Colère dans le grand nord

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Eléazar sentait que quelque chose lui échappait. Il n'avait jamais vu Jasper aussi agité ni aussi nerveux. On dirait qu'il craignait quelque chose... C'était assez effrayant, car il savait que le jeune Cullen ne s'émouvait pas pour rien. Carlisle, lui, fixait ses fils d'un drôle d'air, l'air de se demander ce qui allait encore lui tomber dessus. Quand à Kate, il craignait vraiment qu'elle ne se décide à électrocuter tout le monde tant elle paraissait furieuse.

Il s'avança au milieu de tout ce beau monde, dans l'espoir de calmer le jeu. Emmett semblait sur le point de parler mais elézar tenait à calmer la tension d'abord; Leur maison était déjà suffisemment âbimée ! Et dieu sait que tanya y tenait, à ce chalet. Si elle le retrouvait en morceaux à son retour, ils allaient l'entendre râler pendant au moins trois siècles. Il en était fatigué d'avance.

"- Bon, déclara-t-il d'un ton ferme. Je ne sais pas ce qui vous arrive, à tous, mais je voudrais, s'il vous plaît, que tout le monde reprenne ses esprits et se calme ! Carlisle..."

Il jeta un regard pressé au médecin, qui consentit à se rasseoir. Eléazar poussa tous les autres à faire de même avant de prendre lui-même place dans son fauteuil préféré, là où il s'installait tous les matins pour lire un peu ou regarder les informations. Il jeta à nouveau un regard peiné au mur. Oui, pourvu que Kate ne voit pas ça. Hum, pour la porte, il allait être difficile de lui cacher, en revanche.

Avec un léger soupir, il se fit d'abord expliquer toute l'histoire par Kate, tout en gardant un oeil prudent sur ses mains, serrées sur les accoudoirs. Il en resta ébahi. Edward complètement borné, disputes familiales, et leur humaine qui aurait dû ne plus l'être depuis longtemps. Et les Volturi qui s'en mêlaient ! Il lança un regard désespéré à Carlisle, lèvres pincées. Pourquoi n'avait-il pas transformé lui-même la petite humaine dès leur retour d'Italie ? Edward s'en serait très bien remis ! Mais non, il le laissait jouer avec sa peau, et celle de toute sa famille. Eléazar n'en revenait pas. Il porta ensuite un regard curieux sur Jasper qui arbhorait un air torturé.

"- Et toi, qu'est-ce qui t'arrive ? lui lança-t-il en fronçant les sourcils. Je ne t'avais jamais vu dans cet état. Toi aussi, emmett, tu m'as l'air un peu bizarre, aujourd'hui..."

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Eleazar débarqua en demandant ce qu'il se passait, puis il exigea que tout le monde se calme. Ah! C'était bien facile à dire! Emmett sentait le regard paniqué, assassin de son frère sur lui. C'était pas une bonne idée? Apparemment non, il fallait qu'il rattrape ça et vite !

Le Denali s'assit dans un grand fauteuil et désigna d'un geste les autres. Tout le monde s'assit sauf le géant. Il préférait rester debout au cas où il aurait à s'enfuir le plus vite possible. C'était pas gagné gagné cette affaire. Il passa sa main sur son visage en soupirant. Ensuite, Eleazar parla, mais Emmett n'écoutait qu'à moitié. Il entendit, cependant, qu'une question lui était adressée.

- "Moi? Bizarre? Oh non, faut pas vous inquiéter avec ça" sourit-il.

Il tourna imperceptiblement la tête vers Jasper qui te lança un regard noir. Il déglutit avant de lancer à toute vitesse:

- "Hum... Finalement... Y a rien à dire. Juste que..."

Il ne finit pas sa phrase, attendant la réaction des autres. Finalement il s'amusait bien à faire attendre tout le monde et à faire peser la pression. Et oui, Emmett, même dépressif, restera Emmett...

Il s'avança vers sa femme et l'embrassa encore une fois. Le grand crétin était un idiot fini, mais il s'amusait bien. Un sourire malicieux naquit sur son visage.

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Kate n'avait pas l'air très heureuse, c'était le moins qu'on puisse dire. Carlisle laissa tomber ses explications. Ses fils revinrent à ce moment-là et il en fut très soulagé, bien que Jasper avait l'air très mal. Emmett, en revanche, paraissait aller mieux. En tout cas, il souriait. Il se demanda si le moment était venu de partir, de laisser Kate tranquille. Il s'apprêtait à sortir son chéquier pour payer les dégâts lorsque Rose surgit soudain à son tour dans le salon.

Rosalie : "- Emmett Cullen ! Comment as-tu osé partir comme ça sans rien dire ? Je te signale que je suis ta femme au cas où tu aurais oublié et que je m'inquiétais !! Ne recommence plus !!"

Carlisle faillit gémir. Si leurs femmes aussi s'y mettaient, ça allait encore tourner à la catastrophe. Emmett s'empressa de rassurer Rose et d'essayer de la calmer. Il pataugea quelque peu avant de la serrer dans ses bras et de l'embrasser. Puis il se redressa, tout sourire.

Emmett : "- Et bien... On dirait que toute la famille s'est décidée à venir nous rendre une petite visite, Kate, n'est-ce pas, papa ?"

Le médecin lui rendit un regard noir. Comme si c'était le moment de plaisanter ! Son fils dû sentir son agacement car il redevint sérieux. Kate poussa un profond soupir, tandis que Rose fusillait son mari du regard. Il fallait faire quelque chose, là, avant que ça ne dégénère ! Pour commencer, pousser toute sa famille dehors et les ramener à Forks. Ensuite s'assurer que tout le monde allait bien. Emmett l'inquiétait toujours, et Jasper avait une tête étrange. Puis "discuter" avec Edward pour s'assurer qu'il allait tenir parole, afin de s'assurer qu'il n'y ait plus de disputes aussi graves dans la famille.

Emmett : "- Pap's... J'ai quelque chose à te dire..."

Carlisle ouvrait la bouche pour demander quoi lorsqu'il avisa le regard torturé de Jasper et le regard assassin qu'il envoya à son frère. Qu'est-ce que... Tout à coup, Eléazar surgit à son tour, debout à l'entrée du salon, perplexe et sourcils froncés.

Eléazar : "- Je peux savoir ce qui se passe ? Et qui a démolit la porte ? Tanya va être furieuse."

Carlisle eut un faible sourire et adressa un signe de tête à son ami, toujours vêtu de noir comme à son habitude. Effectivement, il ne devait pas être rassurant de rentrer chez soi et de découvrir la porte d'entrée en miettes et une fêlure dans le mur. Il s'avança, les mains levées, tâchant d'être raisonnable et serein.

Eléazar : "- Bon. Je ne sais pas ce qui vous arrive, à tous, mais je voudrais, s'il vous plaît, que tout le monde reprenne ses esprits et se calme ! Carlisle..."

Le docteur saisit le message et s'efforça de s'asseoir bien tranquillement, imité par sa famille. Seul Emmett resta debout, alors que le Denali se faisait expliquer la situation par Kate. Eléazar lui envoya un regard désespéré, l'air de dire "Mais qu'est-ce que tu fiches, pourquoi n'avoir pas transformé Bella toi-même?" L'ancien garde se tourna ensuite vers Emmett et Jasper, les yeux plissés.

Eléazar : "- Et toi, qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne t'avais jamais vu dans cet état. Toi aussi, Emmett, tu m'as l'air un peu bizarre aujourd'hui..."

Emmett : "- Moi, bizarre? Oh non, faut pas vous inquiéter avec ça."

Carlisle leva les yeux au ciel. Bien sûr qu'il était bizarre ! Et Jasper l'était tout autant.

Emmett : "- Hum... Finalement... Y a rien à dire. Juste que..."

Carlisle poussa un soupir exaspéré. Il n'en pouvait plus, cette histoire allait le rendre dingue à son tour !

"- Emmett, dit-il d'un ton à la fois fatigué et agacé. Si tu as quelque chose à dire, dis-le ! Ca suffit, maintenant, on va arrêter de tourner autour du pot, j'en ai plus qu'assez. Quand à toi, Jasper, tu as aussi plusieurs choses à expliquer, notamment ta question sur Maria, toute à l'heure."

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Rosalie, après avoir crié sur Emmett, se calma un peu, mais elle vit qu'Emmett était en train de la calmer :

- Ma douce rose des nuits, si je suis parti, c'est pour toi...

Rose le regarda d’un œil noir *Ah non il ne va pas me sortir ça !!* Elle attendit qu’il continue :

- Bon, ok... Si j'me suis cassé, c'est parce que j'en avais marre de tout ce bordel qu'il y a à la maison. Et puis je ne me sentais pas bien. Sous le coup de la colère, je n’ai pas pensé que j'aurais pus t'en parler... Désolée ma douce fleur.

Elle voulu répondre mais Emmett l’embrassa avec fougue.

- Emmett Cullen ! Au lieu de partir comme un imbécile la prochaine fois réfléchi ! Et ne m’embrasse pas pour excuse !

Elle vit Emmett se tourner vers son père et lui sourire :

- Eh bien... On dirait que toute la famille s'est décidée à venir nous rendre une petite visite, Kate, n'est-ce pas, papa ?

Son sourire se fana lorsqu'il vit la figure de Carlisle. Rose se tourna vers Carlisle et vit qu’il lui jetait un regard noir.

- Pap's... J'ai quelque chose à te dire...

*Ah, il va peut être en venir aux choses sérieuses !* Tout le monde se dressa aux dires d’Emmett. Rose vit Carlisle ouvrir la bouche mais il la referma car Eléazar arriva :

- Je peux savoir ce qui se passe ? Et qui a démolit la porte ? Tanya va être furieuse.

*Aie ! Il n’a pas l’air content ! Oh ça oui, Tanya va être vraiment furax pour cette pauvre porte.*

Rose regarda tout le monde tour a tour, Jasper fixa Eléazar d’un air douloureux, puis se retourna vers Emmett et Carlisle.

Carlisle arborait un faible sourire et adressa un signe de tête aux deuxième Denali. quand à Emmett, il avait l’air préoccupé.

Eléazar s’avança au milieu de tous et dit :

- Bon, déclara-t-il d'un ton ferme. Je ne sais pas ce qui vous arrive, à tous, mais je voudrais, s'il vous plaît, que tout le monde reprenne ses esprits et se calme ! Carlisle...

*Se calmer ? Il rigole, ce n’est pas très facile à faire ça ! Après tout ce qui se passe.*

Il regarda Carlisle avec un regard pressé, et Carlisle se rassit. Il les fit tous rasseoir et Rose s'exécuta comme les autres, sauf Emmett, comme d’habitude, qui n’écoute pas et fait bon ce qui lui semble. Eléazar, lui, s’assit dans un fauteuil.

Il écouta Kate qui lui raconta toute l’histoire puis lança en regardant Jasper :

- Et toi, qu'est-ce qui t'arrive ? lui lança-t-il en fronçant les sourcils. Je ne t'avais jamais vu dans cet état. Toi aussi, Emmett, tu m'as l'air un peu bizarre, aujourd'hui..."

*ça c’est vrai qu’ils ont tous les deux quelque chose !* Rose en plaça une aussi :

- Je suis d’accord avec Eléazar, ils vous arrivent quoi vous deux pour que vous fuyez la maison comme ça sans raison ?

Emmett lança au Denali :

- "Moi? Bizarre? Oh non, faut pas vous inquiéter avec ça"

Il souriait !

Rosalie vit qu'Emmett regardait Jasper. Ce dernier lui lança un regard noir ! Et Carlisle qui avait les yeux vers le ciel !

Il déglutit et dit :

- Hum... Finalement...Y a rien à dire. Juste que...

Il avait l’air d’hésiter et en même temps, il appréciait de les faire attendre. Carlisle poussa un soupir, laissant montrer qu’il était désespéré.

- Bon, Emmett, tu la lance ton explication, on ne vas pas attendre des heures.

Rose commençait a perdre patience, tout a coup Emmett s’approcha d’elle et l’embrassa encore.

*Rah Emmett, je te jure que tu me le payeras*

Carlisle lança d’un air agacé :

- Emmett, si tu as quelque chose à dire, dis-le ! Ca suffit, maintenant, on va arrêter de tourner autour du pot, j'en ai plus qu'assez. Quand à toi, Jasper, tu as aussi plusieurs choses à expliquer, notamment ta question sur Maria, toute à l'heure."

*Ah ça y est un peu d’action !*

- Emmett et Jasper Cullen, comme dit Carlisle, arrêtez de tourner autour du pot, et dite nous ce qui se passe ! Il y en a marre a la fin ! Emmett, je sais que tu m’aime, mais au lieu de m’embrasser, tu devrais plutôt réfléchir a tes imbécillités !!

Rose perdait vraiment patience, et bouillait de rage.

Sujet: Re: Colère dans le grand nord Ven 18 Jan 2013 - 15:16

Eléazar : "- Bon. Je ne sais pas ce qui vous arrive, à tous, mais je voudrais, s'il vous plaît, que tout le monde reprenne ses esprits et se calme ! Carlisle..."

Se calmer, se calmer, c'était facile à dire ! Il s'assit néanmoins avec les autres, sauf Emmett qui resta debout. Jasper capta sa nervosité et son amusement. Il en fut encore plus frustré. Alors comme ça, le faire chanter amusait son frère ?! Il en aurait grogné s'il n'y avait pas autant de monde. Et ce n'était surtout pas le moment de se faire remarquer. Au contraire, il voulait se faire oublier, dans l'espoir qu'on ne reparle plus de lui. Alors que Kate expliquait la situation à son frère d'adoption, Jasper s'efforça de se détendre. L'atmosphère générale était teintée d'agacement, d'incompréhension, de colère... Eléazar se tourna tout à coup vers lui.

Eléazar : "- Et toi, qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne t'avais jamais vu dans cet état. Toi aussi, Emmett, tu m'as l'air un peu bizarre aujourd'hui..."

Emmett se contenta de sourire et de démentir. Jasper le foudroya du regard, à deux doigts d'exploser à nouveau. Sa nervosité augmenta quelque peu.

Emmett : "- Hum... Finalement... Y a rien à dire... Juste que..."

Jasper était intimement persuadé que son frère s'amusait énormément à jouer avec ses nerfs et ceux de tout le monde ! Ne sentait-il donc pas la tension qui régnait dans la pièce ? On se serait cru une heure plus tôt, lors de ce fameux débat à la ville blanche. Si seulement il avait gardé le contrôle de ses nerfs... Mais edward l'avait tellement énervé, ainsi qu'Emmett, qu'il n'avait pas réfléchi. Et voilà où on en était à présent.

Rosalie : "- Bon, Emmett, tu la lance ton explication, on ne vas pas attendre des heures."

Mais justement, il ne voulait pas qu'il s'explique ! Ca l'obligerait à reparler de son passé, ce qu'il voulait à tout prix éviter. Car tout cela allait forcément remonter aux oreilles d'Alice. Il eut soudain un frisson en songeant que sa femme avait sans doute "vu" tout cela, et qu'elle allait l'attendre de pied ferme à la villa, à moins qu'elle ne vienne elle-même à Denali pour lui hurler dessus. Carlisle poussa un profond soupir, agacé.

Carlisle : "- Emmett, si tu as quelque chose à dire, dis-le ! Ca suffit, maintenant, on va arrêter de tourner autour du pot, j'en ai plus qu'assez. Quand à toi, Jasper, tu as aussi plusieurs choses à expliquer, notamment ta question sur Maria, toute à l'heure."

Et voilà. Lui qui voulait faire oublier cet épisode, c'était complètement raté. Ne pouvaient-ils donc pas se douter qu'il n'avait pas la moindre envie d'en parler ?

Rosalie : "- Emmett et Jasper Cullen, comme dit Carlisle, arrêtez de tourner autour du pot, et dites nous ce qui se passe ! Il y en a marre à la fin ! Emmett, je sais que tu m'aimes, mais au lieu de m'embrasser, tu devrais plutôt réfléchir à tes imbécilités !!"

Voilà qui était dit, merci chère soeur de ton soutien. Il se sentait acculé, coincé, et ne voyait aucune issue. Tout le monde le regardait, ce qui le mettait mal à l'aise au plus haut point. Il hésitait encore, même en sachant que s'il se taisait, Emmett n'allait certainement pas se gêner à tout balancer. Mais il ne voulait pas parler de tout. C'était déjà bsuffisemment confus pour lui, alors comment l'expliquer à sa famille ? Il allait déjà avoir bien assez de mal à l'expliquer à Alice qui elle ne le lâcherait pas aussi facilement.

"- Ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire, dit-il en essayant d'apaiser la tension. J'étais sous le coup de la colère, je ne savais plus ce que je disais. D'accord, il y a certaines choses dont je n'ai pas forcément parlé avec vous. Ca ne veut pas dire que je ne vous fais pas confiance ! Laissez-moi juste gérer tout ça seul."

Il avait la curieuse impression de creuser sa propre tombe en disant cela, car les figures qui l'entouraient n'étaient guères engageantes.

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Emmett sourit en affiramant qu'il n'avait rien de bizarre mais eléazar n'était pas convaincu. il avait appris à décrypter les états d'esprits de ses semblables grâce à leurs expressions et à leurs yeux. Et Emmett Cullen cachait quelque chose, c'était évident. Tout comme Jasper, d'ailleurs.

Emmett "- Hum... Finalement... Y a rien à dire... Juste que..."

Ce n'est pas possible, il se rendait forcément compte qu'il agaçait tout le monde à se comporter ainsi ! Même Carlisle semblait sur les nerfs, chose rare s'il en était; il continuait à surveiller Kate du coin de l'oeil, prêt à intervenir si elle décidait de coller une décharge à tout le monde.

Rosalie "- Bon, Emmett, tu la lances ton explication, on ne va pas attendre des heures."

Merci Rosalie. Il était enfin impatient qu'Emmett se décide à parler. Carlisle, excédé, finit par craquer lui aussi.

Carlisle "- Emmett, si tu as quelque chose à dire, dis-le ! Ca suffit, maintenant, on va arrêter de tourner autour du pot, j'en ai plus qu'assez. Quand à toi, Jasper, tu as aussi plusieurs choses à expliquer, notamment ta question sur Maria, toute à l'heure."

Rosalie "- Emmett et Jasper Cullen, comme dit Carlisle, arrêtez de tourner autour du pot, et dites nous ce qui se passe ! Il y en a marre à la fin ! Emmett, je sais que tu m'aimes, mais au lieu de m'embrasser, tu devrais plutôt réfléchir à tes imbécilités !!"

Eléazar se racla clairement la gorge. Si ça partait dans une dispute conjugale, il n'hésiterait pas à tous les jeter dehors. Il lança un regard aigu à Carlisle, histoire de lui faire comprendre qu'il devrait mieux contrôler ses enfants. Quand à Jasper, il l'inquiétait franchement. Pas besoin d'être une intelligence supérieure pour voir qu'il était mal à l'aise. Cela attisa sa curiosité, se demandant ce qu'il pouvait bien cacher.

Jasper "- Ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire."

La tension s'apaisa quelque peu dans la pièce. Sûr que le vampire blond devait user de son pour calmer tout le monde. Bah, ça ne pouvait guère leur faire de mal.

Jasper "- J'étais sous le coup de la colère, je ne savais plus ce que je disais. D'accord, il y a certaines choses dont je n'ai pas forcément parlé avec vous. Ca ne veut pas dire que je ne vous fais pas confiance ! Laissez-moi juste gérer ça tout seul."

Eléazar échangea un regard éloquent avec Kate. Gérer ça tout seul, réponse typique du membre le plus taciturne de la famille Cullen. Il secoua la tête et se pencha en avant, un léger sourire narquois aux lèvres.

"- Jasper, tu t'enfonces. Je vais prendre le risque de traduire les pensées de ta famille, tu n'auras pas la paix tant que tu ne seras pas expliqué plus clairement. Cette Maria, si je me souviens bien, c'est ta créatrice, non ? A l'époque des guerres de nouveaux-nés en Amérique du Sud ?"

Il se souvenait parfaitement de cette période, très noire dans leur Histoire. A l'époque, il faisait encore parti des Volturi. Le clan s'était déplacé plusieurs fois dans ces régions pour "faire le ménage". Des dizaines de clans détruits, pour n'avoir pas respecté les règles. Jasper était "né" au beau milieu de ce bazar, et avait eu la chance d'en réchapper. Il ne faisait pas bon être un nouvea-né ou en être proche à cette période.

"- Si, comme tu le dis, ça n'a rien de grave, alors ça ne te coûte rien d'en parler, ajouta-t-il en guise de conclusion."

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Il fallait qu'Emmett trouve un truc pour sortir son frère de ce pétrin. Oui, il avait été marrant de l'y plonger, mais maintenant fallait lui tendre une corde et vite. Il se prit le menton et fit mine de réfléchir. Soudain, une idée lui parvint, claire et nette. Mais... Peut-être qu'elle n'était pas super... Bas, qui ne tente rien n'a rien.

Il se rapprocha de Jasper et posa ses mains sur les épaules de ce dernier. Un large sourire s'étira sur ses lèvres, tandis que ses prunelles ambrées s'illuminaient d'un éclat de malice.

" Hum... Mon frère a tout à fait le droit de garder le silence ainsi que ses secrets. Même s'il affirme que cela n'est que futile, il n'est pas dans l'obligation d'en parler." dit-il sur un ton très solennel.

Fière de son coup, il laissa échapper un petite rire discret. Et voilà, la corde était lancée, il ne suffisait plus que son frère l’attrape. Maintenant, il devait sortir un truc pour apaiser les tensions. Il réfléchit encore une fois... Lorsqu'il eut son idée de génie, il se planta devant tout le monde.

"Mais... Nous dérangeons, ici. Aussi je propose que nous rentrions chez nous afin de laisser nos chers cousins tranquille. Je sais que je suis très mal placé pour dire ça, mais j'en suis le premier désolé de vous avoir dérangés. Eleazar, je te ferais moi même un chèque pour la porte, étant donné que c'est moi qui l'est détruite. Kate, je suis désolé d'être venu t'embêter." il se tourna vers son père, "papa, je pense que nous pouvons régler nos problèmes à la maison sans importuner nos cousins. En plus tu auras tout le loisir de nous passer un savon à Jazz et moi.", puis, il regarda sa femme, "mon amour, n'allons nous pas nous quereller ici, cela serait impoli que de se montrer en spectacle ainsi. Et puis, je sais que tu as énormément de choses à me dire, en privé serait le mieux, tu ne crois pas?"

Après sa longue tirade, sans prendre une seule inspiration, il retourna près de sa chère et tendre femme qu'il enlaça.

" Peut-être que j'ai dis des bêtises, mais cela ne changerait pas de d'habitude."

Il sourit. Oui, pour une fois qu'il avait fait le beau parleur, il en était fier.

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Carlisle observait ses fils à tour de rôle, regrettant de ne pas posséder le don d'Edward pour découvrir ce qu'ils avaient dans la tête. Même si Emmett semblait aller mieux, il n'était pas aussi souriant que d'ordinaire... Il reporta son attention sur Jasper, qui tentait de se défendre.

Jasper : "- Ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire. J'étais sous le coup de la colère, je ne savais plus ce que je disais. D'accord, il y a certaines choses dont je n'ai pas forcément parlé avec vous. Ca ne veut pas dire que je ne vous fais pas confiance ! Laissez-moi juste gérer ça tout seul."

Carlisle soupira. Son fils raisonnait encore comme s'il était isolé et sans amis, alors qu'ils formaient une famille ! Il était déçu de voir que Japer ne se confiait pas plus que ça, alors qu'eux s'inquiétaient pour lui ! Et si ce n'était pas si grave, pourquoi refuser d'en parler ? Ses réticences laissaient craindre que quelque chose d'inquiétant se tramait, suffisamment pour le pousser à se taire. Sa dernière phrase, également, était étrange. "gérer ça seul"... ça quoi au juste ? Il ouvrait la bouche pour lui demander d'être plus précis mais Eléazar le prit de vitesse.

Eléazar : "- Jasper, tu t'enfonces. Je vais prendre le risque de traduire les pensées de ta famille, tu n'auras pas la paix tant que tu ne te seras pas expliqué plus clairement. Cette Maria, si je me souviens bien, c'est ta créatrice, non ? A l'époque des guerres de nouveaux-nés en amérique du Sud ?"

"- C'est ça, confirma Carlisle. Elle est toujours vivante, mais ce serait à vérifier."

Ils pensaient qu'elle vivait toujours. Pour en être tout à fait certain, il faudrait demander aux Volturi, mais Carlisle se voyait mal leur téléphoner pour savoir si oui ou non ils avaient détruit Maria. Il se souvint alors qu'Eéazar était justement un ancien garde Volturi. Peut-être s'en souviendrait-il ?

Eléazar : "- Si, comme tu le dis, ça n'a rien de grave, alors ça ne te coûte rien d'en parler."

Voilà. C'était exactement cela. Il remercia son ami d'un signe de tête. A même moment, Emmett se rapprocha de Jasper et lui posa les deux mains sur les épaules. Il avait son regard des bons jours, qui signifiait "J'ai bien envie de m'amuser et vous allez en faire les frais !"

Emmett : "- Hum... Mon frère a tout à fait le droit de garder le silence ainsi que ses secrets. Même s'il affirme que cela n'est que futile, il n'est pas dans l'obligation d'en parler."

Carlisle haussa un sourcil. N'était-ce pas justement Emmett qui avait lancé le débat ? De toute façon, même s'il n'avait rien dit, le médecin aurait eu l'intention de lui en parler. Même si ce n'était effectivement rien de grave, il préférait être sûr. Emmett vint se planter devant eux, l'air solennel, bien qu'u sourire ironique ne quittait plus son visage.

Emmett : "- Mais... Nous dérangeons ici. Aussi je propose que nous rentrions chez nous afin de laisser nos chers cousins tranquilles. Je sais que je suis très mal placé pour dire ça, mais j'en suis le premier désolé de vous avoir dérangés. Eléazar, je te ferais moi-même un chèque pour la porte, étant donné que c'est moi qui l'est détruite. Kate, je suis désolé d'être venu t'embêter."

Carlisle n'avait même pas besoin de se retourner pour deviner que Kate oscillait entre l'amusement et l'agacement. Il trouvait très étrange ce brusque volt-face d'Emmett... Ce dernier se retourna vers lui.

Emmett : "- Papa, je pense que nous pouvons régler nos problèmes à la maison sans importuner nos cousins. En plus tu auras tout le loisir de nous passer un savon à Jazz et moi."

Le savon en question, Carlisle mourrait d'envie de le leur passer dès maintenant. Il n'écouta même pas la fin du petit laïus, adressé à Rose. Il en avait assez des secrets, des cachotteries, des disputes !

Emmett : "- Peut-être que j'ai dis des bêtises, mais cela ne changerait pas de d'habitude."

Carlisle poussa un soupir sonore et agacé. Là, c'était bon, stop, ou il allait devenir dingue à son tour. Il foudroya Emmett du regard.

"- Emmett Cullen, je te rappelle qui si tu avais accepté de rester à la villa pour nous parler de tes soucis au lieu de venir ici exploser la porte, rien de tout cela ne serait arrivé ! Et c'est la même chose pour toi, Jasper. Vous êtes deux gosses totalement incontrôlables ! Pourquoi vit-on de cette manière, à votre avis ? Pour mener une vie meilleure, être capable de se réconcilier avec notre nature. Un travail qui ne servira à rien si vous vous laissez emporter si facilement par vos émotions ! Jasper, oui, c'est vrai, tu as le droit de garder tes problèmes pour toi, même si ça me déçois profondément que tu te renfermes comme ça. Nous sommes une famille."

Il les fusillait des yeux, mais sa colère ne dura pas très longtemps. Il se retourna vers Kate et Eléazar :

"- Combien valaient la porte et le mur ?"

Sujet: Re: Colère dans le grand nord Ven 18 Jan 2013 - 15:19

Eléazar "- Jasper, tu t'enfonces. Je vais prendre le risque de traduire les pensées de ta famille, tu n'auras pas la paix tant que tu ne te seras pas expliqué plus clairement. Cette Maria, si je me souviens bien, c'est ta créatrice, non ? A l'époque des guerres de nouveaux-nés en Amérique du Sud ?"

Carlisle "- C'est ça. Elle est toujours vivante, mais ce serait à vérifier."

Jasper fronça les sourcils. Vérifier ? Ah non, il n'avait pas la moindre denvie de vérifier quoi que ce soit ! Eléazar conclut en lui affirmant que ça ne lui coûtait rien d'en parler. Jasper grinça des dents. Il avait déjà dû raconter son histoire une fois, lors de son arrivée, avec Alice, dans la famille Cullen. Il détestait parler de son passé, car il en avait honte, et cette période lui pesait beaucoup. Il craignait aussi que Maria ne réaparaisse un jour et n'essaye de le détruire ou de détruire sa famille. Il ne voulait pas que sa famille se mêle de ça, car dieu sait où ça allait les mener ! Emmett vint soudain derrière lui, appuyant ses mains sur ses épaules.

Emmett "- Hum... Mon frère a tout à fait le droit de garder le silence ainsi que ses secrets. Même s'il affirme que cela n'est que futile, il n'est pas dans l'obligation d'en parler."

Jasper lui jeta un regard ahuri. Quoi ? C'était lui qui l'avait jeté de l'avion sans parachute ! Et il osait dire ça à présent ? Trop aimable, mais l'empathe avait l'impression qu'il était un peu tard pour ça. Merci Emmett, vraiment merci. A cause de son chantage idiot, soit-disant pour "son bien", tout le monde était impliqué. Et comme sa voyante de femme avait sûrement déjà tout vu, il n'allait pas échapper à une scène conjugale en rentrant.

Son frère se lança ensuite solenellement dans une sorte de discours. Jasper n'en écouta pas la moitié, effondré. Carlisle s'énervait de plus en plus, tout comme Rosalie. Eléazar, au contraire, s'amusait des efforts d'Emmett. Kate était assez partagée, voir perdue. Il aurait utiliser son don pour calmer tout le monde mais il n'en avait plus la force. Emmett finit par se rasseoir près de Rosalie. Carlisle soupira et les foudroya du regard.

Carlisle "- Emmett Cullen, je te rapelle que si tu avais accepté de rester à la villa pour nous parler de tes soucis, rien de tout cela ne serait arrivé ! et c'est la même chose pour toi, Jasper. Vous êtes deux gosses totalement incontrôlables ! Pourquoi vit-on de cette manière, à votre avis ? Pour mener une vie meilleure, être capable de se réconcilier avec notre nature. Un travail qui ne servira à rien si vous vous laissez emporter si facilement par vos émotions ! Jasper, oui, c'est vrai, tu as le droit de garder tes problèmes pour toi, même si ça me déçois profondément que tu te renfermes comme ça. Nous sommes une famille."

Il en resta coi. Il était déçu parce qu'il ne voulait pas leur parler ? Honteux, il se mordilla les lèvres, alors que son père se renseignait sur le prix de la porte et du mur. S'il avait pu rougir, il ne se serait pas privé. Il murmura simplement un "Désolé" et détourna le regard.Eléazar semblait sur le point de parler mais il n'y prit pas garde.

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Il avait gelé durant la nuit, et le temps couvert annonçait de la neige dans le courant de la journée. Elles iraient chasser en fin d'après-midi, pour le moment, Tanya se préparait pour une journée shopping avec ses sœurs. Enfin, avec une de ses sœurs, Kate ayant finalement décidée de rester au chalet ! Un peu frustrée, elle partit donc avec Irina. Leur sœur allait sans doute profiter de sa journée pour lire ou s'entraîner à son sport favori. Ils avaient aménagés le sous-sol pour elle il y a quelques temps. Tout en conduisant, elle bavarda avec sa petite sœur de tout et de rien. Elles n'avaient pas non plus réussies à convaincre Carmen de se joindre à elles, la mode n'étant pas une de ses distractions préférées. La jeune Espagnole passait présentement la journée dans de grandes bibliothèques et librairies. Quand à son mari, Tanya ne savait pas exactement ce qu'il faisait, mais savait qu'il serait rentré au chalet avant elles.

Elles passèrent une excellente journée, à dévaliser les boutiques et essayer des dizaines de tenues. Tanya dénicha même une belle chemise pour l'un de ses prétendants du moment. Un humain tout à fait charmant et craquant, qui lui avait offert un vase magnifique, actuellement dressé dans la salle à manger. Souriant toute seule, elle rejoignit sa petite sœur, et elles remontèrent dans la voiture en bavardant et en riant. Il neigeait, mais c'était tellement habituel qu'elle n'y prêtait plus attention. En revanche, les animaux risquaient d'être plus durs à débusquer que d'habitude.

En arrivant en vue du chalet, Tanya vit plusieurs voitures garées dans la cour. De la visite ? Ce n'était pas prévu. Eléazar était là, apparemment. Sortant, elle reconnut les voitures des Cullen. Ça faisait longtemps qu'ils n'étaient pas venus. Prenant ses sacs, elle remonta l'allée. Puis stoppa net, horrifiée.

La porte !

Complètement arrachée, démolie, brisée, en miettes ! Si Tanya avait été humaine, elle en serait devenue rouge de fureur. Qui. Avait. Osé ! Elle en lâcha tous ses sacs dans la neige, et rentra au pas de charge, sans s'occuper de l'air ahuri d'Irina. QUI avait démoli la porte d'entrée qu'elle l'assassine ?! Elle entra comme une furie dans le salon, y découvrant sa sœur et Eléazar, accompagnés de tous les Cullen, à l'exception d'Esmée, Alice et Edward. Prête à hurler, elle manqua de s'étrangler en découvrant une faille dans le mur et les tableaux de travers. Puis vit son vase adorée qui n'était plus à sa place habituelle. Furieuse, elle se planta brusquement devant son frère et sa sœur, tout en pointant un doigt rageur vers le hall d'entrée.

« - QUI A DETRUIT LA PORTE ?! Hurla-t-elle en serrant le poing de fureur. J'espère que l'un de vous deux a une explication ! »

Invité

Carlisle

"- Emmett Cullen, je te rappelle que si tu avais accepté de rester à la villa pour nous parler de tes soucis, rien de tout cela ne serait arrivé ! Et c'est la même chose pour toi, Jasper. Vous êtes deux gosses totalement incontrôlables ! Pourquoi vit-on de cette manière, à votre avis ? Pour mener une vie meilleure, être capable de se réconcilier avec notre nature. Un travail qui ne servira à rien si vous vous laissez emporter si facilement par vos émotions ! Jasper, oui, c'est vrai, tu as le droit de garder tes problèmes pour toi, même si ça me déçois profondément que tu te renfermes comme ça. Nous sommes une famille."

Eléazar dissimula un sourire de satisfaction. Carlisle se décidait enfin à rentrer dans le rôle. il ne s'énervait pas souvent, mais lorsque c'était le cas, ça donnait quelque chose. son petit discours parut faire effet sur ses enfants, en tout cas. Il adressa un signe de tête à son ami. Une chose de réglée ! Il s'intéressa à nouveau à Jasper, qui arbhorait un air gêné, et détournait soigneusement le regard.

Il allait lui parler lorsqu'ils entendirent le bruit d'une voiture se garant, puis, quelques instants plus tard, quelque chose tomber dans la neige. aucun d'entre eux n'eut le temps de bouger. Des pas rageurs résonnèrent puis Tanya entra brusquement dans le salon. Elle eut un temps d'arrêt devant la grande faille dans le mur, et sur son vase qui n'était pas à la bonne place. Un vase tout à fait affreux, d'ailleurs, comment pouvait-elle apprécier cette horreur ? Elle se planta devant eux, ses yeux lançant des éclairs, folle de rage, et hurla :

"- QUI A DETRUIT LA PORTE ?! J'espère que l'un de vous deux a une explication !"

Il savait qu'elle allait être furieuse. Et pourquoi était-ce sur eux qu'elle criait ? Elle devait bien se douter qu'ils n'avaient pas démoli eux-même la porte de leur propre maison ! Il leva à moitié les mains, dans l'espoir de l'apaiser quelque peu. Espoir vain au vu de son humeur. Irina apparut à son tour à l'entrée du salon, les yeux écarquillés, chargée de sacs. Pour tout avouer, Eléazar avait quand même un peu peur lorsque Tanya se mettait dans des états pareils.

"- Et bien, dit-il lentement, la porte a eu un léger souci à cause de quelques problèmes qu'ont eu nos cousins Cullen. Hum... Carlisle va rembourser de toute façon. Et... Comment dire..."

Il cherchait fébrilement un moyen de calmer sa soeur d'adoption qui semblait sur le point de frapper tout le monde et en y allant de bon coeur. Il tourna un regard désespéré vers Kate, cherchant une aide quelconque. Il ne pouvait quand même pas avouer comme ça que c'était Emmett le briseur de portes car Tanya aurait bien étécapable de lui arracher la tête sur-place.

"- On va tout t'expliquer, Tanya, mais s'il te plaît, calme-toi."

**Princesse** Statut : Membre Messages : 261 DC : Non

Alice ne prit pas le temps de rester écouter la conversation à propos de la demande en mariage d'Edward sachant déjà sur quoi elle aboutirait. Alice fonça plutôt dans le garage car les "nouvelles" ou plus exactement les visions de son conjoint et de sa famille n'étaient pas bonnes. Une bagarre avait éclaté chez les Denali entre Emmet et Jasper, Kate avait usé de son don sur Japer et Tanya était furieuse pour une raison ou une autre. L'inquiétude ce lisait sur le visage de Alice. Ses visions ne la rassurait en aucun cas. Elle choisit sa voiture la plus rapide, sa Porshe jaune. Quel petit bijoux... s'autorisa-t-elle de penser avant d'enfoncer la pédale d'accélérateur. Alice ne s'arrêta pas avant d'avoir atteint la maison de ses cousines de Denali. Sur la route elle repensa au mot qu'elle avait laissé à Esmée :

Maman,

Je pars à Denali.

Mes visions ne m'indiquent rien de grave, je veux juste essayer de parler à Jasper.

Je t'aime, A plutard.

Ai-je eu raison de lui mentir ? Pensa Alice. Elle ne voulait pas gâcher son bonheur mais était-ce une raison suffisante ?

Une fois arrivé à Denali Alice se gara devant la maison de ses cousines, sa voiture faisait un peu tâche dans le décor qui était fait tout de blanc. Bien que tout le monde avait entendu Alice arriver peu de personne tourna les yeux pour la salué ou autre. La tension était lourde. Tanya était indescriptible, une vrai terreur. Lançant à tous des regards meurtrier tout en soulevant des bouts de ce qui apparemment était avant une porte mais qui maintenant n'est plus qu'un tas de bouts de bois. Alice ne faisait que confirmer ses doutes quelque chose de grave c'était produit ici. Elle marcha d'un pas un peu trop rapide pour les humains et alla se refugier dans les bras de son mari. Celui-ci était "livide", bien que pour un vampire ce soit normal mais il l'était plus qu'à l'habitude. Alice ce décida à briser le silence plus que pesant.

-On peut m'expliquer ce qui c'est passé ici, s'il vous plait.

Carlisle lui fit un rapide résumé des éléments, ce qui n'empêcha pas les autres de continuer à ne rien dire. Alice regarda Jasper et lui glissa une phrase à l'oreille.

-Tu viens avec moi te promener ? Dit-elle avec un sourire timide. Je pense que nous avons des choses à ce dire.

Puis lançant un regard à tout le monde, elle reprit d'une voix dénué d'émotion :

-Je pense que quand nous reviendrons vous aurez régler cette... histoire et que nous pourrons rentrer. Esmée doit surement s'inquièter.

Et elle prit la main de Jasper et commença à l'entrainer vers un chemin dans la forêt avoisinant la demeure de Kate...

Invité

Carlisle paru choqué par les paroles qu'elle lui avait lancées à la face pour ce qui est de considérer leur espèce comme des monstres, mais Kate n'avait pas pour habitude de mâcher ses mots et était connue pour son impulsivité que ça plaise ou non. Après un certain moment – le temps de se ressaisir visiblement – ils répondit enfin.

Il vit nettement le regard de Kate virer lentement à l'orage. Mauvaise réponse, semblait-il. Il s'empressa de se justifier :

Il inclina les yeux, l'air de chercher ses mots un moment avant de rajouter ;

Kate roula les yeux l'air souhaitant faire passé le message comme quoi c'était complètement ridicule. Elle allait dire réellement ce qu'elle pensait lorsque des bruits de moteur de voiture se fit entendre au loin. Roulant également à tombeau ouvert – ce devait être la mode de la journée où tout le monde se mettait à rouler comme des fous- C'était le bruit de la Mercedes rouge de Rosalie. Elle ne prit même pas le temps de s'annoncer pour se ruer en enguirlandant Emmett sur son attitude. Peut de temps après, une autre voiture se fit encore entendre (décidément, c'était la journée des visites). Cependant ce n'était pas de celle qui roulait à tombeau ouvert comme elle prit l'habitude d'entendre depuis le début de la matinée, mais celle de la voiture très reconnaissable de Eléazar, une Chevry que ce dernier avait eu comme coup de cœur lors du Grand Salon de l'automobile à Juneau, qui arrivait de sa virée solitaire très tranquillement. Tout aussi calmement, Eléazar sorti de sa voiture prenant soin même de la verrouillé avant de stoppé net devant ce qu'il restait de la porte d'entrée. Il ne fallait pas être devin pour imaginer la tête de ce dernier lorsqu'il vit la dite porte. Ni de sa réaction non plus ! En effet, comme Kate l'avait deviné, Eléazar se rua vers le salon, et se figea comme s'il avait été arrêté par une plaque de plexiglas ; il demanda qui avait réduit en miette la porte et fit la remarque que Tanya allait être furieuse comme si personne ne s'en doutait ! Kate faillit lui faire la remarque que sa réaction était des plus perspicace lors que les gamins incontrôlable fît enfin leur retour après une bonne et utile chasse.
Kate était un peu perdue face au verbiage que les Cullen se lançaient, chose dont elle n'était nullement concernée. Jasper avait toujours l'air aussi penaud et tendu – ce qui était bizarrement inhabituelle chez lui- Il tenta de s'expliquer évasivement du reste sur ses « coups de colères » tout en ne voulant pas aller plus avant.
Eléazar essaya tout de même de savoir de quoi il sagissait, mais voyant les traits de son cousin, il s'en abstint.
Il lança tout de même à son cousin le sujet de Maria. Maria ....Maria, Kate prit un bon moment avant de comprendre de qui il s'agissait, Maria était la créatrice de Jasper qui avait été transformé pour former l'armée lors des « Guerres des Territoires » touchant l'Amérique du Sud au début du 20ème siècle. Mais qu'est-ce qu'elle venait faire dans l'histoire ? Sujet fort sensible vu la tête de Jasper à ce moment !

Emmett pris à son tour la parole en disant une chose qui était enfin sensée - pour la première fois de la journée -

Kate était tout à fait d'accord avec lui sur ce point !
Carlisle décida de changer (volontairement ou non ) de sujet en demandant combien valait la porte comme si Kate ou Eléazar s'en souvenaient, ce qui était loin d'être le cas, c'était Tanya qui connaissait le prix vu que c'était elle qui avait choisi l'essence de bois et les sculptures de la porte lors de la construction de la Villa ! Kate ouvrit la bouche pour lui répondre qu'elle n'en savait rien du tout couvrant le « désolé » de Jasper lorsque le pire arriva :
En disant « pire » c'était le mot ! Une voiture se fît entendre celle qu'avait prit sa sœur le matin même, la décapotable (vu qu'il était prévu qu'il ne neigerait pas alors que ce n'était pas le cas, pauvre sœurs en l’occurrence). Kate entendit les sœurs descendre de la voiture, ouvrir le coffre et prendre plusieurs paquets. Ensuite plus rien, apparemment, Tanya avait vu la porte ! Aïe ! Ça allait chauffé soit pour les Cullen, soit pour Eléazar ou même pour elle ! Mince, comme si c'était insuffisant qu'Eléazar débarque comme ça, en plein milieu de la matinée, mais Tanya et Irina ?! Adieu la matinée tranquille ! Tanya se rua comme une furie sur sa proie à l'intérieur de la maison, dans la même pièce où était rassemblé tous les vampires végétariens des USA ! Elle était furieuse, à ne pas en douter vu ses pupilles brun foncés par la colère et surtout la façon dont elle s'étrangla et se figea face à Kate et Eléazar, poings serrés et doigts vengeur droit comme un « I » vers le hall d'entrée en hurlant :

Eléazar prit la parole tout d'abord, car il commençait à connaitre suffisamment Kate pour savoir qu'elle allait s'énerver, et qu'il n'était pas très bon d'être dans les environs lorsqu'elle se mettait dans une colère noire :

Cherchant fébrilement ses mots, il rajouta, ne sachant trop comment expliquer les événements sans jouer les mouchards ...

Tanya se calmer ? Ça serait une première ! Kate aussi en avait assez des sautes d'humeur de sa sœur, elle la fixa tentant elle aussi mais à sa manière de lui expliquer les choses :

- « Tanya, c'est pas la peine de nous regarder comme ça, c'est pas comme si j'avais encore tué un humain ! »

Kate senti le venin lui monter en bouche, avalant le liquide brûlant dont le goût était toujours aussi mauvais, elle reprit

- « Je t'en prie, calme toi, tu vas encore être plus pâle que tu ne l'es déjà, ce n'est rien qu'un coup de colère chez nos cousins suite à la transformation de l'humaine d'Edward. Tu connais ce dernier, toujours à discuter, mais dans ce cas-ci, la discussion s'est très mal terminée »
Kate rajouta avec -comme à sa bonne habitude - sarcasme

- « Carlisle va remplacer la porte, tu n'as qu'a lui donner la facture. Mais de grâce, calme toi, ou tu va me forcé à te donner un coup de main pour le faire, j'en ai ma dose de pétage de plomb à la noix ! »

Pendant qu'elle parlait, la voiture d'Alice arriva (manquait plus que la voyante pour comblé le tableau), elle avait, c'était à parié, « vu » la scène qui se déroulait à Denali, d'où son intervention plus que prévisible, elle prit Jasper par la main et l'emmena loin de la maison pour lui parler en « privé ».

Invité

Eléazar leva lentement les mains, l'air franchement mal à l'aise. Ah, il pouvait ! La porte, bon sang ! La porte ! Elle avait eu un coup de coeur pour ça, lors de la construction du chalet. L'artisan avait fait un superbe travail, et de qualité ! Et la voilà détruite, brisée ! Et ne parlons pas du mur !

Eléazar -" Et bien, la porte a eu un léger souci à cause de quelques problèmes qu'ont eu nos cousins Cullen. Hum... Carlisle va rembourser de toute façon. Et... Comment dire..."

Tanya tapota impatiemment du pied, le regard de plus en plus noir. Et donc ?! QUI avait détruit la porte qu'elle lui arrache les yeux ?

Eléazar -" On va tout t'expliquer, Tanya, mais s'il te plaît, calme-toi."

Elle leva les yeux au ciel. Se calmer, ben voyons ! Comment pouvait-elle se calmer alors qu'elle avait découvert un tel carnage en rentrant chez elle ?! Elle leur jeta un regard, puis croisa celui de sa petite soeur. Derrière eux, Irina était toujours à l'entrée du salon, entourée de leurs sacs de shopping, l'air d'hésiter entre fuir en courant, prendre part au conflit, ou rester simple spectatrice.

Kate -" Tanya, c'est pas la peine de nous regarder comme ça, c'est pas comme si j'avais encore tué un humain !"

Encore heureux ! Pour tout avouer, Tanya avait bien pensé à cette solution, sa petite soeur aurait pu massacrer le chalet sous le coup du remord ou de la colère.

Kate -"Je t'en prie, calme toi, tu vas être encore plus pâle que tu ne l'es déjà, ce n'est rien qu'un coup de colère chez nos cousins suite à la transformation de l'humaine d'Edward. Tu connais ce dernier, toujours à discuter, mais dans ce cas-ci, la discussion s'est très mal terminée."

L'humaine... Elle l'aurait parié ! Pourquoi les Cullen ne l'avaient-ils toujours pas transformée , Ca en devenait complètement ridicule, cette histoire, pas étonnant que des disputes éclatent.

Kate -"Carlisle va remplacer la porte, tu n'as qu'à lui donner la facture. Mais de grâce, calme-toi, ou tu vas me forcé à te donner un coup de main pour le faire, j'en ai ma dose de pétage de plomb à la noix !"

Quoi ? Sa petite soeur n'oserait quand même pas lui envoyer une décharge ?! Elle n'avait surtout pas intérêt ! Elle s'apprêtait à répliquer vertement lorsque une autre voiture arriva, puis Alice fit son entrée. Décidément, c'était la journée ! Tanya y prêta à peine attention, les yeux fermés pour essayer de garder son calme. Alice et Jasper filèrent dehors.

Tanya s'approcha de son vase et le souleva lentement pour l'examiner. Il ne portait aucune trace de fêlure ou de cassure, ce qui valait bien mieux pour la santé de sa petite soeur et de son frère. Mais pourquoi n'était-il plus à sa place ? Elle le ramena sur le guéridon, puis fit une facture qu'elle tendit à Carlisle.

-"J'en ai par-dessus la tête ! cracha-t-elle aux Cullen d'un ton hargneux. Que vous veniez ici, d'accord, que vous demandiez de l'aide, d'accord, mais que vous veniez démolir le chalet, NON !"

Elle se tourna brusquement vers Eléazar et Kate et cria :

-"Vous deux, je vous garantis que vous n'en avez pas fini d'en entendre parler ! Vous n'avez même pas réagis pour la porte et le mur !"

Elle pointa un doigt vers l'extérieur en fusillant du regard tous les Cullen présents.

-"Allez ! Tout le monde DEHORS ! On se reverra lorsque l'envie vous sera passée de détruire les maisons des autres ! Dehors et en vitesse !"

Invité

Le livre était rangé dans une caissette de bois, envellopé de velours rouge. Carmen rangea le tout précieusement dans sa voiture. Elle comptait le traduire dans la langue actuelle, afin d'en faire profiter la bibliothèque nationale. L'un de ses passe-temps favoris. Et quoi de mieux pour bien comprendre ce genre de manuscrit lorsqu'on avait comme elle traversé les siècles ? Elle s'installa derrière le volant, prenant un instant pour regarder la neige couvrir la ville de Juneau. Elle démarra, roulant lentement à cause des routes verglacées et ne tenant pas à abîmer cette voiture toute neuve qu'Eléazar lui avait offert pour son "anniversaire". Noire, puissante et silencieuse, parfaite. Elle avait hâte de retourner en chalet pour passer un moment en tête-à-tête avec lui. Surtout si les soeurs partaient chasser.

En arrivant chez elle, elle aperceva les voitures des Cullen garées dans la cour, bouchant le passage. Perplexe, elle fit demi-tour et se gara plus loin, puis fit le chemin à pied, serrant le livre protégé par la petite caisse contre sa poitrine, comme un enfant. D'habitude, les Cullen ne venaient qu'à une voiture, et là... Que s'était-il passée ? Inquiète, elle s'avança jusqu'au chalet, puis ouvrit de grands yeux en voyant la porte démolie. On les avait attaqués ?!

Elle se précipita à l'intérieur, suivant les bruits. Sa soeur Irina était debout dans le couloir, entourée de sacs, près de l'entrée du salon, l'air perdue et affolée. Elle vint près d'elle, regardant bouche bée ses soeurs et son mari, avec les Cullen. Tanya semblait folle de rage, droite comme un i, et les poings serrés. Ouh là, mauvais... La dernière fois qu'elle s'était mise dans une fureur pareille, c'est lorsque que Kate avait malencontreusement tué un de ses amants humains.

Tanya : "- J'en ai par-dessus la tête ! Que vous veniez ici, d'accord, que vous demandiez de l'aide, d'accord, mais que vous veniez démolir le chalet, NON !"

Donc, ils n'avaient pas été attaqués. L'un des Cullen avait dû détruire la porte... Mais pourquoi ? Surtout que ce n'était pas très malin. Tanya tenait à ce chalet comme à la prunelle de ses yeux. C'était elle qui s'était pratiquement occupée de tout pour la construction et la décoration. Sa soeur se tourna ensuite vers Kate et Eléazar, de plus en plus furieuse.

Tanya : "- Vous deux, je vous garantis que vous n'en avez pas fini d'en entendre parler ! Vous n'avez même pas réagis pour la porte et le mur !"

Placide, Carmen examina la pièce. Ah oui, le mur aussi. Il leur suffirait de faire réparer ça. Elle posa délicatement son paquet sur une table proche. Irina n'avait toujours pas bougé, sans doute pour ne pas s'attirer les foudres de leur soeur aînée. Les Cullen n'en menaient pas large, et elle pouvait les comprendre.

Tanya : "- Allez ! Tout le monde DEHORS ! On se reverra lorsque l'envie vous sera passée de détruire les maisons des autres ! Dehors et en vitesse !"

Quoi, elle n'allait quand mêmer pas virer leurs cousins ? Ils avaient forcéent une bonne raison pour les dégâts ! Et puis, Tanya ne devrait pas s'énerver comme ça. Il n'y avait pas mort d'homme comme on dit. Mais comment la calmer ? Carmen se composa son plus beau sourire, celui qui lui donnait l'air d'une toute jeune femme pur et innocente, et s'avança d'un pas léger, saluant tout le monde de la main. Puis elle prit très calmement le bras de Tanya et sourit encore plus.

"- Tanya, tu voudrais mettre nos cousins dehors alors que je n'ai pas eu le temps de les saluer comme il se doit ?"

Tactique numéro deux, ne jamais s'énerver à son tour si vous souhaitiez calmer quelqu'un.

"- Tout ceci n'est sans doute qu'un malentendu. Je suis sûr qu'aucun des Cullen n'aurait voulu détruire la maison. Oublions cela ! Et si nous allions chasser tous ensemble ?"[/b]

Invité

Tanya avait au passage jeté un œil sur son vase, elle s'en approcha, le souleva lentement pour l'examiner sur toutes les coutures. Après avoir vérifié que son précieux vase était indemne, elle le ramena sur le guéridon d'origine, puis se dirigea vers le secrétaire pris un document qu'elle tendit à Carlisle .

-Tanya -- «J'en ai par-dessus la tête ! Que vous veniez ici, d'accord, que vous demandiez de l'aide, d'accord, mais que vous veniez démolir le chalet, NON ! »

Cracha-t-elle aux Cullen d'un ton hargneux.

Elle se tourna brusquement vers Eléazar et Kate et hurla :

- Tanya -- « Vous deux, je vous garantis que vous n'en avez pas fini d'en entendre parler ! Vous n'avez même pas réagis pour la porte et le mur ! »

Tanya pointa derechef un doigt vers l'extérieur en fusillant du regard tous les Cullen présents ne laissant à peine le temps ni à Kate et son frère de répondre.

- Tanya -- « Allez ! Tout le monde DEHORS ! On se reverra lorsque l'envie vous sera passée de détruire les maisons des autres ! Dehors et en vitesse ! »

C'était le bouquet, voilà qu'elle foutait leur cousins dehors, d'accord, Kate avait eu l'idée un peu plus tôt, mais la façon de le signifié était des plus cavalière !

Quelques seconde s'écoulèrent lorsqu'une nouvelle voiture se fît entendre. Au son du moteur, Kate reconnu le moteur puissant de celle de Carmen, qui rentrait de son périple de Juneau, il était à parié qu'elle avait encore dévalisé la bibliothèque ! Un de ces jours, il faudrait construire un étage supplémentaire uniquement pour y construire une bibliothèque avec les centaines de livres qu'elle possédait. Elle fît éruption dans le salon – quoi de plus extraordinaire vu le spectacle qu'offrait l’extérieur de la maison – yeux écarquillés, regardant les Cullen stupéfaite ainsi que les autres dégâts avant de se ressaisir et d’arborer un sourire grandiose telle une enfant avec une énorme auréole au dessus de la tête. Kate ne savait pas si son attitude était pour apaiser l'ambiance ou non, mais elle en rajouta une couche pour Kate en disant :

-Carmen -« Tanya, tu voudrais mettre nos cousins dehors alors que je n'ai pas eu le temps de les saluer comme il se doit ? »

Carmen reprit calmement, sans aucun doute une autre tentative tout aussi vaine pour calmer l'assemblée :

- Carmen -- « Tout ceci n'est sans doute qu'un malentendu. Je suis sûr qu'aucun des Cullen n'aurait voulu détruire la maison. Oublions cela ! Et si nous allions chasser tous ensemble ? »

Kate senti à nouveau le métal brûlant lui monter en bouche. Comment pouvait-elle se montrer aussi injuste. Elle ne pu s'empêcher de lui rétorquer :

- « Tanya, ne nous accuse pas comme ça, Eléazar n'était même pas là lorsque c'est arrivé, et quand à moi, j'étais entrain de m'entraîner, je n'ai entendu que la porte s'éfondrer, il était trop tard. Et de plus, j'étais sur le point d'intervenir lorsque Eléazar est arrivé pour le mur, tu n'as rien à nous reprocher, c'est totalement injuste de ta part de réagir de la sorte ! »

La semaine promettait d'être pénible ! Tanya allait lui tenir le crachoir pendant des siècles sur son vase et sur l'épisode de la journée ! Kate n'était vraiment pas d'humeur pour devoir supporté en plus la colère de sa sœur.

Invité

Tanya fusillait tout le monde du regard lorsque Carmen arriva à son tour, l'air perplexe et un peu perdue. Parfait, ne manquait plus qu'Esmée et Edward pour que tous les vampires végétariens de ce monde soient réunis dans son chalet martyrisé ! Bon sang ! La jeune Espagnole se composa soudain un magnifique sourire puis vint s'accrocher à son bras, tel un ange rayonnant d'innocence. Tanya serra les lèvres, elle détestait quand Carmen lui faisait ça et cette dernière le savait parfaitement. Car elle n'avait plus le coeur de crier sur sa petite soeur lorsqu'elle lui présentait cette moue.

Carmen « Tanya, tu voudrais mettre nos cousins dehors alors que je n'ai pas eu le temps de les saluer comme il se doit ? »

Oui ! Bien sûr que oui ! Et manu militari, s'il vous plaît !

Carmen - « Tout ceci n'est sans doute qu'un malentendu. Je suis sûr qu'aucun des Cullen n'aurait voulu détruire la maison. Oublions cela ! Et si nous allions chasser tous ensemble ? »

Tanya soupira. Elle se sentirait coupable si elle repoussait Carmen, mais était toujours énervée. Et, par-dessus tout, tenait précisément à savoir ce qui avait faillit arriver à son vase. Les autres n'y touchaient jamais, et il ne s'était sûrement pas déplacé tout seul, non ? Kate, les poings sur les hanches, lui lança soudain :

- « Tanya, ne nous accuse pas comme ça, Eléazar n'était même pas là lorsque c'est arrivé, et quand à moi, j'étais entrain de m'entraîner, je n'ai entendu que la porte s'effondrer, il était trop tard. Et de plus, j'étais sur le point d'intervenir lorsque Eléazar est arrivé pour le mur, tu n'as rien à nous reprocher, c'est totalement injuste de ta part de réagir de la sorte ! »

Tanya soupira à nouveau, excédée, et se retourna.

"- Ma très chère petite soeur, si tu ne veux pas que je vous accuse, tu n'as qu'à me dire QUI est responsable de ça !"

Elle repointa le doigt vers la porte, repoussant du même coup sans y faire attention Carmen qui était toujours près d'elle.

"- Je suis peut-être injuste, mais vois-tu ça fait un choc de découvrir ça en rentrant chez soi ! Et puisqu'on en est aux explications, qu'est-il vraiment arrivé à mon vase ? Vous n'y touchez jamais et je doute qu'il se soit envolé de lui-même pour se poser sur ce guéridon. Si jamais je l'avais retrouvé en miettes..."

Elle s'interrompit pour souffler, tâchant de reprendre son calme.

Invité

Houla, Tanya quand elle s’énervait elle y allait pas de main morte. Emmett baissa la tête tel un enfant qui venait de faire une très grosse bêtise... heu ouais... enfaite c'était le cas. Il se déplaça discrètement jusqu'à être le plus près possible de l'entrée. Simple mesure de survie.

Il se tordait les doigts dans un peu tous les sens. Et il avait parfois des arrières pensées... Emmett restera toujours Emmett... Soudain, Carmen débarqua et enlaça Tanya. Et hop! Arrière pensée de plus! Non vraiment... Il avait beau être sur la corde raide en quelque sorte, il s'en foutait et continuait à s'amuser comme à son habitude...

Tanya demanda qui avait détruit la porte, c'est là qu'il arrêta ses pensées débiles et qu'il se raidit, prêt à sortir en vitesse.

- "C'est moi", murmura-t-il avant de s'enfuir à toute allure.

Il en était sûr, le diable était à ses trousses.

Invité

Eléazar ne savait plus quoi dire à Tanya. S'il avait été humaine, elle serait sûrement rouge de fureur ! Et puis, c'était injuste, Kate et lui n'y étaient pour rien, dans cette histoire !

Tanya -
- «J'en ai par-dessus la tête ! Que vous veniez ici, d'accord, que vous demandiez de l'aide, d'accord, mais que vous veniez démolir le chalet, NON ! »

Bien, bien, comment l'apaiser, telle qui la connaissait, elle était partie pour un très long moment. Les jours qui allaient suivre risquaient d'être... mouvementés. Un instant, il songea très sérieusement à l'exil, sentiment qui se renforça lorsque leur sœur se tourna vers eux.

Tanya -
- « Vous deux, je vous garantis que vous n'en avez pas fini d'en entendre parler ! Vous n'avez même pas réagis pour la porte et le mur ! »

Et voilà, il le savait. Blasé, Eléazar croisa les bras, se contentant de lui jeter un regard agacé. Bien sûr qu'il n'avait pas réagi, il n'était même pas là ! Quand à Kate, elle s'entraînait au sous-sol. Les vampires avaient beau être rapide, elle ne pouvait pas prévoir qu'Emmett viendront défoncer la porte.

Tanya -
- « Allez ! Tout le monde DEHORS ! On se reverra lorsque l'envie vous sera passée de détruire les maisons des autres ! Dehors et en vitesse ! »

Quoi ? Elle n'allait quand même les mettre à la porte, non ? Comme ça ? D'accord, elle était furieuse, mais était-ce une raison pour mettre leurs cousins à la porte ? Il allait répliquer lorsque sa femme fit irruption à son tour, l'air un peu perdue, mais il y avait de quoi. Elle déposa son livre, un de plus, et s'avança dans le salon, un très grand sourire accroché aux lèvres. Si c'était pour apaiser la tension, c'était raté.

Carmen « Tanya, tu voudrais mettre nos cousins dehors alors que je n'ai pas eu le temps de les saluer comme il se doit ? »

Hum, oui, apparemment. Eléazar surveillait Kate du coin de l’œil, craignant qu'elle ne craque et donne une décharge à sa sœur. Si elle avait le malheur de faire ça, non seulement Kate allait être encore plus furieuse en reprenant ses esprits, mais en plus, ils auraient droit à des reproches pour les cinq prochains siècles !

Carmen - « Tout ceci n'est sans doute qu'un malentendu. Je suis sûr qu'aucun des Cullen n'aurait voulu détruire la maison. Oublions cela ! Et si nous allions chasser tous ensemble ? »

Il ne put s'empêcher de sourire. Sa chère Carmen, si aimante et si naïve. Il serait vraiment étonné si Tanya se calmait aussi facilement. A côté de lui, Kate poussa un soupir exaspéré et grogna :

- « Tanya, ne nous accuse pas comme ça, Eléazar n'était même pas là lorsque c'est arrivé, et quand à moi, j'étais entrain de m'entraîner, je n'ai entendu que la porte s'effondrer, il était trop tard. Et de plus, j'étais sur le point d'intervenir lorsque Eléazar est arrivé pour le mur, tu n'as rien à nous reprocher, c'est totalement injuste de ta part de réagir de la sorte ! »

Bien dit ! S'il se serait écouté, il aurait applaudi. Mais il fit bien de s'en abstenir car Tanya se retourna sèchement vers eux.

"- Ma très chère petite sœur, si tu ne veux pas que je vous accuse, tu n'as qu'à me dire QUI est responsable de ça ! Je suis peut-être injuste, mais vois-tu ça fait un choc de découvrir ça en rentrant chez soi ! Et puisqu'on en est aux explications, qu'est-il vraiment arrivé à mon vase ? Vous n'y touchez jamais et je doute qu'il se soit envolé de lui-même pour se poser sur ce guéridon. Si jamais je l'avais retrouvé en miettes..."

Elle les aurait tous étripés, ce n'était difficile à comprendre. Eléazar remarqua soudain qu'Emmett s'était rapproché de ce qui restait de la porte, l'air gêné. Une minute, il ne comptait tout de même pas avouer que...

« - C'est moi... »

Tanya sursauta puis blêmit, alors que le géant s'enfuyait à toute vitesse. Eléazar réagit par pur instinct. En un bond, il fut près de Tanya et l'emprisonna dans l'étau de ses bras, comme il l'avait fait si souvent lorsqu'il était chez les Volturi. Il devait absolument l'empêcher de rattraper Emmett et de lui arracher la tête. Il resserra brusquement sa prise pour l'empêcher de se débattre.

« - Tanya, c'était un accident ! Alors, au nom du ciel, calme-toi ! »

Invité

Emmett "- C'est moi..."

Tanya ouvrit grand les yeux, blêmit, puis se retourna sèchement vers Emmett... qui venait de s'enfuir à toutes jambes. Elle s'apprêtait à le courser pour lui faire sa fête lorsque deux bras puissants l'arrêtèrent soudain et elle se retrouva plaqué contre un torse.

"- Eléazar ! cria-t-elle."

Elle se débattit mais il resserra sa prise, la bloquant du même coup. Elle tenta bien de bouger mais était totalement coincée. Non mais, quel... ! Mais qu'il lâche, bon sang ! Qu'elle puisse aller mettre quelques baffes à Emmett Cullen ! Comment avait-il osé détruire la porte ?

Eléazar « - Tanya, c'était un accident ! Alors, au nom du ciel, calme-toi ! »

Un accident ! Elle grogna et tenta à nouveau de se dégager, sans résultats. Alors là, oui, ils n'avaient pas fini d'en entendre parler ! Elle poussa un profond soupir, exaspérée. Elle en avait plus qu'assez, de toute cette histoire. Elle jeta un coup d'oeil glacial à son frère d'adoption.

"- Vas-tu me lâcher, à la fin ?"

Invité

Carlisle s'était levé, hésitant. Tanya avait crié sur tout le monde avant de vouloir tous les jeter dehors ! Il admettait volontiers qu'elle pouvait être furieuse de tout cela, mais sa façon de faire était vraiment cavalière. Enfin... Il s'apprêtait à pousser sa famille dehors lorsque Carmen arriva à son tour. Elle avait l'air perdue, mais qui ne le serait pas ? En tout cas, elle tenta à son tour de calmer Tanya, ce qui n'était visiblement pas gagné.

Kate - « Tanya, ne nous accuse pas comme ça, Eléazar n'était même pas là lorsque c'est arrivé, et quand à moi, j'étais entrain de m'entraîner, je n'ai entendu que la porte s'effondrer, il était trop tard. Et de plus, j'étais sur le point d'intervenir lorsque Eléazar est arrivé pour le mur, tu n'as rien à nous reprocher, c'est totalement injuste de ta part de réagir de la sorte ! »

Hum, oui, elle n'avait pas tord. Il sentit la culpabilité le transpercer de part et d'autre. S'il avait su gérer ses enfants, rien de tout cela ne serait arrivé, et Tanya ne serait pas en train d'enguirlander son frère et sa soeur. Eux n'avaient rien demandés à personne ! Réponse qui parut décupler la colère de la Denali.

Tanya "- Ma très chère petite sœur, si tu ne veux pas que je vous accuse, tu n'as qu'à me dire QUI est responsable de ça ! Je suis peut-être injuste, mais vois-tu ça fait un choc de découvrir ça en rentrant chez soi ! Et puisqu'on en est aux explications, qu'est-il vraiment arrivé à mon vase ? Vous n'y touchez jamais et je doute qu'il se soit envolé de lui-même pour se poser sur ce guéridon. Si jamais je l'avais retrouvé en miettes..."

Elle parlait bien de ce vase sur le guéridon ? Ce truc absolument affreux ? Il plissa les yeux, dépité devant un tel manque de jugement artistique. Lui-même l'aurait laissé s'écraser sans le moindre remord. Cependant, au vu de la grimace d'Eléazar, il valait mieux pour la santé des Denali que ledit vase n'ait pas été retrouvé en mille morceaux. Il remarqua alors qu'Emmett s'était déplacé, de façon à être prêt de la porte.

Emmett « - C'est moi... »

Il tendit une main, horrifié, alors que Tanya réagissait au quart de tour. Avant que quiconque d'autre ne puisse bouger, Eléazar était sur elle, l'emprisonnant dans l'étau de ses bras. C'était heureux car là, il craignait énormément pour la survie de son fils.

Eléazar « - Tanya, c'était un accident ! Alors, au nom du ciel, calme-toi ! »

Elle grogna, se débattit, puis lui cracha de la lâcher. Le médecin bénit le ciel que son ami ait d'aussi bons réflexes. Il s'approcha, les mains dressées devant lui, espérant encore apaiser sa cousine. Jasper et Alice revirent à cet instant, les yeux écarquillés devant le spectacle.

"- On va partir, déclara-t-il d'un ton ferme et décidé. Je m'occuperais d'Emmett. Et je vous enverrais le règlement des dégâts très vite."

Il fit des gestes explicites à ses enfants : Tout le monde dehors ! Lui-même sortit, pour chercher Emmett.

Invité

Ah bah il était pas dans la mouise le petit vampire ! Il courait à en perdre haleine, une expression purement humaine. Il ne savait pas s'il était suivit, mais... il sentait la colère de sa femme ainsi que de son père. C'était effrayant de voir à quel point Carlisle pouvait être... effrayant...

D'un mouvement fluide et rapide, il s'assoit sur un rocher et posa ses coudes sur ses genoux. Il devait réfléchir à la meilleure façon de fuir ces deux démons en puissance. Oui il abandonnait encore sa femme, mais... il tenait quand même beaucoup à la vie... Il soupira. Comment avait-il pu se mettre dans une telle merde ? La réponse est simple, il avait déprimé...

Bah oui, quand on déprimait dans la famille Cullen, fallait pas fuir chez ses cousines du nord, non, fallait tout diiire. Cela l'exaspérait un peu. C'est sûr qu'avec un vampire télépathe, une voyante et un empathe, on pouvait difficilement avoir des secrets. En temps normal, il aurait rit de ces dons, car il aimait s'amuser à provoquer ses frères.

Mais là... c'était pas le moment de s'amuser. Il devait trouver de bonnes excuses pour avoir fuit ainsi... et pour la porte aussi... Alala, il était dans de beaux draps...

-"Réfléchis, réfléchis... C'pas compliquer de trouver des excuses ! T'es même le plus balèze en ça ! Oui, mais là... Je ne trouve rien de bien et de convaincant... Cherches bon sang ! C'est pas possible comment tu peux être une vraie tête vide par moments ! C'est pas ma faute si je suis né avec des neurones en moins ! Fallait se plaindre à la direction avant la naissance ! T'es qu'un idiot ! JE LE SAIS QUE JE SUIS UN CRÉTIN !" hurla-t-il.

Voilà qu'il se parlait à lui même, non vraiment, ça n'allait plus du tout là...
Bah en voilà une de bonne excuse... Il ne savait plus ce qu'il faisait ! Il hocha la tête avec un grand sourire. Son père et Rosalie pouvaient venir, il était prêt à les affronter !

Invité

Tous ses enfants sortirent de la maison, sous l'oeil furibond de Tanya, gêné d'Eléazar, exaspéré de Kate et éberlué de Carmen. Il allait leur renvoyer le chèque aussi tôt que possible, évitant soigneusement de regarder les restes de la porte en sortant. Chacun reprit sa voiture, et lui-même se dirigea d'un pas décidé vers la forêt, suivant les traces de son fils.

Il pénétra dans la forêt et se mit à courir. Bon sang, mais pourquoi Emmett était-il venu causer des ennuis ici au lieu de leur parler ?! Ils n'étaient pas une famille ?! A moins qu'il n'ait pas assez confiance en eux. Cette idée le rendit malade. Emmett était-il si malheureux dans leur famille ? Pensait-il à vouloir les quitter sans savoir comment faire ? C'était... Il ferma un instant les yeux, espérant de tout coeur que son fils n'avait pas de telles idées. Bien entendu, s'il... désirait vraiment partir, il ne le retiendrait pas de force. Ses enfants étaient libres d'aller où ils le souhaitaient. Il entendit soudain du bruit non loin.

Emmett
-"Réfléchis, réfléchis... C'pas compliquer de trouver des excuses ! T'es même le plus balèze en ça ! Oui, mais là... Je ne trouve rien de bien et de convaincant... Cherches bon sang ! C'est pas possible comment tu peux être une vraie tête vide par moments ! C'est pas ma faute si je suis né avec des neurones en moins ! Fallait se plaindre à la direction avant la naissance ! T'es qu'un idiot ! JE LE SAIS QUE JE SUIS UN CRÉTIN !"

Il s'arrêta net et leva les yeux au ciel. Bien, visiblement, son fils n'avait plus l'air de déprimer ! Il cherchait des excuses ? Il avait tout intérêt, car Carlisle était à deux doigts d'exploser. Il franchit les derniers mètres à grands pas. Il arriva en vue de son fils, assis sur un rocher, un très grand sourire aux lèvres, ce qui eut le don de l'exaspérer. Qu'il y avait-il de drôle ?! Il vint se planter devant lui, les bras croisés.

"- Emmett, grogna-t-il d'une voix sourde. J'ai plutôt l'habitude de dire que je suis fier de vous plutôt que l'inverse ! Pourquoi t'es-tu enfui comme ça ? En plus d'avoir mit les bazar chez nos cousins, tu te rends compte de ce qui se serait passé si tu n'avais pas pu venir jusqu'ici ? Si tu avais craqué avant ?! Je vous ait répété mille fois de me venir me voir directement lorsque vous étiez submergé par une trop forte émotion. Tu aurais pu craquer en cours de route et tuer un humain !"

Il se massa les tempes et soupira. Son fils devait comprendre qu'en se laissant ainsi aller, le danger venait en force.

"- Ensuite, la prochaine fois, tu seras bien avisé de nous parler de tes problèmes, c'est compris ? J'ai bien l'intention de dire la même chose à Jasper, dès qu'on sera rentré. On forme une famille, au cas où tu l'aurais oublié ! Et maintenant, debout et suis-moi ! On rentre à la maison. Tout le monde est reparti. Et tu vas aussi m'écrire une lettre d'excuse que j'enverrais avec le chèque pour la porte."

Il poussa son fils par l'épaule et reprit la direction du chalet. Il était grand temps de revenir à la villa.

Invité

Il avait un grand sourire aux lèvres quand il vit son père. Son sourire se fana de suite. Aïe... Il était mort à coup sûr ! En effet, Carlisle lui hurla tout un tas de truc qu'il n'écouta même pas, enfin si, mais d'un oreille très distraite. Tout ce qu'il retint, c'est qu'il devait écrire une lettre à Tanya, la bonne affaire...

Son père le poussa ensuite vers le chalet. En chemin, il fournit une très brève excuse:

-"Bah... Tu sais... Comment dire... Heu...", il passa une main nerveuse dans ses cheveux. "Hum... J'ai... oublié ce que tu nous avait dit... Et de toute façon, j'ai pas craqué !"

Arrivant au chalet Denali, il baissa la tête, honteux. A ça oui il pouvait l'être ! Il monta dans sa voiture et fila vers Forks sans regarder la limitation de vitesse. Plus il serait loin de ces furies, mieux il s'en porterait. Et puis... Il n'avait pas dit son dernier mot! Même s'il venait de se faire engueuler, rien ne l'empêchait de refaire une connerie !

Il eut un rire digne des plus grands méchants de film. Oh oui, il allait vraiment s'amuser, de plus, il avait déjà "oublié" son précédent savon.

Il voulait taquiner Bella, et il ne la ménagerait pas ! Elle allait souffrir. Bah oui, ça l'amusait d'embêter sa petite "soeur", comme il aimait l'appeler. Alors quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit Edward et Bella en train de se parler sur le perron. Ouais, il allait grandement se marrer !

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