Rencontre Alec/Mya [Rp Privé]

Alec avait l'impression qu'il allait devenir fou à force de s'inquiéter. Pourquoi avait-il quitté sa soeur des yeux ?! Pourquoi était-il parti seul ?! Pourquoi... Il se mordilla les lèvres, regardant frénétiquement atour de lui. Il ne savait même pas où aller, par où commencer... Elle pouvait être absolument n'importe où ! Et subir Dieu sait quoi. Et si elle était déjà m... Il serra les dents, refusant de seulement penser ce mot ! Il allait la retrouver, ça ne faisait absolument aucun doute. Il allait la retrouver et ne plus jamais la lâcher, il le jurait. Il fouilla les alentours du regard, frénétque. Puis une odeur lui chatouilla le nez. Il se retourna, à temps pour voir une jeune vampire se poster devant lui. Elle lui tendit une lettre qu'il attrapa comme un automate et ouvrit. Elle ne comportait que quelques mots mais qui suffirent à le glacer.

"Mon cher ami, j'ai là ta soeur et je ne me prive pas pour lui faire du bien et la détruire. Alors si tu tiens encore à ce qu'il reste de ta pauvre soeur chérie, rejoins moi à Anchorage. Sois seul mon ami, sinon ta soeur pourrait bien en pâtir !
Ah, une dernière chose, brûle ce message, nous ne voulons pas que ta soeur meurt à cause d'une pathétique sauvetage, n'est-ce pas ?"

Jane... Il ouvrait et refermait la bouche, ces mots lui brûlant l'esprit. Ses doigts se crispèrent violemment sur la lettre et il ferma les yeux. Sa soeur, sa jumelle... Prisonnière... Pourquoi ne s'était-elle pas servie de son don ?! Qu'est-ce qui l'en avait empêchée ?! Il se retourna pour voir où étaient les Denali. Ils étaient distraits par l'arrivée d'un autre vampire, qui faisait du charme à Katrina. Il hésita, le message serré dans son poing. Non. Pas question de leur montrer. Il ignorait ce qui était arrivé exactement à sa jumelle mais il ne la mettrait pas encore plus en danger. Se détournant, il partit donc discrètement, fourrant le message dans sa poche. Il ne pouvait guère le brûler dès à présent et ne s'en souciait que peu. Il était omnibulé par l'image de sa jumelle. Il courut, filant à travers la forêt et les montagnes, sans s'arrêter. Il avait à peine conscience de se fourrer tout droit dans un piège, seule jane comptait à cet instant.

Il arriva dans les environs d'Anchorage et regarda autour de lui, à moitié mort d'inquiétude pour sa jumelle. Il fit quelque pas, surveillant les alentours. Personne...

- Jany ? murmura-t-il.

Mya ordonna à sa servante d'aller trouver un humain. Lorsque ce fut fait, elle affubla la gamine, qui ressemblait étrangement à Jane, des vêtements piqués par Alizée elle ne savait où. En tout cas, le fumet qui s'en dégageait était bien celui de cette petite blonde. Elle regarda l'humaine en larme et lui sourit. Elle aimait bien les enfants, mais là, elle avait plus envie de faire du mal qu'autre chose.

Envoyant Alizée et l'humaine sur le front, elle se posta à un endroit en hauteur, prête à intervenir. Lorsque le surnom idiot de la blonde, prononcé par un idiot inquiet résonna dans le silence, sa servante s’affaira à torturer cette humaine dont en entendait plus le coeur sous ses hurlements. De plus, les vêtements imprégnés de l'odeur de la garde Volturi, cachaient l'odeur véritable du sang humain.

La vampire s'amusa à regarde et à entendre ces cris de douleurs. Elle n'attendait que ça: faire souffrir cet enfant de choeur. Et tous les moyens étaient bons ! Elle eut un rire très léger, très discret. De toute façon, on ne pouvait pas les entendre, ils étaient, certes proche de la ville bruyante, mais l'agitation humaine dans cette dernière rendait ces hurlements déchirants inaudibles.

Elle regarda le regard vide de sa servante exécutant les ordres sans rechigner. Dommage si elle la perdait, mais bon, ce n'était qu'un simple outil. Son sourire grandit plus encore.

Soudain, elle sauta de son perchoir pour se retrouver sur les épaules d'Alec. Elle l'immobilisa ensuite. Passant son doigt sur sa joue enfantine, elle se lécha les lèvres et lui murmura:

Mya -"Cher ami, je ne crains que votre soeur ne soit pas venue avec nous, mais ne t'inquiètes pas, elle est entre de bonnes mains", finit-elle sur un rire parfaitement sadique.

Mais c'est qu'il se débattait le petit poussin ! Amusée, Mya enfonça ses crocs dans la gorge de cet avorton et lui tordit un peu plus les bras. Elle voulait entendre ses supplications, ses hurlements de douleur ! Acharnée, la vampire multiplia ses morsures et immobilisa le poussin à terre.

Elle fit un signe à Alizée pour que cette dernière achève l'humaine en une effusion de sang si tentante. Mettant sous le nez du garde Volturi, le cadavre, elle espérait le faire encore plus souffrir. Approchant ses lèvres de son oreille, elle lui chuchota:

Mya -"Mon cher poussin, je ne veux que t'entendre hurler au désespoir, car en ce moment même, il se peu que mes amis, impatients et lasses, aient déjà bien abîmés ta soeur." elle finit sur un rire inquiétant.

Son regard était sadique et avide de torture. Forçant encore plus sur les bras du vampire, elle continua à la mordre un peu partout. Ses ongles s'enfoncèrent dans les poignets de l'adolescent, faisant un bruit étrange.

Mya -"Surtout que je ne les contrôles pas... Ta chère soeur doit être, en ce moment, leur jouet. Et oh qu'il est dommage de ne pas l'entendre hurler. Ah, en te voyant, mon poussin, ça me fait repenser que je t'avais déjà vu avant..."

Elle laissa sa dernière phrase en suspense, le faisant languir. Alizée, pendant ce temps, s’affairait à tuer des humains sans état d'âme. Devant le garde Volturi se trouvait désormais une pile de cadavres tous plus sanglants les uns que les autres. De plus, une vision assez gore s'en dégageait puisque la servante de Mya s'amusait à les éventrer.

Mya -"Quel beau spectacle, n'est-ce pas ?" demanda-t-elle, désinvolte et presque innocemment.

Elle rit. Quel bel abruti ce garde. Il était incapable de bouger, il était en infériorité et il osait quand même lui parler sur ce ton ? Cela l'amusait grandement. Elle le gifla avant de lui agripper une poignée de cheveux et de tirer dessus pour lui relever la tête. La colonne du garde s'arcboutait, craquant légèrement. Elle rapprocha son visage pour n'être plus qu'à quelques centimètres de son oreille. Elle ne dit rien, écoutant la brise faire virevolter les flocons autour d'eux.

Le tas de cadavres gisant devant eux, lui donnait soif. Elle ravala son venin et pour calmer sa brûlure, tordit plus les poignets d'Alec. Elle était énervée et elle ne savait pas ce qui la retenait de tuer ce vampire. Peut-être était-ce le fait qu'il soit encore un enfant. Elle répugnait à tuer ces innocentes créatures, et en ce moment, cela l'énervait grandement. Grognant de plus en plus fort, elle intima à Alizée d'arrêter son massacre. Cette dernière joignit ses mains ensanglantées sur son tablier d'un blanc neige et se courba en signe de respect.

Mya retourna son attention sur son nouveau jouet et lui murmura:

Mya -"Moi ? Malade ? Je ne pense pas. Car je t'ai vraiment connu par le passé, mon cher ami."

Elle s'arrêta, laissant le mystère planer autour de cette phrase, laissant le passé d'Alec ressurgir tel une tornade. Elle voulait qu'il souffre comme elle avait jadis souffert par la main d'un homme. Elle voulait que sa colère se déverse sur cette frêle créature. Elle voulait le briser psychologiquement, le réduire à néant. Elle avait si mal, mais cette douleur était si délicieuse. Elle souffrait pour son plus grand plaisir, et faisait souffrir pour s'amuser.
C'était une démone sans coeur. Une créature perverse et sans âme véritable.

Une flamme nouvelle brillait dans ses yeux onyx. Cette flamme ravageuse, cette flamme dévorant tout sur son passage. La vengeance la rongeait de l'intérieur depuis si longtemps, et enfin elle pouvait peut-être l’assouvir. Faire chanter la douleur comme son sang hurla en des temps reculés. Elle allait faire payer à cet homme le crime d'un autre. Elle allait torturer l'esprit de cet être masculin pour se venger d'un autre. C'était tout à fait cruel et sans raisons. Mais n'était-elle pas folle ? Folle de rage ? Folle à force de souffrir ?

Elle rit, tout à fait consciente de sa bêtise. La vie l'avait quitté depuis longtemps. Son âme s'envolait de jours en jours. Mais sa douleur était là, omniprésente depuis plus d'un demi millénaire.

Faire ressentir sa souffrance, partager ses peines. N'était-ce pas là le plus bel acte de solidarité ? Elle mordit le cou d'Alec, laissant son mal infiltrer la blessure, se mêlant à son venin. Puis elle lui chuchota ces mots, ces mots si vrais, si douloureux pour lui, elle en était sûre.

Mya -"Je te connaissais, parce que c'est moi qui ai dénoncé tes parents. C'est de ma faute s'ils sont morts sur ce bûcher. Et je regardais, impassible, ce magnifique spectacle. J'entendais les flammes venir lécher leur corps. J'entendais la mort les faire délicieusement souffrir. Oui, c'était par mes mots qu'ils sont morts ce jour là. Et je n'en regrette rien, parce que ce jour là fut la plus belle journée de mon existence, la plus belle vengeance jusqu'à ce jour."

Elle laissa planer sa phrase, cruellement avant d'ajouter:

Mya -"Je les ai tués. Ils sont morts par mes mots. C'est à cause de moi s'ils ne sont plus de ce monde."

Elle lâcha un rire sinistre avant de mordre encore une fois Alec. Puis elle recommença à dire ces phrases. Elles tournaient dans l'air tel des serpents, leur venin cherchant à entrer dans ce coeur si fragile que possédait cet enfant. Ces phrases voulaient torturer l'âme si faible de ce rejeton. Et Mya, oh oui Mya, elle voulait que ce garde ressente sa douleur. Elle voulait qu'il souffre plus qu'elle, que son mal lié à son passé ressurgisse tel une épée, de son coeur meurtrit.

Et Jane, voilà un autre sujet qui fâche. Elle qui ne savait pas du tout où elle se trouvait, s'amusait à la prendre en une victime imaginaire. Jouer avec les mots, peindre avec le mensonge, voilà ses distractions. Et torturer. Ce mot, qu'il était beau ! Il voulait dire tant de choses, il faisait tant de mal !

Mya -"Et si tu savait à quel point ils m'ont suppliés, Alec. Si tu savais à quel points ils tenaient à la vie. Ne pas mourir, et laisser leurs enfants rejoindre l'autre monde à leur place. Voilà leur choix égoïste. Ils ne vous aimaient pas ! C'est une bien triste réalité puisque ta soeur vient de les rejoindre. Quel déception ce sera pour elle lorsqu'elle verra la vraie nature de ses parents. Oh mon pauvre enfant, tu ne sais pas quel est ta chance ! Tu ne sais pas à quel point être avec moi est plus doux que toutes les morts, que toutes les tortures !"

Elle ricana encore une fois puis répéta inlassablement les mêmes phrases.

Mya -"Ils sont morts de ma main. Je les ai tués. Par mes mots, de simples mots, ils sont morts sur ce bûcher qui illuminait la grande place et réchauffait ces pauvres gens. Ils étaient égoïstes, des monstres qui ne pensaient qu'a leur propre existence et se foutaient de leurs enfants ! Tu te berces d'illusions en croyant du bien d'eux. parce que je les ai tués !"

Elle chantonnait maintenant ces mots. Elle mordit encore Alec, puis recommença à chanter ces mots aussi aiguisés que des poignards. Ils n'attendaient que de fendre cette chair si tendre ! Ils n'attendaient que d'atteindre ce coeur et le faire saigner, encore et encore. Toujours plus de souffrance !

L'autre espèce de folle se mit à rire, comme s'il avait dit quelque chose de drôle. Il grogna, de plus en plus persuadé qu'elle souffrait d'un grave problème mental. En même temps, vu sa situation, ce n'était vraiment pas malin non plus de l'ouvrir. Mais il ne supportait d'être dominé ainsi, et encore moins d'être considéré comme un faible enfant. "Poussin", non mais ! Il reçut tout à coup une violente gifle et grogna, se sentant encore plus humilié qu'avant. Seul Aro s'était permis ce geste, à ce jour... Et encore, une seule et unique fois. Elle lui agrippa les cheveux pour lui relever la tête, et se pencha, près de son propre visage. Il pouvait sentir son souffle, mais elle ne dit rien.

Il sentait son autre main lui tordre les poignets, dans une emprise rageuse. Mais il ne lui donnerait pas le plaisir de gémir ou de montrer le moindre signe de faiblesse. Sa ravisseuse, en revanche, montrait des failles dans le contrôle d'elle-même. Elle grognait de plus en plus fort et s'agitait. Au bout d'un moment, elle cracha à sa complice d'arrêter le massacre. L'odeur du sang l'ennuyait donc aussi ? Il devait avouer qu'il avait du mal à supporter la brûlure de la soif, alors qu'elle cesse d'empiler ces cadavres était une bonne chose.


Par le passé... Mais non, il le saurait ! Il se remémora toutes ces années, passées avec Jane à Volterra. Les missions pour Aro. Leurs entraînements. Les chasses. Leurs longues discussions. Les moments qui n'appartenaient qu'à eux, où ils pouvaient rire et parler sans que personne ne leur dise rien. Puis sa mémoire fila, encore plus loin. Du temps où ils étaient humains. Déjà si proches l'un de l'autre, et heureux, excepté la période noire d deux ans après la mort de leurs parents... Il grimaça, voulant refouler ces souvenirs. Ils avaient frôlés la mort si souvent, avaient soufferts le martyr sur ce bûcher, tout comme leurs parents avant eux. Sans Aro... Il ravala le venin brûlant qui lui montait en bouche. Soudain, Mya le mordit au cou, longuement. Complètement pris au dépourvu, il laissa échapper un petit cri de douleur et se crispa. Non, il ne devait rien dire ! Elle l'avait pris par surprise, voilà tout...


Il se glaça, se figeant complètement. Ce n'était pas possible, elle mentait ! Elle mentait forcément ! Mais... Comment savait-elle de quelle façon leurs parents étaient morts ? Était-il possible que... Il avait presque peur d'y croire. Ils avaient toujours su, Jane et lui, qu'on avait dénoncé leurs parents sans preuves, par peur ou il ne savait quoi. Il n'écouta même pas ce qu'elle ajouta ensuite, se raidissant juste lorsqu'elle recommença à le mordre. Cela l'amusait donc tant ?! Il se débattit, refusant de l'écouter, de seulement accorder ne serait-ce que le plus petit crédit à ses paroles. Même s'il avait mal. même s'il était humilié.

Mya -"Et si tu savait à quel point ils m'ont suppliés, Alec. Si tu savais à quel points ils tenaient à la vie. Ne pas mourir, et laisser leurs enfants rejoindre l'autre monde à leur place. Voilà leur choix égoïste. Ils ne vous aimaient pas ! C'est une bien triste réalité puisque ta soeur vient de les rejoindre. Quel déception ce sera pour elle lorsqu'elle verra la vraie nature de ses parents. Oh mon pauvre enfant, tu ne sais pas quel est ta chance ! Tu ne sais pas à quel point être avec moi est plus doux que toutes les morts, que toutes les tortures !"

Sur tout ce qu'elle dit, une seule phrase lui brûla l'esprit, dévastant tout tout sur son passage. Une seule phrase, qui le vida d'un seul coup. Une seule phrase. "C'est une bien triste réalité puisque ta soeur vient de les rejoindre." Il écarquilla les yeux, choqué au plus profond de lui-même. Il ne prêta pas garde à la suite, ni à ses ricanements. Cette seule et unique phrase tournait en boucle dans son esprit, inlassablement, se diffusant dans tout son corps comme un véritable poison. Il avait l'impression que son coeur, pourtant mort depuis des lustres, allait s'arracher de sa poitrine. Elle le mordit à nouveau mais il ne sentit même pas la douleur, noyée comme elle l'était dans une souffrance bien plus grande et plus terrible. Jane. Morte.

Non !

Plus que la peine, ce fut la haine qui se propagea violemment en lui, dans tout son corps, le faisant trembler. Il pouvait TOUT supporter sauf ça ! Il pouvait tout accepter sauf qu'on s'en prenne à Jane ! Elle était sa jumelle, sa moitié, il ne pouvait s'imaginer vivre vivre sans elle. Le désespoir, la haine, l'envie de vengeance, tout cela tourbillonnaient en lui. Dans un sursaut de rage, il put se retourner et frapper Mya pour se dégager de son emprise. Aussitôt, il projeta son don, l'en enveloppant très étroitement, puis tourna son regard brûlant de haine vers sa complice. Et ne fit pas dans le détail. Il passa sa rage sur elle, la démembrant et brûlant ses morceaux. Puis se tourna vers le corps inerte de sa tortionnaire. Alors qu'il la regardait, sa colère fondit soudainement pour ne laisser place qu'à la douleur. Jane... Sa soeur... Il aurait voulu mourir à l'instant pour la rejoindre... Il serra les dons et les poings, puis retira son don de la vampire, restant à distance et sur ses gardes.

- Tu as gagné, murmura-t-il d'une voix basse et dangereuse. Je n'ai plus rien à perdre, à présent ! Mais avant de te tuer... Je veux savoir une chose. Pourquoi avoir dénoncé nos parents ? Et pourquoi t'en prendre encore à nous aujourd'hui ?!

Il avait hurlé cette dernière phrase, malade de rage et de chagrin. La perte de sa soeur jumelle le déchirait littéralement. Que lui restait-il encore à faire, à part mourir ?

Tout se passa rapidement mais tellement lentement de son point de vue. Le garde, sûrement à bout, la frappa soudainement, l'envoyant quelques mètres plus loin. Elle avait eut juste le temps de se relever et de voir Alizée se mettre en position de combat avant de... rien, c'était le noir, le vide, le néant. Elle ne ressentait ni ne voyait et encore moins ne sentait quelque chose. Alors c'était cela le don du poussin. Finalement, il n'était pas si faible que ça.

Elle aurait voulu sourire, telle une mère contente de son enfant. Mais elle, ce n'était pas cette motivation ni ce sentiment qui la poussait à sourire, non, c'était le fait qu'elle avait ce qu'elle voulait. Le trépas, une belle et douce mort. C'est ce qui l'attendait sûrement. Elle n'avait pas peur, non. En fait, tout un tas de sentiments entrechoquaient dans son esprit embrumé par ce don si puissant.

La colère et la haine prédominaient mais un sentiment de paix était là aussi. Elle ne comprenait plus vraiment. Pau avant, elle s'amusait à torturer cet enfant, et maintenant elle aspirait à mourir... Elle secoua intérieurement la tête et attendit de mourir, vraiment cette fois. Mais voilà, au lieu d'être accueillie par la grande faucheuse, elle retrouva ses sens.

Se relevant, elle vit un feu non loin... Sa pauvre esclave y était passée... C'est dommage, elle l'aimait bien. M'enfin, elle n'aurait eut aucun scrupule à la tuer elle aussi, alors de sa main ou pas... elle s'en fichait pas mal. Elle observa minutieusement l'expression d'Alec, il était triste. Elle esquissa un sourire de satisfaction. Elle l'avait finalement bien blessé !

Alec -"Tu as gagné, murmura-t-il d'une voix basse et dangereuse. Je n'ai plus rien à perdre, à présent ! Mais avant de te tuer... Je veux savoir une chose. Pourquoi avoir dénoncé nos parents ? Et pourquoi t'en prendre encore à nous aujourd'hui ?!"

Il avait hurlé sa dernière phrase. Elle rit avant de s'approcher. Elle était peut-être vulnérable face à son don, mais elle était de force supérieur. Alors elle s'avançait avant de s'arrêter à un mètre du vampire.

Mya -"Cela me regarde, mon poussin, tout me regarde !" dit-elle avant de s'approcher, de le mordre et de s'enfuir en riant.

Elle couru une centaine de mètres avant de déclarer:

Mya -"Le mystère vit et le secret demeure" déclara-t-elle, lointaine.

La fuite, encore, mais bon, elle continuera plus tard. Et si elle retournait rendre visite a sa chère victime ?