – Vous avez une fille, dites-vous ? Je considère que mordre une enfant est un comportement infect, bien plus que tout le reste. Vous allez vous faire remarquer. Et pour ceux de votre espèce, il serait tellement plus facile de vivre sans que personne ne sache ce que vous êtes.

Pardon ?! Bella n’aurait jamais fait une telle chose ! Choquée, elle regardait Aro avec de gros yeux, comme s’il venait de lui apprendre la plus grosse nouvelle du siècle. Jamais elle n’aurait fait un truc pareil ! Mordre une enfant… Non mais c’était inconcevable ! En plus, d’eux deux, il était le seul à avoir fait ça. A faire ça… A… Bref, le seul capable de mordre un enfant. D’accord, Jane et Alec avaient douze ans, mais ils étaient jeunes et n’avaient pas même vécu la moitié de leur vie. Alors, entre lui ou elle, c’était lui, qui avait le comportement le plus infect. Mais, bien entendu, Bella ne pouvait même pas le dire…

Bella – Je n’ai rien fait ! Mordre une enfant… Comment pouvez-vous penser une chose pareille ?! Jamais je ne ferais de mal à une enfant, jamais. Elle est née de manière naturelle, et elle est aussi humaine que… vous.

Bella ne put s’empêcher de marquer un temps d’arrêt tant la phrase était choquante. Aro et humain, dans la même phrase, c’était impossible. Enfin, si, c’était possible, mais c’était bizarre. Après tout, elle venait de se retrouver face à Aro Volturi, en humain, alors qu’elle était avec un Aro Volturi, en vampire millénaire, à son époque. Seulement, le lâcher comme cela n’allait certainement pas le convaincre. Elle ne voulait faire de mal à personne, elle n’avait pas été élevée comme cela et les choses n’allaient pas changer d’une époque à l’autre. Soupirant, Bella reprit :

Bella – Ecoutez, croyez-moi ou pas, mais nous n’avons jamais fait de mal à notre fille. Elle est plus chère que tout, à nos yeux, et nous ne pouvons même pas… Enfin… Nous ne sommes pas comme ceux à qui vous faites référence. Nous sommes inoffensifs pour vous et ne devons pas nous faire remarquer, nous avons des lois. Je veux juste rentrer chez moi, seulement je suis coincée ici quelques jours et je ne connais rien de la région.

Si on lui avait dit, un jour, qu’elle aurait une telle discussion avec Aro, jamais Bella ne l’aurait cru. C’était lui qui imposait ces lois, LUI qui les avait créées, LUI encore qui se chargeait de les faire respecter… Lui, d’ailleurs, qui avait demandé à ce qu’elle soit elle-même transformée.

Bella – Je vous demande seulement de m’aider. Je ne vous dérangerai plus, après, je vous en fais la promesse. Votre famille et vous ne risquez absolument rien, surtout pas avec moi. Je ne connais personne ici, mis à part vous.
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