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Tensions internes, contrebande, révolte qui gronde... A Amestris, la paix n'est jamais la bienvenue.
 
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 [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula

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MessageSujet: [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula   [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula EmptyLun 12 Aoû 2013 - 16:12

*Depuis l'accident, maman était bizarre. Elle était tout le temps entrain de pleurer sans que je sache pourquoi. Quelqu'un lui avait fait du mal ? Et puis ses mains, elles étaient devenues toutes bizarres. On dirait que sa main droite était passé dans un rouleau compresseur, elle était toute écrasée. Et puis sa main gauche, elle arrivait plus à la bouger. Mais ce qui était vraiment étonnant pour moi, c'est qu'elle ne jouait plus de piano. Maman jouait tout le temps du piano, et elle en jouait bien ! C'était très agréable de l'écouter la journée ou de s'endormir sur une de ses berceuses. Papa aussi était très triste. Il était tout le temps soit avec maman, soit dans son atelier à peinture. Mais qu'est-ce qui s'était passé ce jour-là ? Personne n'avait pris le temps de m'expliquer à moi ! Maman disait que sa vie était fichue ? Comment une vie peut-elle être fichue, il y a tellement de choses à faire : jouer, manger des glaces, regarder les dessins animer, sortir dehors !*

Orlin
Allez ! Attrape le ballon ! ... Ouai !

Orlin était en train de jouer avec sa bande de copains. Mike, Diego, Jeanne, Pauline, il les adorait tous ! Encore un lancé de ballon à destination de Diego. Il le loupe et se le prend en pleine tête ! Le ballon rebondit sans faire de mal et tout le monde éclate de rire. Un rire d'enfant qui s'amuse, d'enfant heureux. Mike, qui avait cinq ans, était le plus grand de "la bande des cinq", comme ils aimaient se faire appeler, et naturellement il aimait faire le petit chef. Ses camarades ne se laissaient pas faire et ne manquaient jamais une occasion de la taquiner. Diego, lui, était plutôt un garçon réservé et timide. Il ne parlait pas beaucoup mais était un très bon camarade de jeu. Jeanne elle était la fille du pasteur de la ville. Il y avait une certaine compétition entre sa famille et la famille d'Orlin : ils étaient Protestants, la famille Evans était Catholique. En ce qui concerne Pauline, c'était la petite bagarreuse du groupe, la petite teigne du groupe. C'était à très souvent à cause d'elle que la "bande des cinq" se retrouvaient dans toutes sortes d'ennuis. Ça avait d’ailleurs valu plusieurs soirées de punition pour Orlin.

Mike
Orlin ! Touche, c'est toi le chat ! Hihi !

Ah les bougres, ils avaient changé de jeu sans prévenir. Ils adoraient faire ça ! Eh bien soit ! Orlin ne se fit pas prier. Tous ses petits copains étaient déjà parti se cacher et Orlin commençait à les courser. Il commença à les chercher dans les rues avoisinantes quand il aperçut une ambulance devant la maison. Orlin s'arrêta de courir intriquer et se dirigea vers le domicile familial.

C'était un pavillon de taille moyenne. Il y avait un étage et un grand jardin. Le terrain était délimité par une hais de thuyas et une petite clôture à l'avant. Le jardin était assez spacieux et recouvert d'une épaisse pelouse qu'on avait du mal à couper. Au milieu, il y avait un grand cerisier qu s'élevait à plusieurs dizaines de mètres de hauteur au moins ! Chaque année, il produisait une importante quantité de cerises que la famille récoltait et apportait à la grand-mère qui en faisait une quantité impressionnante de confitures ! Bien assez pour tenir jusqu'à la prochaine récolte ! L'intérieur devait faire une soixantaine de mètres carré. La décoration était assez classique mis à part une pièce qu'Orlin appelait "le musée". C'était une petite pièce adjacente à l'atelier de peinture de son père. C'est là qu'il entreposait toutes ses toiles. Il ne peignait pas pour vendre mais pour le plaisir. Sa mère, en revanche, était pianiste professionnel. Elle donnait des concerts aux quatre coins du pays et était prisée des plus grandes salles. Son accident avait fait un tollé médiatique et la seule chose que se demandaient les journalistes c'est si elle pourrait continuer à jouer.

En entrant, Orlin remarqua tout de suite un détail qui le frappa : la boite à médicament était ouverte sur la table basse, mais elle était vide. Sa mère la rangeait toujours de peur qu'il ne s'empoisonne avec. Il y avait de l'agitation au premier étage. C'était très inhabituel. D'habitude, c'était toujours très silencieux. Papa était en haut qui faisait des tableaux, maman était en bas et préparait ses presta. Orlin grimpa alors les escaliers qui menait à un long couloir qui desservait tout l'étage. Il y avait sa chambre, celle de ses parents, l'atelier de son père ainsi que la salle de bain. Le bruit venait de la chambre de ses parents. Il s'approcha alors tout doucement. La porte était ouverte et la lumière allumée. Orlin regarda discrètement par l'ouverture. Il y avait deux hommes en blancs ainsi qu'un policier. Son père était également présent et il était en pleure. Orlin se demandait ce qui se passait.

Médecin
Heure du décès : 17h27 ! Emmenez le corps

Les médecins commencèrent à mettre le corps de la mère d'Orlin dans ce qui lui semblait être un sac poubelle. *Mais qu'est-ce qui font ? Où est-ce qu'ils emmènent maman ?* Cette scène était choquante pour le jeune garçon. Pourquoi son père pleurait ? Pourquoi les docteurs emmenaient sa mère ? Orlin ne chercha plus à être discret, il couru vers les médecins en pleurant. Il s'empara du sac à cadavre et tenta de le déchirer et de libérer sa mère.

Orlin en pleurant
Maman ! Maman !

Très vite les médecins parvinrent à le maitriser et à le faire reculer.

Orlin en pleurant de plus belle
Maman ! Non ! Maman !

Le père d'Orlin le prit vite en charge. Le jeune garçon tenta de se débattre en donnant des coups de pieds et des coups de poings à l'aveugle partout où il pouvait.

Orlin
Maman ! Non ! Je veux pas que tu partes !

Son père le fit alors sortir de la pièce et tenta par tout les moyen de le calmer de le réconforter. Peine perdue. Seule la fatigue eut raison de ses cris et de ses pleures pour deux ou trois heures à peine.

Orlin passa les deux jours suivants à pleurer. Sa mère lui manquait terriblement. Il avait mal. Il ne pouvait dire où mais il avait mal. Il avait l'impression qu'on lui avait arraché quelque chose et qu'on avait laissé la blessure à vif. Il croyait à une mauvaise blague. Oui on voulait lui faire une farce, ça ne pouvait être que ça. Sa mère ne pouvait pas disparaitre, elle était sa maman pour toujours ! Au bout d'un moment, il finit par arrêter de pleurer, peut-être parce qu'il finit par s'habituer à la douleur, personne ne sait vraiment, mais ses pleures ont laissé place à jeune garçon dont la joie de vivre s'était envolée. Il ne souriait plus, il avait le regard vide, perdu au loin. Il passait des heures sur le canapé, à coté du piano de sa mère, les jambes repliées contre son visage, à fixer du vide. Il ne mangeait quasiment plus rien, il ne pouvait plus s'endormir sans se réveiller en sanglots.

Quelques jours plus tard, peu après l'enterrement, lors d'un des rares moments où Orlin put se calmer, son père vint le trouver. Il semblait un peu hésitant, un peu gêné.

Le père d'Orlin
Écoute mon grand, j'ai bien réfléchis à tout ça. Je suis allé voir monsieur le curée et il dit qu'on... enfin que j'ai mal agis, que Dieu nous a puni, c'est pour ça qu'il a reprit ta mère.

Orlin l'écouta, sans trop comprendre ce qu'il racontait.

Je ne veux pas que ça se répercute sur toi. Je vais t'emmener quelque part où il y a plein de gens très bien qui pourront t'aider.

Sans qu'il n'eut le temps de dire quoique ce soit, son père le prit dans ses bras et le mena à la voiture. Le trajet dura longtemps, environ 3 heures. Ils arrivèrent dans une sorte de manoir appelé "Pensionnat de Sainte Gabrielle". Il y avait beaucoup d'enfants ici, des petits, des grands. Il n'y avait pas de surveillant, juste des curées en soutane. Orlin eut très peur de tout ce monde et resta bien prêt de son père.

Le curée qui les guidait les emmena dans une salle d'attente, surement celle du directeur ou de la directrice. Il y avait deux personnes qui attendaient également. Le premier était grand, de grands cheveux blonds et il avait le regard mauvais. Le second semblait plus âgé, et il était à moitié endormi, presque sur le point de tomber de sa chaise. La porte du directeur s'entrouvrit alors laissant paraitre un troisième homme et le directeur du pensionnat. Le directeur était semblable aux autres prêtres de l'établissement. Le troisième homme, quant à lui, était plus dans le style des deux autres. Il avait aussi de longs cheveux de couleur noires et il portait un insigne en forme de V autour du cou. Mais ce qui était le plus frappant est qu'ils avaient des yeux rouges, tous les trois.

Le directeur
Je comprends votre inquiétude, monsieur Volturi, cette disparition est tragique. Nous allons chercher vos deux enfants.

Monsieur Volturi sortit de la pièce et alla s'asseoir à coté de l'homme endormi, qui se réveilla d'un coup.

Le directeur
Monsieur Evans je suppose ? Venez nous allons réglé les dernier détails. Votre fils peut attendre ici ça ne sera pas long. Tiens mon bonhomme, c'est pour toi.

Le directeur lui donna une brique de jus de fruits et son père rentra dans le bureau. L'Ecclésiastique ferma la porte derrière lui.
Orlin alla s'installer à côté du grand blond et commença à boire sa brique. Puis, comme la plupart du temps ces derniers jours, la même scène repassait dans sa tête, le même film que l'on rembobinait et que l'on diffusait dans une salle de cinéma. Et Orlin était comme le fantôme qui hantait cette salle, condamné à revoir indéfiniment le même film sans pouvoir s'en lasser. Il recommençait à pleurer mais fit tout ce qu'il put pour retenir ses sanglots. D'un coup, l'émotion lui fit faire un mouvement brusque et sa brique de jus fut renversée sur le manteau du grand blond.

Orlin retenant ses sanglots
Pardon...sniff...monsieur

Le grand gaillard se le va aussitôt et lui lança des yeux assassins. Orlin eut d'un coup très très peur et se mit à sangloter et se recroquevilla sur lui-même. Il sentit une main glacial le toucher puis se raviser aussitôt. Il regarda très discrètement et vit le blond assis sur sa chaise, détendu comme si de rien n'était.
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Damon Raven

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Damon Raven


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MessageSujet: Re: [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula   [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 14:16

Si Caïus n'avait pas eu peur de ressembler à Marcus, il se serait affalé sur sa chaise avec énorme soupir d'ennui et en ayant l'air de s'endormir complètement. Las, il avait une image à tenir, et il se tenait droit sur sa chaise, les bras croisés, bouillonnant intérieurement. Marcus, lui, était... Égal à lui-même. Effondré, ne s'occupant de rien, perdu dans des pensées visiblement peu réjouissantes, se fichant royalement du reste du monde.

Caïus retint un énième grognement. il en avait assez d'attendre dans cette salle minuscule qui sentait la naphtaline, assez de tous ces humains faux-jetons qui ne parlaient pas assez fort, ne vous regardaient même pas dans les yeux, et craignaient un soit-disant être supérieur qui les reprendra après leur mort. Ridicule. Totalement ridicule. Tout pouvait être vaincu, même la mort.

A l'intérieur du bureau, Aro discutait avec le directeur du Pensionnat. Comment faisait-il pour rester courtois si longtemps face à un humain ? Caïus n'avait jamais compris, cela le dépassait totalement. Pour lui, un bon humain était un humain mort, point final. Il ne pourra jamais, comme son grand frère, passer du temps avec une proie sans la martyriser ou lui faire peur, et peu importe toutes les années d'expérience qu'il pourra avoir.

Pour tromper l'ennui, il examina les tableaux insipides qui recouvraient les murs. Ils étaient venus ici pour récupérer Jane et Alec. Aro les avait fichus ici deux mois plus tôt, à cause d'un dingue projetant un massacre. Dingue qui était maintenant mort. Et Aro, "en bon père", venait récupérer les deux mômes car ils auraient été traumatisés par la terrible disparition du dingue en question. Un vampire complètement fou, mordu à seize ans, et qui aimait se glisser parmi un groupe d'humain, dans différentes écoles, avant de les tuer tous.

Il en était à ces réflexions lorsque un autre humain arriva, tenant son mioche par la main. Au même moment, la porte du bureau s'ouvrit enfin et laissa passer leur frère. Parfait, c'était le signe que le calvaire était bientôt terminé !

Directeur - Je comprends votre inquiétude, monsieur Volturi, cette disparition est tragique. Nous allons chercher vos deux enfants.

"Ses" enfants, ah ! Aro revint s'asseoir avec eux, il n'y avait plus qu'à attendre.

Directeur - Monsieur Evans je suppose ? Venez nous allons régler les dernier détails. Votre fils peut attendre ici ça ne sera pas long. Tiens mon bonhomme, c'est pour toi.

Allez, on se dépêche, ils n'avaient pas que ça à faire ! Il était de plus en plus impatient, faisant à peine attention au môme qui reniflait à côté de lui. Il ne supportait pas les enfants. D'ailleurs, il ne supportait pas les jumeaux en partie parce qu'ils avaient des traits enfantins. Tout à coup, le gosse renversa son jus de fruit sur son manteau. Sale petit... !

Gamin - Pardon...sniff...monsieur.

Il se leva d'un bond, près à le tuer, à l'étriper, boire jusqu'à la dernière goutte de son sang, pas attendri le moins du monde lorsqu'il se terra sur lui-même en pleurant. Il portait brusquement la main à sa joue pour lui arracher la tête lorsqu'il sentit une vague de calme l'envahir. Sa colère s'envola d'un seul coup et il se rassit, tout à fait détendu. Pourquoi s'énerver, après tout ? Ce n'était qu'un môme ! Il sourit même à ses frères. Marcus semblait éberlué, et Aro aussi.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Il avait bien le droit d'être serein, non ? C'était si inhabituel ? Bon, peut-être un peu... Mais inutile d'en faire une montagne, et ses frères n'avaient pas à être aussi stupéfaits ! Aro semblait vouloir agir, mais Caïus n'en avait cure, il se sentait calme.
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MessageSujet: Re: [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula   [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula EmptyVen 27 Sep 2013 - 10:18

Directeur - Je comprends votre inquiétude, monsieur Volturi, cette disparition est tragique. Nous allons chercher vos deux enfants.

Aro hocha la tête et retourna s'asseoir. Il savait que cela risquait de prendre un bon moment. Après la mort du vampire, un psychologue était venu en urgence pour parler à tous les mômes présents ici, les rassurer, les écouter, et soigner leur traumatisme. Et les jumeaux devaient y passer aussi. Marcus ouvrit vaguement les yeux lorsque son frère s'assit, puis retomba dans son apathie habituelle. Il était venu avec ses frères car, après avoir récupéré les jumeaux, ils repartiront en Amérique du Sud avec le clan. La région agitée par excellence. Il se demandait vaguement si cela était devenu un sport national, chez les vampires du coin.

Directeur - Monsieur Evans je suppose ? Venez nous allons régler les dernier détails. Votre fils peut attendre ici ça ne sera pas long. Tiens mon bonhomme, c'est pour toi.

Marcus semblait s'être rendormi, arrachant un léger soupir à son frère. Il désespérait de trouver le moyen de le réveiller un jour, de lui redonner le goût à la vie. Surtout que c'était de sa faute, donc il était de son devoir de ramener leur frère à la vie, au moins un minimum. Cependant, il ne regrettait pas ce qui s'était passé il y avait déjà de cela des centaines d'années. Marcus était prêt à les quitter, à partir du clan, et il ne pouvait l'accepter. Tout à coup, le gosse humain renversa son jus d'orange sur le manteau de Caïus, arrachant un haussement de sourcil dédaigneux à Aro. Et un grognement de fureur à son frère, alors que le gamin était terrorisé. Et voilà, il allait encore falloir inventer un truc pour justifier sa mort, du genre, le petit s'était enfui sans crier gare et ils n'avaient pu le retenir.

Mais cela ne se passa pas du tout ainsi. Caïus se calma d'un seul coup, toutes intentions belliqueuses envolées soudainement. Et se rassit, souriant, le plus calmement du monde. Marcus écarquilla les yeux, choqué, et Aro était à peu près dans le même état. Ils regardaient tous les deux Caïus, stupéfaits. On aurait dit qu'il était drogué, ce qui était bien plus effrayant, pour eux, que de le voir en colère. Même si voir Marcus choqué était comique.


Caïus - Qu'est-ce qu'il y a ?

Et il osait demander ça ?! Ce qu'il y avait, c'est que jamais personne dans ce monde ne l'avait vu se calmer aussi vite, et encore moins avec un air béat. Même Marcus n'en revenait pas, c'était dire ! Aro tourna lentement la tête vers le môme, toujours blotti sur sa chaise en pleurant, littéralement terrorisé, et il plissa les yeux. Se pourrait-il que... Il eut un mince sourire. Intéressant. Il se leva à son tour, laissant planer Caïus et Marcus se rendormir, maintenant qu'il n'y avait plus rien à voir. Il s'agenouilla devant la chaise où était le gamin, puis lui tapota légèrement l'épaule.

- Ne pleure pas, petit, mon frère ne voulait pas t'effrayer. Comment t'appelles-tu ?
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MessageSujet: Re: [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula   [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula EmptyDim 6 Oct 2013 - 19:47

Orlin était toujours recroquevillé sur lui-même, terrorisé, et il pleurait en s'en déshydrater. Les trois inconnus lui faisaient très très peur. Il savait qu'il avait fait une bêtise et qu'il allait se faire disputer. Il vit d'un coup le grand bonhomme brun aux yeux rouges se rapprocher de lui et se mettre à sa hauteur. Orlin se recula à fond dans son siège. Il ne savait si c'était l’appréhension de la racler qu'il allait recevoir ou le regard noir de Caïus qui l'effrayait le plus.

Aro
Ne pleure pas, petit, mon frère ne voulait pas t'effrayer. Comment t'appelles-tu ?

Il ne répondit pas de suite. Il tenta d'abord de se calmer. Chose quasiment impossible aux vues que ce qu'il venait d'endurer avec la mort de sa mère. Après une dizaine de secondes à essayer de retenir ses sanglots.

Orlin
Je m'appelle...Orlin...sniff

Orlin espérait une échappatoire. Fuir loin, très loin de toutes ces choses qui l'effrayaient tant. Il voudrait tellement que sa mère soit avec lui pour le réconforter, le câliner. Il était complètement perdu, abandonné. Même son père, son propre père n'était pas là. Il aurait tellement besoin d'aide, de soutien. Il fit des mouvements dans le vide, comme s'il tentait de se raccrocher à quelque chose, n'importe quoi.

Orlin
Je veux ma maman !

Il se remit aussitôt à fondre en larmes. Les souvenirs de ces derniers jours repassaient, une fois de plus, dans son esprit. Et comme à chaque fois, il étaie triste, voir terrorisé parce qu'il voyait. C'est comme si on lui avait arraché une partie de son petit cœur et laissé la blessure à vif. Chaque passage en enlevait un petit peu plus. Il se cacha les yeux avec ses mains. Il espérait ainsi échapper à tout ça. Quand il s'en sentit capable, il ouvra les yeux de nouveau.

Il ne pouvait pas croire ce qu'il voyait devant lui. Il resta figé, stupéfait, l'espace d'un instant. Il voyait sa mère, accroupit devant lui, littéralement.

Orlin, d'une voix basse
Maman, c'est toi ?

Sans attendre de réponse, il lui sauta au cou et la serra du plus fort qu'il le pu. Il voulait la garder avec lui pour toujours. Ne plus la perdre, jamais. Au bout d'un moment, il se rendit compte d'un problème : elle était froide, glaciale, et dure comme le marbre.

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MessageSujet: Re: [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula   [Bridgeport, Connecticut][1993] Le jour où tout bascula EmptyVen 11 Oct 2013 - 20:35

Orlin - Je m'appelle...Orlin...sniff..

Le petit s'agitait sur sa chaise, sous le regard plus qu'intéressé d'Aro. Il avait compris ce qu'il avait fait à Caïus, en effleurant sa main, et était littéralement fasciné. C'était beau, et particulièrement utile ! Il observait le mioche comme un scientifique observait des souris blanches dans son laboratoire. Des souris bien grasses et juteuses, qui auraient un potentiel intéressant. Des souris courant contre les parois de leur cage, incapables de s'échapper et inconscientes du danger, alors que le scientifique approchait avec une énorme seringue.

Orlin - Je veux ma maman !

Il éclata en sanglots aussitôt après. Pas du tout attendri, Aro l'observa longuement. Il était vraiment très jeune, ce qui était plus que dommage. Il n'aimait guère attendre que ses futures proies grandissent, car il y avait toujours un risque que tout dérape au moment où on s'y attend le moins. Les jumeaux en étaient l'exemple parfait. Or, pour ce gosse, il allait falloir patienter une bonne dizaine d'années. Dommage. Vraiment dommage. Il retint un soupir, mais il savait être patient. Il saura attendre le temps qu'il faut.

Orlin - Maman, c'est toi ?

Mmh ? Aro fut brusquement arraché à ses pensées lorsque le mioche lui sauta au cou et le serra de toutes ses forces. Plus que surpris, il écarquilla les yeux. Marcus pencha la tête, haussant un sourcil devant le spectacle : un gamin humain qui venait de sauter au cou de son frère, maître du monde des vampires. S'il ne l'avait pas intéressé, Aro lui aurait arraché la tête sur-le-champs. Il se contraint au calme, puis détacha le mioche de lui, avec fermeté, et le remit sur sa chaise. Il arrêta un peu de pleurer, puis le regarda. Aro secoua légèrement la tête.

- Désolé, mais je ne suis pas ta mère. D'ailleurs, ta maman ne voudrait pas te voir pleurer.

Caïus semblait avoir repris ses esprits, et lui jeta un coup d'œil exaspéré. Aro faillit rire puis se leva. Il était temps de récupérer les jumeaux.

- Bien, ce fut un plaisir mon petit.

Il quitta tranquillement la pièce avec ses deux frères, laissant le gosse ici pour de nombreuses années à venir.
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