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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !

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Athánatos
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MessageSujet: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyVen 10 Mai 2013 - 22:56

Autorisation de Démétri, Jane et Alec.

Athanatos était revenu de Roumanie où il avait pu rencontrer un de ses fils et mettre au point un nouveau plan. Ce dernier impliquait de largement réduire la puissance du clan italien.  Pour cela, rien de plus simple… Leur enlever leur traqueur était le moyen le plus rapide de réduire l’efficacité des Volturis. Après avoir mise son plan sur pied, le plus vieux vampire du monde repartit en direction de Volterra.

Une fois arrivée dans la fameuse cité représentant le pouvoir suprême des immortels, il ne fallut que peut de temps à Athanatos pour se rendre au château. Si tout se passait comme prévu, Aro ne pourrait pas réagir comme à son habitude. Il perdrait une grande partie de sa crédibilité aux yeux du monde immortel. Cette vision réjouis le cœur d’Athanatos. Son plan initial allait pouvoir avoir lieu ! En peu de temps il pourrait enfin montrer à la face du monde qui était le plus puissant vampire de la planète.

En se baladant dans le château, il apprit que les jumeaux venaient d’être scolariser. Quelle ironie… Des vampires dans le monde des humains. Des vampires obligés de contenir leurs puissances pour vivre comme les humains qui les entouraient. Quelle idée avait bien pu traverser l’esprit de son fils. Nan mais allo quoi, tu es vampire et tu vas à l’école ? C’est comme si tu étais un Dieu et que tu n’utilisais pas tes pouvoirs…

Le plus vieux vampire du monde surprit Démétri et Jane en pleine entrainement dans une des nombreuses salles du château. Le petit Alec était aussi présent, ce morveux admirait sa sœur ou plutôt, la surveillait. On aurait dit qu’il ne voulait absolument pas la perdre. S’il savait ce qui allait se produire. S’il savait… S’il savait… Décidemment on lui offrait même une deuxième victime à kidnapper, voir une troisième... Si cela n’était pas beau. Aro allait bientôt être privé de son meilleur traqueur et de sa « fille préférée ».

L’immortel utilisa son don sur les trois protagonistes de la pièce. Les immobilisant et les obligeants à fermer leurs paupières. Puis dans un mouvement rapide, il souleva du sol le traqueur, son ex-femme et le frère de cette dernière. Puis, il sortit du château. Il venait d'enlever trois éléments important de la garde d'Aro Volturi.

Il croisa Vladimir sur son chemin, ce dernier allait accomplir la partie du projet le concernant. La température extérieur allait bientôt augmentait. Chose ironique pour des êtres aux sangs froids. La roue allait bientôt tourner.


Dernière édition par Athánatos le Ven 10 Mai 2013 - 23:09, édité 1 fois
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Vladimir
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyVen 10 Mai 2013 - 22:57

(Avec l'accord de Riley)

L'odeur de la mort flottait partout autour de lui. Il la sentait, elle s'accrochait à chacun des pores de sa peau. Elle le rendait dingue, elle l'étouffait littéralement. Il en suffoquait. Stefan. son frère était mort. Tué par cette gamine ! Cette... Il regarda les cendres, les toucha du bout des doigts, les effleura, les yeux brûlants. Stefan... Il recula de quelques pas, perdu. On lui avait tout arraché si brutalement ! Il avait tout perdu. Une ombre se présenta tout à coup à lui. Un vampire. Un certain Athánatos. Leur créateur. En temps normal, Vladimir aurait rit de cette idée. Mais il n'avait plus la force de rien.

Il lui demanda où était son frère. Le poussa vertement à répondre. Choqué, Vladimir balbutia qu'il était mort. Mort. Son frère. Son grand frère, tout ce qui lui restait depuis que les Volturi. Leur créateur parut furieux, puis se mit en chasse. Vengeance. Vladimir n'avait rien fait sur le coup. Son "Père" était parti, avait emmené la fille. Lui aurait voulu la tuer de ses propres mains, lui faire saisir ce qu'était la véritable souffrance. Mais il n'avait pu réagir à temps.

Il regarda les restes de leur château, les paysages grandioses de Roumanie. Fini d'attendre et de ruminer. Le ciel criait vengeance ! Il serra les dents, se détourna, puis partit en courant. Le fleuve brûlant de sa haine le parcourra tout entier. Il courut, courut, courut, brillant de détermination. Il semblait que ses forces lui revenait, et le venin montait dans sa bouche. A mort ses ennemis ! A mort la vermine Italienne ! Comment avait-il supporté d'attendre si longtemps ? COMMENT ?!

A MORT !

Il ruminait ses plans, sa soif de vengeance. Il ruminait sa haine et sa soif de sang. Ironiquement, Aro lui-même lui avait donné un moyen d'attaquer en profondeur dès la première touche : le feu. Il fallait brûler le château, brûler cette vermine, brûler tout ! Les réduire en cendres, les écraser. Alors qu'il s'enfonçait plus loin dans l'Europe, il revit son père. Et fut très surpris. Alors... Lui aussi... Il était ravi. Il l'aiderait ! Il l'aiderait à se venger, renverser cette engeance infâme.

Leur plan fut mis au point. Vladimir se mit aussitôt en chasse. Il lui fallait un vampire, jeune ou vieux, intelligent ou non, aucune importance ! Il dénicha un certain Riley. Il le réduit à l'impuissance en quelques secondes tant sa rage était grande, puis le traîna avec lui. Vengeance, ton heure a sonné ! Vengeance, la guerre est là ! Enfin !

Il arriva à Volterra, traînant le jeune vampire terrifié. Et vit son père en repartir, avec ses deux victimes. le traqueur et la petite sorcière. Parfait. C'était l'heure. Couvert d'une grande cape, il vint sur la place, alors que le vampire se débattait. Sa peau brilla comme si mille diamants y étaient incrustés. Il lui arracha la tête d'un coup, provoquant des hurlements d'horreur. il laissa tomber les morceaux du cadavre et fila vers le château.

Les humains fabriquaient certains joujoux très amusants de nos jours ! Il en sortit de sa poche. Des bombes incendiaires. Il les lança à force vampirique dans le château. Elles explosèrent, libérant des torrents de flammes destructrices et déchaînées. Il éclata de rire en s'enfuyant, alors que les flammes dévoraient le château ancestral, s'attaquaient aux bâtiments l'entourant, à toute la ville. Le premier coup d'une longue série venait d'être portée.

Il rejoignit son père et ses deux prisonniers, heureux comme un enfant le matin de Noël. Son frère allait être vengé. Leur clan allait être vengé ! Il suivit son créateur. Ils s'enfuirent.
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptySam 11 Mai 2013 - 22:55

Un nouveau vampire venait d'être exécuté. Il était devenu fou et avait couru en plein soleil devant trois humains dans une petite rue de Rome. Un imbécile. Il était mort. Aro regarda avec mépris les cendres puis s'en détourna. Cette victime de plus était déjà loin dans son esprit. Il recevait un rapport de mission lorsqu'Alec et sa soeur revinrent du collège. Il leur prit la main pour découvrir comment cela s'était passé. Ils n'avaient tué personne, n'avaient martyrisé personne, et avaient déjà pu récolter quelques informations. Bien, très bon travail ! Il les laissa filer à l'étage pour se changer. Cette situation allait peut-être se dénouer plus facilement que prévue.

Il croisa Marcus et renée dans le jardin, qui montraient des fleurs à Lilwen, et les éternelles roses. Voilà, son frère allait contaminer sa fille avec son goût pour les roses. Il eut un maigre sourire et rangea le rapport. Il avait tant de petites choses quotidiennes à régler. Mais tout se passait bien. pour le moment... Aro était gêné, il avait un mauvais pressentiment. Comme si un gros nuage noir s'avançait sur leur monde, prêt à cracher son tonnerre. Il fronça légèrement les sourcils. Il avait toujours écouté cet instinct, qui précédait en général de graves crises...

Assez inquiet, il retourna à son travail, et croisa au passage le petit Orlin qui sortait d'un entraînement avec Démétri. Il passa devant lui comme si le gamin était transparent, préoccupé. Son frère Caïus s'entraînait lui aussi, dans sa salle personnelle, et massacrait quelques malheureux mannequins. Aro le considéra un moment, hésitant à lui parler de ses doutes.


- Caïus, je...

Il n'eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit. Une explosion secoua tout à coup le château, le jetant presque à terre tant il fut surpris, et fut suivie de plusieurs autres. Se relevant à toute vitesse, il entendit plusieurs cris d'alarme, et sentit les odeurs mêlés. Du feu. Il attrapa le bras de son frère et le poussa hors de la pièce. Montant l'escalier, il débarqua dans les appartements, jeta quasiment Athenodora dans les bras de son mari, et attrapa sa propre femme par le poignet pour la tirer vers lui. Elle le suivit, paniquée, et lui demanda où se trouvait les jumeaux. Il s'arrêta net.

Les jumeaux...

Où étaient-ils, en effet ? Il aurait dû les trouver sur le chemin, devant repasser par la salle d'entraînement pour gagner ses appartements. Mais personne. Ni même Démétri. D'autant plus que Jane avait peur du feu. Il descendit avec sa femme, alors que les gardes se rassemblaient et sortaient dans les jardins. Caïus avait brusquement poussé Orlin dehors, et Aro fouilla la place du regard. Tout le monde était là, contemplant avec ébahissement le château en proie aux flammes. Marcus et Renée serraient leur fille contre eux, Orlin se tenait près de sa mère, Caïus était blême, regardant le château et la ville qui commençait à flamber à son tour, et lui-même tenait toujours Sulpicia. Tous étaient ici. Sauf Jane, Alec, et Démétri.

Lâchant Sulpicia, il fit le tour de ses gardes, cherchant si quelqu'un avait vu, entendu quelque chose. Et ce qu'il vit le fit frémir de colère. Athánatos. Ce vieux... Très bien, parfait. Et Vladimir, avec ça ! Ce pauvre petit Roumain survivant. S'ils voulaient la guerre, ils allaient l'avoir. Il remarqua alors que Félix avait été chercher Jade dans son cachot et la serrait à présent dans ses bras. Elle était toujours attachée et aveuglée, maintenue debout uniquement par la poigne du géant. Il se tourna vers la ville. La moitié était en feu. Son meilleur traqueur avait disparu. Les jumeaux aussi. Brillant. Vraiment brillant comme situation, difficile de faire mieux.


- Caïus, Marcus ?

Ses deux frères vinrent aussitôt près de lui. Il se concerta brièvement avec eux, à voix basse.Le reste du clan attendait dans un silence religieux. Félix fut le premier à se rendre compte que son meilleur ami manquait à l'appel, ainsi que les jumeaux. Il n'en fallut pas plus pour que tous se demande si Athánatos et Vladimir ne les avait pas tués tous les trois. Sans eux, la puissance du clan était bien diminuée, ce n'était pas un secret. Aro se redressa, sans prendre garde à la rumeur qui enflait.

Bien. Prendre les choses calmement et s'organiser. Il prenait ça comme une déclaration de guerre. Déjà, retrouver leurs trois gardes. Mettre les épouses à l'abri, puis lancer la chasse. Ses yeux brillèrent d'une excitation contenue. Il adorait ce genre de campagne ! L'odeur des champs de bataille, les bruits de combat... Et si Vladimir voulait se battre contre eux, il avait intérêt à avoir les reins solides pour résister à la vague qui s'annonçait.


- Bon. On va mettre nos femmes au même endroit que d'habitude, avec les mêmes gardes, comme pour la dernière guerre contre les Enfants de la Lune. Quand à Lilwen...

Il se retourna et considéra un instant la gamine, qui semblait avoir deux ou trois ans, blottie dans les bras de sa mère. Marcus ne parviendrait pas à se concentrer s'il s'inquiétait pour sa fille et sa femme, et ne serait pas satisfait de les savoir dans le lieu habituel. Hum, il y avait une solution pour régler cela. Renée avait encore de la famille, après tout. Mais un problème à la fois. Il fit déplacer son clan, puis créa rapidement des groupes, comme à chaque fois. Les épouses partaient de leur côté, avec Corin, et quelques autres. Il prenait la tête d'une autre troupe pour trouver Démétri et les jumeaux.

Plusieurs heures s'écoulèrent, et à un moment, il aperçut Démétri et les jumeaux, qui revenaient en courant vers eux. Soulagé, il vint à leur rencontre, et s'empara de la main de Démétri, lut toute la scène. Hum... Athánatos ne serait donc pas du clan ennemi. Vladimir, lui...


- Bon, vous êtes revenus, c'est le principal.

Il n'allait pas l'avouer, même sous la torture, mais il fut tout à coup très tenté de prendre Jane dans ses bras et la serrer contre lui. Il n'en fit rien, mais se contenta d'amorcer la suite des opérations.


Plusieurs jours passèrent, dans une agitation presque fébrile. La question, pour tous les vampires de ce monde, était finalement très simple. Désiraient-ils se révéler aux humains, ne plus suivre la loi, ou voulaient-ils vivre cachés et être en paix ? Aro savait parfaitement que beaucoup soutenaient leur action, plus ou moins ouvertement. Ils avaient ramené le calme maintes fois. Aussi, ils avaient organisés une gigantesque assemblée avec leurs partisans. Des gardes avaient été envoyés partout, et nombreux étaient ceux qui avaient répondu présents. Même Carlisle et sa famille. Il s'était d'ailleurs arrangé avec eux, pour mettre Lilwen en sécurité.


- Les choses évoluent très vite, murmura-t-il à ses frères en observant les préparatifs. Les évènements à venir seront très intéressants.

L'assemblée avait lieu dans un coin reculé d'Europe de l'Est. Les vampires se rassemblaient, lentement, dans le coeur de la nuit. La tension était palpable, et beaucoup se demandait ce qui les attendait. Les épouses des frères les avait rejoints, pâles et anxieuses. Aro observa un moment tous ses "invités". Tant de monde... Il aperçut les Cullen, mêlés aux autres. Il vint vers eux, Sulpicia restant près de lui, et salua Carlisle.

- Heureux de te voir, Carlisle.

Son regard glissa sur la famille de végétariens. Bella enfin transformée. La petite Renesmée. Très bien, parfait. Il parla un instant avec le chef des Cullen, concernant Lilwen, et le remercia d'accepter de la prendre avec Jane.

- Bien sûr, elle viendra parfois avec nous, mais je m'arrangerais. En tout cas, merci Carlisle.

Il les quitta, faisant signe à ses frères qu'il était temps de commencer.
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyLun 13 Mai 2013 - 22:03

La poignée de porte céda dans un craquement sec sous la poigne de Bella qui sursauta, puis eut un regard confus. C'était la troisième poignée cette semaine. Elle avait encore du mal à contrôler sa force de nouvelle-née, mais elle se débrouillait vraiment très bien. Il eut un sourire indulgent et mit les débris de côté, dans l'intention de les réparer plus tard. Ce n'était pas si grave, même si sa belle-fille se répandait en excuses à côté de lui. Il la rassura d'un sourire, puis se retint d'éclater de rire.

La vie suivait un cours tout à fait tranquille depuis la naissance de Renesmée. La petite grandissait si vite ! Et son esprit, son intelligence avec elle. Il prenait ses mesures avec soin chaque jour, même si la fillette s'y pliait de moins en moins de bonne grâce, surveillait son poids, et ce genre de choses, notant tout, veillant à tout. Ses parents étaient inquiets, mais Carlisle, non. Cette croissance était comparable à la grossesse.

Tout aurait pu continuer ainsi. Et pourtant... Tout aurait pu se poursuivre si tranquillement. Et pourtant... Ils auraient pu profiter de ce calme et de cette douceur de vivre. Et pourtant... Un beau matin, deux Volturi débarquèrent à la villa, alors qu'ils rentraient tout juste de la chasse. Carlisle les avait fait rentrer, puis l'avait aussitôt regretté, craignant leur réaction face à Renesmée. Bella s'était aussitôt placée devant elle et serrait la main d'Edward. Sauf que les deux gardes ne parurent même pas surpris. Ce qui le choqua, lui, en revanche.

D'ailleurs, choqué, il le fut bien plus lorsque leurs invités expliquèrent, le plus naturellement du monde, qu'une guerre allait bientôt arriver. Il les écouta, éberlué, de même que sa famille. Stefan, le Roumain, mort, tué par la cousine biologique de Jane et Alec, une chasseuse de vampire végétarienne... Cette nouvelle lui avait coupé les jambes. Mais la suite valait aussi son pesant d'or ! Vladimir déclenchant une guerre, leur monde risquant d'être révélé... Bon sang. Bella les interrogea du regard, et il se souvint qu'elle ne pouvait pas connaître Stefan et Vladimir, ni l'histoire de leur clan. Mais le pire fut atteint lorsqu'ils annoncèrent que Renée et Marcus avaient également eu un enfant hybride, une dénommée Lilwen.


Carlisle - Renée a... balbutia-t-il.

Il se tut, incapable de traduire ce qu'il ressentait actuellement. Il tourna la tête vers Bella. Aurait-elle été humaine qu'elle aurait tourné de l'oeil. Elle s'accrocha bien plus fort à Edward, très pâle, comme par peur de tomber. Il hocha difficilement la tête vers ses interlocuteurs.

Garde Volturi - Une dernière chose, concernant la petite Lilwen, justement.

Lilwen... Lilwen Volturi... Bien sûr que Renée tenait à ce qu'elle soit en sécurité durant la guerre, tout comme Marcus. Il était prêt à l'accueillir ici, bien entendu !

Carlisle - Cependant, pourquoi ne reste-t-elle pas à Volterra ? Le château est un endroit sûr, pour elle, non ?

Garde - Hum, oui... Mais il faudrait le reconstruire d'abord, comme la moitié de la ville d'ailleurs.

Oh... D'accord... Aro était sûrement furieux, et le médecin n'aimerait franchement pas se trouver à la place de ses ennemis. Comment s'attirer les foudres des Italiens en quelques secondes. Bella écarquilla les yeux, et certains semblaient se retenir de rire. Pauvre Vladimir, en l'occurrence... Si son but était d'énerver le clan entier, c'était réussi.

Une fois qu'ils furent partis, Carlisle pris le temps d'expliquer à Bella et Renesmée qui étaient Stefan et Vladimir, leur vie, leur clan, ce qu'ils avaient accomplis.


Carlisle - Ils sont aussi vieux que les Volturi, voir même un peu plus. Et ils ont venus se révéler aux humains, prendre le contrôle sur eux. Aro a eu vent de l'affaire, bien entendu. A cette époque, les Roumains étaient bien plus nombreux, les Volturi n'avaient que quelques gardes. Démétri devait déjà être là, et quelques autres. Les Roumains ont échoués, il n'y a eu que deux survivants, Stefan et Vladimir, qui se sont enfuis. Et nourrissent une rancune tenace depuis.

Bella - Et ils ont survécu sans problème tout ce temps ? Comment Stefan a pu se faire avoir s'ils sont si forts ?

Carlisle - Aro n'a sans doute pas voulu les poursuivre. Peut-être pour qu'ils vivent avec cette haine, et la douleur d'avoir tout perdu. Quand à Stefan... Et bien, Jade l'a sans doute eu par surprise. Et si elle a un don semblable à celui de Jane...

Bella - Mais alors, pourquoi une guerre ? Il va se faire prendre tout de suite, cette fois...

Carlisle - Pas s'ils sont trop nombreux, s'il a trop de partisans pour les tuer un par un.

Bella en resta sans voix, comme choquée, et il lui tapota la main pour la rassurer. Les autres étaient restés silencieux, Renesmée blottie dans les bras de son père. Bah, Bella avait bien le temps d'apprendre l'histoire de sa nouvelle race. La peste des Enfants Immortels, les guerres de nouveaux-nés en Amérique du Sud et ailleurs, les Enfants de la Lune... Elle avait bien le temps. Au moins, cela lui avait fait un peu oublier sa mère et Lilwen Volturi.

Plusieurs jours après, ils partirent à la fameuse assemblée. Tant de vampires avaient répondu à l'appel. Carlisle ne se souvenait pas d'avoir connu pareil rassemblement. Ils se faufilèrent dans le champs à leur tour, sous la douce lueur des étoiles. Les Volturi étaient mêlés aux autres, aux aguets, et semblant encore plus menaçant que d'habitude. Edward et Bella surveillaient leur fille d'extrêmement près, la tenant chacun par une main. Aro vint tout à coup vers eux, Sulpicia près de lui, s'accrochant à son bras. Il était rare, très rare même, de voir les Épouses. Et encore plus de prendre conscience qu'Aro était marié.


Aro - Heureux de te voir, Carlisle.

Ils parlèrent un instant de Lilwen, que Carlisle apercevait plus loin. Elle semblait plus jeune que Renesmée, mais de peu. Jane allait accompagner Lilwen, pour s'occuper d'elle et la surveiller.

Aro - Bien sûr, elle viendra parfois avec nous, mais je m'arrangerais. En tout cas, merci Carlisle.

Il hocha la tête, sans rien rajouter. Aro s'éloigna avec sa femme, signe que la réunion allait débuter.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyMar 14 Mai 2013 - 23:22

[Punaise... Vous êtes bavards. 2 500 caractères de paroles...]

Bruit de métal broyé. Encore. Pour la troisième fois de la semaine, Bella cassait la poignée d’une porte du Chalet… Et était horriblement gênée. Une chose est sûre : humaine ou vampire, elle était toujours aussi maladroite. Certes, elle était beaucoup moins fragile… Mais sa maladresse était toujours là et Bella ne maîtrisait pas encore sa force. Elle en était d’ailleurs trèèès loin. Les Cullen étaient patients avec elle, ne l’engueulant jamais lorsqu’elle réduisait quelque chose en cendres, mais… Tout de même. Ils l’hébergeaient, il lui avait sauvé la vie… Et voilà qu’elle démolissait leur intérieur en contrepartie. Sans oublier le fait qu’ils avaient déménagé de Forks uniquement à cause d’elle. Elle ne pouvait s’empêcher de le penser. Mais, cela, Bella se gardait bien d’en parler aux autres qui ne feraient que lui répéter une énième fois qu’elle n’y était pour rien. Et puis, elle n’avait pas que cette histoire en tête.

Non. Pour l’instant, l’esprit de Bella était tout entier tourné vers Renesmée et Edward. Ce dernier n’était plus aussi inquiet, il semblait « épanoui » depuis la naissance de Renesmée et la transformation de leur « protégée ». Il est vrai qu’elle est beaucoup moins fragile et que son sang ne doit plus l’attirer, à présent. Qu’il ne doit plus avoir envie de la tuer, même si cela n’avait plus été le cas depuis… Heum. Evitons de rappeler ce moment. Tout allait parfaitement bien. Edward et elle allaient chasser régulièrement, Bella l’écoutait et l’observait très attentivement pour apprendre au plus vite et ne pas être un boulet qu’ils devaient trainer. Quant à Renesmée… Elle grandissait. Vite. Très vite. Bien trop vite. Si elle continuait à ce rythme-là, combien de temps sa vie durerait-elle ? Combien de temps pourrait-elle profiter de sa jeunesse ? Trois jours ? Une semaine ? Un mois ? Carlisle ne semblait pas inquiet, peut-être avait-il trouvé des réponses rassurantes en effectuant ses recherches et attendait d’être sûr avant d’en parler. Mais… En attendant, Bella était préoccupée. Et, même transformée, même si elle ne rougissait plus, même si son cœur ne s’affolait plus, elle se faisait toujours trahir par un quelconque geste. Réflexes humains, sûrement…

Mais vint un « problème » beaucoup plus gros et inquiétant. Un jour, alors qu’ils rentraient tout juste de la chasse, deux gardes Volturi arrivèrent au Chalet. Carlisle les fit entrer et, ni une ni deux, Bella se plaça devant Renesmée pour la cacher même si elle savait que cela était inutile. Ils ne devaient pas découvrir sa naissance… Pitié, pas maintenant. Pas après si peu de temps. Qu’ils la laissent vivre, elle n’avait rien fait ! Bella était prête à se sacrifier s’il le fallait, mais qu’ils ne touchent pas à Renesmée. Pas Renesmée… Serrant la main d’Edward, elle tenta de se calmer, de ne pas montrer ce qu’elle ressentait. Elle essayait de trouver un soutien chez les Cullen, un regard rassurant qui lui dirait que les gardes n’étaient pas là pour cela. N’importe quoi… Mais quelque chose. Cependant, les gardes ne firent même pas attention à Renesmée. Alors qu’ils l’avaient vue… Pardon ? Elle avait loupé un épisode ? Pourtant, depuis qu’elle était vampire, Bella parvenait à comprendre pas mal de choses.

Enfin, « pas mal de choses », mais elle était loin du compte. Les gardes Volturi étaient là pour d’autres raisons : une histoire de guerre avec des Roumains, d’après ce qu’elle avait compris. Mais pourquoi des Roumains voudraient-ils faire une guerre ? Et ce n’était pas tout : ils parlaient aussi d’assouvissement des humains. Pardon ?! Non mais… Doucement, quoi ! Même si Bella était transformée depuis plusieurs semaines, elle n’avait pas encore eu l’occasion d’apprendre l’histoire des vampires et les règles autres que « ne pas se dévoiler ». Et, ici, les Roumains voulaient se dévoiler ET assouvir les humains ? Bella avait… Loupé un épisode, non ? Elle interrogea les Cullen du regard pour comprendre mais, avant que l’un d’eux n’ait l’occasion de lui expliquer, les gardes lâchèrent une bombe. Si, si, une bombe. Renée était… Avait… Marcus… Elle avait mal compris, non ?

Carlisle –
Renée a…

… Non. Bella s’accrocha au bras d’Edward, comme par peur de tomber. Si elle avait été humaine, elle se serait évanouie, purement et simplement. Et… A vrai dire, pour le moment, elle aurait vraiment voulu que cela soit possible. Il fallait qu’elle… C’était un trop gros choc pour Bella, bien qu’elle soit transformée. Elle avait essayé de tenir pour ne pas inquiéter Renesmée, mais ici, si elle ne s’asseyait pas quelque part, quelques secondes, elle risquait de rester en état de choc comme l’avait été Edward lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. Heureusement, ils étaient juste à côté d’un fauteuil et elle put s’y installer sans perdre une miette de la suite de la discussion – chose dont elle aurait été incapable dans un tel état de choc, en tant qu’humaine. Renée… Enceinte… Mère, à nouveau… Transformée. Bon sang…

Garde Volturi –
Une dernière chose, concernant la petite Lilwen, justement.

L’héberger ? Quoi ?! Bella n’était absolument pas prête à revoir sa mère aussi vite, pas après avoir appris cette nouvelle ! Encore moins sa « demi-sœur ».

Carlisle –
Cependant, pourquoi ne reste-t-elle pas à Volterra ? Le château est un endroit sûr, pour elle, non ?

Garde Volturi – Hum, oui... Mais il faudrait le reconstruire d'abord, comme la moitié de la ville d'ailleurs.

PARDON ?! Ouhlà. Stop. Pause. C’était beaucoup trop pour Bella, même transformée. Volterra, brûlée ? Le château, brûlé ? Et Renée ? Et… Elle avait besoin d’une pause. Urgente, là. Cette fois, elle décrocha totalement, essayant d’assimiler tout ce qu’elle venait d’apprendre, de faire le tri dans les nouvelles importantes et les moins importantes, voire futiles. Si Edward n’avait pas été à côté d’elle, tout comme Renesmée, autant dire que Bella serait sortie faire un tour pour respirer et penser à autre chose. Mais ce n’était pas le moment de flancher. Il fallait qu’elle se montre « forte » devant sa fille, qu’elle ne l’inquiète pas. C’étaient des problèmes « de grands », après tout.

Les gardes partirent enfin, ayant annoncé toutes les nouvelles qu’ils devaient communiquer. Maintenant, place à l’histoire. Tâchant de se ressaisir, Bella laissa Renesmée aller dans les bras d’Edward pendant qu’elle-même écoutait ce que lui relatait Carlisle. Les Roumains, leur histoire, leur vie… Tout. Il y avait beaucoup d’informations à emmagasiner, mais… Etrangement, elle y arrivait sans problème. Au moins, cela lui changeait les idées.

Carlisle –
Ils sont aussi vieux que les Volturi, voir même un peu plus. Et ils ont venus se révéler aux humains, prendre le contrôle sur eux. Aro a eu vent de l'affaire, bien entendu. A cette époque, les Roumains étaient bien plus nombreux, les Volturi n'avaient que quelques gardes. Démétri devait déjà être là, et quelques autres. Les Roumains ont échoués, il n'y a eu que deux survivants, Stefan et Vladimir, qui se sont enfuis. Et nourrissent une rancune tenace depuis.

Bella – Et ils ont survécu sans problème tout ce temps ? Comment Stefan a pu se faire avoir s'ils sont si forts ?

Carlisle – Aro n'a sans doute pas voulu les poursuivre. Peut-être pour qu'ils vivent avec cette haine, et la douleur d'avoir tout perdu. Quand à Stefan... Et bien, Jade l'a sans doute eu par surprise. Et si elle a un don semblable à celui de Jane...

Se souvenant parfaitement du don de Jane Volturi, surtout lorsqu’elle l’avait utilisé sur Edward, Bella eut comme… des frissons. Mais ne pas s’arrêter à cela, il y avait plus important. Concentration.

Bella –
Mais alors, pourquoi une guerre ? Il va se faire prendre tout de suite, cette fois...

Carlisle – Pas s'ils sont trop nombreux, s'il a trop de partisans pour les tuer un par un.

Tu… Tuer ? Bella ne sut quoi répondre à cela, restant littéralement sans voix devant cette dernière réponse. Cela rendait les choses si… réelles. Si… Comment le qualifier ? Elle en était choquée, comme pour tout ce qu’elle venait d’apprendre, comme pour Renée et Marcus, ainsi que Lilwen. Tout apprendre d’un coup, en si peu de temps, sans pouvoir se laisser défaillir devant sa fille, c’était peut-être un peu trop pour Bella. Pauvre Jasper, d’ailleurs. Il devait subir, en cet instant précis… Elle compatissait. Vraiment. Carlisle lui tapota la main, comme pour la rassurer et tenter de la calmer. Mais elle était un peu trop sur les nerfs pour réagir et se calmer réellement, esquissant une grimace plutôt qu’un sourire face à ce geste qui se voulait rassurant. Bah, après tout ce temps, ils la connaissaient, non ? Elle s’attendait, d’ailleurs, à ce qu’Edward souhaite lui parler à l’écart une fois Renesmée couchée. En attendant, il fallait faire bonne figure.


Les jours passèrent et les Cullen partirent pour la « réunion » dont leur avaient parlé les gardes Volturi. Bella n’avait pas du tout envie d’y aller, n’étant pas rassurée à l’idée de croiser à nouveau Jane qui allait revenir avec eux. Apparemment, cette information avait été donnée aussi, mais… Elle ne l’avait pas compris de cette manière. Depuis, autant le dire platement : Bella était plus que mitigée à l’idée d’héberger Lilwen ET Jane. Mais soit, tant pis, elle ne lâcherait pas Renesmée d’une semelle. Sa fille allait sûrement la maudire un peu, voire beaucoup, mais c’était pour son bien. Arrivant à la réunion, Bella put distinguer les Volturi qu’elle avait déjà vus : Aro, Caïus, Marcus, Jane et Alec. Puis… Il y en avait d’autres, mais elle ne les avait que très brièvement aperçus. Et… Les Volturi étaient accompagnés de… femmes. De femmes ? Pardon ? Ils étaient… mariés ? Bon, pour Renée, Bella le savait déjà. Elle ne la regarda d’ailleurs pas de suite, tenant Renesmée par une main et Edward par l’autre. Ils la surveillaient de très près, pouvant la protéger de cette manière si cela était nécessaire. Au moins… Elle était un prétexte suffisant à Bella pour qu’elle ne soit pas obligée à affronter sa mère tout de suite. Elle ne s’en sentait pas capable.

Aro –
Heureux de te voir, Carlisle.

Ils parlèrent alors de sa demi-sœur, Lilwen, et Aro remercia Carlisle d’accepter de la prendre avec Jane chez eux. Jane… Mais pourquoi devait-elle venir ?! Ce n’était pas indispensable, après tout. Bella aurait largement préféré que Renée vienne, en fin de compte, même si… Heum. Pas sûr. Mais c’était Jane ! Jane, quoi !

Aro –
Bien sûr, elle viendra parfois avec nous, mais je m'arrangerais. En tout cas, merci Carlisle.

C’était au moins cela de gagné. Mais c’était une maigre compensation… Très maigre. Aro recula avec sa femme, rejoignant la place qu’il avait occupée quelques minutes auparavant. La réunion allait, apparemment, débuter. Bella ignorait en quoi consistaient de telles réunions mais… Elle allait très vite le découvrir. Jetant un regard à Edward, et à Renesmée, elle ne les quittait plus des yeux, leur souriant pour tenter de les rassurer. Elle pressa la main de sa fille en geste affectueux, le seul qu’elle osait faire dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyMer 15 Mai 2013 - 23:03

Plus de trois cents vampires, en comptant les membres de son propre clan, étaient réunis cette nuit. Un véritable record ! Aro balaya l'assemblée du regard, Sulpicia toujours accrochée à lui. Des partisans de la société qu'ils avaient imposés. Des nomades. Des vampires qui les craignait et ne voulaient aller contre eux. tout un petit monde hétéroclite, réunis ici dans le seul but de s'allier contre Vladimir et ses partisans. Tous ici désiraient conserver l'anonymat, rester loin des humains, sauf à l'heure des repas, et vivre tranquillement, chacun dans son coin.

Tant de monde. et la majorité avaient les yeux fixés sur Athenodora, Sulpicia, et Renée. Des yeux écarquillés, surpris, étonnés, ou perplexes. Bien entendu, entre ceux qui n'avaient jamais vu les Épouses, et les autres qui ignoraient carrément que les trois frères étaient mariés... Quand au reste, qui était au courant, les regards étaient pour Renée et Marcus. Que celui qu'on surnommait le vieux fantôme de Volterra se présente bien éveillé et au bras d'une femme choquait plus que tout.


- Sulpicia, va près de Renée, s'il te plaît, lui murmura-t-il.

Elle hocha doucement la tête et obéit aussitôt. Aro croisa le regard de ses frères, et ils vinrent le rejoindre. Il était temps de commencer. Le silence se fit peu à peu. L'atmosphère était très lourde, la tension palpable. Aro sentait aussi la gêne de beaucoup à avoir ses gardes disséminés dans la foule. ils étaient tous là, habillés de noir, silencieux, observant tout le monde. La plupart surveillaient tout particulièrement Jane et Alec, qui se tenaient debout non loin, l'un près de l'autre. Leur réputation n'était plus à faire. Démétri aussi en rendait pas mal plutôt nerveux, alors même qu'il se tenait un peu à l'écart, les bras croisés et les yeux dans le vague. Encore plus loin, Félix tenait très fermement Jade Wilke par le bras, mais il s'agissait d'une précaution inutile, pour le coup. Corin agissait sur elle, donc la petite végétarienne ne fuira pas.

Il se plaça pour que tous le voit et l'entende. Il commença par les saluer, avec un sourire à sa façon. C'est à dire celui qui vous fait vous demander s'il ne cachait rien et vous colle des frissons dans le dos. La même sensation que lorsque Jane se met à vous fixer avec un regard mauvais. Mais qu'ils se rassurent. Aucun d'eux ne craignait quoi que ce soit cette nuit, sauf cas de force majeure. Il les regardait tous, s'amusant d'en voir certains détourner très vite le regard.


- Le choix est très simple. Acceptez-vous de perdre votre tranquillité ? Voulez-vous vivre en plein jour, en asservissant les humains, en vous dévoilant ? Ou souhaitez-vous poursuivre votre vie dans une paix relative ? Vous savez ce que le premier choix implique ! La paix ne sera plus pour vous. Les guerres entre membres de notre race prendront de l'ampleur. Plus rien ne nous retiendra ! Et ce sera laisser libre champs au chaos le plus total !

Il enchaîna en décrivant les dernières guerres, leurs conséquences, tout ce qui pourrait se passer si rien ne contrôlait leur monde, tout ce qui arrivera s'ils se trouvaient tous exposés aux humains. Il modulait le ton de sa voix pour garder son public sous son charme, l'envoûter par ses paroles. Il enchaînait les arguments logiques, démontrant avec soin à quel point les opinions du camps adverse seraient désastreuses pour eux tous. Et ils motivaient les troupes. Il exaltait les passions, les déchaînements d'émotions. Du coin de l'oeil, il crut voir l'un des Cullen se prendre la tête entre les mains en gémissant. Mal de crâne, sans doute ?

Son discours touchait à sa fin. Et ce petit monde était prêt à le suivre dans la guerre les yeux fermés. Parfait. Ils allaient se mettre en route. Écraser Vladimir de toute leur puissance, ainsi que tous les crétins qui le suivent. Il y avait une très grande agitation. On discutait de pleins de bataille, on s'organisait, on se réunissait en petits groupes. Les choses se mettaient en place.

Revenant vers sa famille, il laissa Lilwen dire au revoir à ses parents, puis lui prit la main pour l'emmener avec lui. Jane suivit à contrecoeur. Ils revinrent vers les Cullen et il relâcha sa nièce. Elle s'accrocha aussitôt à Jane, presque férocement.


- Bon, je te la laisse. Prend soin d'elle, Renée est déjà malade de la laisser chez vous.

Cela semblait être aussi le cas de Lilwen. elle était plus petite que Renesmée, fixant ses yeux bleus sur les Cullen, et agrippée à sa cousine. Cousine qui partait avec elle pour la surveiller la protéger. Il se tourna vers elle.

- Je doute que l'on revoit Athánatos, mais prend garde tout de même. Je n'ai pas digéré ce qui s'est passé avant l'incendie. Et fais attention à Lilwen. Je te recontacte bientôt.

Il les laissa toutes deux aux mains des Cullen puis appela Démétri. Il était temps de se mettre en route.
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Lilwen Volturi
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyJeu 16 Mai 2013 - 15:06

J'avais un peu de temps et un ordi, j'ai donc tapé une réponse pour ici. Bonne fin de semaine à tous !

La petite Lilwen ne comprenait vraiment pas ce qui allait avoir lieu... La guerre, mais c'était quoi la guerre ? Pourquoi il y avait la guerre ? Autre chose que la petite ne comprenait pas, c'était le fait d'être séparée de son papa et de sa maman. Ses derniers lui avaient expliqué que cela était pour son bien, que cela était pour sa sécurité. Mais, elle s'en fichait, elle, de sa sécurité, elle ne voulait pas être séparée de ses parents... Elle ne voulait pas les laisser partir sans elle. Pourquoi son oncle avait-il proposé cela ? Pourquoi ne pouvait-elle pas suivre sa maman et son papa ? Pourquoi ?

Beaucoup de protecteurs de soleil rejoignirent sa famille et les gardes de cette dernière. Son père avait expliqué à Lilwen que tous ces gens étaient des vampires qui souhaitaient protéger leur secret pour ne pas que des enfants comme elle encourent le moindre risque dans les prochains siècles. Son tonton, Aro, lui montra de loin la famille de sa demi-sœur. C'était cette dernière qui allait veiller sur elle le temps que ses parents anéantissent les méchants vampires pas beaux qui veulent faire du mal à sa famille.

Plus le discours long et ennuyeux de son oncle approchait de la fin, plus le temps de la séparation approchait... Lilwen ne voulait vraiment pas se séparer de ses parents, elle ne voulait pas. Les quitter était comme d'une certaine manière renoncer à une petite partie d'elle même. C'était d'une certaine manière comme mourir un peu. Renée et Marcus étaient les deux personnes les plus importantes dans la vie de la petite dernière du clan. Elle avait passé la majorité de ses premières semaines de vie avec eux. Son papa lui avait montré la beauté des fleurs. Il lui avait apprit à s'en occuper et Lilwen prenait plaisir à les arroser avec son papounet. Sa maman quand à elle lui avait montré et apporté tout l'amour qu'une petite fille pouvait rêver.

Lilwen: - Maman, vous êtes sûrs que je ne peux pas partir avec vous ? Je ne veux pas vous abandonner moi... Je veux pas vous quitter... Je comprend vraiment pas pourquoi je dois partir avec cette fille et sa famille. Je la connais pas et si ça se trouve, elle ne m'aimera pas... Tu as vu sa façon de nous regarder ? Je suis sûre qu'elle ne m'aime pas du tout. Maman viens avec moi, s'il te plait...

Le temps de la séparation arriva alors. La petite serra dans ses bras sa maman et son papa... Des larmes commençaient à couler de ses petits yeux d'enfant. Ses larmes étaient le signe de cette tristesse qui commençait à envahir le corps, l'esprit, le cœur de Lilwen Volturi. Cette séparation était impossible à endurer pour l'enfant de Renée... La petite ne voulait pas lâcher ses parents, elle ne voulait pas les quitter. Lilwen avait l'impression de perdre une partie d'elle-même en quittant ses parents de cette manière.

Aro prit alors la main de sa nièce et l'emmena en direction de la famille qui allait l'accueillir, elle et Jane, pendant le temps de cette guerre. Lilwen, au fur et à mesure qu'elle avançait, tournait la tête vers ses parents... Les larmes n'avait pas diminué au contraire... Cependant les pleures de l'enfant se faisait dans le silence... Aucun son ne s'échappait de sa bouche, aucun mot ne fit vibrer ses cordes vocales. Une fois arrivés prêt des Cullen, Aro donna ses dernières consignes à Jane et se retourna vers ses gardes...

Prit d'un élan soudain, Lilwen lâcha la main de sa cousine et courut en direction de ses parents. Une fois arrivée prêt d'eux, elle les agrippa au cou pour leur faire un ultime câlin emprunt d'une certaine émotion. C'était bien la première fois de sa vie que l'enfant était séparé de ses parents et cela était vraiment impossible pour elle, impensable, inimaginable...

Lilwen: - Maman, je t'aime... Je t'aime aussi papa... Ne me quittez pas s'il vous plaît... J'ai peur quand je suis loin de vous... J'ai peur de vous perdre pour toujours... Je veux pas vous quitter...

La petite continua a serrer ses câlins. Elle faisait prolonger ce moment qui allait devoir se terminer bientôt. La patience d'Aro n'allait pas durer, ce dernier ne devait déjà pas apprécié ce petit revirement de situation... Cependant, demander à une enfant de cet âge de se séparer de ses parents, cela était tout bonnement une des choses les plus difficiles voir impossible à réaliser. De plus, le lien qui unissait Lilwen à ses parents était si puissant que la petite avait peur de se perdre en perdant les personnes qui comptaient le plus à ses yeux...
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Renée Dwyer
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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptySam 18 Mai 2013 - 22:25

La jeune transformée fit sauter sa fille en l'air et la rattrapa en riant aux éclats. Elle goûtait chaque jour au bonheur de s'occuper à nouveau d'un jeune enfant ! Sa petite Lilwen grandissait, s'éveillant aux goûts et aux couleurs. elle paraissait avoir trois ou quatre ans. Renée la serra longuement contre son coeur, respirant à fond son odeur, chaque jour émerveillée de tenir une telle enfant dans ses bras. Elle avait appris que sa fille aînée avait elle aussi eu un enfant et s'en réjouissait considérablement. Bella avait le droit de connaître le bonheur d'être mère, elle aussi. Marcus les rejoignit, souriant et détendu. Il lui avait un jour avoué se sentir bien mieux que jamais, même si sortir de millénaires emplis de tristesse était difficile.

Renée : - Regarde ce que papa t'a apporté, ma puce. Un beau Lys, c'est la signification de ton prénom. Tu es notre petite fleur, ma chérie.

Elle mit la fleur dans un vase, jouant avec son bébé, lorsqu'une explosion secoua soudain le château. Elle poussa un cri, resserra sa prise sur Lilwen, et ne dû son équilibre qu'à Marcus qui la rattrapa. Orlin dévala l'escalier avec sa mère, et Sulpicia vint les rejoindre. Ils échangèrent des regards paniqués, cherchant à comprendre. Ils n'eurent pas le temps de parler ou même de sortir. Aro et Caïus entrèrent et les firent sortir en vitesse. Gardant Lilwen blottie contre elle, elle courut près de Marcus.

Le château était en proie aux flammes. Choquée, elle s'arrangea instinctivement pour cacher cette vue à sa petite fille. Elle n'arrivait pas y croire. Qui pouvait bien oser attaquer le clan ? Qui ?! Alors que les Volturi régnaient en maître sur leur monde... Elle maîtrisa ses tremblements pour ne pas traumatiser Lilwen, et se contenta de suivre les directives d'Aro.


La guerre.

C'était donc la guerre qui se profilait à l'horizon. Renée était terrifiée, littéralement. Elle n'avait aucune idée de la façon dont se déroulaient ce genre de combats. Les vampires n'utilisaient pas les armes conventionnelles, mais ils se battaient comme... Elle se força à songer à autre chose,lorsque des images assez gores lui traversèrent l'esprit. Il avait été décidé que Lilwen serait mise en sécurité chez les Cullen, chez Bella, et sous la protection de Jane. Ce dernier détail avait amplement rassuré Renée. Elle savait la petite garde très puissante, et surtout, Lilwen la connaissait déjà un peu. Tout allait bien se passer.

La nuit de la séparation arriva. Renée n'écouta strictement rien de ce que dit Aro, entièrement concentrée sur sa fille adorée. Elle ne voulait pas partir, et c'était le moins que l'on puisse dire. Renée essayait de la consoler, lui répétait que c'était pour son bien.

Lilwen : - Maman, vous êtes sûrs que je ne peux pas partir avec vous ? Je ne veux pas vous abandonner moi... Je veux pas vous quitter... Je comprend vraiment pas pourquoi je dois partir avec cette fille et sa famille. Je la connais pas et si ça se trouve, elle ne m'aimera pas... Tu as vu sa façon de nous regarder ? Je suis sûre qu'elle ne m'aime pas du tout. Maman viens avec moi, s'il te plait...

Renée tenta encore de la rassurer, alors que de grosses larmes mouillaient les joues de sa fille. Elle m'embrassa, la câlina, lui jura qu'elle reviendra très vite, puis dû laisser Aro l'emmener. Sa petite fille... Elle poussa un profond soupir, ayant envie de pleurer. Sauf que moins de deux minutes plus tard, Lilwen se sauva et revint en courant vers eux. Renée la réceptionna avec légèreté, et eut le coeur brisé en la voyant pleurer si fort.

Lilwen : - Maman, je t'aime... Je t'aime aussi papa... Ne me quittez pas s'il vous plaît... J'ai peur quand je suis loin de vous... J'ai peur de vous perdre pour toujours... Je veux pas vous quitter...

Renée eut un petit soupir et berça sa fille, essuyant ses larmes.

Renée : - Ma chérie, c'est pour ta sécurité ! Tu ne crains rien dans la famille de ta demie-soeur, je peux te le jurer. Et Jane est avec toi, non ? Tu m'as dit toi-même que tu l'aimais bien. Tu ne nous perdras pas, on se retrouvera très vite. Fais-nous confiance, ma puce, ton père aura l'esprit tranquille dans cette guerre s'il te sait en sécurité.

Elle la ramena elle-même aux Cullen, après que Marcus l'ait embrassé et câliné. Voir sa fille, et sa petit-fille, lui fit un choc. Mais elle n'en montra rien, déposant Lilwen au sol, et la serrant à nouveau dans ses bras, l'embrassant sur le front, geste qu'elle avait toujours eu pour Bella lorsque, petite fille, elle se blessait ou avait peur. Jane restait légèrement à l'écart de la scène. Renée se redressa puis offrit un sourire rassurant à sa petite fille.

Renée : - Tout va bien se passer, ma puce.

Elle se tourna vers Bella, s'avança, puis lui fit un bref câlin. Elle sentait son aînée terriblement tendue, et fit une moue inquiète. Elle n'aimait pas voir ses enfants ainsi... Bella était restée coite, et un peu tremblante. Renée en était légèrement blessée, voyant dans cette réaction comme un rejet, mais se força à ne rien dire, garder un sourire anxieux et un peu pâle. Quoi de plus normal après tout... Elle faisait désormais d'une famille que sa fille craignait et détestait. Cette prise de conscience lui arracha un soupir. En devenant la compagne de Marcus, la mère de Lilwen, Volturi de plein droit, elle avait perdu son aînée.

Elle recula, puis tâcha de reprendre contenance. Bon. Du calme. Néanmoins, la réalité la rattrapait. Elle partait avec les Volturi. Elle allait bientôt devenir Madame Volturi. Elle avala le venin brûlant qui lui montait en bouche, et se tourna vers Lilwen et Jane. Elle répéta à sa fille que tout allait bien se passer, d'une voix néanmoins plus pâle.

Renée : - Veille bien sur elle, Jane, s'il te plaît.

Puis, prise d'un élan soudain, elle serra Jane à son tour dans ses bras, sans tenir compte du très net mouvement de recul de la garde qui avait dû songer à s'enfuir juste avant l'étreinte. Mais il s'agissait de sa nièce après tout. De sa nouvelle famille ! Et puis, comme Bella ne devait de toute façon plus la considérer comme sa mère... Elle retint un gémissement et relâcha Jane, qui était complètement choquée. Hum, oui, elle ne devait peut-être pas si attendre. Renée aurait sans doute y aller plus doucement, étant donné que même Sulpicia avait encore un peu de mal.

Il était temps de repartir. D'y aller. De se cacher avec Athenodora et Sulpicia, devenues des amies, et un soutien précieux pour elle qui débarquait tout juste dans ce monde. Sa famille. Sa nouvelle famille. Elle tourna le dos, et se dirigea vers ses belles-soeurs. Elle ignorait où elles se rendaient, toutes trois, avec quelques gardes. Elle avait à peine fais cinq pas qu'on l'attrapa brusquement par le bras. Elle se retourna et tomba sur le beau visage de sa fille. Renée en fut un peu choquée, et complètement perdue. Mais elle l'avait rejetée, toute à l'heure !

Bella : - Maman... Désolée, je ne voulais pas faire ça. C'est que...

Renée : - C'est que je ne suis plus ta mère, étant donné ce qui s'est passé ?

Elle n'avait pu cacher son ton blessé et déçu. Son sentiment de rejet absolu. Sa petite fille... Son aînée...

Bella : - Bien sûr que si, tu l'es toujours. C'est juste que tout apprendre comme ça... J'ai été surprise. Et tu sais que je suis pas du genre démonstratrice...

Renée : - Je peux comprendre que tu n'apprécies pas ma famille, mais je croyais que cela n'aurait rien changé entre nous deux. Je me suis trompée, c'est tout. Mais ne me condamne pas trop vite, s'il te plaît, ni ta demie-soeur... Cela ira sans doute mieux lorsque tu te seras faite à l'idée. Et félicitations pour ta fille.

Bella : - Si ça avait changé quelque chose entre nous, est-ce que je t'aurais rattrapée et laissé Renesmée seule avec tous les autres dans le coin ?

Renée : - Tous les autres ?

Bella : - Jane, en particulier.

Le visage de Renée se ferma, et elle regarda un instant Bella, sans même se soucier que tous les Cullen l'entendait, comme Lilwen et Jane.

Renée : - Jane est ma nièce... Et c'est elle qui s'est occupé de Lilwen l'autre jour quand elle pleurait. Elle a un coeur elle aussi, et tu ne la connais pas. Et c'est l'une des rares à qui je peux confier Lilwen. Tu ne devrais pas juger sans savoir.

Bella : - Elle a torturé Edward sous mes yeux juste après notre "rupture", si tu te souviens bien. On va dire que ça m'a franchement marquée et que j'ai du mal à lui faire confiance.

Renée : - Elle a appliqué les méthodes d'Aro. C'est parfois brutal. Mais moi, je lui fais confiance. Mais c'est ma famille, après tout. Tu n'as jamais vu Jane au quotidien, je veux dire, tu ne l'as jamais vu détendue.

Elle jeta un coup d'oeil à la jeune garde qui avait l'air tout sauf détendue. Elle semblait hésiter entre tous les massacrer sur-place ou s'enfuir et se réfugier dans les bras d'Alec. Alec qui lui semblait hésiter à voler au secours de sa soeur jumelle, alors même que son groupe s'apprêtait à vider les lieux. Elle était souvent ébahie de voir à quel point ils étaient attachés l'un à l'autre. C'était si adorable, et on sentait une véritable puissance qui se dégageait du duo.

Bella : - Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais tu peux comprendre que je me méfie fortement d'Aro étant donné qu'il a voulu me tuer. Je sais que Jane n'était pas... Enfin. C'est plutôt Aro dont je me méfie.

Renée : - Aro, on ne le changera pas... J'avoue que le jour où... Mais...

Elle hésita, puis serra doucement Bella contre elle, les yeux fermés, s'attendant toujours à ce que sa fille la rejette de nouveau. Mais Bella referma ses bras sur elle pour lui rendre son étreinte. Elles se quittèrent ensuite, après un dernier adieu. Jane tenait la main de Lilwen, et les Cullen s'apprêtaient à partir. Tout à coup, Alec revint en courant et serra sa soeur contre lui à l'en étouffer, comme s'il allait la quitter pour toujours.

Alec : - Tu fais bien attention à toi, hein ?

Renée éclata de rire tant elle trouvait la scène mignonne. Elle fit un signe à Lilwen, puis s'en alla.
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Riza Mustang

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MessageSujet: Re: Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh !   Au feu, les pompiers, y'a Volterra qui brûleuh ! EmptyDim 19 Mai 2013 - 23:56

[Je suis gentille, je vous le fais en deux fois et j'ai posté mon escapade dans un autre RP (a)]

La réunion commença. Aro se plaça à la vue de tout le monde, de manière à ce que chaque vampire présent puisse l’entendre facilement même si chacun pouvait entendre un simple murmure. Tout était si nouveau, si étrange, si perturbant. Bella avait du mal à s’y faire et apprendre de telles nouvelles alors qu’elle ne s’était encore habituée à rien était vraiment déstabilisant. Elle maitrisait admirablement bien ses émotions, d’après Edward, mais elle-même avait l’impression qu’elle allait exploser, parfois. Enfin, il fallait qu’elle se contrôle et qu’elle trouve un moyen pour se dépenser. Certes, elle parvenait à tout cacher aux yeux des autres Cullen mais… Jasper était bien plus fort qu’elle et n’était dupé que s’il ne s’attardait pas à ses pensées, ses émotions, son ressenti. Ce qui lui laissait peu de répit, surtout en cet instant précis où Bella ne lâchait pas sa fille des yeux tant elle était tendue et inquiète. Mais, pour le moment, elle tentait de se concentrer sur le discours d’Aro. Cela faisait déjà de longues minutes qu’il parlait, mentionnant un asservissement des humains si on laissait Vladimir aller jusqu’au bout, et un dévoilement entier des vampires. Asservir les humains… Charlie ? Non… Bella ne pouvait pas. Pas après tout ce qu’elle lui avait infligé. Une vague de culpabilité l’inonda, vague qu’elle tenta de réprimer durant le reste du discours. A la fin, tous les vampires semblèrent d’accord pour se joindre aux Volturi.

Ils discutèrent en long et en large de batailles, certains plus enthousiastes que d’autres selon les familles, selon les endroits. Les Cullen, eux, étaient tout de même plus réservés vu leur nombre, sauf Emmett qui voulait de l’action, comme d’habitude. Il réussit d’ailleurs à décrocher un sourire à Bella mais… Un faible sourire. Elle ne voulait qu’une chose : rentrer. Protéger Renesmée de tout cela, ne pas laisser quelqu’un l’approcher. Si elle avait pu, elle lui aurait épargné ce discours, cette histoire de guerre qu’elle n’avait sûrement pas comprise. Toutes ces horreurs qu’elle venait d’entendre… Bon sang, elle allait en faire des cauchemars, à tous les coups !

Mais voilà qu’Aro revenait vers les Cullen… Accompagné de Lilwen et de Jane. Bon, du calme. Bella se déplaça légèrement pour se mettre devant Renesmée, son instinct maternel reprenant le dessus malgré elle. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas laisser sa fille à la vue de Jane même si cette dernière ne pouvait rien faire maintenant. Aro lâcha donc Lilwen qui s’agrippa à sa « cousine » aussitôt, comme si elle avait peur. Peur des Cullen… Ce qu’il ne faut pas entendre. Elle devait plutôt se méfier de sa cousine, oui !

Aro –
Bon, je te la laisse. Prend soin d'elle, Renée est déjà malade de la laisser chez vous.

Aro se tourna ensuite vers Jane pour l’avertir à propos d’un certain Athánatos. Athánatos ? Bella avait dû louper un épisode, ce nom ne lui disait strictement rien. Bah, peu importe, ce n’était pas le plus important à ses yeux pour l’instant. Elle s’inquiétait davantage pour Renesmée, pour sa fille qui allait côtoyer Jane pendant des jours, des semaines peut-être. Et Lilwen… Sa demi-sœur… Une Volturi. Comment réagir, face à cela ? Faire comme s’il ne s’était rien passé ? Faire comme si elle était vraiment de la famille et qu’elle n’était pas née de l’union entre sa mère et un Volturi ? Cette pensée seule suffit à lui provoquer des nausées, le venin lui montant étrangement à la bouche. Une réaction d’humaine, sûrement. Dans combien de temps s’apaiseraient-elle, d’ailleurs ? Si seulement elle pouvait s’en débarrasser…

Mais, soudain, Lilwen détala à toutes jambes pour aller retrouver Renée. D’après ce que Bella entendait, elle pleurait et avait peur d’être éloignée de ses parents. Que devait-elle dire, elle ? Elle ne voyait plus sa mère et cette dernière était devenue une Volturi. Comment avait-elle pu faire cela… Pourquoi Bella ne l’avait-elle pas prévenue, pourquoi ne l’avait-elle pas mise en garde à propos du château alors qu’elle savait que celui-ci était dangereux ? Elle était venue ici, auparavant. Elle aurait pu faire quelque chose. Mais non… A la place, elle n’avait appris cela que lors de son mariage et sa mère était devenue une Volturi. Une Volturi… Mais il ne faut pas se laisser démonter. Pas maintenant. Sa mère revenait avec Lilwen, il fallait faire semblant et ne pas montrer que cela la dérangeait, qu’elle approuvait cette union malgré elle. Renée était à présent à leur hauteur et embrassa Lilwen, comme elle le faisait avec Bella lorsqu’elle était plus jeune. Bella, elle, ne la regarda pas, n’osait pas affronter son regard. Pas encore.

Renée –
Tout va bien se passer, ma puce.

Bella pensait que, maintenant, ils pouvaient rentrer. Que sa mère allait laisser Lilwen ici et repartir aussitôt. Mais… A la place, Renée s’avança vers elle et lui fit un bref câlin, la prenant au dépourvu. Elle ne devait pas craquer, ne pas trembler et la serrer dans ses bras à son tour. Un peu de courage. Ne pas montrer à quel point cette nouvelle la perturbait, la choquait, la… Comment dire ? Il fallait qu’elle prenne sur elle. Au moins maintenant. Elle se laisserait aller une fois rentrés chez eux, au Népal, une fois Renesmée couchée. Il fallait faire bonne figure, ne pas blesser Renée, sa mère, même si elle était devenue une Volturi.

Mais… C’était trop tard. Renée avait remarqué la réserve de Bella et s’était reculée, lui faisant une moue inquiète et poussant un soupir. Elle tâchait de faire bonne figure à son tour et de camoufler ses sentiments mais… Non. Bella l’avait blessée… Elle n’avait pas rendu son étreinte à sa mère et elle devait sûrement se sentir rejetée, pire peut-être. C’était Renée ! Lorsque Bella ne répondait pas, ou trop tard à ses mails, elle s’inquiétait. Alors ici… Comment pouvait-elle réagir, autrement que comme cela ? Il fallait qu’elle rattrape le coup. Bouger, aller vers elle, faire quelque chose. Relever la tête, la regarder… N’importe quoi ! Bella avait déjà perdu son père, elle ne pouvait pas perdre sa mère. Pas comme cela… C’était impossible. Malgré le sourire de Renée, elle avait bien vu que sa mère était anxieuse et blessée, son sourire ne partageant pas la chaleur habituelle. Mais ce contact, ces bras froids, ces yeux rouges… Comment Bella aurait-elle pu réagir autrement, elle aussi ? Sa mère faisait partie des Volturi ! Pourquoi ne pas lui en avoir parlé plus tôt ? Pourquoi l’avoir laissée partir en Italie, avec Phil ? Bella avait été odieuse…

Renée s’adressa alors à Jane, avec une voix plus pâle. Sa fille sentait qu’elle était blessée au plus haut point et qu’elle n’avait sûrement qu’une seule envie : se réfugier le plus loin possible pour oublier ce qui venait de se passer. Comment faire pour rattraper le coup ? Avec les Cullen, et tous les autres vampires ? Elle n’allait quand même pas…

Renée –
Veille bien sur elle, Jane, s'il te plaît.

Et… Renée la serra dans ses bras. Pardon ?! Jane ?! Mais… Non, quand même pas ! Elle n’était pas blessée à ce point-là… Si ? Jane, quand même ! La garde Volturi poussa un gémissement lors de cette étreinte, ne s’y attendant sûrement pas. Lorsque Renée la relâcha, Bella vit son visage et sut qu’elle l’avait vraiment blessée. Hésitant, elle ne savait plus quoi faire. Devait-elle rattraper sa mère au risque de se faire rejeter ? Au risque de devoir s’expliquer devant tous les Cullen ? Mais… Bella ne pouvait pas la laisser repartir. Pas dans cet état. Seulement, d’un autre côté, elle risquait de faire une nouvelle gaffe. Lançant un regard désespéré à Edward, ne sachant plus quoi faire, elle l’interrogea du regard pour avoir un autre avis, plus neutre. Un seul regard suffit. Bella s’élança alors pour rejoindre sa mère et lui attrapa le bras tandis qu’elle faisait demi-tour pour rejoindre les Volturi. Mais que dire ? Comment s’excuser ? Elle n’était pas du genre à montrer ce qu’elle ressentait, raison pour laquelle Bella s’était toujours très bien entendue avec Charlie. Charlie… Tant pis, elle devait essayer.

Bella –
Maman… Désolée, je ne voulais pas faire ça. C'est que…

Renée – C'est que je ne suis plus ta mère, étant donné ce qui s'est passé ?

Aïe. Bon… Bella l’avait sans doute cherché. Mais ces paroles étaient choquantes, comment pouvait-elle penser cela ? Bien que… Sa réaction aurait peut-être pu le laisser penser. Se mordant les lèvres, Bella répondit :

Bella –
Bien sûr que si, tu l'es toujours. C'est juste que tout apprendre comme ça… J'ai été surprise. Et tu sais que je ne suis pas du genre démonstratrice…

Renée – Je peux comprendre que tu n'apprécies pas ma famille, mais je croyais que cela n'aurait rien changé entre nous deux. Je me suis trompée, c'est tout. Mais ne me condamne pas trop vite, s'il te plaît, ni ta demi-sœur... Cela ira sans doute mieux lorsque tu te seras faite à l'idée. Et félicitations pour ta fille.

Bella – Si ça avait changé quelque chose entre nous, est-ce que je t'aurais rattrapée et laissé Renesmée seule avec tous les autres dans le coin ?

Heum. Cet argument n’était peut-être pas le meilleur pour se défendre, même s’il était vrai. Les autres se résumaient à une seule et unique personne, en réalité. Même si Bella n’avait confiance en aucun des Volturi… Bah, tant qu’on est dans les confessions, autant aller jusqu’au bout et ne pas mentir à Renée. Surtout pas maintenant. Ou alors très, très peu pour rattraper le coup et se laisser aller plus tard, à l’abri des regards.

Renée –
Tous les autres ?

Hésitant tout de même un peu, Bella répondit :

Bella –
Jane, en particulier.

Et elle eut tort. Le visage de Renée se ferma presque aussitôt et elle jeta un regard à la garde qui était non loin d’elles. Les autres vampires étaient silencieux, mais ne devaient pas en penser moins. Peu importe s’ils les entendaient, pour l’instant.

Renée –
Jane est ma nièce... Et c'est elle qui s'est occupé de Lilwen l'autre jour quand elle pleurait. Elle a un cœur elle aussi, et tu ne la connais pas. Et c'est l'une des rares à qui je peux confier Lilwen. Tu ne devrais pas juger sans savoir.

Juger sans savoir ? Sa nièce ? Mais Bella en savait bien assez sur Jane pour savoir qu’elle était dangereuse !

Bella –
Elle a torturé Edward sous mes yeux juste après notre « rupture », si tu te souviens bien. On va dire que ça m'a franchement marquée et que j'ai du mal à lui faire confiance.

Renée – Elle a appliqué les méthodes d'Aro. C'est parfois brutal. Mais moi, je lui fais confiance. Mais c'est ma famille, après tout. Tu n'as jamais vu Jane au quotidien, je veux dire, tu ne l'as jamais vu détendue.

Mais Jane l’avait quand même fait… D’ailleurs, Aro n’était pas quelqu’un de confiance non plus. Comment pouvoir accueillir Jane les bras ouverts, après cela ? Elle était revenue dans son clan initial et avait donc repris ses « habitudes ». Comment être sûre qu’elle n’allait pas recommencer ?

Bella –
Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais tu peux comprendre que je me méfie fortement d'Aro étant donné qu'il a voulu me tuer. Je sais que Jane n'était pas… Enfin. C'est plutôt d’Aro dont je me méfie.

Renée – Aro, on ne le changera pas... J'avoue que le jour où... Mais...

Renée sembla hésiter un instant… Puis serra doucement Bella dans ses bras. Ne pas gaffer, cette fois-ci. Elle referma ses bras sur sa mère, faisant attention à ne pas l’écraser étant donné sa force, et ferma les yeux à son tour. Bella hésitait toujours, elle aussi, mais elle réussissait à se maîtriser et à ne rien laisser paraître. Elle était encore « perturbée » et du temps lui serait nécessaire avant de digérer tout ce qu’elle venait d’apprendre, d’entendre et de voir.

Bella retourna vers les Cullen, reprenant la main de Renesmée mais évitant les yeux d’Edward et souriant à sa fille. Ils ne devaient pas voir à quel point elle était secouée ni à quel point la culpabilité la rongeait. Bien entendu, elle savait que cette réunion allait être difficile avant même d’y avoir mis les pieds… Mais c’était beaucoup trop pour elle. Dès l’instant où elle revint vers les Cullen, son esprit se déconnecta et elle ne garda que brièvement contact avec la réalité, étant plongée dans ses pensées.
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