Nouvel Horizon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
AccueilLivre d'Or du SiteDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 A Volterra

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



A Volterra Empty
MessageSujet: A Volterra   A Volterra EmptyDim 31 Mar 2013 - 12:42

Renée s’accrocha à la porte, les yeux écarquillés, frappé d’horreur. L’un des frères de Marcus, le blond, frappait avec violence un enfant avec un fouet ! Elle en tremblait de tous ses membres, ne rêvant que de s’interposer, mais sachant qu’elle ne pourrait rien faire, qu’elle risquait de mourir. Il s’agissait de vampires… Elle recula, horrifiée, alors que le petit garçon s’effondrait au sol. L’homme blond le releva avec négligence et l’enchaîna, avant de reprendre les coups. Non loin, une femme, vraiment magnifique, retenait de force une fillette blonde. Une fillette qui ressemblait tant au jeune garçon qu’il ne pouvait s’agir que de sa sœur… Renée gardait une main plaquée sur la bouche, de manière à retenir le moindre cri. Comment pouvait-on infliger cela à un enfant ? Vampire, certes, mais enfant tout de même. Titubante, elle recula, et monta en vitesse les escaliers pour se réfugier dans la chambre de Marcus.

Allison essayait d’attraper ses pieds pour les mettre dans sa bouche, bavant légèrement sur son petit haut. Renée resta figée, appuyée contre la porte, regardant sa fille d’un air choquée. Elle était coincée dans un château rempli de monstres assoiffés de sang, de bourreau qui n’hésitaient pas à torturer à mort des enfants ! Coincée piégée. Et avec sa fille… Elle crevait de peur, consciente qu’elle pourrait très bien y passer d’une seconde à l’autre. Elle tituba jusqu’au berceau et se laissa tomber dans le fauteuil à côté, le cœur battant à la chamade et les mains moites. Elle lâcha quelques larmes, tremblante. Phil… Il lui manquait terriblement, tout comme Bella. Elle ne les reverra jamais. Elle jeta un œil effrayé vers la porte, sachant que rien ne la protégeait ici. Si ce n’était Marcus.

Marcus… Il était un vampire mais lui paraissait différent des autres. Il était calme, maître de lui, et lui apportait de quoi manger, ainsi que de quoi s’occuper d’Allison. Il la regardait toujours d’une façon étrange, ce qui la mettait un peu mal à l’aise, mais il était toujours très prévenant et doux. Il représentait la stabilité dans ce lieu d’horreur et de terreur. Elle l’aimait bien, peut-être aussi parce qu’il était le seul qui ne la terrorisait pas.

Depuis qu’elle était ici, elle n’était pas sortie une seule fois de la chambre, la salle de bain se trouvant au fond derrière une porte en bois ouvragée, et Marcus veillant à tous leurs besoins. Elle passait ses journées à pleurer, s’occuper d’Allison, observer la ville Italienne par la fenêtre. Elle sanglotait durant des heures sur la mort horrible de Phil, sur la vie qu’elle avait perdu, sa fille aînée qu’elle ne reverra jamais, la situation dans laquelle elle se trouvait, sur tout ce qu’elle avait vu. Son bébé l’aidait énormément à ne pas devenir folle. Allison représentait un point d’ancrage important dans la réalité, et Renée veillait à ce qu’elle soit la plus heureuse possible. Aussi heureux qu’un bébé pouvait l’être. Qu’elle-même ne le soit pas, peu importe. Elle se souciait d’abord de son enfant.

La nuit était tombée. Allison dormait paisiblement mais Renée se tournait et se retournait dans le grand lit, incapable de fermer l’œil. Comme toutes les nuits. Elle s’agitait durant des heures avant que, vaincue par la fatigue, le stress et la peur, elle ne sombre dans un demi-sommeil peuplé de cauchemars affreux, avant de se réveiller en sueur et nauséeuse. Et cette nuit ne faisait pas exception à la règle. Elle finit par jeter ses couvertures et se lever avant de s’habiller avec des gestes fébriles. Renée était une personne sociable et ouverte. Elle avait besoin de présence autour d’elle. Mais comment la trouver ici ? Laissant son bébé dormir, elle s’aventura dans les escaliers.

Renée - Marcus ? appela-t-elle doucement.

Elle poussa très doucement la porte en tremblant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



A Volterra Empty
MessageSujet: Re: A Volterra   A Volterra EmptyLun 1 Avr 2013 - 22:36

Sulpicia lisait, assise dans le salon, légèrement inquiète pour la nouvelle arrivante qui ne sortait jamais. Cela faisait un moment que Renée, la « compagne » de Marcus, d’après ce qu’elle avait compris, était arrivée à Volterra mais elle déprimait et n’était pas bien. Chose compréhensible… Une humaine qui perd tout ce qu’elle a, qui n’a que son enfant, comment aurait-elle réagi ? Sulpicia n’avait pas vraiment compris comment Renée était arrivée jusqu’ici, Aro lui avait seulement demandé de la guider si jamais elle sortait, de l’aider en cas de dépaysement. Plusieurs fois, elle avait failli aller trouver Renée pour la réconforter, pour lui dire que les Volturi n’étaient pas des monstres et que, sans eux, elle ne serait sans doute pas entière et aussi bien lotie. Mais… Sulpicia n’avait rien fait. Pourquoi aller la déranger ? Elle avait le droit à un peu de tranquillité, de calme et de repos après tout ce qu’elle avait vécu. Donc, ne pas la déranger. Ne pas l’ennuyer maintenant. Si Marcus l’aimait vraiment, Sulpicia aurait le temps de lui parler.

Soudain, des bruits se firent entendre, des pas qui descendaient timidement les escaliers menant au salon où se trouvait actuellement Sulpicia. A entendre les bruits qu’elle percevait, il s’agissait de Renée. Son cœur battait, un cœur humain, elle l’entendait. Comment s’installer pour ne pas la choquer ? Ne pas l’effrayer ? C’était la première fois que la jeune femme osait sortir de l’appartement de Marcus depuis son arrivée ici, il ne fallait pas lui faire peur et lui faire mauvaise impression ! Sulpicia savait que ses yeux allaient sûrement l’effrayer, que sa peau blanche allait l’étonner, la déstabiliser peut-être, mais elle devait la ménager un maximum. Aro le lui avait demandé, après tout. Mais ne pas bouger. Pour l’instant, rester assise, décontractée, souriante. Pourquoi ? L’accueillir du mieux possible à une heure aussi avancée de la nuit ! Il s’agissait sûrement d’une énième nuit blanche, d’un énième cauchemar qui l’avait réveillée. Même si Sulpicia n’avait rien dit, elle entendait les pleurs de Renée tous les soirs et voulait aller la consoler sans le pouvoir pour autant. Stop. Ne pas penser à cela, garder un franc sourire pour ne pas qu’elle prenne cela pour de la pitié. Renée approchait, ouvrit la porte.

Renée – Marcus ?

Renée était entrée. Et… Cela produisit un véritable choc pour Sulpicia. Elle ressemblait tant à Didyme… Quelque chose, en elle, la lui rappelait. A présent, elle comprenait pourquoi Marcus avait tant voulu la sauver, pourquoi il avait presque supplié pour l’épargner. Si seulement elle savait la chance qu’elle avait… Quoi que. Non, en fait, il ne valait mieux pas. Mais Didyme… Renée lui ressemblait tant, peut-être pas au niveau physique, du moins pas à cent pourcent, mais quelque chose dans ses déplacements, dans son visage, la lui rappelait. Son regard, ce sourire craintif, ses pas timides. Sulpicia se leva pour aller l’accueillir, doucement, sans faire de gestes brusques. Toujours dans l’optique de ne pas la choquer ou la perturber, bien sûr. Elle semblait si fragile… D’une voix douce, Sulpicia dit :

Sulpicia – Il n’est pas ici. Et j’ignore où il est, en fait… Mais je suppose qu’il ne devrait pas tarder. Mais vous pouvez rester ici si vous n’arrivez pas à dormir, en l’attendant. Je n’ai pas sommeil, je peux rester sans problème.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



A Volterra Empty
MessageSujet: Re: A Volterra   A Volterra EmptyMar 2 Avr 2013 - 13:19

Renée regarda dans le grand salon d’un air craintif. Une femme s’y trouvait, la… La femme du chef du clan, si elle avait bien suivie les explications de Marcus. Elle était belle à en pleurer, et Renée en serait restée béate d’admiration s’il n’y avait pas ces yeux rouges affreux, ces yeux carmins, ces yeux qui démontraient clairement qu’elle se nourrissait de sang humain. Combien d’humains cette femme avait-elle tué ? Combien de victimes innocentes ? Combien de personnes avaient-elles trouvées la mort sous ses crocs ? Combien ? Sa beauté n’était qu’un piège, un masque trompeur pour piéger ses proies. Elle séduisait, puis attrapait. Assassinait. Hommes, femmes, enfants, sans aucune distinction. Renée se prit à regretter d’avoir quitté la relative sécurité de la chambre de Marcus. Personne n’était jamais venu la voir là-haut hormis Marcus, elle n’aurait pas dû s’aventurer en-dehors. Et si cette femme décidait de la tuer ?

Elle se leva, et Renée se figea complètement. Elle n’aurait pas dû venir ici, elle… Se forçant à contrôler ses nerfs, elle ramena ses bras contre elle, bien serré. La peur la balayait en vagues destructrices. Cette femme avait beau faire des gestes doux, afficher un sourire qui se voulait sans doute rassurant, Renée ne s’y leurrait pas. Elle savait qu’elle se trouvait dans un repaire de monstres. Et ces êtres si beaux, si parfaits… La couleur de leurs yeux témoignait de leur monstruosité.

Sulpicia : – Il n’est pas ici. Et j’ignore où il est, en fait… Mais je suppose qu’il ne devrait pas tarder. Mais vous pouvez rester ici si vous n’arrivez pas à dormir, en l’attendant. Je n’ai pas sommeil, je peux rester sans problème.

Nouvelle qui ne fut pas vraiment pour rassurer la jeune mère. Elle n'éprouvait pas une confiance illimitée envers Marcus, mais tout de même. Elle avait envie de le voir, en cette énième nuit où elle ne parvenait pas à dormir correctement. avec elle, elle se sentait... elle n'aurait su qualifier ce sentiment. Avec Charlie, c'était la fête du premier amour, la joie de vivre. Sa nouvelle responsabilité l'avait poussé à évoluer, quitter cette période trop évasive, quitter Charlie. après une longue période où elle était restée célibataire, elle avait rencontré Phil. Les émois d'un amour plus sûr et stable. Elle était bien dans sa peau, heureuse. Mais il n'y avait ce sentiment de paix, l'apaisement que lui procurait Marcus. Comme s'il lui soufflait directement dans son esprit "Plus rien ne pourra t'atteindre, tu seras en sécurité, heureuse et aimée." C'était troublant. Déstabilisant.

Elle regarda à nouveau la femme. Elle semblait sereine, mais Renée ne lui faisait pas du tout confiance, ni à personne d'autre d'ailleurs. Elle n'était pas non plus assez cinglée pour tenter de s'enfuir. Un, tous ici étaient capables de la rattraper et la maîtriser avant qu'elle ne fasse un mètre, deux, elle ne pouvait fuir avec son bébé, trois, elle se doutait bien qu'elle finirait en casse-croûte avant de quitter l'étage. Elle prit donc une petite inspiration, comme pour se donner du courage, et alla s'asseoir en tremblant dans un fauteuil près de la cheminée. Elle trouvait étrange que cette femme lui ait dit qu'elle n'avait pas sommeil. Les vampires ne dormaient plus, non ? A moins qu'elle n'ait parlé ainsi que pour ne pas la braquer.

Elle repensa à la scène violente entraperçue plus tôt... A l'enfant qui s'était fait martyriser. A la fillette que cette femme avait retenue. Les vampires pouvaient donc procréer ? Les deux petits avaient l'air très jeunes, quatorze ans, peut-être moins. Elle se tourna vers la vampire, hésitante.

Renée : - Les deux enfants... Le petit que le frère de Marcus a frappé... Ce sont les vôtres ? Je veux dire, vos enfants biologiques ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



A Volterra Empty
MessageSujet: Re: A Volterra   A Volterra EmptyMer 3 Avr 2013 - 18:50

Renée – Les deux enfants... Le petit que le frère de Marcus a frappé... Ce sont les vôtres ? Je veux dire, vos enfants biologiques ?

Aïe… Renée était encore choquée par cet évènement. Mais comment répondre à cette question sans la choquer pour autant ? Et sans s’attirer les foudres des jumeaux ? S’ils l’entendaient, ils n’allaient pas apprécier sa réponse. Même si… D’un autre côté, Sulpicia ne dirait que la vérité. Elle les aimait, les considérait comme ses propres enfants. D’ailleurs, officiellement, ils étaient leurs enfants. Mais… Pas leurs enfants biologiques. Seulement, ils restaient des enfants fragiles aux yeux de Renée, les enfants du frère de Caïus, il n’aurait donc pas dû les frapper et cela risquait de perturber, de déstabiliser Renée. Non ? De toute manière… Elle risquait de rester ici encore un moment. Des années, même, si elle devenait l’une des leurs comme Marcus semblait l’avoir sous-entendu à quelques reprises. Il lui fallait la rassurer… Sulpicia ne pouvait pas laisser Renée dans cet état, elle ne devait pas rester pétrifiée à cause de Caïus. Elle soupira avant de dire :

Sulpicia – Non. Enfin, Aro et moi les avons adoptés mais ils ne sont pas nos enfants biologiques. Les… vampires ne peuvent pas avoir d’enfants biologiques.

Sauf selon certaines conditions, mais mieux valait ne pas les exposer à Renée. Elle « débarquait » dans ce Monde, elle était encore nouvelle et entendre des paroles comme celles-ci pouvaient la choquer. Sulpicia se doutait déjà du dépaysement que devait subir Renée avec toutes les nouvelles, toutes les informations qu’elle recevait en quelques jours, en quelques heures. Intérieurement, elle-même se remémorait sa réaction et sa peur lorsqu’elle découvrit que les vampires existaient, que tout n’était pas que légendes à son époque. Certes, ils y croyaient… Mais ils ne savaient que peu de choses. Ce n’était que grâce à Aro que Sulpicia eut quelques points de repères et qu’elle ne fut pas déstabilisée, ainsi qu’à Didyme. Par conséquent, elle se devait d’aider Renée, de ne pas la laisser seule face à tout cela. Et pour ce faire, il lui fallait la rassurer à propos de Caïus.

Sulpicia – Ne vous en faites pas, à propos du frère de Marcus. Il ne vous fera rien, vous êtes la protégée de Marcus et Aro ne laissera pas Caïus vous faire de mal.

Mais, malgré toutes les paroles de Sulpicia, elle sentait que Renée restait méfiante. Elle s’était assise dans le canapé, tremblante, et était plus que distante avec elle. D’un côté, une telle réaction était tout à fait normale. Sulpicia ne pouvait lui en vouloir, elle devait se sentir traquée, épiée et… D’après les rumeurs sur les vampires à cette époque-ci, il était logique que Renée ait peur. Mais comment faire pour la rassurer ? Comment lui montrer qu’elle-même était inoffensive ? Certes, ils buvaient du sang humain, mais… Ils savaient se contrôler. Et c’était grâce à eux s’il n’y avait pas de massacre. Enfin, surtout grâce à Aro qui savait maitriser les autres. Mais tout cela, elle ne pouvait le dire à Renée. Pas maintenant, en tout cas. Sulpicia devait la rassurer, la calmer, lui montrer qu’elle ne lui ferait aucun mal, que Renée ne risquait rien ici et son enfant non plus. Mais… Oui. Pourquoi pas ? Une mère sait en reconnaitre une autre, non ? Elle lui ferait plus confiance comme cela, non ? Peut-être était-ce un sujet approprié pour lancer la discussion en attendant Marcus. Se rapprochant doucement de Renée pour ne pas l’effrayer et s’installant à une distance respectable d’elle, Sulpicia lui dit :

Sulpicia – Et la vôtre ? Comment se porte-t-elle, après tout ça ? S’il lui faut quoi que ce soit, dites-le-nous… Je sais que je ne vous inspire pas confiance, mais ce n’est qu’une enfant et j’ai moi-même protégé les enfants que vous avez vus la dernière fois comme s’il s’était agi de ma propre vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



A Volterra Empty
MessageSujet: Re: A Volterra   A Volterra EmptyDim 7 Avr 2013 - 13:26

La femme eut l'air légèrement hésitante après sa question, que Renée trouvait pourtant claire et simple. Elle se souvint d'un seul coup de son prénom : Sulpicia. Un prénom étrange, et qui sonnait terriblement ancien aux oreilles de Renée. Quel âge cette femme devait-elle avoir ? Quel âge avaient tous les autres ? Marcus avait toujours esquivé cette question, se bornant à lui dire qu'il avait été mordu à 28 ans. Certes, mais depuis combien de temps ? Cela, il ne lui avait encore jamais osé l'avouer. Cependant, selon les histoires qu'elle connaissait... Elle eut un léger frisson.

Sulpicia Non. Enfin, Aro et moi les avons adoptés mais ils ne sont pas nos enfants biologiques. Les… vampires ne peuvent pas avoir d’enfants biologiques.

Renée hocha très lentement la tête. Adoptés, elle aurait dû s'en douter. Mais ces deux gamins lui avaient parus si jeunes qu'elle s'était prise à douter, à croire que ces monstres pouvaient procréer. Mais le fait s'imposait dorénavant à elle, le seul moyen de devenir un vampire était d'être mordu par l'un d'eux. Constat qui la terrorisa un peu plus, et son coeur s'affola. Elle aurait tellement souhaité disparaître sur le champs, ne plus voir ces êtres trop parfaits, trop rapides, aux yeux si rouges. Elle voulait... Retourner chez elle, aux Etats-Unis. Revoir sa fille aînée et la serrer dans ses bras. Elle tenta de se calmer en se répétant que si elle-même était piégée, ce n'était pas le cas de Bella. Son aînée était devenue une très belle femme, qui allait se marier, vivre libre et heureuse. Loin de toutes ces légendes qui prenaient racine dans la réalité, loin de ces monstres, loin de ces horribles et terrifiants yeux rouges, loin de ces mythes affreux.

SulpiciaNe vous en faites pas, à propos du frère de Marcus. Il ne vous fera rien, vous êtes la protégée de Marcus et Aro ne laissera pas Caïus vous faire de mal.

Renée intégrait peu à peu les prénoms et le statut de chacun. Marcus avait deux frères, Caïus et Aro. Ce dernier était visiblement le chef du clan, ainsi que l'époux de Sulpicia. Ils avaient adoptés les deux enfants, dont elle ignorait le nom. Pour une raison qui lui échappait encore totalement, elle était donc la "protégée" de Marcus, raison pour laquelle elle était toujours en vie. Et, d'après ce qu'elle avait pu observer et comprendre, elle était sans doute la seule humaine au monde à avoir eu cette chance, sortir vivante d'un de ces "repas". Mais pourquoi ? Pourquoi Marcus avait-il supplié son frère de lui laisser la vie ? A elle et Allison ? Elle ne comprenait pas, ou plutôt avait peur de comprendre. Terriblement peur d'accepter ce que signifiait le regard que posait sur elle Marcus. Ele refusait encore de voir qu'il... Non, elle ne pouvait pas dire ce mot, pas tout de suite. Sulpicia fit un mouvement pour se rapprocher, ayant néanmoins la bonne grâce de garder ses distances.

SulpiciaEt la vôtre ? Comment se porte-t-elle, après tout ça ? S’il lui faut quoi que ce soit, dites-le-nous… Je sais que je ne vous inspire pas confiance, mais ce n’est qu’une enfant et j’ai moi-même protégé les enfants que vous avez vus la dernière fois comme s’il s’était agi de ma propre vie.

Renée se mordilla les lèvres. D'après ce qu'elle avait constaté, Sulpicia ne disposait que d'un champs d'action terriblement limité pour protéger les enfants qu'elle avait adopté. Mais comment lui en vouloir pour ça ? Dans ce monde de fous, protéger quelqu'un devenait un challenge impossible. Renée se leva en tremblant, et murmura qu'elle retournait s'occuper de son bébé. Elle remonta d'un pas précaire, et s'écroula sur le lit en pleurant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





A Volterra Empty
MessageSujet: Re: A Volterra   A Volterra Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
A Volterra
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Retour à Volterra !
» A l'ombre de Volterra
» Premier jour à Volterra
» Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !
» [Volterra] Un suicide raté

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nouvel Horizon :: Archives et corbeille :: Archivage :: Rps d'Italie-
Sauter vers: